Stage suivi de chantier

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Rapport de stage de suivi de chantier 22 décembre 2010 - 20 avril 2011

La Demoiselle verte « Ilot Ouches », Chemin Bleu, Rezé

Construction de 26 logements sociaux

Anne-Sophie Marchal


Rapport de stage de suivi de chantier

La Demoiselle verte « Ilot Ouches », Chemin Bleu, Rezé

Construction de 26 logements sociaux

Année 2010/2011


Sommaire Remerciements

p.1

Introduction

p.2

Glossaire

p.3

Partie 1 Présentation de la Demoiselle Verte

p.4-17

1) Présentation de l’agence

p.4

2) Présentation du bailleur social

p.6

3) Présentation du projet

p.8

4) Comprendre les responsabilités de chaque acteur

p.14

5) Le contexte juridique et financier d’un chantier

p.16

Partie 2 Évolution du chantier

p.18-36

1) Déroulement des réunions de chantier

p.18

2) Synthèse personnelle des avancements hebdomadaires

p.20

3) Compte-rendus mensuels des points techniques majeurs

p.23

Partie 3 Synthèse du stage

p.37-42

1) Mise en pratique des matières théoriques

p.37

2) Documents de référence

p.39

Conclusion

p.43

Partie 4 Annexes

p.44

Table des annexes


Remerciements Je tiens à remercier avant tout l’agence Enet-Dolowy d’avoir accepté de répondre à mes questions quant au fonctionnement de leur entreprise, et Philippe Herbreteau pour m’avoir accepté dans la section Suivi de chantier qu’il dirige au sein de cette agence. Je souhaite remercier plus particulièrement Emmanuelle Meslin, la coordinatrice de travaux du chantier de la Demoiselle Verte pour le temps qu’elle m’a accordé sur le chantier et en dehors à répondre à mes questions, d’un point de vue technique, administratif et juridiqu. Enfin, je tiens à remercier Maryse Lize, l’architecte de ce projet qui, elle aussi, a trouvé le temps de m’expliquer ses intentions urbaines et architecturales ainsi que la mise en place d’un projet de logements sociaux.

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Introduction

J’ai souhaité effectuer mon stage de suivi de chantier avec un coordinateur de travaux provenant du secteur travaux d’une agence d’architecture, car cette profession me paraissait être la plus intéressante pour avoir un point de but global et complet sur un chantier. J’ai donc suivi Emmanuelle Meslin pendant quatre mois le mercredi après-midi, une des coordinatrices travaux de l’agence d’architecture Enet-Dolowy. J’ai choisi de suivre le chantier de La Demoiselle Verte, à Rezé, car il présentait de nombreux atouts pour mon enrichissement personnel. Avant tout, le chantier était suffisamment avancé pour que je puisse le suivre au delà de la phase de gros oeuvre, étant donné que nous nous sommes déjà penchés là dessus en première année. D’autre part, je trouvais très intéressant le fait que ce soit une construction de logements sociaux car cela a été l’occasion de mieux comprendre les enjeux économiques, voire politique, d’un tel projet. J’ai pu aussi mieux cerner les rapports entre le maître d’oeuvre et le maître d’ouvrage, qui est donc ici un bailleur social privé. Enfin, ce chantier me paraissait intéressant car il mêlait construction, aménagement paysager et aménagement de la voierie publique. Tout au long des quatre mois, j’ai récupéré des informations pour mieux comprendre le fonctionnement institutionnel et juridique d’un tel projet de construction. De plus, j’ai souhaité rencontrer le plus d’acteurs possible en lien avec ce chantier, afin d’avoir un point de vue global sur celui-ci et de comprendre les mission de chacun. Étant donné la complexité d’un chantier, il a fallut sélectionner les informations apparaissant dans ce rapport de stage, tout en gardant des documents clés qui peuvent me resservir. Ce rapport est donc pour moi une trace de cette expérience de suivi de chantier mais aussi une source d’information pour les années à venir. Dans un premier temps, nous présenterons le projet de la Demoiselle Verte, les acteurs qui entourent le projet de près ou de loin, et nous verrons quelques aspects juridiques et administratifs nécessaires au bon déroulement d’un tel projet. Ensuite, nous verrons l’évolution du chantier de la Demoiselle Verte à travers un tableau chronologique de notes personnelles prises pendant les réunions et à travers une compilation « mensuelle » d’éléments en construction qui m’ont particulièrement intéressée. Pour finir, nous reviendrons sur les apports pédagogiques du stage, en faisant le lien avec l’enseignement qui nous a été dispensé à l’ENSA de Nantes ces trois dernières années.

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Glossaire J’ai répertorié ici l’ensemble des acronymes que j’ai lus ou entendus pendant mon stage et qui me paraissait les plus importants. A.P.S: Avant-Projet Sommaire C.C.T.P: Cahier des Clauses Techniques Particulières C.E: Comité d’Engagement D.C.E: Dossier de Consultation des Entreprises D.I.U.O: Dossier d’Intervention Ultérieure sur l’Ouvrage D.O.E: Dossier des Ouvrages exécutés D.T.U: Documents Techniques Unifiés E.B.C: Espace Boisé Classé Hand: Accessibilité des constructions pour les personnes handicapées Mission D.E.T: Direction de l’Exécution du ou des contrats de Travaux Mission O.P.C: Ordonnance, coordination et Pilotage du Chantier P.G.C.S.P.S: Plan Général de Coordination en matière de Sécurité et Protection de la santé PHh: Isolation acoustique des bâtiments d’habitation P.V: Récolement des procès verbaux d’essais de fonctionnement des installations R.I.C.T: Rapport Initial de Contrôle Technique S.E.L: Système d’Étanchéité Liquide S.H: Sécurité es personnes dans les bâtiments d’habitation S.HAB: Surface Habitable S.H.O.B: Surface Hors Oeuvre Brute S.H.O.N: Surface Hors Oeuvre Nette S.P.S: Sécurité et Protection de la Santé S.U: Surface Utile

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Partie 1

PrĂŠsentation de la Demoiselle Verte


Présentation de l’agence Cette agence d’architecture a été créée par Jean-François ENET en 1988, et la SARL ENET-DOLOWY a été créée en 1996 en association avec Iga DOLOWY. Cette agence réalise des missions de maitrise d’oeuvre complètes en bâtiment, en aménagement urbain et paysager, en partenariat avec les bureaux d’études techniques et développe des activités de conseil et d’assisstance à la maitrise d’ouvrage. Tous leurs projets s’inscrivent dans une démarche de développement durable et visent « l’équilibre entre les enjeux socio-économiques et environnementaux ». D’après Monsieur Enet, leur indépendance financière et structurelle leur assure une totale liberté de choix dans l’intérêt et au service de leurs clients. Il y a plluieurs pôles dans cette agence, qui est d’ailleurs divisée en deux bâtiments, l’un rue de la Rosière d’Artois et l’autre rue Russeil, à Nantes. Au sein de la partie «architecture» (Rue de la Rosière d’Artois), il y a le pôle administratif et financier (économie du projet), le pôle développement des projets (chefs de projets, concepteurs, dessinateurs) et le pôle d’exécution (conducteurs de travaux). Le pôle administratif et financier a pour mission notamment de rédiger les pièces descriptives, de faire l’estimation du coût des travaux, d’analyser l’offre au moment de l’appel d’offre et de monter les dossiers marchés nécessaires à la bonne coordination du chantier. Le deuxième bâtiment abrite la partie plus urbanistique et paysagère et les deux parties de l’agence essaient de travailler ensemble, pour plus de transversalité et pour mutualiser les compétences de chacun. C’est donc au pôle exécution qu’est rattachée Emmanuelle Meslin, qui est conductrice de travaux et avec qui j’ai suivi le chantier de la Demoiselle Verte pendant quelques mois. Parallèlement, elle suit trois autres chantiers à Angers. A priori, beaucoup d’agences d’architecture sous-traiteraient des entreprises de suivi de chantier quand elles n’ont pas de section au sein de leur entreprise. Dans les plus petites agences, ce serait l’architecte qui irait directement suivre le chantier chaque semaines. Pôle Architecture 21 rue de la Rosière d’Artois 44 100 Nantes 02.51.84.97.40 infos@enet-dolowy.fr

Pôle urbanisme et paysage 51 rue Russeil 44 000 Nantes 02.28.08.81.80 urba@enet-dolowy.fr


Cet organigramme représente l’orgnisation générale de la partie architecture de l’agence Enet-Dolowy, celle se trouvant rue de la Roseraie d’artois et avec qui j’ai eu affaire le plus souvent. En rouge, ce sont les trois personnes avec qui j’ai échangé le plus, et qui m’ont premis de mieux comprendre la gestion d’un chantier de construction de logements. Cette agence réalise aussi des équipements culturels et de loisirs et participe à de nombreux concours. Voici quelques exemples de leurs dernières constructions.

