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Rapport moral de la présidente
2021 : Un combat pour le maintien du capital social
Le Covid n’a pas mis à terre la culture scientifique pour les habitants des quartiers et des campagnes
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L’année 2021 est marquée par la seconde année de pandémie pour notre association. Dans la continuité de 2020, nos activités de culture scientifique et de solidarité n’ont pas été suspendues. Le travail mené au service des plus fragiles économiquement a d’autant plus de sens qu’ils sont ceux qui ont été les plus touchés par les conséquences de la pandémie Je pense particulièrement aux étudiants qui ont été considérablement appauvris ces dernières années, et qui constituent également une large part de nos animateurs Je pense également aux enfants et aux adolescents dont les enseignements ont été suspendus, conduits en pointillés
La pandémie, en nous éloignant les uns des autres a également eu d’importantes conséquences sur nos liens sociaux, les disloquant. Les liens qui nous unissent ne constituent pas uniquement une manière d’être aux autres, ou de faire collectivement Ces liens constituent également notre capital Les sociologues l’appellent le capital social C’est donc le capital social de chacun d’entre nous qui a été diminué par la crise sanitaire, et c ’est particulièrement crucial si vous être un enfant, un adolescent ou un jeune adulte
Pour les membres de notre association, animateurs, coordinateurs, formateurs, bénévoles, élus, sympathisants continuer (souvent en adaptant !) nos activités est donc un combat pour le maintien du capital social.
Cette année 2021 aura vu des projets particulièrement stimulants voir le jour, comme l’accueil de la Convention citoyenne pour le climat et de la tournée des tiers lieux à Nancy sur la thématique de la forêt, la conférence de
L’Union internationale pour la conservation de la nature (le Giec de la biodiversité) à Marseille Ces événements marquent le retour de grands collectifs en présentiel, à nous de continuer à en tirer le meilleur bénéfice.
Notre mission est désormais de se tourner vers le monde d’après. Un monde dans lequel notre combat de l’éducation pour tous, par tous et partout est encore d’actualité