les Pachycaules ou “Arbres Bouteilles”
Anne Rouat 2a
Adenium obesum caudex
INTRODUCTION
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DEFINITIONS
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MES ARBRES
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Beaucarnea recurvata
11
Brachychiton rupestris
14
Brachychiton discolor
17
Fouquieria purpusii
19
Delonix adansionioides
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Chorisia ventricosa
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Pachypodium lamerei
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Moringa ovalifolia
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Phytolacca dioica
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CONCLUSION
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BIBLIOGRAPHIE
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SOMMAIRE SOMMAIRE
INTRODUCTION INTRODUCTION Voila a quoi peuvent ressembler les arbres Pachycaules, un renflement extreme jusqu’aux feuilles plus aeriennes semblant s’evaporer de ce corps trop gros. Le Ruth Bancroft Garden ou j’ai effectue mon stage ainsi que les differents jardins ou lieux ou je me suis rendue m’ont plongee durant deux mois au coeur du vaste et enrichissant pays des succulentes. Pays totalement etranger pour moi et donc particulierement attractif. Cette adaptation des plantes a un milieu tres hostile et plus particulierement les formes demesurees qu’elles peuvent adopter, m’ont vraiment captive. C’est pourquoi j’ai decide de m’ interesser aux sujets presentant la reaction formelle la plus extreme et imposante que j’ai pu trouver : Les arbres Pachycauls et plus particulierement ceux qui presentent un reel aspect de bouteille et donc la forme suit donc tres lohiquement la fonction. Cette evidence formelle m’a beaucoup interesse et me conforte dans l’idee que toutes les formes nous sont offertes logiquement par la nature...
DESCRIPTION DE CES ARBRES DESCRIPTION DE CES ARBRES
PLANTES A CAUDEX
MESOPHYTE TYPIQUE FEUILLES SUCCULENTES
TIGES SUCCULENTES
Definition
CAUDICIFORMES?
Pour bien comprendre le fonctionnement des arbres pachycaules, il est important de prendre en compte le membre qui est a la base de son caractere renfle et de sa grande capacite d’adaptation. Le terme Caudex est assez difficile a definir clairement, encore aujourd’hui. L’ interet nouveau pour ces plantes etranges apparu dans les annees 60 grace au professeur Rauh de l’Universite d’Heidelberg et sa grande collection. Le terme “caudiciform” fut utilise pour la premiere fois vers 1900 par Jackson dans “Glossary of botanis terms - London”. Ce sujet meconnu a ete pour la premiere fois cerne par Gordon Riowley en 1987 dans son livre “Caudiciforms ans Pachycauls succulents” Caudex du latin “Caudex” signifie “le tronc de l’arbre” ou “la souche”, nous sommes donc manifestement face a un terme tres vaste, et il n’existe pas de relle definition botanique de ce terme. La definition s’appuie essentiellement sur des criteres formels et et de proportions et considere ainsi comme plantes a “Caudex” les plantes possedants un renflement soit a la partie inferieure de leur tronc soit a leurs racines (ou parfois les deux a la fois). Cet organe disproportionne faisant office de reserve d’eau et de nourriture, et impliquant par consequent une reaction de survie face a un environnement aride et hostile. Ces plantes presentent donc, avant tout, les memes caracteristiques que des plantes succulentes et peuvent etre considerees comme tel par certains points de vue. Il y a donc les tiges succulentes, les feuilles succulentes et les autres. ces plantes venues d’ailleurs tels des sculptures extravagantes, des Venus du Paleolithique : Les plantes a caudex.
