DOSSIER :
Parents : Se faire aider, pourquoi pas ?
©Audrey Chanonat
« Quand je serai grand, j’aurai plein d’enfants... », disent les petits. Quoi de plus naturel ? Une fois devenus adultes, la plupart réalise ce rêve et deviennent parents à leur tour. Sauf que leur rêve occultait les difficultés du quotidien avec un bébé, aussi attendu soit-il. Seuls face aux pleurs, aux questionnements qui surviennent autour de l’éducation et de la relation à son enfant, au chamboulement au sein du couple, les parents manquent bien souvent de lieux d’échanges, d’informations ou tout simplement de soutien. Pourtant, des ressources existent : ateliers, lieux, lectures… L’équipe de L’Enfant et La Vie a enquêté pour vous. Dossier réalisé par Elisabeth Martineau avec Anne Bideault, Laetitia Kouzmenkov et Christelle Souriau
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e jour où elle a déposé son fils à l’école maternelle et sa fille chez la nounou pour la première fois, Magali, une Parisienne de 37 ans, a ressenti un grand vide. Cela faisait un an qu’elle se consacrait entièrement à ses deux petits, nés à 16 mois d’écart. Sa fatigue était telle qu’elle n’avait plus le goût de faire les choses qu’elle aimait et s’énervait très vite contre ses enfants et son conjoint. Après un an de nuits hachées, d’émotions explosives de la part de son aîné qui avait mal supporté la naissance de sa petite sœur, d’activités pâte à modeler ou dessin et de sorties au parc, sans parler du ménage, des courses et de la cuisine... Magali s’était épuisée.
« Je voulais être la mère parfaite », reconnaît Magali se souvenant de ce mot de la sage-femme, venue la visiter après la naissance de chacun de ses enfants : « C’est trop propre ici ! » La jeune mère avait mis la barre haute, trop haute. Elle avait laissé son travail en téléphonie pour s’occuper exclusivement de ses enfants, sans trouver d’aide ni sur le plan matériel ni dans le contact qu’elle pouvait espérer avoir avec d’autres mamans vivant la même situation. Elle connaissait l’existence de lieux d’accueil telles les Maisons Vertes mais le comportement de son fils lui était difficile à gérer. « Je ne savais que faire face à ses crises. Je manquais de repères pour mieux comprendre ce qui se passait. La fatigue venait brouil-
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l’E -MAG EV N°3
ler mon instinct et ma capacité à agir », confie Magali.
Témoignages
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’ai fait des études d’éducatrice spécialisée, et lors de ma formation, j’ai vu de nombreux problèmes mentaux, qui souvent découlaient d’erreurs dans l’éducation, et a fortiori dans le rôle de la mère. J’ai été très angoissée à l’idée de faire d’horribles choses une fois que je serais maman. En plus, je n’ai pas eu un modèle parental qui me convenait… Quelques années plus tard, j’attendais ma fille… Trois années qu’elle a mise pour enfin arriver… Et les angoisses avec elle. J’en venais même à me dire que si elle avait tant tardé ce n’était peut-être pas pour rien : étais-je vraiment faite pour être maman ? N’allais-je pas reproduire les mêmes erreurs que mes parents ? C’est ma meilleure amie, psychologue, qui m’a rassurée par cette simple phrase « Si tu te poses toutes ces questions, c’est que tu es déjà une bonne mère ». Cela m’a apaisée, beaucoup. Et ce jour-là, j’ai pris une décision : tous mes cours, tous mes livres, j’allais les laisser là où ils étaient. Et j’allais me faire confiance, et faire confiance à ma fille. Florence
