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Le journal

L’INDUS Le journal de l'APIEP

Dossier L’excellence opérationnelle dans toutes les activités du groupe Ipsen

Culture Incertitudes au laboratoire Pierre Fabre après la mort de son fondateur

N° 8

Métiers : Le domaine des Biotechnologies

Reportage La 2e année de Pharmacie : le constat

Since 1982

J’innove, donc je suis.

8 Mastères Spécialisés pour acquérir une double compétence

* Faire naître des idées et des talents / Conception Kaelia - Dikomo - 09/2013

- Management Technologique et Innovation - Management et Marketing de l’Energie - Management des Entreprises de Biotechnologies - Internet Strategy & Web Management - Systèmes d’Information & Management - Entrepreneurs (Pédagogie HEC Entrepreneurs) - Management de la Fonction Achats - Ressources Humaines pour Entreprises Internationales

GRENOBLE / LONDRES / MOSCOU / PEKIN / SINGAPOUR

Inpiring ideas and talent* MANAGEMENT, TECHNOLOGY & INNOVATION

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L’INDUS N°8 > Sommaire

Sommaire novembre 2013 p. 5

Édito.

p. 4

Dossier L’excellence opérationnelle dans toutes les activités du groupe Ipsen p. 5

Interviews Les biotechnologies

p. 10

p. 13

Fiches métiers p. 13 Retours de stages p. 15 Culture p. 21

Incertitudes aux laboratoires Pierre Fabre p. 21

Reportage La 2e année de Pharmacie : le constat p. 23

Bons plans & Astuces p. 26 p. 23

Actualités p. 28 Jeux p. 30

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Édito

L’année qui vient de s’ouvrir est celle qui verra l’Indus grandir. La tâche nécessita beaucoup d’investissement de la part d’une équipe de rédacteurs soudée et motivée que je tiens ici à remercier sincèrement. C’est toujours avec le même engouement que nous sommes fiers de vous proposer un Indus rénové !

Pour ce huitième numéro, nous avons choisi de mettre à l’honneur le secteur des biotechnologies. En effet, l’impact des avancées dans ce domaine prend de l’ampleur et joue un rôle croissant dans l’Industrie Pharmaceutique ; les interviews de professionnels vous permettront sans doute de mieux appréhender les subtilités de ce secteur en proie à un avenir florissant.

Par ailleurs, l’Industrie Pharmaceutique n’est pas seulement le fait de découvertes abstraites et impersonnelles. Elle est également le produit de destins pas comme les autres, d’individus qui font grandir le secteur et participent à son dynamisme, sa prospérité : les Industriels. La rédaction de l’Indus a choisi ce mois-ci de rendre hommage à l’un de ces hommes, l’emblématique Pierre Fabre qui s’est éteint l’été dernier. Elle s’est penchée sur les incertitudes liées à sa disparition et à l’avenir du troisième laboratoire pharmaceutique français dont l’éminent fondateur semblait porter le charisme et les espoirs d’innovation.

Dans une veine plus légère, la rédaction du journal a également parcouru pour vous toute l’actualité de l’Industrie Pharmaceutique. L’Indus vous éclaire en quelques lignes sur les enjeux et actualités en vous offrant un panorama grande échelle du secteur au fil de ses « brèves ».

Dans un secteur en perpétuelle évolution, le savoir-faire d’un journal réactif et renseigné paraît plus que nécessaire.

C’est pourquoi l’équipe de la rédaction et moi-même vous remercions de faire vivre ce journal à l’aube d’une année qui promet d’être riche en innovations.

Camille Decaudin Directrice de la publication

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Ours : L’INDUS

Numéro 8

l’APIEP Novembre 2013 • Publication de s-Sud 11 Pari é Faculté de Pharmacie - Universit abry -Mal enay Chât 0 9229 • ent 5, rue J-B. Clém m e-mail : apiep.pharma@gmail.co www.apiep.net ille Decaudin Directrice de la publication : Cam e opérationRédacteurs : Dossier Excellenc Decaudin ille Cam : ws rvie Inte • nelle : Ipsen – Camille DeFiches métier : Adel Bensalem ault • Reporcaudin • Culture : Amélie Perr alités : Yoann tage : Marc Houllegatte • Actu nne – GauBaladre • Bons plans : David Lala ique Aric thier Petit • Jeux : Lauwry partenaires Nous tenons à remercier tous nos l’année. de long au tout pour leur confiance es : hiqu grap Conception & réalisation ntin Que tierNadine Gau N° ISSN : 2114-7388

DR

L’INDUS N°8 > Dossier

L’Excellence opérationnelle : un processus d’amélioration continu.

L’excellence opérationnelle dans toutes les activités du groupe Ipsen Dans le cadre de sa transformation, le déploiement de l’excellence opérationnelle à travers le Groupe Ipsen doit aider à modifier ses méthodes de travail et sa culture.

L’excellence Opérationnelle – un modèle de gestion organisationnelle qui regroupe différents systèmes, principes et outils autour d’un objectif commun d’amélioration continue – a tout d’abord été mise en œuvre au sein de la division production.

Depuis 2012, elle a été étendue à d’autres services (RH, R&D, Informatique et Finance), qui ont lancé leurs propres initiatives d’excellence opérationnelle. En 2013 et au cours des prochaines années, l’excellence opérationnelle sera déployée dans toute l’organisation.

Sources : Ipsen

Qu’est-ce-que l’excellence opérationnelle et pourquoi l’étendre aujourd’hui à d’autres domaines que la production ?