Les plantes a caudex representent les plantes Caudiciformes, et les plantes Pachycaules, on pourrait egalement prendre en compte les bulbes, qui representent deja un grand nombre de plantes et de familles et ne seront donc pas classes derriere le terme a proprement parler. Ces plantes sont angiospermes, ce qui les differencient des autres plantes est cet organe permanent, non vert et lourd conservant les nutriments et l’eau, face aux autres plantes possedant des organes temporaires de stockage comme les feuilles par exemple. Ici il est tres evident que la forme suit la fonction (architecture moderne) les mutliples differences formelles existantes entre les nombreuses especes Caudicifornes et Pachycaules dependent directement des differentes fonctions de stockage et de transport des nutriments et de l’eau, le soutien de la plante ...etc. La plupart des caracteristiques morphologiques et physiques restent cependant les memes sur ce genre de plantes, le pied doit etre rigide et compose de cylindres creux pour supporter la structure et les racines doivent etre flexibles et noueuses, les fibres les plus dures se trouvant au centre. Pour finir la base doit, bien entendu, etre large pour supporter cette structure. Pour la plupart des plantes a graines, la transition entre le pied et la racine est un organe a part entiere appele Hypocotyl. Le Caudex est un elargissement qui se developpe exactement a cet endroit, il est donc plus simple de le definir avec un mot neutre comme celui de “Caudex” ou de “reservoir” pour ne pas avoir a definir a quel point cet organe est une tige, une racine ou les deux. (La nature n’est pas aussi simple qu’on peut le croire...) Les plantes caudiciformes et Pachycaules se caractérisent par une division du travail entre les organes permanents, servant à emmagasiner l’eau et la nourriture, et les organes aériens, généralement éphémères et sièges de la photosynthèse.
Fonctionnement
Aspect formel
Le Caudex peut prendre des formes et des tailles tres variees, allant d’une sphere parfaite ou d’un amas globuleux a une forme etiree et presque symetrique. Sa surface est tres rarement lisse, sa texture peut, elle aussi varier tres largement d’un motif tres anguleux ou irregulier (‘Elephant’s foot plant’ - Dioscorea elephantipes), a une surface bombee (Adenia globosa).L’embranchement du Caudex peut survenir sous terre ou non. Nous sommes souvent face a une serie de branches epaisses de plus en plus longue et divisees. Le motif est toujours tres different de celui etudie sur les parties succulentes de plantes comme les cactus ou bien les Euphorbias trees. Souterrain , le Caudex peut se diviser en deux parties coniques se resserant l’une contre l’autre. Chaque espece possede un caudex qui lui est tres caracteristique : ceux des Bulbines par leur forme en etoile de mer, ou encore ceux des Discoroeas ressemblant a un amas de lave figee. Il peut alors etre considere come une veritable identite pour chacune de ces especes. Le caudex se developpe rarement uniquement a la surface, il presente toujours une partie enterree . Les especes souterraines poussent souvent dans les fissures des roches et presentent ainsi des formes assez torturees. Il parait donc evident que face a cette variete de formes et de textures, il est assez difficile de classer clairement ces plantes mais plus facile de les regrouper pour leur formes indeterminees
Les plantes Caudiciformes et Pachycaules possedent toutes deux une base anormalement renflee qui leur conferetwwwwww cette etrange obesite, et le meme systeme de stockage permanent d’eau et de nutriments. On peut cependant les differencier par leurs formes. Les Caudiciformes possedent une base renflee globulaire ou bien aplatie d’ou demarrent une ou plusieurs tiges plus fines et peu ou pas succulentes. ces branches peuvent etre caduques ou non. Formellement, on remarque donc un changement brutal de forme entre le caudex et les branches et tiges. L’un etant renflee et les autres etant fins et legers. Les plantes Pachycaules sont quant a elles totalement enflees, on ne distingue pas visuellement de differences entre le caudex et le reste de la plantes. La quasi-totalite du sujet est donc succulent, la base, le tronc et les branches. Seules les feuilles ne le sont pas. Les arbres Pachycaules sont tres interessants formellement car ils presentent des formes tres anormalement disproportionnees et tres impressionnantes.
