Le Parlement europĂŠen
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Sommaire ■ Bienvenue au Parlement européen!
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■ Le Parlement européen travaille pour vous
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■ Un budget européen bien géré
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■ Gardien des libertés et de la démocratie
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■ Le Parlement européen et les élargissements de l’UE
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■ Le Parlement européen dans le monde
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■ Les droits de l’homme avant tout
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■ Les rouages du Parlement européen
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■ Près de chez vous
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■ Les lois européennes: comment ça marche?
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■ Comment est adopté le budget annuel de l’UE?
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■ Mots clés de l’Union européenne
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■ Dates clés de l’intégration européenne
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■ Les adresses du Parlement européen
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Bienvenue au Parlement européen! Depuis 1979, des millions d’Européens élisent tous les cinq ans leurs représentants au Parlement européen. Qui sont les députés, que font-ils à Strasbourg et à Bruxelles et quelles sont leurs compétences? Vu l’influence des décisions du Parlement sur la vie quotidienne des citoyens à travers l’Europe, la présente brochure entend répondre à ces questions. Le Parlement européen est la seule assemblée parlementaire multinationale au monde et la seule institution de l’Union européenne (UE) élue directement par les citoyens. Il représente environ 500 millions de citoyens des vingt-sept États membres de l’UE. Des élections sont organisées tous les cinq ans, et celles de juin 2009 ont marqué le 30e anniversaire de la première élection au suffrage universel direct. À la suite de ces dernières, le Parlement comptait 736 députés européens réunis en groupes formés sur la base d’affinités politiques et non de nationalités.
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Le siège officiel du Parlement européen se trouve à Strasbourg, à la frontière entre la France et l’Allemagne, une ville qui symbolise la réconciliation de l’Europe après les deux guerres mondiales. Ainsi qu’il en a été décidé par les États membres de l’UE, le Parlement tient chaque année douze sessions plénières à Strasbourg. Les députés se réunissent aussi en commissions parlementaires à Bruxelles, où peuvent être organisées des sessions plénières supplémentaires. Les débats se déroulent dans toutes les langues officielles de l’UE, reflétant l’attachement du Parlement à une Union variée et multiculturelle... «unie dans la diversité»!
Un rôle de plus en plus important
BIENVENUE AU PARLEMENT EUROPÉEN!
Depuis 1979, les traités européens successifs ont élargi les compétences du Parlement dans l’élaboration du budget et des lois de l’UE. Le contrôle politique des députés européens sur les autres institutions et organes de l’Union a également été renforcé. Avec le traité de Lisbonne — entré en vigueur le 1er décembre 2009 —, le pouvoir budgétaire du Parlement est étendu à toutes les dépenses de l’UE, y compris celles de la politique agricole commune sur lesquelles le Conseil (représentant les gouvernements des États membres) avait jusqu’alors le dernier mot. Le rôle législatif du Parlement s’est considérablement accru: il a désormais autant de poids que le Conseil en ce qui concerne la définition des lois dans la quasi-totalité des domaines de compétence de l’Union européenne. Auparavant, les députés adoptaient des lois visant surtout à faciliter la circulation des personnes, des marchandises, des services et des capitaux au sein de l’UE ou à protéger l’environnement et les consommateurs. Maintenant, leur accord est aussi indispensable pour légiférer dans des secteurs tels que l’agriculture, la pêche, l’énergie, le tourisme, le contrôle des frontières extérieures, la coopération policière et judiciaire ou encore la protection civile. Le candidat au poste de président de la Commission européenne est proposé par les gouvernements sur la base des résultats des élections européennes. Il est ensuite élu par le Parlement. La Commission dans son ensemble, y compris le haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité en tant que vice-président de celle-ci, est soumise à un vote d’approbation du Parlement. La Commission peut être obligée de démissionner à la suite d’une motion de censure votée par les députés européens. Les citoyens peuvent adresser une pétition au Parlement pour présenter une plainte à propos de l’application du droit européen. Les députés élisent un Médiateur européen chargé d’examiner les réclamations pour des cas de mauvaise administration de la part des institutions et des organes de l’Union. Ils peuvent également constituer une commission d’enquête lorsqu’ils estiment que le droit européen a été enfreint.
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La charte des droits fondamentaux de l’Union européenne réunit dans un même texte des droits civils, politiques, économiques et sociaux proclamés, jusque-là, dans divers actes nationaux, européens et internationaux. Devenue contraignante avec l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne, les députés s’y réfèrent quand il s’agit de dénoncer des violations des droits de l’homme dans l’UE. Le Parlement exerce aussi son influence sur la politique étrangère de l’Union. Tous les accords internationaux et tout élargissement de l’UE sont maintenant soumis à l’approbation des députés. La mise en œuvre de la politique commerciale, de la coopération au développement et de l’aide humanitaire doit être décidée conjointement par le Parlement et le Conseil. Enfin, les députés tiennent régulièrement des débats sur les droits de l’homme et envoient des observateurs partout dans le monde afin de vérifier le caractère libre et équitable des élections.
■ Le Parlement européen travaille pour vous Jeunes, étudiants, actifs ou retraités, quelle que soit notre situation, nous sommes tous concernés par les lois européennes, parfois sans le savoir. Aliments plus sains dans nos assiettes, liberté de circuler et de travailler dans toute l’Union ou protection de l’environnement: dans de nombreux domaines, le rôle des élus européens est déterminant. Les lois européennes visent surtout à faciliter la vie des citoyens au sein de l’Union et à favoriser l’égalité des chances, des droits et des obligations. Le Parlement européen, comme tous les parlements, discute et adopte des lois. À l’origine, les députés européens donnaient leur avis sur les propositions législatives de la Commission européenne, et c’était le Conseil, représentant les gouvernements des États membres, qui avait le dernier mot sur les lois adoptées. Au fil des années et des traités, les choses ont changé: le rôle et les pouvoirs du Parlement européen se sont accrus de manière considérable jusqu’à ce qu’il devienne un acteur incontournable dans la définition des lois de l’Union. Désormais, dans la plupart des cas, pour qu’un règlement européen ou une directive puisse voir le jour, il faut que le Parlement et le Conseil s’accordent sur son contenu: c’est ce qu’on appelle habituellement la «codécision». 5
LE PARLEMENT EUROPÉEN TRAVAILLE POUR VOUS
Ainsi, avant qu’une loi européenne puisse être appliquée dans tous les États membres de l’Union, il faut d’abord qu’elle soit signée par le président du Parlement européen et le président du Conseil.
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Téléphones portables à l’étranger: des factures moins élevées
Une réglementation européenne entrée en vigueur en 2007 a plafonné les surcoûts liés aux communications effectuées ou reçues dans un autre pays de l’UE, dans le but de les réduire progressivement. Les députés ont notamment obtenu que, à partir de juillet 2011, ces tarifs de «roaming» facturés par les opérateurs ne dépassent plus 0,35 euro par minute pour les appels sortants et 0,11 euro par minute pour les appels entrants [hors taxe sur la valeur ajoutée (TVA)]. En outre, depuis juillet 2009, le coût d’un SMS en roaming ne doit plus dépasser 0,11 euro. L’envoi de courriers électroniques et de photos ou la navigation sur l’internet par le biais des téléphones mobiles ou des ordinateurs portables sont aussi soumis à un plafond tarifaire décroissant calculé en fonction des kilooctets échangés.
Le Parlement européen, un législateur à part entière
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La codécision s’applique à la grande majorité des textes européens. Elle concerne en particulier la libre circulation des marchandises, des services, des capitaux et des personnes à l’intérieur du marché unique européen. On fait également appel à cette procédure dans des domaines tels que la protection de l’environnement, les droits des consommateurs et la sécurité des transports, ainsi que pour les programmes de soutien à la recherche, à l’éducation et à la culture, ou pour la promotion de la santé publique.
Exemples de l’activité législative du Parlement européen Ces dernières années, les députés européens ont contribué à faciliter la reconnaissance des diplômes et des qualifications professionnelles entre États membres: aujourd’hui, il est bien plus simple que par le passé d’exercer sa profession dans un autre pays de l’Union. Les parlementaires ont aussi participé à la mise en place de normes plus strictes en matière de sécurité et d’étiquetage des produits: au supermarché, il est désormais plus facile de s’orienter entre les nombreux produits provenant de toute l’Europe. Chacun peut maintenant choisir et acheter en connaissance de cause des produits alimentaires, par exemple avec ou sans organisme génétiquement modifié (OGM).
LE PARLEMENT EUROPÉEN TRAVAILLE POUR VOUS
Avec la dernière réforme des traités, la codécision, à quelques rares exceptions près, est devenue la «procédure législative ordinaire» pour l’adoption des lois de l’Union. Elle s’applique ainsi à des politiques qui étaient traditionnellement réservées au Conseil seul, telles que l’agriculture, la pêche, l’immigration et la coopération policière et judiciaire. C’est aussi maintenant la procédure dans des matières où le Parlement européen n’avait qu’un droit de veto (acceptation ou rejet total des textes), comme la politique de cohésion et de développement régional. Elle s’applique également dans des domaines nouvellement introduits parmi les compétences de l’UE, tels que le sport et la jeunesse, la protection civile et la lutte contre les graves menaces envers la santé publique, l’énergie, le tourisme ou la politique spatiale.
Le Parlement européen a aussi renforcé les droits des passagers aériens et ferroviaires, sans oublier les personnes âgées et à mobilité réduite qui peuvent maintenant exiger une assistance. En outre, quoi de mieux, à la belle saison, qu’une baignade rafraîchissante dans la mer ou dans un lac? Ce sont des normes européennes, rendues plus sévères grâce au Parlement, qui vous garantissent des plongeons dans des eaux plus propres!
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LE PARLEMENT EUROPÉEN TRAVAILLE POUR VOUS 8
Les députés ont également contribué à l’adoption d’un paquet de mesures pour faire face à la crise économique, pour accroître la transparence et améliorer la surveillance du système financier européen. De plus, le Parlement a participé à la définition de règles visant à simplifier et à rendre moins chers les paiements transfrontaliers et a augmenté jusqu’à 100 000 euros la garantie des dépôts bancaires en cas de faillite d’une banque. L’UE s’est dotée d’un premier éventail de mesures pour limiter les effets du réchauffement climatique dans le monde en réduisant les émissions de gaz à effet de serre des voitures, de l’industrie et des centrales électriques. Le Parlement soutient ainsi les objectifs visant à baisser de 20 % les émissions de gaz à effet de serre, à améliorer de 20 % l’efficacité énergétique et à atteindre 20 % d’énergies renouvelables dans le mix énergétique de l’UE d’ici à 2020.
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Les députés à votre service
Vous êtes guide touristique, agent immobilier ou prestataire d’autres services? La directive sur les services vous permettra de travailler plus facilement à l’étranger. Très controversée à l’origine, elle n’aurait probablement jamais vu le jour sans le compromis esquissé par le Parlement européen. En effet, les députés ont su trouver le juste équilibre entre les intérêts nationaux divergents, les droits des prestataires et des consommateurs, et les besoins des salariés et des employeurs.
Les députés font preuve d’initiative...
Les députés ont, par ailleurs, un droit d’initiative politique qui leur permet de suggérer à la Commission de soumettre telles ou telles propositions législatives. Ils invitent régulièrement la Commission et le Conseil à développer les politiques existantes ou à en ébaucher de nouvelles. Ainsi, le Parlement a demandé à la Commission de présenter un projet de loi pour réglementer et faciliter les procédures concernant les héritages transnationaux, sur la base de recommandations détaillées.
... les citoyens aussi Avec le nouveau traité, 1 million de citoyens européens ressortissants d’un nombre significatif d’États membres ont désormais le droit de demander à la Commission européenne de présenter une proposition de loi sur des questions pour lesquelles ils estiment que l’UE devrait légiférer.
LE PARLEMENT EUROPÉEN TRAVAILLE POUR VOUS
Quand le Parlement juge qu’une proposition de loi est mauvaise et qu’elle ne peut être améliorée, il a aussi le pouvoir de rejeter le texte dans son ensemble. C’est ce qui s’est passé par exemple avec une directive sur la libéralisation des services portuaires et une autre qui concernait les brevets des logiciels.
Vous voulez que votre avis soit pris en compte? Comme le montrent les exemples ci-dessus, les lois européennes visent essentiellement à faciliter la vie des citoyens au sein de l’Union et à favoriser l’égalité des chances, des droits et des obligations pour tous les Européens. Elles permettent aussi d’encourager les échanges de biens et de services, en établissant des conditions concurrentielles équivalentes pour les entreprises dans tous les États membres. En élisant leurs députés européens tous les cinq ans, les citoyens participent donc à la définition des textes législatifs qui les concernent directement.
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LE PARLEMENT EUROPÉEN TRAVAILLE POUR VOUS
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Utiliser les produits chimiques en toute sécurité
Les produits chimiques sont omniprésents dans notre vie. Si leur utilité n’est pas mise en question, leur sécurité pour la santé ou l’environnement est plus douteuse. L’Union européenne a donc arrêté une réglementation dite «REACH» visant à réévaluer des milliers de produits chimiques en circulation dans le but de retirer du marché les plus dangereux. Grâce à la ténacité des députés, l’accent a été mis sur le développement de nouvelles substances moins nocives, et ce en limitant au maximum les tests sur les animaux.
Pour en savoir plus, voir «Les lois européennes: comment ça marche?», page 41.