Médiathèque Georges Sand, Le Pellerin

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Aménagement centre bourg, Sarthe

Salle multi-loisirs, Saint Savinien


Présentation du bailleur social Afin de mieux comprendre la relation « maître d’œuvre-maitre d’ouvrage » et de connaître globalement le rôle de ce dernier, je suis allée à l’agence Vilogia, Place Félix Fournier, pour rencontrer Olivier Germain qui s’occupe de la Demoiselle Verte. Ce responsable de promotion travaille sur d’autres projets en même temps : trois dossiers en dépôts de permis de construire, quatre dossiers en appel d’offre avec les entreprises, trois dossiers en travaux et deux dossiers en livraison. Il est donc nécessaire pour lui de connaître un grand nombre de lois dans le domaine de l’urbanisme, de l’architecture, du financier, de l’administratif etc. C’est donc un métier très complet, tout comme l’agence Vilogia, qui est un promoteur et un bailleur social en même temps. Olivier Germain s’est fait une fiche de suivi d’opération afin de ne rien oublier en avant, pendant et après le lancement du projet. (cf. Annexe 1) Cette entreprise, née il y a plus de 50 ans dans le Nord-Pas de Calais, possède aujourd’hui un patrimoine locatif de plus de 71 000 logements, construit plus de 1 000 maisons et appartements par an et accompagne plus de 3 500 entreprises et leurs salariés à travers Action Logement. En effet, c’est elle qui a crée en 1953 le 1% logement qui est une taxe que les entreprises de plus de 20 salariés peuvent versés aux différents « collecteurs 1% logements », comme Vilogia. Cela représente en moyenne 100 à 200 euros par salariés et permet à ces collecteurs de réinvestir cet argent dans la construction de logements, en partie destinés pour les employés de ces entreprises cotisantes (3500 entreprises pour Vilogia). Les fonds sont donc essentiellement gérés par les Comités Interprofessionnel du Logement (CIL). La gamme de produits et de services Vilogia destinée aux particuliers, aux salariés et aux entreprises est diversifiée : logements locatifs (conventionnés ou à loyers libres), logements pour les étudiants ou les personnes âgées, accession à la propriété (sociale ou traditionnelle), aide à la mobilité professionnelle, prêts et conseils en financement. Oliver Germain m’a souligné que Vilogia soutenait les jeunes salariés qui mutent dans toute la France en leur proposant des résidences jeunes actifs (des mobi-logis) qui sont meublés et équipés pour vivre en transition quelques mois. Implanté dans plus de 200 communes en Nord-Pas-de-Calais, en Ile de France, en Poitou-Charentes, dans le Limousin, le Pays de la Loire, le Grand Ouest et en ProvenceAlpes-Côte d’Azur, le groupe propose des offres locatives sur tout le territoire national. A Nantes, l’agence a ouvert en 2007 et a construit 178 logements locatifs pour le moment, et en attend 54 de plus d’ici fin 2011.

2 place Félix Fournier 44 000 Nantes 0240358440 vilogia-nantes@vilogia.fr

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Les Jardins de Gesvre, Nantes

Résidence Evolutis, Saint Nazaire

La Demoiselle Verte est donc un de leurs premiers projets dans la métropole nantaise, puisque les négociations avec la mairie ont commencé en 2008. Treize de ces logements sont destinés aux entreprises cotisant à Rezé, et comme l’Etat et le Conseil Général financent une partie du projet, Vilogia leur doit un quota de logements. Ainsi, 10 % des logements sont réservés à l’un et à l’autre. Ce projet de logement locatif social coûte deux millions d’euros et une convention APL est signée entre l’Etat et le bailleur social de manière à plafonner les loyers. La Caisse des Dépôts finance elle aussi une partie du projet sous forme de PLUS et de PLAI. Le PLUS (Prêts locatif à Usage Social) permet de financer les opérations bénéficiant d’un agrément de l’Etat, destinées aux ménages dont les conditions de ressources sont fixées réglementairement. Ce peut être des opérations d’acquisition de logements et d’immeubles destinés à l’habitation (ainsi que les travaux d’amélioration correspondants), des opérations d’acquisition de locaux en vue de leur transformation en logements locatifs sociaux, des opérations d’acquisition de logements en VEFA (Vente en l’Etat Futur d’Achevement), des opérations de construction de foyers à usage locatifs à destination des personnes âgées, des personnes handicapées et des étudiants. Le PLAI (Prêt Locatif Aidé d’Intégration) permet de financer des opérations destinées aux ménages cumulant des difficultés d’adaptation sociale et de faibles ressources. 7


Présentation du projet

La Demoiselle Verte « Ilot Ouches », Chemin Bleu, Rezé

Le projet se situe dans un quartier protégé du bruit, peu urbanisé, entouré de verdure avec une zone inondable restée sauvage au Nord. De plus, le quartier est composé majoritairement de petites maisons individuelles avec des jardins privatifs.

La Demoiselle Verte se trouve juste en face d’un Espace Bois Classé (EBC), là où coule la Sèvres. En France, les PLU et POS peuvent classer les bois, forêts, parcs, arbres isolés, haies et plantations d’alignement comme espaces boisés à conserver, à protéger ou à créer. Ces espaces ont pour objectif la protection ou la création de boisements ou d’espaces verts, particulièrement en milieu urbain ou péri-urbain. Ils concernent les bois, forêts et parcs, qu’ils relèvent ou non du régime forestier, qu’ils soient enclos ou non et attenants ou non à des habitations. Ce classement peut également s’appliquer à des arbres isolés, des haies ou réseaux de haies, des plantations d’alignements. Le classement en Espaces Boisés Classés interdit les changements d’affectation ou les modes d’occupation du sol de nature à compromettre la conservation, la protection ou la création des boisements. 8


Ce projet de construction de logements sociaux est parti d’une initiative de la ville de Rezé et le terrain appartient à Vilogia, le bailleur social privé. Il y a donc eu une forte interface entre le service technique et réglementaire de la ville, le maître d’ouvrage et le maître d’oeuvre. Voici les chiffres liés aux différentes réglementation d’urbanisme pour ce projet : (cf annexe) SHON: 1922 m2 SHAB: 1566 m2 SU: 1675 m2 La Demoiselle Verte est composée de deux bâtiments, que nous appellerons bâtiment A et bâtiment B. Il y a 26 logements au total, 14 logements dans le bâtiment A et 12 logements dans le bâtiment B, sur trois niveaux, donc deux étages.

Limite de parcelle

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La Demoiselle Verte est le produit d’un «permis d’aménager», qui constitue depuis 2005, l’une des trois principales catégories d’autorisation d’urbanisme, avec le permis de construire et le permis de démolir. Né de la volonté de simplifier et d’unifier certaines procédures spécifiques propres aux autorisations d’urbanisme, le permis d’aménager, destiné à se substituer à un ensemble d’autorisations spéciales, bénéficie d’un champ d’application autonome. L’originalité de ce permis d’aménager réside dans le fait qu’il est susceptible de viser simultanément la construction, la démolition, la division foncière et l’aménagement dans le cadre d’un seul et même projet. Le permis d’aménager a donc été déposé en mai 2009 pour la Demoiselle Verte et délivré trois mois après par la mairie de Rezé, une fois que les services techniques de cette dernière ont terminé l’instruction du dossier. Les travaux ont commencé en février 2010, le projet devait être livré en juin 2011 mais ne le sera qu’en septembre 2011, suite à des retards liés au mauvais temps notamment. Afin de satisfaire les propriétaires situés autour du projet, le maître d’ouvrage leur a proposé de leur revendre quatre lots libres viabilisés, c’est à dire raccordés aux différents réseaux publics (eau, gaz, électricité) au fond de leur parcelle de jardin. L’architecte a dû prendre en compte l’ensemble de ces lots d’un point de vue technique pour composer son projet sur les lots qui lui étaient dédiés.

