ANTOINE KERSSE RAPPORT DE PRÉSENTATION STRATÉGIES ET PRATIQUES ARCHITECTURALES AVANCÉES 2011
LA VILLE MARCHABLE? RESTAURATION D’UN BELVÉDÈRE ?
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HABITER LYON EUROMÉTROPOLE
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La conception de l’espace urbain change : . Les acteurs ne sont plus les mêmes, les enjeux non plus. . Les logiques durables se développent. . Les concepteurs intègrent de nouvelles temporalités autres que celles correspondant au rythmes politiques (mandat de 6 ans). . Le care entre peu à peu dans les équipes de conception. On regarde plus autour de nous en apprenant à comprendre notre environnement. . Idéalisation systématique du patrimoine existant. De ce fait de nombreuses municipalités abordent des politiques aux enjeux environnementaux plus marqués. Les mentalités aussi changent, on oriente les grands projets urbains vers des solutions plus durables, comme la convertion des centres-ville en espaces majoritairement piéton. Des études montrent que le nombre de voitures possédées par ménage n’a cessé d’augmenté depuis les années 50. Cependant la situation est pour la première fois en train d’évoluer dans le sens inverse. Les effets de la crise, la prise de concience environnementale, l’implication des habitants au cours des phases d’études de grands projets de villes, font que les citadins se tournent de plus en plus vers les transports en commun. Qu’en sera-t-il dans 10, 20, 30 ans? Combien de voitures dans les centres-ville? Qels utilisateurs, pour quels usages (transport travail / domicile ou uniquement pour de grandes distances)
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SITUATION
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L’agglomération Lyonnaise a mise en place une série de projets urbains visant à planifier et contrôler son expansion. Le Plan Bleu créé en 1992 eu pour première phase la ré-habilitation des berges du Rhône au début des années 2000. Ce projet visait à “rendre le fleuve aux lyonnais.” Aujourd’hui, la seconde phase est en cours. Elle touche la Saône cette fois, et sur plus de 25 km de long. Au centre-ville, les parkings semisouterrains Saint Jean et Saint Antoine, à hauteur du vieux Lyon, font l’objet d’une attention particulière de la part des concepteurs. Leur destruction et reconstruction sous les voies sur berges est programmée pour 2017, laissant la place à un espace public plus conséquant. Espace de réprésentation identitaire de la ville car idéalement situé en contre-bas de Fourvière et en plein coeur de Lyon. Cette démarche pose la question du patrimoine issue de l’ère de l’automobile, de ces nombreuses infrastructures devenues (ou en voie de l’être) obsolète. La démolition est-elle l’unique solution, n’y a-t’il pas un potentiel autre à tirer de ces constructions ?
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rive gauche
rive droite
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PARKINGS
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Aujourd’hui la supression totale des places de stationnement au centre de Lyon n’est pas envisageable, cependant cet espace de parking prÊsente un fort potentiel de reconversion.
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HAUTEURS D’EAU
CRUE DU 22.01.1955 : 6,50 m
PARKING NIVEAU -0 / BERGE / VILLE PARKING NIVEAU -1
NIVEAU HIVER : 2,80 m NIVEAU ÉTÉ : 2,20 m
PARKING NIVEAU -2 / BAS-PORT
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ACTIVITÉS SUR LA SAÔNE
ZONE PROTÉGÉE UNESCO
CARRIÈRE - NEUVILLE S/ SAÔNE
CENTRE AVIRON - ÎLE BARBE
COEUR DE VILLE - LYON 2 / 5 PORT DE PLAISANCE - LYON CONFLUENCE ESPACE D’EXPOSITION - LA SUCRIÈRE
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CONSTATFONCTIONNEMENTACTUEL
29
DÉMARCHE
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DISTINCTION FRANCHE Les espaces publics qui longent la Saône au niveau des parking ne sont pas en aucun point en lien avec l’élément naturel qu’est la rivère. Les parkings (espaces clos où le piéton n’est pas convié) marquent une distanciation épaisse, que se soit par rapport au niveau de déambulation, qui est celui de la ville, ou même par la vue, la rivière étant éloigné de presque 40 mètres par endroits du cheminement piéton. Les connections entre les deux niveaux (ville, rivière) n’existent pas.