Besoin d’être entendue D’après Marie-Dominique Texier, psychologue lyonnaise, les couples et surtout les mères manquent de soutien aujourd’hui : « On a tendance en général à donner des conseils aux mères en difficulté - il faut porter son enfant, poser son enfant, mettre des limites... Or, ces femmes fatiguées ont simplement besoin d’être entendues par quelqu’un de bienveillant ». Pour la thérapeute, une écoute sans jugement est un moyen de ressourcement : « Une maman qui lâche son trop-plein touche à ses propres ressources et de nouvelles idées se présentent à elle ». Autre difficulté pendant cette période d’adaptation,
Florence a crée ensuite "Parents-Papote" en Belgique
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’ai accouché dans une zone rurale à plusieurs heures de Melbourne, en Australie. Dès la naissance on m’a mise en relation avec le bureau des sages-femmes du village. C’est là que je devais m’adresser pour toute question sur mon bébé, et pour les consultations après la naissance. En plus d’assurer le suivi médical, les sages-femmes organisaient aussi les premières réunions des groupes de mamans. Elles réunissaient ainsi une quinzaine de mamans habitant le même quartier ou le même village et ayant accouché à la même période. Ces réunions organisées de façon formelle par les sages-femmes étaient l’occasion de partage, d’échange de pratiques puis permettaient la formation de réseaux de soutien et d’amitié. J’ai quitté la région donc je n’ai pas eu de recul mais je sais qu’à Melbourne par exemple, les groupes de mamans perdurent pendant des années et donnent naissance à de grandes amitiés entre les enfants et/ ou les mamans. De retour en France, cette pratique m'a beaucoup manquée. Christelle, Hérault
Ressources Merci à nos amis Facebook et à nos lecteurs qui ont envoyé leurs idées
Parents Papote, une page Facebook proposée par Florence Beuken, éducatrice spécialisée et psychothérapeute en Belgique, directrice de « À lʼécoute de soi ».
Cyndie Buchet , musicothérapeute, et sa fille Anaëlle. La magie des sons et de la musique apporte du bien-être.
l’écho de sa propre enfance sonne parfois très fort. De peur de faire face à des choses douloureuses dont on n’a pas forcément conscience, on retiendrait certaines émotions. Une certaine violence peut surgir dans ces moments. L’isolement s’installe et les parents, tout comme les enfants, en souffrent. La parentalité - un enjeu de taille Des pays comme l’Australie et la Grande-Bretagne ont compris l’enjeu de cette période fragile et ont mis des mesures en place pour favoriser le lien parental, familial et communautaire. Dans l’état du Victoria en Australie, les nouvelles mamans sont invitées à des « Mothers’ Group » une fois par semaine après la naissance de leur bébé, et une fois par mois quand leur bébé est plus grand (voir le témoignage de Christelle à gauche). Ces réunions, financées par l’État, ne sont pas obligatoires mais font partie de la culture des jeunes parents. On y va pour se sentir soutenue et aussi pour parler avec d’autres mères qui ont des expériences et points de vue différents des siens. Une mixité entre femmes allaitantes et non allaitantes par exemple donne une
Toutemps Musique en Haute-Savoie, est membre de lʼAssociation française de chant prénatal. Cyndie Buchet propose des ateliers de chant pour femmes enceintes ou parents avec leurs tout petits.
Matern' et Lait, une association à Étainhus en Seine-Maritime pour le développement et la promotion du maternage. Elle propose une multitude d'activités pré et post natales, y compris des « Cafés bébé signe » et des « Bars à papas ».
3 questions sur...
