Journal de Trame n°46

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LA FORMATION CONTINUE DES SALARIÉS AGRICOLES Page 6

LE FESTIVAL NATIONAL DES GROUPES : LE GRAND RENDEZ-VOUS DES AGRICULTEURS-CHERCHEURS

LE STRIP-TILL EN ACTION Page 5

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ANCEMA - BCMA - FNASAVPA - FNGEDA Numéro 46 - Août 2012

Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, répond aux questions du Journal de Trame.

«

Construire un modèle collectif » qui concilie économie et écologie écologie Page 3

Le Journal Le Journa Jou Jo rnaal de de Trame Trame ram ram ra a numéro numé méro éro 46 - Août 2012 - 1

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iSOMMAIRE

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LA PAROLE À…

■ Stéphane Le Foll, ministre de

l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt : « Construire un modèle collectif qui concilie économie et écologie » 4 INITIATIVES ■ FRGeda de Provence-Alpes-Côte d’Azur – LOCALES Les animateurs de PACA se forment et échangent sur leur métier ■ Groupes de l’Indre – Le Strip-till en action ■ Asavpa de l’Aisne – « Etre salarié agricole demain ! » ■ FRAsavpa de Midi-Pyrénées – La formation continue des salariés agricoles ■ Asavpa de la Nièvre – La fracture numérique des salariés agricoles ■ Asavpa de la Marne – L’Asavpa crée une section « Jeunes » ■ CEIMPAS – Arvalis ou le Cetiom font aussi appel au Cercle d’échanges ■ GDAF Gironde – Asavpa Gironde – Une plate-forme girondine de la responsabilité sociétale des organisations agricoles ■ FRGeda du Nord-Pas de Calais – Quand Fédération régionale rime avec Festival ! 10 LA VIE DES ■ FNAsavpa : La nouvelle demande sociale FÉDÉRATIONS des salariés agricoles ■ FNGeda : Le Festival national des groupes – le grand rendez-vous des agriculteurs-chercheurs 12 FICHE ■ Coacher des responsables MÉTHODE professionnels : une méthode proposée par Trame 13 TRAME ■ Internet : pardessuslahaie.net, le réseau social de Trame, se dote d’une nouvelle page personnelle ■ Trame accompagne vos démarches collectives en circuits courts ■ L’agriculture écologiquement intensive : un sujet important pour Trame et la FNGeda 16 REPÉRÉ POUR VOUS

Trame, acteur d’une innovation inclusive empreinte d’ingéniosité L’innovation est devenue un mot « à la mode ». Mais les acteurs de terrain réellement impliqué dans des approches innovantes sont rares. Depuis sa création, Trame a pour mission d’accompagner et de soutenir les agricultrices, les agriculteurs et les salariés agricoles dans la recherche de solutions innovantes et ingénieuses. L’agriculture est en constante mutation. Afin de permettre aux acteurs principaux d’être autonomes et décisionnaires de leur avenir, Trame promeut le principe d’agriculteur chercheur. Conscient de la complexité des métiers de l’agriculture, nous n’excluons en rien tous les autres acteurs. Bien au contraire : la recherche fondamentale et la recherche appliquée sont des outils indispensables pour préparer l’avenir de l’agriculture, dans la mesure où elles arrivent à être au service des hommes et femmes qui travaillent sur les exploitations agricoles. Oui à une innovation ouverte respectueuse de tous, et toujours empreinte de cette ingéniosité qui permet d’aller au delà de possibles...

Le Journal de Trame est une publication trimestrielle éditée par Trame. 6, rue de La Rochefoucauld, 75009 Paris Tél : 01 44 95 08 00 - Fax : 01 40 74 03 02 E-Mail : trame@trame.org

www.trame.org Directeur de la publication : F.-X. Delépine Rédacteur en Chef : C. Leschiera Comité de rédaction : S. Gabriel, V. Drocourt, A. Carret Dépôt légal : 3ème trimestre 2012 Réalisation graphique : Tomcat - Rocquencourt Impression : Le Bon Caractère - Tourouvre - ISSN : 1626-7281 Crédits de couverture : Trame – Fotolia – Phovoir Réalisation : TRAME, avec la participation financière du compte d’affectation spéciale pour le développement agricole et rural géré par le ministère de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche

Fédération Nationale

Karen Serres, présidente de Trame

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iLA PAROLE À…

Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt

«

Construire un modèle collectif qui concilie économie et écologie »

Stéphane Le Foll a été nommé ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt le 16 mai 2012. Il est aussi député dans la Sarthe. Spécialistes des questions agricoles, il a été conseiller technique auprès du ministre de l’agriculture Louis Le Pensec en 1997. Il a fait des questions agricoles une priorité en tant que député européen de 2004 à 2012. En mars 2010, il a publié un rapport sur l’agriculture de l’Union Européenne et le changement climatique. En matière de développement agricole, quelles sont les priorités du ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt ? Ma priorité est de promouvoir un nouveau modèle en réorientant l’appui technique dans le sens d’une approche qui réponde aux enjeux écologiques, environnementaux ainsi qu’aux attentes de la société. Ce modèle doit être intégré le plus en amont possible dans la formation des futurs agriculteurs et des futurs techniciens et ingénieurs. Cela permettra d’ancrer dans leurs pratiques le nécessaire lien entre développement, recherche et agriculture.

du CASDAR. Quelle place envisagezvous pour ces ONVAR dans les années à venir ? Et comment envisagez-vous le financement du développement agricole ? L’action des acteurs collectifs sur le terrain est très importante à plusieurs titres. D’abord, parce que sans animation il ne sera pas possible d’enclencher ces dynamiques nouvelles de développement local intégrant les problématiques agricoles et rurales, mais aussi parce que c’est en étant au plus proche des territoires que l’on peut définir des solutions appropriées aux enjeux locaux. Bien que le contexte budgétaire soit particulièrement contraint, je m’efforcerai de prendre en compte le nécessaire soutien aux actions d’animation agricole, forestière, rurale et de développement local.

Dans les 5 à 10 ans à venir, sur quels grands enjeux agricoles, une réflexion et un travail collectif en groupe de développement seront particulièrement importants et appropriés ? Face aux différentes contraintes qui s’imposent à nous, il nous faut construire un modèle collectif qui concilie économie et écologie. L’approche collective et partagée, est déterminante pour l’implication de tous les acteurs de l’agriculture et de la ruralité, ce qui est nécessaire pour un modèle auquel un maximum d’acteurs adhèreront. Pour cela, il est nécessaire de s’appuyer sur des approches agronomiques renouvelées.

Le concept « d’agriculteur chercheur » est une valeur forte dans les groupes de développement. Dans quels domaines voyez-vous une place pour l’innovation venant des agriculteurs ? Cette place est centrale. Pour moi, il faut, comme je l’ai déjà dit, généraliser des approches nouvelles intégrant une approche agronomique renouvelée. Cela ne sera possible que grâce à la coopération d’agriculteurs prêts à procéder à des expérimentations grandeur nature. En cela, les agriculteurs chercheurs ont toute leur place dans la dynamique que je souhaite mettre en place pour l’agriculture française. Il faudra également, pour mener à bien ce projet repenser la gouvernance pour favoriser la diversité des types d’agriculture sur le territoire. C’est par une rénovation de la gouvernance que nous pourrons avoir une approche pragmatique fondée sur des expériences agronomiques et non des modèles abstraits. L’innovation doit enfin être mieux prise en compte dès l’amont de l’installation afin d’accompagner les jeunes désireux de s’installer avant même la réalisation de leur projet.

