présente
Identités Révélées Des sensibilités individuelles à l’oeuvre collective
Exposition photos
Du 17 au 31 mai 2014 // Parc du Grand Blotterau, Nantes
Charlotte Bodet // Charlotte Launay- Guérin // Aurore Marsollier // Anne-Sophie Marchal Santo UE 92 - Montage de projet culturel // Sophie Gosselin
Charlotte Bodet // Charlotte Launay- GuĂŠrin // Aurore Marsollier // Anne-Sophie Marchal Santo UE 92 - Montage de projet culturel // Sophie Gosselin
Sommaire PARTIE 1 : LE PROJET D’EXPOSITION ET LES PORTEURS DU PROJET I-PRESENTATION DU PROJET A- B-
RESUME DU PROJET...................................................................... 2 CONTEXTE..................................................................................... 2
II PORTEURS DU PROJET A- B- C-
ASSOCIATION UN DOULON & UNE BOTTIERE ............................. 7 ACTEURS INVESTIS DANS LE PROJET ............................................ 8 ORGANISATIONS PARTENAIRES ET EXPERTISE ............................. 9
III- ENJEUX ET PORTEE DU PROJET A- B- C- D-
OBJECTIFS A COURS TERME ......................................................... OBJECTIFS A LONG TERME............................................................ ORIGINALITÉ................................................................................... IMPACT SOCIO-POLITIQUE............................................................
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PARTIE 2 : LES MÉTHODES DE TRAVAIL I- REALISATION DU PROJET A- B- C-
DESCRIPTIONS DES ÉVÉNEMENTS ET ACTIVITÉS........................... 16 LANGAGE....................................................................................... 21 RETROPLANNING........................................................................... 22
II- STRATEGIE DE COMMUNICATION A- B-
PUBLICS TOUCHÉS.......................................................................... 23 COMMUNIQUER SUR LE PROJET................................................... 24
III- EVALUATION DU PROJET A- B- C-
CONSÉQUENCES........................................................................... 27 ÉVALUATION................................................................................... 27 DURABILITÉ ..................................................................................... 29
PARTIE 3 : BUDGET PRÉVISIONNEL ...................................................... ANNEXES
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PARTIE 1
Le projet d’exposition et les porteurs du projet
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Présentation du projet A- RÉSUMÉ DU PROJET Le projet Identités Révélées vise à dévoiler l’identité du quartier Doulon-Bottière à travers la réalisation d’une œuvre collective portée par les habitants. Cette œuvre prendra la forme d’une exposition de photographies accompagnées de témoignages et aura lieu au parc du Grand-Blottereau en mai 2014. L’idée du projet est avant tout de créer une dynamique collective au sein du quartier, mettant en relation les différentes populations et mêlant les générations autour d’une pratique de plus en plus populaire : la photographie. Le projet permettra aux habitants de se rencontrer, d’échanger sur un lieu de vie commun, de le réinventer et de se l’approprier. Le projet permettra également d’ouvrir les ressentis sensibles de ces habitants au reste de la ville de Nantes. L’œuvre sera créée en plusieurs temps lors d’ateliers autour de la photographie et l’écriture de témoignages. En effet, le processus de création et de réflexion autour de thématiques proposées est aussi important que l’œuvre elle-même, l’exposition. En ce sens, le projet s’étendra dans le temps de septembre 2013 à mai 2014. L’association Un Doulon & Une Bottière a été créée pour porter celui-ci, mais a vocation de s’inscrire dans le tissu associatif du quartier sur du plus long terme, en proposant par la suite de nouveaux projets socio-culturels participatifs.
B- CONTEXTE
1. Contexte géographique
Le quartier Doulon-Bottière est l’un des onze quartiers administratifs de Nantes. Il est délimité par le Boulevard des Poilus à l’Ouest, la Loire au sud, la Route de Sainte-Luce à l’Est et la Route de Paris au Nord. Avec près de 30 000 habitants, il est le quatrième quartier de la ville. Le quartier Doulon-Bottière est constitué de plusieurs micro-quartiers : Haluchère, Perray, Pilotière, Pin-Sec, Bottière, Jules Verne, Rond Point de Paris, la Noë Lambert, le Landreau, Mairie de Doulon, le Vieux Doulon, les Mauves, la Route de Sainte-Luce, et le Bois Briand. Le projet Identités révélées porte précisément sur les trois micros-quartiers Doulon, Bottière et Bottière-Chénaie
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2. Contexte social
Ces trois-micros quartiers ont chacun leu particularité: • DOULON: on y trouve un habitat ancien individuel abritant une population vieillissante; • BOTTIÈRE : ce sont des secteurs d’habitat social avec une population particulièrement pauvre; • BOTTIÈRE-CHÉNAIE: ces anciennes friches maraîchères voient aujourd’hui s’édifier un écoquartier dont la fin de réalisation est prévue pour 2014. 1 600 logements permettront d’accueillir environs 4 500 nouveaux habitants.
BOTTIÈRE-CHÉNAIE
DOULON
BOTTIÈRE
Pour favoriser la mixité sociale, des programmes de réhabilitation, l’installation d’équipements de proximité, le renforcement d’un pôle de commerce et de services et la réalisation d’un habitat mixte ont été mis en place. Doulon-Bottière était jusqu’à présent le dernier quartier nantais où subsistait une activité maraîchère, aussi les programmes de renouvellement font-ils partis des chantiers les plus importants aujourd’hui de la ville de nantes. Ce quartier est celui qui comptabilise les effectifs d’ouvriers et d’employés les plus importants de tous les quartiers nantais. Le quartier compte peu d’étudiants ce qui s’explique principalement par sa situation géographique. Le quartier Bottière est défini comme zone urbaine sensible, lieu d’action prioritaire pour ce qui concerne l’éducation, la culture… En effet, le nombre de familles vivant sous le seuil de pauvreté ou monoparentale y est plus important que dans les autres quartiers nantais. Le taux de chômage y est l’un des plus élevé de la ville et le niveau de diplôme relativement bas. De plus, les quartiers Doulon et Bottière étaient encore récemment séparés physiquement par une voie de circulation importante, ce qui favorisait l’enclavement du quartier Bottière et la revendication d’une identité propre à chaque quartier fondée essentiellement sur des différences sociales. La percée est ouverte entre le mail HarounTazieff et la rue de la Basse-Chênaie au VieuxDoulon. Le lien est en train de se tisser entre les quartiers de la Bottière et de Doulon.
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Ainsi, l’enjeu de notre projet porte sur la révélation de l’identité d’un quartier en plein renouvellement avec le rapprochement d’une population ancienne et d’une population plus défavorisée qui possèdent chacune leur identité propre, qui bien qu’elle ne soit pas ouvertement revendiquée est ressentie par les habitants, et l’intégration des nouveaux habitants qui apportent une nouvelle dimension à cette identité.
3. Contexte culturel
Après une étude du territoire sur la vie culturelle et associative des quartiers nantais, le choix de Doulon-Bottière est apparu comme évident. En effet, la plupart des autres quartiers possédaient déjà leurs propres structures et des projets similaires pour mettre en réseau habitants et associations (Breil-Barberie, Dervallière-Zola, Malakoff - Saint-Donatien, Bellevue - Chantenay, Hauts-pavés - Saint-Félix, Nantes Nord). D’autres ne correspondaient pas en terme de public visé ou avait déjà une identité forte et reconnue (Nantes-Erdre, Centre). D’autres encore, eux même en plein renouvellement ou avec un tissu associatif assez mince ne semblaient pas des terrains favorables à l’implantation de notre projet (Ile de Nantes, Nantes-Sud). Le quartier Doulon-Bottière offre des structures récentes, un large public, des associations nombreuses et complémentaires, ainsi qu’un lieu tout indiqué pour la réalisation d’une exposition : le parc du Grand-Blottereau, lieu de convergence de tous les habitants du quartier. La présence d’associations nombreuses permet à l’association de s’intégrer à un tissu préexistant, permettant aux habitants de se reconnaître dans un projet qui leur est proposé et non imposé par un acteur inconnu, et de mobiliser un large public. Au cœur du quartier Doulon-Bottière, le quartier Doulon possède de nombreuses associations déjà anciennes et bien établies. Le quartier Bottière quant à lui est le creuset de quelques associations plus jeunes et plus fragiles. C’est pourquoi nous avons choisi d’implanter notre structure dans le second où pourront converger ces différentes associations pour fonder une action collective et pérenne. L’idée du projet est née d’une démarche similaire au Breil-Malville intitulé « Manger son quartier » et porté en 2010 par l’artiste plasticien Jepoy et son commis, Thomas Clavier, pâtissier de formation. Les habitants du quartier avaient réalisé lors d’ateliers collectifs de cuisine un gâteau géant, maquette comestible de 16m², constituée d’HLM en cake, d’écoles en pain d’épices, de trottoirs en chocolat… La démarche de ces artistes s’inscrivait dans le dispositif de l’Art en partage, mis en place par la ville de Nantes depuis 2009 pour mettre un peu d’art et de lien dans les quartiers difficiles. C’est le concept d’échange et de regard porté sur son quartier qui nous a semblé intéressant.
« Manger son quartier », au Breil-Malville en 2010
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Les habitants ont déjà été mobilisés dans le quartier Doulon-Bottière sur des projets antérieurs pour des œuvres collectives, mais sous la forme de créations partagées commandées par la ville de Nantes et non par la simple dynamique d’une association indépendante des pouvoirs politiques, dans une action réalisée entièrement par et pour les habitants.
Ainsi, en décembre 2011, l’artiste Julien Breton, alias Kaalam a été invité à partager sa pratique de la calligraphie lumineuse (light-graff) avec les habitants. Cette technique consiste à utiliser de nuit un appareil photo réglé en pause longue et réaliser des tracés lumineux sur la pellicule à l’aide de lampes de différentes couleurs. L’objectif de ce projet était de créer une œuvre originale et d’entrer dans l’histoire des records en réunissant 150 participants autour de la réalisation d’une photo collective en calligraphie lumineuse.