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Maryse Lize est architecte et chef de projet, c’est à dire qu’elle part de l’esquisse du projet délivrée par le pôle de conception de l’agence, puis elle dessine les plans d’architecture plus précisément avant de les envoyer au bureau d’étude qui dessinera les plans d’exécution nécessaires pour les différents lots, que le chef de chantier garde dans son mobil home pour pouvoir les lire et donner des directives directement sur le chantier. D’après l’architecte, ce n’est pas un projet qui a de fortes intentions architecturales. Le projet étant situé au bord d’une zone inondable naturelle et très verte, l’objectif principal était de minimiser l’impact visuel du bâti afin de préserver au mieux ce cadre agréable et peu urbanisé. Les habitants étaient, en plus, très sceptiques quant à l’idée de faire des logements collectifs à cet endroit....Pour cela, au lieu de construire un seul grand bâtiment, le concepteur a choisi de partager les 26 logements en deux bâtiments, permettant ainsi de traiter un espace collectif entre les deux. D’autre part, il y a eu un travail mené quant à la végétalisation de la parcelle par une paysagère de l’agence Enet-Dolowy, afin de rester en cohérence avec le quartier. Les deux immeubles en R+2 sont orientés Est/Ouest, pour éviter la mono-orientation au Nord. Toujours dans un soucis de réduire l’impact visuel, l’architecte a souhaité traité la façade nord en petits volumes en élevant les bâtiments qu’à partir du R+1, pour rappeler les proportions des maisons aux autours. Le soubassement plus sombre, rappelant la couleur de la terre, participe aussi d’après elle à un certain effacement du bâti. Afin que les habitants puissent profiter de la vue et de l’environnement, il y a des terrasses et des balcons accessibles, mais qui ne devaient pas faire plus de 9 m2 selon la contrainte du bailleur social. Ces éléments en façades sont métallique et sont scellés au bâtiment grâce à des équerres qui rentrent dans les planchers.

R+2 R+1 RDC Garages

Le rapport aux parcelles voisines est assez fort, surtout à l’ouest...

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Pour une question de temps et de budget, le projet se veut rationnel, tant au niveau du dessin des appartements qu’au niveau structurel. En effet, la structure est assez simple puisqu’elle est composée de façades porteuses et de murs de refends en béton armé. Ceci étant, les deux bâtiments ont été conçus en respectant les exigences thermiques de la RT 2005, d’où la présence d’une toiture végétalisée, même si elle n’est pas accessible. Les logements au rez de chaussée sont accessibles aux personnes à mobilité reduite, il y a onze places de parking boxées au sous-sol et quatre places handicapées entre les deux bâtiments. Le local à vélo, le local poubelles ainsi que le local objets encombrants se trouvent tous au sous sol et sont doublés au rez de chaussée pour faciliter l’accès aux personnes à mobilité réduite.

Plan type T2 RDC, accessible pour les personnes à mobilité réduite

D’autre part, ce qui est intéressant, d’un point de vue apport personnel, c’est que c’est un projet qui touche à l’architecture, à la construction et à l’aménagement de l’espace public, induisant un travail de traitement de la voierie interne et externe aux bâtiments. Ce travail consiste à régler le problème du terrassement et du raccordement des réseaux souples sous voierie. Ceci est notamment effectué en lien avec Nantes métropole qui impose ses contraintes. Le long des lots au Nord, il va donc y avoir la création d’un chemin piéton, pour la sécurité et le confort des habitants.

12 1 Vue Nord-Est


J’ai souhaité rencontrer Mélanie Tant, la paysagiste qui s’est occupée de végétaliser la parcelle, pour connaître ses intentions. Tout d’abord, l’entrée de la Demoiselle Verte est marquée par des pins, arbres de la famille des persistants, qui font donc appel de loin été comme hiver. Pour accompagner la voie principale, des plantations tapissantes, sous forme de petits arbustes Mahonia-hammamelis, vont être plantés le long de celle-ci. Le coeur d’îlot quant à lui se veut fleuri, avec des cépées, qui permettent d’avoir un feuillage plus bas et plus léger. De plus, des bandes de vivaces marquent les deux entrées d’immeubles, créant ainsi un événement. A l’ouest, il est prévu d’habiller le soubassement du bâtiment B avec des arbustes. De plus, de ce côté là, les habitants des alentours ont demandé à ce que des persistants soient plantés afin de «camoufler» les deux immeubles, c’est pourquoi des chênes verts vont être installés, plus touffus que les pins. Au sud et à l’est, un cheminement accessible aux personnes à mobilité réduite a été crée en ligne brisée et est accompagné d’un muret et de vivaces bleues et des graminées. Ce muret n’est pas continu pour donner du rythme à la déambulation et des arbustes viennent ponctués la promenade. De plus, à chaque rupture de muret, des bandes minérales viennent s’incruster dans l’engazonnement pour esquisser d’autres possibilités de promenade. (cf. Annexe 2)

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Comprendre les responsabilités de chaque acteur La pluralité des corps de métier m’a poussé à vouloir définir la mission des principaux acteurs intervenant sur le chantier. Le conducteur de travaux planifie, organise et contrôle les travaux de construction, d’aménagement et d’équipement du chantier. Il encadre par l’intermédiaire des chefs de chantier les équipes de techniciens et d’ouvriers. Il doit s’assurer que la construction de l’opération de logement est bien conforme aux plans de l’architecte et celui-ci peut être consulté à tout moment. Il est toujours en déplacement et fait le lien entre tous les intervenants, les décideurs et les exécutants. Il estime le coût des travaux, en coordination avec les services d’études concernés et établit des devis. Il est responsable de la qualité des travaux effectués, de la tenue des délais et du respect du budget. Il établit les plannings d’exécution des travaux et d’approvisionnement et contrôle toutes les étapes du chantier, depuis l’étude du dossier jusqu’à la réception des travaux. Il intervient dans le choix des matériaux et des équipements utilisés ainsi que dans les négociations avec les sous-traitants. Il surveille l’avancement des travaux, étudie avec les ingénieurs les problèmes rencontrés et veille aussi au respect des dispositifs de sécurité. Le chef de chantier organise et suit la réalisation de toute la construction de l’opération. Il rassemble les informations nécessaires à sa gestion, gère et anime les équipes dont il a la responsabilité. Il supervise l’installation du chantier, la livraison et la réception des engins et des matériaux. Il seconde le conducteur de travaux dans le contrôle des approvisionnements et la gestion du personnel. Présent en permanence sur le chantier, il organise le travail à partir des plans qui lui ont été confiés et coordonne l’action des différents corps de métiers présents simultanément ou successivement sur le chantier. Il est responsable des délais d’exécution et définit les volumes d’heures et de main d’œuvre nécessaires. Il doit avoir une bonne appréciation des conditions concrètes de réalisation des tâches, des besoins en hommes et des matériels à mettre en œuvre. Le bureau de contrôle technique doit vérifier le transport des brancards dans les constructions, le fonctionnement des installations, l’accessibilité des constructions pour les personnes handicapées, la solidité des ouvrages et des éléments d’équipement dissociables et indissociables, l’isolation acoustique des bâtiments d’habitation, l’isolation thermique et les économies d’énergie et la sécurité des personnes dans les bâtiments d’habitation. Le coordinateur Sécurité, Protection, Santé a pour principale mission de réduire le risque d’accidents. Il intervient sous la responsabilité du maître d’ouvrage qui doit lui donner, par contrat, l’autorité et les moyens nécessaires pour la bonne exécution de la mission. Il doit alors mettre en œuvre un certain nombre d’éléments en fonction du niveau et de la phase d’intervention, et en rendre compte par des documents dont le DIUO (Dossier d’Intervention Ultérieure sur l’Ouvrage). Le coordinateur répond d’une obligation de moyen dans l’exercice de sa mission et doit produire une attestation d’assurance couvrant chaque mission.