■ Un budget européen bien géré Nouvelles autoroutes, plages plus propres, recherche dans de nouveaux médicaments, études à l’étranger... Nous bénéficions tous de près ou de loin des activités financées par l’Union européenne. Qui décide du cadre des programmes et actions à financer au niveau européen? C’est le Parlement européen, en accord avec les gouvernements des États membres. Voici quelques exemples des activités soutenues par vos députés. Chaque année, sur la base de propositions de la Commission européenne, les députés européens négocient pendant de longs mois avec le Conseil (représentant les gouvernements des États membres) afin de fixer les montants des recettes et des dépenses de l’Union pour l’année suivante. Le budget ainsi fixé, dans le respect de plafonds établis sur plusieurs années, est très important, car il détermine le soutien que l’Union européenne accorde à chacun de ses domaines d’activité, pour assurer la solidarité, une croissance économique durable et la cohésion sociale. Le Parlement a aussi le pouvoir de rejeter le budget et d’exiger un nouveau projet s’il estime que ses priorités n’ont pas été prises suffisamment en compte. La dernière réforme des traités a étendu le pouvoir budgétaire du Parlement sur la totalité des dépenses de l’UE, y compris celles liées à la politique agricole commune sur lesquelles le Conseil avait jusqu’alors le dernier mot. La procédure pour l’adoption du budget annuel a été simplifiée.
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Où va l’argent de l’Union?
UN BUDGET EUROPÉEN BIEN GÉRÉ
«Cadre financier de l’UE, 2007-2013»: chiffres arrondis de l’accord interinstitutionnel du 17 mai 2006, prix de 2004
Croissance durable: développement économique régional, actions en faveur de la croissance, de la compétitivité et de l’emploi 382 Mrd EUR (44 %)
L’UE, acteur mondial: actions extérieures, politique de développement, aide humanitaire 49 Mrd EUR (6 %)
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Autres dépenses, dont administration 51 Mrd EUR (6 %)
Conservation et gestion des ressources naturelles: agriculture, développement durable et environnement 371 Mrd EUR (43 %)
Citoyenneté, liberté, sécurité et justice: protection des droits des citoyens, libre circulation des personnes, coopération policière et judiciaire, lutte contre le terrorisme 11 Mrd EUR (1 %)
Promouvoir le développement économique durable…
La politique agricole commune bénéficie aussi d’une part élevée du budget. Mais d’autres domaines prennent une importance croissante avec l’appui du Parlement européen, par exemple la préservation de l’environnement avec la création de parcs naturels régionaux, la conservation d’espèces protégées, la gestion des ressources en eau, la lutte contre le changement climatique, etc.
UN BUDGET EUROPÉEN BIEN GÉRÉ
Une grande partie de l’argent de l’Union sert à accroître le développement économique et à réduire les disparités entre différentes régions d’Europe: construction d’autoroutes ou de voies ferrées reliant les États membres, aides aux petites entreprises, projets de recherche et d’innovation technologique (par exemple pour développer les énergies renouvelables).
Une partie du budget de l’UE sert aussi à financer le développement économique dans le monde et l’aide humanitaire destinée à secourir les pays victimes de catastrophes naturelles et d’autres situations de crise.
… et l’intérêt des citoyens Les épidémies telles que le sida et la grippe aviaire ne connaissent pas de frontières: il est donc plus efficace de lutter tous ensemble. L’UE, encouragée par son Parlement, est ainsi de plus en plus active dans le domaine de la santé publique, en finançant notamment de nombreux projets de recherche sur de nouveaux médicaments. Ces dernières années, les députés ont aussi usé de tout leur pouvoir afin d’augmenter les programmes de promotion de la diversité culturelle européenne, qui visent à encourager la circulation des œuvres et des produits artistiques et culturels: cinéma, musique, peinture, photo, théâtre. 13
UN BUDGET EUROPÉEN BIEN GÉRÉ
La situation économique est aussi au centre des préoccupations. En 2006, le Parlement a approuvé la création d’un Fonds européen d’ajustement à la mondialisation doté de 500 millions d’euros par an — dans le but d’aider les travailleurs licenciés en raison de restructurations industrielles dues au contexte international. Et lors de la crise économique de 2009, les députés ont approuvé l’extension du champ d’application du Fonds et l’assouplissement de ses critères d’intervention.
Investir pour l’avenir Le Parlement européen a exercé son influence sur le cadre financier pluriannuel qui a fixé les plafonds de dépenses pour chaque catégorie de politique européenne pour la période allant jusqu’en 2013. Les députés ont dû batailler ferme avec les États membres afin d’obtenir de l’argent supplémentaire pour des projets importants aux yeux des citoyens. Le Parlement a notamment défendu les programmes européens pour la mobilité des jeunes, afin qu’ils acquièrent de nouvelles compétences, y compris linguistiques, et se familiarisent avec d’autres cultures. Il a par exemple soutenu le programme Erasmus, qui permet chaque année à plus de 180 000 étudiants de se former dans une université étrangère. Il a également appuyé le programme Leonardo da Vinci, qui promeut la formation professionnelle à travers des stages dans des entreprises situées partout en Europe. Le Parlement, plus généralement, attache beaucoup d’importance à la recherche et à l’innovation.
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Le traité de Lisbonne établit que le cadre financier pluriannuel est désormais décidé par un règlement (adopté avec une procédure législative spéciale), pour lequel l’approbation du Parlement européen est nécessaire.
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D’où vient l’argent de l’Union?
UN BUDGET EUROPÉEN BIEN GÉRÉ
Le budget de l’Union européenne est financé essentiellement par des contributions des États membres, calculées en fonction de leur richesse nationale. Il est aussi alimenté par une partie de la TVA perçue dans toute l’Union sur les biens et services et par des droits de douane prélevés aux frontières extérieures de l’UE sur les produits industriels et agricoles importés des pays tiers. C’est ce qu’on appelle les «ressources propres» de l’UE. Pour l’avenir, le Parlement européen milite pour un nouveau système de financement permettant un lien direct entre l’UE et les contribuables européens, sans pour autant augmenter leurs impôts.
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UN BUDGET EUROPÉEN BIEN GÉRÉ
Des dépenses vérifiées à la loupe Le Parlement européen, avec l’aide de la Cour des comptes européenne, vérifie en permanence que le budget soit géré de façon efficace et veille à ce que les éventuelles fraudes soient combattues. Chaque année, la Commission européenne et les autres institutions de l’UE doivent lui démontrer qu’elles ont bien utilisé l’argent de l’Union mis à leur disposition: c’est ce qu’on appelle la procédure de «décharge budgétaire». La Commission se doit de tenir compte des recommandations faites par les députés à cette occasion.
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L’Europe coûte-t-elle cher?
À peine plus de 1 % de la richesse de l’Union, soit environ 240 euros par habitant, revient au budget annuel de l’UE qui s’élève à plus de 120 milliards d’euros par an. C’est très peu comparé aux sommes versées aux impôts nationaux. Et pourtant, cet argent permet de financer d’importantes politiques en faveur des citoyens. Le fonctionnement du Parlement européen coûte, pour sa part, environ 3 euros par an à chacun des citoyens de l’UE.
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Pour en savoir plus, voir «Comment est adopté le budget de l’UE?», page 44.
■ Gardien des libertés et de la démocratie Seule institution élue dans l’Union, le Parlement européen prend son rôle de gardien des libertés et de la démocratie très au sérieux, tant en Europe que dans le monde. Le rôle des députés consiste essentiellement à représenter les citoyens au niveau de l’UE et à défendre leurs intérêts auprès des dirigeants européens et des institutions de l’Union. Le traité de Lisbonne stipule que l’Union européenne est fondée sur les valeurs de respect de la dignité humaine, de liberté, de démocratie, d’égalité, ainsi que de respect des droits de l’homme, y compris ceux des minorités. Ces valeurs sont communes aux États membres «dans une société caractérisée par le pluralisme, la non-discrimination, la tolérance, la justice, la solidarité et l’égalité entre les femmes et les hommes». En outre, l’Union «a pour but de promouvoir la paix, ses valeurs et le bien-être de ses peuples». Rédigée en 2000 par une Convention composée notamment de députés européens et nationaux, la charte des droits fondamentaux de l’Union européenne réunit dans un même texte les droits civils, politiques, économiques et sociaux proclamés jusque-là dans divers actes nationaux, européens et internationaux. Avec l’entrée en vigueur du dernier traité, le 1er décembre 2009, la charte est devenue juridiquement contraignante, comme l’avait demandé le Parlement européen. Trois États membres — la République tchèque, la Pologne et le RoyaumeUni — ont néanmoins obtenu d’y déroger.
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Plaçant la dignité des personnes au centre de leur action politique, les députés font référence à cette charte chaque fois
GARDIEN DES LIBERTÉS ET DE LA DÉMOCRATIE
qu’il s’agit de dénoncer des violations manifestes des droits de l’homme dans l’Union européenne. Le Parlement est très sensible au principe de tolérance et lutte farouchement contre toutes les discriminations, qu’elles soient fondées sur le sexe, la race, les origines ethniques ou sociales, la langue, la religion, les opinions politiques, le handicap, l’âge ou l’orientation sexuelle. Ainsi, il s’élève contre le racisme et la xénophobie et rappelle sans cesse la nécessité de respecter les normes européennes en matière d’égalité des chances entre hommes et femmes. Les députés européens exercent également tout leur pouvoir pour garantir les droits des personnes souffrant de handicaps et veillent à la protection des droits des enfants.
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Combattre l’exploitation des femmes sous toutes ses formes
Le Parlement européen est dans bien des cas à l’origine des efforts déployés pour combattre tous les types de violence à l’égard des femmes, lutter contre la traite des êtres humains à des fins d’exploitation sexuelle et soustraire les femmes à la pauvreté. Il fait aussi tout son possible pour promouvoir l’égalité des genres et a œuvré à la création de l’Institut européen pour l’égalité entre les hommes et les femmes chargé de suivre les progrès accomplis dans ce domaine. Cet institut a son siège à Vilnius, en Lituanie. Grâce à ses résolutions adoptées en séance plénière, le Parlement maintient la pression sur les gouvernements et les institutions de l’UE afin d’améliorer le sort des femmes.
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Protéger les libertés en toutes circonstances Les attentats de septembre 2001 aux États-Unis, de mars 2004 à Madrid et de juillet 2005 à Londres ont poussé les États membres à accroître leur coopération dans la lutte contre le terrorisme. Si le Parlement européen soutient les efforts de coordination en matière policière et judiciaire — seuls gages d’efficacité contre ces menaces sans frontières —, il refuse en revanche que les droits des citoyens fassent les frais d’une politique du tout sécuritaire.
Le Parlement européen a aussi joué un rôle majeur dans la création de la nouvelle Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne, basée à Vienne, qui est chargée de veiller à l’application de ces droits dans les États membres. Il est aussi en contact étroit avec le Contrôleur européen de la protection des données, qui a son siège à Bruxelles et dont le rôle est de superviser la protection des données personnelles et de la vie privée dans toute l’Union.
GARDIEN DES LIBERTÉS ET DE LA DÉMOCRATIE
Selon les députés, la lutte contre le terrorisme doit être menée dans le respect des libertés individuelles, pour ne pas remettre en cause les valeurs qui fondent la démocratie européenne. Tel est leur message constant dans les dossiers qu’ils traitent, qu’il s’agisse d’accords avec les États-Unis sur le transfert d’informations personnelles des passagers aériens, de la conservation de données téléphoniques par les opérateurs ou de l’échange de renseignements bancaires. Parallèlement, ils ont soutenu la révision de la directive sur le blanchiment des capitaux pour qu’elle couvre aussi le financement du terrorisme. Les lois dans ces domaines sont désormais adoptées conjointement par le Parlement et le Conseil en codécision.
Répondre aux pétitions des citoyens Tout citoyen de l’Union européenne, ou tout résident dans l’un de ses États membres, a le droit de présenter une pétition au Parlement européen sur un thème qui s’inscrit dans le cadre des domaines d’action de l’UE et qui le concerne directement. Un grand nombre de pétitions font apparaître des difficultés dans l’application concrète, au niveau national, des directives européennes, notamment dans les domaines de l’environnement, de la sécurité sociale, de la reconnaissance des diplômes et des compétences et dans certains aspects du fonctionnement du marché unique de l’UE. Le Parlement contribue quant à lui à résoudre ces problèmes.
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Adresse à laquelle vous pouvez envoyer vos pétitions: page 56.
GARDIEN DES LIBERTÉS ET DE LA DÉMOCRATIE
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Prothèses en silicone: une législation plus rigoureuse à la suite des pétitions
Deux pétitions présentées au Parlement européen en 1998 dénonçaient les effets négatifs des implants mammaires en silicone sur la santé humaine et demandaient leur interdiction immédiate. Les débats et les résolutions parlementaires qui ont suivi, ainsi qu’une étude commandée par les députés, ont poussé la Commission européenne à clarifier et renforcer les dispositions concernant l’information des patients, le suivi et la surveillance. En 2003, une directive a rendu considérablement plus rigoureux les contrôles de qualité et de sécurité nécessaires avant que les implants mammaires puissent être mis sur le marché européen.
Contrôler la Commission européenne Personne ne devient président de la Commission sans l’accord du Parlement européen. Le candidat est proposé par les chefs d’État ou de gouvernement sur la base des résultats des élections européennes et doit ensuite être élu par les députés. Les candidats aux postes de commissaires européens sont également désignés par les gouvernements et sont ensuite soumis à une audition des députés afin de vérifier leurs compétences. Cela vaut également pour le haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité dans sa fonction de vice-président de la Commission.
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Les députés européens approuvent la Commission, dans son ensemble, au moyen d’un vote de confiance. Ils peuvent également l’obliger à démissionner en bloc par un vote de censure. Cette censure est toutefois considérée comme un «choix ultime» et n’a jamais été appliquée. En 1999, la perspective d’un vote parlementaire de défiance à l’égard de la Commission présidée par Jacques Santer a conduit à la démission de celle-ci. Le Parlement surveille de près les activités de la Commission en passant au crible les dispositions contenues dans ses rapports sur les politiques, la législation et le budget de l’Union. Les commissaires européens sont régulièrement amenés à se présenter devant les députés, lors des réunions de commissions ou en
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Et l’euro?