Ils existent de nombreuses especes d’arbres Pachycaules mais beaucoup sont de petits sujets. Le plus connu reste bien sur le Baobab-Anansonia digita qui presente une structure renflee tres reguliere et exprime tres clairement les caracterstiques de de type d’arbres. Les sujets que j’ai choisi pour ce rapport proviennent de mon lieu de stage mais egalement des differents jardins que j’ai pu visiter au sud de la californie. Je n’ai pas trouve d’especes plus au nord de San Francicso. Mes choix se sont orientes vers les sujets les plus impressionants physiquement et ayant le plus un aspect de bouteille. Ce critere a ete pour moi le moyen le plus interessant d’aborder ce sujet. Enfin ces arbres provienennt pour la plupart du Mexique, d’Australie, d’Afrique du sud ou de Madagascar. Ils m’auront donc fait voyager a travers les continents bien plus qu’en Californie. Se baser sur la forme m’aura donc permis d’aller plus loin...
LES ARBRES... LES ARBRES...
Beaucarnea recurvata agé d’environ 35ans se plait très bien entouré d’une large communauté d’Agaves et d’Echeverias regardant les voitures passer sur “Main Driveway” et les visiteurs rentrer par le gazibo...C’est, ici, un miraculé qui nous raconte une histoire très particulière et liée à celle du Ruth Bancroft garden. Un période de gel s’est abbatue sur le jardin en 1990 et a détruit environ 30% de la collection de succulentes. Notre Beaucarnea recurvata que tout le monde pensait mort lui aussi fut expédier au tas de compost. Plusieurs mois voir années plus tard il était toujours la se plaisant sur ce tas de compost et produisant de nouvelles racines et pousses en quantité.
Beaucarnea recurvata RUSCACEAE
Notre sujet atteint a peine 1,50 mètres et sa couronne de feuilles recourbées et pendantes telle une fontaine recouvre entièrement son tronc éléphantesque se divisant en trois branches tout aussi considérables. Son tronc est craquelé, son écorce liegeuse et son caudex se développe au dessous et au dessus de la surface. Il peut, lui aussi supporter une très longue période de secheresse. Contrairement au Brachychiton rupestris que l’on verra plus tard, les branches s’affinent nettement en se dégageant du caudex. La transition est bien plus nette, de ces
Présentation
branches jaillissent de longues et fines feuilles touchant presque le sol.
Caractéristiques
aire de distribution du Beaucarnea recurvata
Cet arbre “Patte d’Elephant” est originaire des régions semi-désertiques du Mexique, on lui donne également le nom d’ “Arbre Bouteille” du Mexique. Il a été trouvé pour la première foisdans la partie sud-est de Mexico. Avant d’être mis en pot et d’être considéré comme une “tres belle plante décorative” par tous; ce fut en effet une des premières pachycaules qui devint attrayantes au près du grand public dans les années 60; le Beaucarnea recurvata était une espèce de zones subtropicales ou de milieux tempérés chauds avec de tres légères gelées. Cet arbre dit “semi-succulent”....se développe très bien en plein soleil et sous un climat très sec. Il ne pleut que très exceptionnellement sans cette région du globe, ce sont alors des orages dévastateurs qui s’abbatent sur le désert qui se gorge d’eau. Le Ruth Bancroft Garden apparait donc comme un petit paradis pour lui.. La base de son tronc peut alors atteindre 3,5 mètres de diamètres, avec une hauteur maximale de 8 mètres (assez rare), le Beaucarnea recurvata nous présente un corps d’une forme assez absurde et inhabituelle. On l’associe alors facilement a une flasque.
On le retrouve en famille au Huntington Garden a Los Angeles; ici de nombreux troncs s’echappent de ces bases très renflées. On identifie très cette espèce a une patte d’éléphant lorsque les sujets atteignent un certain age.
Présentation
Ce Brachychiton rupestris d’une trentaine d’années est bien installe au fond Ruth Bancroft Garden sur le parterre numéro 11 sur un site ensoleille en permanence. A son large pied se plaisent tout un tas de Notocactus, de Calandrinia d’Aloes et d’Echeverias.
