dessins animés • Jeux • acTiviTés • découverTes
PUBlicité
POUR LES PARENTS
Téléchargez
sur www.bayam.fr
BayaM, l’application sécurisée et sans publicité pour les enfants de 3 à 7 ans est inclus dans l’abonnement aux magazines jeunesse du Groupe Bayard. BayaM est la marque numérique de Bayard Jeunesse et Milan Jeunesse.
Supplément au n°554 de Pomme d'Api, avril 2012
© stéphane mattern
Programmation réservée aux abonnés : des nouveautés chaque mercredi
ÉCOLOGIE: QUELS GESTES SONT À LEUR PORTÉE?
Avec les magazines Bayard et Milan !
J’aime ma planète et je trie mes papiers
“
C’est pour vous aider à mieux trier que nous avons noué un partenariat avec EcoFolio, dont la mission est de faire progresser le tri des papiers et d’expliquer les bons gestes. Bonne lecture ! Les équipes de Bayard et Milan, avec EcoFolio.
Tous nos magazines sont imprimés sur du papier issu de forêts gérées durablement.
Ce mois d’avril est « tout vert » dans vos magazines ! Nos journalistes ont préparé pour vos enfants plein de reportages, jeux, activités, histoires savoureuses, sans oublier les éco-gestes qui changent tout quand on s’y met tous.
Aujourd’hui, tous les papiers se recyclent, pourvu qu’on les jette dans le bac de tri : cahiers, catalogues, prospectus, courriers, enveloppes à fenêtre… Et cela s’apprend dès le plus jeune âge !
Édito
Au rendez-vous de « leur » actualité !
Des salades à sauver, un président à élire, un escargot très gros et très lent, des poneys qui tournent en rond, l’appel d’un nouveau monde, une colère qui donne un grand courage, une question sur la mort en philo, une farce juste pour rire, et des arbres remarquables qui ont reçu un prix… on dirait que la vie traverse « Pomme d’Api ».
Chers parents,
Le premier de ces gestes, c’est le tri des papiers. En France, un papier sur deux n’est pas recyclé, parce qu’il n’est pas trié. Pourtant, il faut trois fois moins d’eau et trois fois moins d’énergie pour fabriquer du papier recyclé. Ça vaut la peine de trier nos papiers, non ?
© Bernard Tribondeau
Communiqué
Ce « Pomme d’Api »-là n’aurait pas pu être celui d’il y a 20 ou 30 ans, lorsque vous étiez enfant. On ne parlait pas encore de développement durable, la rubrique des p’tits philosophes n’étaient pas encore née, le président ne s’appelait pas Nicolas Sarkozy et le prix de « l’Arbre de l’année » date de décembre dernier C’est ainsi que va « Pomme d’Api » : au rendez-vous de l’actualité de ses lecteurs. Celle qui reste immuable, l’actualité des saisons et des grands rituels, comme ce mois-ci le printemps. Celle de leurs grandes découvertes, leurs émotions, leurs questions, comme ce mois-ci le jardinage, le courage et la mort. Et enfin, l’actualité du monde dans lequel ils grandissent et dont « Pomme d’Api » leur envoie le reflet en le mettant à leur portée. Comme dans ce cahier « Parents » sur les gestes écolos qui, non seulement sont à leur portée, mais suscitent chez eux curiosité et enthousiasme. À adopter chacun selon ses possibilités. Agnès Rochefort-Turquin agnes.rochefort-turquin@pommedapi.com
Pour tout savoir sur le tri des papiers, rendez-vous sur www.ecofolio.fr
Retrouvez, tout au long de l’année, les héros de Pomme d’Api sur BayaM, le web qui fait grandir. Une nouveauté chaque mercredi !
3
Reportage
LES GESTES ÉCOLO Anne, son mari et leurs deux filles, ont enfin un jardin et inventent une vie plus proche et respectueuse de la nature.