« Un quartier des lumières », Julien Breton, Doulon-Bottière, 2011
Concernant les projets à venir, le Théâtre Amok, compagnie théâtrale de Nantes crée par Ronan Cheviller et Jean-Marie Lorvellec proposera aux habitants de Bottière de participer de mars 2013 à mars 2014 à un cabaret sur le thème « des Histoires en Mémoire » (récolte de contes, de mythes, d’histoires les plus anciennes possibles, récits de naissances extraordinaires, création de personnages étranges). Le projet de l’association Un Doulon & une Bottière trouve ainsi sa place légitime dans la dynamique du quartier et complète l’offre proposée aux habitants de façon tout aussi pertinente.
4. Contexte politique, besoins et désirs
Le projet de l’association s’intègre au cadre plus global de la politique de la ville de Nantes puisqu’il correspond aux souhaits des élus dans le sens du développement d’une politique culturelle de proximité. En effet, depuis quelques années, la ville de Nantes a développé une politique culturelle de proximité active portée par le projet «l’Art en partage ». Cette politique culturelle vise à renforcer l’offre culturelle dans les quartiers et à mettre en relation les acteurs et les habitants. Dans ce cadre la ville offre un soutien et un accompagnement solides aux projets associatifs qui privilégient la proximité culturelle et la participation active des habitants. De même, depuis 2010, la ville de Nantes associe les acteurs associatifs à l’élaboration de projets d’animation sociale et culturelle dans les quartiers dans le cadre des Assises de l’animation sociale et culturelle. Ainsi, en octobre 2010, un atelier participatif a eu lieu à la Maison de quartier de Doulon au cours duquel les acteurs associatifs ont pu échanger et 5
débattre autour du diagnostic municipal de l’animation sociale et culturelle afin de l’enrichir mais aussi de recueillir des propositions pour une animation sociale et culturelle répondant aux besoins, aux réalités et enjeux de chaque quartier. Lors des Assises de l’animation sociale et culturelle, les besoins pour le quartier Doulon-Bottière avaient été clairement établis, ainsi que les attentes des acteurs associatifs et des habitants. L’association « un Doulon et une Bottière » s’est donc appuyée sur les principaux points évoqués dans la réflexion entreprise sur le projet et a suivi des deux axes majeurs alors mis en évidence. Tout d’abord, les observations portaient sur l’identification de l’offre associative : il ressortait des débats que l’offre associative sur le quartier semblait mal identifiée et que les moyens restaient trop pauvres pour une communication efficace. Il était également établi que les associations, essentiellement sur Bottière, étaient confrontées à des fragilités constitutives (renouvellement du bénévolat…) et financières. De plus, les associations affirmaient souffrir de l’image du quartier. A travers son projet, l’association Un Doulon et une Bottière apporte une réponse à ces fragilités. En effet, l’association vise à installer une structure pérenne dans le quartier, au cœur de la maison de quartier de Bottière clairement identifiée par les habitants. Les habitants pourront s’approprier ce lieu qu’ils pourront considérer comme un lieu de vie et de partage, valeurs essentielles portées par le projet. S’étant appropriés la structure et le projet, les habitants se sentiront concernés quant à sa continuité. De plus les habitants eux-mêmes prendront en charge une grande partie de la communication avec l’aide de professionnels des associations, permettant une plus grande visibilité encore de la structure et du projet dans le quartier. Le projet sera réalisé avec le plus faible budget possible, jouant sur le prêt de matériel, la vente de différents produits liés à l’œuvre, l’implication de bénévoles, apportant ainsi une réponse aux questions de fragilité financière. Enfin, le projet visant à révéler l’identité du quartier participera à offrir une image positive de ses habitants aux personnes extérieures et permettra aux habitants eux-mêmes d’avoir une image plus valorisante de leur lieu de vie et d’eux même grâce à la parole qui leur sera donnée. L’autre point sur lequel portait le débat concernait l’inter culturalité du quartier et les liens entre les habitants. Il apparaissait comme essentiel de valoriser cette inter culturalité, de favoriser la communication verbale en prenant en compte les cultures de tradition orale présentes dans le quartier et de mettre en place des actions d’échanges et de transmission intergénérationnelles. Il importait également de favoriser la participation active des habitants à des projets, de reconnaître les potentiels des habitants et les considérer comme de possibles experts de terrain et de favoriser un rapprochement des associations. Là encore, l’association Un Doulon et une Bottière apporte une réponse aux attentes des habitants du quartier avec un projet permettant aux différents habitants déjà intégrés à des associations ou non de collaborer pour la réalisation d’une œuvre commune, d’échanger des ressentis, des impressions sur leur vécu du quartier, mais aussi des savoirs, et de s’exprimer à travers des ateliers touchant l’ensemble des générations et ne nécessitant pas obligatoirement une pratique de l’écrit et de la langue irréprochable et des compétences techniques préalables. Ainsi, bien que le projet de l’association se revendique comme hors structure politique, mais comme un projet soutenu par les habitants, réalisé par et pour les habitants, celui-ci est reconnu pour son intérêt par les différentes instances du quartier et de la ville dans ce sens où il répond à leur attentes pour ce quartier et complète l’offre proposée par les acteurs municipaux sous une autre forme. Enfin, il répond en adéquation parfaite aux attentes des habitants concernant les points cités précédemment.
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Les porteurs du projet A- L’ASSOCIATION UN DOULON ET UNE BOTTIERE
1. Objet de la structure et activités principales
Le projet d’exposition sera porté par l’association Un Doulon et Une Bottière. Si cette dernière est créée à l’occasion de ce projet, elle aura vocation à perdurer dans le temps, au-delà de l’exposition. Il s’agit d’une association à vocation socioculturelle. Elle initie ou aide à la réalisation de projets donnant lieu à des productions culturelles et dont les principaux acteurs sont les habitants du quartier Doulon-Bottière. L’association ne crée pas d’œuvres culturelles, elle accompagne les habitants dans cette création. A ce titre, ces missions sont de : • Financer le projet, • Identifier les partenaires les plus pertinents (associatifs ou institutionnels) pour accompagner la création, et les mettre en relation avec les habitants acteurs du projet, • S’occuper de l’organisation logistique du processus de création de l’œuvre et de sa diffusion. Les partenaires sont choisis notamment pour apporter aux habitants des compétences dans le secteur culturel dans lequel s’inscrit la création. A chaque projet, de nouveaux partenaires sont choisis.
2. Statut juridique
L’association Un Doulon et Une Bottière est une association au titre de la loi 1901. Déclarée en préfecture, elle bénéficie ainsi d’une personnalité morale. Ayant obtenu auprès de l’INSEE un numéro SIRET, elle est également apte à recevoir des subventions. La gestion de cette association est désintéressée. Un Doulon et Une Bottière peut, dans l’exercice de ses fonctions, exercer des activités lucratives accessoires, qui lui permettront notamment de financer ses projets. Cependant, ces activités restant minoritaires et leurs recettes n’ayant pas vocation à excéder 60 000 euros, l’association restera exonérée des impôts commerciaux.
3. Composition de la structure (en termes d’emplois et de responsabilités)
L’association un Doulon et Une Bottière est uniquement composée de membres bénévoles. Elle n’emploie aucun salarié. Elle comprend différentes catégories de membres: • Membres actifs : ils paient une cotisation annuelle de 5 euros, qui permet de financer une partie des activités de l’association. Ils participent à ces dernières et ont droit de vote à l’assemblée générale. • Membres d’honneur : il s’agit des représentants des partenaires participant au projet porté par l’association. Ils participent aux réunions de l’association dont l’objet est le projet en question. • Membres bienfaiteurs : ils font à l’association un don d’au moins 20 euros. Ils ont le droit de participer, à titre consultatif, aux réunions des cadres dirigeants de l’association et ont un droit de vote lors de l’assemblée générale. 7
L’administration d’Un Doulon & Une Bottière est confiée à un bureau, élu lors de l’assemblée générale par les membres actifs et les membres bienfaiteurs. L’association venant d’être créée, ce bureau est actuellement constitué des quatre membres fondateurs, exerçant, à titre bénévole, les responsabilités suivantes : • Présidente : Mme. Aurore Marsollier. Elle a en charge la mise en œuvre des objectifs de l’association. Elle représente l’association auprès des partenaires extérieurs. Elle préside les réunions de bureau et l’assemblée générale et signe les documents émanant de ces deux organes dirigeants. • Vice-présidente : Mme. Charlotte Launay-Guérin. Elle assiste la présidente dans ses responsabilités. Elle peut la remplacer en cas d’indisponibilité. • Secrétaire : Mme. Anne-Sophie Marchal-Santo. Elle s’occupe de la correspondance interne et externe de l’association et des inscriptions de ses membres. • Trésorière : Mme. Charlotte Bodet. Elle gère les recettes et dépenses de l’association et s’occupe des dossiers de subvention.
B- LES ACTEURS INVESTIS DANS LE PROJET Les acteurs principaux du projet sont les habitants du quartier Doulon-Bottière. A ces acteurs, s’ajoute trois associations choisies pour leur implication dans des domaines artistiques en lien étroit avec le projet, leur connaissance du terrain, du réseau d’habitants et d’acteurs ainsi que par leurs savoir-faire et leurs moyens matériels qui permettent d’encadrer le projet et de le réaliser, et les différentes classes d’âge qu’elles touchent à travers leurs adhérents. La prise de contact avec les différents acteurs s’est déroulée entre octobre et décembre 2012.
1. Kromozom
L’association Kromozom a été fondée en 2003 dans le quartier Bottière par un groupe de bénévoles souhaitant mettre en commun leurs savoir-faire pour développer des ateliers culturels variés et tous publics (photographie, arts graphiques, conception et réalisation de flyers et d’affiches...). Les membres de l’association, comme Coralie Lepecq que nous avons rencontrée, travaillent également avec différents artistes et d’autres associations autour de projets communs, et proposent à tout organisateur d’évènements des prestations variées (spectacle de feu, tente berbère...). Des rencontres artistiques organisées toute l’année ont pour but de faire se rencontrer tous les types de publics autour de la culture. Ainsi, par exemple, l’association a coréalisé une exposition photo sur le quartier de Chantenay en 2011 intitulée « Objectif naissance » à partir de portraits d’enfants nés dans le quartier sur l’année. Les photographies étaient réalisées par Corinne Provost et Vanessa Renaud, photographes pour l’association Emulsion. L’association Kromozom a assuré l’entière réalisation infographique des panneaux d’exposition.