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Le maître d’oeuvre choisi ses entreprises et pour cela, l’agence note concrètement plusieurs entreprises d’après des critères de viabilité en terme de financements, d’effectif, de qualification du personnel etc. Voici la liste des principaux corps de métier travaillant sur la Demoiselle Verte:

Maitre d’ouvrage: Vilogia Maitre d’oeuvre: ENET – DOLOWY Etude de structure: BETAP Etude de fluides: AREA Contrôle technique : VERITAS Coordinateur SPS: MOTEC INGENIERIE Etude de sol : FONDASOL Géomètre : AUBINEAU Etanchéité: Soprema Structure métallique balcons: DAVID Plombier (sanitaires, chauffage gaz, ventilation): CHARRIER Eléctricien: bocher- Leroy Menuiseries intérieures: AMH Menuiseries extérieures: Bouvet Plaquiste (cloisons, doublage, plafonds): Coignard Peinture intérieure + sols souples: Laidin Ravalement façade: Airaud

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Le contexte juridique et administratif d’un chantier Tout d’abord, la loi du 12 juillet 1985, dite loi M.O.P. et son décret d’application du 29 novembre 1993, ont défini de manière précise la mission minimum de l’architecte en matière de marchés publics. Cette mission de base comprend : les études d’esquisse, les études d’avant-projet, le projet, l’assistance à la passation de marchés de travaux, les études d’exécution ou leur visa si elles sont réalisées par un autre prestataire, la direction de travaux, l’assistance apportée au maître d’ouvrage lors des opérations de réception et pendant la garantie de parfait achèvement. Cette loi s’applique aussi pour en marché privé. Les deux principales missions du côté de la maîtrise d’oeuvre sont la mission DET et la mission OPC. La mission DET a pour objet : - de s’assurer que les documents d’exécution ainsi que les ouvrages en cours de réalisation respectent les dispositions des études effectuées ; - de s’assurer que les documents qui doivent être produits par l’entrepreneur, en application du contrat de travaux ainsi que l’exécution des travaux sont conformes audit contrat ; - de délivrer tous ordres de service, établir tous procès-verbaux nécessaires à l’exécution du contrat de travaux, procéder aux constats contradictoires et organiser et diriger les réunions de chantier ; - de vérifier les projets de décomptes mensuels ou les demandes d’avances présentés par l’entrepreneur, d’établir les états d’acomptes, de vérifier le projet de décompte final établi par l’entrepreneur, d’établir le décompte général ; - d’assister le maître de l’ouvrage en cas de différend sur le règlement ou l’exécution des travaux. La mission OPC a pour objet : - d’analyser les tâches élémentaires portant sur les études d’exécution et les travaux, de déterminer leurs enchaînements ainsi que leur chemin critique par des documents graphiques ; - d’harmoniser dans le temps et dans l’espace les actions des différents intervenants au stade des travaux ; - au stade des travaux et jusqu’à la levée des réserves dans les délais impartis dans le ou les contrats de travaux, de mettre en application les diverses mesures d’organisation arrêtées au titre de l’ordonnancement et de la coordination. Sur le chantier de la Demoiselle Verte, seule la mission DET, qui est obligatoire, a été mise en place avec le maître d’ouvrage, mais la conductrice de travaux étend sa mission jusqu’à l’OPC, en relançant chaque semaines les entreprises, en tenant un planning et en les tenant au courant de l’avancement du chantier selon les lots. (Cf. Annexe 3) Certains maîtres d’ouvrage baissent leurs honoraires en ne faisant pas appel à cette mission OPC, parce qu’elle n’est pas obligatoire (sauf sur un chantier public). Pourtant, je me suis rendue compte qu’elle était capitale au bon déroulement du chantier étant donné la pluralité des corps de métiers et l’organisation qu’il faut pour que le chantier ne soit pas livré trop en retard. 16


Le CCTP est un document capital pour le chantier, le premier document de référence pour tous les corps de métier. Il est indivisible, même si pour la bonne compréhension des travaux, il est divisé en lots. Le CCTP définit donc les lots par corps d’état et détaille la totalité des ouvrages à exécuter pour chaque lot. Même s’il se veut le plus complet possible dès la première édition, on ajoute souvent au CCTP des additifs dont tout le monde doit prendre connaissance. Il stipule d’ailleurs dans les règles générales que : « Tous les entrepreneurs auront l’obligation absolue de prendre connaissance du CCTP dans son intégralité, de façon à se rendre compte non seulement des travaux à réaliser dans leur corps d’état, mais aussi dans les autres, ceux-ci pouvant avoir des répercussions sur leurs lots respectifs. » Cela montre bien la complexité et la transversalité des lots, la pluralité des corps de métier qui travaillent sur un chantier. » Comme la loi veut que l’on ne touche plus au CCTP une fois qu’il est établit, la maîtrise d’oeuvre ajoute les informations manquantes ou modifiées dans un document appelé «Additif au CCTP». Il peut y en avoir plusieurs, tout au long du chantier, et ces documents sont évidemment transférés aux différents corps d’état, de manière à ce que chacun puisse bien visualiser les modifications apportées à son lot.

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Partie 2

Évolution du chantier


Déroulement des réunions de chantier Ce stage de suivi de chantier a donc commencé le 22 décembre 2010. Le chantier était déjà bien avancé, puisque le gros oeuvre était quasiment terminé, ce qui m’a permis de découvrir la partie second oeuvre. Voici quelques images des premières minutes passées sur le chantier, sachant qu’en plein hiver les conditions de travail sont vraiment plus difficiles, à la différence du stage de gros oeuvre effectué en été. Dès l’ouverture du chantier, le lot gros oeuvre a fait réaliser un panneau en couleur de 4 m², suivant le modèle prescrit par le maître d’ouvrage. Le panneau indique notamment la dénomination du chantier, les noms et adresses de l’architecte et des entrepreneurs des différents corps d’état ainsi que le numéro du permis de construire, la date de son obtention.

Il y a quatre bungalows sur le chantier: un pour le chef de chantier et ses plans, un pour les réunions de chantier et la cuisine, un pour les sanitaires, un pour les vestiaires

Il restait encore à faire pour le gros oeuvre d’où l’amas de matériel.


Comme sur chaque chantier, une entreprise est désignée pour s’occuper de l’organisation matérielle et collective du chantier. Ici, c’est l’entreprise titulaire du marché de gros œuvre, Océane Construction qui en a la responsabilité. Cette entreprise a dû, avant de commencer les travaux, soumettre à l’architecte d’exécution pour approbation, suivant les prescriptions du coordinateur SPS, le plan d’installation du chantier, qui indiquait : - Le tracé de la clôture. - L’emplacement des aires d’accès. - L’emplacement du bureau de chantier. - L’emplacement des moyens de levage et des machines diverses. - L’emplacement des aires de stockage des matériaux etc.: aucun stockage ne devra se faire dans le bâtiment à construire. - Les schémas des branchements d’eau, de téléphone, télécopie de chantier et d’électricité... - L’emplacement des postes provisoires de lutte contre l’incendie. - Les zones de mise en dépôt provisoire de terre végétale (à conserver pour réemploi) et des déblais. L’entreprise responsable de l’organisation du chantier est également chargée de faire les avances pour les frais à reporter au compte prorata. Ce compte règle l’ensemble des dépenses communes à toutes les entreprises intervenant sur un chantier notamment pour l’hygiène et la sécurité. Le compte prorata est alimenté par les entreprises généralement au prorata du temps passé par chacune d’entre elles sur le chantier. Du coup, toutes les factures justificatives sont adressées à Océane construction. Les dépenses concernent l’eau, l’électricité, les télécommunications, le bureau de chantier, ainsi que les frais de location de bennes où les corps d’état peuvent déposer les gravats de chantier. Par contre, on ne tient pas compte de la casse, chacun restant responsable de ses travaux. Les raccords et reprises sont à la charge de l’entreprise qui les a rendu nécessaire. D’autre part, le chantier fait l’objet d’un tri des déchets et les entreprises doivent se conformer aux exigences stipulées dans le PGCSPS. Ainsi, chaque entrepreneur se charge, à ses frais, du transport de ses gravats et déchets jusqu’aux lieux de stockage prévus par le gestionnaire du compte prorata. Le gestionnaire du compte prorata se charge de la mise en place des différents conteneurs, de la signalétique particulière, ainsi que du transport dans les centres de stockage appropriés. C.C.G. (cf. Annexe 4) A la demande générale des différents corps de métier, les bâtiments en construction ont été sécurisés grâce à des portes en bois provisoires.

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Synthèse personnelle des avancements Chaque semaine, je remplissais ce tableau d’après mes notes prises sur le chantier, afin d’avoir un compte rendu hebdomadaire personnel, me permettant de revenir dessus quand j’en ai eu besoin. Ensuite, j’ai souhaité rendre compte en image des points les plus significatifs de l’avancement du chantier mois par mois, et non semaine par semaine, pour avoir une vue plus globale de l’avancement du chantier. Pour une question d’organisation, les entreprises ont commencé à travailler sur le bâtiment A puis ont basculé sur le B une fois leur mission terminée sur le premier bâtiment.