Trame, association nationale de développement agricole, fait partie des organismes nationaux à vocation agricole et rurale, bénéficiant de financements

Le dernier recensement agricole a comptabilisé près de 15 5000 salariés agricoles permanents. Comment voyez-vous l’évolution de ces métiers demain ? Et

Stéphane Le Foll sur quels grands chantiers, les Asavpa (seules associations de développement pour les salariés agricoles) ont-elles un rôle à jouer ? Je pense que l’évolution la plus marquante des métiers de l’agriculture sera, dans les années à venir, l’élévation du niveau de qualification des salariés. Ce niveau, déjà élevé, peut et doit s’accroitre. Il s’agit en effet du seul moyen de parvenir à mon objectif d’un modèle agricole conciliant performance environnementale et efficacité économique. A côté de ce besoin de formation lié à la technicisation de l’agriculture, il me semble important de progresser dans le sens d’une moindre pénibilité des métiers agricoles, ainsi que d’un accroissement de la sécurité au travail. La conjonction de ces objectifs permettra de rendre les professions agricoles plus attractives. ■ Le Journal de Trame numéro 46 - Août 2012 - 3

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iINITIATIVES LOCALES FRGeda de Provence-Alpes-Côte d’Azur

Les animateurs de PACA se forment et échangent sur leur métier Les 7 et 8 juin 2012, à Aix en Provence, la FRGeda PACA organisait une formation pour les animateurs de groupes d’agriculteurs, sur le thème « Mieux connaître le fonctionnement des groupes pour mieux les animer ». 7 stagiaires de collectifs très divers avaient répondu présents. travers les échanges noués avec des responsables et des animateurs de groupes lors de ses dernières actions phares (état des lieux des groupes de développement agricole, formation de responsables, journée d’échanges sur les initiatives collectives agricoles, appui aux groupes dans l’émergence de leurs projets), la FRGeda PACA a identifié le besoin de relancer les formations d’animateurs.

T. Pons

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Ensemble, ils ont défini les objectifs de la formation Le groupe des stagiaires qui étaient de : et les animateurs de la ■ comprendre le fonctionnement de tout groupe ou formation. toute organisation afin de pouvoir poser un diagnostic, ■ identifier les leviers d’action pour améliorer le fonctionnement des groupes et accompagner leurs besoins d’évolution.

Un besoin de s’outiller et de se retrouver entre pairs En effet, la dernière formation de ce type organisée par la FRGeda remontait à 2006. Or depuis, de nombreux animateurs de groupes ont changé. Ces derniers sont souvent isolés, seuls salariés de petites structures, et ressentent la nécessité de mieux s’outiller pour animer ces collectifs et d’échanger avec d’autres animateurs. Au vu de ces constats, les responsables de la FRGeda ont donc décidé d’inscrire l’organisation d’une formation pour les animateurs dans leur programme d’action 2012. Après discussion avec certains des stagiaires pressentis, le thème retenu a été le fonctionnement des groupes. La formation a été organisée par Agnès Cathala, ingénieur référent de la région, et animée par Eric Charbonnier, spécialiste du fonctionnement des organisations et de l’accompagnement au changement à Trame.

Un lieu d’échange entre animateurs de collectifs très divers 6 animateurs de collectifs agricoles de toute la région (FDGeda/AFVMA/FDCeta du Vaucluse, Association pour le développement de l’emploi agricole et rural du Vaucluse, GRCivam PACA, Collectif des agriculteurs du Parc du Luberon, Syndicat des Producteurs de Châtaignes du Var, Association pour le développement de l’apiculture provençale) avaient répondu présents. S’était jointe à eux une consultante-formatrice intervenant notamment sur la communication lors de la création de points de vente collectifs. Tout au long des deux journées (cf. encadré programme), les participants ont acquis des connaissances sur le fonctionnement de toute organisation et sur le diagnostic de groupe. Au-delà, cette rencontre leur a permis d’échanger leurs expériences et leur vécu par rapport à leur métier.

Les stagiaires ont travaillé à deux sur leur posture d’animateur, en bénéficiant ainsi d’un effet « miroir ».

T. Pons

A suivre… Ils souhaiteraient maintenant se retrouver l’année prochaine pour une nouvelle session. Des thèmes sont déjà évoqués : bilan de ce que chacun aura expérimenté dans son groupe suite à la formation 2012, techniques d’animation, échanges de pratiques… La majorité des stagiaires ne se connaissait pas avant la formation. Les coordonnées ont été échangées en fin de session avec l’envie de garder contact. Ce type de formation permet aussi de tisser du lien entre agents de développement et de faciliter les futures collaborations sur le territoire. ■ Agnès Cathala, ingénieur référent Trame ProvenceAlpes-Côte d’Azur, Languedoc-Roussillon

LE PROGRAMME Principes généraux et éléments constitutifs d’une organisation. ■ La dynamique relationnelle d’un groupe. ■ Le rapport du groupe à son environnement. ■ Le diagnostic d’une organisation. ■ Les 5 piliers du fonctionnement du groupe. ■ La posture de l’animateur : représentation du métier, travail sur son positionnement. ■ Echange sur les champs d’application. ■

Contact FRGeda PACA Tél. : 04 42 21 63 31

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Groupes de l’Indre

Le Strip-till en action

es dernières années, les Groupes de développement de l’Indre ont intensifié leurs travaux sur les nouveaux itinéraires techniques en grandes cultures. L’agronomie est revenue au centre du débat avec les techniques culturales simplifiées, l’allongement des rotations, l’utilisation des couverts… En novembre 2010, un groupe départemental SDCI (Systèmes de culture innovants) s’est mis en place avec l’appui des conseillers de la Chambre d’agriculture. Ce groupe, ouvert à tous les agriculteurs de Geda, Ceta, Civam ou de groupes informels, a pour but de favoriser l’échange d’expériences, de capitaliser les acquis du terrain et d’explorer des voies nouvelles. C’est dans cet esprit qu’une journée Strip-till a été organisée, en partenariat avec la commission Machinisme de la Chambre d’agriculture. Le Strip-till est une technique culturale consistant à ne travailler la terre qu’à l’endroit où l’on va déposer la graine.

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Rien ne vaut une démonstration L’après-midi s’est structurée en deux parties, avec tout d’abord 3 ateliers thématiques : cohérence du système d’exploitation avec l’agriculture de conservation, coûts comparatifs d’implantation du maïs et enfin présentation d’une fosse pédologique commentée. Puis, les participants ont assisté à la démonstration de matériels sur une parcelle de mélange triticale-vesce ensilée quelques jours plus tôt. Pour cela,

Avant les démonstrations de matériels : les agriculteurs ont écouté l’analyse pédologique des experts de la Chambre d’agriculture. Chambre d’agriculture de l’Indre

Le 22 mai 2012, à Briantes dans l’Indre, les agriculteurs étaient invités à une après-midi technique consacrée à l’utilisation du Striptill. Cette manifestation organisée par la Chambre d’agriculture, la FDCuma de l’Indre, les FDGeda du Cher et de l’Indre, comportait une démonstration comparative de 6 matériels différents. Malgré une météo menaçante, près de 200 agriculteurs ont répondu présents. Ce rendez-vous se déroulait au GAEC du Bois Doré, chez Franck Moulin, administrateur FDCuma de l’Indre et adhérent au Civam de Chassignolles.

6 constructeurs de matériels étaient présents (Duro, Jammet, Kuhn, Stripcat, Ortman et Horsch). Après une rapide présentation et un commentaire de profil agronomique, chaque matériel a été présenté en action sur un aller-retour permettant à chacun d’apprécier le comportement de chaque outil.