2. Two points
L’association Two Points basée à Bottière souhaite promouvoir l’art contemporain en cherchant tout particulièrement à toucher un public non averti d’enfants de 6 à 12 ans. Ses membres proposent des ateliers et des stages d’arts plastiques (stages d’écriture par l’image, ateliers BD..). L’association travail également avec l’éducation nationale, les bibliothèques, en milieu hospitalier et en instituts médico-éducatifs, et avec un artiste:
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Sébastien Lemazurier (photographe et vidéaste) A titre d’exemple, il a réalisé de mai à décembre 2003 une intervention intitulée « De ma fenêtre » sous la forme d’échanges photographiques : Le photographe avait alors distribué 9 photographies de la ville vue de sa fenêtre et avait invité les habitants à en faire autant et lui retourner une photographie de la vue de leur fenêtre.
De juillet à août 2003, seize de ses polaroïds 42cmX50cm ont été affichés dans les cabines des vestiaires de la piscine des Dervallières et dans les sanitaires. L’installation portait comme nom « Des ronds dans l’eau » et représentait un autoportrait rehaussé de phrases manuscrites : « je t’aime Valérie », « je t’aime Franck ».
3. La Libre Association
Créée en 2009 et implantée à Doulon, elle propose des ateliers transdisciplinaires pour un public d’adultes et d’adolescents. Nous avons rencontré John Froger, coordinateur administratif à l’association, qui a souligné que la Libre Association avait pour but de favoriser la liberté d’expression et la créativité individuelle et collective par le développement d’activités du domaine artistique. Elle propose différentes portes d’entrée comme la danse, le théâtre, la bande dessinée, les arts plastiques, le chant, l’écriture.
C/ ORGANISATIONS PARTENAIRES ET EXPERTISE Nous avons découvert que la Direction du Développement Associatif de la ville de Nantes déléguait la gestion des maisons de quartiers et des centres socioculturels à l’Accoord depuis de nombreuses années. Bien que cette association inscrive donc son action dans le schéma général de développement de la Ville de Nantes, cette dernière a eu le sentiment de manquer de visibilité sur l’activité de ces structures socioculturelles. Ainsi, depuis deux ans, la ville de Nantes tend à remplacer les agents de l’Accoord par ses fonctionnaires et ses contractuels. Nous avons donc rencontré, à des postes équivalents dans les Maison de quartier Doulon et Bottière, des agents de l’Accoord et des agents municipaux, ne portant pas tout à fait le même discours concernant la politique culturelle de la ville et ne proposant pas exactement les mêmes services.
1. Equipe de quartier Doulon-Bottière
C’est une organisation de la Ville de Nantes qui soutient les initiatives des habitants et associations et veille à la prise en compte de leurs attentes en relation avec les services municipaux. Nous avons rencontré Véronique Sérvage, chargée de projet, qui nous a permis de mieux comprendre les enjeux sociaux, territoriaux et politiques du quartier Doulon-
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Bottière. Ainsi, nous avons pu délimiter le territoire sur lequel nous souhaitions intervenir dans le cadre de ce projet d’exposition, composé des trois micros quartiers Doulon, Bottière et Bottière-Chénaie, comme nous l’avons expliqué en amont.
2. Maison de quartier Bottière
Elle est installée dans le quartier Doulon-Bottière, sur la route de Sainte Luce, depuis fin 2010. L’offre associative était mal identifiée dans le secteur Bottière avant que cette maison de quartier ne vienne fédérer les structures associatives. Elle permet à présent aux habitants et associations de se retrouver autour de moments conviviaux, offrant aux habitants des espaces de loisirs et des activités attractives. Elle accueille ainsi de nombreux services et activités proposés par des associations du quartier. Comme de plus en plus de maisons de quartier, elle est en partie gérée en direct par la ville de Nantes, permettant aux associations de bénéficier plus facilement de services liés aux directions municipales dans le montage de leur projet. Dans ce cadre, Guillaume Gautreau, le directeur de l’équipement, nous a proposé de nous aider dans nos recherches de demandes de subventions et de nous inscrire dans l’agenda de la Maison de Quartier afin que nous participions aux réunions concernant la vie associative locale. Par le biais de rencontres avec d’autres acteurs locaux, nous serions amenées à monter de nouveaux projets socioculturels après le projet d’exposition Identités Révélées. En leur proposant des locaux, la Maison de Quartier Bottière permet également aux associations qui participent à la vie du quartier, de se réunir, de travailler et d’élaborer des projets novateurs. Elles bénéficient de « bureaux partagés », des petites salles pouvant accueillir jusqu’à six associations et leur permettant de mutualiser du matériel comme un photocopieur, un téléphone ou tout autre matériel de bureautique. Nous avons profité de cette dynamique pour installer le siège social de notre association Un Doulon & Une Bottière dans l’un de ces bureaux partagés. Ainsi, l’association bénéficie d’une adresse fixe (147 route de Sante Luce, 44 300 Nantes) et d’un numéro de téléphone (02.40.49.62.20)
3. Maison de quartier Doulon
Depuis plus de quinze ans, la Maison de quartier Doulon propose un grand nombre d’activités créatives, sportives et récréatives aux habitants du quartier. Le tissu associatif y est particulièrement bien implanté et les différents acteurs communiquent fortement entre eux sur leurs projets. Cette maison de quartier accueille, elle aussi, des associations au sein de ses locaux. Nous avons rencontré Marie-Thérèse Passelande, directrice de l’équipement, qui nous a présenté les différents services que la Maison de Quartier Doulon
4. Service des Espaces Verts et de l’Environnement (SEVE)
Ce service municipal a pour mission de produire des végétaux, de gérer les espaces verts de la ville, de gérer le Jardin botanique, d’animer ces espaces verts avec, par exemple, la ferme d’éveil au parc de la Chantrerie, la Maison de l’Erdre à l’Ile de Versailles etc. En rencontrant Jean-François Cesbron, responsable des espaces verts pour le secteur EstCentre-Sud, nous avons réfléchi ensemble à l’agencement de la première exposition de notre association.
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spécifiquement d’aider les jeunes à monter leur projet culturel, nous avons mieux cerné les acteurs que nous devions contacter, les directions que nous pouvions donner à ce projet d’exposition. D’autre part, en nous questionnant sur ce dernier, il nous a permis de préciser notre budget prévisionnel ainsi que notre rétroplanning.
Nous pouvons résumer ainsi schématiquement l’ensemble des acteurs et partenaires gravitant autour du projet Identités Révélées.
Kromozom
Identités Révélées
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Enjeux et portée du projet
5. Atelier des initiatives
L’Atelier des initiatives est une association mandatée par la Direction Enfance et Jeunesse de la Ville de Nantes pour encourager l’accès à la culture et la prise d’initiatives des jeunes jusqu’à 32 ans sur le département de Loire-Atlantique. Avec Samuel Poirier, qui s’occupe
A- OBJECTIFS A COURS TERME
1. De la découverte du quartier…
Le projet est avant tout un projet culturel local, en cela il soulève des questions de lien social entre les habitants. Nous proposons en effet un moment de partage, d’échange autour d’une pratique démocratisée et populaire : la photographie. Les habitants d’un même quartier se réunissent pour créer une exposition et cela prend peu à peu une forme très conviviale puisque le projet draine différents profils et notamment des nouveaux habitants. Le but est de créer un lien social fort, une ambiance de travail conviviale. Le résultat est donc une interaction entre les habitants invités à s’engager dans une action commune. D’autre part, la communication de ses ressentis/sentiments à propos du quartier est une manière intéressante de prendre la parole, y compris pour les personnes qui ne maîtrisent pas parfaitement le français.
2. … à l’apprentissage
Avec ce projet, les participants apprennent à porter un regard différent sur Leur quartier. Ils analysent leur lieu de vie et y découvrent du sens. L’approche historique du quartier, permet d’appréhender tous ces changements à l’échelle de la vie mais aussi des générations qui passent, de mener une réflexion sur le quartier dans une approche qui fait appel aux sensibilités, de voir son quartier autrement et de « l’analyser ». Il n’est plus un lieu de vie ordinaire, il est le théâtre d’émotions. Ainsi, le processus d’appropriation de son quartier permet de distinguer qu’en plus de son histoire il est en plein renouvellement urbain, qu’il est attractif et qu’il s’inscrit dans une dynamique d’écoquartier. De manière générale, l’habitant aura une meilleure connaissance du quartier mais aussi une nouvelle façon de le penser. C’est d’ailleurs cette nouvelle approche qui permettra peut être d’influencer des modifications, des transformations, des embellissements.
B- OBJECTIFS A LONG TERME
1. Une impulsion culturelle
La principale volonté des acteurs du projet est de pouvoir par la suite initier un mouvement culturel, artistique et associatif, le but étant d’introduire de nouvelles activités basées sur d’autres talents : dessin, peinture, spectacle vivant…
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Le quartier, au centre des préoccupations, devient le théâtre de réflexions et d’inspirations, le travail effectué sur plusieurs mois peut conduire à initier de nouveaux sujets ou thèmes autour de la vie de ce quartier. De manière générale, il sera possible de partager l’expérience de Un Doulon & Une Bottière pour aider et/ou conseiller d’autres quartiers qui souhaitent mettre en place des projets similaires.
2. Une éducation urbaine
Mais le projet est aussi une véritable source d’apprentissage de son lieu de vie comme nous l’avons déjà souligné. Nous espérons qu’une des conséquences sera une meilleure compréhension des évolutions urbaines communes : une meilleure intégration des nouveaux arrivants ainsi qu’une meilleure cohabitation. Dans l’ensemble, mieux comprendre son quartier et ses évolutions c’est mieux cohabiter, c’est mieux comprendre les phénomènes d’aménagement urbain. C’est aussi comprendre que le quartier n’a jamais été et ne sera jamais figé et qu’il est au contraire sans arrêt soumis aux évolutions urbaines et démographiques.
C- ORIGINALITE
1. L’importance du processus
Comme nous l’avons déjà démontré plusieurs fois, le processus est essentiel, plus intéressant que le produit fini lui-même, l’exposition. Il nécessite un autre type de programmation, d’organisation, et de rapport au temps. C’est la connivence et la motivation des participants qui construit le produit final, le projet culturel se fait sur le long terme et se veut un exemple. D’autre part, les apports didactiques sont essentiels: les liens sociaux et la compréhension de son espace.