C’est un arbre endémique d’Australie et plus particulièrement d’une région très limitée du Queensland a l’extrémité nordouest de l’île. Cette partie de l’Australie est soumise a un climat subtropical très aride, l’un des plus secs du globe (environ 70% du territoire australien est concerne par ces climats arides ou semi-arides). On le retrouve le plus souvent sur des sols sableux il peut, cependant, se plaire sur une large gamme de substrats du sol sec, rocailleux et pauvre a des sols profonds riches et alluviaux. La saison des pluies apparaît durant les mois d’été dans cette région du globe.
Brachychiton rupestris MALVACEAET
Caractéristiques
Le Brachychiton rupestris est le plus connu des “Arbres Bouteilles” car c’est lui qui présente les plus impressionnantes caractéristiques physiques. En effet son obésité peut devenir très conséquente, son tronc peut atteindre 3,5 mètres de diamètre. Son tronc possède une base très épaisse qui se resserre légèrement vers le haut mais reste tout de même conséquente. Notre arbre bouteille du Queensland est réellement amorphe, les transitions entre le tronc et les branches ne se font pas de manière abrupte comme sur les plantes caudiciformes, mais de manière douce par des renflements successifs et avec d’étranges angles. Formellement, cette transition est le passage d’une partie très renflée à une autre qui l’est juste un peu moins, les bourrelets circulaires se succèdent ainsi sur environ 8 mètres de hauteur et 3,5 mètres de circonférence a la base. Les anneaux d’un invertébré prêt a exploser ou bien un gros et gras personnage de cartoon. Voila comment se présente le corps obèse de cette arbre. Notre Brachychiton rupestris a une blessure de guerre il possède une large cicatrice sur l’ensemble de son tronc boursoufle due au stockage de l’eau dans les tissus d’entreposage durant les hivers trop pluvieux. Ce membre renfle confère a cet arbre une capacité extrême de survie face a de longues périodes de sécheresse. Comme nous avons pu l’observer précédemment, il fonctionne comme une succulente, c’est a dire qu’il stocke l’eau et les nutriments dans les tissus spongieux de son tronc ce qui l’en consomee est qu’il ne se rétrécit ou ne se ratatine pas lorsque la quantité d’eau et de nutriments a été consommé. Le tronc continue a se développer pour pouvoir stocker de plus en plus d’eau. Ses feuilles (persistantes) jouent également un rôle dans ce système de survie, leur limbe brillant renvoie les rayons du soleil et retarde l’évaporation de l’humidité qu’elle contiennent. Ses fleurs ne possèdent pas de pétales qui sécheraient trop facilement sous la chaleur de l’été et du printemps mais de sépales a l’apparence de pétales), son calice en forme de cloche est davantage capable de résister a de fortes chaleurs.
Les graines sont contenues dans une coquille dure et brune ressemblant a une poche de cuir, les protégeant contre les animaux et l’assèchement. Cet arbre surprenant nous offre une autre caractéristique insolite en terme de feuillaison. La forme de ses feuilles change selon sa maturité, jeune il présente des feuilles tendre et finement lancéolées, en vieillissant, elles se divisent par d’étroits lobes qui disparaissent finalement lorsque l’arbre vieillit encore allant jusqu’à obtenir une feuille quasiment lancéolée. Notre sujet témoigne très bien de ces variations et transitions formelles car il possède des feuilles lancéolées et des feuilles palmées.
Présentation
Brachychiton discolor MALVACEAE
Brachychiton discolor d’environ 30 a 40 ans rencontre sur une route très passante reliant Golita a Santa-Barbara, parait beaucoup moins impressionnant que les autres espèces que j’ai pu rencontre mais semble intéressant par la régularité de son tronc renfle, ainsi que par les boursouflures présentes a chaque départ de branches.
