Dossier spĂŠcial dystopie Expo tim Burton V&S au salon du livre de Paris V&S au castel des trolls Et aussi : oo oo oo oo oo
Le bestiaire de l'imaginaire Les sorties de l'ete Des nouvelles Jeux V&S Awards ...
EDITO Ce numéro de V&S Mag est consacré à la dystopie ! C’est un genre très en vogue en ce moment et qui mérite donc qu’on s’y attarde un peu. Vous trouverez également dans nos pages un petit compte rendu du Salon du livre de Paris 2012, les sorties de l’été et bien d’autres choses encore. Ce numéro est plutôt court et le mag va bientôt changer de formule. Il n’est pas possible de maintenir un mag tous les 2 ou 3 mois et continuer à alimenter le site et le forum en parallèle. Nous préférons de loin privilégier l’actualité et les chroniques sur le site, support plus intéractif et plus rapide. Néanmoins, rassurez-vous, le mag ne va pas disparaitre pour autant. D’ici la fin de l’année (si tout va bien), le prochain numéro sera sorti et sera très différent. Il aura une thématique centrale et ne sera plus tourné vers l’actualité pour les raisons que j’ai évoquées. Il sortira également moins souvent, deux ou trois fois par an, pas plus, mais nous espérons ainsi augmenter son contenu et sa qualité. Comme toujours vos questions sont les bienvenues et nous aimerions vraiment pouvoir faire un véritable courrier des lecteurs avec vos interrogations, vos messages, vos témoignages, donc n’hésitez pas à nous les envoyer par mail à executrice@vampires-sorcieres.fr Bonne lecture ! Exécutrice Rédactrice en chef
SOMMAIRE 4 10
LES SORTIES DE L’ÉTÉ LA DYSTOPIE, LE GENRE EN VOGUE - DÉFINITION - DANS LA LITTERATURE JEUNESSE - HUNGER GAMES : LIVRES VS FILM - LA DYSTOPIE AU CINEMA
26
RÉSULTATS DES V&S AWARDS
28 30 32
EXPOSITION TIM BURTON SALON DU LIVRE DE PARIS LE BESTIAIRE DE L’IMAGINAIRE LE TROLL
34
LE CASTEL DES TROLLS
38
CE QU’EN PENSE LE CLUB DE LECTURE ! LILY BARD 1 : MEURTRE À SHAKESPEARE DE CHARLAINE HARRIS
46
JEUX - JEU DES 7 DIFFERENCES - MOTS CROISÉS DYSTOPIQUES
50
LES NOUVELLES DYSTOPIQUES DE V&S - SILENCIA DE DAISYKA - HUMANITÉ ENTERRÉE DE CLARA RUETSCHMAN
58
CRÉDITS ET RÉSULTATS DES JEUX
LES SORTIE
ES DE JUIN
LES SORTIES DE JU
UILLET ET AOUT
Le genre a la Mode : la dystopie Alors, qu’est-ce que la dystopie ? D’après Wikipedia, «Une dystopie — ou contre-utopie — est un récit de fiction peignant une société imaginaire organisée de telle façon qu’elle empêche ses membres d’atteindre le bonheur et contre l’avènement de laquelle l’auteur entend mettre en garde le lecteur. La dystopie s’oppose à l’utopie : au lieu de présenter un monde parfait, la dystopie en propose un des pires qui soient. La différence entre dystopie et utopie tient moins au contenu (car, après examen, nombre d’utopies positives peuvent se révéler effrayantes) qu’à la forme littéraire et à l’intention de son auteur.» Autrement dit, la dystopie est un sous-genre de la Science-Fiction qui met en scène des sociétés basées sur l’ordre et la soumission et dont le but officiel est de préserver l’humanité de grandes catastrophes. Ce genre a gagné ses lettres de noblesse avec de grands auteurs tels que Aldous Huxley ou Georges Orwell dont les romans respectifs : Le Meilleur des mondes et 1984 sont très connus de tous et sont des classiques du genre. La dystopie a été peu présente dans la littérature des années 90 et 2000 mais revient en force aujourd’hui dans la littérature jeunesse, plus précisément dans le Young Adult. De nombreux titres d’auteurs américains ont envahi nos librairies depuis la fin de l’année 2011. Ainsi, on peut découvrir des séries marquantes comme Hunger Games de Suzanne Collins (parue chez Pocket Jeunesse et qui a été adaptée au cinéma grâce au succès qu’elle a connu dans le monde entier), Divergent de Veronica Roth (Nathan Jeunesse), Delirium de Lauren Oliver (Black Moon) etc.
PROMISE D’ALLY CONDIE Dans la société de Cassia, rien n’est laissé au hasard. Vos compétences sont analysées pour vous affecter au métier pour lequel vous avez le plus d’aptitudes, vos goûts et caractères décortiqués pour coupler avec le partenaire qui vous conviendra. Vous vous nourrissez pour fournir à votre corps sa ration de vitamines et calories, et non pour le plaisir. Même le jour de votre mort est programmé afin que vous ne subissiez pas les affres de la vieillesse… Pour Cassia qui fête ses 17 ans, c’est le moment de découvrir son promis, l’homme avec qui elle partagera sa vie et aura des enfants. Et il s’agit de Xander, son meilleur ami. À la fois rassurée et déçue, Cassia se fait à cette idée, jusqu’à ce que son attention soit attirée par Ky, un jeune homme de son groupe d’amis qui reste toujours en retrait. Grâce à lui, Cassia va ouvrir les yeux sur cette société aseptisée… Vous l’aurez compris, on est en pleine dystopie, notre société est tombée, et pour survivre une autre a été érigée, une société où l’on pense pour vous, où l’on vous procure tout ce qui est nécessaire à vous maintenir en parfait état de fonctionnement (quant à votre bonheur, ma foi, à quoi ça sert au final ?!). Pas de risque de se tromper de métier ou de partenaires, les Officiels veillent et vous trouvent chaussure à votre pied. Parlant de Xander, Cassia aura cette réflexion qui, moi, m’a fait froid dans le dos : « nous formons les deux moitiés parfaitement compatibles d’un couple optimal ». Pas la peine de réfléchir, on l’a fait pour vous, et le système a toujours raison, c’est pour votre bien, les gens en sont eux-mêmes convaincus: « jamais civilisation n’a été aussi proche de la perfection ». Et puis Cassia va faire la connaissance de Ky, qui vient de l’extérieur. Ky qui sait écrire, qui a vécu des choses horribles, qui pense librement, et qui va ouvrir les yeux de la jeune fille. J’ai beaucoup aimé ce livre. Le sujet est très bien traité et l’auteur arrive à rendre crédible cette société « parfaite » dont chaque fondement est justifié. On s’identifie facilement à Cassia qui a des paillettes plein les yeux lors du bal et qui va, au fil des pages, sortir de cette torpeur dans laquelle on l’a plongée depuis sa naissance, de cette obéissance aveugle aux règles de la société. Ce que j’ai aimé, c’est que cette résistance ne passe pas par le recours aux armes, mais par de petites rébellions culturelles, apprendre à écrire, réciter un poème interdit, penser par soi-même… Premier tome d’une trilogie, Promise m’a vraiment séduite, et j’en redemande. Chani
BIRTH MARKED T1 DE CARAGH O’BRIEN Dans un futur post-apocalyptique, les survivants se sont regroupés dans une ville fortifiée nommée l’Enclave. Les rescapés suivants sont restés derrière les murs, au motif que la ville n’est pas extensible à l’envi. Ceux qui vivent ainsi sont sous perfusion des vivres donnés par l’Enclave. Mais cela a un prix. Un quota de nouveau-nés de chaque secteur est arraché à sa famille et « avancé » dans la cité. La mère de Gaia est sage-femme du secteur 3 ouest, et c’est elle qui doit se charger de cette lourde tâche, et Gaia est amenée à prendre sa relève. Un soir, la jeune fille rentre chez elle après avoir mis au monde, seule, un bébé pour la première fois et trouve sa maison vide. Ses parents ont été arrêtés et emprisonnés. En essayant de les retrouver, Gaia va découvrir les dessous de cette société d’apparence si parfaite… Je suis plutôt friande de dystopies, mais là je reste sur une impression assez mitigée. Si l’univers dans lequel évolue Gaia est bien décrit et assez tangible pour que le lecteur s’y plonge, j’ai été moins charmée par l’histoire en elle-même. Enfin si, l’histoire m’a plu, c’est plutôt le papier cadeau et les rubans qui sont trop décoratifs à mon goût. Trop de longueurs, de scènes inutiles, pour en venir à l’essentiel qui n’est pas traité suffisamment en profondeur. En fait, à part les révélations sur la nécessité « d’avancer » les enfants et le fonctionnement de l’Enclave, beaucoup de pages ne sont là que pour passer le temps, et selon moi le cœur de l’intrigue ne prendra corps que dans les tomes suivants. À suivre… Chani Bannie Paru chez Mango
Insoumise Paru chez Gallimard Jeunesse
LE MEILLEUR DES MONDES ALDOUS HUXLEY J’étais probablement trop jeune quand j’ai lu pour la première fois Le meilleur des mondes car, bien que me paraissant tout à fait plausible, cet avenir décrit pourtant de façon si pointue par Huxley était resté très abstrait dans mon esprit. Aujourd’hui, ce Meilleur des mondes me semble terriblement concret et proche, dangereusement proche. Même si nous ne sommes qu’aux balbutiements d’un conditionnement systématique, nous semblons nous diriger vers cette forme de société. Enfin si, comme le disait l’auteur, nous ne nous faisons pas sauter avant d’y arriver… Le fait est que ce meilleur des mondes peut sembler une utopie à qui pense que le bonheur est fait de tranquillité d’esprit, d’inconscience du temps et de soi, de stabilité rassurante, de plaisirs faciles et d’un bien-être aussi fade que régulier, mais qu’il est pour moi la pire des dystopies, la façon de s’éloigner à coup sûr de ce que devrait être le bonheur. Impossibilité de devenir réellement soi, relations superficielles avec les gens et le monde, des gens dont l’esprit lui-même est tenu en laisse, que pourrait-il y avoir de pire ? S’il est maintenu dans un état, sans possibilité de développer son esprit ou sa pensée au-delà de ce que sa société lui permet, que vaut encore l’être humain ? Il est irrémédiablement prisonnier et inutile. Le meilleur des mondes est à l’image d’une ruche, le bonheur s’y résume en fait à peu de choses : savoir quelle est sa place dans le monde et aimer celleci. Ça me rappelle un texte que j’avais dû traduire en cours d’espagnol. Je ne me souviens plus du nom de l’auteur, mais il comparait la vie à une salle de théâtre. Le problème des gens, disait-il, c’est qu’ils préférèrent toujours s’installer à la place du voisin et sont alors contraints, tout le temps qu’ils y sont, à s’y sentir mal à leur aise, inquiets, oubliant au final de profiter du spectacle, occupés qu’ils sont à scruter chaque nouvel arrivant retardataire qui pourrait les chasser de la place si convoitée. C’est le genre de chose qui n’arrive censément pas dans le meilleur des mondes car chacun a une place bien définie et ne devrait avoir besoin de rien d‘autre que cela pour se sentir bien… Mais des erreurs persistent néanmoins et