2. L’importance de l’habitant
Il est indéniable que le projet laisse une grande place à l’habitant, car il est porté par lui. En effet, à la différence d’une création partagée, ce n’est pas un artiste qui se trouve à la base du projet, ni au cœur de la réalisation : ce sont les habitants qui prennent le statut d’artistes. Et en plus d’être les porteurs du projet, ils en sont également les destinataires. La part importante laissée aux sensibilités individuelles permet de mettre en forme un projet à l’échelle de l’habitant sans aucune portée politique, il s’agit seulement de partager et de créer sans prétention, le but étant simplement de porter un projet commun de réflexion et de mise en valeur du quartier. Il n’y a pas de « meneur » du projet, bien que l’association soit la référence didactique.
D- IMPACT SOCIO-POLITIQUE Le projet d’ « identités Révélées » et par extension celui de Un Doulon & Une Bottière se positionne comme influent dans le contexte sociopolitique du quartier mais aussi dans celui de la ville entière. Nous construisons un projet collectif qui invite les habitants à s’approprier
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leur lieu de vie pour mieux le défendre. Il s’agit ici de tenir une position forte et pérenne visà-vis des décideurs politiques de la municipalité et notamment ceux du secteur culturel. Nous avons l’intention de générer des impacts qui viseront à donner une image positive du quartier. Ainsi le premier impact sociopolitique visé est la participation au concept de dialogue citoyen dont la ville de Nantes pose les principes avec une Charte. Cette charte stipule que « La Ville de Nantes reconnait l’autonomie des associations et leur rôle d’acteurs légitimes du Dialogue citoyen. Par leurs connaissances et leur expérience de la délibération collective, leurs apports sont complémentaires de ceux des citoyens exprimés à titre individuel. Les associations et collectifs émergents, acteurs du lien social et de la cohésion sociale, constituent également des relais précieux vers les personnes les plus isolées ou éloignées de la vie publique». Ainsi, par ses objectifs socioculturels le projet s’inscrit parfaitement dans la lignée et les principes de la charte. Car, en tant que projet collectif, il réunit des profils variés dans une même expression sociale. Dans une autre approche, le projet intègre un fonctionnement associatif et des idées actuelles, il est inscrit dans l’idée de durabilité et d’éco-quartier qui vise à favoriser l’émergence d’une nouvelle façon de concevoir, construire, faire évoluer et gérer la ville. Et ceci est d’autant plus important pour Doulon/Bottière est un quartier qui dispose d’un fort potentiel pour favoriser la densification urbaine de l’agglomération en raison de son emplacement géographique et de sa desserte en transports en commun. En ce sens, le participant et le visiteur seront sensibilisés à ces conceptions urbaines qui feront les villes de demain. Enfin, le processus d’Un Doulon & Une Bottière a pour simple objectif de dynamiser le quartier en rassemblant la population, en la fédérant, et en l’identifiant à la commune nantaise… Ce qui est un point très positif du point de vue de la municipalité. Les initiatives de quartiers sont en effet des phénomènes qui permettent de prendre part à la politique de la ville, et donc de représenter un électorat potentiel. Les enjeux soulevés pour la population du quartier sont donc également des enjeux profitables pour la municipalité et son contexte socio-politique.
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PARTIE 2
Les mĂŠthodes de travail
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Description du projet A- APPROCHE ET DESCRIPTIONS DES ÉVÉNEMENTS ET ACTIVITÉS
1. L’exposition
L’exposition de l’œuvre collective des habitants de Doulon-Bottière aura lieu durant 15 jours du 17 au 31 mai sur les grilles du parc du Grand-Blottereau, Boulevard Auguste Peneau, à Nantes, qui représente une artère importante du quartier.
G: Parc de Grand Blottereau, Nantes D: Exemple d’une exposition proche de ce que nous souhaitons mettre en place
Le site a été choisi par l’équipe de l’association Un Doulon & Une Bottière entre octobre et décembre 2012 pour deux principaux atouts : le parc est situé au cœur du quartier, et il est repéré par tous les habitants comme lieu de promenade privilégié. Entre octobre et décembre 2012, des contacts ont été pris avec le SEVE de Nantes qui gère le site. Son aval a été donné pour l’organisation. Le choix de ce site a ensuite été confirmé par la maison de quartier et les associations actrices du projet au fait des habitudes de vie des habitants. En février 2014, il conviendra de demander un arrêté municipal pour bloquer une partie du Boulevard pour le vernissage de l’exposition qui aura lieu le samedi 17 mai 2014. De même il conviendra de demander une autorisation de débit de boisson sur la voie publique auprès des services de la mairie. Le vernissage de l’exposition prendra la forme d’un pot organisé par les habitants qui pourront cuisiner pour l’occasion des mets d’ici et d’ailleurs. Des tables et des chaises seront mises à la disposition des invités par les différentes associations et par les habitants qui se proposeront. Passé ce jour, l’accès au boulevard sera rendu libre et les passants pourront prendre le temps d’admirer les œuvres exposées au moyen de bâches accrochées sur les grilles du parc. 16
Pour réaliser l’exposition, les photographies et les textes seront numérisés pour faciliter leur reproduction sur différents supports. L’exposition constituera la diffusion principale et première de l’œuvre des habitants. Elle constitue l’aboutissement matériel de la phase de partage, d’échange des habitants sur leur quartier. Nous avons choisi d’imprimer des photographies et témoignages sur une vingtaine de bâches accrochées sur les grilles extérieures du parc. L’exposition devra permettre aux habitants de Doulon-Bottière et aux personnes extérieures (nantaises ou non), de découvrir ou redécouvrir ce quartier, selon un point de vue original. Les photographies qui auront été prises par les participants au projet et les témoignages qui les accompagnent ne pourront pas tous être exposés sur les grilles du parc pour des raisons essentiellement techniques. Nous souhaitons cependant que personne ne soit lésé par ce processus de sélection et que chacun puisse montrer le fruit de son travail. Nous avons donc envisagé d’autres formes de diffusion de cette production photographique et scripturale que nous expliciterons par la suite.
Essai de bâche pour l’exposition
En mars et avril 2014 les différents supports de communication portant sur le lancement de l’exposition seront réalisés par les habitants eux-mêmes avec le soutien des membres des trois associations Two Points, Kromozom et la Libre association pour la création plastique des supports, l’utilisation du matériel informatique.... L’exposition sera démontée le dimanche 1er juin.
2. Les ateliers
La réflexion sur la mise en place des ateliers au sein desquels doit se dérouler le travail de photographie et d’écriture s’est déroulée entre octobre et décembre 2012 lors de réunions de travail des membres de l’association, et de rencontres avec les membres des associations qui prendront part au projet à travers l’encadrement des ateliers et la mise à disposition de matériel et de leurs savoir-faire, notamment pour ce qui concerne la réalisation des circuits au sein du quartier. Les membres des associations qui encadreront les ateliers ont décidé de définir clairement les objectifs des ateliers dans une convention. Il s’agissait d’organiser des ateliers à présenter aux habitants, qui puissent les intéresser suffisamment pour leur donner l’envie de s’y investir, favoriser l’échange, mais aussi amorcer une réflexion sur le quartier, ses bouleversements, pour leur permettre de mieux l’appréhender. Les thèmes abordés porteront sur des thèmes adaptés aux différentes classes d’âge des participants suivant 4 pistes directrices : 17
• l’espace quotidien (les trajectoires, les parcours, les repères), • les souvenirs, • l’identité du quartier, • le quartier de demain.
Chaque catégorie de participants aura à travers ces pistes une base de départ pour construire sa réflexion. Il est important de souligner que les ateliers prennent en compte les habitants qui maîtrisent mal la langue orale ou écrite : la photographie leur permettra ainsi d’exprimer leurs sentiments et les ateliers d’écriture seront des moments d’échanges et de partage où ils pourront compter sur l’aide des autres habitants pour la rédaction de courts témoignages. L’atelier pour les enfants jusqu’à 12 ans sera intitulé: « A l’abordage de mon quartier ! ». Encadré par le photographe Sébastien Lemazurier de l’association Two Points, ils réfléchiront dans une optique de jeu sur ce qu’est un quartier dans une grande ville, et le thème du renouvellement urbain pour les plus grands (Que vois-je de mon quartier ? Comment suis-je capable de le transcrire à travers l’expression artistique qu’est la photographie ?). A la suite des sorties, ils pourront apprendre à développer leurs photos grâce à un laboratoire photographique mis à leur disposition par la Maison de Quartier Bottière. Ils seront constitués en des groupes d’une dizaine d’enfants pour chaque atelier.
L’atelier à destination des adolescents entre 13 et 18 ans visera à partager ses compétences au service d’un projet commun : « Moi et les autres », tentera de les sensibiliser à la notion de durabilité, d’expliquer la notion d’écoquartier, le concept de la ville, de la communauté, à travers l’appel à leurs souvenirs, à leurs pratiques de l’espace quotidien… Les adolescents seront encadrés durant ses ateliers par l’une des bénévoles de l’association Kromozom : Coralie Lepecq, qui prendra en charge une quinzaine d’adolescents à chaque fois. Les ateliers pour adultes prendront la forme de marathons photo au cœur du quartier encadrés par un professionnel de la Libre association : Paul Lyonnaz. Y seront abordé les thèmes de l’espace quotidien les souvenirs, l’identité du quartier : « Quel espace m’a-t-on transmis ? », « Quel espace je souhaite laisser à mes enfants ? » Des conseils techniques pourront être dispensés lors de ces marathons. Chaque marathons pourra accueillie une quinzaine de personnes.