Caractéristiques
Cette arbre est originaire d’Australie et plus particulièrement des forêts humides du Queensland a l’est du pays. on le retrouve parfois a Baja California Il possède a peu de choses près les mêmes capacités et formes d’adaptation que son voisin Brachychiton rupestris. Son tronc peut atteindre un diamètre de 80 centimètres et son écorce pèle contrairement à celle de Brachychiton rupestris, elle laisse alors apparaître une nouvelle écorce douce et bleu vert. Cet arbre possédera toujours des dimensions plus raisonnables que son voisin et grandira proportionnellement a sa taille.
Fouquieria purpusii FOUQUIERIACEAE
Présentation
Fouquieria purpusii est une espèce que j’ai rencontrée en pot dans le jardin particulier d’un passionne de plantes caudiciformes et Pachycaules a Santa Barbara
C’est probablement un de mes arbres Pachycaule présentant le plus petit développement en atteignant une hauteur maximale de 4 a 5 mètres en milieu naturel. Nous sommes ici face a un sujet d’environ 1 mètre de hauteur et de 25 a 30 centimètres de diamètre. Il est particulièrement intéressant pour la qualité graphique de son écorce, son tronc est vert et ponctue de nombreuses anfractuosités blanches et rugueuses pouvant faire penser a de nombreux mollusques collés d’Amériques a un rocher.
Il est originaire d’Amérique centrale et on le retrouve plus particulièrement dans les forets sèches du Mexique.
Caractéristiques
Ce tronc est capable de stocker une eau saine pendant très longtemps, en le redistribuant d’une part dans le centre spongieux de son tronc et d’autre part dans ses tissus périphériques du cortex. Son tronc peut atteindre presque un mètre de diamètre et est recouvert d’une texture très dure s’apparentant a de la roche qui dissuade les animaux de l’attaquer pour atteindre le “jus” contenu dans les tissus internes. Cette espèce sait particulièrement bien tirer profit des rares périodes de pluie durant lesquelles elles produit très rapidement de nouvelles racines, certaines d’entre elles restent végétative et aide la plante a se développer régulièrement pendant les périodes de sécheresse. A mesure que la sécheresse avance, l’arbre perd ses feuilles pour ne pas épuiser ce système fragile. La plupart de ces arbres pachycaules perdent leurs feuilles durant les périodes de sécheresse. La perte des feuilles ne dépend donc pas ici de saisons régulières comme dans nos climats tempérés mais peut se produire très irrégulièrement, une forme d’adaptation ponctuelle a ces climats incertains.
Delonix adansonioides FABACEAE
Présentation
Delonix adansonioides est un arbre bouteille que l’on nomme également Flamboyant pour la spectaculaire couleur rouge de sa floraison. Espèce rencontrée au Huntington Garden a Los Angeles, cet arbre possède un tronc de plus en plus épais en en hauteur et se divisant finalement en deux branches quasiment similaires et toujours assez épaisse. Son aspect renflé régulier le rapproche des Baobabs. Ce tronc gonflé possède de nombreuses imperfections nous racontant les divers périodes de sécheresse et d’humidité qu’il a pu rencontré. Il est originaire du Nord Ouest et du Nord de l’île de Madagascar ou on le retrouve dans des forets dites “sèches”, zones actuellement en grand danger face a l’expansion de la culture sur brûlis. Cette espèces est donc en danger d’extinction dans cette région du globe. Il bénéficie donc de statut de protection comme espace “quasiment menacées”
Caractéristiques
Les arbres Pachycaules sont souvent très marqués par ces différents climats qu’ils traversent et face auxquels ils tentent de survivre, leur troncs deviennent alors une sorte d’histoire facilement descriptible. Formellement, notre sujet pourrait s’apparenter a la forme d’un cigare avec une écorce fine et grisâtre s’écaillant et pelant en fines lamelles révélant un dessous brun-rouge. Son tronc d’où jaillit un feuillage en forme d’ombrelle peut atteindre une largeur de 80 centimètres pour une hauteur de 3 a 12 mètres en milieu naturel. Il peut également présenter une forme beaucoup plus tortueuse que notre résident du Huntington Garden, et il est assez rare de le voir se diviser en plusieurs troncs comme ici. Il réagit comme les autres spécimens étudies précédemment c’est a dire en stockant l’eau dans les tissus spongieux de son tronc, il ne présente pas d’excroissance sur son tronc l’aidant a ce stockage mais l’écorce fine s’écaillant lui permet de protéger le tronc du soleil trop important.