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Décembre

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Quand je suis arrivée, l’entreprise gros oeuvre finissait de couler les derniers voiles béton, et n’avait pas encore attaquer les différentes reprises nécessaires pour les autres corps de métier comme le peintre de ravalement de façade. Les appuis des fenêtres et les seuils des portes-fenêtres n’avaient pas encore été tous posés.

Comme je le disais en amont, les balcons sont soutenus par deux tiges métalliques enfoncées dans les planchers, qui reprennent les charges le sens de la portée, pour supporter balcons en porte à faux

Axonométrie Détail

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Les gaines électriques sont en instance d’utilisation, l’électricien les a fait passer dans les trous de réservation effectués par l’entreprise gros oeuvre.

L’entreprise de gros oeuvre effectue le marquage au sol des futurs murets qui vont être coulés, en suivant les plans d’exécution que le chef de chantier garde dans son bungalow.

Au moment où l’entreprise qui s’occupe des réseaux sous voierie exécutait sa première mission sur le chantier (cf. annexe 6), l’étanchéité pour éviter le contact direct de la terre sur le béton a été posée tout autour des deux bâtiments.

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A chaque reprise de bétonnage le maçon doit appliquer un mastic anti-termites, composé de mailles très serrées afin de ne pas laisser passer ces dernières. Cette mesure préventive est obligatoire à Nantes depuis 2006, puisque nous sommes dans un des départements un arrêté préfectoral appliquant la loi de 1999. (cf. Annexe 5)

Les menuiseries ont presque toutes été posées dans le bâtiment A. Ci-dessus, c’est un schéma expliquant la pose d’une menuiserie en PVC, ce qui est utilisé dans ce projet. Elles sont en effet toutes accrochées par des équerres en métal vissées à la paroi en béton. Ci-dessous, j’ai dessiné une coupe simplifiée d’une des fenêtres en PVC, pour comprendre son fonctionnement. Le menuisier pose ensuite un joint imperméable autour des fenêtres et portes-fenêtres à l’extérieur du bâtiment, pour éviter les infiltrations d’eau de pluie.

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Janvier

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Le lanterneau de désenfumage a été installé sur le toit du bâtiment A, au dessus de l’espace de circulation. Ce schéma montre le fonctionnement d’ouverture du lanterneau qui a été choisi pour ce chantier.

Avant que le plaquiste ne fixe les cloisons, nous avons vérifié toutes les cotations de chaque appartement à chaque étage du bâtiment A, dans un premier temps. Nous avons effectué cette vérification afin d’être sûres de respecter les cotations liées aux règles de sécurité et aux règles pour les personnes à mobilité réduite (au RDC).

Ci-contre, un schéma de joint diapason, un joint tailler dans l’acrotère maçonnée afin éviter les fissures quand l’acrotère se dilate

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Avant que le plaquiste intervienne une fois pour toutes, les gaines de ventilation, de chauffage et les tuyaux d’arrivée d’eau sont installées à tous les étages.

Les cloisons en plaques de plâtre sont posées une à une en suivant cette méthode de mise en oeuvre en six étapes: - Traçage et implantation les rails et les montants - Pose du premier parement - Pose de la laine minérale et installation des connexions électriques - Pose du deuxième parement - Réalisation de la liaison avec les huisseries - Applique des joints

Étape 1 : Traçage et implantation des rails et des montants Les rails servent de guide et « d’encadrement » pour la future cloison. Ils se placent donc sur le pourtour de la cloison (sol, murs latéraux et plafond). Il faut placer le rail, percer et cheviller environ tous les 50 cm puis visser. A partir de celui fixé au sol, on monte les rails latéraux. En fonction de la hauteur du mur et de la résistance souhaitée, l’espacement recommandé entre les montants peut varier, il peut également être nécessaire de les doubler.

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Étape 2 : Pose du premier parement Les plaques de plâtre ne doivent pas être en contact avec le sol, afin d’éviter qu’elles ne prennent l’humidité. Les plaques de plâtre sont fixées à l’aide de vis tous les 30 cm à 1 cm du bord. Il faut anticiper le positionnement des boîtiers électriques en découpant la plaque de plâtre à l’emplacement souhaité. Étape 3: Pose de la laine minérale et installation des connexions électriques Pour l’isolation, il faut plaquer les panneaux entre les montants, sur toute la hauteur du mur. Pour les prises ou interrupteurs, il faut faire courir les gaines électriques à l’intérieur de la cloison. Les montants métalliques sont pré-percés afin de faciliter ce travail.

Étape 4 : Pose du deuxième parement Il faut prendre garde de ne pas abîmer les fils électriques et vérifier le positionnement de l’isolant. Étape 5: Réalisation de la liaison avec les huisseries

Étape 6: Applique des joints Avant d’appliquer les joints, il faut s’assurer que toutes les têtes de vis sont bien au nu des plaques de plâtre. On pose ensuite un enduit sur les têtes de vis, dans les angles et dans les rainures verticales entre chaque plaques de plâtre, puis on ponce pour faciliter le travail du peintre. 28


Février //////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////// L’entreprise de gros oeuvre a commencé les reprises avec le ragréage des façade du bâtiment A. C’est une opération qui consiste à mettre un enduit de finition sur une surface maçonnée brute, pour reprendre toutes les irrégularités afin de faciliter le travail du peintre en bâtiment qui va s’occuper de ravaler ces façades. Pour effectuer ce ragréage, ils utilisent une pâte prête à l’emploi destinée au débullage et à la finition des surfaces de béton brut sur des épaisseurs de 0.3 à 4 mm. Elle permet de réaliser un surfaçage des supports et d’éliminer les petits défauts d’aspect.

Les murets qui encerclent la limite de parcelle de la Demoiselle verte ont été coulés, tout comme les murets dessinant la promenade descendante (à droite). Afin de boucher le bullage des murs en béton, (schéma ci-contre) le peintre va poser une peinture à granulométrie plus importante pour la première couche. Cependant, les trous de bullage ne doivent pas être supérieurs à 3mm de diamètre si on veut obtenir un mur assez lisse. En effet, cela est important pour poser la deuxième couche de peinture, qui elle sera moins épaisse pour obtenir de belles finitions. Le peintre a aussi besoin que les têtes de voiles et tous les angles des murs et du plafond soient parfaitement repris, afin de ne voir aucun défaut une fois la peinture posée. Il utilise une peinture satinée pour les pièces d’eau, plus facile à entretenir et une peinture plus veloutée (demi-satinée) pour les autres pièces, pour une question d’esthétique. 29


Dans le bâtiment A, les cloisons et les menuiseries sont toutes posées et les têtes de voiles qui n’étaient pas d’aplomb ont toutes été poncées.

Ici par exemple, il a fallut recharger la tête de voile car le ponçage était trop accentué.

Comme les planchers sont composés de prédalles et de dalles de compression, il faut joindre les prédalles entre elles grâce à un joint. Ainsi, les joints de prédalle ont tous été effectués dans le bâtiment A par l’entreprise gros oeuvre. On utilise alors de la pâte pour remplissage de ces joints, une préparation à base de résine synthétique qui assure une forte adhérence au support, une bonne rétention d’eau pour éviter les phénomènes de dessiccation et qui assure une absence de fluage. Ces joints sont effectués par un jointeur, appelé aussi jointoyeur. -

Le métallier est entrain de fabriquer sur mesures les panneaux de métal perforé qui se fixeront sur les balcons, en suivant ces dessins. Il y a six motifs en tout, correspondant aux six tailles de largeur prévues pour dynamiser la façade: 60 cm, 70 cm, 120 cm, 150 cm, 170 cm et 180 cm. Les plaquettes d’échantillon permettent aux entreprises de présenter ce que leur fournisseur propose, en cherchant bien sur à être au plus proche du choix de la teinte et de rendu d’origine de l’architecte. Ici, la plaquette nous a permis de choisir avec le métallier la couleur des panneaux en tôle perforée (rouille) mais nous avons aussi regardé le nuancier Chromatic de l’entreprise Seigneurie pour la peinture extérieure. 30


La fixation des balcons en aluminium est effectuée par une des entreprises de métallerie, le relais étant pris ensuite par la deuxième entreprise de métallerie qui s’occupe des panneaux perforés. Ci-dessous, une coupe de principe de la fixation des balcons métalliques.