on se rend compte au final que ceux qui ne se sentent pas à leur place sont une menace pour la société. Ce qui importe c’est qu’ils restent à leur place et pour ce faire, ils doivent l’aimer. Un bonheur sur mesure pour des gens sur mesure… Mais ce n’est pas parce qu’on vous persuade de quelque chose, que celle-ci est vraie dans l’absolu… Peu importe toutefois, car la vérité dans le meilleur des mondes est elle aussi toute relative. Toute la subtilité de la réflexion tient en cela : le bonheur est-il un état ou une émotion ? Dans le meilleur des mondes, les émotions fortes sont proscrites, pas d’angoisses et pas de véritables passions, le bonheur y est un état. Pour moi, le bonheur est une émotion, il est fugace, toujours en mouvement, il nait de la créativité, de la recherche et de la foi, il naît de l’amour et de la connaissance de soi autant que des autres. Et, bien au-delà de ça, il n’y a qu’à la connaissance du malheur qu’on peut mesurer ce qu’est le bonheur. C’est pour cela qu’il sera toujours absent de cette société. Les traitements, succédanés de passion violente et autres aberrations du genre, ou même les drogues n’y changeront rien, même si tout cela aide à maintenir l’illusion. C’est une question de point de vue, l’essence même du bonheur est différente pour chacun, mais je ne m’imagine pas un monde sans art, sans quête de connaissance, sans questionnement spirituel sérieux. Un monde parfaitement stérile qui étouffe toute créativité, c’est effrayant. Ça fait probablement partie de mon propre conditionnement, je l’admets, mais leur société me répugne autant que ma vision du bonheur répugnerait à la plupart des personnages de ce roman. Cela dit, je comprends bien cette vision des choses et pourquoi elle convient à la plupart des personnages. Née dans ce meilleur des mondes, je penserais sans nul doute autrement. Enfin, si on peut appeler cela penser… Et, puisque je suis en état de choisir, je mesure la chance qui m’est offerte de pouvoir penser et surtout créer, avec toutes les douleurs et les affres qui accompagnent le processus… Mais revenons au roman lui-même que personnellement je diviserai en trois parties distinctes. La première nous présente ce monde, cette pseudo-utopie où chacun est censé être heureux. Il prône une uniformisation systématique, la fabrication de l’humain comme un produit, avec un rôle bien défini et une utilité maximale, de la naissance à la mort. Sans pour autant le cacher à ses citoyens car il n’est, du reste, pas nécessaire de le faire étant donné qu’ils sont conditionnés à ne pas s’en émouvoir. Ne connaissant rien d’autre, ils ne risqueraient pas de faire un autre choix. Et ils sont sans aucun doute conditionné à craindre la perte de leur petit confort… Ne pas se poser de question est salvateur pour eux et, au pire, à la moindre petite contrariété, il y a le soma… C’est un monde où l’on n’est jamais pleinement soi, où la conscience est
maintenue à un degré minimal et la vie dans une confondante superficialité. L’humanité est déshumanisée au possible, privée, selon moi, de tout ce qui pourrait faire son intérêt… Mais force est de constater que ça marche et c’est sans doute ce qui est le plus désolant. Oui, un tel monde fonctionnerait parfaitement, même si je pense que ses dirigeants iraient bien plus loin que ne l’a écrit Huxley. Je crois que ce dernier voulait surtout choquer, ce qu’il est d’ailleurs parvenu à faire, en insistant sur certains points de sa théorie plutôt que d’autres. Bien sûr, même dans ce meilleur des mondes, arrivent des erreurs, ce qui est logique quand on transforme l’humain en produit, mais qu’on tient à ne pas dépasser une certaine limite en bridant la science et en favorisant le travail humain plutôt que celui des machines. Cela dit, l’auteur aurait sans doute vu les choses autrement près d’un siècle plus tard, avec les avancées scientifiques faites depuis l’écriture de ce roman. Peut-être aurait-il privilégié la robotique à la création d’epsilon… Mais bon, c’est une autre histoire… La seconde partie, quant à elle, m’a toujours semblée par trop artificielle. Elle a certes un rôle dans le processus de prise de conscience du lecteur, mais sert surtout les prétentions d’Huxley qui, quand même, aimait bien s’écouter parler… Il avait envie de dépeindre la folie et les sentiments exacerbés, comme savait si bien le faire Shakespeare. Mais n’est pas Shakespeare qui veut et, franchement, ça se sent… Cette partie nous montre qu’il n’y a pas d’échappatoire, c’est l’aliénation ou la folie qui attendent l’humanité. C’est probablement vrai d’ailleurs, mais c’est un peu pénible à force… Ça manque de subtilité et d’empathie, sans doute en partie à cause de l’écriture un peu sèche d’Huxley. La dernière partie a surtout une fonction explicative. Huxley s’est servi du personnage de l’Administrateur pour expliciter ses vues, peut-être même un peu trop à mon goût car tout lecteur ayant un minium d’intérêt pour cette histoire aura compris, une fois la première partie lue, ce qu’est l’essence-même de ce Meilleur des mondes et à quoi il faut bien évidemment renoncer pour obtenir en échange l’ataraxie si recherchée… Et il aura apprécié de le comprendre tout seul, comme un grand… Quoi qu’il en soit, malgré ces quelques petits reproches, Le meilleur des mondes est une lecture intelligente, qui donne à réfléchir, tout en étant au final assez agréable à lire. C’est très logique et lucide, vraiment bien construit. De mon point de vue, et à mon grand effroi, Huxley était véritablement un visionnaire. Près d’un siècle plus tard, sa théorie est toujours d’actualité. Ce roman est scientifiquement plausible, philosophiquement discutable et éthiquement inconcevable, mais il est néanmoins une probabilité qu’on ne peut écarter. C’est ce qui fait justement sa force et son intérêt.* Siana
HUNGER GAMES LIVRE VS FILM
Chani et Tessa Garnier ont toutes les deux vu et lu Hunger Games, elles se livrent à une petite comparaison des deux ! Executrice Est-ce que le film est fidèle au livre ? Avezvous été satisfaites de l’adaptation ? Chani Oui, le film est très fidèle au livre, avec des ajouts bienvenus sur ce qui se trame en dehors de l’arène. Bien sûr c’est une adaptation, et certains lecteurs qui ont été marqués par tel ou tel détail seront peut-être déçus qu’il ne soit pas repris, mais dans l’ensemble l’esprit du livre est conservé. Pour ce qui est des personnages, le casting est vraiment réussi, avec d’excellentes surprises comme Lenny Kravitz. Seul Woody Harrelson (Haymitch) m’a déçue, dans le livre on imagine vraiment une épave, un homme brisé, aigri et misanthrope, et le Haymitch est trop propre et lisse à mon goût.
Tessa Pour rebondir sur ce que dit Karen: c’est vrai que l’ajout de ce qui se passe à l’extérieur de l’arène est bien joué. Dans le livre, on ne voit que le point de vue de Katniss et les petits éléments apportés au film permettent de mieux comprendre certains non-dits je trouve. Et pour Lenny Kravitz dans le rôle de Cinna, je suis totalement conquise!!! (et pas faux, Haymitch est moins poussé dans le film...) Chani Le livre est assez violent, qu’as-tu pensé de la façon dont cette violence est transposée sur l’écran ?
et elle aurait été bien utile pour répondre aux questions qu’on peut se poser. PeutC’est une très bonne question tiens! être gardent-t-ils ça pour le prochain voJe trouve que c’est le point négatif de let? l’adaptation pour le coup. Ça me fait penser, sans prendre en Peut être par souci de toucher plus de compte le reste de la saga, tu es team public, je trouve que toute violence n’est Peeta ou team Gale? que sous-entendue et ça manque. Pas parce que j’aime la violence, mais peutChani être parce que le message de la cruauté Si on s’en tient au premier volet, team que représente l’arène est moins fort. Gale ! Peeta a beaucoup de qualités Qu’en penses-tu? humaines, mais il manque un peu d’envergure... Et toi ? Chani Tessa Par contre moi j’ai préféré cet aspect suggéré, les plans détournés avec juste En lisant le livre, j’ai été team Peeta! Je le le sang qui gicle sur le bord du cadre et trouvais tout chou et touchant! le bruit qui font qu’on imagine la scène mais qu’on ne la voit pas. Autant dans Mais je dois avouer qu’en voyant le film, le livre ça passe, autant à l’écran j’avais je suis devenue team Gale! Définitivepeur que ça fasse boucherie, et ce n’est ment, l’acteur m’a déçu... pas le cas. Ça aurait été trop choquant Tu as pensé quoi du Capitole, des payde voir des enfants de 12 ans se faire assassiner sauvagement. Et puis, tu n’as pas tort, le public visé étant assez jeune, pour des raisons commerciales ça aurait été ballot qu’il y ait une restriction d’âge à cause de la censure. Tessa
Est-ce que tu as été davantage convaincue par la façon dont est mise en scène l’émotion ? (Je pense notamment pour Rue) J’ai beaucoup aimé aussi le moment entre Katniss et Cinna, et bien sûr celle avec Rue, je trouve que l’actrice est vraiment parfaite. En revanche j’ai été moins convaincue par la relation Katniss/ Peeta, que j’ai trouvée sans relief... Tessa
sages, des costumes etc?
