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Le journal

L’INDUS Le journal de l'APIEP

N° 16

Dossiers La Bio-Impression et les Imprimantes 3D Le Consulting dans l’Industrie Pharmaceutique

Portrait Actus News in brief

CYCLE MASTÈRE PROFESSIONNEL 2*

MANAGEMENT ET MARKETING DES INDUSTRIES DE LA SANTÉ TITRE

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Une spécialisation « Management et Marketing » pour des profils scientifiques : Pharmaciens, Médecins, Biologistes, Biochimistes, Docteurs en biotechnologie …

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2 *Les termes «Cycle Mastère Professionnel» désignent un titre de niveau I de fin d’études RNCP à Bac+4/5 - Code NSF 331 n, enregistré au RNCP par arrêté du 31 août 2011, JO du 7 septembre 2011

L’INDUS N° 16 > Sommaire

Sommaire septembre 2016 p. 5

Édito.

p. 4

DR.

Dossier :

Nouvelles technologies : la Bio-Impression et l’impression 3D des médicaments L’impression 3D dans le domaine médical La Bio-Impression p. 9

p. 5

p. 7

Portrait : p. 9

DR.

Philippe Azéma

Dossier : Le consulting dans le milieu pharmaceutique p. 15

Actus p. 15

DR.

L’impact du Brexit sur l’Industrie Pharmaceutique

p. 23

Retours de stages p. 25 News in Brief p. 27 Tests S’entraîner au TAGE MAGE

DR.

p. 27

3

p. 29

Édito

16

Chères lectrices, chers lecteurs,

À travers les événements qu’elle organise, l’APIEP a pour but de créer et de consolider les liens entre les étudiants et le monde de l’Industrie Pharmaceutique.

Dans cette continuité, nous avons le plaisir de vous annoncer la tenue du 31e Forum de l’Industrie Pharmaceutique les 15 et 16 novembre 2016, dans le Hall d’Honneur de la Faculté de Pharmacie de Châtenay-Malabry.

Ce Forum est l’occasion idéale pour favoriser la rencontre entre les étudiants et les professionnels de l’Industrie Pharmaceutique et permettre la découverte du monde Industriel via de nombreuses conférences. Également, de nombreux Laboratoires, Sociétés de Recrutement, Écoles de Commerce et d’Ingénieur mais aussi les Masters de notre Faculté seront à votre disposition.

Notre volonté ? Satisfaire les étudiants en leur permettant l’accès à l’information et à la formation, et c’est dans cet objectif que nos trois numéros de L’Indus seront comme chaque année distribués gratuitement dans la majorité des Facultés de Pharmacie de France, afin de vous satisfaire, vous, lecteurs, toujours plus nombreux.

C’est pourquoi, avec l’objectif de faire perdurer notre cher Indus, Valentin Spohr, Rédacteur en Chef de L’Indus pour cette année 2016-2017 et son équipe, mettront toute leur énergie dans la réalisation d’un journal toujours plus complet et intéressant. Je leur porte toute ma confiance, bonne chance !

Cette année encore vous trouverez dans vos Indus, des brèves en anglais ainsi que des exercices d’entraînement pour l’examen du TAGE MAGE. Un article sur l’impression 3D des médicaments vous est proposé dans ce numéro ainsi qu’un portrait d’un professionnel et une description de l’impact du Brexit sur l’Industrie du médicament.

Ours : L’INDUS

Enfin, nous tenons à remercier particulièrement nos partenaires sans qui nous ne pourrions pas vous proposer ces Indus.

Tous les membres de l’APIEP se joignent à moi pour vous souhaiter à tous une excellente rentrée, et en espérant vous voir nombreux pour la 31e Édition du Forum de l’Industrie Pharmaceutique !

Dans l’espoir que ce premier numéro de L’Indus 2016-2017 vous satisfera pleinement.

Vincent Elleboode Président de l’APIEP

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Numéro 16

de l’APIEP Septembre 2016 • Publication é Paris-Sud 11 ersit Faculté de Pharmacie - Univ enay-Malabry Chât 0 9229 • ent Clém 5, rue J-B. m • www.apiep.net il.co e-mail : apiep.pharma@gma Spohr ntin Directeur de la publication : Vale ntes 3D : Valentin Rédacteurs : Dossier Imprima Larcher -- Dosstien Séba s, Spohr, Fanny Constan Aymeric Lebon, nne Lala ro Sand : ing sult sier Con Perroud – Portrait : Laetitia Fievez-Fournier, Flavie r – Brexit : Jules Spoh ntin Vale a, Azém Philippe n Montigaud, Yoan : e stag Barsacq -- Retours de : Clément Huif Brie in s New – eur Lesi e Christell FNEGE ban, Megan Quintard – Tests : se Blai an Nath : ure Couvert Partenariats : Oriane Jouhet aide, Merci aux relecteurs pour leur leur confiance pour res enai ainsi qu’à tous nos part ée. l’ann de long tout au es : Conception & réalisation graphiqu : 2114-7388 Nadine Gautier-Quentin • N° ISSN

L’INDUS N° 16 > Dossier : L’impression 3D

L’état actuel de la production par l’impression 3D dans le monde médical

Depuis maintenant plusieurs années, l’impression 3D a conquis les différents marchés industriels. En effet ce nouveau moyen de production permet de créer de nombreux matériaux permettant de construire divers objets, comme des vêtements, des instruments de musique, des maisons et même de la nourriture.

Mais qu’en est-il du marché médical ?

Par Valentin Spohr, étudiant à la Faculté de Pharmacie de Paris Saclay Rédacteur en Chef de l’Indus

est déjà pré-

dans le milieu médical.

Aujourd’hui ces imprimantes sont surtout utilisées par les dentistes et les chirurgiens. Il est maintenant possible pour ces professions de créer des prothèses et des répliques personnalisées de structures osseuses. Il est commun pour les praticiens d’avoir recours à des hanches créées par l’impression 3D. Celles-ci permettent

DR.

sente

de reproduire au mieux les structures d’origine du patient obtenues par les nombreuses et plus performantes techniques d’imagerie médicale, et modélisées par informatique. À partir de ce modèle est créée une réplique par impression additive, c’est-à-dire couche par couche, avec un matériau biocompatible : le plastique, et plus couramment le titane. Et cette utilisation peut se faire sur tous les os du corps : il y a deux ans en Chine, un garçon de 12 ans s’est vu changer sa vertèbre C2 atteinte d’une tumeur cancéreuse par une prothèse en titane fabriquée par une imprimante 3D. Grâce à cette méthode, les résultats sont bien plus satisfaisants qu’avec les précédentes méthodes. Comme cette prothèse épouse parfaitement la forme de la colonne vertébrale, il y a une meilleure récupération de l’opération, et les risques de complications sont réduits.

Tout ça permet donc une meilleure convalescence et une diminution des coûts associés.

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L’impression d’une prothèse permet aussi aux chirurgiens et dentistes de s’exercer préalablement à l’opération. Les dentistes utilisent fréquemment cette technique pour fabriquer des répliques parfaites des dents et des mâchoires du patient, et ainsi s’entraîner à la pose d’implants.

Mais l’utilisation des impri-

DR.

L’impression 3D

mantes 3D pour ces pratiques chirurgicales n’est pas nouvelle. La première prothèse de jambe entièrement imprimée avec une imprimante 3D date de 2008. Maintenant, cette technologie s’attaque à de nouvelles synthèses, celle des

médicaments et la bio-impression de tissus vivants.

Au sujet des médicaments, en août 2015, la FDA (Food & Drug Administration) a autorisé la mise sur le marché américain du Spritam®, un traitement par voie orale de l’épilepsie chez l’adulte et l’enfant. La particularité de ce comprimé est d’être le premier entièrement synthétisé par l’impression 3D bientôt accessible au public.

Le laboratoire produisant ce médicament explique que cette méthode lui permet une uniformité des comprimés, et qu’elle est parfaitement calibrée. Mais surtout, il met en avant deux grands avantages de l’utilisation d’une imprimante 3D. Tout d’abord sur la formulation du comprimé : cette technique permet une forme très poreuse du cachet. Avec une vidéo à l’appui, il montre que cela entraine une dissolution sept fois plus rapide du comprimé, et donc une libération bien plus rapide du principe actif. Il permet donc, selon le laboratoire, de traiter plus rapidement une crise chez un patient.

L’autre argument majeur, plus général au concept de l’impression 3D, est la possibilité de faire des doses très précises, et donc de rendre possible une personnalisation des soins. Imaginez un patient arrivant chez son médecin, qui va lui prescrire un traitement indiqué pour sa pathologie. Avec l’impression 3D, il pourra personnaliser la posologie du comprimé, à l’aide de logiciels et formules mathématiques, et demander la synthèse d’un comprimé personnalisé pour le patient.

Cela conduirait à une réduction des risques liés à l’utilisation du médicament.