Les appuis de fenêtre des cages d’escalier n’ont toujours pas été faites, ce qui ralenti la pose des menuiseries. Les corps d’état ne sont pas toujours synchronisés même s’ils essaient de l’être le plus souvent car c’est dans le bénéfice de tout le monde que le chantier ne soit pas livré avec trop de retard.

La coordinatrice de travaux doit penser à anticiper sur de nombreux points. Par exemple, nous avons vu l’électricien pour le choix des échantillons de luminaires, le peintre intérieur pour le choix des enduits et des peintures... Même si la coordinatrice travaux n’a pas la mission OPC elle est obligée d’organiser un minimum la rencontre des différents corps de métier pour que le chantier avance dans les temps.

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Mars ////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////// Pendant que la plomberie continue a bien avancer dans le bâtiment A, le plaquiste et le maçon continue d’avancer dans le bâtiment B, répétant quasi à l’identique ce qu’ils ont fait dans le bâtiment A. Dans le bâtiment A, les éléments de plomberie commencent donc à émerger et il faut environ quatre jours par appartement pour fixer tous les tuyaux.

Nous avons réfléchi avec le peintre de ravalement et le plombier à la question esthétique des sorties ventouses, que l’architecte veut le plus discret possible. Les collerettes risquent pourtant de ne pas être de la même couleur que la façade. De même, nous avons choisi deux échantillons de faux plafonds acoustiques, deux plans de calepinage, dont un plus aléatoire. 32


L’étanchéité des terrasses, qu’elles soient accessibles ou non, se fait tout d’abord par la pose d’un revêtement noir, communément appelé «vernis». C’est un mélange de base bitumineuse et de solvants volatils, dans lequel on incorpore des additifs améliorant l’adhésivité. En effet, c’est un enduit d’imprégnation à froid de supports en béton, métal ou à base de bois, permettant d’assurer la bonne adhérence des matériaux d’étanchéité à base de bitume appliqués à chaud ou soudés à la flamme Ce produit s’applique au rouleau ou à la raclette sur un support sec et propre. Une fois que cet enduit adhésif est posé, on vient y fixer une feuille d’étanchéité soudable, constituée d’une armature en voile de verre et de bitume élastomère. Ce produit est mis en oeuvre exclusivement par soudure au chalumeau à propane. Ensuite, on pose le relevé d’étanchéité, qui doit faire quinze centimètres de haut pour être conforme. Puis, on vient poser les panneaux isolants en polystyrène extrudé, qui font 0,75 m² et qui ont une résistante à la compression de 300 kN/m².

Dalles sur plot

Protection pour les terrasses accessibles.

Graviers pour les terrasses non accessibles.


Il a fallu anticiper la venue du peintre intérieur, c’est pourquoi le ragréage des plafonds ainsi que toutes les bandes ont été faits. Il faut veiller à ce que l’enduit de ragréage et la peinture utilisée soient bien compatibles, car certaines réagissent avec ce premier. Le peintre nous a proposé d’utiliser du bois médium 10 mm pour les plinthes. C’est du bois reconstitué qui a l’avantage de ne pas présenter de noeuds, qui est plus facile à peindre et qui permet de belles finitions. Par contre, il n’y a pas de chanfrein, alors qu’on le trouve souvent sur les plinthes en bois. Par contre, il faut penser à poser ces plinthes après le passage du plombier ou bien prévoir des réservations dans le bois afin qu’il puisse fixer les radiateurs. Au milieu du mois, il y a eu un problème de vandalisme à cause d’une fenêtre qui n’était pas fermée, engendrant un ralentissement du chantier car les câbles électriques ont été coupés, et les descentes en cuivre du plombier ont été volées.

Comme différents enduits posés par différents corps de métier sont entrain de sécher, l’intérieur des bâtiments est assez humide, créant par moment des foyers de condensation, illustrés par des traces d’humidité comme celles-ci. Pour cette raison et pour éviter ce phénomène, les fenêtres des bâtiments sont ouvertes en grand tous les jours, de manière à bien aérer. L’entreprise en charge de vider la benne s’est vue rappelée plusieurs fois par la conductrice de travaux pour ne pas avoir respecter cette mission. En effet, cela fait plusieurs semaines que la benne se remplie et croule sous les gravats et les déchets.


Avril /////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////// Même si la grue n’est plus utilisée depuis longtemps, l’agence de location tarde à venir la démonter car elle préfère économiser un transport en attendant de l’utiliser bientôt sur un chantier se situant aussi à Rezé. Du coup, la grue est «mise en girouette», c’est à dire qu’elle n’est plus reliée aux câbles électriques donc ne présente plus de résistance au vent. Cette mesure est primordiale car si le vent se lève et que la grue lui résiste, elle risque de tomber et créer un accident, ce qui est déjà arrivé sur d’autres chantiers.

Les balcons sont en phase de «remplissage», c’est à dire que les solives et les traverses sont posées avant la fixation du platelage bois. La conductrice de travaux s’est rendu compte que les teintes du platelage bois n’étaient pas homogènes, autrement dit que l’entreprise n’a pas complètement respecté la teinte de l’échantillon qui avait été choisi plusieurs semaines auparavant.


Les portes de garage intérieures et extérieures ont été posées, ainsi que les peintures de sécurité.

Le ravalement de toutes les façades a été rapidement mené à bien et dévoile petit à petit l’apparence finale d bâtiment. Comme sur la plaquette d’échantillon validée il y a plusieurs semaines, la façade présente deux couleurs, dont une plus claire au R0 et R+1 pour donner l’impression d’alléger le bâtiment. Il reste cependant la couleur la plus foncée à poser au niveau des soubassements. Les teintes foncées sont posées en dernier pour éviter qu’elles se salissent jusqu’à la fin du chantier.

Derrière les deux bâtiments, le terrain a été plus ou moins dégagé pour laisser passer la nacelle que le peintre utilise pour ravaler les façades. De nombreux gravas étaient entassés là et c’est un problème qui a été gérer par l’entreprise qui s’occupe de la voirie et des réseaux enterrés.

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Partie 3

Synthèse du stage


Mise en pratique des matières théoriques Ce stage a été particulièrement intéressant pour mieux comprendre l’interaction entre les différents corps de métier et l’importance d’une cohésion et d’une organisation générale pendant toute la durée du chantier. Il semble il y avoir une difficulté quotidienne pour les différents corps de métier à se mettre d’accord, d’avancer dans les temps pour ne pas ralentir les autres. Tout cela demande une organisation complexe car il faut sans arrêt relancer les entreprises, d’où la place capitale de la mission OPC. Se déplacer in situ sur un chantier permet de mieux comprendre les cours de construction et d’ambiance thermique et acoustique que nous suivons à l’école. La théorie devient plus concrète et, au delà de la compréhension des différents systèmes utilisés, on saisi surtout les problèmes liés à la mise en oeuvre de ces derniers. On se rend bien compte que les plans d’exécution et les études réalisées au préalable ne sont pas des éléments qui permettent de tout anticiper, et que beaucoup de choses se précisent au fur et à mesure que le chantier avance. Ce stage m’a aussi permis de me familiariser avec le vocabulaire de la construction, notamment avec tous les acronymes utilisés lors des réunions de chantier. En effet, même si nous en avons étudié certains, j’avais vraiment du mal à suivre à les réunions au début, tout le monde s’exprimant dans un vocabulaire qui ne m’était pas familier. En plus, les corps de métier défilant les uns après les autres, nous devions passer d’un sujet à un autre, et ce ne sont pas forcément les mêmes corps de métier chaque semaine. D’autre part, ce stage m’a permis de me familiariser beaucoup plus avec les documents administratifs et législatifs. Rapidement, j’ai pu utilisé les connaissances du cours de droit de la construction pour comprendre telle ou telle situation qui posaient un problème sur le chantier. J’ai pu notamment me rendre compte des difficultés liées aux lois sur le bornage d’une parcelle, sur l’arrêté individuel d’alignement, sur les servitudes et sur la clause de réserve de propriété. Les cours de second oeuvre ce semestre m’ont permis d’éclaircir la composition d’un DTU et la composition d’un avis technique, de redéfinir la place et le rôle de chaque acteur et m’a apporté des précisions techniques quant aux problème d’étanchéité et de ventilation. C’est intéressant d’être confrontée à des documents que l’on étudie pas ou peu en cours, c’est une insertion dans la vie réelle vraiment complémentaire aux cours théoriques. En effet, dans la majorité des cours, et vu le temps imparti, on ne nous apprend les éléments qu’en surface et ce stage m’a permis de mieux appréhender ces derniers. On s’aperçoit par exemple beaucoup mieux du fossé entre la théorie et la pratique dans la réalité, c’est à dire entre le dessin d’exécution et ce qui est vraiment exécuté. Je me suis rendue compte, par exemple, que certaines lois, comme la loi pour les personnes à mobilité réduite, sont difficiles à appliquer car elles impliquent certaines de contraintes de conception et de mise en oeuvre. Pourtant, elles ont intérêt à être scrupuleusement respectées car le coordinateur SPS est intransigeant et vérifie chaque cotation sur place pour voir si elles correspondent au centimètre près aux plans d’exécution. 37