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Les ateliers auront lieu en soirée ou week-end pour permettre aux participants de s’y investir et de les penser comme lieu de détente, de partage. En ce qui concerne le matériel, des appareils photos numériques pourront être prêtés par les associations participant au projet pour les ateliers adultes et adolescents. Des appareils jetables achetés par l’association Un Doulon & une Bottière seront mis à la disposition des enfants ainsi qu’un laboratoire de développement prêté par la Maison de quartier Bottière. La réflexion sur les ateliers se poursuivra en janvier 2013 par la mise en place d’un agenda et un ajustement des acteurs et des propositions d’activités. En septembre 2013, la communication sera lancée à l’occasion de la rentrée des associations auprès des habitants membres des associations partenaires pour leur présenter le projet. Une communication sera également lancée à destination des autres habitants du quartier qui pourraient être intéressés par le projet. Une réunion sera alors proposée par Un Doulon & Une Bottière, la maison de quartier et les associations participantes aux habitants membres de ses associations ou non pour leur présenter le projet en détail ainsi que les acteurs. Un agenda des ateliers sera alors mis à leur disposition sur le site Internet de l’association Un Doulon & Une Bottière pour leur donner la possibilité de s’inscrire. Les ateliers débuteront en novembre 2013 et se dérouleront jusqu’à fin février 2014. A la fin de ce mois, une commission de sélection sera réunie pour effectuer le choix des œuvres à intégrer à l’exposition et dans un livre qui portera sur le projet. La commission sera composée de professionnels du domaine artistique, membres des associations participantes, et d’habitants qui n’auront pas participé au projet. Deux œuvres seront sélectionnés par personne ou par groupe familial
3. Le site Internet
Parallèlement à la réalisation des photographies et des textes, le site Internet de l’association Un Doulon & une Bottière, lancé au début du mois de septembre 2013, permettra aux participants au projet de s’inscrire aux ateliers, de prendre connaissance de la vie de la structure (changement de dates d’atelier, réunions, actualité sur la vie des autres associations…) de se renseigner sur l’avancement du projet, d’échanger avec les autres participants par le biais d’un forum (proposition d’idées, questions…)… Il pourra également servir de vitrine au projet lorsque les œuvres y seront insérées, ainsi qu’un film sur le déroulement du projet. La mise en ligne des œuvres interviendra après le vernissage de l’exposition, ou du moins après la commission de sélection qui choisira les photos et témoignages imprimés sur les bâches. Nous éviterons ainsi que des productions se retrouvent à la fois dans l’exposition et sur le site internet.
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Ce site internet sera accessible à la fois par le web et sur IPhone grâce à un QR code imprimé sur les bâches. Les passants qui le souhaitent pourront de cette façon prolonger leur découverte du projet en visualisant des créations des habitants autres que celles exposées. Ils pourront également mieux comprendre le processus du projet. Il faut noter que l’une des bâches de l’exposition offrira un résumé du processus dans les grandes lignes pour les gens qui ne disposeront pas du matériel nécessaire à la lecture du QR code.
4. La réalisation du making-of
Un making-of sur le déroulement du projet sera réalisé en parallèle des ateliers par une équipe vidéo organisée par les habitants participant au projet qui le souhaiteront. Le tournage commencera en même temps que les ateliers, début novembre 2013 et s’achèvera fin mai 2014 avec la fin de l’exposition. L’équipement sera mis à disposition par l’association Kromozom qui apportera également sa collaboration au point de vue technique (utilisation des appareils, montage…). Le film aura pour but de rendre compte du processus de création porté par les habitants en montrant le travail réalisé pendant les ateliers, rendant compte de l’ambiance, des échanges... Il pourra également servir à la promotion du projet en étant diffusé sur le site Internet de la structure. Un dvd sera remis aux participants du projet qui pourront ainsi en garder une trace. Il pourra également être mis gratuitement à disposition des personnes qui pourraient être intéressées par la démarche dans un cadre pédagogique (autres associations, quartiers…) Il conviendra d’obtenir les autorisations pour filmer et pour diffuser ces images.
5. La réalisation du livre
Lors des différentes étapes de réflexion d’octobre à décembre 2012 sur le projet et les ateliers, l’idée a été soumise de réaliser un ouvrage à partir des œuvres réalisées par les habitants. Cet ouvrage pourra ainsi également rendre compte de l’ensemble du travail des habitants en présentant en plus des photographies et des textes sélectionnés pour l’exposition, les témoignages qui ne l’auraient pas été. Après avoir rencontré la maison d’édition indépendante Vide Cocagne, nous avons décidé de porter ce projet d’édition au nom de Un Doulon & Une Bottière, ce qui est juridiquement possible étant donné notre statut associatif. Il nous a semblé préférable d’éditer le livre par nos propres moyens, étant donné son objet relativement précis et local. L’ouvrage sera ainsi réalisé en mai 2014, suite à la sélection des différentes œuvres, et soumis à relecture à la fin de ce mois. C’est un groupe d’habitants volontaires qui se chargeront de la mise en page du livre, avec l’aide de l’association Kromozom. Le livre sera imprimé dans la seconde moitié du mois de mai pour permettre de présenter l’ambiance de l’exposition en elle-même. Nous avons, pour cela, contacté la société La Contemporaine à Nantes, qui imprimera 500 exemplaires de 100 pages en couleurs. Cette entreprise étant une société coopérative ouvrière de production (SCOP), elle partage des valeurs qui font sens avec notre projet associatif, c’est pourquoi elle s’est tout de suite investie dans ce projet d’édition. L’ouvrage sera ensuite diffusé et mis à la vente au prix de 10 euros à l’échelle de la ville de Nantes par le biais de notre réseau associatif, et plus particulièrement au sein du quartier Doulon-Bottière.
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Exemple d’une maquette proche du livre que nous souhaitons réalisée
Pour cela, nous avons fait une demande d’indicatif ISBN auprès de l’Agence Francophone pour la Numérotation Internationale du Livre (AFNIL). L’ISBN est un numéro international normalisé permettant l’identification d’un livre dès qu’il fait l’objet d’une mise à disposition du public, donc d’un dépôt légal à la Bibliothèque Nationale de France (BNF). Les lecteurs que nous attendons sont très divers : habitants du quartier DoulonBottière et habitants des autres quartiers nantais (en raison d’une diffusion à l’échelle de la commune voire à l’échelle de Nantes Métropole), professionnels de la photographie, associations du quartier, institutions communales et intercommunales…
B- LANGAGE Le projet Identités Révélées prenant place au cœur du quartier Doulon-Bottière à Nantes, et n’ayant pas vocation à se diffuser hors de France, l’ensemble des ateliers se déroulera en langue française. Les textes écrits pour le livre ainsi que la communication globale du projet, comme le site internet et les affiches, se feront en français également.
C- RETROPLANNING Nous avons choisi de développer notre action sur deux ans pour deux raisons principales: la première est que nous souhaitons prendre le temps d’implanter localement notre association, de la faire connaître dans le quartier Doulon-Bottière. La seconde est financière: les demandes de subventions étant closes au moment où nous avons défini le projet, il nous faut attendre 2013 pour faire de nouvelles demandes pour 2014. La fin de l’année 2012 et le début de l’année 2013 seront consacrés à la définition du projet. Ce sont sur ces périodes que nous prendrons contact avec les différents partenaires et que nous choisirons avec eux les orientations majeures à donner au projet. Ce dernier sera véritablement lancé à partir de septembre 2013. Nous avons pensé qu’il serait judicieux de s’appuyer sur la rentrée des associations pour mettre œuvre notre action. Les ateliers, auxquels les habitants pourront s’inscrire dès septembre 2013, se dérouleront de novembre 2013 à février 2014. Dès mars 2014, des comités de sélection se pencheront sur le choix des œuvres, à la fois pour l’exposition et pour le livre. Nous lancerons, au même moment, la communication autour de l’exposition, pour un vernissage à la mi-mai. Nous arrêterons le tournage du making-of, qui avait commencé en même temps que les ateliers, en mai 2014 parce que nous souhaitons y intégrer toutes les phases du projet (des ateliers à l’exposition). Enfin, l’exposition sera relayée dès juin 2014 par la diffusion du livre. 21
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Stratégie de communication A- PUBLICS TOUCHÉS
1. Les participants aux ateliers : des habitants du quartier
Nous considérons tout d’abord que le public susceptible de participer activement à la réalisation du projet est local. L’objectif culturel des ateliers est en effet de proposer une lecture sensible et artistique du quartier, il concerne donc les personnes qui vivent à Doulon Bottière. Nous pouvons envisager deux types de public. D’une part un public déjà sensibilisé aux questions artistiques et culturelles et déjà membre d’une association, et d’autre part un public non initié et qui découvre la vie associative et participe pour la première fois à un projet culturel. Etant donnée la collaboration avec trois associations déjà constituées, la communication aura déjà été amorcée auprès des membres. Mais « Identités Révélées » doit aussi attirer un public « nouveau ». L’information doit circuler dans les associations partenaires et intéressées, ainsi que dans la Maison de Quartier. Nous entamerons la communication pour les ateliers au début du mois de septembre 2013. Afin de sensibiliser un maximum les habitants de Doulon/Bottière nous organiserons trois réunions d’informations où il sera directement possible de s’inscrire. Ces réunions auront lieu les Mardi 17 septembre, jeudi 3 octobre et mardi 15 octobre 2013. Un Doulon & une Bottière doit être en quelques sortes l’épicentre du projet, c’est-à-dire la référence didactique et thématique mais le projet doit s’étendre afin de se personnaliser dans les ateliers et donc dans les différentes expressions culturelles. Un Doulon & une Bottière est la source mais les autres associations sont les lieux de réflexion et d’action, de mise en relief du projet. Nous ne visons aucune catégorie socioprofessionnelle en particulier, au contraire le projet s’inscrit dans une démarche populaire à l’attention de tous ceux qui voudront y participer. Il n’est pas non plus question de limiter les participants en fonction de leurs compétences dans la photographie, l’homogénéité et les valeurs communautaires doivent être primordiales. D’autant plus que le but est de découvrir un panel de points de vue diversifié. Ainsi le public n’a aucune qualification ni provenance requise car nous cherchons à réunir des personnes originaires du quartier, des habitants du quartier mais aussi des nouveaux arrivants. Cependant il s’agit de connaître un minimum le quartier afin d’en faire émaner des sensibilités qui seront visibles sur les photographies. Les individus peuvent donc également être des nouveaux venus dans le quartier, le résultat n’en sera que plus intéressant car emprunt d’objectivité. Du fait qu’il n’y ait aucun niveau exigé, pas de catégories socioprofessionnelles visées, nous ne pouvons pas parler de public type, le principe est qu’il soit le plus populaire et le plus hétérogène possible. Dans ces ateliers peuvent donc être rassemblés des photographes professionnels, des initiés, des amateurs ou des novices, ne serait-ce que les enfants.