Présentation
Chorisia ventricosa BOMBACEAE
Notre cher Chorisia ventricosa semble se plaire au Huntington Garden a Los Angeles ou il annonce le début du “Désert Garden” avec a ses pieds une foule d’Aloès et d’Agaves. Sa forme ressemble très nettement a celle d’une bouteille. Sur ce très grand sujet, la partie pachycaule la plus renflée ne se trouve pas posée sur le sol mais située plus haut sur le tronc. Cette réserve d’eau apparaît alors comme un réel ventre, cela confère a l’arbre un aspect très humain. Une femme enceinte ou un gros buveur de bière se tient la devant nous fier de sa bedaine imposante et fier de nous la montrer. Le tronc, d’un vert acidulé presque irréel est recouvert d’excroissances épineuses et coniques regroupées de manière très dense sur la partie renflée.
Cet arbre originaire du nord est de l’Argentine, du Paraguay et du Brésil appartient a la même famille que le Baobab ou le Kapok, on l’appelle également arbre a coton, la matière duveteuse a l’intérieur de la gousse étant utilisée pour le rembourrage de coussins durant la Seconde Guerre Mondiale. Il nous vient d’Amérique du Sud également, et vit dans des forets sèches
Caractéristiques
Ce Chorisia développe deux formes lui permettant de s’adapter et de survivre très bien en milieu aride, bien entendu cette partie renflée au tiers inférieur de son tronc mais également les nombreuses épines qui elle aussi conserve l’eau et lui serve de défense. Il devient également caduque pendant les périodes de fortes sécheresse. L’emmagasinement d’eau provoque une ou plusieurs fissures verticale sur l’ensemble du sujet. Ce sujet en présente une très évidente.
Pachypodium lamerei ou Palmier de Madagascar est une espèce que j’ai eut la chance de rencontrer a Santa Barbara au jardin de Lotusland. Cet arbre de très petite taille présente un tronc très intéressant, gonfle, d’une couleur presque dore et recouvert de longues épines très acérées. Il est très renfle a la base et se resserre difficilement a son extrémité pour laisser jaillirent d’imposantes et longues feuilles vertes foncées retombantes. Il semble ainsi avoir déployer toute son énergie pour faire éclater ce bouquet en haut de ses membres boursoufles. Il arbore l’aspect d’un palmier mais n’en est en réalité pas un. En groupe ces arbres prennent la forme humaine d’une armée quelque peu ridicule lorsque leurs feuilles sont encore très peu développées.
Pachypodium lamerei APOCYNACEAE
Il vient lui aussi de l’île de Madagascar, Cet arbre a su développer trois manières de se défendre contre le climat aride sous lequel il vit. Son tronc “bouteille” stockant l’eau, les épines qui le recouvre le protégeant contre les attaques animales et créent de l’ombre sur le tronc. Enfin sa couleur argente ou dore sert également a renvoyé les rayons du soleil et limiter l’évaporation.