C’est intéressant aussi de voir la mise en pratique de ce que l’on nous apprend en atelier de projet. La réalité est tout autre et l’architecte passe beaucoup plus de temps à gérer des problèmes administratifs, juridiques et financiers qu’à concevoir son projet. D’ailleurs, l’architecte de la Demoiselle Verte m’a stipulé qu’il n’y avait pas eu un gros travail de fait quant à la conception de ce projet, puisqu’elle a surtout cherché à mutualiser les espaces et à les restreindre pour entrer dans le budget qui lui avait été donné. Ce stage m’a aussi permis de découvrir le fonctionnement d’un autre bailleur social, puisque nous avons déjà étudié le fonctionnement de Nantes Habitat cette année. Comme Vilogia est un bailleur social privé, son travail se confond forcément avec celui d’un promoteur immobilier. En effet, l’agence nantaise regorgeait de prospectus commerciaux et de publicité, soulignant l’aspect plus «commercial» de ce bailleur par rapport à Nantes Habitat, par exemple. Enfin, j’ai découvert le rôle des économistes dans un tel projet architectural, puisque ce sont eux qui rédigent la majorité des pièces marché, dont le CCTP. J’ai aussi découvert le fonctionnement du secteur travaux dans une agence d’architecture, qui doit travailler de près avec les architectes et les chefs de projets.

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Documents de références Les réglementations thermiques et acoustiques /////////////////////////////// C’est intéressant de voir l’application concrète des réglementations thermiques et acoustiques appliquées aux bâtiments, que l’on a apprend en cours d’ambiance en deuxième et troisième année. J’ai pu ainsi découvrir de nombreux labels. L’objectif thermique à atteindre est conforme à la réglementation THPE 2005 qui définit notamment les objectifs du label Très Haute Performance Energétique. Celui-ci correspond à une consommation conventionnelle d’énergie inférieure de 20% à la consommation conventionnelle de référence. Ce label a été délivré à la demande du maître d’ouvrage par un organisme ayant passé une convention spéciale avec l’Etat et accrédité selon la norme EN 45011 par le Comité français d’accréditation (COFRAC). Seul un bâtiment qui a fait l’objet d’une certification portant sur la sécurité, la durabilité et les conditions d’exploitation des installations de chauffage, de production d’eau chaude sanitaire, de climatisation et d’éclairage ou encore sur la qualité globale du bâtiment peut obtenir ce label, et c’est le cas pour la Demoiselle Verte. Le respect de la très haute performance énergétique et l’installation d’équipements utilisant des énergies renouvelables vont désormais pouvoir ouvrir droit à un dépassement de 20% du coefficient d’occupation du sol (COS). Le COS, qui détermine la densité de construction admise, est le rapport exprimant le nombre de mètres carrés de plancher hors œuvre nette ou le nombre de mètres cubes susceptibles d’être construits par mètre carré de sol. Il va donc dorénavant être possible pour les communes, par simple décision du conseil municipal, d’autoriser un dépassement du COS dans la limite de 20 %, c’est-à-dire d’autoriser à construire 20 % de surface supplémentaire que ce que prévoit le Plan Local d’Urbanisme (PLU). D’autre part, les deux bâtiments sont réalisés en respectant les prescriptions techniques du label VIVRELEC et en ayant la certification QUALITEL, et la certification CERQUAL «Habitat et Environnement». Vivrelec est une offre commerciale d’EDF qui à été élaborée en partenariat avec les intervenants de la filière électrique. Cette offre préconise un ensemble de solutions techniques de qualité pour le confort thermique, la production d’eau chaude sanitaire, et l’équipement électrique du logement. Lancée en 2003 par l’Association QUALITEL, la certification Habitat & Environnement est une démarche qui a pour objectif de prendre en compte la préservation de l’environnement tout au long du cycle de vie du logement. Cette certification est destinée aux Maîtres d’ouvrage qui souhaitent atteindre et démontrer un bon niveau de performance environnementale dans les opérations qu’ils construisent. Elle est née au terme d’une année d’échanges avec les professionnels de l’acte de construire et les professionnels des établissements pour personnes âgées, dans le but de leur offrir un outil de mesure opérationnel et lisible. 39


Qualitel est une association indépendante sans but lucratif, l’Association QUALITEL a pour mission de promouvoir la qualité de l’habitat par la certification et par l’information du public. Elle fédère les principaux acteurs du logement (organisations professionnelles, associations d’utilisateurs de logements, consommateurs et pouvoirs publics) autour de cet objectif commun. Afin d’inciter les constructeurs à prendre mieux en considération l’intérêt de l’isolation acoustique des bâtiments d’habitation, l’arrêté modifié du 10 février 1972 a créé un label « confort acoustique ». Ce label a été relayé ultérieurement par le label Qualitel « confort acoustique ». Dans la plupart des domaines acoustiques, la NRA a rendu obligatoires les performances du label associé à l’ancienne réglementation. Dans la mesure où la plupart de ces isolements permettent déjà un certain confort acoustique, l’utilité d’un nouveau label aux exigences nettement plus élevées que ceux de la NRA ne s’est pas imposée. . Le label Qualitel s’intéresse à la qualité d’ensemble de la construction autour de 7 critères : • le confort acoustique et thermique, • la maîtrise des charges de chauffage et d’eau chaude sanitaire, • la pérennité des équipements du logement (plomberie et électricité) et de l’enveloppe extérieure du bâtiment (façades et toitures). La demande de label Qualitel relève d’une démarche volontaire du promoteur. L’obtenir l¹engage à une obligation de résultat : celle de réaliser l’opération en conformité avec les caractéristiques certifiées sur plans. Des contrôles de conformité sont par exemple réalisés par sondage sur les opérations certifiées. Pour les deux bâtiments de logement de la Demoiselle Verte le classement acoustique des façades est de 30 dB.

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Les documents juridiques et techniques les plus courants//////////////////////

Les travaux sont exécutés conformément aux prescriptions des D.T.U, Normes Françaises, Cahiers des charges du CSTB, Décrets, Arrêtés, Circulaires, qui régissent la construction faisant l’objet du marché, et notamment aux prescriptions des documents ci-dessous. Cette liste n’est pas exhaustive mais elle souligne déjà la complexité des documents à prendre en compte dans l’élaboration d’un projet: - NFC 15 100 édition 2002., - NFC 14 100 - NFC 17-200 de Mars 2007 - Arrêté du 01/08/2006 relatif à l’accessibilité aux personnes handicapés des bâtiment d’habitation collectifs et des maisons individuelles lors de leur construction. - Règlement de construction, - RT2005 du 24/05/2006 Réglementation Thermique applicable aux bâtiments neufs et extension de bâtiments, - Règles DTU, ELECTRICITE, - Impératifs des services publics, - Règlement sanitaire départemental, - Décrets - circulaires - arrêtés : - Arrêtés du 12 décembre 1950 et 1er mars 1968, arrêtés du 26 février 2003, arrêtés du 2 octobre 1978 et additifs. Arrêté du 22 juin 1990 - Arrêté du 19 novembre 2001. - Arrêtés du 31 janvier 1986 (J.O. du 05/03/86) modifiés par les arrêtés du 18/18/86 et du 19/12/88 - Règlement de sécurité dans les établissements recevant du public. Arrêtés du 25 juin 1980 et 12 décembre 1984 modifiés, arrêté du 02 février 1993 risques d’incendie et de panique dans les ERP - Normes NFS 61 930 à 61 940 et instruction technique I.T. 48 - Code de la construction et de l’habitat livre 1, chapitre 3, titre 2, E.R.P. - DTU du CSTB de décembre 1965 - Recommandations et instructions ministérielles en vigueur établies par le ministère de l’éducation nationale. - Règlement sanitaire départemental : circulaire du 9 août 1978 et additifs du 26 avril 1982 et du 20 janvier 1983 - Documents COPREC de décembre 1982 : relatif aux essais et vérifications sur le fonctionnement des installations - Instruction générale France Télécom TC1, réglementation sur l’équipement téléphonique des immeubles neufs. - Arrêté du 16/02/1997 relatif aux spécifications techniques de mise en oeuvre des antennes collectives. - Fascicule 1 France Télécom édition du 01/12/90