Elle a fait ses preuves chez Ipsen et dans d’autres secteurs d’activité (y compris le tertiaire, notamment dans les banques et les assurances). « En quelques mots, nous de-

vons comprendre les besoins de nos clients internes et externes et mettre en place des processus adaptés pour répondre à leurs attentes quel que soit le département ou le domaine concerné », indique Alan Bijok, vice-Président, Excellence Opérationnelle Groupe.

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Facteurs humains Ipsen a mis en place des principes d’action (la responsabilité, l’esprit d’équipe, l’exigence de résultat et l’agilité) au cœur des missions du groupe. « Notre métier, c’est le patient, l’empathie que nous éprouvons et la volonté tenace d’améliorer son existence. Plus qu’une ambition, c’est une vocation. » Pour développer des compétences en matière d’excellence opérationnelle, il faut commencer par adopter les principes du lean management et du « Six Sigma » (voir encadré p. 7). Ces différentes méthodes ont été élaborées pour faciliter l’identification et la résolution des problèmes.

Des « Belts » par ordre d’expertise (voir encadré p. 8)

DR Le Lean Product Management, une des clés de Excellence opérationnelle.

sont attribuées aux collaborateurs en fonction de leurs connaissances méthodologiques (formation obligatoire certifiante), de leur rôle et de leur participation à des projets d’amélioration. « L’objectif de ces initiatives est de changer notre façon de travailler, nos comportements, explique Alan Bijok.

Nous devons collaborer à tous les niveaux de l’entreprise de manière à être tous alignés et pour participer à la réalisation des objectifs du Groupe. »

Ameliorer les performances « Depuis la mise en place de l’excellence opérationnelle, nous avons amélioré nos coûts de ventes de 4 points.

Ces économies nous permettent de réallouer nos ressources», explique Pierre Cooremans, Vice-president Finance des opérations techniques. « L’objectif était de changer la

culture managériale, de réduire le gaspillage, d’améliorer les performances, de permettre aux collaborateurs de comprendre l’objectif de nos activités, les moyens d’y parvenir et le rôle qu’ils peuvent jouer dans la valorisation de l’entreprise.

Cette initiative s’est accompagnée d’un plan de formation individuel valorisant la responsabilisation. Les membres des équipes contribuent à de nouvelles initiatives relatives à la façon de travailler, et les managers sont là pour les soutenir et faciliter la mise en œuvre des meilleures initiatives. » Chaque année, la division Opérations techniques décerne des prix d’excellence opérationnelle aux meilleures initiatives d’amélioration.

Le dernier lauréat du projet « Green Belt » travaille à l’usine de Cork en Irlande. « Opérateur sur ce site, il s’est impliqué, a suivi une formation Green Belt, et a réalisé

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qu’il pouvait faire évoluer les choses: mener le changement, progresser au niveau personnel et être un véritable acteur de l’amélioration de performances de l’entreprise, » explique Alan Bijok.

Une application généralisée L’objectif de l’excellence opérationnelle étant d’amener un changement dans les processus opérationnels, la méthode est applicable à la production comme à tout autre domaine.

Au second semestre 2011, les Ressources humaines, la R&D et l’informatique ont officiellement lancé des initiatives d’excellence opérationnelle. « Bien que l’excellence opérationnelle soit historiquement associée à la production, je l’appliquais déjà à la recherche avant de rejoindre Ipsen », déclare Claude Bertrand, vicePrésident exécutif, Recherche & Développement. Même si les

L’INDUS N°8 > Dossier

enjeux de la R&D sont très différents, Claude Bertrand estime en effet que l’excellence opérationnelle peut y être appliquée comme dans n’importe quel autre département. « Nous avons identifié les domaines à améliorer et avons lancé plusieurs projets Green Belt. Les résultats devraient se faire sentir au cours du premier semestre 2013 », ajoute-t-il. « Il y a réellement une marge de progression : réduire le coût de nos activités et améliorer notre vitesse d’exécution. » L’équipe des Ressources humaines a, elle aussi, mis en œuvre ses premiers projets « Green belt » visant l’amélioration des processus de mobilité au sein de l’entreprise. « Plusieurs responsables ressources humaines suivent actuellement une formation : cela va nous aider à affiner et à simplifier notre façon de travailler et à améliorer ainsi notre service », déclare Étienne de Blois, vice-Président exécutif, Ressources humaines.

D’après Jean-François Chaumont, Chief Transformation Officer, « l’excellence opérationnelle définit une nouvelle façon de travailler individuelle et collective, un nouveau regard sur notre efficacité et la suppression des gaspillages dans nos activités quotidiennes. Chacun d’entre nous pourra ainsi mettre l’accent sur le service aux clients, sur l’élaboration et l’amélioration de processus simplifiés lean et sur la création de valeurs. » Jean-François Chaumont apprécie particulièrement l’idée d’utiliser une méthodologie spécifique pour identifier et résoudre les causes originelles des problèmes.

« L’excellence opérationnelle pour créer de la valeur » Fondée sur les approches Lean management et « Six Sigma », qui favorisent l’amélioration continue, l’excellence opérationnelle est une méthodologie structurée, axée sur le client, qui permet d’identifier les domaines d’amélioration et d’instaurer une culture de transformation permanente. Un large éventail d’outils élaborés à partir de ces deux approches peut être utilisé, accompagnés d’un programme de formation pour les différentes équipes.

Les techniques lean et « six sigma » sont utilisées en production depuis la fin des années 50. Le terme lean décrit à l’origine des techniques élaborées dans les usines Toyota pour maximiser la valeur et supprimer le gaspillage. Motorola est à l’origine de la technique « Six Sigma », un ensemble d’outils et de stratégies destiné à améliorer les processus et éviter les déviations.

LEAN : • Analyser les flux et le gaspillage d’un processus.