Conclusions Selon Franck Moulin, associé du GAEC du Bois Doré qui accueillait la manifestation : « La démonstration nous a permis de voir chaque outil en action et de se faire une idée. En ce qui me concerne, je suis dans une démarche d’agriculture de conservation, c’est-àdire qui fait place à un maximum de cultures différentes, avec un minimum de travail du sol et avec un terrain couvert en permanence. Pour moi, l’objectif du Strip-till est d’arriver à semer mes cultures de printemps en perturbant le moins possible le sol ». Pour les organisateurs, deux points sont à retenir : ■ les actions de terrain comme les démonstrations sont une valeur sûre pour faire passer des messages, ■ grâce à une mobilisation locale des bénévoles (Cuma, JA) et une concertation efficace entre partenaires, le rapport entre les moyens engagés et le public touché a été très bon. Une journée similaire est d’ores et déjà prévue en 2013. ■ Jean-Jacques Seger, responsable d’équipe relation groupes et animateur FDGeda, Chambre d’agriculture de l’Indre

RÉINTRODUIRE LES CULTURES DE PRINTEMPS Adeptes de l’agriculture de « conservation », les frères Moulin du GAEC du Bois Doré, utilisent le semis direct depuis 1998 pour un assolement à base de cultures d’hiver. Au début, l’objectif était de gagner du temps. Mais depuis, les deux agriculteurs concilient conduite de l’élevage et contraintes réglementaires : implantation de couverts en intercultures longues récoltables par l’élevage, allongement de la rotation… Selon Franck Moulin : « Le leitmotiv du GAEC va être d’implanter peu à peu des cultures de printemps sans reprise du sol dans un souci de réduction des charges ». Le Strip-till constitue alors une réponse possible.

Les démonstrations ont permis à chacun de comparer les différents matériels présentés.

Chambre d’agriculture de l’Indre

Contact Chambre d’agriculture de l’Indre Guillaume Houivet, conseiller agricole Tél. : 02 54 61 61 45 Le Journal de Trame numéro 46 - Août 2012 - 5

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iINITIATIVES LOCALES Asavpa de l’Aisne

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Etre salarié agricole demain ! »

Préparer l’avenir, susciter le changement au sein d’une structure associative nécessite un travail préalable. Pour cela, de nombreux outils sont disponibles : le diagnostic, les enquêtes, les témoignages… ’Asavpa de l’Aisne a lancé un chantier de modernisation de son Asavpa au travers l’envoi d’une enquête auprès des salariés agricoles de tout le département sur « Etre salarié agricole demain ! ». Soucieuse de répondre au mieux aux attentes et aux besoins des salariés agricoles, les résultats de cette enquête permettront de repenser les activités de l’Asavpa.

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Une enquête et des partenariats Pour que cette enquête ait un fort impact sur le terrain, l’Asavpa de l’Aisne a tissé des partenariats notamment avec les CFA de l’Aisne et avec des représentants des employeurs. Tous ont travaillé main dans la main pour construire et valider cette enquête. Ces partenariats ont eu un impact direct sur le taux de réponses puisque 30 % proviennent de salariés agricoles et 70 % d’apprentis.

« Etre salarié agricole demain ! » L’enquête comptait 10 questions sur l’entreprise, le contrat de travail, le salaire, la durée de travail, l’amé-

nagement de l’emploi du temps, les congés, la sécurité au travail… Ce questionnaire à choix multiples laissait une partie de libre expression ! Les résultats mettent en avant certains points comme le fait qu’à 65 %, les salariés agricoles souhaitent se former, que 58 % aimeraient pouvoir échanger avec leur employeur sur l’organisation du travail et 58 % pouvoir proposer leur savoir-faire. Les salariés agricoles de l’Aisne souhaitent de ne plus être de simples exécutants !

Les suites à donner Les résultats de cette enquête ont été présentés lors de l’assemblée générale de l’Asavpa. Première conséquence directe : de nouveaux salariés agricoles ont adhéré à l’association. Dans un second temps, ces résultats vont permettre la construction d’un nouveau plan d’actions répondant aux attentes et besoins des salariés agricoles de l’Aisne ! ■ Isabelle Dauteuil, animatrice

Contact Asavpa de l’Aisne Tél. : 03 23 22 50 36

FRAsavpa de Midi-Pyrénées

La formation continue des salariés agricoles

rès peu de salariés agricoles se forment au cours de leur parcours professionnel. En Midi-Pyrénées, cette question interpelle les Asavpa et leur fédération régionale, qui mènent depuis 2011, un projet sur la formation continue des salariés de la production agricole.

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Une étude régionale Ce projet débute par une enquête auprès de salariés agricoles, d’abord sous forme d’un entretien auprès d’une cinquantaine de salariés, puis par l’envoi de 2 000 questionnaires dans toute la région. Pour les responsables des Asavpa, cette enquête est une « porte d’entrée » pour échanger et rencontrer leurs partenaires, en tant qu’Asavpa et salariés agricoles. C’est pourquoi, ils ont organisé un temps fort le 15 décembre 2011 pour présenter les résultats de l’enquête, appuyés de témoignages de salariés de la production agricole et d’un employeur, et suivis d’un temps de débat.

Des outils pour sensibiliser à l’intérêt de se former Les résultats de l’enquête, les témoignages et éléments forts du débat ont abouti à plusieurs outils de diffusion et de sensibilisation (www.midipy-asavpa.fr) : ■ Les résultats d’enquête disponibles sur le site Internet de la FRAsavpa. ■ « 10 bonnes raisons de partir te former », une double page destinée aux salariés agricoles. ■ Des vidéos humoristiques, réalisées par les Asavpa, illustrant les freins à la formation. ■ Des dessins humoristiques, créés par un agriculteur, pour illustrer ces différents outils de communication. ■ Un mode d’emploi de la formation qui sera envoyé directement aux salariés. ■ Une vidéo réalisée en partenariat avec le centre de formation de Bel Aspect (Tarn) dont le but sera de montrer la réalité d’une formation.

FRAsavpa 2’lex

La formation tout au long de la vie est nécessaire pour actualiser son savoir, s’approprier de nouvelles technologies, évoluer, prendre des responsabilités ou changer d’emploi.

Et en département Sont en cours ou prévues pour l’automne dans les Asavpa, des journées de restitution de l’étude suivies d’un débat. Elles permettront de mener cette réflexion localement avec les salariés, les acteurs de la formation continue et les partenaires des Asavpa. ■ Lucie Pavard, ingénieur référent Trame Poitou-Charentes, Aquitaine, Midi-Pyrénées

Contact FRAsavpa Midi-Pyrénées Marion Lemaire, animatrice Tél. : 05 61 75 41 49

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Asavpa de la Nièvre

La fracture numérique des salariés agricoles Lors de son assemblée générale en avril 2012, l’Asavpa de la Nièvre a présenté le réseau social pardessuslahaie.net. Présentation judicieuse dans un monde qui bouge et où la communication est grandissante.

tion. Conscients des impératifs que cela implique, les membres de l’Asavpa ont décidé, en amont, de réaliser une enquête sur « la fracture numérique des salariés agricoles ».

e monde du numérique bouge et s’inscrit de plus en plus comme élément incontournable de la communication. Les sites Internet sont de véritables vitrines. Mais un site Internet bien construit nécessite un travail préalable pour assurer la réussite de cet outil de communication.

L’objectif de cette enquête est de connaître les habitudes informatiques des salariés de la production agricole de la Nièvre en les interrogeant sur : « Leur consultation de sites, leurs mails… ? Quels types d’informations recherchent-ils ? Leur fréquence d’utilisation ? … ». Pour l’envoi, l’Asavpa s’est appuyée sur le bulletin trimestriel « Le Salarié Agricole de la Nièvre » envoyé à tous les salariés agricoles en CDI.