Les cours de parentalité au Royaume-Uni De Laetitia Kouzmenkov, notre correspondante à Londres
Qui propose les cours de parentalité ? De nombreux cours gratuits tels que « Renforcer les familles – renforcer les quartiers » sont proposés par les mairies qui emploient des animateurs, ayant en général un sérieux bagage en psychologie et psychothérapie. Des initiatives privées existent en parallèle. « The parent practice », organisation lancée en 2004, rencontre un succès énorme dans les milieux aisés, en offrant à la fois des séries de cours aux parents, mais également des formations d’animateurs. Enfin, bien souvent les paroisses abritent des « community centers » et proposent des ateliers animés par des bénévoles, souvent d’anciennes assistantes sociales ou infirmières. A Londres, certains directeurs d’écoles publiques invitent les animateurs dans leurs locaux. Selon eux, suivre un cours dans un lieu déjà familier est moins intimidant pour les parents. D’une pierre deux coups, ces écoles proposent des cours d’anglais seconde langue pour les étrangers nouvellement arrivés à Londres et des cours d’informatique. Comme l’affirme Mme Pitcher, directrice d’une école primaire du Sud-Ouest de Londres, « il est très bon pour les enfants de voir que leurs parents sont toujours des apprenants ». Comment se déroulent les séances ? Selon le module, 6 à 12 rencontres de 2 h chacune rythment le cursus. Les petits sont pris en charge gratuitement par des puéricultrices pendant que leurs mères échangent sur leur rôle de maman à l’aide d’un manuel qui servira de canevas. L’animatrice peut témoigner, lancer le sujet ou bien montrer une petite vidéo, puis on échangera en groupe entier. Après la pause café, de petits groupes de 2 ou 3 parents réfléchiront à la question du jour et feront parfois des jeux de rôle où l’un jouera le parent, l’autre l’enfant. Un dernier tour de table se fera avant de se séparer avec comme mission la mise en pratique à la maison de la
L'Atelier de Parents a été créé par Sophie Benkemoun en 2006, au retour dʼun séjour aux Etats-Unis où elle avait découvert les ateliers dʼAdele Faber et Elaine Mazlish, basés sur les travaux du psychologue pour enfants Haïm Ginott. De nombreux animateurs proposent des sessions dont « Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent », dans de nombreuses régions.
leçon du jour ! On y reviendra la semaine suivante. Caroline a beaucoup aimé les quelques minutes de relaxation en groupe avant de repartir. « On mettait des petites bougies, on nous apprenait à respirer et ça m’a beaucoup aidée à me ressourcer ». Souvent, la dernière séance est consacrée à la remise d’un certificat et se clôture par un grand repas offert aux heureux parents. Qu’en disent les parents ? Marie, maman anglaise de Lucas (7 ans) et Elias (5 ans), s’est retrouvée dans un cours par hasard, en allant à une visite médicale à la PMI du quartier (Children Centre). Son aîné était très jaloux de l’arrivée du deuxième et elle ne s’en sortait plus. Elle s’est confiée à la directrice du centre qui l’a tout de suite dirigée vers le module de 12 séances. Elle dit y avoir « trouvé des stratégies » pour mieux gérer les colères de son grand. En groupe, elle a pu partager ses soucis et a compris le bienfait d’être soutenue par l’animatrice et les autres mamans. Depuis, elle consacre une vingtaine de minutes quotidiennes à son fils ainé. Un rendez-vous devenu hebdomadaire auquel Lucas, du haut de ses sept ans ne manquerait pour rien au monde. Caroline, maman expatriée de Théo (8 ans) et Max (4 ans), a suivi 3 cours, deux étaient proposés par la mairie et l’autre par la paroisse. Elle s’est sentie « confortée dans ses difficultés » et guidée pour « gérer les conflits de ses enfants » pendant la période de l’apprentissage de la propreté et celle du non de l’enfant de 2 ans. Elle a surtout créé un réseau d’amies formidables, et compris qu’elle n’était pas seule.
La Communication Non-Violente (CNV) Cette approche mise au point aux EtatsUnis par Marshall Rosenberg, docteur en psychologie, a reçu un accueil important en France ces dernières années. Des pistes intéressantes pour créer une qualité de relation et d’empathie, avec soi et avec les autres, qui permet de satisfaire les besoins fondamentaux de chacun, de manière harmonieuse et pacifique.