L’Université de Singapour a aussi inventé une nouvelle imprimante 3D allant dans le sens de cette personnalisation des soins. Cette imprimante permettrait la synthèse de comprimés avec plusieurs principes actifs à l’intérieur, compatibles entre eux. Cela permettrait aux patients suivant une polymédication de regrouper tous leurs traitements dans un seul comprimé, et ainsi limiter le risque d’oubli de prises. Il y a aussi une grande innovation grâce à ce procédé. En effet,

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un polymère inventé permet de différer et contrôler la libération des différentes substances actives dans le comprimé. Tout ça conduirait à prendre un unique cachet sans avoir à se préoccuper du moment exact dans la journée.

En théorie on peut « imprimer » toutes les molécules possibles, ce sont surtout les paramètres d’impression qui changent. Mais globalement, ce sont toujours les mêmes imprimantes et les mêmes procédés, ce qui permettrait des combinaisons de différents médicaments pour mieux correspondre aux besoins du patient.

Toutefois, de nombreuses questions se posent sur l’utilisation de l’impression 3D. Tout d’abord, où doit être « imprimé » le médicament ?

Pour un hôpital, le coût de telles machines ne serait pas conséquent par rapport à d’autres équipements utilisés dans ces établissements de soins. Mais les particuliers peuvent également posséder une imprimante 3D chez eux. Pourraient-ils imprimer leurs médicaments chez eux dans l’avenir, et manipuler des substances dangereuses ?

Ou sinon, ce rôle revient à

DR.

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L’INDUS N° 16 > Dossier : L’impression 3D

L’INDUS N° 16 > Dossier : L’impression 3D

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l’industriel. Sur ce sujet, une enquête a montré que les particuliers étaient plus exposés aux particules fines produites par l’impression, en raison d’une mauvaise manipulation (espace mal ventilé, non-utilisation d’une hotte…) A contrario, les professionnels de l’Industrie doivent respecter une réglementation beaucoup plus stricte.

Il y a aussi des conditions à réunir au niveau industriel : est-ce que l’aspect technico-réglementaire est prêt en Europe pour d’éventuels nouveaux médicaments produits par l’impression 3D ? Est-ce que cette méthode respecterait les normes de qualité en vigueur ? Est-ce que cela va engendrer des modifications au niveau des sites de production pharmaceutique ? Y a-t-il un intérêt économique ?

La Médecine du futur : l’impression avec des cellules vivantes La Bio-Impression est basée sur le principe de l’impression 3D combinée à l’utilisation d’une bio-encre. Cette encre biologique est composée de cellules en suspension dans un liquide ou de biomolécules. Elle a pour but d’aboutir à la formation d’un tissu biologique fonctionnel.

Par Fanny Constans, étudiante à la Faculté de Pharmacie de Paris-Saclay.

La

tecHnoLoGie De La

Bio-im-

pression est en cours De Déve-

et nécessite encore de nombreuses recherches.

Cependant, elle représente des enjeux médicaux et économiques majeurs, notamment pour les industries pharmaceutiques et cosmétiques ainsi que dans le domaine médical.

Loppement

Les différentes techniques : On distingue trois techniques différentes de Bio-Impression : « assistée par laser », au jet d’encre et la micro-extrusion.

• La technique de l’impression dite « assistée par laser »

utilise un laser « nanoseconde » infrarouge, focalisé sur des cartouches, pouvant propulser jusqu’à 10 000 gouttelettes de la taille d’une cellule par seconde.

Les projections vont s’effectuer couche par couche créant alors une impression en trois dimensions. On peut lui associer un portoir afin d’y maintenir des animaux, qui pourront alors recevoir des impressions 3D in vivo pour réparer directement le tissu abîmé.

Les inconvénients inhérents à cette technique sont un temps de préparation qui est particulièrement long et des coûts onéreux. En revanche, c’est la méthode la plus précise (de l’ordre du micro-

L’INDUS N° 16 > Dossier : L’impression 3D

cellules sont souvent lésées lors de leur passage dans celle-ci. Il en découle un taux de survie cellulaire compris entre 40 et 80 % seulement.

Néanmoins, la micro-extrusion présente un temps de préparation et une vitesse d’impression relativement faible ainsi qu’un coût inférieur à celui de l’impression par « assistance laser ».

C’est un réel avantage pour la production de masse, ce qui s’inscrit dans la direction d’une commercialisation par le laboratoire américain.

mètre), qui présente une vitesse d’impression rapide et qui possède le taux de survie des cellules le plus élevé pour la Bio-Impression (95 %).

Ce procédé a été développé par l’INSERM de Bordeaux.

•L a technique de l’impression au jet d’encre est celle qui va se rapprocher le plus d’une impression de bureau.

En effet, on projette, grâce à un procédé thermique ou piézo-électrique, des microgouttelettes de bio-encre sur une plateforme. La tête d’impression est dirigée par ordinateur.

Cette technique très simple est aussi la moins coûteuse et la plus rapide tant au niveau du temps de préparation que de la vitesse d’impression. En revanche, c’est la moins précise avec un taux de survie, estimé tout de même à 85 %, qui est jugé insuffisant.

guille, des agrégats de cellules et de l’hydrogel. Le tissu acquiert sa structure 3D après passage dans un incubateur.

Cette technique a été inventée aux États-Unis par l’équipe Gabor Forgacs de l’Université du Missouri et est aujourd’hui développée par le laboratoire de recherche Organovo.

L’inconvénient de cette méthode de Bio-Impression provient de l’utilisation de la micro-aiguille. En effet, les

•L a technique de la micro-extrusion est une méthode de Bio-Impression dans laquelle on pousse en alternance, dans une micro-ai-

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Les différentes applications : Les recherches sur la Bio-Impression sont nombreuses, car son champ d’application est vaste et diversifié.

Les progrès de la Bio-Impression sont remarquables dans différents domaines tels que la cosmétique, l’Industrie Pharmaceutique ou encore le domaine médical.

En cosmétique, la Bio-Impression semble une bonne

L’INDUS N° 16 > Dossier : L’impression 3D

alternative aux tests sur les animaux après le renforcement de leur protection suite à la nouvelle loi européenne de 2013. Celle-ci interdit désormais le recours à l’expérimentation animale pour les produits de consommation personnelle.

Une application en chirurgie esthétique peut être également envisagée. En effet, des imprimantes sont en cours d’étude pour participer au traitement de l’acné juvénile.

Elles élimineraient la peau et ses défauts pour les remplacer par de nouvelles cellules compatibles avec le patient.

En Industrie Pharmaceutique, les essais représentent le pourcentage de dépenses le plus important. La Bio-Impression apporte une solution qui permettrait de réduire ce coût. En effet, elle va créer des modèles physiologiques représentant des tissus humains sains ou pathologiques afin de tester de nouvelles molécules. Ces modèles, plus proches du modèle humain, permettraient d’augmenter la précision des études précliniques par rapport à celles sur des animaux et donc d’augmenter leur efficacité.

Une impression dite en 4D En effet, lorsque l’on imprime des cellules vivantes, on peut presque les définir comme des cellules 4D car, une fois produites, elles subissent une phase de maturation avant de se développer par elles-mêmes, montrant l’importance du facteur temps sur le résultat.

Ainsi, les tests pour obtenir l’autorisation réglementaire lors de la création d’une nouvelle molécule médicamenteuse pourront s’arrêter plus précocement s’ils sont voués à l’échec et seront donc moins chers. De plus, grâce à cette technique, nous pourrons observer une nette diminution des complications associées aux essais cliniques humains ainsi qu’une réduction des délais de développement des médicaments.

L’espoir, en recherche médicale, est de réussir à synthétiser des tissus à partir d’une encre biologique élaborée à partir des cellules du patient.

Il en découlerait une sélection in vitro du traitement le plus adapté au patient et à sa pathologie. Cette méthode pourrait être particulièrement efficace pour le cancer par exemple : les bio-imprimantes seraient également

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utilisées pour l’impression de tumeurs 3D afin de tester les traitements futurs pour les faire disparaitre.

Dans le domaine médical, on utilise les bio-impressions surtout dans la médecine régénératrice. Celle-ci va créer des tissus bio-artificiels à partir de cellules autologues transférées sur un échafaudage, la « matrice » qui est éphémère, pour être ensuite transplantées au patient. Il existe différents types de tissus bio-imprimés selon leur complexité : les tissus simples en 2D (peau), les structures simples creuses (vaisseaux ou urètre), les structures creuses et complexes (vessie ou estomac) et les organes solides très complexes (rein ou foie). Ces derniers posent des problèmes aux chercheurs qui rencontrent d’importantes difficultés pour les rendre fonctionnels.

L’INDUS N° 16 > Dossier : L’impression 3D

Sébastien Larcher

Docteur en Pharmacie, Packaging Director chez Lundbeck

aujourD’Hui, les imprimantes 3D ne nous sont pas d’une grande utilité pour fabriquer des médicaments, mais plutôt pour modéliser les formats de nos nouveaux produits.

Par exemple, nous avons récemment modélisé le nouveau blister d’un produit anti-alcool sur une imprimante 3D. Cela a permis de communiquer avec des éléments physiques aux équipes sur le terrain et ainsi pouvoir poser les bases de la faisabilité technique. Aussi, ces échantillons ont été envoyés vers nos fournisseurs d’équipements en complément des cahiers des charges afin d’avoir une offre plus précise de leur part.