DE SOLANGE, 4 ANS, ET ADÈLE, 7 ANS Lorsqu’Anne, notre collègue journaliste, a quitté Paris avec sa petite famille, pour une commune à la campagne, c’était pour vivre en cohérence avec leur souci de développement durable. Un an plus tard, nous lui avons demandé
comment elle et son mari associent leurs filles au respect de l’environnement. « Plus que des explications souvent complexes, nous répond Anne, des gestes concrets les habituent à prêter attention à la nature. » Elle nous les raconte…
Le plus didactique : le compost
4
un compost, c’est la mort et la vie que l’on peut observer. La décomposition, les larves d’insectes, les vers… tout les passionne. Au printemps dernier, elles ont étalé le compost dans le potager, et – ô surprise ! – les graines qu’il contenait ont germé. Un pied de courge tentaculaire a donné une récolte inattendue qui a fait le bonheur des petites jardinières. DR
Dans notre appartement parisien, nous avions un « lombricomposteur ». Et j’avais toujours un mouvement de recul devant les 500 g de vers qu’il abritait, alors que les filles les regardaient et les touchaient avec une intense curiosité. Désormais, notre jardin est doté de deux composts, véritables concentrés de leçons de sciences naturelles. Car dans
« Le compost a apporté une belle surprise en octobre : ces superbes cucurbitacées qui ont fait la joie de Solange et Adèle ! »
• • •
5
Reportage
Vos questions de parents
• • • Les plus jolis : le nichoir et la mangeoire
• • •
Les mésanges ont adopté le nichoir dès la fin de l’hiver. De la fenêtre, les filles observaient leurs allers et venues, puis, postées sous l’arbre, elles écoutaient les piaillements qui cessaient brièvement à chaque becquée. Deux nichées se sont succédé dans le petit abri de bois. Seul regret : aucun d’entre nous n’a été assez vigilant pour assister à l’envol des oisillons. La mangeoire, elle, a d’autres attraits : en hiver, toutes sortes d’oiseaux viennent s’y nourrir, et nous essayons de les distinguer. En un an, le nombre d’espèces d’oiseaux qui visitent notre jardin a augmenté : « Regarde, celui-là, on l’a jamais vu. »
« Deux nichées se sont succédé dans le petit abri ! » Le plus quotidien : le pedibus
Le plus prometteur : l’abri pour hérisson « On a construit une cabane pour le hérisson ! », me crie Solange, tout excitée. Dans sa joie, il y a le plaisir d’avoir fait du bricolage avec son père. En plus, ce sont elles qui en ont eu l’idée (grâce au magazine Youpi). Ledit père, lui, compte sur le héris6
son pour dévorer les limaces, contre lesquelles les solutions écologiques ont été, il faut l’avouer, sans succès… Aucun hérisson n’a pour l’instant daigné s’installer dans la nouvelle cabane pour hiverner, mais l’idée que cela puisse être possible les fait rêver.
Pour d’ex-Parisiens, rompus aux transports en commun et à la marche à pied, quel choc en s’installant dans une petite ville : la voiture tient une telle place dans la vie des habitants ! Rares, très rares sont les marcheurs ! Nous marchons. Résolument. Dès notre arrivée, nous avons rallié le « pedibus », ramassage scolaire piéton, organisé par des parents à l’initiative de la mairie pour… désengorger le centre-ville du trafic automobile. Depuis, pas question de manquer ce rendez-vous quotidien, qui permet aux filles de retrouver copains et copines pour faire le chemin ensemble jusqu’à l’école. Que de re-
proches si elles me voient arriver en voiture à la sortie des classes. « On la gare et on monte à pied ! », me dit-on d’un ton péremptoire. Ce petit quart d’heure à pied fait office de sas entre l’école et la maison, c’est le moment de défoulement.
• • • 7
Reportage
Vos questions de parents
• • •
Le plus balbutiant : le potager Ah, nous en avons rêvé, de nos salades pommelées et de nos kilos de tomates ! Mais il y a encore des progrès à faire en matière de maraîchage. Finalement, ce qui a le mieux donné, ce sont les semis des filles – chacune une rangée de carottes et une rangée de radis. À tel point que l’aînée m’a confié un jour, binette à la main : « Quand j’inviterai mes amis, à mon anniversaire, ce serait super qu’on fasse du jardinage. » Puis elle s’est reprise : « En fait, je crois que ça ne leur plaira pas. » Malgré tout, ce mois-ci, chacune prépare les graines de son « carré », avant de guetter les premières pousses.
• • • Le plus gastronomique : manger local et de saison Notre potager étant ce qu’il est, nous achetons la plupart de nos produits frais (légumes, fruits, viande, produits laitiers, miel…) à des producteurs des environs. Pas facile toutefois de refuser de mettre dans le caddie les belles tomates cerise au mois de décembre… Parfois, les malignes ont d’ailleurs gain de cause, même si l’argument des camions qui roulent très longtemps pour transporter ces tomates leur parle. Mais à la belle saison, le système de la « cueillette », en vogue chez certains agriculteurs, est encore plus attractif que les fruits lustrés des
« Ce qui a le mieux donné au potager, ce sont finalement les semis des filles ! Radis et carottes à volonté ! » Le plus compliqué : le tri sélectif Le tri sélectif est tellement développé qu’il nous semble aller de soi. Mais pour un enfant, ce n’est pas si simple. Déjà, il faut savoir distinguer les matières entre elles : la faïence d’une assiette, ce n’est ni du plastique, ni du verre. Le couvercle du pot de confiture, c’est du métal, même si ça n’en a pas l’air… « Et pourquoi on met la bouteille en plastique et pas le sac en plastique ? » Hum…
8
supermarchés. Arracher soi-même les carottes, découvrir les haricots verts dissimulés dans le feuillage… et dévorer fraises et cerises jusqu’à satiété, quel plaisir !
Textes et photos : Anne Bideault
À lire aussi sur :
www.vosquestionsdeparents.fr • Créer un bus pédestre, ce qu’il faut savoir • Une sélection de sites écolos pour les enfants 9