Les députés surveillent la gestion de la monnaie unique de l’Union, l’euro, en invitant le président de la Banque centrale européenne (BCE) à venir expliquer ses politiques devant la commission des affaires économiques et monétaires du Parlement. La nomination du président de la BCE et des autres membres du directoire de la Banque peut avoir lieu uniquement après consultation du Parlement. Avec le traité de Lisbonne, le Parlement peut désormais adopter, conjointement avec le Conseil, les mesures nécessaires à l’usage de l’euro.
Superviser les travaux du Conseil
GARDIEN DES LIBERTÉS ET DE LA DÉMOCRATIE
plénière, pour défendre leurs politiques, expliquer les mesures qu’ils comptent prendre et répondre aux questions posées par les parlementaires. À chaque session plénière, le président de la Commission est soumis à une «heure des questions» pendant laquelle les députés l’interrogent sur des thèmes d’actualité.
Au début de chaque «sommet européen» (ou Conseil européen), à l’occasion duquel les dirigeants des États membres adoptent des orientations politiques générales, le président du Parlement énonce ses recommandations stratégiques. Le président du Conseil européen et le haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité — postes nouvellement introduits par le traité de Lisbonne — se présentent régulièrement devant les députés pour les informer de leur action. La présidence du Conseil de l’UE, tenue à tour de rôle par les ministres nationaux, rencontre régulièrement les présidents des groupes politiques du Parlement européen et se présente aux sessions plénières pour exposer son programme, rendre compte des résultats et en débattre avec les députés. Souvent, la présidence prend également part aux réunions des commissions parlementaires.
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Les députés peuvent, en plénière ou par écrit, interroger la présidence du Conseil sur n’importe quel sujet, par exemple la nécessité de prendre des mesures pour remédier aux violations des droits de l’homme, de la démocratie ou de l’État de droit.
GARDIEN DES LIBERTÉS ET DE LA DÉMOCRATIE
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Le Médiateur européen
Le Parlement élit le Médiateur européen, chargé d’examiner les cas de «mauvaise administration» par les institutions de l’Union dénoncés par les citoyens et les entreprises dans le but de parvenir à un règlement des différends. Les députés européens définissent également la réglementation régissant le statut et les conditions générales d’exercice des fonctions du Médiateur. Celui-ci travaille dans les bâtiments du Parlement européen.
Coopérer étroitement avec les parlements nationaux Le Parlement européen participe également à l’établissement et au maintien de liens étroits avec les parlements nationaux de l’Union européenne. Cette coopération interparlementaire vise essentiellement à accentuer le contrôle démocratique et la responsabilité des décisions prises au niveau européen. Elle garantit une transparence et une ouverture accrues du processus décisionnel. La réforme des traités investit encore davantage les parlements nationaux dans le processus institutionnel, surtout au niveau législatif. Ceux-ci deviennent en effet des acteurs à part entière dans l’adoption de lois européennes, étant appelés notamment à évaluer le respect du principe de subsidiarité. Celui-ci implique que l’Union intervient seulement si les objectifs de l’action envisagée ne peuvent être atteints de manière suffisante au niveau national ou local. Si un nombre suffisant de parlements nationaux soulève une objection quant à la conformité à ce principe d’une proposition législative, celle-ci est réexaminée et l’éventuelle décision de poursuivre la procédure doit être motivée par les institutions européennes.
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En outre, les parlements nationaux contribuent activement au bon fonctionnement de l’Union en prenant part aux procédures de révision des traités et en étant informés des demandes d’adhésion à l’UE.
■ Le Parlement européen et les élargissements de l’UE L’Union européenne ne peut accepter de nouveaux États membres sans l’approbation du Parlement. Les députés européens vérifient en particulier que les candidats à l’adhésion respectent les critères politiques et économiques établis par les traités, en attachant une grande importance aux droits de l’homme. Tout État européen qui respecte les valeurs de l’Union et s’engage à les promouvoir peut demander à devenir membre de l’UE. La demande est adressée au Conseil, qui se prononce à l’unanimité après consultation de la Commission et approbation du Parlement européen. Si les négociations avec les pays candidats et les dates d’adhésion relèvent du Conseil et de la Commission, les députés européens sont quant à eux chargés de surveiller la procédure jusqu’au jour de l’adhésion afin de s’assurer que toutes les conditions posées par le traité sont remplies. En effet, chaque pays qui présente sa candidature pour adhérer à l’Union européenne doit respecter les «critères de Copenhague», du nom de la ville où, en 1993, les chefs d’État ou de gouvernement ont décidé les conditions d’admission (ces critères ont depuis été renforcés).
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Plus concrètement, pour pouvoir être membre de l’UE, un pays candidat doit remplir les trois critères suivants: — un critère politique: la présence d’institutions stables garantissant la démocratie, l’État de droit, les droits de l’homme, le respect des minorités et leur protection;
LE PARLEMENT EUROPÉEN ET LES ÉLARGISSEMENTS DE L’UE
— un critère économique: l’existence d’une économie de marché viable et la capacité à faire face aux forces du marché et à la pression concurrentielle à l’intérieur de l’Union; — un critère de respect de l’«acquis communautaire»: l’aptitude à assumer les obligations découlant de l’adhésion, et notamment à souscrire aux objectifs de l’Union politique, économique et monétaire. Par ailleurs, le Parlement a appelé à prendre en considération à la fois l’état de préparation des pays candidats et la capacité d’absorption de l’Union. Ces dernières années, les députés européens en ont débattu à plusieurs occasions. Ils ont ainsi donné leur feu vert au démarrage des négociations avec la Turquie et la Croatie et ont soutenu la candidature de l’ancienne République yougoslave de Macédoine.
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L’UE de 6 à 27 membres
Mars 1957 Belgique, Allemagne de l’Ouest, France, Italie, Luxembourg et Pays-Bas Janvier 1973 Danemark, Irlande et Royaume-Uni Janvier 1981 Grèce Janvier 1986 Espagne et Portugal Novembre 1990 Réunification de l’Allemagne, intégration de l’ex-Allemagne de l’Est Janvier 1995 Autriche, Finlande et Suède Mai 2004 République tchèque, Estonie, Chypre, Lettonie, Lituanie, Hongrie, Malte, Pologne, Slovénie et Slovaquie Janvier 2007 Bulgarie et Roumanie
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Le «retrait volontaire de l’Union» Le traité de Lisbonne permet maintenant à un État membre de se retirer de l’Union européenne s’il le souhaite. Les modalités de sortie devront être définies par un accord entre les gouvernements des États membres qui devra être soumis à l’approbation préalable du Parlement européen. Le pays en question garde, néanmoins, la possibilité de redevenir membre de l’Union, à condition de se soumettre une nouvelle fois à la procédure d’adhésion.
■ Le Parlement européen dans le monde Le Parlement européen doit donner son accord pour la plupart des accords internationaux conclus par l’Union et participe à la définition de la politique de développement et de l’aide humanitaire de l’UE. Les députés font de plus en plus peser leur influence dans la politique étrangère européenne et maintiennent des liens étroits avec les législateurs du monde entier. L’hémicycle du Parlement européen constitue aussi une importante tribune pour les dirigeants internationaux et autres personnalités. Dans ses relations avec le reste du monde, l’UE promeut ses valeurs et ses intérêts et contribue à la protection de ses citoyens. Elle œuvre pour la paix, la sécurité, le développement durable de la planète, la solidarité entre les peuples, le commerce libre et équitable, l’élimination de la pauvreté et la protection des droits de l’homme, ainsi que pour le strict respect et le développement du droit international.
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LE PARLEMENT EUROPÉEN DANS LE MONDE
Pas d’accords internationaux sans le Parlement européen Le consentement des députés est nécessaire pour la plupart des accords internationaux qui engagent l’Union européenne. C’est ainsi qu’une série de protocoles financiers avec des pays tiers ont été rejetés par le Parlement au nom de la défense des droits de l’homme. En outre, la Commission est tenue d’informer le Parlement sur l’état d’avancement des négociations commerciales multilatérales au niveau de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) ou bilatérales avec des pays tiers. Dans le cadre de ces négociations, les députés européens formulent des recommandations et pèsent de tout leur poids quand il s’agit d’en approuver les résultats. Avec le traité de Lisbonne, c’est désormais au Parlement européen et au Conseil, conjointement, d’adopter les actes législatifs concernant la mise en œuvre de la politique commerciale commune.
Un plus grand rôle dans la politique de développement et l’aide humanitaire Les mesures nécessaires pour la mise en œuvre de la politique en faveur des pays en développement et la coopération économique, financière et technique avec les autres pays tiers sont dorénavant définies par le Parlement européen et le Conseil en codécision. Les principaux objectifs sont la lutte contre la pauvreté et la promotion de la bonne gouvernance, de la démocratie et des droits de l’homme.
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Les députés ont acquis un rôle législatif dans la politique d’aide humanitaire de l’Union qui vise à porter assistance, secours et protection aux populations des pays tiers victimes de catastrophes naturelles ou causées par l’homme.
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Vers un Corps volontaire européen d’aide humanitaire
La politique étrangère de l’UE suivie de près par les députés Le Conseil consulte le Parlement au sujet des décisions importantes en matière de politique étrangère. Les députés peuvent remettre ses politiques en question et émettre des recommandations. Le haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-président de la Commission est régulièrement invité aux sessions plénières afin de rendre compte des activités de l’UE dans le monde.
LE PARLEMENT EUROPÉEN DANS LE MONDE
Le Parlement et le Conseil sont appelés à fixer les modalités de fonctionnement d’un nouveau Corps volontaire européen qui entend établir un cadre pour des contributions communes des jeunes Européens aux actions de l’Union dans le domaine de l’aide humanitaire.
Le Parlement a également un droit de regard complet sur le nouveau service européen pour l’action extérieure institué par le traité de Lisbonne. Ce service diplomatique entend assurer la cohérence de la politique étrangère de l’Union, aussi bien au niveau politique qu’économique et militaire. Le Parlement s’efforce continuellement d’établir des liens politiques, économiques et culturels avec d’autres parlements dans le monde. Ainsi, les députés participent: à l’Assemblée parlementaire paritaire Afrique, Caraïbes et Pacifique-UE (ACP-UE), à l’Assemblée parlementaire euro-méditerranéenne (APEM) où sont notamment représentés l’Autorité palestinienne et Israël, à l’Assemblée parlementaire euro-latino-américaine (Eurolat) et à l’Assemblée parlementaire du voisinage est-européen (Euronest).
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LE PARLEMENT EUROPÉEN DANS LE MONDE
Les dirigeants du monde entier reçus au Parlement Le Parlement européen invite régulièrement des chefs d’État, des Premiers ministres et d’autres personnalités originaires du monde entier à s’adresser aux députés en plénière. Parmi les personnalités reçues au cours de ces dernières années, citons le roi de Jordanie Abdullah II, le président de l’Autorité palestinienne Mahmud Abbas, le président ukrainien Viktor Iouchtchenko, la présidente libérienne Ellen Johnson Sirleaf, le président afghan Hamid Karzai, le président bolivien Evo Morales, la présidente philippine Gloria Macapagal Arroyo, le président géorgien Mikhaïl Saakachvili et le Premier ministre israélien Yitzhak Rabin.
■ Les droits de l’homme avant tout En Europe comme dans le monde, le Parlement européen œuvre pour les droits de l’homme, les libertés et la démocratie. Il envoie des observateurs aux quatre coins de la planète pour veiller au bon déroulement des élections. Les députés s’assurent que les accords économiques et commerciaux signés par l’UE avec les pays tiers respectent les droits de l’homme, et ils décernent chaque année le prix Sakharov à des personnes luttant pour la «liberté de l’esprit». Le Parlement européen veille à ce que les droits de l’homme figurent en tête des préoccupations européennes. Il prend des initiatives dans des domaines tels que la prévention de la torture, la protection des minorités, la prévention des conflits, la promotion des droits de la femme et des enfants ainsi que la protection des militants qui défendent les droits de l’homme. De surcroît, le Parlement soutient activement la création et le travail de tribunaux internationaux, tels que la Cour pénale internationale ou les tribunaux créés spécifiquement pour juger les auteurs de crimes de guerre dans l’ex-Yougoslavie et au Rwanda.
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LES DROITS DE L’HOMME AVANT TOUT
Dénoncer les violations des droits de l’homme Lors de chaque session plénière à Strasbourg, les députés européens analysent les situations critiques en matière de respect des droits de l’homme dans différentes régions du monde. Le Parlement européen adopte régulièrement des résolutions dans lesquelles il invite les institutions européennes ou les gouvernements à prendre des mesures immédiates pour mettre fin aux violations des droits fondamentaux. Chaque année, le Parlement publie un rapport annuel sur la situation des droits de l’homme dans le monde et, à travers ses dénonciations, maintient l’attention de l’UE et du monde sur les circonstances les plus graves. Dans ses rapports, il a par exemple dénoncé le génocide au Darfour, les violations des libertés en Chine et les crimes commis en Tchétchénie.
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Le Parlement européen est fermement opposé à la peine de mort
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Le Parlement européen condamne fermement la peine de mort dans tous les cas de figure et en toutes circonstances. Ses membres ont, à maintes reprises, plaidé en faveur d’un moratoire mondial et inconditionnel sur les exécutions, à instituer par le biais d’une résolution des Nations unies. Le Parlement veut, par cette mesure, affirmer la valeur universelle de la vie et de la dignité humaine.
Garantir des élections démocratiques
Assurer une place aux droits de l’homme dans les accords internationaux Le Parlement européen a le pouvoir de refuser la conclusion d’accords importants avec des pays tiers s’il constate des violations des droits de l’homme et des principes démocratiques. De même, il exige le strict respect des clauses relatives aux droits de l’homme qui sont systématiquement incluses dans ce type d’accords et qui prévoient la résiliation de ceux-ci dans les cas extrêmes.