Dans l’avenir, nous pourrions monter les dossiers d’enregistrement vers certains pays avec ces modèles 3D sans avoir besoin de faire de productions d’échantillons spécifiques qui sont chronophages et onéreuses pour l’industriel.

DR.

Cependant, je ne crois vraiment pas en ce type de technologie pour permettre une production de masse de nos produits (blisters, etc.…).

Même si les stratégies tendent à être plus flexibles que productives, les vitesses de nos machines (100 – 500 coups/minute) sont actuellement bien supérieures à la réponse de l’impression 3D. Mais je vois bien des applications futures sur les productions de lots cliniques qui nécessitent beaucoup de spécificités et de flexibilité autour des équipements. L’impression 3D pourrait être une alternative.

Après, je ne connais malheureusement pas beaucoup d’éléments sur les innovations futures dans le domaine de l’impression 3D. (Tamper-evident…)

Toutefois, aujourd’hui, dans la production pharmaceutique, nous devons déjà faire face à d’autres enjeux comme la 2D, avec la sérialisation et l’agrégation des produits fabriqués. Ce qui consiste à créer une traçabilité à la boîte et non plus lot par lot. En pratique, avant la fin 2017, chaque boîte devra comporter un numéro d’identification individuel, tandis que tous les « étuis » devront être réputés inviolables. Grâce au numéro, les pharmaciens d’officines pourront interroger une base de données et déterminer si le médicament n’a jamais été délivré, s’il ne fait pas l’objet d’une procédure de rappel et

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bien sûr s’il n’est pas falsifié.

Ceci est un réel défi pour les deux prochaines années pour les industries fabricantes. À ce jour, je ne vois pas de lien entre lutte contre la contrefaçon et l’impression 3D. Et bien évidemment, nous devons nous tenir informés des réglementations dans les différents pays du monde entier, des avancées technologiques permettant de mettre ces exigences en place, etc.….

Concernant la possibilité dans le futur de voir les particuliers imprimer leurs médicaments chez eux, de vrais questions se posent.

Au regard des standards et des réglementations qui nous sont imposés pour la production de médicaments (même expérimentaux), il faudrait sécuriser les modes d’approvisionnement des matériaux vendus (ex : dispositif servant à l’injection de produits), sécuriser les procédures (modèles) d’impression 3D…. Malgré mon ouverture d’esprit et mon amour de l’innovation technologique, je ne crois clairement pas en ce mode de dispensation des médicaments dans les prochaines années. À l’heure de la lutte contre la contrefaçon, faire des médicaments soi-même me semble extrêmement loin des modèles que nous sommes en train de développer.

L’INDUS N°13 > Nom du dossier

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L’INDUS N° 16 > Dossier : Portrait

Portrait Philippe Azéma MSL (Medical Science Liaison) manager chez Grünenthal DR.

par Valentin Spohr, Rédacteur en Chef

Études suivies : 1978 – 1983 : Faculté de Pharmacie de l’Université Paris Sud : Diplôme d’État de Docteur en Pharmacie.

1983 – 1984 : DESS Contrôle des médicaments à l’Université Paris Sud. 1988 – 1989 : ESSEC, Modules Marketing puis Chef de Produit.

Expériences précédentes : 1985 : Laboratoires Jouveinal (7 ans) Plusieurs postes occupés : Affaires Réglementaires, Coordinateur de projets, Visiteur médical, Chargé d’études, Chef de produits.

1992 : Wyeth (5 ans) Chef de produits (contraception orale et veinotoniques) et chef de groupe (contraception et ménopause).

1998 : Servier (2 ans) Adjoint opérationnel (Turquie et Bangladesh).

2000 : Grünenthal (16 ans) Directeur marketing en gynécologie, BU manager - MSL manager depuis 2009.

Autres fonctions (engagement associatif, social ou professionnel) : Fondateur de l’APIEP (premier Président, puis Trésorier).

Membre du bureau de l’AMM (Association des Marketing Manager).

uels sont les enjeux et les fonctions exerQ cées de votre poste ?

Les MSL, qui travaillent au sein de la Direction Médicale, participent à la création et l’entretien de l’image de marque scientifique du Laboratoire.

Ils assurent les relations quotidiennes avec les KOLs hospitaliers, les présentations médicales nécessaires à l’environnement des produits commercialisés par le Laboratoire, participent à l’éducation médicale des équipes soignantes qui le souhaitent (dans le cadre des domaines couverts par le Laboratoire), et peuvent même gérer des études cliniques initiées soit par le Laboratoire, soit par les experts eux-mêmes.

Ils ne peuvent avoir de démarche commerciale, mais peuvent parfaitement avant la mise sur le marché d’une molécule, présenter l’ensemble du dossier scientifique de la molécule, de la manière la plus complète possible.

L’enjeu principal est celui de la crédibilité scientifique du Laboratoire, qui joue sur l’image des produits. ue vous ont apporté vos précédentes exQ périences pour votre poste actuel ?

Une bonne connaissance et compréhension des mécanismes qui font fonctionner le marché pharmaceutique, ce qui permet donc, tout en restant très scientifique (je suis très vigilant sur ce point), de participer à la croissance de l’entreprise.

Quelles sont les qualités pour ce poste ?

Celles classiques pour ce type de poste : relationnel, animation, écoute, management des équipes.

Since 1982

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L’INDUS N° 16 > Portrait

Le regard que vous portiez sur l’Industrie Pharmaceutique à votre entrée en études de pharmacie a-t-il changé aujourd’hui ?

Dans quelles mesures ?

Quand j’ai commencé mes études, je n’avais aucune idée du monde de l’Industrie.

Je l’ai vite découvert, quand j’ai compris rapidement que je ne portais aucun intérêt à la gestion d’une officine (ce qui ne m’empêche pas d’être admiratif de mes amis qui s’y sont attelés).

Le regard que je portais était au départ très idéalisé et très théorique. Et mon regard a changé, heureusement.

L’Industrie a pour moi, plus qu’hier, une image très positive par les valeurs qu’elle porte sur une dimension essentielle, la santé.

Comme toute Industrie, elle se doit de réaliser les profits nécessaires à son fonctionnement, et je regrette aujourd’hui qu’elle n’a pas su valoriser à temps ses valeurs positives dans les avancées majeures en santé publique, pour contrer à l’avance les jeux réducteurs d’aujourd’hui sur les « Industriels qui ne pensent que profit ».

Votre avis sur le début de l’impression 3D dans le milieu pharmaceutique.

Honnêtement, je n’ai aucune idée formalisée.

Mais ça a certainement un avenir très intéressant, comme dans tous les domaines que touchent ces techniques innovantes.

Conclusion : Pharmacie est, avec l’œil de « l’ancien », une formation très complète qui ouvre beaucoup de possibilités à celles et ceux qui ont envie de se faire plaisir dans leur vie professionnelle.

Je continue à la conseiller.

Et à rappeler que la loi des 80/20 s’applique partout : 80 % de choses sans beaucoup d’intérêt pour 20 % de plaisir, et quel plaisir.

Si vous aviez un conseil à donner à un étudiant en pharmacie s’orientant vers la filière Industrie…

Foncez, il reste plein de belles choses à y faire.

N’écoutez pas ceux qui vous disent que c’est terminé les belles heures, ils sont restés dans un monde qui n’existe plus.

Et n’oubliez jamais que le savoir-faire sans le faire savoir ne mène pas très loin.

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L’INDUS N° 16 > Dossier : Consulting

Introduction à la notion de Consulting « Consulting firms are in the business of renting out brains » Case in Point, Marc P. Cosentino

DR.

Par Sandro Lalanne, Pharmacien et MS ESSEC SMIB

Tout comme votre ami(e), une entreprise (et pas seulement un laboratoire pharmaceutique) peut faire appel à un ou plusieurs cabinets de conseil afin de trouver des solutions à des problèmes qu’elle n’a pas le temps, les capacités, ou l’envie de résoudre. Ainsi, elle peut manquer de temps lorsqu’une solution complexe est à apporter dans un délai que la force salariale ne peut tenir, peut manquer de capacités lorsqu’elle ne dispose pas de la main-d’œuvre qualifiée pour résoudre le problème (soit du fait d’un développe-

ment trop lent ou de licenciements ayant privé l’entreprise de ladite main-d’œuvre), ou peut manquer de légitimité et souhaiter obtenir les conseils d’une entité externe qu’elle pourra éventuellement blâmer en cas d’échec des solutions suggérées.

Un cabinet de conseil est donc une entreprise disposant d’employés capables de résoudre les problèmes d’autres entreprises. Les employés les plus âgés de l’entreprise passent généralement une majorité de leur temps à chercher de nouveaux contratx, à développer les compétences des employés, et à augmenter le rayonnement de l’entreprise, tandis que les employés les plus jeunes (dits « juniors ») passent la majeure partie de leur temps à réaliser des analyses qualitatives ou quantitatives, à discuter de leurs résultats avec leur équipe et à créer des présentations Powerpoint.