• Comprendre les « flux » vers le client et les gaspillages potentiels, en les identifiant et les quantifiant.

• Définir et mettre en œuvre un processus plus rapide vers le client avec moins de défauts et plus de valeur ajoutée. « Six Sigma » : • Analyser les irrégularités au sein d’un processus • Exploiter des outils de résolution de problèmes basés sur des données pour comprendre les sources des problèmes.

• Améliorer la qualité et la satisfaction client.

Des résultats tangibles Alan Bijok ajoute : « Nous devons avoir une démarche holistique pour pérenniser l’excellence opérationnelle en la déployant à toutes les fonctions de l’organisation pour améliorer nos processus. » « La formation des salariés s’échelonne dans le temps. Il est possible de mesurer objectivement les succès de l’excellence opérationnelle. Nous avons, par exemple, économisé 13,5 millions d’euros en 4 ans, réduit la complexité de centaines de processus, amélioré la production et formé des collaborateurs à de nouvelles méthodes de travail. »

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Témoignage de Gaëlle Huon de Penanster Directrice Transformation - Ipsen Dreux La Transformation et l’Excellence Opérationnelle sont en marche sur le site de Dreux depuis plusieurs années. L’objectif est d’améliorer sans cesse notre agilité et notre compétitivité pour toujours mieux servir nos clients.

Ceci se fait par et avec les équipes terrain. C’est en fédérant les énergies, les idées et les réalisations de chaque personne du site, que nous réussissons à répondre à la demande et à nous adapter sans cesse à l’environnement pour préparer l’avenir. Des projets, des kaizen, des suggestions

les pour travailler en équipe.

Il est accompagné par son maître de stage qui l’oriente dans ses actions. Ainsi, tout en apportant son énergie et ses compétences à l’entreprise, il en retire une expérience concrète et valorisable pour la suite de ses études et de son parcours professionnel.

Tous les ans, le site Ipsen de Dreux mais également l’ensemble du groupe Ipsen propose des stages et des contrats d’alternance aux étudiants dans différents domaines et différents services. N’hésitez pas à nous contacter !

• Les « Black Belts » consacrent 100% de leur temps à diriger

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•

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des projets transversaux en appliquant les méthodologies propres à l’excellence opérationnelle. La formation et la certification « Black Belt » requièrent trois à quatre semaines de formation et la réalisation d’un projet complexe.

L es « Green Belts » dirigent et développent des projets d’excellence opérationnelle parallèlement à leurs autres activités professionnelles, sous la responsabilité de « Black Belts ». Deux à trois semaines de formation et la réalisation d’un projet d’excellence opérationnelle sont nécessaires à l’atteinte du niveau « Green belts » Les « Yellow Belts » utilisent certains outils de l’excellence opérationnelle, comme les « 5S » ou « Voice of the customer » pour atteindre des résultats dans l’amélioration des performances. Après trois jours de formation et l’utilisation effective d’au moins un des outils d’excellence opérationnelle, le niveau « yellow belt » est atteint.

L es « White Belts » reçoivent une formation de trois heures ayant vocation à familiariser les collaborateurs au concept de l’excellence opérationnelle et à faire connaître les différents outils pouvant être utilisés pour mener à bien un projet.

sont menés dans tous les services de l’entreprise.

Ces projets ou actions sont l’occasion d’accueillir des stagiaires. Selon l’expérience, la durée du stage et les centres d’intérêt du stagiaire, ce dernier se voit confier des actions au sein d’un projet en aide au chef de projet et à l’équipe ou la responsabilité d’une action d’amélioration qu’il devra mener lui-même avec les équipes terrain. Par exemple, dans le domaine de l’OE, sur les derniers mois, des stagiaires ont travaillé sur un projet de maîtrise d’un procédé de fabrication, sur la réduction de temps de changement de produit, sur la création d’un standard de résolution de problème et sur la formation du personnel à ce standard, sur une étude des rendements de production, sur la réduction de problèmes qualité.

Les sujets sont variés et sont

Témoignage de Seamus Harrington. Black Belt, Directeur Excellence Opérationnelle, Opérations techniques.

au service de la stratégie du site. Les stages peuvent avoir lieu dans le service OE ou bien en Qualité, en Production, en Distribution, en Méthode/industrialisation. Le stagiaire doit avoir l’occasion de mettre en œuvre ce qu’il a appris par ses études mais également ses compétences relationnel-

« L’excellence opérationnelle a eu un impact très positif sur les personnes et le développement professionnel au sein des Opérations techniques. Elle révèle les capacités des individus et leur permet de s’impliquer dans la réussite de l’entreprise.

L’excellence opérationnelle a contribué à la performance et au développement personnel

Quel est l’objectif ?

Comprendre le problème…

Comment peut-on garantir la performance durable ?

Contrôler

Définir

Mesurer

Innover Que faut-il faire pour résoudre le problème ?

Quelle est la nature et l’ampleur des …

Analyser

Quelles sont les causes profondes de ce problème ?

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de 500 collaborateurs, dont 140 « Green Belts », 20 « Black Belts », et 240 « Yellow Belts ».

Avec leurs équipes, ces collaborateurs comptent entre 600 et 700 initiatives à leur actif.

Des initiatives qui ont toutes un impact significatif sur notre efficacité et nos résultats.

Nous avons observé des améliorations mesurables et sensibles dans tous les domaines, en particulier en matière de collaboration transversale.