Suis assez d’accord là dessus ! On n’en Chani comprend pas bien la teneur et on est même un peu perdu par rapport à ce En fait, après le film j’étais finalement que chacun ressent. D’autant qu’une team Cinna je pense ^^ scène du livre a été enlevée dans le film J’ai beaucoup aimé le contraste entre
le capitole et le district 12. D’un côté la vie, le faste et la couleur, mais aussi la cruauté, la bêtise et la superficialité. De l’autre tout est triste et gris, mais on sent une vraie authenticité un vrai sens des valeurs. L’antagonisme entre les deux a été bien rendu je trouve.
Tessa
Tessa
Chani
Ah oui totalement! J’ai trouvé que toute la période de préparation prenait trop de temps par rapport à celui passé dans l’arène. Même si c’est une partie importante, on passe trop vite sur les Hunger Games en eux-mêmes et ça ralentit le Sur la façon dont ça a été filmé, tu n’as début du film. pas trouvé qu’à certains moments la caEt de ton côté, tu en pense quoi? méra allait trop vite ?
Je vois que toi aussi tu as craqué sur Cin- Ben moi ça m’a pas choquée. En fait j’ai pas vu les 2h20 passer, j’ai juste trouvé na XD la fin un peu rapide, c’est vrai que peutLa façon de filmer ne m’a pas gênée être ils auraient pu gagner un peu de non. Quelqu’un m’en a fait la réflexion temps au départ pour mieux développer mais je n’avais rien remarqué ! le final. Pour conclure, si tu devais mettre une note, ce serait laquelle ? Tessa Un bon 8/10 je dirais! Je suis retournée le voir pour être sûre et je suis vraiment conquise! Chani 9/10, parce que malgré quelques petits défauts, j’ai vraiment été convaincue visuellement par l’univers qui m’a emportée loin. Et puis parce que Cinna quoi ^^ Tessa Qu’est ce qui t’a dérangé? Chani
Ahahah! Je suis tellement d’accord pour Cinna =D
Parfois j’ai trouvé que ça allait trop vite, un peu genre caméra au poing, et visuelChani lement si ça retranscrit bien la panique ou l’effervescence, ça m’a un peu don- Oui mais nan, il est à moi ^^ né mal au cœur :( Tessa Certains ont reproché au film d’être trop long au début, qu’on n’entrait que tard On peut faire une garde partagée? dans le vif du sujet, ça a été ton cas ?
Chani Je te le laisse un week-end sur deux et la moitié des vacances scolaires ^^ Tessa Adjugé! J’ai Gale qui est déjà à la maison ^^ Chani Oui, je te le laisse, il est trop jeune pour moi !
LA DYSTOPIE AU CINEMA Bien qu’elle soit très en vogue en ce moment dans la littérature Young Adult, la dystopie a eu de beaux jours au cinéma, notamment dans les années 90 et 2000. Au cinéma, le genre se croise très vite avec la science-fiction, peut-être plus encore qu’en littérature et donc beaucoup ignorent probablement avoir vu de nombreux films du genre. Nous vous proposons un court avis sur une selection de films parmi les plus marquants de ces dernières années.
LES FILMS MARQUANTS • Orange Mécanique de Stanley Ku- • Minority Report de Steven Spielberg brick (1971) (2002) • Blade runner de Ridley Scott (1982)
• Equilibrium de Kurt Wimmer (2002)
• 1984 de Michael Radford (1984)
• The Island de Michael Bay (2005)
• Running Man de Paul Michael Glaser • (1987) • • Planète Hurlante de Christian Duguay (1996) • • Bienvenue à Gattaca de Adrew Nic• col (1998) • Dark City de Alex Proyas (1998) • Battle Royale de Kinji Fukasaku (1999) • eXistenZ de David Cronenberg (1999) • The Matrix des Frères Wachowski (1999-2003)
Aeon Flux de Karyn Kusama (2005) V pour Vendetta de James McTeigue (2006) Ultraviolet de Kurt Wimmer (2006) Clones de Jonathan Mostow (2009)
• Never Let Me Go de Mark Romanek (2010) • Time Out de Andrew Niccol (2011) • Hunger Games de Gary Ross (2012)
Never Let Me Go de Mark Romanek - 2010 Le film commence par des sous-titres expliquant qu’une grande découverte scientifique faite en 1952 a permis à l’espérance de vie humaine de dépasser les 100 ans. Kathy, Ruth et Tommy sont trois amis élevés dans un orphelinat. Mais ils ne sont pas des enfants comme les autres, on apprend très vite qu’ils sont des clones dont l’existance n’a qu’un seul but : servir de «pièces détachées» pour le don d’organes. C’est un très beau film, au rythme lent et mélancolique. Pas un mot n’est au dessus de l’autre, la musique est calme. Les couleurs sont pales et ternes, grises. C’est une esthétique particulière au service du message délivré par le film. Celui-ci met en lumière le destin d’êtres humains, sacrifiés pour le bien du plus grand nombre, « for the greater good ».
Time Out de Andrew Niccol - 2011 Dans un monde où Les humains sont génétiquement modifiés pour arréter de vieillir à 25 ans et ont une horloge incrustée dans le bras, le temps est devenue la monnaie d’échange. Les riches ont jusqu’à des milllions d’année devant eux, alors les habitants des ghettos se battent et courrent pour gagner du temps. Ils n’ont souvent que quelques heures devant eux et lorsque le compteur tombe à zéro, ils meurent. Justin Timberlake joue le rôle d’un jeune homme du ghetto, il va rencontrer un homme qui va lui faire don d’une centaine d’année. Cette rencontre va changer sa vision du monde et le changer en une sorte de Robin des bois. La métaphore du film est évidente, le temps c’est de l’argent et sans argent, les pauvres meurent alors que les riches se gavent.
Equilibrium de Kurt Wimmer - 2011 Libria, 2070. A la suite d’une guerre nucléaire qui a dévasté la planète, les hommes se sont organisés en une société close et contrôlée, dans laquelle les sentiments sont interdits pour éviter tout risque d’une nouvelle guerre. Grace au Prozium, un sérum que chacun s’injecte quotidiennement, tout sentiments est inhibé. Pour lutter contre les résistants et les déviants emotionnels, une police d’élite a été créée : le clergé Tetra-Grammaton. John Preston est le membre le plus haut gradé du clergé et on le suit dans le parcours qui va le mener vers la prise de conscience sur l’humanité et la société dans laquelle il vit. A quoi sert d’être en vie sans émotions ?