Lorsqu’une équipe de consultants, composée généralement d’un membre dit « se-

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nior » et de plusieurs membres « juniors », est sollicitée par une entreprise afin de résoudre un problème que celleci leur a soumis, une approche assez générique et fréquemment adoptée est la suivante : 1. Comprendre les problèmes du client et suggérer des solutions 2. Collecter des données (qualitatives ou quantitatives) 3. Synthétiser les résultats de son analyse afin d’établir un diagnostic et d’apporter des solutions 4. Discuter avec son client du diagnostic et des solutions qu’il est prêt à mettre en œuvre 5. Gérer les autres parties prenantes afin de dégager une dynamique permettant d’appliquer les solutions 6. Rédiger et délivrer ses recommandations, et éventuellement gérer un suivi d’implémentation.

DR.

D’une certaine maniÈre, nous sommes tous des consultants.

Ne vous a-t-on jamais demandé « Comment devrais-je m’habiller ce soir ? », ou bien « Estce que tu me vois plutôt aller en officine ou en industrie ? » ? À ce moment précis, une personne a fait appel à vos capacités d’analyse et de déduction afin de répondre à une question à laquelle elle n’avait soit pas le temps de répondre (manque de temps), pas les capacités (manque de moyen), soit un réel besoin d’un avis tiers afin de suggérer une solution (manque de légitimité).

L’INDUS N° 16 > Dossier : Consulting

Selon le type de cabinet auquel vous appartiendrez, la mission sur laquelle vous serez, le client pour lequel vous travaillerez, le budget, le temps, etc. vous pourrez être amené ou non à réaliser cette mission dans les locaux du client, notamment afin de pouvoir accéder aux personnels de l’entreprise ainsi qu’à ses ressources. Ceci implique généralement de devoir passer plusieurs jours par semaine « chez le client », ce qui peut paraître anodin lorsque celui-ci se trouve en région parisienne, mais moins lorsque ses locaux se trouvent à Londres et Bruxelles et qu’il vous faut passer le lundi et mardi dans la capitale britannique, le mercredi et jeudi à Bruxelles, et le vendredi à Paris pour échanger avec votre équipe sur le projet. Le temps passé en dehors de son appartement peut ainsi s’avérer conséquent, d’où l’importance de faire un choix éclairé lorsque l’on postule dans un cabinet de conseil.

Pour en savoir plus, lire (en anglais) : • Vault, Career Guide to Consulting • Case in Point, de Marc P. Cosentino Contacter et échanger avec des consultants déjà en poste : • Via l’annuaire de l’AICM • Via Linked’In

Les grands cabinets de conseil(1) 1. McKinsey & Company 2. Bain & Company 3. The Boston Consulting Group (souvent appelé BCG) 4. Deloitte Consulting 5. PriceWaterhouseCoopers Advisory Services (aussi appelé PWC Consulting) 6. Oliver Wyman N’hésitez pas à visiter leur site internet afin de vous familiariser avec le vocabulaire, le type de missions, et les spécialités de chaque cabinet. Le « healthcare » est très souvent une activité majeure des grands cabinets.

Pourquoi devenir consultant ?

• Évolution plus rapide que dans d’autres secteurs • Opportunités d’être exposé à des personnes clefs des entreprises • Apprentissage de méthodologies, de la gestion d’une charge de travail, et d’une efficacité importante dans les traitements de problèmes complexes • Mobilité internationale forte pour les grands cabinets de conseil

Cabinets généralistes vs. cabinets spécialisés : • Cabinets généralistes : souvent plus grands et mieux connus, ils évoluent dans plusieurs secteurs d’activités et différents types de missions de conseil. Exemples : McKinsey & Company, Bain & Company, The Boston Consulting Group.

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• Cabinets spécialisés : souvent moins grands, ils se concentrent autour d’une expertise prononcée dans un secteur d’activité spécifique ou autour d’un type de mission de conseil.

Exemples : L.E.K Consulting, Putnam Associates.

DR.

L’INDUS N° 16 > Dossier : Consulting

Quelques avantages à être consultant : • Une grande diversité des missions, permettant un apprentissage permanent et rapide • Une diversité des clients, permettant de voir différentes entreprises, leur culture et leur manière de travailler • Un salaire intéressant.

Les études à faire : N’importe quel docteur en pharmacie ayant un M2 peut se prévaloir d’une spécialisation qui lui apportera un début d’expertise lui permettant de devenir consultant.

Si vous souhaitez intégrer les grands cabinets de conseil listés en page précédente, un passage en école de commerce est quasiment obligatoire, qu’il s’agisse de la formation dite « Grande École » ou des Masters Spécialisés. Il est important de noter néanmoins que certains cabinets parmi les plus prestigieux, tels que McKinsey et le BCG, n’acceptent souvent que les pharmaciens sortant de

Quelques inconvénients à être consultant : • Une vie professionnelle qui peut prendre le pas sur la vie personnelle • Une pression professionnelle importante et des délais qui peuvent se révéler être quasi-intenables.

la grande école de l’ESSEC ou de HEC, rarement les étudiants sortant de Masters Spécialisés.

Le profil « type » Le grand nombre de cabinets de conseil, ainsi que leur extraordinaire diversité tant sur la culture d’entreprise que sur le type de missions qu’ils proposent font qu’il est difficile de décrire un profil type de consultant. On peut néanmoins noter les éléments suivants : • Le souci du détail • L’esprit analytique • La force de travail

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Quelques chiffres clefs

70+

Nombre de CEOs appartenant au Fortune 500 qui sont des Alumnis de McKinsey(2)

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> Du temps passé en réunion. > Du temps à réaliser des analyses et à faire des présentations Powerpoint. > Du temps passé à discuter en interne du projet avec ses superviseurs.

1. www.vault.com/company-rankings/ consulting/vault-consulting-50/ 2. http://observer.com/2013/09/the-ceofactory-ex-mckinsey-consultantsget-hired-to-run-the-biggest-companies/

L’INDUS N° 16 > Dossier : Consulting

Le Consulting Je vais construire cet article autour de deux thématiques essentielles qui délivrent, selon moi, une bonne vision du consulting, aujourd’hui, dans l’Industrie Pharmaceutique, le Dispositif Médical et la Cosmétique.

Par Aymeric Lebon, Consultant Senior chez STRATEGIQUAL SAS

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des rotations de mission en mission. Ce type de consulting possède l’avantage de permettre de travailler dans de grands groupes en tant que prestataire et de pouvoir être mis dans des situations de travail diverses. L’inconvénient est que le personnel est souvent peu rémunéré et qu’il est susceptible de passer rapidement d’une mission à une autre sans forcément disposer du temps de formation nécessaire. Vous l’aurez compris, ce type de consulting recrute le plus mais il présente de vrais inconvénients. on

ne peut résumer Le consuL-

à un seul et même grand concept tant les « philosophies » qui le composent sont éloignées les unes des autres et que celles-ci se traduisent en stratégies et donc en entreprises de business model différents. tinG

sonnel préalablement recruté. Le business model de ces entreprises repose donc sur un fort taux d’occupation de son personnel. Les missions y durent en général plusieurs mois et les employés assurent

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Ainsi, ce que l’on appelle plus classiquement « consulting » se révèle être en réalité une mise à disposition de main-d’œuvre qualifiée.

L’objectif de ces entreprises est donc de répondre à un manque en ressources humaines des Industries en mettant à disposition, pour une période définie, du per-

Une autre approche du consulting se fonde sur la délivrance d’une expertise, dans un domaine bien ciblé et qui s’appuie sur une forte structure de back office. C’est, par

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L’INDUS N° 16 > Dossier : Consulting

La dernière approche, celle que j’exerce au quotidien, est la plus complexe. Elle repose sur la mise à disposition de main-d’œuvre qualifiée, spécialisée mais aussi polyvalente, avec une pratique du métier entièrement en front office. Ce type de consulting a pour objet de répondre à des besoins souvent complexes, tous différents. L’objectif n’est pas de placer du personnel à tout prix mais d’identifier la compétence permettant de résoudre la problématique du client, avec une forte valeur ajoutée en termes d’amélioration et d’innovation. Toute la difficulté de ce business model reposant ainsi sur l’identification des personnes disposant de ces compétences.

L’avantage de ce type de société, c’est qu’elle vous permettra de voir beaucoup plus de situations, pour un temps donné, que n’importe quel autre job. Ce consulting reposant sur les compétences, il va donc de paire avec le développement des compétences personnelles et donc vers le développement d’une polyvalence, bien que vous restiez un spécialiste dans chaque

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exemple, le cas des sociétés de conseil en économies de la santé. Leurs clients les sollicitent pour une aide dans la constitution d’un dossier de remboursement et elles mettent à disposition une main-d’œuvre spécialisée pour répondre à leurs besoins. L’avantage ici, c’est que l’on va pouvoir développer une véritable expertise sur un sujet. La variété se fera principalement dans les situations présentées par les clients et donc dans la variété des clients eux-mêmes. domaine. Vous l’aurez compris, ce consulting requiert d’être en mesure de s’adapter rapidement. Il ne sera pas rare qu’un client n’ait besoin de vous qu’un ou deux jours par semaine pendant 4 à 6 mois par exemple.