Cela nous a permis de connaitre les fonctions et objectifs des autres collaborateurs et de trouver une façon commune de travailler. L’utilisation d’un même langage aide les équipes, les sites et les fonctions à aller dans la même direction. Les principaux éléments sont le développement culturel, l’amélioration continue et l’alignement transversal ; ensemble, ils nous mettront sur la voie de la réussite. »

m’a été confié, très axé Lean Six Sigma, a eu pour objectif de dresser la liste exhaustive des sources de pertes (d’articles de conditionnement et de matières premières), lors du procédé de conditionnement, afin d’en améliorer la maîtrise, et à terme, d’en élever le niveau de performance.

Après l’identification des pertes, j’ai dû établir leurs conséquences, tant en termes financiers que pour évaluer la pénibilité du geste pour l’opérateur, ou le temps et l’effort nécessaire à la réintroduction dans la ligne de conditionnement. Ceci afin de pouvoir proposer au Comité de Direction du site des axes d’améliorations prioritaires, en chiffrant les gains financiers potentiels.

Ce stage m’a donc permis d’être au cœur de la production et de collaborer avec tous les acteurs, pour définir les moyens à mettre en œuvre

Témoignage de Gabriel Robert – Étudiant en 5e année Industrie à Châtenay-Malabry J’ai eu la chance de réaliser cet été trois mois de stage au sein du service Excellence opérationnelle du site de production d’Ipsen à Dreux.

C’est en arrivant sur le site que j’ai réellement pris conscience de ce que sous-entend « l’Excellence opérationnelle », qui utilise des outils bien connus tels que le Lean Management, l’approche Six Sigma ou encore la méthode des 5S dans une optique d’amélioration continue applicable à tous les domaines.

Mon stage portait plus précisément sur le secteur de la production, et en particulier les lignes de conditionnement.

Le projet d’amélioration qui

DR.

L’INDUS N°8 > Dossier

pour réaliser les différentes mesures de pertes et envisager un plan d’action pour les améliorations possibles.

Cette première expérience professionnelle dans l’industrie pharmaceutique fut très enrichissante, car elle m’a permis d’acquérir la rigueur nécessaire au déroulement d’un projet d’amélioration continue, et de me familiariser aux outils et démarches d’analyse qui me resserviront dans d’autres domaines.

Les 7 gaspillages à éliminer…

Surproduction Stockage inutile

Surqualité

Gaspillages Transports inutiles

Gestes inutiles

Attentes inutiles

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Corrections

Jean-Hugues TROUVIN

Vanessa PROUX

Professeur des Universités(1), Praticien Hospitalier Pharmacien(2) Master 2 Biotechnologie et Médicaments de thérapie innovante

Directrice de Sup'biotech, école spécialisée dans les Biotechnologies

Université Paris Descartes, Faculté de Pharmacie, Département "Produits de santé et Santé Publique" (2) Pharmacie Centrale (Ageps) Département Innovation Pharmaceutique Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (1)

Biotechnologies - Interviews Le développement des biotechnologies constitue un enjeu majeur caractérisé par de nouvelles méthodes de recherche et développement et des procédés de production sophistiqués.

Deux personnalités nous développent les intérêts et subtilités de ce domaine. Par Camille Decaudin out d'abord, pouvez-vous nous dire quels T sont les différents secteurs dans lesquels on peut travailler dans le domaine des Biotechnologies ?

Jean-Hugues Trouvin : Le terme « biotechnologie » ne dispose d’aucune définition standardisée, et on le retrouve donc dans beaucoup de domaines scientifiques et techniques. Dans le domaine de la pharmacie, les produits « biotechnologiques » sont des produits issus de procédés faisant appel au génie génétique, aux techniques de l’ADN recombinant… et plus largement encore aux procédés de thérapie cellulaire ou thérapie génique. On peut considérer les « médicaments biotechnologiques » comme la nouvelle génération des médicaments « biologiques » qui étaient obtenus alors par extraction à partir de tissus ou fluides animaux ou humains.

Mais on retrouve aussi l’apport des biotechnologies dans les domaines du diagnostic in vitro (par les anticorps monoclonaux), dans les domaines des autres produits de santé comme les dispositifs médicaux, les cosmétiques et enfin plus largement dans le domaine agro-alimentaire, de l'environnement et toutes les disciplines servant à la recherche et au développement.

Pour chacun de ces domaines, on peut envisager l’intervention de la « biotechnologie » dans les secteurs amont du cycle de vie des produits ou services proposés par les biotechnologies (recherche, recherche et développement) et dans les secteurs aval de ce même cycle, comme la production, le contrôle et la commercialisation.

On peut donc raisonnablement dire que de nombreux domaines peuvent être abordés par le biais de la « biotechnologie », qu’il faut plutôt voir comme une « boite à outils » très efficace plutôt que comme une finalité en soi.

Vanessa Proux : Les produits, procédés et applications issus des Biotechnologies se retrouvent majoritairement dans la Santé, l’Agro-alimentaire, la Cosmétique et l’Environnement.

Toutefois, nous les retrouvons aussi dans d’autres secteurs industriels tels que le Textile, l’Énergie ou encore le Bâtiment et Travaux Publics.

Pourquoi choisir ce domaine en particulier ?

JH.T : Les progrès techniques dans le domaine de la biologie (génie génétique, biologie moléculaire et cellulaire, maîtrise des processus biologiques) permettent d’envisager l'utilisation des systèmes biologiques pour produire, analyser,

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L’INDUS N°8 > Interviews

contrôler des macromolécules ou des systèmes biologiques complexes voire des tissus ou des cellules aux caractéristiques modifiés ; et chacun avec des objectifs thérapeutiques (dans le domaine pharmaceutique) ou alimentaires ou environnementaux dans les autres domaines.