LES DROITS DE L’HOMME AVANT TOUT
Des délégations de députés européens sont régulièrement envoyées dans des pays tiers dans le cadre de missions d’observation électorale. Elles surveillent le déroulement du scrutin dans son ensemble et attirent l’attention des autorités et de la communauté internationale sur les éventuelles atteintes aux droits des citoyens. Des députés européens ont participé par exemple à des missions d’observation électorale au Liberia, en République démocratique du Congo, dans les Territoires palestiniens et en Ukraine.
D É M O C R A T I 31
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Politique d’asile et lutte contre la traite des êtres humains
LES DROITS DE L’HOMME AVANT TOUT
Le traité de Lisbonne appelle l’Union à développer une politique commune en matière d’asile visant à offrir un statut approprié à tout réfugié politique, en établissant des procédures communes pour l’octroi et le retrait de la protection, ainsi que des normes concernant les conditions d’accueil des demandeurs. La politique commune d’immigration de l’UE vise, entre autres, à assurer un traitement équitable des ressortissants de pays tiers en séjour régulier dans les États membres. Dans ce cadre, le Parlement européen est maintenant impliqué dans l’adoption de mesures pour la lutte contre la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants.
FR
Le prix Sakharov pour la liberté de l’esprit Le prix Sakharov pour la liberté de l’esprit, qui doit son nom au scientifique et dissident politique russe Andreï Sakharov, vise à rendre hommage aux personnes ou aux organisations qui défendent les droits de l’homme, la démocratie et la liberté d’expression et luttent contre l’intolérance et l’oppression, partout dans le monde.
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OLEG ORLOV SERGEI KOVALEV LYUDMILA ALEXEYEVA
Créé en 1988, le prix est attribué chaque année par le Parlement européen lors d’une séance solennelle organisée à Strasbourg. Si le calendrier du Parlement le permet, le prix est remis à une date la plus proche possible du 10 décembre, date de l’anniversaire de la signature de la déclaration universelle des droits de l’homme des Nations unies en 1948.
au nom de l’association MEMORIAL et de tous les autres défenseurs des droits de l’homme en Russie
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www.europarl.europa.eu/sakharov
Parmi les lauréats du prix, citons Nelson Mandela (Afrique du Sud), Alexander Dubček (Tchécoslovaquie), Las Madres de la Plaza de Mayo (Les mères de la place de mai — Argentine), Aung San Suu Kyi (Myanmar), Ibrahim Rugova (Kosovo), l’Organisation des Nations unies et son secrétaire général de l’époque Kofi Annan, ainsi que Hu Jia (Chine) et Memorial, une association qui défend les droits de l’homme en Russie.
■ Les rouages du Parlement européen La vie et le travail du Parlement européen se déroulent au rythme d’un calendrier divisé en semaines colorées: roses, rouges, bleues et turquoises. Chacune correspond à une étape de l’activité parlementaire. Et pour que les travaux se déroulent au mieux, cela nécessite une bonne organisation et un soutien administratif. La machine est bien rodée, chacun y est à sa place et rien n’est laissé au hasard.
Semaines «roses» pour les commissions parlementaires Le Parlement européen compte vingt commissions parlementaires permanentes, spécialisées par thème comme l’environnement, les transports, l’industrie ou le budget. Représentatives des différentes tendances politiques de l’assemblée et regroupant un nombre variable de députés, elles sont chargées de préparer le travail de la plénière. Lors des réunions de commissions, les députés européens procèdent à une première série de débats et de votes sur des rapports exprimant leur avis sur les propositions de lois ou le projet de budget de l’UE pour l’année suivante. Ils élaborent aussi des «rapports d’initiative» dans lesquels ils recommandent à la Commission européenne ou aux gouvernements des États membres d’agir dans un domaine précis.
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LES ROUAGES DU PARLEMENT EUROPÉEN
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Commissions spéciales et commissions d’enquête
Le cas échéant, le Parlement peut instituer des commissions spéciales ou des commissions d’enquête. Par exemple, en 1996, une commission d’enquête avait été chargée de vérifier si la Commission et les gouvernements avaient bien géré l’épidémie de la «vache folle». À la suite du naufrage du pétrolier Prestige, les députés ont constitué, en 2003, une commission qui a étudié les moyens de renforcer la sécurité maritime. En 2006, une commission a examiné les activités de la CIA en Europe à la suite de révélations de la presse selon lesquelles des terroristes présumés auraient été transférés et détenus illégalement dans des pays européens par les services secrets américains. En 2007, une commission temporaire a été instituée pour étudier les possibles réponses européennes au changement climatique. Une commission spéciale a été créée en 2009 afin de proposer des mesures pour rendre plus sains et stables les marchés financiers à la suite de la crise financière, économique et sociale qui a frappé le monde entier.
Semaines «rouges» pour la session plénière La session plénière est le temps fort de la vie parlementaire. Elle réunit l’ensemble des députés européens dans l’hémicycle à Strasbourg et, pour des sessions additionnelles plus brèves, à Bruxelles. Les rapports adoptés en commissions y sont à nouveau débattus, amendés, puis votés. Ils reflètent alors la position officielle du Parlement européen.
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Outre les rapports, les députés européens adoptent aussi des «résolutions» ou interrogent directement des représentants de la Commission et du Conseil sur des thèmes d’actualité. Ils reçoivent la visite de chefs d’État ou de gouvernement et de personnalités du monde entier.
Semaines «bleues» pour les groupes politiques
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Lors des «semaines de groupes» qui, en général, précèdent les plénières, chaque groupe politique coordonne et formule les positions qu’il défendra ensuite devant l’Assemblée sur chacun des sujets à l’ordre du jour de la session.
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Au lieu de siéger par nationalité, les députés européens se regroupent en fonction de leurs affinités politiques. Pour constituer un groupe politique, il faut réunir un nombre minimal de députés provenant de différents États membres. Les parlementaires qui n’adhèrent à aucun groupe se rallient d’office aux «non-inscrits».
Semaines «turquoises»: les députés dans leurs circonscriptions ou en mission Quelques semaines par an sont réservées au travail des députés européens dans leurs circonscriptions pour y rencontrer leurs électeurs, ou bien pour des missions ad hoc dans d’autres parties du monde.
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Quelle langue parlez-vous?
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Le Parlement européen dispose d’un service entièrement multilingue pour toutes les sessions plénières et autres réunions, au cours desquelles les députés peuvent s’exprimer dans n’importe quelle langue officielle de l’Union européenne. Tout ce qu’ils disent est simultanément traduit par des interprètes. Grâce aux traducteurs, les documents de travail du Parlement sont disponibles dans toutes les langues officielles de l’UE. Cela reflète et valorise la diversité culturelle de l’UE, tout en rendant les travaux des députés accessibles aux citoyens.
LES ROUAGES DU PARLEMENT EUROPÉEN
Qui fait quoi au Parlement européen? Élu pour deux ans et demi par les députés européens, le président du Parlement européen joue un rôle clé: il dirige l’ensemble des activités de l’institution, préside les sessions plénières et signe le budget et les lois adoptés avec le Conseil. Il est le représentant du Parlement dans les relations internationales et dans ses relations avec les autres institutions de l’Union. Le Parlement compte 14 vice-présidents, chacun avec une compétence spécifique. La conférence des présidents réunit autour du président du Parlement les présidents de chaque groupe politique. Elle organise et programme les travaux du Parlement: par exemple le calendrier et les ordres du jour des sessions plénières ou la composition des commissions et des délégations. Le bureau est l’organe chargé de régler les questions administratives, de personnel et d’organisation du Parlement. Il est composé du président du Parlement, des vice-présidents et des questeurs élus par les députés. Le bureau est aussi compétent pour le budget du Parlement.
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Les députés européens et le Parlement disposent d’une grande administration à leur service. Le secrétariat général a pour mission d’assister l’ensemble des députés dans l’exercice de leur mandat. Il compte près de 5 400 personnes — dont un quart sont traducteurs et interprètes — qui travaillent à Bruxelles, à Luxembourg, à Strasbourg et dans les bureaux d’information dans les États membres. En ajoutant le personnel des groupes politiques et les assistants des députés, ce sont environ 7 000 personnes au total qui font tourner la «machine» parlementaire.
■ Près de chez vous Bruxelles, Luxembourg et Strasbourg sont les lieux de travail du Parlement européen, mais chacun peut, de chez lui, suivre ses travaux sans se déplacer! Confortablement assis devant votre ordinateur, il vous est possible d’assister à une session plénière, de consulter les documents et les communiqués de presse ou de poser des questions en ligne sur des sujets européens. Et toutes les capitales de l’Union disposent de bureaux d’information à votre service.
Le site internet: une fenêtre ouverte sur le Parlement Son adresse est facile à retenir — www.europarl.europa.eu —, et chacun peut y trouver, dans sa propre langue, une quantité d’informations intéressantes le concernant. En effet, le site internet du Parlement européen possède un menu très riche; que l’on désire s’informer sur les derniers travaux parlementaires,
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PRÈS DE CHEZ VOUS
suivre en direct les débats et les votes en commission et en plénière, mieux connaître les députés européens et leur rôle, soumettre une pétition ou tout simplement se renseigner sur le fonctionnement de l’institution, le site fournit les réponses. Pour que son activité soit connue et comprise du public, le Parlement donne aussi accès aux citoyens à ses différents documents à travers le registre en ligne. Des archives historiques sont également disponibles.
Europarltv: la web-télévision du Parlement européen Suivre l’actualité européenne, voir les députés en action, découvrir les coulisses du Parlement européen et regarder en direct ses travaux: c’est possible sur www.europarltv.eu. La webtélévision du Parlement propose un bouquet de quatre canaux s’adressant à différents publics: des jeunes en âge scolaire aux professionnels, en passant par les citoyens qui s’intéressent à la politique européenne.
Vous vous posez des questions? Adressez-vous à la boîte aux lettres électronique du Parlement Certes, le site internet est très complet, mais il est parfois difficile de s’orienter dans le «labyrinthe» de l’Union européenne. Le Parlement européen dispose d’une boîte aux lettres électronique où chacun peut déposer ses questions, demander des informations ou soumettre des propositions sur des domaines d’activité de l’UE. Chaque année, le Parlement répond ainsi aux dizaines de milliers de messages envoyés par les citoyens.
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Informés comme les journalistes Les médias jouent un rôle important pour rapprocher les citoyens des institutions qui les représentent. Le Parlement dispose d’un service de presse qui informe les journalistes sur les
Visiter le Parlement Vous avez trouvé beaucoup d’informations sur le site internet, mais vous aimeriez voir concrètement comment travaille le Parlement européen et ce qu’il fait pour vous? Comme près de 300 000 personnes chaque année, vous avez la possibilité de visiter — en groupe ou individuellement — les lieux de travail à Strasbourg, à Bruxelles ou à Luxembourg pour assister aux sessions plénières et rencontrer vos députés. Il vous suffit de contacter l’unité «Visites et séminaires» qui organise des visites guidées dans toutes les langues officielles de l’Union européenne, pour fournir un aperçu du fonctionnement et du rôle du Parlement et donner une réponse à vos questions.
PRÈS DE CHEZ VOUS
débats parlementaires du jour et les résultats des votes. Ces informations sont disponibles au grand public en temps réel sur le site internet multilingue. Les journalistes peuvent également compter sur un support logistique et technique, et sur la disponibilité de matériel audiovisuel (photos, vidéos, archives audio, etc.). Le service de presse organise aussi des conférences de presse et des séminaires sur des thèmes d’actualité européenne.
À l’occasion du 9 mai, Journée de l’Europe, les hémicycles du Parlement européen à Strasbourg et à Bruxelles sont accessibles au grand public dans le cadre des journées «portes ouvertes». Chaque année, environ 60 000 personnes profitent de cette occasion pour visiter les lieux et s’informer sur les activités du Parlement. Prochainement, à Bruxelles, un nouveau centre des visiteurs présentera une exposition interactive sur le fonctionnement du Parlement européen et sur l’impact de ses décisions sur la vie quotidienne des citoyens. Par un jeu de rôle multimédia, les visiteurs pourront même être des «parlementaires d’un jour».
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PRÈS DE CHEZ VOUS
Les bureaux d’information au service des citoyens Il existe des bureaux d’information du Parlement européen dans toutes les capitales de l’Union européenne, ainsi que des antennes régionales dans certains États membres. Ils servent à faciliter les contacts directs entre les citoyens et l’institution qui les représente. Les bureaux d’information réalisent des campagnes d’information sur diverses questions européennes. Ils organisent des séminaires et des conférences, notamment pour les étudiants, les multiplicateurs d’opinions et les médias... Les bureaux d’information organisent aussi des forums décentralisés où députés européens, autorités locales, citoyens et représentants des différentes catégories socioprofessionnelles débattent des politiques les plus importantes pour les régions concernées. Ils organisent également des rencontres entre les parlementaires européens et des représentants nationaux ou locaux, la presse et le public.
Contactez vos députés Le Parlement, c’est avant tout les députés. Ce sont eux qui, forts du mandat confié par les citoyens lors des élections européennes, votent les lois et prennent les initiatives politiques qui se répercutent dans notre vie de tous les jours ou inspirent l’approche européenne sur les grandes questions internationales. Les noms, adresses, numéros de téléphone et courriers électroniques des députés européens figurent sur des fiches personnelles disponibles sur le site internet, dans le menu «Vos députés». On y trouve aussi leur curriculum vitæ, leur circonscription électorale et leur affiliation politique, ainsi que leur fonction et les travaux qu’ils ont réalisés au sein du Parlement.
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Les contacts figurent de la page 56 à la page 59.