Vous devrez donc composer avec plusieurs clients et savoir vous adapter très rapidement aux personnes que vous rencontrez, aux situations et aux besoins. Ce sont donc de nouvelles compétences à avoir par rapport aux deux autres philosophies de consulting énoncées précédemment mais la montée en compétence n’en est que plus rapide.

Le dernier type de consulting est le consulting freelance.

Ce dernier concerne bien souvent des personnes expérimentées qui mettent à profit, de manière individuelle, leurs expertises et expériences. Étant plus éloigné des possibilités pour les jeunes diplômés, je ne développerai pas plus ce sujet.

Une vision tripartite : industriels, sociétés de consulting, employés Si le consulting fonctionne aussi bien aujourd’hui, c’est parce que finalement toutes les parties prenantes y trouvent un intérêt. Les Industriels y trouvent une source soit de main-d’œuvre soit de compétences dont ils manquent à un instant t, avec une forte flexibilité et sans augmenter leur masse salariale. Les sociétés de conseil réalisent des profits en mettant à disposition ces ressources. Et les employés des cabinets de conseil, qui constituent ces ressources tant recherchées, capitalisent de l’expérience et du réseau en vue de leur prochaine position.

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L’INDUS N° 16 > Dossier : Consulting

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Interview de Laetitia Fievez-Fournier Docteur en Pharmacie

Depuis combien de temps travaillez-vous dans le consulting, et quelles étaient vos principales missions ?

Docteur en Pharmacie et titulaire d’un Master HSQE, j’ai travaillé pendant 7 ans comme consultante pour deux cabinets de conseil spécialisés dans l’accompagnement réglementaire et l’évaluation de risque.

Ma 1re expérience m’a permis de travailler principalement sur des dossiers d’autorisation de mise sur le marché de Biocides et Phytosanitaires. J’étais en charge de la partie évaluation du risque pour l’Homme, c’est-à-dire de l’exposition à l’évaluation de la sécurité des professionnels et/ou des usagers.

Ensuite j’ai travaillé pendant presque 6 ans chez CEHTRA, un autre cabinet d’expertise.

J’y ai effectué des missions variées. En tant que senior toxicologue certifiée ERT (European Registered Toxicologist), j’ai eu à évaluer de nombreuses études de toxicologie, participer à des projets internationaux et réaliser un grand nombre de dossiers réglementaires cosmétiques afin d’assurer leur conformité auprès des autorités compétentes.

En charge du domaine Cosmétique, j’avais à répondre à des questions réglementaires ou plus techniques comme par exemple confirmer l’innocuité de matières premières, de produits finis, ou même justifier la présence d’impuretés inévitables. Nous pouvions également être en charge du monitorage d’études toxicologiques et/ou cliniques, c’est-à-dire que nous accompagnions nos clients dans les choix des protocoles et le suivi des tests. Si besoin, nous intervenions dans l’interprétation des résultats d’essais, ou d’approches in silico.

La participation à des présentations orales ou posters pour des conférences/congrès, la

réalisation de formations, ou la préparation à une inspection, ont été également des moments enrichissants.

u’est-ce qui change dans la façon de traQ vailler pour un consultant par rapport à un professionnel exerçant la même mission au sein d’une entreprise ?

Il faut avant tout comprendre le projet de son client, analyser ses besoins et s’adapter au fonctionnement des équipes internes pour pouvoir le satisfaire. Comme dans tout métier, il est important de se tenir informé sur les évolutions de la réglementation, et les évolutions scientifiques du domaine (par ex. nouvelle méthode in vitro).

On est aussi amené à travailler sur différents projets en même temps, avec plusieurs entreprises et donc apprendre à morceler son temps de travail, passer d’un projet à l’autre, tout en respectant deadlines et autres obligations définies en début de mission. Une certaine souplesse dans son travail est nécessaire pour pouvoir répondre aux nombreuses attentes des clients, aux différents types de missions qui peuvent s’avérer plus ou moins longues (de quelques heures ou jours, à plusieurs mois). Effectivement, on peut très bien intervenir à temps plein sur un projet ou alors intervenir seulement deux à trois fois par semaine (ou par mois) pendant une période définie plus ou moins longue… Là encore, il faut savoir se montrer flexible pour coller au projet et à l’objectif du client.

ourquoi les sociétés sont-elles amenées P à requérir l’aide de consultant ?

Les sociétés nous appellent pour répondre

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L’INDUS N° 16 > Dossier : Consulting

aux besoins du marché rapidement. Et cela permet d’avoir une expertise et de mobiliser des ressources dans un délai très court.

Les cabinets de consulting sont souvent constitués d’équipes pluridisciplinaires. Par exemple, dans le domaine pharmaceutique ou cosmétique, on n’y trouve pas que des pharmaciens. Il y a aussi des médecins, des ingénieurs, des Docteurs en sciences… Nous avons donc la chance de pouvoir échanger avec de nombreux profils professionnels, et apporter un nouveau regard sur un projet, ce qui est très constructif. À noter, ces équipes sont composées de juniors, de seniors, et d’experts ce qui permet de toujours actualiser le savoir, les méthodes et de se former quand cela est nécessaire. Une équipe composée de profils différents permet de travailler sur des problématiques dans leur globalité.

uelles sont les qualités requises pour Q travailler en consulting ? Évidemment comme pour tout métier, il faut aimer ce que l’on fait. Les deux mots qui reviennent le plus dans l’expérience en consulting que j’ai pu avoir sont : « richesse » par rapport aux acquis dans les sujets traités et « souplesse » dans l’organisation du travail.

Un bon professionnel doit tenir ses connaissances à jour, pour pouvoir proposer de nouvelles méthodes, faire évoluer son raisonnement. Et il faut garder en tête une certaine « adaptabilité » dans son travail, due aux diverses requêtes qui sont faites.

Les emplois du temps ne sont jamais les mêmes ; il peut y avoir à gérer des périodes particulièrement chargées. Il n’y a pas forcément de routine, ce qui peut plaire ou non selon les personnes.

Lors de la proposition commerciale, on estime le temps de travail, le profil des consultants qui pourront réaliser le projet, la charge de travail par collaborateur, etc., pour mener à bien la mission. Il faut savoir se montrer efficace. La concurrence est un élément à prendre en compte, car la notion de rentabilité est importante, tout comme celle de la concurrence.

omment travaillez-vous avec les nouC veaux juniors que vous avez côtoyés, qui viennent de commencer leurs parcours professionnels ?

Tout dépend des sociétés de consulting et de leur taille. Le travail donné aux juniors est normalement supervisé par un senior. Il est possible pour le jeune diplômé d’avoir à travailler en autonomie avec l’équipe, voire d’être en contact avec le client, pour certains projets.

Cela dépend principalement de la mission, sa durée, sa complexité, le nombre d’intervenants, etc.

n parlant de taille de société de consulE ting, est-ce qu’on trouve autant d’employés dans les différentes entreprises ?

Non, c’est très variable. J’ai travaillé dans une société à taille humaine, avec environ 80 employés et plusieurs bureaux à l’étranger, principalement en Europe. Mais il y a des sociétés bien plus grandes, avec des filiales/bureaux couvrant des zones géographiques plus vaste, tandis que d’autres plus petites sont composées de quelques collaborateurs. Il est aussi fréquent de voir des seniors en fin de carrière se mettre à leur compte, et de continuer à faire profiter de leur expérience certaines sociétés en qualité de consultant.

Les entreprises peuvent être amenées à demander l’expertise de consultant, comme à l’inverse nous pouvons proposer nos services à différentes sociétés dans une démarche de prospection de nouveaux clients.

Il est important de se démarquer de la concurrence. Un travail de qualité permet de fidéliser ses clients et facilite les opportunités futures.

D’autres sociétés de consulting vont axer leur business plan sur le volume, en étant capables de traiter une grosse charge de travail, et ceci en cassant les prix, mais elles ne pourront pas forcément encadrer les projets de la même manière. D’où l’importance de cibler le type de cabinet d’expertise par rapport au projet, son budget, le délai de réalisation souhaité, et inversement pour le consultant de savoir pour quel type de marché et quelles sociétés il souhaite travailler.

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L’INDUS N° 16 > Dossier : Consulting

Est-ce que les entreprises de consulting ont tendance à se spécifier à des niveaux géographiques (national, européen, international) ?

Là encore c’est très variable, tout dépend de la volonté des dirigeants des sociétés de consulting. J’ai surtout travaillé au niveau européen,

mais mon entreprise possédait des bureaux en Inde et au Canada, nous avions ponctuellement quelques projets communs.

C’est un choix qui se fait par rapport aux besoins du marché, au domaine d’expertise, à la taille du cabinet de consulting, mais aussi aux opportunités.

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Interview de Flavie Perroud Pharmacienne consultante chez Consultys

Quelles études avez-vous suivi et depuis combien de temps travaillez-vous dans le consulting ? Dans quel secteur (Affaires Réglementaires, Qualité…) ? Quelle est votre mission en tant que consultante ?

J’ai suivi mes études de pharmacie à la Faculté de Grenoble où j’ai obtenu en 2014 mon master 2 en Contrôle Qualité, Assurance Qualité et Méthode de Validation. À présent je travaille depuis un an chez Consultys dans le secteur de la qualité et de la production. Je suis actuellement en projet sur le site de production du vaccin contre la polio de Sanofi-Pasteur.