Relancer une dynamique grâce aux NTIC

Une enquête pour préparer l’avenir

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L’Asavpa de la Nièvre est une association créée par et pour les salariés de la production agricole. Elle se doit donc de rester active dans le paysage rural nivernais. Les nouvelles technologies semblent être l’une des réponses à sa modernisation. De nombreuses perspectives ont été énoncées, dont l’une ayant obtenu la majorité : la création d’un site Internet. Néanmoins, quelques contraintes apparaissent, car créer un site Internet nécessite du temps pour sa ges-

L’agriculteur n’échappe pas aux nouvelles technologies Les questions ainsi traitées permettront de savoir si et l’arrivée des réseaux sociaux. l’Asavpa a tout intérêt de disposer ou non de son site Internet. Ce sondage permettra aussi de se faire davantage connaître et d’identifier de nouveaux adhérents potentiels. ■ Marie-Aline Saltel, animatrice

Contact Asavpa de la Nièvre Tél. : 03 86 93 40 27

Asavpa de la Marne

L’Asavpa crée une section « Jeunes »

epuis 15 ans l’Asavpa de la Marne n’a plus d’animation. Mais grâce à une équipe motivée, elle a su se mobiliser pour porter de nombreux projets. Cette implication est marquée par la mise en place d’un plan d’actions de plus en plus dense !

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La création d’une section « Jeunes » En mars 2011 ont eu lieu les Rencontres internationales des salariés agricoles. A cette occasion, l’Asavpa de la Marne a participé au concours international de taille de vigne. Cette mobilisation fut récompensée par la victoire de Romain Henin qui a remporté le prix du meilleur jeune (moins de 20 ans). Cette victoire fut un tremplin pour l’Asavpa de la Marne puisqu’une section « Jeunes » a pu être créée suite à cette victoire. La demande des jeunes est totalement différente de ce qui est proposée actuellement par l’Asavpa de la

Marne. Il y a des activités où ils participent et d’autres où on ne les verra jamais. C’est pourquoi, la section jeune a pour but de proposer des actions pour toucher particulièrement les plus jeunes, et notamment les lycées agricoles, et participer activement à leur recrutement !

Les Geda associés au concours de taille de vigne L’Asavpa de la Marne poursuit ses activités phares et notamment l’organisation du concours régional de taille de vigne. A cette occasion, plusieurs départements ont été contactés comme la Nièvre, la Savoie… pour participer à ce concours. Cette édition 2013 sera innovante puisque pour la première Une section « Jeunes » force fois, les Geda seront associés à cette organisation. de propositions… L’Asavpa de la Marne espère que ce concours sera un tremplin pour poursuivre le partenariat Asavpa/Geda et mettre en place un travail sur les relations entre employeurs et salariés. Asavpa de la Marne

Pour le bon fonctionnement des associations, les administrateurs doivent s’impliquer dans la vie de la structure en élaborant des plans d’actions, en renouvelant leur conseil d’administration… Cette implication a un impact direct sur la vitalité de l’association surtout lorsqu’elle est dépourvue d’animation.

Une redynamisation certaine Malgré l’absence d’animateur, l’Asavpa de la Marne a su rebondir. Le renouvellement des générations a permis de proposer de nouvelles activités. Enfin, le partenariat entre les Geda et les Asavpa ouvre de Contact Asavpa de la Marne belles perspectives à venir. Tél. : 03 26 60 26 66 ■ Jacky Janin, président Le Journal de Trame numéro 46 - Août 2012 - 7

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iINITIATIVES LOCALES CEIMPAS

Arvalis ou le Cetiom font aussi appel au Cercle d’échanges L’agriculture rend service à son territoire. Dans les groupes de développement, c’est une évidence. Au CEIMPAS (Cercle d’échanges intercantonnal du Marais Poitevin, de l’Aunis et de la Saintonge), la mise en relation d’agriculteurs pour louer du matériel ou obtenir de l’aide étant le credo, ces services prennent une dimension bien concrète. ntre 2010 et 2011, le CEIMPAS a participé à la réalisation de la construction d’une maison en paille d’un non-agriculteur, en lui trouvant des réponses à ses besoins de matériels (tracteur, presse, engins de transport…) et de main-d’œuvre. De même, le CEIMPAS compte parmi ses adhérents des organismes de recherche de renom (Arvalis (1), GEVES (2), Cetiom (3)…). Notre Cercle d’échanges constitue alors un organe indispensable lorsqu’il s’agit de rechercher de l’aide ponctuelle pour effectuer des récoltes manuelles, des comptages… Même si elles en constituent la majeure partie, les demandes de ces organismes ne s’arrêtent pas à la main-d’œuvre. En mai 2012, le Cetiom, pour ses essais, s’est naturellement tourné vers le CEIMPAS et ses adhérents pour louer un semoir avec fertiliseur sur le rang. Enfin, pour que l’idée Cercle d’échanges passe au-delà du monde agricole, le CEIMPAS a récemment présenté ses services aux collectivités locales. Interpellées, certaines collectivités ont alors pu résoudre des problèmes de désherbage de chemins

CEIMPAS

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ou d’accès à du matériel spécifique. En servant l’ensemble de son territoire, le CEIMPAS entend se rapprocher de ses partenaires et se développer tout en insistant sur son cœur de métier qui est « l’échange ». Initiée en 2010, avec l’ouverture de ses statuts, cette stratégie constitue un travail de longue haleine où communication et réactivité sont de mise ! ■ Claire Burot, chargée de mission (1) Arvalis : Institut du Végétal – www.arvalisinstitutduvegetal.fr. (2) GEVES : Groupe d’études et de contrôle des variétés www.geves.fr. (3) Cetiom : Centre technique des oléagineux - www.cetiom.fr.

A la demande du GEVES, le CEIMPAS mobilise chaque année une dizaine d’agriculteurs et d’agricultrices pour effectuer minutieusement la récolte manuelle des siliques de colzas.

Contact CEIMPAS Tél. : 05 46 35 11 33

GDAF Gironde – Asavpa Gironde

Une plate-forme girondine de la responsabilité sociétale des organisations agricoles Ce projet vise à étudier les opportunités et la faisabilité d’une démarche collective concernant les associations du secteur agricole de la Gironde, afin d’améliorer leur visibilité auprès de leurs publics et de leurs partenaires. ix associations agricoles girondines (GDAF 33, Asavpa, Afocg, Service de Remplacement, Fédération des groupements d’employeurs, Solidarité paysans) se sont engagées en 2011 dans un diagnostic de leur fonctionnement, dans le cadre du diagnostic local d’accompagnement, sous l’impulsion du Conseil général. L’objectif à moyen terme est de créer une plateforme associative pour : ■ conjuguer les savoir-faire et mettre en lumière le travail des associations agricoles qui interviennent dans le champ économique, social et solidaire,

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■ démontrer que les associations concernées répondent à un enjeu de société, ■ mettre en avant la force d’un collectif associatif en argumentant sur la responsabilité sociétale des associations agricoles, ■ partir de l’existant, montrer les complémentarités des associations en matière de soutien au métier d’agriculteur dans une perspective de développement durable, ■ élaborer/affiner et évaluer la responsabilité sociétale des organisations agricoles. Un plan d’action a été élaboré jusqu’à 2013. La première étape consiste à consolider chaque association, la seconde phase à formaliser le fonctionnement de la plateforme. Concrètement, cette association sera le support d’un parcours d’accompagnement des agriculteurs, agricultrices et salarié(e)s de la production agricole pour les orienter vers l’association qui pourra répondre au mieux à leurs besoins.