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Réception des ouvrages ////////////////////////////////////////////////////// Après vérification d’un certains nombre d’éléments sur le chantier pour vérifier que tout est bien conforme aux différentes normes en vigueur, la réception des ouvrages ne pourra être prononcée qu’après la remise du dossier des ouvrages exécutés D.O.E. et D.I.U.O. comprenant: - Les plans d’installations et schémas d’exécution. - Les notices explicatives de fonctionnement et d’entretien. - Une nomenclature et les documents techniques des appareils et matériels installés. - Une liste de pièces de rechange de première nécessité à approvisionner par le Maître d’Ouvrage. - L’état des interventions obligatoires à prévoir dans le contrat de maintenance avec leur périodicité (filtres,...). - Les fiches d’intervention demandées par le coordinateur santé sécurité. Tous les matériels figurant dans l’installation et nécessitant un entretien ou une révision périodique, feront l’objet d’une description de la nature et de la fréquence de ceuxci. Une notice descriptive de fonctionnement de l’installation accompagnée de schémas faisant apparaître les différents plans de production, transformation, distribution et utilisation des fluides par circuit, ainsi que l’intervention des asservissement d’origine extérieure sera à établir.

Les schémas indiqueront de manière précise :

o la position des matériels et la localisation de leur commande ou du contrôle de leur fonctionnement avec les références de l’étiquetage prévu, o la distribution dans les locaux d’utilisation, o le fonctionnement pour chaque local technique et un exemplaire sur papier plastifié sera affiché dans la centrale ou le local correspondant, La notice précisera : - le principe de fonctionnement de la régulation, la valeur des paramètres, les courbes de concordance et valeurs de réglage et les schémas des circuits de régulation, - les consignes d’exploitation où seront traités les chapitres suivants : mise en service et arrêt des installations, contrôle de la marche normale, surveillance de la marche des générateurs, surveillance et contrôle des circuits de commande et de régulation.

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Conclusion Après quatre mois ponctués de réunions hebdomadaires, ce stage m’a beaucoup apporté tant d’un point de vue technique, que législatif et humain. Au delà du côté «impressionnant» d’un chantier, j’ai trouvé intéressant de voir l’aspect pratique de mise en place d’un chantier, avec toutes les règles stipulées en première partie du CCTP soulignant que chaque corps de métier a une place et un rôle à jouer sur la maintenance du chantier, des bungalows, sur le fonctionnement quotidien de la vie sur le chantier. Les corps de métier sur ce chantier sont indépendants et n’ont font appel à la conductrice de travaux que lorsqu’il fallait contacter d’autres corps de métier pour anticiper une tâche, ou qu’il fallait arrêter des échantillons ou bien regarder de plus près des problèmes de cotations. Les réunions étaient intéressantes bien que certaines aient été un peu ennuyeuses pour moi car trop portées sur des éléments très techniques, des détails qui ne faisaient pas sens à mon échelle d’étudiante. De plus, les réunions courant mars m’ont moins apportées car les entreprises ont basculé sur le bâtiment B, exécutant les mêmes mises en oeuvre que ce que j’avais suivi les deux mois précédents sur le bâtiment A. D’autre part, ayant commencé mon stage en décembre, j’ai pu me rendre compte des conditions difficiles dans lesquelles les ouvriers travaillaient en hiver et j’ai aussi pu me rendre compte que le chantier dépendait vraiment des aléas météorologiques. Après plusieurs jours d’intempéries, le chantier a ralenti cet hiver, et a doublement ralenti à cause du vandalisme effectué mi mars. Cette expérience m’a aussi permis d’apprécier la place de la femme sur un chantier, en temps que stagiaire mais surtout du point de vue de la conductrice de travaux, qui est assez jeune et qui n’arrive pas toujours à se faire entendre ou respecter par le reste de l’équipe. C’est un milieu quasiment exclusivement masculin dans lequel être une femme n’est pas toujours un avantage... Enfin, j’ai pris beaucoup de plaisir à revenir chaque semaine sur le chantier pour observer les deux bâtiments prendre vie petit à petit, en essayant parfois de me projeter à la place des futurs occupants.

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Partie 4 Annexes


Table des annexes Annexe 1: Fiche de suivi d’opération du maître d’ouvrage Annexe 2: Plan paysager Annexe 3: Planning initial des travaux Annexe 4: Classements des déchets selon le C.C.T.P Annexe 5: Réglementation pour les termites Annexe 6: Plan de voierie Annexe 7: Tableau des surfaces

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Annexe 1: Fiche de suivi d’opération du maître d’ouvrage ////////////////////////



Annexe 2: Plan paysager /////////////////////////////////////////////////////////////////


Annexe 3: Planning initial des travaux //////////////////////////////////////////////////


Annexe 4: Classements des déchets selon le C.C.T.P /////////////////////////////// Tous les déchets et délivres provenant des travaux de l’ensemble des corps d’état sur le chantier feront l’objet d’un tri sélectif de la part de chaque entrepreneur et déposés dans les bennes destinées à chaque type de déchets suivant classement ci-après. La nature des déchets sera signalée spécifiquement pour chaque benne. Il sera implantée sur le chantier 5 bennes identifiées et compartimentées suivant le classement des déchets : 1 BENNE DECHETS INERTES • pierres naturelles • produits manufacturés mis en oeuvre • terres et matériaux de terrassement • céramique • matériaux minéraux de démolition mélangés (hors plâtre) • verre ordinaire • laines minérales • 2 BENNES DECHETS INDUSTRIELS BANALS • béton léger • gypse et plâtre • métaux • verres spéciaux • bois • produits hydrocarbonés issus de pétrole • fibres organiques • produits de synthèse (plastique) • matières adhésives, agent de fixation (mise en oeuvre) • agent de jointoiement (cas général) • quincaillerie, serrurerie • accessoires pour peinture, absorbants et matériels souillés secs • 1 BENNE OU 1 CONTENEUR DECHETS INDUSTRIELS SPECIAUX • bois traités • produits hydrocarbonés à base de houille • amiante • éléments et agents de fixation • modificateurs des propriétés biologiques (pesticides) • peinture et vernis • accessoires et matériels souillés et non secs (rouleaux, brosses …) • produits chimiques divers • 1 BENNE DECHETS D’EMBALLAGES ET TRANSPORTS NON SOUILLES • palettes bois • boites de carton • films plastique


Annexe 5: Réglementation pour les termites ////////////////////////////////////////

Les insectes xylophages, et les termites en particulier, peuvent occasionner des dégâts importants dans les bâtiments en dégradant le bois et ses dérivés utilisés dans la construction. Leur activité peut affecter la qualité d’usage des bâtiments mais aussi causer des désordres importants dans leur structure même. Dans les cas les plus extrêmes, elle peut conduire à leur effondrement. Le dispositif législatif et réglementaire mis en place vise à la protection des bâtiments. Il définit les conditions dans lesquelles la prévention et la lutte contre les termites et les autres insectes xylophages sont organisées par les pouvoirs publics en vue de protéger les bâtiments. Face aux nuisances des termites, les pouvoirs publics ont adopté un dispositif législatif et réglementaire destiné à protéger les acquéreurs et les propriétaires d’immeubles. Ce dispositif comprend le développement de mesures préventives et de solutions techniques appropriées ainsi qu’une responsabilisation accrue des propriétaires et des locataires. Dans l’ensemble des départements dans lesquels a été publié un arrêté préfectoral déclarant tout ou partie du département termité, ces ouvrages doivent être protégés contre les termites souterrains, afin que ceux-ci ne puissent pas atteindre et attaquer les bois de structure. Trois types de solutions ont été retenus dans les textes réglementaires : - la barrière physique ; - la barrière physico-chimique ; - ou, dans le cas de la métropole uniquement, le dispositif de construction contrôlable.

Niveau d’infestation par département


Niveau d’arrêtés par département


Annexe 6: Plan de voierie /////////////////////////////////////////////////////////////////


Annexe 7: Tableau des surfaces ////////////////////////////////////////////////////////


ENSAN _ Année 2010/2011 _ Deuxième semestre _ UE 64


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