■ Les lois européennes: comment ça marche? La codécision — qui met le Parlement européen sur un pied d’égalité avec le Conseil — est devenue la «procédure législative ordinaire» pour l’adoption des lois de l’Union européenne. En principe, le Conseil statue à la majorité qualifiée, y compris dans des domaines où l’unanimité était requise avant l’adoption du traité de Lisbonne. En plus des politiques traditionnellement sujettes à cette procédure — comme l’environnement, les transports, la protection des consommateurs, la libre circulation des marchandises et des travailleurs —, la codécision est étendue à une cinquantaine de bases juridiques, portant ainsi le total à 86. Maintenant, elle s’applique aussi à des matières qui, précédemment, étaient de la compétence quasi exclusive du Conseil (notamment l’agriculture, la pêche et les initiatives en matière de justice et d’affaires intérieures), ainsi qu’à de nouveaux domaines d’action de l’Union, tels que le tourisme, la jeunesse et le sport. La procédure législative ordinaire est composée de trois phases. Dans les grandes lignes, elle se déroule de la façon qui suit. La Commission présente une proposition de loi au Parlement et au Conseil. En première lecture (première étape d’analyse du texte), le Parlement adopte ou non des amendements (modifications) à la proposition de la Commission. Si le Parlement n’apporte pas de modification et si, ensuite, le Conseil accepte également la proposition de la Commission, la proposition législative est adoptée. Il en est de même si le Conseil accepte les modifications du Parlement. La nouvelle loi peut ainsi entrer en vigueur. Si le Conseil n’approuve pas tous les amendements des députés, il soumet au Parlement une proposition de texte alternative: c’est la position des États membres en première lecture. Commence alors la deuxième lecture. Le parcours législatif s’achève si les députés approuvent le point de vue du Conseil, s’ils le rejettent ou s’ils ne se prononcent pas dans un délai de trois mois. Si, par contre, les députés proposent des amendements à la position du Conseil, il faut que 41
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LES LOIS EUROPÉENNES: COMMENT ÇA MARCHE?
ce dernier les examine en deuxième lecture. Le texte de loi est adopté si le Conseil approuve tous les amendements. Dans le cas contraire, il faut rechercher un consensus, c’est la phase de conciliation. Cette tâche est confiée au comité de conciliation, regroupant les représentants des deux institutions. La Commission est également associée tout au long de cet exercice. Si dans un délai de six semaines le comité ne parvient pas à un texte commun, l’acte ne voit pas le jour. Au contraire, si les représentants des deux institutions trouvent un accord sur un texte commun, celui-ci est soumis, en troisième et dernière lecture, au Parlement réuni en séance plénière et au Conseil. Si le texte est approuvé, il devient loi. À défaut d’une décision, l’acte proposé est réputé non adopté. Au tout début de la procédure législative, le texte est aussi soumis à l’attention des parlements nationaux afin qu’ils puissent, dans un délai de huit semaines, en évaluer la compatibilité avec les principes de subsidiarité et de proportionnalité. Si un nombre suffisant de parlements soulève des objections à cet égard, les institutions de l’Union sont tenues de réexaminer le dossier et, le cas échéant, de justifier la décision de poursuivre la procédure.
Les procédures législatives spéciales Toute autre procédure, différente de celle décrite ci-dessus, est dite «spéciale», y compris la procédure ad hoc nécessaire pour l’adoption du budget qui est détaillée dans le chapitre suivant.
D’autres actes sont adoptés à l’unanimité ou à la majorité qualifiée par le Conseil après «consultation» du Parlement. Dans ces cas, l’avis des députés n’est pas contraignant, et ce sont les gouvernements qui ont le dernier mot. Cette procédure concerne, par exemple, les mesures en matière de sécurité ou de protection sociale, les dispositions de nature fiscale dans le domaine de l’énergie, ainsi que l’harmonisation des taxes sur le chiffre d’affaires et la fiscalité indirecte. Elle s’applique aussi à la coopération policière opérationnelle et aux mesures régissant les interventions des autorités d’un État membre sur le territoire d’un autre pays de l’UE. Les règles sur le droit de vote et d’éligibilité dans l’État membre de résidence aux élections municipales et européennes sont également sujettes à cette procédure, mais le Conseil — à l’unanimité, après consultation du Parlement — peut décider de passer à la procédure législative ordinaire.
LES LOIS EUROPÉENNES: COMMENT ÇA MARCHE?
Ainsi, certains actes doivent être adoptés par le Conseil à l’unanimité avec l’approbation préalable du Parlement européen. Les députés ont donc une sorte de droit de veto leur permettant de rejeter ou d’accepter en bloc les textes, sans la possibilité de proposer des modifications. C’est le cas du cadre financier pluriannuel et des mesures pour combattre les discriminations ou pour étendre les droits liés à la citoyenneté (qui exigent en outre une ratification nationale).
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■ Comment est adopté le budget annuel de l’UE? Le Parlement européen et le Conseil, statuant par une procédure législative spéciale, établissent le budget annuel de l’Union sur la base du cadre financier pluriannuel (cinq ans) établi par un règlement adopté par les deux branches de l’autorité budgétaire. Chaque institution, à l’exception de la Banque centrale européenne, dresse, avant le 1er juillet, un état prévisionnel de ses dépenses pour l’exercice budgétaire suivant. La Commission groupe ces états dans un projet de budget qui comprend une prévision des recettes et une prévision des dépenses. Elle présente ce projet au Parlement européen et au Conseil au plus tard le 1er septembre. Le Conseil est donc appelé à adopter sa position sur le projet de budget et à la transmettre au Parlement au plus tard le 1er octobre, en motivant son approche. Le budget est adopté si, dans un délai de quarante-deux jours après cette transmission, le Parlement européen approuve la position du Conseil ou s’il n’a pas statué. Si, par contre, le Parlement adopte des amendements, son projet de budget est transmis au Conseil et à la Commission. Le budget est adopté si, dans un délai de dix jours, le Conseil approuve tous ces amendements. Dans le cas contraire, le président du Parlement européen, en accord avec celui du Conseil, convoque le comité de conciliation — réunissant des représentants des deux branches budgétaires — qui a pour mission d’aboutir à un accord sur un projet commun. La Commission participe aux travaux et tente de promouvoir un rapprochement des positions. Au cas où, dans le délai de vingt et un jours, le comité de conciliation ne parvient pas à un accord sur un projet commun, un nouveau projet de budget doit être présenté par la Commission. Si, au contraire, le comité parvient à un accord, le Parlement européen et le Conseil disposent chacun de quatorze jours pour approuver le projet commun.
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Le budget est définitivement adopté si, dans ce délai, le Parlement européen et le Conseil approuvent tous deux le projet commun ou ne parviennent pas à statuer, ou si l’une de ces institutions approuve le projet commun tandis que l’autre ne parvient pas à statuer.
En revanche, un nouveau projet de budget est présenté par la Commission si le Parlement européen et le Conseil rejettent tous deux le projet commun, ou si l’une de ces institutions rejette le projet commun tandis que l’autre ne parvient pas à statuer. Cela vaut également si le Parlement européen rejette le projet commun tandis que le Conseil l’approuve. COMMENT EST ADOPTÉ LE BUDGET ANNUEL DE L’UE?
S’il s’avère que le Parlement européen approuve le projet commun tandis que le Conseil le rejette, le Parlement — statuant à la majorité des membres qui le composent et des trois cinquièmes des suffrages exprimés — peut décider de confirmer l’ensemble ou une partie des amendements. Si l’un des amendements du Parlement européen n’est pas confirmé, la position agréée au sein du comité de conciliation concernant la ligne budgétaire qui fait l’objet de cet amendement est retenue. Le budget est réputé définitivement adopté sur cette base.
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■ Mots clés de l’Union européenne Acquis communautaire L’acquis communautaire recouvre les droits et les obligations que partagent l’ensemble des pays de l’Union européenne. Il comprend la législation et les traités européens, les déclarations et les résolutions, les accords internationaux dans les matières de l’UE et la jurisprudence de la Cour de justice. Les pays candidats doivent accepter cet acquis communautaire avant d’adhérer à l’UE et transposer ensuite la législation européenne dans leur droit national.
Actes juridiques de l’Union Pour exercer les compétences de l’Union, les institutions adoptent des règlements, des directives, des décisions, des recommandations et des avis. Le règlement a une portée générale, il est obligatoire dans tous ses éléments et il est directement applicable dans tout État membre. La directive lie tout État membre destinataire quant au résultat à atteindre, tout en laissant aux instances nationales la compétence quant à la forme et aux moyens. La décision est obligatoire dans tous ses éléments. Les recommandations et les avis ne sont pas contraignants.
Banque centrale européenne
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Inaugurée le 30 juin 1998 à Francfort, la Banque centrale européenne est chargée de conduire la politique monétaire dans les pays membres de la zone euro. Depuis le 1er janvier 1999, elle a pour tâche principale de maintenir la stabilité des prix dans la zone euro et de mettre en œuvre la politique monétaire européenne définie par le Système européen de banques centrales (SEBC). La BCE agit en totale indépendance. Le traité de Lisbonne confère à la BCE le statut d’institution européenne.
Banque européenne d’investissement
Charte des droits fondamentaux de l’UE La charte des droits fondamentaux de l’UE réunit dans un même texte des droits civils, politiques, économiques et sociaux proclamés, jusque-là, dans divers actes nationaux, européens et internationaux. Rédigée par une Convention composée notamment de députés européens et nationaux, elle a été proclamée solennellement lors d’un sommet européen à Nice en décembre 2000. En octobre 2007 à Lisbonne, lors d’un sommet consacré à la réforme des traités, les chefs d’État ou de gouvernement de l’UE ont prévu de la rendre juridiquement contraignante, comme l’avait demandé le Parlement européen. Avec l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne, elle le devient. Certains États membres, comme la Pologne, la République tchèque et le Royaume-Uni, ont néanmoins obtenu d’y déroger.
MOTS CLÉS DE L’UNION EUROPÉENNE
La Banque européenne d’investissement (BEI), basée à Luxembourg, a pour mission de contribuer à la cohésion économique, sociale et territoriale à travers un développement équilibré du territoire de l’Union. La Banque finance à long terme la réalisation de projets concrets dont la viabilité économique, technique, environnementale et financière est garantie. En dehors de l’Union, la BEI soutient les stratégies de préadhésion des pays candidats, ainsi que des Balkans occidentaux. Elle met également en œuvre le volet financier des accords conclus dans le cadre des politiques européennes d’aide et de coopération au développement.
Citoyenneté européenne La citoyenneté de l’Union s’applique à toute personne ayant la nationalité d’un État membre. Elle s’ajoute à la citoyenneté nationale et ne la remplace pas. Le traité de Lisbonne précise que l’Union, dans toutes ses activités, respecte le principe de l’égalité de ses citoyens, qui bénéficient d’une égale attention de ses institutions, organes et organismes. En outre, le fonctionnement de l’UE «est fondé sur la démocratie représentative», et «les citoyens sont directement représentés, au niveau de l’UE, au Parlement européen». Les citoyens de l’UE ont, entre autres, le droit de circuler et de séjourner librement sur le territoire des États membres. Ils ont aussi le droit de vote et d’éligibilité aux élections au Parlement européen ainsi qu’aux élections municipales dans l’État membre où ils résident, dans les mêmes conditions que les ressortissants de cet État. Si, dans un pays tiers, il n’existe pas de représentation d’un État membre de l’UE, les citoyens de cet État membre peuvent bénéficier de la protection diplomatique et consulaire de tout autre pays de l’UE. 47
MOTS CLÉS DE L’UNION EUROPÉENNE
Comité des régions Le Comité des régions (CdR), mis en place en 1994, est l’assemblée politique qui fait entendre la voix des collectivités territoriales. La Commission et le Conseil sont tenus de consulter le Comité pour toute proposition formulée dans les domaines ayant des répercussions au niveau local ou régional: cohésion économique et sociale, réseaux d’infrastructure transeuropéens, santé, éducation et culture, politique de l’emploi, environnement, transports, etc. Le traité de Lisbonne a conféré au CdR un droit de recours auprès de la Cour de justice de l’UE pour violation du principe de subsidiarité contre des actes législatifs pour lesquels il doit être consulté. Le Comité est composé de 344 membres élus régionaux ou locaux, nommés pour cinq ans par le Conseil sur proposition des États membres.
Comité économique et social européen Le Comité économique et social européen (CESE), institué par les traités de Rome (1957), est une assemblée consultative représentant les organisations d’employeurs, de salariés et d’autres acteurs représentatifs de la société civile. Dans un certain nombre de domaines, le traité prévoit qu’une décision ne peut être prise qu’après consultation du CESE par le Conseil ou par la Commission: politique de l’emploi, politique sociale, éducation, santé publique, protection des consommateurs, cohésion économique et sociale, politique agricole, etc. Il est composé de 344 membres proposés par les gouvernements nationaux et nommés par le Conseil pour cinq ans renouvelables.
Commission européenne
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La Commission européenne incarne et défend l’intérêt général de l’Union européenne. Elle a un droit d’initiative quasi exclusif en ce qui concerne les actes législatifs. Dans le cadre des politiques de l’Union, elle prépare et met en œuvre les actes législatifs adoptés par le Parlement européen et le Conseil. La Commission a par ailleurs des pouvoirs d’exécution, de gestion et de contrôle. Elle assure en effet la programmation et la mise en œuvre des politiques communes, exécute le budget et gère les programmes de l’UE. En tant que «gardienne des traités», elle veille également à ce que la législation européenne soit appliquée dans les États membres. Le président de la Commission, proposé par les gouvernements nationaux sur la base des résultats des élections européennes, est élu par le Parlement européen à la majorité absolue. Les autres membres de la Commission — un national par État membre, sauf celui du pays d’origine du président — sont nommés pour cinq ans par le Conseil en accord avec les États membres. Un des viceprésidents recouvre aussi la fonction de haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité. La Commission dans son ensemble, en tant que collège, est ensuite soumise à un vote d’approbation du Parlement européen devant lequel elle est responsable.