Contact GDAF Gironde Véronique Camus, présidente Tél. : 05 57 32 48 30

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FRGeda du Nord-Pas de Calais

Quand Fédération régionale rime avec Festival ! Concrétisant leur volonté de rassemblement, les 16 Groupes d’études et de développement agricole du Nord et du Pas-de-Calais ont décidé de porter ensemble le prochain Festival national des Groupes et construire une vitrine de l’agriculture locale, tout en renforçant leur démarche de Fédération régionale. e 1er juin 2012, au salon Terres en fête, les représentants des 16 Geda du Nord et du Pas-de-Calais ont réaffirmé leur volonté de se fédérer en annonçant, devant les personnalités professionnelles et politiques, la création de leur Fédération régionale. Visant le développement des groupes, la nouvelle FRGeda Nord-Pas de Calais s’est donné comme objectifs d’être un lieu : ■ d’échanges entre agriculteurs, ■ de formation des responsables Geda, ■ de partage et de mutualisation des idées, des projets, pour que les travaux des Geda soient largement connus par tous les agriculteurs adhérents, ■ de diffusion et de promotion des actions des groupes, ■ de concertation sur les problématiques agricoles régionales.

Les FRGeda, une entité fédératrice Dans le Nord-Pas de Calais, certains agriculteurs adhérents de Geda bénéficiaient déjà d’échanges d’expériences, d’accompagnement technique des conseillers et animateurs de la Chambre d’agriculture, de repères technico-économiques et de références pour progresser dans leurs pratiques, concrétiser leurs projets et décider en toute autonomie sur leurs exploitations. Certains Geda fédérés partaient déjà d’expériences pour témoigner de la richesse des échanges et ainsi inviter tous les Geda à se fédérer. Mais ils ne disposaient pas encore d’une entité fédératrice leur permettant de se réunir et d’échanger entre départements, de parler d’une seule voix et d’être représentés à l’échelon régional.

C. Leschiera

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deux départements sur laquelle pourra ensuite se construire le projet de la FRGeda. Comme l’explique Etienne Périn, président du Geda du Haut Pays, c’est un grand chantier qui s’annonce pour 2012 : « 1 000 agricultrices et agriculteurs de toute la France sont attendus les 29 et 30 novembre pour découvrir la région, notamment en participant à une vingtaine de circuits professionnels. Nous en profiterons pour faire découvrir comment nos 3 200 agriculteurs adhérents vivent les groupes de développement dans notre magnifique région ». Le Festival national des Groupes offrira en effet une grande vitrine de l’agriculture locale, permettant de montrer la force du réseau des Groupes rassemblant, pour le Nord-Pas de Calais, tous types de production. Et Amaury Smets, président du Geda de Lille de préciser : « L’agriculture et l’agroalimentaire en NordPas de Calais sont champions de l’économie régionale. Agriculteurs du Nord et du Pas-de-Calais, nous avons beaucoup de choses à montrer à nos collègues des Geda de toute la France ». C’est ainsi qu’en novembre la FRGeda se parera de ses habits de Festival ! ■ Solène Dumont, référente Trame Nord-Pas de Calais, Picardie, Champagne-Ardenne, Haute-Normandie

Les porte-parole de la FRGeda Nord Pas de Calais : Amaury Smets, Etienne Périn, Dominique Dericbourg (de gauche à droite).

Rendez-vous pris pour le festival La création de cette FRGeda est un événement exceptionnel et stratégique pour le développement agricole ainsi que pour l’avenir de ses groupes, comme en témoigne Dominique Dericbourg, membre du Geda du Ternois : « Notre FRGeda va être un lieu d’échanges, un lieu de communication, pour porter des projets forts de développement agricole ». Dans le but de renforcer leur démarche et afin d’assurer la réussite de ce beau projet, les membres de la FRGeda ont décidé de s’appuyer sur un événement fédérateur et rassembleur qui leur permettra d’apprendre à se connaître et leur donnera les clefs pour travailler ensemble. Le Festival national des Groupes constituera une base commune aux groupes des

Contacts

Rendez-vous pris les 29 et 30 novembre 2012.

Etienne Périn, président du Geda du Haut Pays Tél. : 06 84 16 29 97 Amaury Smets, président du Geda de Lille Tél. : 06 80 20 52 47 Dominique Dericbourg, membre du Geda du Ternois Tél. : 06 88 71 37 40

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iLA VIE DES FÉDÉRATIONS Fédération Nationale

La nouvelle demande sociale des salariés agricoles Pour vivre, un mouvement associatif doit porter toute son attention sur ses adhérents, en étant le plus proche possible de leurs attentes, de leurs besoins. Mais devant l’évolution rapide de notre société, le mouvement Asavpa doit réagir rapidement et savoir se remettre en question pour ne pas être déconnecté de la réalité. e mouvement Asavpa doit s’inscrire dans cette évolution et c’est dans ce contexte que la FNAsavpa a lancé, avec l’aide de Trame, l’opération « Adapter les Asavpa à notre temps ». Un des temps forts de cette opération fut notre assemblée générale où nous avons réfléchi à « la nouvelle demande sociale des salariés agricoles dans les 10 ans à venir ».

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Les nouveaux besoins des salariés agricoles Ils ont un besoin vital de se former pour développer des compétences et ressentent le besoin d’avoir un environnement professionnel sécurisé où les conditions de travail sont clairement définies avec des tâches clairement identifiées. Ce besoin de formation contribue à un besoin de reconnaissance. Pour les aider, les Asavpa doivent être des ambassadrices du

salariat agricole et être des interlocutrices privilégiées sur ces questions. Pour être encore plus fortes dans leurs actions, un rapprochement avec les Geda est souhaité. La FNAsavpa doit être aussi un support pour favoriser la démarche de formation et faciliter le départ en formation du salarié agricole.

Les relations employeurs/salariés Les employeurs ont des exigences fortes : autonomie, initiative, polyvalence, compétences, rentabilité…. Face à ces exigences, les salariés éprouvent des difficultés : adaptation des plannings, manque de formation et d’informations, manque de responsabilités, de confiance, de communication, absence d’entretien annuel… Ces difficultés impliquent un manque d’évolution pour les salariés sur les exploitations. Sur les questions telles que la formation, la communication, la promotion des Asavpa, l’organisation de rencontres salariés/employeurs, la transmission entre Asavpa des réalisations qui marchent, les Asavpa peuvent et doivent agir.

Les relations avec l’enseignement et les MFR L’avenir pour notre mouvement passe par la jeunesse d’où l’utilité de se rapprocher de l’enseignement agricole. Tout doit être mis en œuvre pour faciliter le lien entre les centres

DES TRAVAUX CONCRÉTISÉS PAR UN PREMIER PROJET Depuis 2010, une réflexion a été engagée avec l’UNMFREO (L’Union nationale des MFR) pour intégrer des modules sur le salariat agricole dans les formations. Dès la rentrée prochaine, les élèves découvriront au cours de leur cursus le salariat agricole. Pour faciliter les interventions des Asavpa, un groupe de travail FNAsavpa/UNMFREO a aussi été constitué dans l’objectif de créer des supports d’intervention originaux qui seront diffusés dans le réseau.

de formation, l’enseignement agricole et les salariés agricoles. Les Asavpa doivent jouer un rôle de tutorat. Faire connaître les métiers de salariés, informer les stagiaires sur les activités proposées par l’Asavpa, repérer les besoins en formation, faire connaître les centres de formation. Former les salariés au management et informer que le salariat peut être une passerelle pour l’installation. Il est important que des membres d’Asavpa siègent au sein des conseils d’administrations des MFR et vice versa.