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Il est possible d’assister aux ateliers individuellement ou en groupe (famille ou amis). Cette approche peut d’ailleurs être très intéressante car elle peut révéler des différences de jugement au sein d’une fratrie selon des critères différents comme l’âge ou les centres d’intérêt. En effet, le public quel qu’il soit, s’identifie à son lieu de vie en fonction de ses activités socioprofessionnelles : l’école, le travail, les lieux de rendez-vous divers, les salles de sport… Le fait que nous ayons affaire en partie à des adhérents des associations déjà existantes ne nous permet pas d’élaborer une jauge fiable dans un premier temps, d’autant plus que nous envisageons la possibilité de désistements, abandons divers ou, au contraire, des motivations de « dernière minute ». Quoiqu’il en soit la fréquentation à nos ateliers dépendra de leur qualité pédagogique et de l’identification générale des habitants au projet. C’est pourquoi nous pouvons difficilement évaluer le nombre de participants avant son fonctionnement propre. De manière générale, l’idée forte est le volontariat, ce qui nous met a priori à l’abri de réactions négatives. Pour garantir un maximum de succès et le plaisir des participants il s’agit de définir rigoureusement le projet en insistant sur les tenants et les aboutissants de manière méthodique. C’est-à-dire en analysant les attractions du projet et en proposant des ateliers structurés.
2. Les visiteurs de l’exposition : des habitants de Nantes
L’exposition aura lieu du samedi 17 mai au samedi 31 mais 2014. Pour cet évènement le principe est bien sûr d’attirer des visiteurs. La stratégie de communication à appliquer est bien différente de la précédente, elle est plus « classique ». L’étude des publics est beaucoup plus large et aléatoire, le tout est de communiquer sur le long terme sur le projet pour fidéliser un public afin d’assister à l’exposition (même si un autre objectif est de faire perdurer l’association dans un sens actif). Par ailleurs, étant donné que nous nous adresserons à tous les habitants de Nantes, il est possible que le projet attire un public extérieur au quartier, il faut donc envisager tous les profils et tenter de les réunir dans l’idée du projet identitaire. Il faut donc mener une campagne de communication qui commencera un peu plus tard que celle concernant les ateliers et qui aboutira également plus tard. Les visiteurs de l‘exposition sont un public à « conquérir ». Nous chercherons à les fidéliser à partir du mois de septembre 2013 au moyen des informations qui circuleront dans le quartier ou dans la ville. Chez ce public tous les profils sont possibles et plusieurs motivations également. L’idée est d’intéresser des habitants de Nantes aux dynamiques culturelles issues et à l’attention des quartiers. Il faut penser à tous, par exemple les enfants et les adultes, ceux qui ne pratiquent pas d’activité artistique, ceux qui sont des amateurs voire des professionnels. Le fait de hiérarchiser les publics prend aussi tout son sens ici, l’exposition doit être « lisible » par tous. Il faut donc envisager plusieurs niveaux de lecture. Le projet aura été réalisé par toutes sortes de profils, ce qui rend le résultat très varié, donc susceptible de plaire à tous.
B- COMMUNIQUER SUR LE PROJET La stratégie de communication doit s’axer sur deux temps forts : les ateliers et l’exposition en elle-même, autrement dit il faut attirer des participants aux ateliers et attirer des visiteurs à l’exposition. Les deux sont liés, car quoiqu’il en soit le projet doit germer dans la tête des habitants du quartier mais aussi dans celle des habitants de la ville toute entière. C’est pourquoi la communication doit être étudiée sur le long terme afin de fidéliser la population à cet évènement culturel. Il s’agit en fait de garantir un intérêt vis-à-vis du projet dans son ensemble. Dans un premier temps il s’agit de déterminer l’échelle territoriale de la couverture, là encore nous devons bien distinguer nos deux « temps forts » : les ateliers et l’exposition. 24
En ce qui concerne les ateliers, les médias ne seront sollicités qu’à l’échelle du quartier. Cependant il sera nécessaire d’entamer une communication en amont et en parallèle concernant l’exposition. Les deux terrains d’actions seront donc pour une part, le quartier et pour l‘autre part, la ville entière. Nous disposons de moyens divers pour communiquer, certains étant gratuits, d’autres plus coûteux. De manière générale, le projet est soutenu financièrement par la ville, c’est pourquoi nous avons la possibilité de recourir aux moyens de communication mis à la disposition des initiatives de quartier. Nous pouvons distinguer 3 moyens d’actions : • L’incitation orale sur le terrain (informations dans les associations essentiellement). Mais cela nécessite en amont des réunions avec les dites associations pour s’entendre en tous points sur les tenants et les aboutissants du sujet). La distribution d’information au moyen de flyers, qui peut être complétée par des informations à l’oral. Cette distribution peut se faire dans les lieux très fréquentés et à forte symbolique communautaire, comme par exemple le marché ou le parc du Grand Blottereau. L’information peut aussi être relayée dans les points stratégiques du quartier ou de la ville avec l’appui d’une médiation soutenue par des informations sur papier mais surtout par des renseignements à l’oral de la part des personnes. Nous pensons ici à l’Office de tourisme et à ses médiateurs, lieu d’information pour les touristes et visiteurs mais aussi pour les locaux qui recherchent le mouvement culturel dans la ville. • La communication dans tous les médiums mis à notre disposition tels les affiches, les calicots, les écrans lumineux, les bulletins de quartier, les journaux, les magasines et journaux de quartier, le catalogue Accoord. De plus les radios locales doivent être en mesure de consacrer du temps d’audience aux évènements culturels comme celui-ci. Surtout quand l’exposition sera installée. • Les sites internet de l’association Un Doulon et une Bottière et celui de la Mairie ou de la Mairie de quartier sont des moyens gratuits de diffusion et permettent de suivre l’actualité des évènements. Ils sont des moyens faciles d’accéder à l’information de façon spontanée. Les rubriques (revoir les rubriques ?) « actualités » ou « expos à venir » sont consultables par tous et nous tenons pour cela un site internet qui sera mis à jour très quotidiennement. Il sera agrémenté de photos qui mettront en scène l’avancée du projet, ainsi que d’un suivi de l’association et de ses actions. En ce qui concerne la communication via la presse écrite, il faut prévenir environ 2 semaines à l’avance pour les petits journaux gratuits et 2 mois pour les journaux plus importants. Pour la presse payante nous ferons appel à Ouest France, Presse Océan et Nantes Passion. Concernant les petits journaux gratuits, nous entamerons une communication dans les périodiques Kostar, Wik, Pulsomatic, Le mois nantais, 20 min et Sortir. Pour la communication à la télévision, les responsables doivent être prévenus 3 mois à l’avance. Nous disposons des possibilités suivantes Télé Nantes et France 3 Pays de la Loire. Le dernier média dont nous auront l’utilité est la radio, là encore il s’agit de rentrer en contact 2 mois à l’avance. Les radios qui pourraient coopérer sont Fip Nantes -Prun’, Sun FM et Alouette. Afin de conquérir des participants aux ateliers, le relai des associations déjà existantes est primordial. Mais il faut cependant ne pas se reposer sur ces dernières, il s’agira de notre
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côté de rentrer en contact avec les futurs participants avec une campagne d’affiches et de flyers (ex: «Raconte moi ton quartier!», «A vos appareils photos!», «A la découverte des coins et recoins de mon quartier» etc). Le but de cette manœuvre étant de sensibiliser les habitants à l’idée identitaire et de les préparer à tous les paramètres du projet. Ceci se fera dès la rentrée 2013. En ce qui concerne la deuxième partie du projet, c’est-à-dire l’exposition, le plus sécurisant est de convier les médias suffisamment tôt pour envois de communiqué, dossier de presse, notes informative sur l’évolution du projet, il s’agira aussi de convier des journalistes aux grandes réunions de présentation du projet, au vernissage, à certains ateliers et visites dans le quartier. Ainsi, le mardi 11 février 2014 à 18h30, une réunion en présence des acteurs du projet sur le retour des ateliers pourrait également faire office de conférence de presse
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Résultats et évaluation A- Conséquences En ce qui concerne les conséquences de notre projet, nous espérons qu’il permette de changer la vision des habitants sur leur quartier. Comme nous l’avons exposé dans la partie sur le contexte géographique, Doulon-Bottière est un quartier en plein renouvellement, avec une grande hétérogénéité de logements et de population. Nous souhaitons que notre projet participe à une meilleure appréhension du quartier par les différents acteurs qui s’y investissent (habitants, associations, élus…). D’un point de vue technique, les ateliers auront pour conséquence principale d’initier ou de perfectionner les habitants aux pratiques artistiques que ce sont la photographie et l’écriture. Ils contribueront ainsi au développement de nouvelles compétences voire à l’émergence de passions ou de vocations. Ces ateliers seront également l’occasion de faire connaître les organismes, tant institutionnels qu’associatifs, impliqués dans le projet et pourquoi pas de leur apporter de nouveaux adhérents. Enfin, nous attendons que ce projet concoure à la création de nouveaux liens sociaux, qu’il participe à la mixité sociale. Les ateliers seront des moments de rencontre où des populations très hétérogènes pourront se rencontrer et partager leurs expériences.