Conseil
Le Conseil siège en différentes formations au sein desquelles se réunissent les ministres compétents des États membres: affaires générales; affaires économiques et financières; emploi, politique sociale, santé et consommateurs; compétitivité; coopération dans les domaines de la justice et des affaires intérieures; transports, télécommunications et énergie; agriculture et pêche; environnement; éducation, jeunesse et culture. Ces formations sont dirigées, à tour de rôle pendant six mois, par les trois pays qui détiennent la présidence tournante de l’UE sur dix-huit mois.
MOTS CLÉS DE L’UNION EUROPÉENNE
Le Conseil exerce, avec le Parlement, les fonctions législative et budgétaire. Le traité de Lisbonne a étendu considérablement le nombre de domaines pour lesquels il statue à la majorité qualifiée. Le Conseil constitue par ailleurs l’institution principale pour prendre les décisions en matière de politique étrangère et de sécurité commune (PESC), ainsi qu’en matière de coordination des politiques économiques. Il se réunit au niveau des ministres nationaux et constitue ainsi l’institution de représentation des États membres. Le Conseil a son siège à Bruxelles, mais se réunit aussi à Luxembourg.
Le Conseil des affaires étrangères, par contre, est présidé par le haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité — fonction instaurée par le traité de Lisbonne. Ce dernier conduit la politique étrangère et de sécurité commune de l’Union et veille à la cohérence de l’action extérieure de l’Union. Il contribue à l’élaboration de cette politique et l’exécute en tant que mandataire du Conseil, grâce aussi au nouveau service européen pour l’action extérieure. Il agit de même pour la politique de sécurité et de défense commune et participe aux réunions du Conseil européen.
Conseil européen Le Conseil européen est élevé au rang d’institution de l’Union européenne par le traité de Lisbonne. Il réunit deux fois par semestre les chefs d’État ou de gouvernement des États membres de l’UE. Son rôle est de donner à l’UE les impulsions nécessaires à son développement et de définir les orientations politiques générales. Il n’exerce pas de fonction législative et ses décisions sont prises en principe par consensus.
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Le Conseil européen, depuis l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne, élit son président pour un mandat de deux ans et demi, renouvelable une fois. Ce dernier, ne pouvant exercer de mandat national, assure la préparation et la continuité des travaux du Conseil européen, en coopération avec le président de la Commission, et œuvre pour faciliter la cohésion et le consensus. Il présente au Parlement européen un rapport à la suite de chacune des réunions du Conseil européen et, à son niveau et en sa qualité, assure la représentation extérieure de l’Union, sans préjudice des attributions du haut représentant.
MOTS CLÉS DE L’UNION EUROPÉENNE
Cour de justice de l’Union européenne La Cour de justice, dont le siège est à Luxembourg, assure que l’interprétation et l’application des traités constitutifs sont respectées. Elle est composée d’autant de juges qu’il y a d’États membres. Les juges sont assistés de huit avocats généraux nommés pour six ans d’un commun accord par les États membres. Elle remplit deux fonctions principales: vérifier la compatibilité des actes des institutions européennes et des gouvernements avec les traités; se prononcer, à la demande d’un tribunal national, sur l’interprétation ou sur la validité des dispositions du droit de l’Union. La Cour comprend aussi un Tribunal, composé d’au moins un juge par État membre, et de tribunaux spécialisés.
Cour des comptes européenne La Cour des comptes européenne, dont le siège est à Luxembourg, est composée d’un ressortissant de chaque État membre. La Cour vérifie la légalité et la régularité des recettes et des dépenses de l’Union européenne (ainsi que de tout organisme créé par l’UE) et veille à sa bonne gestion financière. Elle fournit également au Parlement européen et au Conseil une déclaration d’assurance concernant la fiabilité des comptes ainsi que la légalité et la régularité des opérations sous-jacentes. La Cour peut aussi signaler toute irrégularité au Parlement et au Conseil.
Marché unique L’Union européenne est un grand espace où, en principe, les personnes, les biens, les services et les capitaux peuvent circuler librement entre les États membres, comme s’ils étaient un seul et unique pays, donc sans contrôles aux frontières et sans droits de douane. Il a cependant fallu un certain temps pour y arriver. Les droits de douane entre les pays de la Communauté économique européenne n’ont été complètement supprimés que le 1er juillet 1968. D’autres entraves au commerce ont aussi mis du temps à disparaître, et ce n’est qu’à la fin de 1992 que le «marché unique» est devenu réalité.
Médiateur européen
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Le Médiateur européen est habilité à recevoir de la part des citoyens de l’Union, ou des personnes physiques ou morales résidant dans les États membres, les plaintes relatives à une mauvaise administration dans l’action des institutions ou des organes de l’UE (à l’exclusion de la Cour de justice ou du Tribunal). À titre d’exemple, il peut s’agir de l’absence ou du refus d’accès à l’information, d’un retard administratif injustifié, d’une pratique inéquitable ou discriminatoire, ou d’un manque de transparence.
Office européen de lutte antifraude
Répartition des compétences Les compétences de l’Union européenne et de ses États membres sont réparties en trois catégories: — Les compétences exclusives de l’UE, où les États membres ont irrévocablement abandonné toute possibilité d’action, traitent essentiellement de l’union douanière, des règles de concurrence, de la politique monétaire dans la zone euro et de la politique commerciale commune. — Les compétences partagées, cas de figure le plus fréquent, concernent par exemple le marché intérieur, la protection des consommateurs, l’agriculture et la pêche, l’énergie, les transports, la santé publique, la politique sociale et la cohésion territoriale, la recherche, la coopération au développement et l’aide humanitaire, ainsi que l’espace de liberté, de sécurité et de justice. — Les compétences ou domaines d’appui, pour lesquels l’UE a pour mission d’encourager, de coordonner et de compléter l’action des États membres, couvrent en particulier la protection de la santé, l’industrie, la culture, le tourisme, l’éducation et la formation professionnelle, la jeunesse et le sport, ainsi que la protection civile.
MOTS CLÉS DE L’UNION EUROPÉENNE
L’Office européen de lutte antifraude (OLAF) est chargé depuis le 1er juin 1999 de la lutte contre la fraude au détriment du budget de l’Union européenne. L’Office peut enquêter sur la gestion et le financement de toutes les institutions et de tous les organes de l’UE avec une indépendance opérationnelle absolue.
Les principes de subsidiarité et de proportionnalité jouent le rôle de régulateur pour garantir le respect de cette répartition des compétences.
Subsidiarité et proportionnalité Le principe de subsidiarité vise à assurer une prise de décision la plus proche possible du citoyen en vérifiant que l’action à entreprendre au niveau européen est justifiée par rapport aux possibilités qu’offre l’échelon national, régional ou local. Concrètement, c’est un principe selon lequel l’Union n’agit — sauf pour les domaines de sa compétence exclusive — que lorsque son action est plus efficace qu’une action entreprise au niveau national, régional ou local. Il est étroitement lié au principe de proportionnalité qui suppose que l’action de l’UE ne doit pas excéder ce qui est nécessaire pour atteindre les objectifs du traité. 51
MOTS CLÉS DE L’UNION EUROPÉENNE
Avec le traité de Lisbonne, les parlements nationaux sont appelés à vérifier, dès le début d’une procédure législative, que ces principes sont respectés. Un nombre suffisant de parlements peut imposer aux institutions de l’UE de réexaminer l’opportunité de l’acte législatif proposé et de motiver le choix de poursuivre la procédure. Le Comité des régions a acquis un droit de recours pour violation du principe de subsidiarité contre des actes législatifs qui, pour être adoptés, requièrent sa consultation préalable.
Union économique et monétaire L’Union économique et monétaire (UEM) désigne un processus visant à harmoniser les politiques économiques et monétaires des États membres de l’Union avec notamment l’instauration d’une monnaie unique, l’euro. Le 1er janvier 1999 ont eu lieu la fixation irrévocable des taux de change et l’introduction de la monnaie unique dans les États de l’UEM. Le 1er janvier 2002, les pièces et billets en euros ont remplacé les anciennes monnaies nationales. Tous les États membres n’ont pas adopté l’euro comme monnaie unique. Les douze États membres qui ont adhéré à l’Union depuis le 1er mai 2004 sont tenus d’adopter l’euro dès qu’ils rempliront tous les critères établis («critères de convergence») qui visent à assurer que le développement économique dans le cadre de l’UEM est équilibré et qu’il ne provoque pas de tensions entre les États membres.
Union européenne L’Union européenne est fondée sur les valeurs de respect de la dignité humaine, de liberté, de démocratie, d’égalité, de l’État de droit, ainsi que de respect des droits de l’homme, y compris des droits des personnes appartenant à des minorités. Ces valeurs sont communes aux États membres dans une société caractérisée par le pluralisme, la non-discrimination, la tolérance, la justice, la solidarité et l’égalité entre les femmes et les hommes.
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Le traité de Lisbonne a réuni la Communauté européenne et l’Union européenne en une seule entité dotée d’une personnalité juridique unique: l’Union européenne. Il a ainsi supprimé l’ancien système des «trois piliers», dont les deux derniers étaient essentiellement intergouvernementaux (la politique étrangère et de sécurité commune, et la justice et les affaires intérieures). Il existe désormais un seul cadre institutionnel où s’applique de façon générale la «méthode communautaire», hormis les procédures particulières prévues pour la politique étrangère, de sécurité et de défense.
■ Dates clés de l’intégration européenne 9 mai 1950 — Robert Schuman, ministre français des affaires étrangères, présente des propositions en vue d’une union du charbon et de l’acier entre l’Allemagne de l’Ouest et la France — un projet fondé sur les idées de Jean Monnet. La date du discours de Robert Schuman, le 9 mai, est depuis célébrée chaque année dans le cadre de la «Journée de l’Europe». Avril 1951 — La Belgique, l’Allemagne de l’Ouest, la France, l’Italie, le Luxembourg et les PaysBas se basent sur le plan Schuman pour fonder la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA) instituée par le traité de Paris. Mars 1957 — Les six pays fondateurs signent les traités de Rome, qui instituent la Communauté économique européenne (CEE), ou «marché commun», et la Communauté européenne de l’énergie atomique (Euratom), qui entrent en vigueur le 1er janvier 1958. Mars 1958 — Session constitutive de l’Assemblée parlementaire européenne. Mars 1962 — L’Assemblée parlementaire européenne est rebaptisée «Parlement européen». Juillet 1968 — Les droits de douane liés aux produits industriels sont totalement supprimés, dix-huit mois avant la date prévue, et un tarif extérieur commun est instauré. Janvier 1973 — Premier élargissement de la Communauté: le Danemark, l’Irlande et le Royaume-Uni adhèrent à la CEE. Juin 1979 — Les premières élections au suffrage universel direct du Parlement européen sont organisées. Les députés étaient auparavant délégués par les parlements nationaux. Neuf pays élisent 410 députés européens. Janvier 1981 — La Grèce adhère à la CEE. Juin 1984 — Élections du Parlement européen: dix pays élisent 441 députés européens. Janvier 1986 — L’Espagne et le Portugal adhèrent à la CEE. Juillet 1987 — L’Acte unique européen entre en vigueur. Les compétences du Parlement sont renforcées. 53
Juin 1989 — Élections du Parlement européen: douze pays élisent 525 députés européens.
Novembre 1989 — Chute du mur de Berlin, la guerre froide est terminée et les divisions de l’Europe peuvent commencer à être effacées.
DATES CLÉS DE L’INTÉGRATION EUROPÉENNE
Janvier 1993 — Le marché unique et ses quatre libertés sont établis: la libre circulation des marchandises, des services, des personnes et des capitaux est désormais une réalité. Novembre 1993 — Le traité sur l’Union européenne signé à Maastricht entre en vigueur. Il définit la mise en place d’une future monnaie unique, d’une politique étrangère et de sécurité commune ainsi que d’une coopération plus étroite en matière de justice et d’affaires intérieures. L’appellation «Union européenne» remplace officiellement celle de «Communauté européenne». La procédure de «codécision», qui confère au Parlement européen un réel pouvoir législatif, est instaurée. Juin 1994 — Élections du Parlement européen: douze pays élisent 567 députés européens. Janvier 1995 — L’Autriche, la Finlande et la Suède adhèrent à l’UE. Mai 1999 — Le traité d’Amsterdam entre en vigueur. Il prévoit des mesures visant à réformer les institutions communautaires, à renforcer l’influence de l’Europe dans le monde et à consacrer davantage de ressources à l’emploi et aux droits des citoyens. Juin 1999 — Élections du Parlement européen: quinze pays élisent 626 députés européens. Décembre 2001 — Le Conseil européen de Laeken adopte une déclaration sur l’avenir de l’Union, qui ouvre la voie à la nouvelle grande réforme de l’UE ainsi qu’à la création d’une Convention chargée de rédiger la Constitution européenne. Janvier 2002 — Les billets et pièces en euros commencent à circuler dans douze pays et remplacent les monnaies nationales utilisées jusqu’alors. Février 2003 — Le traité de Nice entre en vigueur. Il prépare l’UE à l’adhésion de dix nouveaux membres l’année suivante. La charte des droits fondamentaux est adoptée. Juillet 2003 — La Convention sur l’avenir de l’Europe achève son travail de rédaction de la Constitution européenne. Mai 2004 — La République tchèque, l’Estonie, Chypre, la Lettonie, la Lituanie, la Hongrie, Malte, la Pologne, la Slovénie et la Slovaquie adhèrent à l’UE. Juin 2004 — Élections du Parlement européen: vingt-cinq pays élisent 732 députés européens. Octobre 2004 — Les chefs d’État ou de gouvernement signent le traité établissant une Constitution pour l’Europe.
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Mai-juin 2005 — Rejet du projet de Constitution en France et aux Pays-Bas par référendum. Janvier 2007 — La Bulgarie et la Roumanie adhèrent à l’UE. Le nombre de députés européens passe à 785. La Slovénie adopte l’euro.