De nouveaux axes de travail Au cours de ces travaux, les responsables d’Asavpa ont clairement affiché la volonté d’agir dans 3 grands domaines : ■ accompagner les salariés agricoles dans les départements, ■ avancer dans le domaine des relations salariés/employeurs en se rapprochant des Geda, ■ amplifier les liens entre les Asavpa et les centres de formation agricoles. Un point important est aussi ressorti des ateliers : les salariés agricoles ont peu de temps pour intervenir gratuitement. Alors comment faire pour reconnaître à juste titre le travail fait par les responsables Asavpa ? Toutes les autres propositions vont permettre d’adapter le l plan d’actions 2012-2014 pour répondre au a mieux aux attentes du réseau. ■ Michel Marcoul, président

Contact C FNAsavpa F Virginie Drocourt, animatrice V Tél. : 01 44 95 08 16 T

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En réseau, les Asavpa œuvrent pour leur avenir.

10 1 0 - Le Le Journal Joou our uurrnnal naaall de de Trame TTrraame am mee numéro m nnuum mééérro 46 mér 46 - Août Aoûûtt 2012 Ao 20 2 01 0 12

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FNGEDA

Le Festival national des groupes : le grand rendez-vous des agriculteurs-chercheurs Les 29 et 30 novembre 2012, la FNGeda organise, avec Trame et la FRGeda Nord – Pas de Calais, le Festival national des groupes. De l’Avesnois au Boulonnais, en passant par les Flandres, le Cambrésis ou l’Artois, 1 000 agricultrices et agriculteurs de toute la France sont attendus pour participer à une vingtaine de circuits professionnels (sur les circuits courts, les nouvelles techniques de cultures, la production d’endives ou de lin, l’élevage laitier ou encore le compostage) et à une grande séance plénière.

our Roland Berthelier : « Organisé tous les quatre ans, le Festival des groupes est le grand rassemblement des agriculteurs chercheurs. C’est une occasion unique pour échanger sur ses pratiques, se confronter à d’autres collègues, chercher de nouvelles idées pour des projets de groupes ou des formations. C’est aussi l’occasion d’aller à la rencontre des agriculteurs d’une autre région française. Car c’est en regardant “pardessuslahaie“ de son voisin qu’on progresse sur son exploitation ! ».

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Un grand projet pour la toute nouvelle FRGeda Nord-Pas de Calais Pour Etienne Périn, président du Geda Haut Pays, réussir le Festival est un grand défi à relever : « La FRGeda a été créée lors du dernier salon Terres en Fête. Nous sommes fiers d’organiser ce Festival, avec le soutien de la Chambre d’agriculture de région, du Conseil régional et des conseils généraux et de nombreux autres partenaires. Ce sera une occasion unique de faire découvrir, comment les 3 200 agriculteurs adhérents vivent les groupes de développement dans notre magnifique région ».

21 circuits thématiques pour découvrir les agricultures de la région La FRGeda Nord - Pas de Calais propose 21 circuits thématiques. Le but est d’alimenter les réflexions des participants, de montrer toute la diversité des agricultures de la région, et de mettre en avant le travail des 16 Geda de la région. Chaque circuit illustrera une thématique par des visites d’exploitation ou

POUR EN SAVOIR PLUS Anne-Gaëlle Cabelguen, Trame - 06 82 81 01 97 ag.cabelguen@trame.org

21 CIRCUITS THÉMATIQUES DE VISITES SUR DES THÈMES TRÈS DIFFÉRENTS ■ Herbe et autonomie fourragère, élevage laitier. ■ Techniques culturales simplifiées, agriculture durable. ■ Circuits courts, points de vente collectifs. ■ Organisation des filières (lin, pomme de terre…). ■ Relations humaines sur les exploitations agricoles, organisation du travail. ■…

Retrouvez tous les circuits sur www.fngeda.org d’entreprises, enrichies par des démonstrations, des témoignages d’autres régions. égions. Pour Amaury Smets, président du Geda de Lille, e, il faut se laisser sésé duire par cet impressionnant onnant palmarès agricole : « L’agriculture ett l’agro-alimentaire en Nord – Pas de e Calais sont champions de l’éconoéco onomie régionale. Notre région, gio on, qui se limite pourtantt à deux départements, a un palmarès agricole immpressionnant : des sys-tèmes de productionss diversifiés, de nombreuxx sites industriels agro-aliimentaires, et des labels els de qualité réputés au cœur œu ur d’un grand bassin de popuop pulation ! » La diversité des agricultures, cu ultures, la convivialité du monde ag agricole, ricole, la dynamique de travail collectif, tifif, et du du soleil sole so leilil dans d dan anss les les cœurs des agricultrices et des agriculteurs, agric lte rs voilà oilà aua tant de bonnes raisons de participer au Festival des groupes dans le Nord - Pas de Calais !

UN GRAND TÉMOIN POUR LA SÉANCE PLÉNIÈRE A l’instar des réseaux Geda et Ceta, des réseaux de chefs d’entreprise se sont développés, en France, dans d’autres secteurs d’activité que l’agriculture. Pour que leurs entreprises restent compétitives, ces réseaux invitent leurs dirigeants à sans cesse accroître leurs compétences et s’adapter aux évolutions permanentes de la société. Les thèmes traités vont du développement de la capacité stratégique de l’entreprise au comportement personnel du dirigeant, en passant par le management des hommes et l’environnement économique, social et culturel de l’entreprise. Lors de la séance plénière du Festival, un grand témoin expliquera comment des dirigeants d’entreprise gagnent en ouverture d’esprit et en remise en question constructive, grâce à la vie en réseau : ils chaussent d’autres lunettes pour mieux observer le monde et réfléchir à la place de leur entreprise dans la société. Le Journal de Trame numéro 46 - Août 2012 - 11

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iFICHE MÉTHODE

Coacher des responsables professionnels Une méthode proposée par Trame Dans un contexte de plus en plus mouvant et incertain, de nombreuses associations de développement agricole font appel à Trame pour les aider à construire ou reconstruire leur projet associatif. Mais dans certains cas, les responsables de ces Geda, Asavpa, ou cercles d’échanges peuvent avoir besoin d’un accompagnement spécifique individuel dans un cadre professionnel. C’est pourquoi Trame leur propose un coaching personnel. ans les Geda, les Asavpa, les Cercles d’échanges, les responsables professionnels des associations de développement agricole sont de plus en plus confrontés à des contextes qui se complexifient. Conventions qui bougent avec les organisations agricoles ou les collectivités locales, nouvelles demandes de l’environnement socioéconomique ou culturel, services à la population, évolution des besoins des ad-

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hérents…, ces éléments sont à prendre en compte pour faire avancer le projet associatif. Et dans certains cas, des responsables peuvent avoir besoin d’un accompagnement spécifique individuel dans un cadre professionnel. Les objectifs Pour un responsable professionnel qui s’inscrit dans ce processus, les objectifs re-

Donner un cap, du sens et du souffle à votre organisation !

cherchés peuvent être de plusieurs ordres : ■ renforcer sa capacité de leader, définir une vision, ■ donner du sens à son association et à son projet, ■ l’aider à débloquer des situations, à lever des résistances, ■ formuler des objectifs de changements et construire le chemin pour y parvenir. Un programme sur mesure Comme tout coaching, le programme se construit avec « le coaché ». Eric Charbonnier, de Trame, est coach certifié. A partir de la demande du responsable professionnel, une démarche d’accompagnement sur mesure est construite, avec des objectifs précis, des résultats à atteindre. Ainsi, à titre d’exemples, le coaching peut accompagner une prise de fonction, soutenir le responsable dans une phase importante d’évolution de l’organisation, aider un président en phase de négociation, à mieux conduire son conseil d’administration, apprendre à déléguer, etc. Ce coaching peut se faire en face à face lors de rendez-vous programmés. Mais il est aussi possible que l’accompagnement se fasse à distance (par téléphone, courriel ou visioconférence).