Toutes ces innovations n’étaient pas envisageables avec les outils biologiques des années 70 et encore moins avec la chimie de synthèse. C’est en cela que l’on peut dire que les « biotechnologies » ont ouvert de nombreux champs d’investigation et de développement, et qu’il est important que la pharmacie profite aussi de ces avancées technologiques pour proposer de nouvelles pistes thérapeutiques et combler les besoins médicaux non satisfaits. Les Masters 2 qui s’ouvrent actuellement, dans les différents domaines d’intervention mentionnés plus haut, sont là pour répondre à cette demande de formation.

V.P : Parce que grâce aux progrès technologiques, à l’acquisition exponentielle de connaissances sur le Monde Vivant, à une biodiversité très vaste et à l’avancée de la Recherche mais aussi parce que les Biotechnologies répondent à des besoins primaires de l’homme (se nourrir, se soigner et préserver son environnement de vie), ce domaine est un secteur d’avenir en plein développement et sur une échelle internationale.

du Monde Vivant qui est une qualité spécifique, les autres qualités requises sont génériques à tout projet de réussite professionnelle : curiosité, rigueur, organisation, volonté de s’investir dans un ou plusieurs projets, adaptabilité, maîtrise de la langue anglaise, goût pour la communication. uels conseils pourriez-vous donner à un Q étudiant voulant s’orienter vers le domaine des Biotechnologies ?

JH.T : Je lui conseillerais en premier lieu de clarifier ses objectifs car tel que vous l'énoncez, la question « s'orienter vers le domaine des biotechnologies » est trop vague. Comme je l’ai indiqué plus haut, la « biotechnologie » doit être vue comme une « boite à outils » utilisable à tous les niveaux de la chaîne de valeur d’un médicament et ce sont donc tous les domaines pharmaceutiques (recherche, méthodes analytiques pour la caractérisation et le contrôle, la production, la purification, le contrôle qualité jusqu’à l’assurance qualité ou les affaires réglementaires) qui peuvent avoir à faire appel ou à « traiter » de questions « biotechnologiques »… Donc mon premier conseil à cet étudiant est de lui demander de se projeter à plusieurs années pour définir dans quel secteur pharmaceutique il souhaite évoluer. Il faut en effet savoir si l’étudiant veut plutôt évoluer dans le monde de la recherche ou celui de la production et du contrôle ou encore celui des affaires réglementaires et de l’exploitation des dits médicaments… Sur la base de ce premier choix, il pourra alors définir de quelle formation technique et scientifique il a besoin pour orienter ensuite ces dites activités, pour des produits biotechnologiques.. Ce n’est pas l’inverse qu’il faut faire… La biotechnologie n’est pas un point de départ en soi !

V.P : De prendre le temps de s’informer sur ce que sont les Biotechnologies, leurs applications et les métiers associés, avant de déposer des candidatures dans des établissements dispensant des formations en biotechnologies.

De nombreuses informations sont disponibles sur le web. S’abonner aux flux RSS de sites spécialisées mais aussi de sites généralistes tel que celui du journal Le Monde. D’aller à la rencontre de ces établissements au travers des journées Portes Ouvertes et demander à discuter avec des anciens qui peuvent donner des exemples concrets sur des parcours d’études (projets, stages, options…) et sur leur métier

elon vous, quelles sont les qualités nécesS saires que doit posséder un étudiant pour réussir dans les Biotechnologies ?

JH.T : À l'exception de quelques connaissances scientifiques spécifiques au « langage » biotechnologique (i.e. bonnes connaissances des principes de biologie moléculaire, cellulaire, de la variabilité et complexité des systèmes biologiques), il me semble que ce sont les mêmes questions scientifiques et techniques qui se posent lors de la mise au point, du développement et de la phase d'exploitation commerciale d'un médicament. Donc, que ce soit pour contribuer à la Recherche ou Recherchedéveloppement d’un médicament « classique » ou « biotechnologique », c’est avant tout la rigueur scientifique, l’actualisation des connaissances et la capacité de travailler en équipe multidisciplinaire qui sont les qualités requises pour aborder avec efficacité et compétence ces domaines.

V.P : À part un intérêt pour les sciences du Vivant et la compréhension du fonctionnement

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pour un étudiant souhaitant évoluer dans les « biotechnologies », il ne faut pas oublier que « biotechnologie » rime le plus souvent avec internationalisation de la carrière.

V.P : Oui tout à fait. Il existe des postes dans l’industrie pharmaceutique qui peuvent être occupés soit par un pharmacien soit par un cadre scientifique titulaire d’un diplôme minimum bac+5 en sciences (master, formation d’ingénieur, doctorat en sciences…)

actuel. Enfin, d’aller à des conférences spécialisées ouvertes au public comme celles de l’Institut Pasteur ou du Collège de France. st-il possible que des personnes venant E d'autres cursus (autres que pharmacien) obtiennent le même poste ?

JH.T : Tout d’abord une précision contextuelle importante au regard de la « présence pharmaceutique » dans l’industrie du médicament. Il faut en effet rappeler que c’est essentiellement en France, dans les établissements pharmaceutiques autorisés par l’autorité nationale Française, que le diplôme de Pharmacien est obligatoire pour les opérations dites « pharmaceutiques » en production ou en contrôle…

Ainsi dans de nombreux autres pays, la « personne qualifiée » n’a pas besoin d’avoir un diplôme de pharmacien. Ceci revient donc à dire que dans les domaines industriels de la biotechnologie, et notamment les étapes de production ou de contrôle, et lorsque les activités se déroulent hors de France (et je rappelle que ces médicaments sont dans un contexte de mondialisation forte), toute autre formation (biologiste, ingénieur biologiste, etc) est à même de remplir les mêmes rôles et fonctions qu’un pharmacien... Donc, pour le pharmacien, formé en France, mais souhaitant éventuellement exercer des activités dans des filiales internationales, il n’y a pas « d’exclusivité » de poste à attendre, il pourra (et sera) « en compétition » avec d’autres diplômés…