The Island de Michael Bay- 2005
The Island soulève la question du clonage et de l’éthique. Peut-on créer un clone dans le but de se servir de ses organes comme de pièces détachées ? Que ressentent les clones, ont-ils des émotions, sont-ils capables de penser et de réfléchir comme de vrais êtres humains ? Ce sont toutes ces questions que Michael Bay pose avec ce très bon film, qui réunit un très bon casting : Ewan McGregor, Scarlett Johansson et Sean Bean (qui ne meurt pas dès le début du film ^^)
Take Shelter de Jeff Nichols - 2011 “Comme vous l’avez peut-être remarqué, il n’est pas dans mes habitudes d’écrire des critiques sur des films vu que j’en reste habituellement aux livres. Pourtant, aujourd’hui, j’ai décidé de faire une entorse à la règle et de vous parler d’un film que j’ai vu très récemment au cinéma : Take Shelter. Ce film hors normes est tout simplement un chef-d’œuvre ! Une pièce de maître qui n’a malheureusement pas connu le succès qui lui était dû, peut-être faute d’avoir trouvé son public, je ne sais pas. Quoi qu’il en soit, il me semblait indispensable d’écrire quelque chose dessus, de vous parler de ce film d’excellence qui peut par certains aspects faire penser aux films de M. Night Shyamalan, grâce à l’ambiance pesante et aux thèmes abordés. L’histoire se déroule dans le grenier des États-Unis où tornades et tempêtes sont monnaie courante et on observe cette famille, aux membres unis dans l’amour qu’ils ont les uns pour les autres malgré les difficultés. Curtis, le père, vit une vie heureuse entouré de sa femme et sa petite fille, déficiente auditive, jusqu’à ce que d’étranges rêves se mettent à venir tourmenter son esprit, l’attirant peu à peu vers l’incertitude et le plongeant dans une sorte de paranoïa. Ses rêves, qui semblent plus que réels, paraissent essayer de le prévenir de quelque chose à venir, quelque chose de mauvais en rapport avec une tempête, plus violente que toutes celles vues jusqu’à présent... Plus que des images, des flashs, on perçoit clairement les sentiments du personnage, ses doutes, sa peur... et tout le long du film on est poussés par une sorte d’adrénaline indescriptible, entraînés par les évènements, la musique pesante, le jeu sans borne des acteurs... Une fois que l’on s’est plongé dedans, impossible de songer à s’en échapper. Le sentiment le plus fort qui domine, au-delà de la peur, reste l’amour de cette famille. Le titre, «Take Shelter,» signifie s’habiter, dans le sens de se protéger et c’est ce que tente de faire Curtis tout au long du film : protéger sa femme et sa fille, désespérément. Ne souhaitant pas trop vous en révéler sur les personnages ou même sur l’intrigue, je vais m’en tenir globalement à ce que je vous ai dit pour vous laisser la surprise lorsque vous verrez ce film. Je prends aussi quelques lignes pour saluer la prestation incroyable que nous livrent les acteurs Michael Shannon, Jessica Chastain ainsi que Tova Stewart, leur petite fille dans le film qui, malgré son jeune âge, développe un jeu impressionnant ! Les scènes se succèdent et nous entraînent peu à peu vers cette sorte de paranoïa qui envahit Curtis. La grande réussite de ce film repose aussi sur le fait qu’au bout d’un moment, il nous est impossible de faire la distinction entre rêve et réalité. Même le ciel bleu des premières images en vient à se faire inquiétant... Ce film est donc un incontournable du cinéma apocalyptique, un phénomène inoubliable ! » Chilila
Vampires & Sorc
Creuser sa tombe d
Meilleur roman
Le Livre perdu des sortilèg
Meilleur roma
Le Sang des anges
Meilleur roman de R
Vampire Academy d Meilleure série
Le Lamento des ombres de
Meilleure Anth
Stéphane
Meilleur auteur fra
Rebecca Kean de Ca
Meilleure nouvel
cières Awards
de Jeaniene Frost
n Urban Fantasy
ges de Deborah Harkness
an fantastique
s de Nalini Singh
Romance Paranormale
de Richelle Mead Jeunesse et YA
es Enfants de Walpurgis
hologie et recueil
e Soutoul
ancophone de l’année
assandra O’Donnell
lle série de l’année
CHANI EN IMMERSION DANS LE MONDE DE TIM BURTON
Après le Museum of Modern Art de New York en 2009, la très attendue exposition Tim Burton a pris ses quartiers à Paris, à la Cinémathèque française, où elle vous accueille jusqu’au 05 août prochain.
l’univers si particulier de Burton.
La salle suivante est plongée dans le noir. Sur une musique Elfmannienne entêtante, un carrousel fluo tourne sans jamais s’arrêter. Aux murs, des monstres fluoresC’est l’occasion de (re)découvrir l’uni- cents inspirés de l’œuvre du maître. vers de cet artiste de génie à travers ses Vient après la plus dessins, films, sculpgrande salle, plus tures… lumineuse. Les murs L’expo se répartit sont tapissés de sur six salles ayant dessins, pages de chacune une thécarnet manuscrites, matique propre. tableaux de l’artiste, regroupés La première impar thèmes. merge le visiteur Couple, clowns, dans le vif du sujet. pirates, hommes, Très sombre, elle femmes, la variété se compose de des supports photographies de illustrant les Jack et Sally, de la différents sujets Fille bleue, et de poupées (maltraitées). montre à quel point Burton est un artiste Visuellement très accrocheuse, cette multi-facettes, plus riche que la seule pièce rassure les néophytes de par la image du réalisateur connue du grand présence des personnages de L’étrange public. Les illustrations sont tour à tour noël de M. Jack, mais les initie aussi à poétiques, drôles ou franchement
projections de cette partie de l’exposition. C’est aussi ici que vous pourrez découvrir quelques petites choses sur son nouveau film, Dark Shadows, et sur le prochain, Frankenweenie. La visite d’achève par un long couloir tapissé de serviettes de restaurant griffonnées, à priori propices à stimuler la créativité de Burton ! dérangeantes, toujours cet aspect multifacettes qui s’exprime tant sur les supports et les thèmes, que dans les émotions. Au centre de la pièce, sculptures et personnages en résine représentant les monstres de l’univers Burtonien. Les jeunes années de Tim Burton sont à l’honneur dans la salle suivante. L’occasion de découvrir le jeune homme qui allait devenir le génie que nous connaissons, de constater qu’il a toujours eu cette créativité en lui. Plus surprenant, on découvre aussi qu’il a été employé du mois dans sa ville natale ! C’est ici aussi que l’on revient sur les années Disney, pour ceux qui l’auraient oublié, Burton y a travaillé quatre ans. Allez savoir pourquoi, mais rien de probant ne sortira de cette collaboration ! Puis c’est le Burton cinéaste qui nous est présenté. Décors, costumes, personnages, photographies, dessins et morceaux de scripts de ses plus grands succès, mais aussi des courts-métrages quasi-inédits. À ce propos, prévoyez suffisamment de temps lors de votre visite afin de pouvoir visionner les différentes
Cette exposition est vraiment à ne pas rater si vous avez l’occasion de passer sur Paris, que vous soyez fan de l’artiste, ou que vous souhaitiez le découvrir. L’univers de Burton est vraiment présent à chaque moment, le visiteur est complètement immergé dans ce monde décalé et déjanté. Seul reproche, l’expo est un peu trop courte, arrivés à la fin, on en veut encore !
V&S au Salon du Livre de Paris 2012 Cette année, nous sommes allées au Salon un peu en touristes ! Pas d’interviews de prévues, pas de rendezvous, en gros pas de pression ! La seule chose qui était au programme : voir les amis et passer du bon temps ! De ce point de vue là, ce Salon fut une réussite ! J’ai pris le train à 5h du matin samedi 17 mars pour être à Paris de bonne heure ! Je vous assure qu’à la fin de la journée, ça piquait ! Arrivée à Paris à 8h40 gare Montparnasse, ce qui me laissait juste le temps de me rendre au café Les Salons en face du parc des expositions de la Porte de Versailles pour prendre le petit déjeuner avec la blogosphère. Une chocolatine, un thé et un jus d’orange plus tard, me voilà en route pour le salon, au passage je retrouve Vladkergan, le rédac’ chef de Vampirisme.com Comme toujours, la première communauté sur ma liste était ABFA ! Une fois les formalités de logistique réglées (nottament la perte de mon portefeuille, heureusement je l’ai retrouvé !), direction la conférence “La bit-lit, plus qu’un genre, un phénomène”, animée par Stéphane Marsan, Jeanne Faivre d’Arcier et Marjolaine Boutet. Conférence intéressante mais papotter avec les copains était plus marrant alors je vous avoue que je n’ai pas écouté grand-chose ! J’ai retrouvé Daisyka, Chani, Stéphane Soutoul, les filles d’ABFA : Tan (la multicasquette ^^), Némésis, Arcantane et Fleurine, Cassandre Amaranthe, Marika Gallman, Eien, Sophie Jomain, les garçons de FantasyGate, et bien d’autres ! Le salon du livre le samedi est une vraie fourmilière ! Qu’y avait-il de sympa au Salon cette année ? Je dois dire que comparé à l’an dernier, j’ai eu le sentiment qu’il n’y avait pas grande-chose. Il y avait quelques conférences (j’avais prévu de toutes les faire et finalement je n’ai assisté à aucune), l’exposition Bit-Lit organisée par Milady et J’ai Lu mais c’est à peu près tout.
L’auteur qui a fait sensation dans notre petit monde est bien sûr Cassandra O’Donnell qui a surpris ses lecteurs en étant très disponible ! J’ai passé une bonne partie de la journée de samedi avec elle, je l’ai présentée à pas mal de monde et tous ont été ravis ! (Elle sera présente aussi aux Imaginales d’Epinal au passage ^^) Bien qu’il n’écrive pas de livres à propos de vampires ou de sorcières, je ne voulais pas quitter le Salon sans une dédicace de Daniel Pennac ! Et je l’ai eue ! Ce Monsieur a bercé une bonne partie de mon adolescence avec sa série sur Benjamin Malaussène, bouc émissaire de son état. Si vous n’avez jamais eu la chance de lire cette saga, jettez-vous dessus, elle vaut le détour ! On a croisé Charlie, les ninjas de Naruto et même Tchoupi ! L’exposition Bit-Lit était sympa mais manquait d’animation. Les deux acteurs qui avaient été engagés pour jouer le rôle de vampires étaient vraiment très bien ! Prochain rdv pour moi Les Imaginales d’Epinal !