B- ÉVALUATION
1. Nos indicateurs de mesure
Notre projet se divise en plusieurs phases. Chacune d’elle intègre les différents objectifs à court et long termes que nous avons définis dans les parties précédentes. Elles devront être évaluées, chacune en leur temps, pour vérifier que ces objectifs sont atteints. La première phase correspond à la création de l’œuvre photographique et scripturale. Elle prend lieu essentiellement au cours des ateliers. L’objectif de ces derniers est avant tout de constituer des espaces de rencontre et d’échange entre les habitants. Ceux-ci doivent pouvoir s’y sentir bien et s’exprimer sur leurs ressentis et sentiments à l’égard de leur quartier. Ils doivent également s’y former aux méthodes de la photographie et de l’écriture. Plusieurs indicateurs pourraient nous permettre de mesurer le succès de ces ateliers. Tout d’abord l’engagement des habitants. Plus ils seront nombreux dans ces ateliers, plus nous pourrons considérer que l’objectif d’interaction, de mixité sera atteint. En outre, l’ambiance au cours de ces moments de création, selon si elle est bonne ou mauvaise, serait révélatrice de l’instauration ou non d’un climat convivial propice à l’échange d’expérience, de sentiments. Un autre indicateur serait le fait que les personnes ayant participé au projet soient demandeurs de nouvelles activités : si notre objectif est atteint, que ces personnes se sont senties à l’aise dans cette démarche de partage, il est probable qu’elles veuillent renouveler une expérience du même genre. Enfin, les ateliers seraient un succès si les habitants développent un intérêt pour la photographie et l’écriture et acquièrent de nouvelles compétences dans ces deux domaines, et dans le domaine culturel et artistique en général. La deuxième phase du projet comprend la diffusion des résultats de cette phase de création et intègre donc notamment l’exposition et la publication du livre. Le premier 27
objectif de cette seconde phase est de communiquer sur la vision que les habitants de Doulon-Bottière ont de leur environnement et de permettre aux personnes n’ayant pas participé au projet de prendre conscience de certains aspects de la vie du quartier. Nous espérons également qu’elle aidera nos partenaires et notre association à se faire connaître. Enfin, un autre de nos objectifs serait bien entendu que les habitants ayant pris part à notre démarche s’approprient le projet pour qu’il devienne totalement leur et qu’ils soient fiers de leurs productions, En ce qui concerne les indicateurs éventuels, la communication autour du quartier de Doulon-Bottière qui doit permettre la compréhension de cet environnement pourrait se solder par une plus grande intégration des habitants dans la vie de ce quartier. Ayant appréhendé la façon dont se perçoit le quartier, dont il est ressenti par ses habitants, à travers les ateliers pour les participants et à travers la diffusion de la production culturelle pour les autres, ceux-ci seraient peut-être plus enclins à s’investir dans les activités proposés par les acteurs de ce même territoire. Pour ce qui est de la visibilité des organismes partenaires et de notre association, notre objectif sera atteint si nous observons un intérêt grandissant pour nos activités respectives. Enfin, nous pourrons apprécier l’appropriation du projet par les personnes y ayant contribué à la façon dont celles-ci communiquent sur ses différentes phases, de la création à la diffusion.
2. Plus concrètement
Les indicateurs que nous avons listés étant relativement abstraits, il convient de préciser les moyens concrets qui vont nous permettre d’évaluer notre action. Au niveau des ateliers, nous évaluerons très simplement l’engagement des habitants en fonction du nombre d’inscrits pour chaque atelier et en constatant leur réinscription pour l’atelier suivant. Une personne qui a apprécié l’activité qu’on lui a proposée est susceptible de participer aux activités suivantes. Il serait également envisageable de laisser à la disposition des habitants un livre d’or dans lequel ils pourront consigner leurs remarques sur l’organisation, sur le déroulement de ces moments de rencontre et de création. C’est peut-être dans ce livre que nous serons susceptibles de relever des observations sur l’ambiance des ateliers et des demandes de nouvelles activités. De la même façon, nous envisageons de laisser un autre livre d’or à disposition au cours du vernissage de l’exposition. Celui-ci pourra recueillir à la fois des réflexions sur la phase de création et sur l’exposition en elle-même. Il constituera un moyen important de savoir si cette dernière est satisfaisante. Le making-of sera lui aussi un moyen de nous rendre compte de la bonne ou mauvaise ambiance des ateliers et de l’engagement des participants. Nous pourrons, en outre, y intégrer des commentaires, des témoignages d’habitants exprimant leurs ressentis vis-à-vis de ces activités, leur intérêt pour les disciplines auxquelles ils s’initieront, leurs propositions pour des projets futurs… Le site Internet et les commentaires qui y seront laissés, par les participants ou par les personnes découvrant le projet de l’extérieur, constitueront pour nous un moyen d’évaluer l’intérêt qu’aura suscité notre projet. Nous y intégrerons peut-être un compteur qui nous permettra d’estimer en partie le nombre de personnes qui auront été touchées, de près ou de loin, par notre action. Par ailleurs, nous apprécierons la façon dont notre démarche a invité les participants et le public à s’intéresser à la photographie et à l’écriture par différents canaux. Tout d’abord, nous étudierons le nombre de nouvelles adhésions dans les associations ayant ces activités comme objet principal. Nous nous concentrerons également sur la vente du 28
livre et les recettes qui en résulteront. Ils représenteront une bonne indication pour savoir si la photographie et l’écriture (plus particulièrement le témoignage) sont des sujets qui passionnent. En outre, ils résulteront peut-être de la publicité que les participants au projet en auront faite et permettront ainsi de nous rendre compte de leur fierté quant à leurs réalisations. Enfin, nous évaluerons l’intérêt porté à notre propre association et à son action en premier lieu par l’accroissement du nombre d’adhérents. Le nombre de visiteurs sur notre site Internet, estimé grâce au compteur mentionné ci-dessus, en sera lui aussi un bon indicateur. Il en va de même pour la diffusion du film ayant été réalisé au cours de ce projet. Les participants repartiront chacun avec un exemplaire mais l’élément le plus révélateur sera les demandes d’acquisition de ce DVD par des personnes extérieures au projet, que ce soient des associations, des institutions ou des personnes privées. Elles témoigneront à la fois du fait que les participants auront communiqué sur notre action et du fait que cette dernière intéresse d’autres organismes.
3. Résultats désirés
Ces évaluations présentent plusieurs objectifs. Le premier d’entre eux est évidemment de juger de la légitimité de notre action. Nous devrons nous interroger sur la pertinence et le bon fonctionnement des activités proposées ainsi que sur l’efficacité des moyens de diffusion des résultats de ces dernières. Il sera également nécessaire de sonder l’intérêt des thèmes choisis, de vérifier s’ils sont accessibles à l’ensemble des participants. Ces évaluations doivent, en outre, nous aider à considérer les retombées de notre action pour les organismes partenaires. Cet aspect est très important car des conséquences positives constitueraient des arguments essentiels pour établir de nouveaux partenariats. Au demeurant, nous espérons qu’elles rendront compte de l’impact de ce projet sur la vision que les habitants de Doulon-Bottière ont sur leur quartier. Enfin, elles constituent, du moins pour la diffusion du livre, un instrument essentiel pour mesurer notre capacité d’autofinancement.
C-DURABILITÉ Le projet en lui-même tel que nous venons de le décrire ne se perpétuera pas dans le temps. Il durera le temps des ateliers, de l’exposition et de la diffusion du livre. Cependant, l’association Un Doulon & Une Bottière, qui porte ce projet, a quant à elle vocation à se pérenniser. Nous espérons que de nouveaux adhérents nous rejoindront et nous aideront à mettre en œuvre de nouveaux projets. Notre démarche restera la même si les évaluations de cette première action se révèlent positives.
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PARTIE 3
Budget prĂŠvisionnel
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Nous avons dressé un budget prévisionnel équilibré, pour lequel nous avons essayé de réduire au minimum les charges. Dans la mesure du possible, nous nous sommes appuyées sur le bénévolat pour limiter nos dépenses. Pour notre communication, il était très important de se servir des supports municipaux qui, non seulement nous permettront de toucher les Nantais en grand nombre, mais qui, en outre, sont gratuits. Cela nous permet de réduire fortement notre budget communication. Pour le vernissage, nous avons pensé qu’il serait d’autant plus convivial que chacun prépare un plat sucré ou salé, ou amène une boisson, que nous partagerons ensemble. Enfin, le partenariat que nous établirons avec les différentes associations nous sera utile pour échanger avec elles des compétences et du matériel et ainsi diminuer une nouvelle fois nos dépenses. Pour ce qui est des produits, notre principale ressource provient de la vente des livres. Cependant, les recettes de cette vente ne permettront pas de couvrir entièrement les frais d’impression. Notre but n’est pas spécialement de faire des bénéfices mais de diffuser le travail produit par les habitants dans le cadre de ce projet. Nous avons malgré tout choisi de vendre cet ouvrage pour en dégager un peu de revenus qui nous serons utiles pour financer une partie du projet. Pour le reste, nous comptons sur les cotisations (nous sommes déjà quatre adhérentes et espérons recueillir au moins trois nouvelles adhésions) et surtout sur les subventions. Nous nous tournerons vers deux structures : la ville de Nantes et le département de LoireAtlantique. La ville subventionne assez souvent les actions associatives telles que la nôtre, tournées vers la création de lien social. En outre, notre projet s’intègre parfaitement dans la politique que la ville met en œuvre dans les quartiers. Nous demanderons une subvention de projet (puisque notre association fonctionne essentiellement par projets) plutôt qu’une subvention de financement. La demande de subvention que nous ferons auprès du Conseil Général de Loire-Atlantique se justifiera elle aussi par le fait que notre action porte essentiellement sur le partage d’expériences, la création de liens, l’éducation aux pratiques artistiques que sont la photographie et l’écriture. Nous effectuerons donc une demande en tant qu’association dont l’activité s’intègre dans les domaines de la « Jeunesse et éducation populaire, vie associative et citoyenne ».
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ANNEXES
Madame, Je vous remercie de votre demande et ci-dessous notre proposition : D’après fichier fourni réalisation de 20 bâches extérieures avec œillets et renfort format A0 Prix HT : 698.00 € Espérant répondre à votre demande Très cordialement Fabrice Huart Nantes le 07/11/2012 25 bis rue Louis Pasteur ZA de Ragon 44119 TREILLIERES P 06 15 56 81 80 T 02 40 73 47 52 F 02 40 73 85 97 fabrice@modulimage.fr INGENIERIEDELACOMMUNICATION
Bonsoir, Impression numérique recto sur bâche 530gr/m², utilisation en extérieur. Finitions avec renforts et œillets aux 4 coins. Prix : +/- 650 € ht pour les 20 exemplaires de format A0. Sinon, il y a aussi la possibilité d’imprimer sur de la bâche micro perforé (25% plus cher). Pas d’avantage supplémentaire pour les intempéries sauf pour le vent. Malgré tout, si votre expo. reste en extérieur que 2 semaines cela ne me parait pas nécessaire (sauf vents anormalement violents mais pas possible à plannifier) A votre disposition pour tout renseignement. Cordialement Philippe DOUILLARD 06 83 87 30 60 www.com-c-chouette.com
Devis SARL PINEAU COMMUNICATION
Charlotte BODET
Tél : 02 40 47 41 90 Fax : 02 40 48 18 84 Site web : http://www.pano-boutique.com
Master 2 VALPEC Université de Nates 44000 NANTES
71 rue Georges Charpak Parc d'activités La Lande Saint Martin 44115 HAUTE GOULAINE
Numéro
Date
Code client
Date de validité
DE-12110037
13/11/2012
CL301128
11/02/2013
Code
Description
Qté
Banderoles personalisées
20 Bâches PVC 550 gr / m2 Impression quadri Recto Au choix selon vos fichiers fourni Format fini A0 (841 x 1189 mm) Avec 4 oeillets
Unité
P.U. HT
Montant HT
TVA
0,00
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20,00
49,00
980,00
19,60
Conditions de règlement : 30% à la commande, solde à réception de facture
Devis gratuit. Les prix TTC sont établis sur la base des taux de TVA en vigueur à la date de remise de l'offre. Toute variation de ces taux sera répercutée sur les prix.