Et ceci est encore plus vrai dans les domaines extra-pharmaceutiques, ainsi que dans les étapes très en amont de la recherche et du développement. C’est donc la qualité de la formation, la cohérence du cursus entrepris et les compétences acquises (par les formations diplomantes, mais aussi et surtout par les stages) qui feront la différence sur le marché de l’emploi. De plus n'oublions pas la nécessité de mobilité car, comme je viens de le dire, la biotechnologie s’est mondialisée et les centres de décisions et d’exploitation sont largement répartis sur le globe et peu sont en France. Donc

i oui, quels sont les atouts et les points S faibles du pharmacien par rapport à cet autre profil "concurrent" ?

JH.T : Étant maintenant acquis que le diplôme de pharmacien ne « protège » pas de la compétition avec d’autres diplômés tout aussi bien formés en biotechnologie, il faut cependant confirmer que je ne vois aucun point faible dans le fait d’être de formation pharmacien…

Ce serait même plutôt un atout, dans le domaine des biotechnologies appliquées aux produits de santé... Atout car le pharmacien est celui qui sait le mieux ce que signifie le terme « médicament », et toutes les valeurs scientifiques, techniques et éthiques autour de son développement et de son exploitation. Il sera donc le mieux placé pour imprimer, dans chacune de ses actions, le souci du patient qui est le destinataire in fine de tous les efforts faits pour que des produits de santé, de qualité et développés de façon optimisée soient mis à disposition des patients. Donc pas de pessimisme, mais plutôt la volonté d'être parmi les meilleurs. Et on pourra ainsi dire que les pharmaciens ont su prendre part, de façon positive et proactive à cette « révolution biotechnologique ».

V.P : Les atouts du pharmacien : bonne connaissance des sciences du Médicament, des essais cliniques et des affaires réglementaires.

Cependant je dirais que les points d’amélioration du pharmacien sont la gestion de projet, le management d’équipe, la compétence linguistique (anglais), la culture entrepreneuriale ou peut être encore la technique d’expression orale.

www.servier-campus.fr : le site Servier à destination des étudiants et jeunes diplômés

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Les métiers des Biotechnologies Chercheur / Ingénieur de Recherche

DR.

Le chercheur/ingénieur de recherche est en charge des travaux d’un projet de recherche. Dans le cadre de ses recherches le chercheur intégrera sa propre expertise au sein d’une équipe multidisciplinaire avec une démarche structurante dont l’objectif est de favoriser l’innovation thérapeutique et le développement des nouvelles technologies de santé.

L’ingénieur de recherche aura la responsabilité d’intégrer et de suivre les évolutions du domaine et même de le faire évoluer (création de nouvelles connaissances et de nouveaux concepts).

Les principales missions de l’ingénieur de recherche : Le chargé de recherche aura pour mission de concevoir et réaliser les expériences scientifiques d’une étude, ce qui implique de définir et mettre en œuvre tous les moyens en vue de réaliser des expériences (définition et rédaction des protocoles, fixer les méthodes, recherche documentaire et bibliographique) Il se chargera aussi de l’analyse et de l’interprétation des résultats ainsi que leur présentation que ce soit lors de réunions ou via des rapports et des publications scientifiques.

Métier axé sur l’innovation : il devra aussi identifier de nouvelles pistes scientifiques et techniques au cours des expériences.

- Les bio-marqueurs (biologie moléculaire, intégrative, génétique, modélisation, micro et nanotechnologies, agents traceurs, bio-informatique…)

- Le domaine des dispositifs médicaux (base de biologie, physiologie et pharmacologie à adapter en fonction des différentes catégories de dispositifs médicaux et bases dans l’ingénierie médicale), il faudra toujours avoir à l’esprit que l’évolution dans ce secteur nécessitera une mise à jour constante des connaissances et donc d'effectuer des formations complémentaires.

Passerelles…

Responsable d’équipe de recherche - Responsable de laboratoire - Attaché de recherche clinique - Documentaliste scientifique - Responsable de la veille scientifique et technique - Responsable de la documentation scientifique. À plus long terme, vous pouvez devenir : Responsable des études pharmaco-économiques Responsable brevets

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Sources : Leem

Formation/Expériences : Ingénieur, Master II scientifique, Doctorat de spécialité.

Pour les étudiants en pharmacie, il sera nécessaire de faire 3 ans supplémentaires après le cursus pour avoir le niveau d’études de doctorat généralement requis.

Expérience accessible aux débutants.

Compétences clés : Il se doit d’avoir une connaissance scientifique conséquente, diversifiée : en particulier un savoir sur les « -omiques » (génomique, protéomique : bio-informatique et biologie des systèmes) De même, il doit posséder un savoir sur les biomédicaments et la bio-production.

Il est aussi nécessaire de disposer de compétences transversales (compétences managériales, de gestion de projet, d’interdisciplinarité…) et de connaissances de l’entreprise (environnement des biomédicaments, capacité à créer un business plan…)

C’est un domaine demandant des compétences spécifiques en fonction des sujets des études. Citons comme exemples : - L’imagerie médicale (bases biophysiques de l’imagerie, techniques informatiques de la reconstitution d’images, métabolisme des marqueurs…)

Les métiers des Biotechnologies Ingénieur en Biotechnologie

pact des interventions de l’Homme sur le milieu naturel. Il est en quête de propriétés nouvelles en provoquant ou en utilisant les changements dans la matière vivante. Il utilise des techniques très sophistiquées telles que celles du génie génétique et de la microbiologie.