LE BESTIAIRE DE L’IMAGINAIRE : LE TROLL Nous allons dans cette section approfondir un mythe, une légende, à propos d’une créature légendaire. Aujourd’hui, allons en Scandinavie découvrir les trolls. Ce sont des géants au corps velu et sale, aux longues dents jaunes dégouttant de leur bouche baveuse jusque sur leur menton, au long nez morveux, à la chevelure et la barbe hirsutes et pouilleuses. Sympathique n’est-ce-pas ? Leur taille avoisine celle d’une montagne, avec lesquelles ils sont souvent confondus ! Comme la plupart des géants, ils sont naïfs et stupides. La femelle du troll, aussi laide que lui, se nomme la trollesse. Ils sont anthropophages, c’est-à-dire qu’ils se nourrissent d’humains et qu’ils dévoreront donc les pauvres mortels qui tombent sous leurs dents. Selon les versions, ils peuvent être dotés de pouvoirs magiques, comme se régénérer, se rendre invisible ou se transformer en objet. Cependant, les trolls sont avant tout connus pour être des gardiens de trésors souterrains. Ils ne supportent d’ailleurs pas la lumière du soleil, qui les transforme en roche. Avec l’arrivée du christianisme en Scandinavie, les trolls ont rapetissé,
jusqu’à devenir des sortes de gnomes. Comme l’Église n’arrivait pas à éliminer les croyances populaires, elle a fait du troll un être de petite taille et surtout un monstre, souvent identifié à Satan dans les contes populaires. Le mythe du troll a largement inspiré l’univers de la Fantasy. J. R. R. Tolkien s’est servi de beaucoup de légendes scandinaves pour créer son univers de Bilbo le Hobbit et surtout Le Seigneur des Anneaux, dont celle des trolls. Ils sont présents dans la série Harry Potter de J. K. Rowling également, tout comme dans Le Disque-Monde de T. Pratchett, pour ne citer que les plus connus. Dans les jeux vidéo, les jeux de rôles et les romans d’Heroic Fantasy, les trolls sont le plus souvent inspirés de ceux de Tolkien et pas de la mythologie scandinave. Souvent très grands, la plupart du temps très bêtes, ils sont dotés du pouvoir de régénération. Les trolls sont donc, en résumé, des géants brutaux, un peu bêtes, animés par des instincts primaires, laids et répugnants. Ce sont des forces de la nature, liées à la terre et aux ténèbres. Nesshime
LE CASTEL DES TROLLS Le week end des 28 et 29 avril 2012 avait lieu le Castel des Trolls au Château d’Anthismes à une demi-heure de Liège, en Belgique. Je me suis levée tôt en ce samedi 28 avril pour partager l’évènement avec vous. Arrivée à la gare de Charleroi à 7h51 pour prendre le train, il est 8h45 quand il démarre pour 1h30 de trajet, ce qui ne me dérangeait absolument pas vu que j’avais emporté avec moi “L’antre des voleurs”. Il est 10H40 quand j’arrive à la gare de Liège, il ne me reste plus qu’à attendre 11H35 pour prendre le bus. Il m’a tout de même fallu une dizaine de minutes avant que quelqu’un puisse me renseigner sur mon arrêt, lolll. Me voilà donc partie pour 45 minutes de bus. Il est 12h40 quand j’arrive enfin au Castel des Trolls. Dès l’arrivée, on plonge dans un monde médiéval et celtique car tout autour se trouve un marché médiéval. Il y a peu de monde au début vu que c’est l’heure pour tous de manger, j’en ai profité un peu pour faire quelques photos, mais les auteurs n’étaient pas là, normal... Le temps s’améliore et les gens arrivent. Plein de trolls, d’elfes, de chevaliers et de magiciens sont arrivés. Il y avait aussi des groupes de musiciens et des groupes d’animations que vous allez découvrir ci-dessous en photo.
Vers 13h30, je suis retournée une deuxième fois au château pour voir si les auteurs étaient de retour. J’ai eu la joie de rencontrer l’auteur Céline Guillaume, j’ai craqué sur son livre « La perle d’éternité » qui me faisait envie depuis quelques temps. Elle m’a fait une jolie dédicace. Nous avons parlé de notre passion pour les livres, de V&S et j’ai eu droit à deux marque-pages ainsi qu’une jolie photo avec elle. Puis je me suis rendue auprès de Sire Cédric pour la très attendue dédicace du deuxième tome de sa dernière série. Quel régal ! L’auteur est très sympathique, nous avons parlé de ses second et troisième livres, ainsi que des évènements qui se déroulent en Belgique et en France. Il m’a expliqué pourquoi il adore venir en Belgique... Je suis restée au moins une vingtaine de minutes avec lui à parler d’un peu de tout et ce fut très agréable, et on a fini par une photo ! Je suis allée faire un tour aux autres stands d’illustrateurs et d’auteurs qui étaient arrivés, j’en ai profité pour acheter deux marque-pages de Valérie Frances et de Luigi Intorcia que voici en photo. Par la suite, je suis redescendue en attendant le retour des autres auteurs et illustrateurs et j’ai fait un tour au rezde-chaussée du château, là se trouvait un bar, bien sûr, vu que la bière des Trolls était mise à l’honneur et, il faut aussi le dire, la Belgique et surtout Liège sont réputées pour leurs Bières et leurs Peckets. D’ailleurs le musée de la bière et du Pecket avait aussi son espace à droite de l’entrée du Château ! Autre activité mise à l’honneur, le jeu de rôles des Ombres d’Esteren. Vu le peu de place, je suis juste allée faire un petit tour car il y avait beaucoup trop de monde depuis le matin même. Vous pouviez venir jouer ou tout simplement faire dédicacer le livre auprès l’auteur et du dessinateur. Dans une petite pièce on pouvait rencontrer une conteuse, mais elle était absente lors de mon passage. Les dédicaces les plus demandées étaient pour les BD et Sire Cédric. Un ticket était offert à l’achat d’une BD, le temps nécessaire pour la dédicace étant plus long, ce
système de ticket était plus pratique, rendant plus facile l’accès aux autres stands à proximité des dessinateurs. Ce ne fut pas toujours le cas loll.
Moi qui ne suis pas fan de BD, je me suis dès lors intéressée aux autres auteurs et illustrateurs. J’ai eu la chance d’avoir une dédicace de Charline, une illustratrice qui m’a fait une esquisse derrière son illustration, c’est magnifique de voir avec quelle rapidité ils peuvent faire un dessin. J’ai choisi une fée bien que le choix soit permis : licorne, dauphin, cheval, etc. J’ai eu le plaisir aussi de rencontrer au stand Argemmios, Nathalie Dau, auteur de “Les débris du chaudron” qui m’a dédicacé son livre et offert son MP ainsi que le poster du livre. Je suis restée avec elle pendant au moins ¾ d’heure car nous avons beaucoup parlé, comme avec les autres auteurs, de notre passion des livres, d’où je suis originaire et comment a été le voyage jusqu’ici, comment se déroule l’évènement pour eux, le plaisir d’être ici, ainsi que, bien sûr, de nos activités sur le net, nos sites, pages facebook, et enfin les évènements littéraires passés ou à venir. En plus, je ne me suis pas privée de prendre un lot, car pour leur 5ème anniversaire, la maison d’édition a fait des offres groupées pour l’achat de deux livres.
Juste à côté se trouvaient deux stands. Le premier était celui d’Oriande où j’ai acheté deux cartes postales d’Hervé Gourdet, illustrateur, et le deuxième stand était celui des éditions Voy’el que voici en photo.
Hervé Gourdet
Isabelle Wenta et Gaëlle K. Kempeneers
Corinne Guitteaud et Isabelle Wenta
Entre deux dédicaces, je redescendais dès qu’il y avait trop de monde pour faire un tour au marché médiéval et celtique afin de faire quelques petites vidéos des activités de l’extérieur, même si le plus gros des activités, comme des concerts, s’organisait au soir. J’aurais aimé vous le faire partager, mais bon n’ayant pas de voiture et mon dernier bus étant à 19h27, je n’ai pas pu faire autrement. J’espère que j’ai réussi à vous faire partager cet évènement, car j’ai eu beaucoup de plaisir à y être. L’ambiance était géniale. Dans le marché vous côtoyiez un monde imaginaire et les déguisements étaient tous magnifiques. Pendant une journée, j’étais partie dans les mondes de nos héros fantastiques. Du coté littéraire, j’ai adoré car les auteurs francophones sont très proches de leurs lecteurs, agréables et c’est si facile de parler avec eux car nous avons la même passion : les livres. Je trouve même ce moment passé avec eux magique car ils partagent avec nous leur monde imaginaire et leur talent d’écriture.
Vous l’aurez compris, je suis sous le charme des auteurs francophones et j’ai passé une super journée. Je vous donne donc rendez-vous l’année prochaine, cette foisci le 23 mars à Mons. Daisyka
Meurtre à Shakespeare - Lily Bard 1 de Charlaine Harris Policier - J’ai Lu
tranvie e tit pe e un ne mè je et rd Ba y Lil lle pe “Je m’ap installée is su me je où , as ns ka Ar e, ar pe es ak Sh à quille changé. En a ut to i, ’hu rd jou Au é. ss pa n mo er bli ou ur po e vr da ca le : te er uv co dé e br ca ma e un it fa rentrant, j’ai s me s mi et ué niq pa oir av s rè Ap . ire ta rié op de mon pr plus le i n’a Je . e.. sé lip éc is su me je t, ou rt pa s te emprein que l’on t an av sin as ss l’a ve ou tr re je e qu ut fa il , choix rd...” ca pla n mo de s te let ue sq les ir rt so e nn vie ne
Chani : 5/5 Attention, mieux vaut prévenir, Lily Bard n’est pas un roman fantastique, mais un roman policier, pas de va mpires ou autres, ni de pouvoirs psychiques particuliers au menu. Lily est une jeune femme taciturne, pe u sociable, qui exerce comme femme de ménage à Shakespeare, Ar kansas. Cette profession lui permet de rentrer dans l’intimité de ses clients et de connaitre, malgré elles certains de leurs secret s. Discrète et appréciée pour cette qualité, Lily cache un passé troub le, que le lecteur découvrira en temps utile. Un soir, alors qu’elle re ntre chez elle, elle est témoin d’un homicide, et s’y retrouve mêlée ma lgré elle. De peur d’être inculpée pour ce meurtre, la jeune femme va tenter de faire la lumière sur ce crime. Charlaine Harris reprend comme héroïne une jeune femme ordinaire, blessée mais qui se bat pour reprendr e le dessus et mener une vie normale, comme l’était Harper Connell y. Son histoire a pour cadre l’Amérique profonde, loin des métropo les surpeuplées. L’intrigue est efficace, et la plume de l’auteur toujo urs aussi agréable. On prend plaisir à suivre Lily dans ses recherch es, et à découvrir les personnages qu’elle croise. La jeune femme elle-même, qui au départ peut sembler froide et peu attachante, s’o uvre au lecteur au fil de l’histoire. Ses failles et sa détermination so nt autant d’atouts qui en font une héroïne à laquelle le lecteur peut aisément s’identifier. Décidemment, à part Sookie, je suis trè s fan des héroïnes de Charlaine Harris, et cette nouvelle série m’ a d’ores et déjà charmée.