Mars 2007 — À l’occasion du 50e anniversaire des traités de Rome, le Parlement signe, avec le Conseil et la Commission, la déclaration de Berlin. Octobre 2007 — Au sommet de Lisbonne, les chefs d’État ou de gouvernement de l’UE trouvent un accord sur la réforme des traités.
Janvier 2008 — Chypre et Malte adoptent l’euro. Janvier 2009 — La Slovaquie adopte l’euro et devient le seizième État membre de la zone euro. Juin 2009 — Élections du Parlement européen: vingt-sept pays élisent 736 députés européens. Décembre 2009 — Le traité de Lisbonne entre en vigueur. L’Union européenne est dotée de la personnalité juridique, et la charte des droits fondamentaux de l’Union acquiert une valeur juridique contraignante. Le Parlement obtient de plus amples pouvoirs législatifs, budgétaires et de contrôle sur les autres institutions. La codécision — avec le vote à la majorité qualifiée au Conseil — devient la procédure législative ordinaire pour l’adoption des lois européennes et s’étend à la quasi-totalité des domaines de compétence de l’UE.
DATES CLÉS DE L’INTÉGRATION EUROPÉENNE
Décembre 2007 — Les présidents du Parlement, de la Commission et du Conseil de l’Union européenne ont solennellement signé la charte des droits fondamentaux, et les chefs d’État ou de gouvernement ont signé le traité de Lisbonne.
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■ Les adresses du Parlement européen Parlement européen Rue Wiertz/Wiertzstraat 60 1047 Bruxelles/Brussel BELGIQUE/BELGIË +32 22842111 +32 22306933
Parlement européen Plateau du Kirchberg BP 1601 2929 Luxembourg LUXEMBOURG +352 4300-1 +352 4300-24842
Parlement européen Allée du Printemps BP 1024/F 67070 Strasbourg Cedex FRANCE +33 388174001 +33 388174860
Pétitions
Courrier du citoyen
Parlement européen Le président du Parlement européen Rue Wiertz/Wiertzstraat 60 1047 Bruxelles/Brussel BELGIQUE/BELGIË
Parlement européen Courrier du citoyen GOL03A012 2929 Luxembourg LUXEMBOURG +352 4300-27072
Visites et séminaires
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Parlement européen Visites et séminaires Rue Wiertz/Wiertzstraat 60 1047 Bruxelles/Brussel BELGIQUE/BELGIË +32 22842111 +32 22843530
Parlement européen Visites et séminaires Bureau de Strasbourg BP 1024 F 67070 Strasbourg Cedex FRANCE +33 388175184
Parlement européen Maison de l’Europe 7, rue du Marché-aux-Herbes 1728 Luxembourg LUXEMBOURG +352 4300-22597 +352 4300-22457 epluxembourg@europarl.europa.eu
Vous pouvez également remplir un formulaire par voie électronique via le site internet du Parlement européen: www.europarl.europa.eu
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59
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LES ADRESSES DU PARLEMENT EUROPÉEN
ÖSTERREICH
QA-30-09-213-FR-C
Pour plus d’information visitez le site web:
www.europarl.europa.eu Cette publication a été réalisée par la direction générale de la communication du Parlement européen. Manuscrit terminé en avril 2010
Crédits photographiques Bernard Rouffignac/Architectes: Architecture Studio, p. 2, 3, 43, 55; ccvision.de, p. 15; Corbis, p. 10, 12, 16, 20; Phovoir, p. 14; Union européenne, p. 8, 18, 24, 28, 31, 32; Union européenne/ECHO/ Daniel Dickinson, p. 26; Union européenne/Pietro Naj-Oleari, p. 6, 18, 30; Union européenne/Architecte: Architecture Studio, couverture, p. 36, 42; Union européenne/Pietro Naj-Oleari/Architecte: Architecture Studio, p. 40; Union européenne/Pietro Naj-Oleari/Architecte: Association des architectes du CIC: Vanden Bossche sprl, C.R.V. s.a., CDG sprl, Studiegroep D. Bontinck, Façade and Hemicycle Interior Design- Arch. Michel Bouquillon, p. 18, 34 De nombreuses autres informations sur l’Union européenne sont disponibles sur l’internet via le serveur Europa (http://europa.eu). Luxembourg: Office des publications de l’Union européenne, 2010 © Union européenne, 2010 Reproduction autorisée, moyennant mention de la source Printed in Germany IMPRIMÉ SUR PAPIER BLANCHI SANS CHLORE
ISBN 978-92-823-3022-7
Les visages du Parlement europĂŠen 2009-2011
LES VISAGES DU PARLEMENT EUROPÉEN — 2009-2011 2
Sommaire ■ Préface du président
3
■ Le Parlement européen ■ Le président du Parlement européen ■ Les députés européens et les groupes politiques
5 5 6
■ Les organes politiques ■ La conférence des présidents ■ Les membres de la conférence des présidents ■ Le bureau ■ Les questeurs ■ La composition du bureau du Parlement
10 10
■ Les commissions parlementaires ■ Les commissions permanentes du PE et leurs présidents ■ La commission spéciale
16
■ Les délégations ■ Les délégations du PE et leurs présidents ■ Les assemblées parlementaires multilatérales
19 19 21
■ Le secrétariat général
22
10 12 12 13
16 18
Préface du président Le Parlement européen, qui représente près de 500 millions de citoyens dans les 27 États membres, est le cœur même de notre système démocratique. Il remplit un rôle à la fois institutionnel et social. Il a également pour mission de doter l’Europe d’une vision nouvelle, à une époque où cette dernière est confrontée à toute une série de défis.
3
Pour faire face à la crise économique, l’Europe doit parler d’une seule voix. Derrière le rideau de fer, nous scandions jadis dans les rues: «Il ne peut y avoir de liberté sans solidarité.» Aujourd’hui, nous pouvons dire: «Sans solidarité, il ne peut y avoir de communauté», pas plus qu’une Europe forte et moderne. Nous ne devons pas succomber à la tentation du protectionnisme et de la renationalisation des politiques de l’UE. La politique de cohésion doit donc demeurer une priorité dans le prochain cadre financier pluriannuel si nous souhaitons parvenir à la pleine intégration de notre continent réunifié.
PRÉFACE DU PRÉSIDENT
L’entrée en vigueur du traité de Lisbonne le 1er décembre 2009 ouvre de nouvelles chances et perspectives. Le marché unique est notre grande réussite. Nous devons le protéger et le consolider pour garantir la compétitivité de l’Europe. Nous sommes confrontés à une crise énergétique et climatique. L’heure est venue pour l’Union de mener une vraie politique commune de l’énergie. Dans ce contexte, il nous faut également élaborer une politique étrangère cohérente et efficace, qui englobe une vision de l’ordre mondial et du partenariat international. L’Union européenne défend les droits de l’homme et ceux des minorités. Le prix Sakharov, créé par le Parlement européen pour rendre hommage aux militants des droits de l’homme, en est un bon exemple. Avec le traité de Lisbonne, le Parlement jouit de pouvoirs nettement plus larges. Il doit donc être à l’écoute et veiller à prendre les mesures qui conviennent. Nos priorités à cet égard doivent porter sur l’organisation de débats plus animés en plénière et sur une coopération plus étroite avec les autres institutions et les parlements nationaux des 27 États membres. Mon élection à la présidence du Parlement européen est le symbole du rêve d’un continent unifié porté par les citoyens. Il n’existe plus d’ancienne et de nouvelle Europe. Nous avons maintenant une Europe commune, un projet qui demande de l’énergie et un travail acharné, et dont toute une génération d’Européens a rêvé. Je suis prêt à apporter ma contribution à cette œuvre car ce rêve était aussi le mien.
4
Jerzy Buzek Président du Parlement européen
■ Le Parlement européen Le Parlement européen (PE) est l’organe parlementaire de l’Union européenne (UE). Le Parlement actuel, élu en juin 2009, compte 736 membres provenant des 27 États membres de l’UE. Plus d’un tiers sont des femmes. Le Parlement européen, dont le siège est à Strasbourg, dispose de trois lieux de travail: Bruxelles, Luxembourg et Strasbourg.
Le président du Parlement européen Le président du Parlement européen est élu pour un mandat renouvelable de deux ans et demi, ce qui représente une demi-législature. Le président représente le Parlement européen vis-à-vis du monde extérieur et dans ses relations avec les autres institutions de l´Union européenne. Il préside les séances plénières du Parlement, le bureau du Parlement (avec ses 14 vice-présidents) et la conférence des présidents des groupes politiques.
Les présidents du Parlement européen (1958-2011) 1958-1960
Robert Schuman
1960-1962
Hans Furler
1962-1964
Gaetano Martino
1964-1965
Jean Duvieusart
1965-1966
Victor Leemans
1966-1969
Alain Poher
1969-1971
Mario Scelba 5
LE PARLEMENT EUROPÉEN
1971-1973
Walter Behrendt
1973-1975
Cornelis Berkhouwer
1975-1977
Georges Spénale
1977-1979
Emilio Colombo
1979-1982
Simone Veil
1982-1984
Pieter Dankert
1984-1987
Pierre Pflimlin
1987-1989
Lord Plumb
1989-1992
Enrique Barón Crespo
1992-1994
Egon A. Klepsch
1994-1997
Klaus Hänsch
1997-1999
José María Gil-Robles
1999-2002
Nicole Fontaine
2002-2004
Pat Cox
2004-2007
Josep Borrell Fontelles
2007-2009
Hans-Gert Pöttering
2009-…
Jerzy Buzek
Les députés européens et les groupes politiques
6
Les membres du Parlement européen siègent au sein de groupes politiques; ils ne sont pas organisés par nationalité mais par affiliation politique. Un groupe politique est composé de membres élus dans au moins un quart des pays de l’UE et compte un minimum de 25 membres. Il y a actuellement 7 groupes politiques au Parlement européen. Les membres qui n’appartiennent à aucun de ces groupes sont appelés «noninscrits». Les groupes politiques emploient leur propre personnel et les membres ont des assistants parlementaires.
ROBERT SCHUMAN
Liste des groupes politiques 1. Groupe du parti populaire européen (démocrates-chrétiens) (PPE) LE PARLEMENT EUROPÉEN
2. Groupe de l’Alliance progressiste des socialistes et démocrates au Parlement européen (S&D) 3. Groupe de l’Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe (ADLE) 4. Groupe des Verts/Alliance libre européenne (Verts/ALE) 5. Groupe des Conservateurs et réformistes européens (ECR) 6. Groupe confédéral de la Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique (GUE/NGL) 7. Groupe Europe de la liberté et de la démocratie (EFD) Non-inscrits (NI)
NI 7
LE PARLEMENT EUROPテ右N
La composition du Parlement europテゥen
265 PPE 55 Verts/ ALE
184 S&D
84 ADLE
35 GUE/ NGL 28 NI
NI 54 ECR
8
31 EFD
Distribution des sièges par groupe politique et État membre à la suite des élections de juin 2009 S&D
ADLE
Verts/ ALE
ECR
Belgique (BE)
5
5
5
4
1
Bulgarie (BG)
6
4
5
République tchèque (CZ)
2
7
Danemark (DK)
1
4
3
2
1
Allemagne (DE)
42
23
12
14
8
Estonie (EE)
1
1
3
1
Irlande (IE)
4
3
4
Grèce (EL)
8
8
Espagne (ES)
23
21
France (FR)
29
Italie (IT)
9
GUE/ NGL
EFD
NI
Total
2
22
2
17 22
4
13
2
99 6 12
1
22
1
3
2
2
1
14
6
14
5
35
21
7
Chypre (CY)
2
2
Lettonie (LV)
3
1
1
Lituanie (LT)
4
3
2
Luxembourg (LU)
3
1
1
Hongrie (HU)
14
4
Malte (MT)
2
3
Pays-Bas (NL)
5
3
Autriche (AT)
6
4
Pologne (PL)
28
7
Portugal (PT)
10
7
Roumanie (RO)
14
11
5
Slovénie (SI)
3
2
2
Slovaquie (SK)
6
5
1
Finlande (FI)
4
2
4
2
Suède (SE)
5
5
4
3
13
11
5
25
1
12
5
72
184
84
55
54
35
31
28
736
Royaume-Uni (UK) 265
1
50
3
72 72
9 1
1
2
6
1
8
1
12
2
6
1 1
3
22 5
6
3
1
2
1
2
4
25
5
17 50
15
22
5 3
33 7
1
13
1
13 18
1
Le traité de Lisbonne, entré en vigueur le 1er décembre 2009, prévoit 751 députés.
9
Total
2 1
LE PARLEMENT EUROPÉEN
PPE
■ Les■ organes Les organes politiques politiques La conférence La conférence des présidents des présidents La conférenceLa des conférence présidentsdes réunit présidents autour du réunit président autour du du président du Parlement européen Parlement les européen présidentsles desprésidents groupes politiques. des groupes politiques. Elle détermineElle l’organisation détermine des l’organisation travaux dudes Parlement travaux et dutouParlement et toutes les questions tesrelatives les questions à la programmation relatives à la programmation législative: législative: • le calendrier• etlel´ordre calendrier du jour et l´ordre des sessions du jourplénières; des sessions plénières; • la composition • la des composition commissions, des commissions, des délégations desetdélégations la et la répartition desrépartition compétences des compétences entre elles; entre elles; • la programmation • la programmation législative. législative. Elle joue aussiElle un joue rôle aussi important un rôledans important les relations dans lesdu relations Parle- du Parlement ment européen européen avec les avec autres lesinstitutions autres institutions communautaires, de l´Union européenne, les pays tiers etleslespays organisations tiers et les organisations extracommunautaires. extracommunautaires.