Je m’occupe de la résolution d’anomalies : je suis en charge de déterminer les causes racines aux différentes problématiques, l’impact sur la qualité du produit, ainsi que la détermination de CAPA pour éviter la réapparition du problème.

Pourquoi font-ils appel à vous ?

J’interviens dans le cadre d’un renfort des équipes internes à notre client. En effet, le bâtiment vient de changer d’échelle de production, et pour pallier aux difficultés ponctuelles qu’ils peuvent rencontrer pendant cette transition, ils font appel à moi. Dans ce bâtiment, je suis la seule de ma société à être positionnée sur cette mission de résolution d’anomalies.

En synthèse j’interviens sur un sujet pour lequel mon client n’avait pas la ressource en interne. En revanche je sais aussi que certaines entreprises du médicament font appel à des Consultants pour des raisons plus administratives : cela leur évite les aspects RH, de financer des cabinets de recrutements, etc.

Les autres consultants Consultys interviennent en ingénierie, qualification/validation des procédés, suivi environnemental, des projets au laboratoire, ou même des missions en Affaires Réglementaires. Tout dépend du domaine d’expertise. Après, on est amené à travailler ensemble avec les personnes qui travaillent en interne chez le client.

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L’INDUS N° 16 > Dossier : Consulting

st-ce que vous savez s’il existe des masters E pour se spécialiser dans le consulting ?

Pas à ma connaissance. Je pense qu’il est préférable pour un étudiant de faire un master dans la discipline qui l’intéresse. Le choix du stage est important en revanche, et je conseille de le réaliser en milieu industriel si possible.

C’est lui qui déterminera le contenu du premier projet en tant que Consultant.

uelles sont pour vous les qualités reQ quises pour travailler dans le consulting ?

Il faut une certaine adaptabilité pour répondre au mieux à la demande du client. Il faut aussi se montrer rapidement efficace en étant réactif. Il y a aussi les qualités assez « classiques » que l’on retrouve pour tout professionnel, comme la rigueur, le professionnalisme, car on représente la société de conseil pour laquelle on travaille.

t où travaillez-vous principalement ?

E Sur le site de production. J’ai rarement besoin de retourner dans les locaux de Consultys, sauf pour des sujets administratifs. Je réalise des points de suivi de missions avec mon manager et mon client de manière régulière sur le site client.

uels conseils pouvez-vous donner aux Q étudiants s’orientant vers l’Industrie ?

De ne pas avoir peur de chercher des emplois auprès des sociétés de conseil. Ça permet d’acquérir très rapidement de l’expérience et une attitude professionnelle. La diversité des missions est vraiment très formatrice.

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ous êtes une jeune professionnelle, est-ce V un choix d’avoir commencé par le métier de Consultante ?

Oui c’est un choix de ma part. Travailler en tant que Consultante me permet d’acquérir des compétences plus rapidement, ce qui est intéressant quand on débute. On est très rapidement mis en situation avec des projets variés.

De plus, ça me permet de rencontrer un maximum de professionnels du milieu, et d’établir de nombreux contacts, que ce soit chez le client ou au sein de ma société de conseil, qui favorise la constitution d’un réseau (Consultys a la particularité d’être spécialisée à 100 % en Industrie Pharmaceutique). Le but étant par la suite de posséder un bon réseau local, pour avoir de nombreuses relations. Consultys, est une entreprise qui intervient en local et qui n’impose pas de clause de mobilité à ses salariés : les mobilités requises sont à échelle locale voire régionale.

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L’INDUS N° 16 > Actus

Les conséquences du Brexit sur le secteur de l’Industrie Pharmaceutique Par Jules Barsacq, étudiant à la Faculté de Pharmacie de Paris-Saclay

Le secteur de l’Industrie Pharmaceutique britannique et des petites entreprises de Biotechnologie n’est pas épargné car particulièrement sensible aux réglementations internationales, en particulier fiscales et de libre circulation d’une main-d’œuvre très spécialisée.

Lors de la campagne du référendum, les PDG des grands groupes pharmaceutiques s’étaient prononcés contre une sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne. 93 d’entre eux avaient signé le 8 mai 2016 une lettre ouverte afin de prévenir des risques d’un Brexit, notamment par rapport à l’appauvrissement de l’accès aux médicaments pour les patients britanniques ainsi que la diminution des financements et du développement de la recherche au niveau

national, européen et mondial.

Il faut également rappeler que le marché pharmaceutique représenterait 10 % des revenus et 10 % des exportations du Royaume-Uni. La principale question qui suscite d’une part l’inquiétude du secteur pharmaceutique britannique et d’autre part l’intérêt des autres pays de l’Union Européenne, est le devenir de l’Agence Européenne du Médicament (EMA). Le siège de cette institution de l’Union Européenne se situe actuellement à Londres, et ce depuis sa création en 1995. Le Royaume-Uni risque donc de voir l’une des institutions les plus importantes du secteur pharmaceutique à l’échelle européenne être délocalisée au profit d’un pays de l’Union Européenne. Les bénéfices qu’apporte une telle institution sont grands et de nombreux impacts sont à prévoir en cas de délocalisation, tant pour Londres que pour le pays qui l’accueillera. Cela pourrait avoir un impact notamment sur la recherche puisque l’EMA permet d’attirer plus facilement des investissements en R&D grâce à l’accès privilégié qu’elle offre sur le marché pharmaceutique ainsi que sur les financements européens pour la Recherche.

De nombreux projets menés

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Le 23 juin 2016, 17,4 millions de personnes ont voté pour le Brexit (51,9 % des voix) contre 16,1 millions de personnes qui ont voté contre (48,1 % des voix). Le Premier Ministre David Cameron, qui avait fait campagne pour que le Royaume-Uni reste dans l’Union Européenne, a décidé de démissionner de ses fonctions tandis que l’économie mondiale a plongé dans une incertitude et ce, tous secteurs confondus.

à l’échelle européenne comme l’Initiative en matière de Médicaments Innovants (IMI), qui a pour vocation de rapprocher chercheurs et entreprises de différents pays, pourraient également être ralentis voire délocalisés hors du RoyaumeUni, ce qui ferait souffrir l’investissement dans la recherche au niveau national.

C’est ce que craint Jo Pisani, chargée du secteur chez PwC au Royaume-Uni, qui tempère cependant l’impact subi par les grandes entreprises : « les grandes entreprises pharmaceutiques ont une grande influence sur l’IMI. Londres aurait donc toujours son mot à dire. Pour les PME, cela pourrait cependant changer la donne. ». Elle conclut que ce serait une grande perte pour ces PME de ne plus être impliquées dans le processus, surtout que le secteur des Start Up est en plein essor dans le domaine pharmaceutique.

La Suisse, qui occupe la troisième place en Europe dans le secteur des Biotechnolo-

L’INDUS N° 16 > Actus

Vient alors la question de l’EMA. Si son siège doit être délocalisé, il est probable que le Royaume-Uni ne puisse plus prendre de décisions et doive, quoiqu’il arrive, négocier pour travailler avec elle. Le Royaume-Uni va donc devoir développer son propre régulateur, l’agence britannique de réglementation des médicaments et des produits de santé (MHRA). Tandis que certains envisagent les pires scenarii, d’autres entrevoient des avantages possibles dans le secteur pharmaceutique.

Au Royaume-Uni, le gouvernement ne serait plus obligé de suivre l’Union Européenne en ce qui concerne les avantages fiscaux alloués aux fournisseurs de médicaments. En outre, Londres pourrait également se rapprocher de l’agence américaine du médicament, la Food and Drug Administration (FDA).

Quant à l’Union Européenne, plusieurs pays sont déjà en lice pour récupérer le siège de l’EMA. La Suède ou le Danemark avaient déposé leur candidature bien avant le résultat du référendum, tout comme l’Ita-

lie. En effet cette nation a vu son investissement en hausse depuis deux ans (+15 %) ainsi que 1.4 milliards d’euros d’investissement dans la recherche et 700 millions pour des études cliniques. Elle aurait donc tous les atouts pour prétendre à accueillir l’EMA même si sa situation politique, qui la rapproche d’un parti eurosceptique, pourrait ne pas jouer en sa faveur.

pas se faire, l’installation de ce tribunal en serait retardée. Là encore, l’Italie pourrait être en lice pour accueillir cette nouvelle Cour, même si les PaysBas sont également pressentis.

Une autre option serait que Paris récupère également la section de Londres.

Le Brexit, intervenant dans un domaine aussi réglementé et institutionnalisé que le secteur pharmaceutique, devrait constituer un bouleversement majeur des normes établies.

Des opportunités sont à prévoir dans l’Union Européenne et pourraient permettre à plusieurs pays de gagner en influence. De son côté, le Royaume-Uni entretient une vision dramatique des modifications à venir qui pourraient les pousser à être exclus ou simples spectateurs du marché pharmaceutique européen. L’espoir réside dans un possible rapprochement avec les États-Unis et la FDA. Les sommets à venir, avant la fin de l’année, entre britanniques et européens devraient préciser les clauses de sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne non prévues par la clause de retrait du Traité de Lisbonne.