Quelques exemples de livres utilisés par les parents « apprenants » au Royaume -Uni dont « Que peut faire un parent ? Outils pratiques pour aider les parents à être plus responsable et plus efficaces ». Sommes-nous prêts à cela en France ?
certaine ouverture d’esprit. Les ressources de chacune sont valorisées. Renforcer les liens communautaires À Londres, des cours de parentalité existent depuis vingt ans (voir ci-contre « 3 questions sur... »). Ils répondent au besoin de soutenir les adultes dans leur tâche de parents tout en renforçant les liens de la « communauté » dans laquelle ils vivent, c’est-à-dire leur quartier. Ces cours s’inscrivent dans les initiatives proposées par les mairies, relayées par les cabinets médicaux, les écoles pour que leurs habitants se sentent en sécurité, puissent continuer à s’instruire et soient épaulés afin
Confier son enfant quelques heures à une babysitter tout le monde en profite !
que des nurseries privées, extrêmement onéreuses. Il faut donc avoir un salaire conséquent pour confier son tout-petit. Dans ces conditions, il est donc souvent difficile de retravailler pendant la petite enfance de sa progéniture. On se concentre alors sur sa vie de quartier. Largement inspirés de la communication non violente et de la thérapie familiale systémique, les cours proposés permettent de « mieux aimer son rôle de parent », explique Claire, 45 ans et mère de 6 enfants. Celles qui souhaitent explorer de nouveaux outils pour mieux vivre leur vie de parent ou bien celles qui se trouvent loin de leur famille, déracinées, trouvent dans ces réunions des lieux de ressources importants. Il existe également des cours pour les « Papas à la maison » ou pour les « Parents d’ados ». Les Maisons vertes de Dolto Retour en France. En 1979, Françoise Dolto a initié avec une équipe de psychanalystes et d'éducateurs la « Maison Verte » à Paris. C’est un lieu d’accueil d’enfants de moins de quatre ans, accompagnés de leurs parents, leur grand-mère, nourrice.... Des professionnels de la petite enfance dont un psychanalyste pour chaque temps d’accueil adoptent une posture d’ouverture envers les parents et les enfants. « C’est un lieu de prévention contre l’enfermement des mères avec leurs enfants », explique Ariane Guchet, secrétaire d’APELIPA, l’association gestionnaire du Jardin Couvert à Lyon. « Certaines habitent le quartier et viennent ici comme si elles iraient au square ; d’autres viennent de très loin avec une demande précise ». Les Maisons vertes sont des structures autonomes souvent financées par des fonds publics (DDASS, PMI, CAF, communes, régions, etc.).
De nombreuses initiatives associatives ou privées ont vu le jour ces dernières années pour venir en aide des parents - café-poussettes, ©Nancy Landreat cours de communication ou bien des ateliers divers pour tous les goûts : chant, danse, pord’éviter la violence et la petite criminalité. De plus, tage, yoga.... Tous les moyens sont bons pour cultiver si l’école est obligatoire au Royaume-Uni à partir de le lien parent-enfant, et entre les parents. La Cause des 5 ans, l’école maternelle commence à l’âge de 3 ans Parents, fondée en 2000 à Lyon est un bel exemple et n’ouvre que 3 heures par jour. Les parents qui ne d’un partenariat efficace entre parents et professionveulent pas quitter leur travail n’ont à leur disposition nels conscients des enjeux de la périnatalité. On y vient
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1, 2, 3... ça marche ! Ayant découvert les clés de la communication positive en Angleterre pendant 15 ans, Claire Baudart a réalisé combien cela l’a aidée dans sa vie de famille, avec ses enfants et ses proches. Cette maman de six enfants a souhaité partager ces connaissances et ces expériences à travers des ateliers quʼelle propose dans lʼAin.
La Cause des Parents, un réseau dʼentraide et dʼinformations pour parents et futurs parents. Fondée en 2000, lʼassociation siège à la Maison de la Parentalité et de la Naissance à Lyon où travaillent côte à côte, parents et professionnels. Elle organise de nombreux ateliers (yoga, chant prénatal, portage...) et des conférences de qualité.