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INTERPÉNÉTRATION Le premier geste de ma démarche vise à augmenter les relations directes du piéton à l’eau. Une fragmentation des espaces clos permet un accès direct au quais bas ainsi que la possibilité de longer au plus près la rivière, même depuis le niveau de la ville. Plus la fragmentation est importante, plus la porosité de la limite ville/rivière est grande.
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VARIATIONS, PERFORATIONS, CONTINUITÉ Ces jeux intérieur/extérieur, espaces privés/espaces publics doivent accompagner une cohérence de la déambulation urbaine en accompagnant les différents usages et vitesses de déplacement possibles (flânneur, consommateur, trajet rapide, vélo, rollet, enfants, ...). Il est aussi intéressant de retravailler la question de la densité en opposant une rive que l’on évide et perce(Rive Gauche), à l’autre que l’on réhausse et remodèle (Rive Gauche).
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INTERPRÉTATION FORMELLE
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FLUX
41
AGRAFES
VILLE
RIVIÈRE
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EXPLORATIONS FORMELLES ÉMERGENCES
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JONCTION DE RIVES
pontduchange_lyon 47
PLACE PUBLIQUE PIÉTONNE
pontdesarts_paris 49
UNE PLACE URBAINE TRAVERSÉ PAR LA SAÔNE CONNECTEUR ENTRE QUARTIERS
ENTRÉE DE VILLE SE GARER - MARCHER
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LIGNES RÉPÉTITION REFLET
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DENSITÉ PROGRAMMATIQUE : RECENSEMENT DES ACTIVITÉS PRÉSENTES INTENSIFICATION DES PICS D’INFLUENCE
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DÉVELOPPEMENT PROGRAMMATIQUE ACTIVITÉS ET USAGERS LOCAUX, RAYONNEMENT MÉTROPOLITAIN
SPORTS HALL
SUPERMARCHÉ 57
CULTURE BOX
RELAISMODAL 59
TÉLÉ-TRAVAIL - ATELIERS
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STRATIFICATION SUPERPOSITIONS D’USAGES
BÂTI
FLUX RAPIDES : INDIVIDUELS PUBLICS LIVRAISONS
FLUX DOUX
STATIONNEMENTS
QUAIS-JARDINS, SAÔNE
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FENÊTRES PROGRAMMATIQUES
65
ENCRAGE URBAIN RESPIRATIONS SÉQUENCES
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67
INTERRACTIONS DES AGRAFES AVEC LES ESPACES INFÉRIEURS
NIVEAU -1 69
NIVEAU -2 71
AGRAFE EXPÉRIMENTATIONS FORMELLES JONCTION DE NIVEAUX
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AMBIANCE REZ DE RIVIÈRE QUAI - JARDIN
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MODÉLISATION RÉPARTITION DU PROGRAMME DENSIFIACATION PROGRAMMATIQUE DE LA RIVE GAUCHE
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CONTINUITÉ - RELIEF LA PLACE PIÉTONNE AU CENTRE AU REZ DE VILLE LES ACTIVITÉS EN DESSOUS AU REZ DE RIVIÈRE
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REZ DE VILLE FLUX DOUX : ROULANT, PIÉTON STATIONNEMENT ACTIVITÉS
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RIVE GAUCHE : ÉLÉMENTS PROGRAMMATIQUES ESPACES EXTRA - PROGRAMMATIQUES RIVE DROITE : PARKING RELAIS MODAL
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PLEINS - VIDES SURFACE - SOUS FACE
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MATIÈRES REVÊTEMENTS DE SOL MURALITÉ FAÇADE
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COMPOSITION DE FAÇADE SUPERPOSITION DE RELIEFS
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099