L’ingénieur en biotechnologie utilise de façon industrielle les micro-organismes pour réaliser des transformations organiques. Son métier consiste à créer de nouvelles matières, de nouvelles énergies ou de nouvelles bactéries, qui serviront aux industries chimiques, pharmaceutiques ou encore agroalimentaires.

Compétences clés : C’est un professionnel pluridisciplinaire, à la fois ingénieur, technicien en procédés et chercheur dans les disciplines multiples des sciences de la vie (biologie moléculaire et cellulaire, biochimie...). Il doit de ce fait savoir conduire des travaux pour découvrir des substances ou étudier des procédés nouveaux. Enfin, il doit savoir travailler en équipe, faire bon usage des appareils techniques de mesures, parfois de technologies récentes, et savoir interpréter les résultats d’un contrôle de produit fini. Inventif, il doit avoir une grosse capacité d’adaptation quelle que soit sa formation et son niveau de compétence.

Sa palette de connaissances doit accompagner son esprit créatif. Patient et persévérant, il sait très bien se mettre à la concurrence, le lot quotidien de son domaine.

Les principales missions de l’ingénieur en Biotechnologie : Il doit pouvoir mettre au point les techniques permettant d’exploiter à des fins industrielles, les potentialités des micro-organismes (bactéries, levures, champignons...) et des cellules animales et végétales (la fermentation, le génie enzymatique, le génie génétique, les cultures cellulaires et tissulaires). Ses missions se rapportent aux recherches destinées à enrichir les connaissances dans le domaine des biotechnologies. Il manipule des appareils de mesure sophistiqués et interprète les résultats obtenus. Il peut diffuser ses résultats en les publiant dans les magazines spécialisés ou des publications professionnelles. En R&D (recherche et développement), il met au point les procédés pour fabriquer de nouveaux produits : médicaments, conservateurs pour l’alimentation, etc. Il participe à la mise en place de la chaîne de fabrication du produit : organisation de la chaîne, définition du planning, contrôles et tests du produit fini. Au bureau d’études ou en laboratoire, il doit mettre en exergue des travaux pouvant permettre de déceler d’éventuelles pollutions, prévoir l’im-

DR.

Formation/Expériences : Ingénieur, Master II scientifique, Doctorat de spécialité.

Pour les étudiants en pharmacie, il sera nécessaire de faire 3 ans supplémentaires après le cursus pour avoir le niveau d’études de doctorat généralement requis.

Expérience accessible aux débutants.

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L’INDUS N°8 > Stages

Retours de stages Sandro Lalanne, Lucie Duverne et Jean Malacan, étudiants en Pharmacie à Châtenay-Malabry, nous rapportent leurs différentes expériences de stages… le service peut compter sur les connaissances et l’expérience d’un directeur scientifique France, de 6 directeurs scientifiques et de 8 directeurs médicaux régionaux, pour l’immense majorité docteurs en pharmacie ou en médecine.

Sandro Lalanne, étudiant en 5e année Industrie à ChâtenayMalabry, Master Marketing, Stage de 3 mois chez Servier Présentation du service La Direction Scientifique France est un service appartenant aux Laboratoires Servier, et dont l’objectif est de participer à la promotion opérationnelle des médicaments en même temps qu’à la promotion institutionnelle de l’ensemble du Groupe Servier.

Il travaille donc en étroite collaboration avec les différents services marketing chargés de la promotion des médicaments Servier. Pour ce faire,

Missions effectuées Chacun des directeurs scientifiques étant chargé de la promotion des médicaments associés à son aire thérapeutique, j’ai participé avec 3 d’entre eux à la promotion de deux médicaments phares du Groupe Servier que sont le Procoralan® (Ivabradine) et le Valdoxan® (Agomelatine).

En ce qui concerne Procoralan®, j’ai eu pour tâche d’analyser des articles scientifiques liés à l’Ivabradine ou aux molécules concurrentes, afin d’apporter au réseau de directeurs médicaux régionaux des informations leur permettant de promouvoir le médicament auprès des professionnels de santé dans le cadre de la charte de la visite médicale. J’ai aussi préparé le déplacement de toute l’équipe au plus important congrès de cardiologie européen : l’ESC

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Congress, évènement majeur de l’année pour les Laboratoires Servier, en analysant les thèmes abordés ainsi que les leaders d’opinions présents pour des conférences ou des interventions.

Pour Valdoxan®, j’ai aussi eu pour tâche d’analyser des articles scientifiques liés à l’Agomelatine ou aux molécules concurrentes, toujours afin de permettre au réseau de directeurs médicaux de promouvoir le médicament avec les informations scientifiques les plus récentes.

En parallèle, j’ai analysé une partie des résultats d’un essai clinique lié à Valdoxan®, afin de déterminer s’ils pouvaient être employés pour illustrer l’efficacité du médicament et l’intérêt que celui-ci pouvait représenter pour les patients.

En plus de ces éléments, on m’a demandé de m’intéresser à un séminaire de formation à la recherche en psychiatrie, appelé «Valoriser Votre Recherche», et pour lequel j’ai créé un logotype et une affiche promotionnelle destinés aux hôpitaux. Toujours pour ce séminaire, j’ai pensé que la création d’un site internet permettrait d’améliorer la visibilité de l’évènement auprès des psychiatres. On m’a donc confié la rédaction d’un cahier des charges qui a permis à terme de lancer la réalisation de ce site internet.

En parallèle, j’ai un peu contribué au développement des médias électroniques au sein du service, et j’ai participé à des recherches relatives à l’organisation de l’offre de soins en cancérologie.

