L’histoire de l’art lui sert de référent et les cultures urbaines nourrissent son esthétique. L’artiste exprime une énergie : en peignant la vigueur de la ville, c’est la force complexe et poétique du graffiti qui resurgit au croisement de nos cultures.
Affilié au graffiti, mouvement qu’on pourrait croire ‘sui generis’, sans lien évident avec les Mondrian, Jasper Johns, Warhol ou de Kooning, Gamard s’attache à montrer une filiation des esthétiques au sein de l’histoire de l’art du XXème siècle entre des oeuvres auxquelles il rend hommage, et ce qui ne saurait être regardé autrement que comme un courant majeur de l’art contemporain.