En France, le Président du Conseil Régional Grand Est, a demandé à François Hollande de déposer une candidature au nom de la France pour que la ville de Strasbourg puisse accueillir le siège de l’EMA. En effet, la ville entre dans les favoris puisqu’elle accueille déjà le siège de la Pharmacopée Européenne ainsi que de nombreux géants pharmaceutiques tels que SANOFI, PIERRE FABRE et BOIRON, pour ne citer qu’eux, qui investissent de plus en plus dans la région. Le Président de la République n’aurait pas encore donné de réponse claire sur la question. Cette indécision pourrait placer la France derrière ses potentiels concurrents pour accueillir l’EMA. La mise en place de la Cour des brevets lancée par l’Union Européenne, prévoyant une division centrale à Paris et des sections à Londres et à Munich, pourrait être contrariée. Le Brexit devrait priver Londres d’accueillir cette instance européenne. Ce qui poserait alors quelques problèmes, puisque le gouvernement britannique a déjà signé un bail dans la nouvelle tour Aldgate dans la City Londonienne pour y loger la Cour. Cela ne devant

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gies derrière l’Allemagne et l’Angleterre, se dit prête à accueillir des entreprises britanniques spécialisées dans les biotechnologies. Rappelons que 15 000 personnes travaillent dans les biotechnologies en Suisse. Ce chiffre n’est pas prêt de diminuer étant donné que 400 nouveaux emplois ont été créés dans ce domaine l’an dernier. Par ailleurs les investissements ont représenté 907 millions de francs suisses ; chiffre en hausse de 26 % en seulement un an.

L’INDUS N° 16 > Retours de stages

Retours de stages

Christelle Lesieur Étudiante en 6e année à la Faculté de Pharmacie de Paris-Saclay Présentation de l’entreprise/ service et du secteur J’ai effectué un stage en Développement Pharmaceutique au sein du Département Innovation Galénique du Laboratoire Technologie Servier situé à Orléans. L’équipe est composée de 30 employés, dont 1 directeur, 1 co-directeur, 7 chefs de projet, 14 techniciens, 4 magasiniers et 2 secrétaires, auxquels s’ajoutent 1 post-doctorante, 1 doctorante, 6 stagiaires et 1 apprentie. Quand le secteur de la R&D glisse petit à petit vers la sous-traitance, les laboratoires Servier réalisent encore la grande majorité de leurs travaux de recherche en interne avec une infrastructure technologique et un savoir-faire particulièrement développés.

Entre visites des locaux et des laboratoires, formations HSE et qualité, réunions, initiation

et les collaborations en sont grandement simplifiées. De plus, le site de production Servier à Gidy est également tout proche, proximité qui s’est d’autant plus fait ressentir lors des inondations du mois de mai. Le service HSE a réagi immédiatement aux évènements. Une cellule de crise et un accompagnement psychologique ont été mis en place pour les employés victimes des inondations. L’équipe suivait au jour le jour la sortie des décombres du site de production.

J’ai alors réalisé que l’esprit d’entreprise, l’esprit d’équipe et l’esprit de famille ne font qu’un lorsqu’on travaille au sein du même Groupe et c’est ce qui en fait la force.

Les missions effectuées J’ai travaillé sur la valorisation d’excipients pour des formes orales à libération prolongée.

La majorité des excipients, comme le lactose ou la cellulose, sont anciens, il était donc très intéressant de travailler sur des excipients innovants dans le domaine pharmaceutique. Après une étude bibliographique approfondie sur le sujet, j’ai élaboré un plan d’étude avec mon responsable.

Lâchée en semi-liberté dans plus de 3 000 m2 de laboratoires impeccables, j’ai effectué un travail de caractérisation physico-chimique avant d’expérimenter différentes techniques de formulation comme la compression, l’extrusion, le broyage et le pelliculage. Enfin, j’ai ajouté un actif modèle et amélioré la formule de manière à optimiser le profil de libération sur 8 heures.

L’expérience tirée La Galénique est un domaine en interaction avec de nombreux autres services et j’ai eu la chance que le site de Technologie Servier regroupe en un même lieu les équipes d’État Solide, Chimiométrie, Chimie de Synthèse, Contrôle et Assurance Qualité et Pharmacocinétique. La communication

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aux logiciels internes, repas en équipe et sorties entre stagiaires, l’intégration est rapide et l’on se sent vite adopté.

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L’INDUS N° 16 > Retours de stages

Yoann Montigaud Étudiant en 6e année à la Faculté de Pharmacie de Paris-Saclay Présentation de l’entreprise/ service et du secteur Le laboratoire des Micro- et Nanotechnologies biomimétiques (MiNT, UMR-S 1066) est une unité de recherche de l’INSERM intégrée dans le Pôle Santé de l’Université d’Angers. Elle se compose d’équipes pluridisciplinaires centrées sur la vectorisation de principes actifs thérapeutiques ou de molécules d’imagerie et participe à plusieurs programmes de recherche nationaux et européens. En plus de la recherche médicale, cette unité est attachée à la valorisation industrielle (fonctionnement en QbD, orientation « scale-up ») et est dépositaire de plusieurs brevets concernant les nanocapsules lipidiques (NCLs/ LNCs en anglais).

• Dosage de la molécule : adaptation et validation (ICH Q2R1) d’une méthode de dosage couplant chaîne HPLC et spectrométrie de masse • Études physico-chimiques : détermination de la solubilité et du coefficient de partage (logP) pour affiner la composition du nanovecteur • Réalisation du nanovecteur : formulation de nanocapsules lipidiques (NCLs) • Contrôles qualités : détermination du diamètre, de l’index de polydispersité et du potentiel zêta, du taux et du rendement d’encapsulation, contrôles d’élimination du PA actif non encapsulé L’expérience tirée Effectuer ce stage entre recherches fondamentale et appliquée m’a paru un prérequis pour comprendre le développement galénique.

Ainsi, j’ai pu mettre en pratique des notions apprises sur les bancs de la fac, qui paraissaient parfois obscures (QbD, chimie analytique, scale-up…). En outre, j’ai pu

Pour plus d’informations concernant le laboratoire : http://mint.univ-angers.fr/fr/ index.html

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Les missions effectuées Ce stage avait pour but de formuler un nanovecteur permettant d’améliorer la biodisponibilité d’une molécule. Il a été découpé en différentes missions :

acquérir une meilleure compréhension du fonctionnement de la recherche au sein d’un laboratoire public et de son interface avec l’Industrie.

Pour finir, l’enrichissement personnel retiré de ce stage a été très important et m’a montré la place du pharmacien au sein de telles équipes, non pas celle d’un hyper-spécialiste mais celle du maillon réalisant le lien entre la chimie et la biologie. Ce stage a confirmé mon envie de travailler dans la recherche et plus particulièrement dans la nanovectorisation.

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L’INDUS N° 16 > News in brief

News in brief…

By Clément Huiban

À New Boss

Even if the pharmaceutical industrial sector is globally less popular than the other industries, it wins points in matter of reputation. RepTrak, an establishement measuring the reputation of companies, measured an increase of the French pharmaceutical sector (from 60,6 to 65,8 points), in spite of various scandals as the Mediator affair or the PIP prostheses.

Usine Nouvelle, July, 15 th 2016

The French pharmaceutical company Ipsen, with an annual turnover of 1,44 millions, recruits an American managing director 5 months after the surprise departure of its number 2, Christel Bories. The recruitment of this American director clearly shows the ambitions of this laboratory : to conquer the United States and strengthen its fight in the cancer, in particular with the expensive repurchase of an estimated promising medicine, the Cabozantinib. www.usinenouvelle.com/article/un-americain-dirigera-le-labo-pharma-francais-ipsen.N401942

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À Better Reputation

Tampon’s Problem

The French tobacco stores begin a new transition, indeed the first neutral packages of cigarettes make their appearance on Friday, may 29 th.

There will be no more marketing differentiations, a uniform olive-greenish color as well as health warnings will cover the packagings. www.metronews.fr/conso/paquets-de-cigarettes-neutres-le-deputes-votent-la-mesure-anti-tabac/mneD!RJR66gHHfN8M/

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The New Packages of Cigarettes

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A petition signed by about 200 000 women launched in summer 2015 and a recent study delivered by 60 million consumers would have woken the manufacturers. The debate on the composition of sanitary pads and tampons do is hardly a new development, but it seems to set a new turning point. The results of the tests led by an independent laboratory are alarming : dioxins in Nett and by-products halogenated in Tampax. You have it ! However a laboratory assures that there is no reason to get into a panic, indeed the found toxic residues are in the form of traces, thus inevitable, and do not present safety problems. www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/des-traces-de-dioxines-et-de-pesticides-releveesdans-les-tampons_1766691.html

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and Megan Quintard

The research center of the American army and Sanofi have just signed an agreement of collaboration to have for common mission to develop a candidate for the vaccine against the Zika virus. It is the branch Sanofi Pasteur, dedicated to vaccines, which will take care of the researchs. 2 vaccines showed themselves successful against the Zika virus on the animal. À techno-

logy transfer with the United States is organized as for example the data concerning the development of immunological tests or the biological samples generated during the studies on the primates.