Taux 19,60
Base HT 980,00
Montant TVA 192,08
Pour le client (signature précédée de la mention : Lu et approuvé, bon pour accord)
Total HT Port HT
980,00 0,00
Total HT Net
980,00
Total TVA
192,08
Total TTC
1 172,08
Acomptes
0,00
Net à payer
1 172,08 €
Siret : 41968488100032 - APE : 222G - RCS : B419684881 - N° TVA intracom : FR87419684881 - Capital : 7 622,45 € 1 sur 1
Statuts de l’Association Un Doulon et une Bottière ARTICLE PREMIER -‐ NOM Il est fondé entre les adhérents aux présents statuts une association régie par la loi du 1er juillet 1901 et le décret du 16 août 1901, ayant pour titre : Un Doulon et Une Bottière ARTICLE 2 -‐ BUT OBJET Cette association a pour objet d’initier ou accompagner la réalisation de projets socio-‐culturels dans le quartier Doulon-‐Bottière1 à Nantes (Loire-‐Atlantique, 44). Ces projets doivent être tournés en priorité vers les habitants du quartier. Ces derniers en sont les principaux acteurs et les destinataires. Les projets mis en œuvre doivent avoir pour objectifs premiers de créer du lien social et d’initier les habitants du quartier aux pratiques culturelles. L'association Un Doulon et une Bottière met en relation les différentes personnes (physiques ou morales) impliquées dans la réalisation de ces projets et coordonne leur action. Elle apporte une aide technique (ex: organisation des manifestations nécessaires à la réalisation du projet) et financière.
Figure 1: Localisation du quartier Doulon-‐Bottière dans Nantes
ARTICLE 3 -‐ SIEGE SOCIAL Le siège social est fixé à ? (mettre une de nos adresses. Peut-‐être plus sur Nantes. Est-‐ce que la maison de quartier accepterait d’abriter le siège de notre assoc) Il pourra être transféré par simple décision du conseil d'administration. ARTICLE 4 -‐ DUREE 1
Le quartier « Doulon-‐Bottière » fait partie des onze quartiers délimités par la mairie de Nantes. Il comprend les microquartiers de : la Haluchère -‐ le Perray -‐ la Pilotière -‐ le Pin sec -‐ la Bottière -‐ Jules Verne -‐ le rond point de Paris -‐ la Noë Lambert -‐ le Landreau -‐ la Mairie de Doulon -‐ le Vieux Doulon -‐ les Mauves -‐ la route de Sainte-‐ Luce -‐ le Bois-‐Briand.
La durée de l’association est illimitée.
ARTICLE 5 -‐ COMPOSITION L'association se compose de : a) Membres d'honneur : sont membres d’honneur les associations et institutions qui participent à la réalisation du projet. Elles sont représentées dans les organes dirigeants de l’association Mille et un Doulon par leur président ou par l’un de leur membre désigné par leurs instances dirigeantes. b) Membres actifs ou adhérents : Sont qualifiés de membres actifs les personnes physiques qui participent à la mise en œuvre des objectifs de l’association Mille et un Doulon définis à l’article 2 ci-‐ dessus. (c) Membres bienfaiteurs ?) ARTICLE 6 -‐ MEMBRES – COTISATIONS Sont membres actifs de l’association ceux qui en ont fait la demande et qui ont pris l'engagement de verser annuellement une somme de 5€ à titre de cotisation. Ceux-‐ci se verront remettre un bulletin d’adhésion qui tiendra lieu de preuve du paiement de leur cotisation. Sont membres d'honneur ceux qui ont rendu des services signalés à l'association; ils sont dispensés de cotisations Sont membres bienfaiteurs, les personnes qui versent un droit d'entrée de.....................€uros et une cotisation annuelle (de........€).fixée chaque année par l'assemblée générale.
ARTICLE 7 -‐ RADIATIONS La qualité de membre se perd par : a) La démission; b) Le décès; c) La radiation prononcée par le conseil d'administration pour non-‐paiement de la cotisation ou pour motif grave, l'intéressé ayant été invité (par lettre recommandée) à fournir des explications devant le bureau et/ou par écrit. ARTICLE 8 -‐ RESSOURCES Les ressources de l'association comprennent : 1° Le montant des droits d'entrée et des cotisations; 2° Les subventions de l'Etat, des départements et des communes. Ne pas hésiter à prévoir d'autres ressources si nécessaire et/ou de rédiger ainsi cet article :
3° Toutes les ressources autorisées par les lois et règlements en vigueur. » La vente d’objets marchands produits dans le cadre des projets servira au financement des projets en eux-‐mêmes, en accord avec les partenaires. ARTICLE 9 -‐ ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE L'assemblée générale ordinaire comprend tous les membres de l'association à quelque titre qu'ils soient.
Elle se réunit chaque année au mois de septembre. Quinze jours au moins avant la date fixée, les membres de l'association sont convoqués par les soins du secrétaire. L'ordre du jour figure sur les convocations. Le président, assisté des membres du conseil, préside l'assemblée et expose la situation morale ou l’activité de l'association. Le trésorier rend compte de sa gestion et soumet les comptes annuels (bilan, compte de résultat et annexe) à l'approbation de l'assemblée. L’assemblée générale fixe le montant des cotisations annuelles et du droit d’entrée à verser par les différentes catégories de membres. Ne peuvent être abordés que les points inscrits à l'ordre du jour. Les membres absents peuvent se faire représenter en donnant procuration écrite à un membre présent. Les décisions sont prises à la majorité des voix des membres présents ou représentés Il est procédé, après épuisement de l'ordre du jour, au renouvellement des membres sortants du conseil. Toutes les délibérations sont prises à main levée, excepté l’élection des membres du conseil. Les décisions des assemblées générales s’imposent à tous les membres, y compris absents ou représentés. ARTICLE 10 -‐ ASSEMBLEE GENERALE EXTRAORDINAIRE Si besoin est, ou sur la demande de la moitié plus un des membres inscrits, le président peut convoquer une assemblée générale extraordinaire, suivant les modalités prévues aux présents statuts et uniquement pour modification des statuts ou la dissolution ou pour des actes portant sur des immeubles. Les modalités de convocation sont les mêmes que pour l’assemblée générale ordinaire. Les délibérations sont prises à la majorité des membres présents. ARTICLE 11 -‐ CONSEIL D'ADMINISTRATION L'association est dirigée par un conseil, tenant également lieu de bureau d’administration. Ses membres sont élus chaque année par l’assemblée générale. Les membres sont rééligibles. Le conseil élit parmi ses membres: 1) Un président 2) Un ou plusieurs vice-‐présidents; 3) Un(e) secrétaire et, s'il y a lieu, un secrétaire(e) adjoint; 4) Un trésorier(e), et, si besoin est, un trésorier adjoint. Les fonctions de président et de trésorier ne sont pas cumulables. En cas de vacances, le conseil pourvoit provisoirement au remplacement de ses membres. Il est procédé à leur remplacement définitif par la plus prochaine assemblée générale. Les pouvoirs des membres ainsi élus prennent fin à l'expiration du mandat des membres remplacés.
(Distinguer clairement les prérogatives de l’AG et du CA concernant par exemple les modalités de représentation de l’association en justice, etc.)
Le conseil d'administration se réunit au moins une fois tous les mois, sur convocation du président, ou à la demande du quart de ses membres. Les décisions sont prises à la majorité des voix; en cas de partage, la voix du président est prépondérante. Tout membre du conseil qui, sans excuse, n'aura pas assisté à trois réunions consécutives sera considéré comme démissionnaire. Le conseil d’administration peut déléguer tel ou tel de ses pouvoirs, pour une durée déterminée, à un ou plusieurs de ses membres (signature d’un bail des chèques, etc.).
Pour prévenir des difficultés fréquentes, préciser que les fonctions de président et de trésorier ne sont pas cumulables. Préciser, ici ou dans un règlement intérieur, les fonctions, attributions et pouvoirs respectifs des membres du bureau.
ARTICLE 12 – INDEMNITES Toutes les fonctions, y compris celles des membres du conseil d’administration, sont gratuites et bénévoles. Seuls les frais occasionnés par l’accomplissement de leur mandat sont remboursés sur justificatifs. Le rapport financier présenté à l’assemblée générale ordinaire présente, par bénéficiaire, les remboursements de frais de mission, de déplacement ou de représentation. Ces dispositions peuvent être affinées dans un règlement intérieur (nature des frais, qualité des bénéficiaires, etc.)
ARTICLE 13 – REGLEMENT INTERIEUR Un règlement intérieur peut être établi par le conseil d'administration, qui le fait alors approuver par l'assemblée générale. Ce règlement éventuel est destiné à fixer les divers points non prévus par les présents statuts, notamment ceux qui ont trait à l'administration interne de l'association. ARTICLE 14 -‐ DISSOLUTION En cas de dissolution prononcée selon les modalités prévues à l’article 12, un ou plusieurs liquidateurs sont nommés, et l'actif, s'il y a lieu, est dévolu conformément aux décisions de l’assemblée générale extraordinaire qui statue sur la dissolution (ou à une association ayant des buts similaires).
« Fait à Nantes, le 01/12/2012» Signatures de deux représentants (nom, prénom et fonction) au minimum, nécessaires pour la formalité de déclaration de l’association.
1 Rappel : cet exemple de statuts n’est proposé qu’à titre purement indicatif.
Avec mon ami, nous avions envie d’être dans un quartier qui bouge avec une ambiance «village» où tout le monde se connaît, au moins de vue... Julia, habitante de l’écoquartier à Bottière-Chénaie