Zaza : 3/5 are, est pe s e k ha S e d ille v te ti ge dans la pe na é m e d e é oy pl m e s sports , e rd d s ie jo Lily Ba ux a ne on d ’a s histoires qui ns a s t e e ir a it ol s e m m une fe de combats. Harper r le e pp ra ns a s s pa t s ervée, qui n’e s ré e ïn ro hé ne de son ’u d on it is g ra n Il s’a e s in s oi v s e s de l’intimité de ut to ît na on c lle E discrète . it lly fa e s Conne lle E . ie ra v s roque n’est pa ip c ré la nt ta ur po t e r métie passé. ux e ur lo ou d on s r lie ub ’o dans l’espoir d vie clasla ue q n e ri l, a rm no ra asy, pas de pa nt fa e d s pa , re liv après en e c ie v a s Dans e ir fa re e d e femme qui tent lie jo t e e un je jogging, ne ’u on d s it a is sique fa lle e u’ q rs lo a ant, une nuit, nd pe e C . e c ti us nj l’i dans le i re ub v s a r d a c avoi un nt na on nd a b ncapuchonné, a e e m m ho un t oi rç st-ce une E pe a ? é elle s s pa on s c e v a Est-ce en lien . lle e z he c e d s i paisible s è pr ie v a s parc ur s s e nc ue q é a-t-il des cons ur a Y ? e nc e id nc oï c e simpl ? du meurtrier. é it nt e d l’i r ri v ou c é d e d Lily va dès lors tenter turel, rien na ur s e d n e ri re liv e c fois, il n’y a dans e un e or nc e te e petite pè un ré e m le ê m Je ni us ro a -g s up mpire, pas de lo a v un uc a , ue q ti s a eau genre, nt uv fa no de un à e y a s s ’e s rlaine Harris ha C … e în a tr ui q et réussi, re nt iè a c is a sor pl ue q n ie b , nt e ier. Ce changem lic po n a m ro n ’u d l’auteur. re e tu d ri s e l’éc v ti a in g a im s é lit uteur des qua ha la à s pa oi m n lo e s t n’es ommante. s s a é lit na a b ne ’u d is a m plaisant à lire, n a m ro n ’u d s e rt e c rsonnages it pe g s le Il s’a t e nc la b l fi e d ue est cousue ig tr in L’ n. e ri e s s pa e voire même s , rs ie Il ne lic po ns a m ro ux ant de nombre s Li . ur e v a s e d ble sans nt pa ue ou nq c ma le t e e nt a s s re l’enquête ininté é v ou tr i j’a , rs lle ri th des surprises. mais, pour nt a iv pt a c us pl -il -t ra e se révéle m to in ha oc pr le e tr -ê Peut
par sa é t p e c x e , ie r é s ar cette p e it u d é s é t é s a l’instant, je n’ai p ctionne couverture. e ff a j’ e u q t e r u p cet aute u o c u a e b ie c cture. é le r p e p t a t j’ e i c s t n e a m r ê u d m , e Donc ent ennuyé m é d n fo o r p is u alité ou s in ig e r m l’o je e , d e r r u e it é r r c c é son ntasy pour fa e d t û o g n oliciers. o p m s à n a e m u o q r n a s e m d e r ie r liv Ce la catégo s n a d r e s s la c le r de complexité pou Myrine : 2.5/5
Écrit bien avant « la co mmunauté du sud » et « les mystères d’Harper Connelly », Lily Ba rd n’a en commun avec ce s deux séries que son héroïne qui sort des clichés habituels. Cha rlaine a un penchant manifeste pour les héroïnes qui paraissent or dinaires et qui possèdent un passé doulou reux, caractéristiques qui font naître de l’empathie chez le lecteur. Femme de ménage, sportiv e durant son temps libre, elle est le genr e de personne que l’on croi se facilement dans la rue, que l’on peut av oir dans son cercle d’amis. Mais Lily Bard a un secret, pesant et do uloureux qui rend toute vie sociale difficile pour elle. Blessée, fragilisée , Lily est une héroïne qui a du mal à se faire adopter ; enfin, c’est ce que j’ai ressenti jusqu’à l’instant où l’on apprend ce qui lui est arriv é. Dès lors, on comprend m ieux sa manière de vivre, ses rapports plutôt glacials avec les personnes qui croisent son chemin. Partie s’installe r à Shakespeare pour y couler une vie tranquille, elle découvre so n propriétaire mort à deux pas de chez elle. Par sa profession, elle entend et voit beaucoup de choses, ce qui va l’amener à résoudre l’intrigue. Autant le dire, l’intrigue est
peu palpitante et peu compl
exe. Charlaine
histoire. on s e d l ia oc s t c pe s centrée sur l’a on c e g a nt a v a d t e avec s in ’e a s c ri é m a Harris ille v te ti pe ordinaire d’une ie v la ns a d e g on pl aire nous in us d or re Elle no tè c ra a c e c i s t aussi. Même on s le ui q s te is on g a st ce qui ot ’e c n, a des pr m ro e c e d s e g des personna s he oc pr us pl ir nt e s mettre, il d us l’a n ie b fait no ut fa il r a C . e un peu ennuyeus re tu c le e tt e c i s us a e peps. rend d t e é lit a in g ri ’o d he uc e petite to manque à ce roman un isse toula e s re liv e c , lu i j’a rlaine Harris que ha C ur ille e m le e voir si le tr à ’ê d te s Re Loin . lic b pu un r e v ainement trou rt e c s è tr ut pe t e e lir tefois palpitant. us pl ra e s e m to e m iè deux /5 Siana : 2.5 mon e d i, u q verture u o c la an… m e o d r u e e c p e n lons u ntenu d r o a c p , u e a s o dans e h i é r t c r p u a e o t d p u a o e t t d hose du tou Avant c s e a u p lq de t e s u m ’e q u n a im , e in y u m il v , n t e u Hamle ça a point d à e u e q c n s e n r figuo é t , f t e é e r u m q d la r a , e , e t n n p Le crâ s com , oui, bo n e a r S a e … p a s ons… r e s e k s s a a s h p a S , p f e e e r r d b n la ville ilité, o , mais t e b u u q s la la p r la u po de t en s e il sens… Mais est vraiment à côté is a m polar, on , n t ’u n d e m it e g tant, iv u ’a t a s ra r il u , o e P r . d ir n man no e ente o s r is u la d e le nière u a e q m r s it e r t n u ’u le d œ e m Comm déroule an de m e o s r e u ll d e i crets, e s h is e d c o , m r s ê p e m s ic , d lu e fait p istant etits in x p e in e d s , a e p opres t r u t p o s r s ’e e n la s e t t n à ê ie r u l’enq arrive rigue t t n n ’i ’e L d . r e ll u pensé e e t u n c it ie b le b a u h t a in s t u ’e n un pe soi, c mette r n e E p . il s a t v n a ne s’y e r s t s é r r le p la o n e p h ie c e b â mais fans d ’on lui m is u a r q v s entité s n id a le l’ s e z s u n e q r io v s is u lu o o conc je cr s déc u is o a v m nt, i e , s e m r t e li E s u à . s ie t r a n é p yer s ment u e n et plaisa s n u e e r s u u e o lh v nt ma ez de u q is r s u retrouvero o tôt, v p o r t le b a du coup
surtout sur la fin… Si l’histoire me rappelle les romans de mœurs, c’est parce qu’elle s’attache surtout à décrire la vie dans une petite ville, apparences trompeuses, petites mesquineries qu otidiennes et comportements humains, à travers le regard d’une pers onne qui voit tout ce que ses voisins peuvent cacher dans l’intimité de leurs foyers. Lily est femme de ménage, elle sait tout des manies de ses employeurs, de leur façon de vivre, des petits détails qui échappent même à leurs plus proches amis. Et Lily est observatrice, elle retient tout, même si elle ne souffle jamais mot à quiconque de ce qu’elle apprend ainsi. C’est ce pourquoi ses clients l’apprécient à sa juste valeur. Une femme de confiance, ça n’a pas de prix… Elle analyse tout, mais n’est pas forcém ent très objective. Si la plupart des conclusions auxquelles elle ar rive sont exactes, elles sont parfois si hâtives et péremptoires qu’el les pourraient aussi bien être erronées… Ainsi, Lily est un peu agaçan te, surtout quand elle juge son prochain de la manière si peu amène qu i est la sienne. De prime abord, le personnage de Lily peut sembler particulièrement antipathique. Femme froide, voire revêch e, attachée au moindre petit détail et plutôt paranoïaque, ce n’est que petit à petit qu’elle a pu gagner mon intérêt. Pourtant, on sent bie n dès le début que son attitude est due à un traumatisme, que la distance qu’elle impose aux autres ou que sa manie de remarquer le moindre détail tient plus de l’instinct de protection que d’un caract ère véritablement austère ou fouineur. Charlaine Harris a su la rendre très réell e, très humaine derrière toute cette froideur et, surtout, très crédible . La lecture pourra peut-être sembler pénible à certaines personnes, avec les interminables listes