20minutes.fr, July, 6 th 2016

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A Vaccine Against Zika Virus ?

À New Decree

The Big Data allows to change the way of healing and upsets public health actors : indeed it allows to fight against the frauds in the insurance, to accompany a patient during a treatment or even to design a custom-made medicine. However for an optimal exploitation of the potential of big data, the industrialists of the digital technology will have to reassure on the ethical questions but alsol on the data protection.

Usine Digitale, April, 28 th 2016

Minister for Health has just made publish in the Journal Officiel a decree allowing professionals other than pharmacists to deliver or to participate in the drug delivery system. But this application limits itself to grave sanitary threats such as terrorist attacks or nuclear incident.

Le Quotidien du Pharmacien, July, 27 th 2016

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Protected Data

In its Fleuve report, the ANSES tackles a sensitive subject.

Indeed, it explains that the farmers would not be informed enough about the use of pesticides and the risks incurred on their health, due to a « deficit of data » while epidemiological data would have highlighted the link between the use of these products and chronic diseases as Parkinson or Alzheimer…

Les Echos, August, 1 st 2016

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When we sneeze, a cloud of droplets is propelled in the air, enough to propagate virus and pathogenic farther than we believe it. Researchers of the MIT(Massachussets Institute of Technology) observed that when we cough or sneeze, very fine droplets are created, and they stay for a long enough time in suspension to be inhaled in the ventilation system of a room, at the risk of passing on infectious diseases. www.usinenouvelle.com/article/eternuementscalcules.N366305

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Study on the Risk of Contamination

The Campaign of Médecin du Monde « À leukaemia it is on average gross 20 000 % of margin. « Here is the kind of propaganda drafted

by Médecins du Monde that the pharmaceutical industry fights. The industrialists retort that it is not them who set the prices of medicine but the economic Committee of the products of health. Furthermore, profits allow to generate productivity gains and thus allows to save for care system Challenges.fr, June, 17 th 2016

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Pesticides Use

Intelligent Clothes BioSernity, installed at the hospital of Pitié-Salpêtrière has a quite new innovation : intelligent clothes endowed with sensors to follow the patients, at the house or at the hospital. Neuronaute, which allows to make an EEG, is in the course of launch, indeed this system can help the neurologists by pre-identifying the data of crisis and thus to facilitate the diagnostic.

Usine Nouvelle, June, 29 th 2016

DR.

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S'entraîner au TAGE MAGE En partenariat avec la FNEGE

1. Compréhension Ce texte retranscrit la réponse d’un juriste à la question d’un journaliste concernant l’évolution du droit du travail.

Entre le salariat et le travail indépendant, voiton émerger de nouveaux statuts ?

Je crois que la subordination à vie n’est pas un idéal insurpassable. Dans le modèle de l’État-providence, le travail était le lieu d’un échange fondateur entre dépendance économique et sécurité sociale. Certes, celui qui avait un emploi se soumettait au pouvoir d’autrui, mais se voyait garantir en retour les conditions d’une vie sociale.

Les bases de ce pacte fondateur sont aujourd’hui remises en question. La pression économique est plus forte que jamais (pour ceux qui ont un emploi comme pour ceux qui n’en ont pas), mais elle n’est plus compensée par une sécurité d’existence. On peut douter de la viabilité d’un tel modèle. On ne peut pas demander aux gens d’être responsables sans leur reconnaître des droits.

On ne peut pas les faire travailler efficacement avec un revolver sur la tempe.

Nous avons conduit notre réflexion autour de la notion d’« état professionnel des personnes ».

Parler d’état professionnel implique une continuité de droits sur la longue durée. Il faut se donner les moyens de garantir une trajectoire qui inclut des périodes de salariat, de formation, de travail indépendant. Nous avons essayé de penser des moyens de transition d’une situation à l’autre.

De la pratique émergent ce que nous proposons d’appeler des « droits de tirage sociaux ». Provisionnés par des moyens très divers (argent public, argent de la Sécurité Sociale, de l’employeur ou d’organismes paritaires, comptes épargne-temps, etc.), ces droits permettent au salarié d’exercer certaines libertés, de se former, d’entreprendre, de se consacrer à sa vie familiale ou à une activité désintéressée et d’être assuré de retrouver ensuite sa place sur le marché du travail. Ce type de droits permet d’instituer un triangle « liberté-sécurité-responsabilité ». Une telle approche permet de répondre à la question de savoir s’il faut revenir à un droit du travail qui se resserre sur sa base historique – celle du subordonné considéré comme irresponsable — ou bien si le droit du travail doit prendre en compte des situations qui ne répondent plus à ce modèle.

Nous avons pris clairement parti là-dessus. Le droit du travail doit, pour redevenir un facteur de cohésion sociale et être fidèle à son nom, être le droit de toutes les formes de travail, ce qui implique évidemment une modification de son contenu.

Nous préconisons de lier très fortement cette évolution au pouvoir de requalification du juge. Il ne faut pas laisser l’employeur et l’employé en décider seul. À condition de maintenir ce verrou solidement fermé, il est possible de s’engager vers un droit du travail qui ajuste le niveau de protection au besoin de protection et qui fasse place au travail indépendant ou semi-indépendant.

Question : Quels sont les modes de financement envisageables pour les « droits de tirage sociaux » ?

1. Argent public.

2. Argent privé.

3. Moyens non-financiers.

A. Uniquement 3 B. 1+3 C. 1+2+3 D. 1+2 E. Uniquement 1

2. Calcul Le champ de M. Dupont est rectangulaire.

Suite à un achat de la commune, ce champ est toujours rectangulaire, la longueur a diminué de 5 % et la largeur a diminué de 10 %.

Quel est en pourcentage la réduction de la superficie ?

A. 13 B. 13,5 C. 14 D. 14,5 E. 15

3. Raisonnement / Argumentation Que se passe-t-il lorsqu’un poste à pourvoir exige une bonne compétence en anglais et que le candidat qui correspond le mieux n’a

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5. Expression Choisissez la reformulation dont le sens se rapproche le plus du passage souligné.

Si l’art du management est bien celui de la gestion des hommes, un bon manager sera à coup sûr celui qui parviendra à motiver son équipe pour arriver à un but précis, en optimisant la participation de chacun. Pour ce faire, on ne travaille plus dans les entreprises comme il y a 30 ans : la légitimité hiérarchique ne suffit plus, la coercition n’est plus de mise.

A. On ne parie plus sur la cogestion.

B. L’obéissance passive n’est plus ce que l’on souhaite.

C. Le patron ne se considère plus comme indétrônable.

D. Le patron ne se considère plus comme infaillible.

E. La règle n’est plus l’exigence de soumission.

pas une maîtrise complète de la langue ? À cela le cabinet Michaël Page répond : « Si vous avez besoin d’embaucher un juriste spécialisé dans le droit anglo-saxon, vous cherchez une maîtrise de la lecture des textes, si vous cherchez un commercial qui va partir au bout du monde, vous lui demanderez surtout une très forte capacité à pouvoir « se débrouiller » en anglais.

Vers quelle conclusion s’oriente ce passage ?

A. Un anglais approximatif est suffisant dans la pratique des affaires internationales vu que la plupart du temps il ne s’agit pas de communiquer avec de véritables Anglais.

B. Le meilleur candidat ne sera pas seulement bilingue, mais aussi biculturel.

C. Une excellente compétence en anglais est de nos jours une condition sine qua non pour tout poste à responsabilités importantes.

D. Le meilleur moyen de vérifier la compétence réelle d’un candidat est de mener en anglais une partie de l’entretien d’embauche.

E. L’expertise linguistique dépend des besoins de l’entreprise.

6. Logique Quelle suite de chiffres devrait se trouver à la place du point d’interrogation ?

4 15

?

31 2

4. Conditions Minimales En séance au Parlement Européen, on dénombre dans l’hémicycle 66 femmes de plus que d’hommes.

Combien y a-t-il de femmes dans l’hémicycle ?

1. Le nombre d’hommes est un multiple de 6.

2. Le nombre d’hommes correspond à la moitié du nombre de femmes.

Vous cocherez : A. Si l’information (1) permet à elle seule de répondre à la question, et si l’information (2) à elle seule ne permet pas de répondre à la question.

B. Si l’information (2) permet à elle seule de répondre à la question, et si l’information (1) à elle seule ne permet pas de répondre à la question.

C. Si les deux informations (1) et (2) ensemble permettent de répondre à la question, et aucune séparément ne le peut.

D. Si chaque information permet séparément de répondre à la question.

E. Si les deux informations ensemble ne permettent pas de répondre à la question.

A.

B.

C.

4 4 9

3 2

D.

E.

1

2

3

0

1

Le TAGE MAGE est une marque déposée par la FNEGE. Plus de d’informations sur : www.tagemage.fr La préparation en ligne officielle du TAGE MAGE : www.prepmyfuture.com/tagemage

Solutions : 1. D / 2. D / 3. E / 4. B / 5. E / 6. B

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