Moringa ovalifolia MORINGACEAE
Moringa ovalifolia est une espèce très intéressante car elle vient d’un des terrains les plus secs du monde en Namibie et en Angola. L’arbre que j’ai pu voir a Los Angeles se trouvait être en pot et présentait une forme très hors du commun, les images que l’on peut voir de cette espèce dans son milieu naturel sont celles de formes réellement venues d’ailleurs, extrêmement boursouflées comme si le tronc de cet arbre avec subit de nombreuses éclosions sous le poids de la chaleur. Ce tronc compose d’énormes tumeurs et verrues semblent nous raconter les dramatiques fluctuations de températures qu’il subit ainsi que l’irrégularité de l’approvisionnement en eau. On peut également lui donner le nom d’arbre fantôme”.
On le retrouve le plus souvent sur des terrains escarpes et très rocailleux en solitaire. Ce sol est en général sablonneux et riche en gravier. Adapte au climat subtropical, chaud et sec du désert de Namibie. Au même titre que le Pachypodium lamerei, le Moringa ovalifolia présente une écorce grise et brillante reflétant les rayons intenses du soleil et sauvant le tronc de la surchauffe. Cet arbre est non seulement un très bon exemple d’adaptation a un milieu hostile mais il procure des feuilles pleines de protéines pour les habitants de ces régions difficiles.
Présentation
Phytolacca dioica PHYTOLACCACEAE
l’”Ombu tree” ou Phytolacca dioica est de loin le plus impressionnant des sujets que j’ai rencontré durant mes périgrinations. Il trône et domine un large espace enherbé au Huntington garden a Los Angeles. Son tronc irrégulier profondément crevassé est un vrai espace de jeu ou de pause d’environ 5 a 6 mètres de diamètre. Il est très imposant en largeur mais également par la manière dont il s’étale sur le sol comme une coulée de lave figée. De cette patte informe, de nombreux troncs telles de grandes tentacules semblant avoir été étirer le plus haut possible. Il semble réellement avoir été façonné par une force surhumaine... (les Dieux peut être...?). Plus qu’un arbre nous sommes ici face a véritable espace crée par cette base incroyable et monstrueuse.
Plus précisément, le Phytolacca dioica (ombu ou Belombra) nous vient de prairies lointaines, les pampas sud-américaines ou il règne sur de grandes étendues d’herbacées. Il est en effet le seul arbre présent dans ce paysage de savane recouvrant 750 000 km en Argentine, a Buenos Aires ou encore en Uruguay. La pampa est soumise a de tres nombreux feux et les types de végétation dominants sont la prairie pérenne et la steppe herbeuse. Le phytolacca dioica est alors la seule interruption dans ce paysage uniforme, c’est un arbre herbacé a croissance assez rapide que l’on trouve souvent seul en raison de la quantité d’eau limite sur ce territoire.
Caractéristiques
Il peut survivre a des sécheresses considérable grâce a sa grande capacité de stockage d’eau dans les tissus spongieux de la base de son tronc. Son bois est en effet tres mou et fibreux et réagi comme une éponge pour capter l’eau. Cette caractéristique le rend également tres résistant aux feux tres fréquents. On l’appelle Bellombra en référence a large couronne qu’il déploie, son feuillage persistant a semi-persistant de feuilles ovales et acuminees est tres dense et crée une ombre tres étendue autour du tronc, ceci est une bonne adaptation a ce type de milieu, les troncs étant ainsi constamment a l’ombre, ne subissent pas d’ensoleillement direct et conservent une certaine fraîcheur. Ce sujet est donc un tres attrayant arbre Pachycaul en terme de forme, d’empreinte sur un territoire bien particulier et en terme de résistance et de capacité a stocker des quantités tres importantes d’eau. La capacité d’adaptation de cet arbre et considérable.
Un rocher???? E:T qu’on aurait étiré????
CONCLUSION CONCLUSION
Bibliographie Bibliographie Caudiciform and Pachycaul succulentes Gordon D. Rowley Strawberry press The Illustrated Encyclopedia of Succulents Cacti Gordon Rowley Crown www.wikipedia.prg site officiel du jardin botanique de l’Université de Berkeley. ...Mes impressions...