ations ul c pé s s e s , s ur e oy pl m e chez ses e ir fa t oi d ly Li ue q portee m c l’e à s re de tout ut a s le r e g tendances à ju s te ti pe s e s , s ile ut in sens quand on parfois un a i c e c ut to is a m n, ut au rie os de op pr le ue pièce ou à passer du to q it fa ui q e mme. C’est c fe e tt e c e d e ir to is l’h connaît l’auteur semble si vrai. plaindre e ir fa us no à s pa he rris ne cherc Ha e in a rl ha C ue q ié c ce qui lui ré nt na re J’ai app pp a n e lle e ur compassion po la e d r e v ou pr é ut dmirable a pe t n s ’e C . Lily. O é ti pi la re pi s in jamais elle n’ is a m u, nd e nt e n ie b , é ui m’a le q iv e c t s est arr ’e c t e , hi c é fl t bien écrit, ré s ’e c ue q e v ou à son pr ut a ç to , t s ’e c , en soi e us e g ra ou c mme tenace et fe e un t s e ly Li . e arquée. hé m uc us pl le plus to nt ’o m ui q té ni deur et sa dig pu a s t on s e c is a m , ur honne secons e g na on rs pe s le r a c ’est heureux, c t e r ie c ré pp l’a r nt carie pa m ni le b a s s J’ai fi pa t on s , s nt a ement intéress v ti la re nt ta é n e ut rit un peu to , nd s oi m a daire ui q e c il, a v a tr manqué de nt ie a v a s ’il s e m om c , ux catura l’envergure du récit. rugueux, ôt ut pl t s e il l, a ip c in pr u personnage d e ur s e m la à t s e quand on le t e ) o… Le sty té é m e rl pa je croirait que on l, ie (c c e s t e toujours d oi nt fr ie v e d très re tu c le la , ur vec le narrate a r e it b a oh c à s pa onne… Je e rs iv pe re n’arr iè m e pr la à re jeur de l’écritu a m ue q s ri le t s ’e certains C . ue ile q is a diffic s je is a m , e is t je l’ai compr e ly Li à e hé c a tt ne peux a s je ui rs lo a me s , le b ni pé e ni g ment sa compa é rc fo nt ro e v ou tr èrement c s in ur s is ro lecte c je r a c re tu ontinuer leur lec c à r e g ra ou nc e s le que ut la peine. a v n e e ir to s hi e tt e c que ’ai trouvé J . on ti uc d a tr la c e v a petits soucis s ue lq ue q e tr on c l’impresr pa né on d Il y a e m ê m nt ’o m s es, parfois elle rr a iz b s e s ra ph s e jectifs m’a in d a a s in cert a rt e c e d ix ho c mot à mot, le s te ui d a tr té é r dans les oi v s ’a e d ut fa sion s e us re b m no s , il y a de trè ut to ur s t, e e x le rp Charlaine pe e ue é q e ir laiss d e s ut pe on , . Alors, bien sûr ux lie e d t e ns e g e d s nom
Harris a le don de donner des noms à coucher dehors à ses personnages, mais le moindre de s soins qu’on peut apporter à une traduction est d’être sûr de ne pas écorcher les noms des personnages… Je ne saurais pas vraiment dire ce qu i m’a plu dans ce roman. Peutêtre le fait que l’histoire de Lily semb le si vraie, peut-être l’atmosphère pesante de cette petite ville qu i cache tant de secrets ou l’enquête elle-même, simple mais efficac e… Quoi que cela ait pu être, ça m’a fait dépasser la froideur de l’héroïne et ignorer l’ennui qui pointait quand même son museau de te mps en temps. Ce n’est pas le roman du siècle, ce n’est pas forcément non plus un bon polar, mais j’ai apprécié cette lecture et, si mon avis reste néanmoins un peu mitigé à son sujet, je sais que je lirai la suite en espérant qu’elle me convaincra davant age.
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LE JEU DES 7 D
Trouvez les 7 différences qui se sont glissées dans la couverture de Là Où s’élè
DIFFERENCES
èvent les sorcières d’Anna Marine et Cécile Guillot.
Mots-mélés
dystopiques
Les nouvelles dystopiques de Vampires & Sorcieres
Silencia Une nouvelle de Daisyka
Je me réveille comme chaque matin dans cette pièce blanche qui représente mon appartement situé dans le bâtiment d’étudiants en plein centre de la ville de Silencia. Un monde de blanc, pourquoi dis-je cela ? C’est que je n’ai jamais rien vu, à part le ciel, qui ne soit blanc. Je me demande parfois ce qu’est la couleur, en tout cas je hais le blanc. Je me douche et je prends mon petit déjeuner comme chaque matin, corn flakes natures pour tout le monde, à midi : le même repas pour toute la ville. Tout est soigneusement préparé et livré pour éviter de donner envie à autrui d’avoir ce qu’il n’a pas, d’oublier les préjugés du passé, facile à dire pour les anciens. Nous n’avons pas connu ce passé... Mes amis et moi sommes nés après la construction de Silencia, bien après la guerre qui a détruit tout ce que nos parents et grands-parents ont connu. Ils sont heureux de ce qu’ils ont, mais moi j’ai l’impression d’étouffer car nous vivons comme des robots. Dès notre naissance nous sommes analysés et dirigés vers notre avenir, notre futur métier, sans avoir de choix. Je vois mes amis vivre heureux et pourtant j’ai l’impression qu’il me manque quelque chose. J’ai besoin et envie d’avoir le choix, même pour mon petit déjeuner, par exemple. Je rêve du monde que mes ancêtres ont détruit, mais pour moi tout est déjà écrit d’avance, on a vu en moi que je serai un des meilleurs médecins de la nouvelle génération. Je devrais être heureuse de mon sort car c’est un métier important qui me permettra d’être dans la classe la plus haute, mais cela ne m’aide pas à me sentir heureuse et épanouie. Il est l’heure pour moi d’aller rejoindre la navette qui me conduit directement au bâtiment de médecine. J’entre dedans et me plonge dans la contemplation de la ville. *** Je ne sais pas ce qui s’est passé, mais je suis coincée à cause d’un siège qui est tombé sur moi. L’un des passagers, c’est ce que je pensais au début, m’aide à sortir de la navette. En me relevant j’ai le tournis, je regarde tout autour de moi et ne vois rien que le noir total avec un trou géant au-dessus de ma tête et je m’évanouis. Quand je reviens enfin à moi, je ne suis pas dans une pièce blanche mais dans
un couloir sombre et tout délabré. Sur certaines pierres on voit de la couleur, c’est la première fois de ma vie que j’en vois et je ne sais même pas dire laquelle c’est. Je regarde de tous les côtés, je suis seule au milieu de nulle part, la seule chose dont je suis sûre c’est que je ne suis plus à Silencia. Après seulement quelques minutes qui m’ont semblé des heures, j’entends enfin des bruits de pas et je revois ce garçon, il me sourit et me demande si je vais bien. Je n’arrive pas à trouver les mots et du coup je lui fais oui de la tête, il s’agenouille à côté de moi et m’examine. — Mais qu’est-ce que tu fais ! Je crie presque en lui demandant. — Je vérifie que tout va bien. — Tu es médecin peut-être ? Lui dis-je. — Non malheureusement je n’ai pas été choisi pour l’être, même si je suis plus doué dans ce domaine que dans celui qu’on m’avait imposé, me répondit-il. — Qu’est-ce que tu veux dire ? Que tu ne suis plus ce qui a été prévu pour toi ? Et avant tout, où sommes-nous et pourquoi m’as-tu amenée ici ? — Que de questions ! Pour une fois qu’il doit t’arriver quelque chose dans ta vie, tu ne fais que poser des questions. — Mais, mais... — Au lieu de jacasser, viens ! Je vais te montrer où nous sommes. Allez suis-moi ! Je me lève et le suis... Au bout du couloir, il m’en fait suivre encore deux autres et puis nous arrivons dans une grande pièce où plein de personnes sont occupées à parler et manger, j’en reste sans voix. Il me conduit au frigo pour prendre à boire pour lui et moi. Nous nous asseyons à une table et il m’explique que c’est ici que les gens qui ne respectent et ne veulent pas suivre les règles ou qui simplement ne pensent pas comme Silencia sont envoyés. Car ils ne doivent pas permettre de bouleverser ce qui a été construit après la guerre. — Moi je suis ici car j’ai demandé qu’on repasse mon examen car je me destinais à être autre chose qu’à être un simple boucher et que mon talent à manier les couteaux était plus à sa place pour manier des bistouris et regarde où je me retrouve depuis deux ans. — Pourquoi m’avoir amenée ici et où sommes-nous, pourquoi me faire voir toutes ces choses ?
— Car c’est ici ta vie maintenant… Nous vivons dans le sous-sol de Silencia, ou si tu préfères dans le reste du monde d’autrefois. — Nonnnn, je n’ai rien dis ou fait pour ! Et comment suis-je arrivée ici ? — Nous avons entendu une explosion, deux de mes amis et moi sommes venus voir et nous t’avons trouvée dans les décombres d’une navette. — Mais c’est un accident, ils vont venir me chercher, oui mes parents vont tout faire, je le sais. — Désolé de te dire cela mais tous ceux qui arrivent ici ne repartent jamais, même avec toutes les grosses têtes qu’il y a parmi nous, nous n’avons jamais trouvé le moyen de remonter. Pour Silencia tu n’es plus rien, ils vont tout simplement effacer tout ce qu’ils ont sur toi, mettre tes parents soit en quarantaine, soit leur donner une bonne position dans la ville et ils feront comme si tu étais morte. — Nonnnnn, ce n’est pas possible, je ne peux pas vivre ici, ils ne peuvent pas me laisser… — Je suis vraiment désolé pour toi, mais contemple ton avenir dans les ruines du passé, car c’est ici que tu finiras ta vie. Avec nous ! — Non, je ne peux pas. Je trouverai un moyen ! Il le faut.