pour s’informer, emprunter des livres, participer à un atelier ou à une conférence pour faire des choix éclairés en termes d’accouchement et de parentalité. Des ateliers dans la lignée de Montessori Difficile de ne pas parler des « Ateliers Parent-Chercheur® » dans cet E-Mag. Odile Anot propose dans l’esprit Montessori « de se constituer une boîte à outils personnelle, de connaître ses propres valeurs en tant que parent pour pouvoir s’affirmer face au monde en évolution », explique la Directrice du Centre Nascita du Nord, éditeur de l’Enfant et la Vie. De nouveaux métiers surgissent également : l’accompagnante périnatale ou la doula pour plus de présence autour d’une naissance. Et tout récemment, le « coach » parental qui intervient davantage sur le plan éducatif. C’est ce métier qu’a décidé d’embrasser Lydia Louette, après trente ans d’exercice du métier d’infirmière-puéricultrice, dont dix à la tête d’une crèche. Constatant que le nombre de parents désemparés, voire perdus, ne fait qu’augmenter, elle leur consacre depuis peu tout son temps. Désormais « consultante en parentalité et puériculture », elle visite à domicile des familles « à bout » qui ont pris conscience de leur besoin d’aide. Pas question d’arriver avec « une recette ou une technique éducative », façon Super Nanny ! Au contraire, au fil des entretiens, elle les amène à puiser en eux leurs compétences, leurs capacités et leurs propres outils pour reprendre confiance, se conforter dans leur rôle et renouer une relation constructive avec leurs enfants. De belles initiatives, malheureusement peu répandues en France, où elles sont généralement payantes, et donc réservées à une population ayant les moyens intellectuels et financiers nécessaires pour chercher des pistes. Il est déjà si difficile d’accepter son besoin d’aide qu’il est dommage que le soutien à la parentalité soit contraint par l’argent. Voilà un défi d’avenir : permettre à tous les parents d’être aidés, pour leur bien-être et celui de leurs enfants.
Les Ateliers Parent-Chercheur® Une proposition en six facettes faite aux parents pour qu’ils rejoignent leur potentiel de parent, dans l’esprit de Maria Montessori. Pour plus d'informations : odile.anot@parent-chercheur.fr 06 18 51 74 60
Témoignages
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eune maman de 3 enfants (7, 5 et 2 ans), j’ai participé à des après-midis parent-bébé proposés par La Cause des Parents pendant mes congés maternité. C’était des temps où je me sentais très en confiance avec les autres. On pouvait partager sur divers sujets : les soins aux nouveau nés, les relations frères et sœurs, l’alimentation… dans un lieu où les enfants ont toute leur place. J’étais en même temps avide des trucs et astuces de chacun. J’ai été bien curieuse par rapport à l’abord que certaines participantes avaient avec leurs enfants avec l’autorité - une façon d’écouter et accueillir les émotions qui m’était totalement étrangère. Habituée à être plutôt autoritaire dans l’éducation de mes enfants j’ai découvert que je pouvais essayer de recevoir les colères ou demandes dérangeantes de ma fille, mieux la comprendre et lui laisser plus d’espace d’expression (sachant que cela n’est pas forcément facile au quotidien). Forte de cette expérience et du besoin d’une parentalité empreinte de partage de vie et de valeurs autour de la place de l’enfant, je me suis engagée par la suite dans une crèche parentale. Mireille, Lyon
C
e qui m’a aidée lorsque je suis devenue maman était, dans un premier temps, la découverte de l’approche de Maria Montessori. Ce médecin et pédagogue italien disait que nous ne pouvions rien faire à la place de l’enfant. Elle défendait l’idée que ce n’est pas l’éducateur qui porte l’enfant vers son développement, mais l’enfant qui porte en lui cet élan vital qui l’amène vers ses apprentissages. J’ai compris que les parents sont là pour « nourrir » l’enfant, et l’accompagner sur son chemin personnel ! Avant de découvrir Maria Montessori dans l’Enfant et la Vie, je disais souvent que je n’étais qu’une toute petite maman et que cette tâche d’éduquer était bien trop énorme pour moi ! Et effectivement, je ne suis qu’une petite maman, mais qui fait confiance à ses enfants et qui les accompagne au mieux ! Muriel, Aisne
Le livre de Jeannette Toulemonde, fondatrice de lʼEnfant et la Vie. Une réédition totalement enrichie et actualisée du livre Place à l'enfant qui a conquis des générations de parents. Il fait découvrir un regard neuf sur lʼenvironnement de lʼenfant adapté à son âge et à ses besoins.
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