Contact Eric Charbonnier Trame Tél. : 05 49 77 15 52 e.charbonnier@trame.org e.ch e. cchar harbo bonn nnie nn nier@ @tr tram ame am me.or org or o g

Vous êtes responsable d’une organisation, d’un groupe, et vous sentez vos collaborateurs en panne. Vous avez le désir de créer du neuf ou de rénover l’ancien, à travers de collectifs de professionnels efficaces. Alors vous êtes prêt à vous engager dans une démarche de coaching avec Trame !

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iACTUALITÉS

INTERNET

pardessuslahaie.net, le réseau social de Trame, se dote d’une nouvelle page personnelle Pour répondre aux demandes des usagers de son réseau social pardessuslahaie.net, Trame vient de dévoiler un tout nouvel espace personnel de chaque membre. epuis son « espace personnel », sorte de « tour de contrôle », chaque membre de pardessuslahaie.net pourra plus facilement : ■ repérer les nouveaux sites Internet créés, ■ découvrir les nouveaux espaces de travail ouverts : pour échanger plus facilement des informations sur les thèmes qui vous passionnent, n’hésitez pas à cliquer sur les titres de ces nouveaux espaces pour les découvrir, ■ consulter ses 5 sites Internet favoris ou ses 5 espaces de travail préférés, ■ savoir quels sont les nouveaux membres inscrits : désormais, vous n’avez plus besoin d’aller sur la page d’accueil de pardessuslahaie.net pour voir les derniers membres inscrits ; vous pouvez voir leur fiche et entrer directement en contact avec l’un d’entre eux en cliquant sur le nom, mais aussi avoir connaissance des personnes ayant consulté votre profil, et donc pouvoir les contacter pour échanger.

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(nouveau document, modifi odifi od ifification de l’agenda, nouveau uvea eaau message sur le forum) seront ero ront ntt n réalisés sur un espace de e d e travail où vous êtes abonné, nné nn é, un mail récapitulatif vo vous us sera automatiquement e exx xpédié sur votre messagerie e ie er ie personnelle. Le mail partira rti tira ra en fin de soirée, vous aurez l’information le lendedemain matin et n’aurez plus us qu’à la consulter.

Rechercher un contact La rubrique « Recherche d’un contact » s’enrichit aussi, puisqu’on peut désormais rechercher un membre sur son nom, sa situation géographique ou ses centres d’intérêts. Le moteur de recherche sur un mot clé évolue aussi : si vous tapez « durable », le moteur cherche ce mot sur tous les sites Internet, les espaces de travail, mais aussi les fiches individuelles des membres. Le but recherché est de favoriser la mise en relation des personnes et la création de communautés d’intérêts.

Des actualités régulières Sur la partie droite de l’écran, dans la rubrique Actualités, vous trouverez régulièrement des news à ne pas manquer. D’ores et déjà, vous pouvez consulter un diaporama présentant toutes les nouveautés réalisées.

Fabienne Audouard Trame Tél. : 01 44 95 08 20 f.audouard@trame.org

Classez vos 5 sites préférés 1. Cliquez sur « Tous les sites du réseau », puis choisissez en un parmi les sites créés sur pardessuslahaie.net. Par exemple, cliquez sur le site « Assistance »

2. Vous pouvez mettre ce site dans vos favoris en cliquant sur « Ajouter comme favori » que vous trouverez dans la case Identification

Un mail annonçant les nouveautés Enfin, lorsqu’une modification ou un ajout

Trame peut vous accompagner pour la mise en place de votre site Internet ou pour l’utilisation de pardessuslahaie.net. Contactez Fabienne Audouard Tél. : 01 44 95 08 20

3. Vos 5 sites favoris seront visibles sur votre espace personnel. Si vous en sélectionnez plus, vous retrouverez les autres dans « Mes sites favoris ». La loupe vous permettra d’y accéder directement, la croix vous permettra de le supprimer de vos favoris.

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iACTUALITÉS

Trame accompagne vos démarches collectives en circuits courts Le savoir-faire de Trame, en matière d’appui à la mise en place et au fonctionnement des collectifs d’agriculteurs, permet de proposer des interventions ciblées, dont la finalité est de rendre autonomes les collectifs d’agriculteurs dans leur fonctionnement, dans l’analyse de leurs activités de circuits courts, et en maîtriser le développement. E.Marguet

n matière d’organisation des collectifs d’agriculteurs dans les circuits courts, Trame intervient dans les phases d’émergence de projets (de la stratégie individuelle à la stratégie collective, de l’idée à la cohésion des personnes et du projet, sur la création d’un nom ou d’une marque, sur la construction de partenariats).

E

Point de vente collectif, atelier, petite filière, Trame vous accompagne sous forme d’interventions ou de formations-actions.

Trame vient en appui à des collectifs déjà structurés ou à des agriculteurs voulant se lancer dans les circuits courts.

Les interventions de Trame concernent aussi l’organisation et le fonctionnement des collectifs existants dans les phases de vie les plus sensibles (crise de croissance, conflit interne, nécessité de redéfinir le mode de fonctionnement, d’identifier et de retravailler les points de vigilance pour un fonctionnent collectif, redéfinir la stratégie du collectif, la négociation commerciale d’achat, employer et manager des salariés dans un collectif circuit court). Trame intervient à la demande de collectifs déjà constitués ou à la demande d’animateurs qui accompagnent des porteurs de projets collectifs (points de vente, atelier, petite filière) et le plus souvent dans

TÉMOIGNAGE D’UNE CONSEILLÈRE AGRICOLE « Pour moi, Trame aborde les problèmes auprès d’un groupe avec un angle assez inhabituel. C’est par des techniques de jeu, et par l’échange franc et sans tabou, que le formateur de Trame arrive à faire parler les participants et “exploiter” au mieux ce qu’ils n’auraient pas toujours exprimé. Cela remue parfois, mais les agriculteurs se prêtent au jeu. Envisager le pire permet de mieux s’y préparer, et de préserver son groupe dans la durée. » ■ Nicoline Marois, chargée d’Etudes Economie - Promotion – Chambre d’agriculture des Alpes de Haute-Provence

Ceta d’Aubagne

Valoriser le cœur de métier de Trame sur les circuits courts

le cadre de formations-actions financées par VIVEA.

puyant des collectifs et de les accompagner dans le cadre de formations-actions.

De nouveaux partenariats sur les innovations

Les interventions de Trame concernent en priorité les groupes adhérents au réseau Trame. Mais Trame cherche aussi à renforcer les liens entre les réseaux des groupes de développement et les collectifs d’agriculteurs en circuits courts.