Humanite enterree Une nouvelle de Clara Ruestchmann
La lourde porte de métal rouillée était entrouverte, laissant échapper un mince filet de lumière orangée provenant du couloir. Le petit garçon se trouvait assis sur le bord de la banquette, immobile, le visage inexpressif. Il écoutait, attentif, le bruit permanent des machines installées un étage au dessus, ne s’arrêtant jamais et produisant continuellement ce son strident et désagréable mais devenu depuis habituel. Une odeur de brûlé flottait dans l’air, s’engouffrant dans les narines du petit garçon qui ne broncha pas. Jamie était perdu dans ses pensées, tentant vainement d’imaginer un monde où toutes ces désagréables sensations n’existeraient pas et où elles seraient remplacées par un chant d’oiseau et une odeur de fleurs fraîchement cueillies, comme le lui avait raconté le vieil oncle Luc. Il se souvenait très bien de la dernière conversation qu’ils avaient eu, à propos d’une époque où les humains n’étaient pas obligés de se terrer loin de la surface dans de vieux camps aménagés sommairement. L’oncle Luc lui avait raconté que, à cette époque-là, l’eau était encore potable et qu’une assez grande partie de la population avait encore la possibilité de manger à sa faim. “Les fruits poussaient alors sur les arbres et il suffisait de tendre le bras pour en cueillir et découvrir leur goût exquis”, voilà ce que lui avait dit oncle Luc et c’était ce qu’il était en train d’essayer d’imaginer le plus clairement possible car il ne savait pas vraiment ce que l’on pouvait ressentir en croquant dans un fruit. Dans le bloc où il vivait avec son père, la nourriture était constituée d’une espèce de bouillie sans goût qui avait été créée dans le but de nourrir et non d’en tirer une quelconque satisfaction gustative. Leur petite ville souterraine était approvisionnée en eau uniquement grâce à ces fameuses machines qui tournaient à l’étage supérieur en faisant cet affreux bruit de frottement métallique. Ils avaient réussi à trouver un moyen de purifier l’eau de pluie afin qu’elle soit buvable car celle de la surface avait été contaminée. Vingt-six ans plus tôt, en 2015, un accident s’était produit. On avait raconté à Jamie qu’une météorite s’était abattue sur la surface de la terre, tuant quatrevingt quinze pour cent de la population. Les scientifiques se trouvant dans leur groupe et ayant survécu au drame, avaient constaté que la météorite contenait une substance qu’ils n’avaient jusqu’à lors pas été en mesure d’identifier. L’eau avait été infectée et avait à son tour contaminé la végétation et les arbres qui n’étaient dès lors plus en mesure de produire l’oxygène nécessaire. Les animaux avaient péri et uniquement un petit groupe de survivants avait
réussi à s’en sortir, prenant la décision de s’abriter sous terre dans d’immenses centres anti-nucléaire construits par le gouvernement, afin d’éviter tout contact et contamination avec le monde de la surface, désormais inhabitable. A l’heure actuelle, si d’autres groupes comme eux avaient trouvé le moyen de survivre, ils ne le savaient pas. Ils avaient donc aménagé le centre, l’agrandissant peu à peu pour finir par en faire une petite ville militarisée, sombre mais vivable. Un nouveau gouvernement s’était mis en place, la population, trop bouleversée pas les évènements, n’avait pas pris la peine de donner son avis lorsqu’un petit groupe d’homme s’était imposé, semblant amener un peu de sureté. Personne n’avait protesté, c’était tout ce qu’ils voulaient, de la sureté. Ils régulaient donc l’alimentation et l’espace du bloc ainsi que les expéditions et un grand nombre d’autres choses indispensables - l’économie et la politique n’étant plus vraiment les priorités principales - et permettant ainsi aux survivants de plus ou moins continuer à vivre dans ce centre militaire. Des couvre-feux et un rationnement restrictif avaient été instaurés et si des historiens s’étaient penchés plus en profondeur sur ce nouveau gouvernement post-apocalyptique, ils auraient probablement dit qu’il s’agissait plus d’une dictature que d’autre chose. Pourtant c’était tout ce dont ils disposaient et leur vie était devenue un si vaste chaos que l’idée même de se révolter ou de contredire ce gouvernement ne leur était même pas venue à l’esprit. Une sorte d’armée avait été mise en place et des équipes d’élite avaient ensuite été sélectionnées pour des excursions à la surface dans le but d’aller chercher l’équipement nécessaire à leur survie. Quant au centre, il comportait six étages et la population avait été regroupée dans de sommaires dortoirs pour une soixantaine de personnes environ. En tout, il comportait environ une cinquantaine de ces dortoirs soit une population moyenne de 3500 personnes. Jamie se trouvait dans l’un d’eux, le couvre-feu était passé et derrière lui de nombreuses rangées de lits étaient alignées où dormaient tranquillement hommes et femmes de tout âge. Jamie ferma les yeux très fort et tenta encore une fois d’imaginer. Il n’avait pas vécu “l’avant” et était né vingt-six ans après la catastrophe, sa mère était morte en accouchant et il vivait avec son père. Celui-ci étant cependant le chef d’une des escouades chargées des missions extérieures, ils se voyaient peu et Jamie avait très rapidement appris à être autonome. Il y avait assez peu d’enfants au centre et il n’était pas de ces jeunes qui souhaitaient se mêler aux autres. Il passait donc le plus clair de son temps seul, sauf lorsqu’il discutait avec le vieil oncle Luc. Il l’avait très rapidement appelé comme cela car il se rapprochait pour lui le plus d’un membre de sa famille. Il perdait cependant un peu la tête et passait son temps à raconter des choses sur la vie d’avant. Agé uniquement de sept ans, Jamie portait la plus grande
attention à ses propos, avide de savoir. Il adorait les histoires que Luc pouvait lui raconter et passait une grande partie de son temps à essayer d’imaginer comment cela pouvait être, cet ancien monde où tout semblait clair et beau. Jamie jeta un regard sur la pièce sombre dans laquelle il se trouvait. Il entendait les ronflements et les respirations autour de lui et se concentra sur ces bruits quelques minutes, puis il se leva. Il sortit sur la pointe des pieds du dortoir et se dirigea vers le couloir. Une affreuse lumière orangée provenant d’une petite ampoule nue accrochée au plafond, éclairait faiblement le corridor, semblant faire ressortir toutes les imperfections de l’endroit et le rendant encore plus froid et vieux. Jamie continua à avancer prudemment, si on le voyait hors du lit à cette heure-ci, il risquait beaucoup. Mais heureusement, le bruit de ses pas, déjà légers, était couvert par le vrombissement incessant des machines. Il continua à déambuler dans les corridors, sans savoir réellement où il allait, voir oncle Luc peut-être, il était certes tard mais ce vieux bougre ne dormait jamais vraiment plus que d’un oeil. Jamie tourna à droite, se dirigeant vers le dortoir du vieil homme, lorsque soudain il entendit des bruits de pas venant vers lui. Il sursauta et se plaqua contre le mur à l’angle, espérant que les hommes continueraient leur chemin sans le voir. Les bruits de pas se firent plus pressants lorsqu’ils se rapprochaient. Ils étaient lourds et bruyants comme si les individus étaient ou pressés ou en colère - ou les deux. Alors une voix parvint aux oreilles de Jamie. - Sergent, que se passe-t-il ? - Ils sont rentrés, rugit une autre voix. - Qui ? - L’équipe que nous avions envoyée à la surface, l’escouade 4. Jamie serra les poings, il s’agissait du groupe de son père. Il tendit l’oreille. - Et alors ? demanda le premier homme. - Et alors, ils ont trouvé une faille ! s’écria le sergent tandis que les bruits de pas s’arrêtaient, signe qu’ils s’étaient immobilisés. - Comment ! Mais c’est impossible ! Nous sommes dans un abri antinucléaire enfin ! - Je le sais bien, ce n’est pas vous qui allez me l’apprendre, rugit le sergent, il semblerait que la coque ait été trouée, par je ne sais quel moyen. - Mais nous avons la possibilité de la colmater n’est-ce pas ? Jamie entendit quelqu’un prendre une profonde inspiration avant que la voix du sergent ne retentisse de nouveau, hésitante cette fois.
- Bien sûr, nous allons faire notre possible et ce sera colmaté mais cela ne tiendra bien évidemment pas indéfiniment et ce qui a réussi à percer la coque une première fois pourrait très bien recommencer. Il y eut un long silence durant lequel Jamie retint son souffle, avant que le soldat ne demande, hésitant : - Et nous avons un plan pour la suite, des idées, quelque chose ? - Il ne nous reste plus qu’une solution, après ce sera trop tard. Il nous faut essayer d’envoyer un petit groupe d’hommes hors du centre. Une expédition qui nous permettrait peut-être de trouver un autre moyen de survivre, je ne sais comment, un mince espoir que la surface est peut-être redevenue habitable, j’en doute mais je l’espère... Il y eut de nouveau un silence que le sergent rompit. - Dites-moi soldat, croyez vous en un être supérieur, en un dieu ? Le soldat se mit à bredouiller et Jamie pouvait entendre à sa voix qu’il était décontenancé. - Euh... Oui, j’imagine. - Donc vous croyez qu’il existe quelqu’un qui nous regarde de là haut et qui pourrait être le créateur de ce monde ? - Je... Oui, sûrement. - Dans ce cas-là, expliquez-moi comment Il a pu nous laisser tomber et nous mettre dans cette galère. (Le sergent se tut une seconde avant de reprendre) Avant je croyais, j’aimais à penser que notre vie ne dépendait pas uniquement de nous et que quelqu’un veillait sur chacun d’entre nous. Maintenant, je n’en suis plus si sûr. Le soldat ne répondit rien. Jamie ferma fort les yeux lorsqu’il entendit les dernières phrases du sergent. - Nous ne pourrons pas survivre comme cela indéfiniment, cette expédition que je vais envoyer est notre seul espoir. Car nous avons des ressources bien sûr, mais combien de temps encore tiendrons-nous ?
RESULTATS DES JEUX
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