Les membres Les membres de la conférence de la conférence des présidents des présidents Président du Président PE du PE et présidents et des présidents groupesdes politiques groupes politiques Jerzy BUZEK
10
Président
PPE, PL
Joseph DAUL
PPE, FR
Président du groupe du parti populaire européen (démocrates-chrétiens)
S&D, DE
Président du groupe de l’Alliance progressiste des socialistes et démocrates au Parlement européen
Guy VERHOFSTADT
ADLE, BE
Président du groupe de l’Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe
Rebecca HARMS
LES ORGANES POLITIQUES
Martin SCHULZ
Verts/ALE, DE
Coprésidente du groupe des Verts/Alliance libre européenne
Daniel COHN-BENDIT
Verts/ALE, FR
Coprésident du groupe des Verts/Alliance libre européenne
Michał Tomasz KAMIŃSKI
ECR, PL
Président du groupe des Conservateurs et réformistes européens
Lothar BISKY
GUE/NGL, DE
Président du groupe confédéral de la Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique
Nigel Paul FARAGE
EFD, UK
Coprésident du groupe Europe de la liberté et de la démocratie
11
Francesco Enrico SPERONI
EFD, IT
LES ORGANES POLITIQUES
Coprésident du groupe Europe de la liberté et de la démocratie
Le bureau Le bureau est constitué du président du Parlement européen, de quatorze vice-présidents et de cinq questeurs avec un statut d’observateur, élus par l’assemblée pour un mandat renouvelable de deux ans et demi. Il supervise le fonctionnement interne du Parlement, dont notamment: — l´état prévisionnel du Parlement européen; — l’organisation administrative et financière; — le secrétariat général et ses services.
Les questeurs
12
Ils sont responsables des questions administratives et financières en rapport direct avec les députés. Les cinq questeurs siègent au bureau à titre consultatif. Ils s’assurent que les députés disposent de toute l’infrastructure nécessaire pour exercer leur mandat.
La composition du bureau du Parlement Président Jerzy BUZEK
(PPE, PL)
Gianni PITTELLA
(S&D, IT)
Rodi KRATSA-TSAGAROPOULOU
(PPE, EL)
Stavros LAMBRINIDIS
(S&D, EL)
Miguel Ángel MARTÍNEZ MARTÍNEZ
(S&D, ES)
Alejo VIDAL-QUADRAS
(PPE, ES)
Dagmar ROTH-BEHRENDT
(S&D, DE)
LES ORGANES POLITIQUES
Vice-présidents
13
LES ORGANES POLITIQUES 14
Libor ROUฤ EK
(S&D, CZ)
Isabelle DURANT
(Verts/ALE, BE)
Roberta ANGELILLI
(PPE, IT)
Diana WALLIS
(ADLE, UK)
Pรกl SCHMITT
(PPE, HU)
Edward McMILLAN-SCOTT
(NI, UK)
Rainer WIELAND
(PPE, DE)
Silvana KOCH-MEHRIN
(ADLE, DE)
Questeurs (S&D, PL)
Jim HIGGINS
(PPE, IE)
Astrid LULLING
(PPE, LU)
Jiří MAŠTÁLKA
(GUE/NGL, CZ)
Bill NEWTON DUNN
(ADLE, UK)
LES ORGANES POLITIQUES
Lidia GERINGER de OEDENBERG
15
■ Les commissions parlementaires Le travail de préparation en vue des sessions plénières du Parlement est effectué par les 20 commissions du Parlement, qui couvrent tous les sujets, des droits de la femme jusqu’à la protection des consommateurs en passant par la santé. Une commission se compose de 24 à 76 députés européens et a un président, un bureau et un secrétariat. Le Parlement peut également créer des sous-commissions, des commissions spéciales, pour traiter de questions spécifiques, et des commissions d’enquête sous sa supervision. Les débats en commissions sont publics.
Les commissions permanentes du PE et leurs présidents ■ Commission des affaires étrangères Gabriele ALBERTINI (PPE, IT) ■ Sous-commission des droits de l’homme Heidi HAUTALA (Verts/ALE, FI) ■ Sous-commission de la sécurité et de la défense Arnaud DANJEAN (PPE, FR)
16
■ Commission du développement Eva JOLY (Verts/ALE, FR) ■ Commission du commerce international Vital MOREIRA (S&D, PT)
■ Commission des budgets Alain LAMASSOURE (PPE, FR) ■ Commission du contrôle budgétaire Luigi de MAGISTRIS (ADLE, IT)
■ Commission de l’emploi et des affaires sociales Pervenche BERÈS (S&D, FR) ■ Commission de l’environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire Jo LEINEN (S&D, DE) ■ Commission de l’industrie, de la recherche et de l’énergie Herbert REUL (PPE, DE)
LES COMMISSIONS PARLEMENTAIRES
■ Commission des affaires économiques et monétaires Sharon BOWLES (ADLE, UK)
■ Commission du marché intérieur et de la protection des consommateurs Malcolm HARBOUR (ECR, UK) ■ Commission des transports et du tourisme Brian SIMPSON (S&D, UK) ■ Commission du développement régional Danuta Maria HÜBNER (PPE, PL) ■ Commission de l’agriculture et du développement rural Paolo DE CASTRO (S&D, IT) ■ Commission de la pêche Carmen FRAGA ESTÉVEZ (PPE,ES) ■ Commission de la culture et de l’éducation Doris PACK (PPE, DE) 17
■ Commission des affaires juridiques Klaus-Heiner LEHNE (PPE, DE)
18
LES COMMISSIONS PARLEMENTAIRES
■ Commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures Juan Fernando LÓPEZ AGUILAR (S&D, ES) ■ Commission des affaires constitutionnelles Carlo CASINI (PPE, IT) ■ Commission des droits de la femme et de l’égalité des genres Eva-Britt SVENSSON (GUE/NGL, SE) ■ Commission des pétitions Erminia MAZZONI (PPE, IT)
La commission spéciale ■ Commission spéciale sur la crise financière, économique et sociale Wolf KLINZ (ADLE, DE)
■ Les délégations Les relations avec les pays extérieurs à l’Union européenne sont vitales pour le Parlement européen. Il existe par conséquent une série de délégations qui dialoguent avec les parlements de pays non membres de l’Union européenne. Elles jouent un rôle important dans le développement de l’influence de l’Europe à l’étranger. Il existe différents types de délégations: — les délégations interparlementaires, dont la tâche est de maintenir les relations avec les parlements de pays extérieurs à l’Union européenne qui n’ont pas posé leur candidature à l’adhésion; — les délégations aux commissions parlementaires mixtes, qui maintiennent des contacts avec les parlements des pays candidats à l’adhésion à l’Union européenne et d’États qui ont des accords d’association avec l’Union européenne; — les délégations aux Assemblées parlementaires multilatérales.
Les délégations du PE et leurs présidents
19
■ Europe, Balkans occidentaux et Turquie • UE-Croatie: Gunnar HÖKMARK (PPE, SE) • UE-ancienne République yougoslave de Macédoine: Jorgo CHATZIMARKAKIS (ADLE, DE) • UE-Turquie: Hélène FLAUTRE (Verts/ALE, FR) • Suisse, Islande et Norvège et Espace économique européen (EEE): Pat the Cope GALLAGHER (ADLE, IE) • Albanie, Bosnie-et-Herzégovine, Serbie, Monténégro et Kosovo: Eduard KUKAN (PPE, SK)
LES DÉLÉGATIONS 20
■ Russie, États du partenariat oriental, Asie centrale et Mongolie • UE-Russie: Knut FLECKENSTEIN (S&D, DE) • UE-Ukraine: Paweł Robert KOWAL (ECR, PL) • UE-Moldavie: Monica Luisa MACOVEI (PPE, RO) • Belarus: Jacek PROTASIEWICZ (PPE, PL) • UE-Arménie, UE-Azerbaïdjan et UE-Géorgie: Milan CABRNOCH (ECR, CZ) • UE-Kazakhstan, UE-Kirghizstan et UE-Ouzbékistan, Tadjikistan, Turkménistan et Mongolie: Paolo BARTOLOZZI (PPE, IT) ■ Maghreb, Mashrek, Israël et Palestine • Israël: Bastiaan BELDER (EFD, NL) • Conseil législatif palestinien: Proinsias DE ROSSA (S&D, IE) • Pays du Maghreb et l’Union du Maghreb arabe: Pier Antonio PANZERI (S&D, IT) • Pays du Mashrek: Mário DAVID (PPE, PT) ■ Péninsule arabique, Irak et Iran • Péninsule arabique: Angelika NIEBLER (PPE, DE) • Irak: Struan STEVENSON (ECR, UK) • Iran: Barbara LOCHBIHLER (Verts/ALE, DE) ■ Amériques • États-Unis: Elmar BROK (PPE, DE) • Canada: Philip BRADBOURN (ECR, UK) • Amérique centrale: Emine BOZKURT (S&D, NL) • Communauté andine: José Manuel GARCĺA-MARGALLO Y MARFIL (PPE, ES) • Mercosur: Luis YÁÑEZ-BARNUEVO GARCÍA (S&D, ES) • UE-Mexique: Ramón JÁUREGUI ATONDO (S&D, ES) • UE-Chili: María MUÑIZ DE URQUIZA (S&D, ES) ■ Asie/Pacifique • Japon: Johannes Cornelis VAN BAALEN (ADLE, NL) • République populaire de Chine: Crescenzio RIVELLINI (PPE, IT) • Inde: Graham WATSON (ADLE, UK) • Afghanistan: Thijs BERMAN (S&D, NL) • Asie du Sud: Jean LAMBERT (Verts/ALE, UK) • Asie du Sud-Est et Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ANASE): Werner LANGEN (PPE, DE) • Péninsule Coréenne: Christian EHLER (PPE, DE) • Australie et Nouvelle-Zélande: Mara BIZZOTTO (EFD, IT)
■ Afrique • Afrique du Sud: Michael CASHMAN (S&D, UK) • Parlement panafricain: Michael GAHLER (PPE, DE)
■ Assemblée parlementaire paritaire ACP-UE: Louis MICHEL (ADLE, BE) ■ Assemblée parlementaire euro-méditerranéenne (EuroMed): Jerzy BUZEK (PPE, PL) ■ Assemblée parlementaire euro-latino-américaine (EuroLat): José Ignacio SALAFRANCA SÁNCHEZ-NEYRA (PPE, ES) ■ Assemblée parlementaire EuroNest: Kristian VIGENIN (S&D, BG) ■ Relations avec l’Assemblée parlementaire de l’OTAN: Jacek SARYUSZ-WOLSKI (PPE, PL)
LES DÉLÉGATIONS
Les assemblées parlementaires multilatérales
21
■ Le secrétariat général Le Parlement européen est assisté par un secrétariat général. La tâche de celui-ci est de coordonner le travail législatif et d’organiser les séances plénières et les réunions. Son secrétariat est installé à Luxembourg et à Bruxelles, alors que les sessions plénières ont lieu à Strasbourg et à Bruxelles. Le secrétaire général du Parlement européen est Klaus Welle. Le secrétariat général est composé d’un peu moins de 5 400 fonctionnaires, agents temporaires et contractuels. Il s’organise autour du cabinet du secrétaire général, de 10 directions générales ainsi que d’un service juridique. Il s’articule comme suit: La direction générale de la présidence est responsable de l’organisation et du suivi des sessions plénières. La direction générale des politiques internes organise les travaux des commissions du Parlement relatifs aux politiques internes. La direction générale des politiques externes assure l’organisation des travaux des commissions et délégations parlementaires du Parlement européen dans le domaine des politiques externes. La direction générale de la communication veille à la bonne diffusion des informations auprès du citoyen, des médias et des leaders d’opinion. La direction générale du personnel contribue à ce que les différentes directions générales du Parlement européen disposent des ressources humaines nécessaires à l’accomplissement de leur travail.
22
La direction générale des infrastructures et de la logistique contribue à la bonne gestion des infrastructures et de la logistique des différents lieux de travail du Parlement européen. La direction générale de la traduction prépare les documents du Parlement européen dans toutes les langues officielles de l’Union européenne.
La direction générale de l’interprétation et des conférences contribue à répondre aux exigences politiques du multilinguisme maîtrisé du Parlement européen.
Enfin, la direction générale de l’innovation et du support technologique est chargée des technologies de l’information et de la communication ainsi que des services d’édition et de distribution du Parlement européen. Le service juridique assiste les organes politiques du Parlement ainsi que son secrétariat général. Il assiste les commissions parlementaires dans leurs travaux législatifs et représente le Parlement européen devant les juridictions européennes et nationales.
LE SECRÉTARIAT GÉNÉRAL
La direction générale des finances prépare le budget de l’institution, supervise son exécution, le contrôle et le clôture. Elle fournit de l’expertise financière et budgétaire à tous les ordonnateurs délégués du Parlement, gère les finances des députés et administre l’unité d’audit interne.
À côté de ce secrétariat général, tous les groupes politiques disposent d’un secrétariat dont la taille varie selon le nombre de députés qui les composent. On y dénombre près de 700 agents. Enfin, un peu plus de 1 000 assistants parlementaires accrédités complètent ce tableau.
23
QA-30-09-214-FR-C
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www.europarl.europa.eu Cette publication a été réalisée par la direction générale de la communication du Parlement européen. Manuscrit terminé en avril 2010
Crédits photographiques Union européenne, couverture, p. 3, 4, 6, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 18, 21, 22; Union européenne/Architectes: Architecture Studio, p. 8, 19; Union européenne/Architecte: Association des architectes du CIC: Vanden Bossche sprl, C.R.V. s.a., CDG sprl, Studiegroep D. Bontinck, Façade and Hemicycle Interior Design- Arch. Michel Bouquillon, p. 17, 20, 22; Yves Fonck/Architectes: Architecture Studio, p. 2; Bernard Rouffignac/Architectes: Architecture Studio, p. 23
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ISBN 978-92-823-3045-6