Trame fait aussi valoir son cœur de métier dans les appels à projets d’innovation et de partenariat financés par le CASDAR. Trame est impliqué dans plusieurs projets nationaux (ateliers collectifs, références et innovations dans les circuits courts, restauration collective ; valorisation des races à très petits effectifs ; évolution des métiers en circuits courts) qui permettent à Trame de nouer de nouveaux partenariats et d’apporter son expérience à de nouvelles organisations collectives. Trame reste aussi en veille sur les innovations en analysant leur rentabilité, leur utilité et les conditions de reproductibilité, d’adaptation et de transférabilité des circuits courts. Cette participation à ces appels à projets et les interventions permettent, de plus, de diffuser des méthodes utiles aux animateurs ap-

Thierry Pons, Trame

TÉMOIGNAGE D’UNE AGRICULTRICE « Ce qui m’a étonnée, c’est que le contenu de la formation paraissait au départ très théorique, pour aboutir au final à quelque chose de concret et bien ciblé. L’ambiance était conviviale, avec un formateur connaissant bien le terrain. » ■ Leslie Maniscalco (Le pain des Garcins) dans le Dévoluy (Hautes-Alpes)

Contacts des chargés de mission Circuits courts - Nouveaux services de Trame Thierry Pons (Aix-en-Provence) - Tél. : 06 79 86 06 38 - t.pons@trame.org Simon Boullier (Paris) - Tél. : 06 89 23 83 45 - s.boullier@trame.org

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L’agriculture écologiquement intensive : un sujet important pour Trame et la FNGeda

Ce que Trame propose Trame propose d’accompagner des collectifs agricoles à s’engager dans une démarche AEI. Il ne s’agit pas de faire la promotion du

Une méthode Trame adaptée à chaque groupe et à chaque situation Pour accompagner ces groupes d’agriculteurs, Trame a construit une méthode pédagogique à adapter à chaque situation, qui s’appuie sur l’expérience du groupe, sur l’audition de ressources externes, sur des outils d’autopositionnement, sur des grilles d’analyse de pratiques, ou encore sur l’élaboration collective de scénarios prospectifs pour identifier les opportunités et les menaces pour chacun. Selon les besoins, cet accompagnement peut prendre un ou plusieurs jours. Il peut s’adresser à des collectifs agricoles, des groupes de développement, ou à des conseillers et animateurs qui souhaitent reproduire cette démarche auprès des agriculteurs qu’ils accompagnent.

POUR EN SAVOIR PLUS

Les Geda ont joué leur rôle de défricheurs sur le thème de l’AEI en élaborant une démarche pédagogique originale, avec l’appui de Trame, dès 2010.

UN ESPACE D’ÉCHANGES SUR L’AEI Avec le réseau social pardessuslahaie.net, Trame propose aux agriculteurs un nouveau moyen d’échanger. Ainsi un espace de travail est dédié aux agricultures écologiquement intensives. Il permet à tous les membres du réseau social d’échanger des documents, des expériences, des points de vue, des questions… Vous y trouverez par exemples une étude réalisée par l’IAD sur les perspectives pour l’agriculture en 2050, un retour sur les Entretiens de l’AEI qui ont eu lieu en octobre 2011, la présentation des travaux du GVA de Chamin-Dôle (Jura) sur les couverts végétaux mis à l’essai dans le Finage.

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ie.net ha

’Agriculture écologiquement intensive est un pari ambitieux mais logique : pour arriver à produire suffisamment, avec moins de surface et moins d’intrants de synthèse, il est possible de s’appuyer davantage sur ce que sait faire la nature. Il s’agit de construire des systèmes de production intensifs en écologie (écologie = science des relations entre un organisme et son milieu). Cette évolution est déjà engagée pour de nombreux agriculteurs, mais elle n’est jamais totalement aboutie. Et comme dans toute démarche de progrès, il reste toujours à s’améliorer. Elle nécessite pour les agriculteurs de travailler sur des pratiques innovantes, d’acquérir des compétences nouvelles (observation du fonctionnement des écosystèmes, expérimentation, prospective…), et parfois de faire évoluer sa vision du métier (sortir d’une standardisation, adapter son exploitation aux évolutions de son environnement, construire sa propre démarche de progression…). Ces évolutions sont plus faciles à vivre en groupe, avec des collègues, en s’appuyant sur un réseau d’échange large et ouvert.

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concept, mais de proposer aux agriculteurs des méthodes pédagogiques participatives adaptées à leurs besoins pour : ■ cerner le périmètre et les principes du concept d’AEI, ■ identifier les dimensions qui sont porteuses de perspectives importantes, ■ se situer dans la démarche AEI, ■ engager une démarche stratégique sur leur exploitation, ■ échanger des expériences pour explorer les solutions techniques à creuser.

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Depuis les années 2000, Trame développe des travaux sur la multifonctionnalité de l’agriculture, sur l’agriculture durable. Trame accompagne des agriculteurs vers une plus grande autonomie dans la définition de leur stratégie d’entreprise, en les aidant à se projeter dans le futur. Aujourd’hui, de nouveaux concepts apparaissent autour de l’agronomie, pour concilier la performance des exploitations agricoles et la nécessité de diminuer le recours à la chimie. Parmi ces concepts, l’agriculture écologiquement intensive (AEI) est une préoccupation des réseaux de Trame, dans les groupes de développement notamment, depuis 2008. Des Geda et Ceta, en Bretagne, Pays de la Loire, Limousin ou Franche-Comté, travaillent sur cette thématique.

Pour toute question sur l’AEI ou sur l’offre de Trame sur ce sujet, contactez Adrien Boulet - Tél. : 06 82 81 01 94 a.boulet@trame.org

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Y En direct du BCMA

L’ÉDITION 2012 DU TRACTOGUIDE EST PARUE Réalisé par Trame-BCMA et édité par l’ACTA, le Tractoguide est l’ouvrage de référence pour les professionnels des agroéquipements. Il présente de manière exhaustive, par des fiches techniques détaillées, les automoteurs commercialisés en France sur 2012. Les modèles de 364 tracteurs agricoles, 93 moissonneuses-batteuses, 59 tracteurs spécialisés, 69 chargeurs télescopiques et 27 vendangeuses automotrices sont détaillés avec plus de 100 critères techniques.

Les outils d’aide à la décision constituent un moyen précieux et efficace pour anticiper différentes situations à court et à moyen terme. Dans cet objectif, TrameBCMA a développé le SimCoGUIDE, un outil d’aide à la décision. Il s’adresse à tous les agriculteurs (céréaliers, éleveurs…). Le SimCoGUIDE est utilisable en ligne sur Internet et permet de simuler les coûts de mécanisation à partir des références issues du terrain, puis affinées avec la méthode de calcul dite BCMA. ■ http://simcoguide.pardessuslahaie.net

■ Le Tractoguide est en vente au prix de 50 € TTC, auprès d’ACTA Publications - Tél. : 01 40 04 50 50 directement sur www.acta.asso.fr, rubrique « Catalogue des publications ».

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■ Le 1er prix de la « Meilleure initiative

éditoriale » pour le dossier sur « L’@griculturee s’empare des réseaux sociaux », paru dans le n°184 de janvier 2012 et rédigé par Christophe Leschiera.

Formatri ce et soc des organis iologue ations Page 5

■ Le 3

ème

ISSN 03999688

prix de la catégorie « Meilleure enquête » pour le dossier « Méthanisationn agricole : l’énergie des territoires ruraux » rédigé par Jessica Roux pour le n°180 d’août/septembre 2011.

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Le SimCoGUIDE vous permet de simuler et de comparer vos coûts de matériel : ■ Calcul du coût d’un itinéraire technique : en cours de réalisation, cette fonction permet déjà de personnaliser les débits de chantier de certaines opérations, compte tenu des spécificités de chaque exploitation agricole comme la pulvérisation, l’épandage de fumier et de lisier et la récolte des fourrages. ■ Simulation des coûts de plusieurs matériels à partir de plus de 600 références. ■ Calcul du coût d’un chantier composé d’un automoteur et d’autres matériels. ■ Comparaison des coûts de plusieurs chantiers.

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Contact : Christophe Leschiera, rédacteur en chef de Travaux-et-Innovations Tél. : 06 22 49 75 96 – c.leschiera@trame.org.

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pour les régions Centre et Limousin, vient de quitter son poste pour quelques mois pour un heureux événement. Elle sera remplacée par Marion Allirot. ■ Pour les régions Aquitaine, PoitouCharentes et Midi-Pyrénées, Lucie Pavard vient également de partir en congés de maternité. Elle est remplacée par François Fuchs (f.fuchs@trame.org).

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