Expériences tirées Au-delà d’avoir été une première expérience au sein d’un grand laboratoire pharmaceutique, ce stage a été pour moi l’occasion de conforter définitivement mon choix de m’orienter vers le marketing pharmaceutique. Il m’a permis de réaliser que ces postes nécessitent autant de compétences de bon communicant, que de grandes connaissances scientifiques.

Ce fut une expérience passionnante, qui m’a conforté dans l’idée que les pharmaciens ont toute leur place dans les métiers du marketing pharmaceutique, au même titre si ce n’est plus que les médecins et les diplômés des écoles de commerce.

Lucie Duverne, étudiante en fin de Master 1 Marketing Pharmaceutique à Châtenay-Malabry, stage de 6 mois en Marketing opérationnel, Business Unit Santé Grand Public, SANOFI Présentation du service Le portefeuille de produits de Santé Grand Public de SANOFI comprend des médicaments OTC (comme Doliprane®) ainsi que des compléments alimentaires. En 2012, les ventes de SGP ont atteint plus de 3 milliards d’euros ; c’est un domaine où SANOFI occupe dorénavant le troisième rang mondial, c’est pourquoi les différents services rattachés à la BU sont nombreux et la coordination en interne importante.

Dans le cadre de la validation de ma 5ème année Industrie, j’ai intégré SANOFI en tant qu’assistante chef de produit de la gamme MagnéVie, comportant un médicament OTC, MagnéVie B6“, ainsi que ses 3 compléments alimentaires easyMAGNEVIE Stick, Jour/ Nuit et Boost.

Missions effectuées Durant ces quelques mois, j’ai été amenée à suivre ma

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maître de stage à travers les différentes missions qui sont incombées à un chef de produit. Il faut savoir que le marketing opérationnel est très différent pour une spécialité pharmaceutique que pour un médicament OTC, c’est à dire en vente libre, ou encore pour un complément alimentaire.

En effet, j’ai pu travailler avec des agences média et des agences de pub pour réaliser des spot TV et Radio, ou encore rencontrer des chefs de pub de presse féminine, ce qui n’est pas envisageable avec les médicaments de prescription !

En plus des missions ponctuelles qui m’étaient confiées au fur et à mesure, j’ai eu la responsabilité de relations avec les agences presse et l’organisation des réunions appelées team produit (réunions obligatoires de validation de l’ensemble des documents et outils marketing, avec les personnes représentant les services médicaux, réglementaires, ou encore les services juridiques, communication, ventes…; souvent plusieurs fois par semaine).

J’ai pu aider à la préparation du lancement d’un nouveau produit et à l’application de son plan Marketing. J’ai également eu l’occasion de travailler sur différents documents marketing : ADV et argumentaires de vente pour le terrain, Remis de gamme pour l’équipe officinale, Fiches pour les groupements pharmaceutiques,…J’ai aussi pu participer à la préparation d’un séminaire de ventes, et ai aidé à la réalisation de nombreuses tâches en parallèle les unes des autres.

Expériences tirées J’ai pu avoir une vision très

L’INDUS N°8 > Stages

complète du métier de chef de produit et compléter ma formation en effectuant ce stage dans un grand laboratoire pharmaceutique comme SANOFI. De plus, à partir de la 5ème année, les stagiaires ont de plus en plus de responsabilités au sein de l’entreprise et ont l’opportunité de s’investir et de voir énormément de choses, ce qui est très professionnalisant.

Pour conclure, je conseille très fortement aux étudiants souhaitant faire du marketing de réaliser un stage dès la 4ème année de Pharmacie.

Cela permet de mieux s’orienter, de décrocher des gros stages en 5ème année plus facilement, mais aussi d’ouvrir de nombreuses portes pour les Master 2 et Mastères Spécialisés des grandes écoles.

Jean Malacan, PharmD, 5th year. Candidate from Paris-Sud University, 3-month internship in Global R&D Strategy at Sanofi (Bridgewater, NJ).

Department Presentation As health authorities and payers have increased their demands, the pharmaceutical industry is facing the necessity

to bring an optimized value to each product; this implies fostering a better approach of the needs of the Patient, the Provider, the Pharmacist and the Payer, not to mention the Policy (5Ps). The pharmaceutical industry aims at providing innovative solutions to meet the needs of the 5Ps. At Sanofi-Genzyme R&D Center, the Global R&D Strategy Team is responsible for assessing the early medical value of a disease or product so as to maximize its coverage and reimbursement. The R&D Strategy Team is committed to address the impact of a changing world environment and to define the evidence-based clinical and economic components of the value of the product.

Missions and Opportunities During these three months, I had the opportunity to work on the various diseases on which the Sanofi laboratory works: Multiple sclerosis, Primary Biliary Cirrhosis, Acute kidney injury, and Acute respiratory distress syndrome.

For each of them, I learned to define evidence-base product value propositions that respond to the unmet medical needs of the Patient, the Provider, and the Payer. In addition, I performed in-depth analyses of the state of the disease (I analyzed the scientific literature and conducted literature research in support of clinical and economic analyses). Furthermore, I was brought to assess the early viability of the product and the commercial attractiveness of our compounds in development. Moreover, I participated in cross-functional team meetings. Finally, concerning Multiple Sclerosis, I came to

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study payer requirements for coverage and reimbursement and to have a better comprehension of the new risk-sharing agreements.

To further this enriching experience, I also attended three sessions of the Rutgers University’s Pharmaceutical Industry fellowship program.

The post-doctorates did an amazing job making me feel comfortable. The program has been extremely engaging. I have not only been impressed by the quality of the fellows’ presentations but also by the constructive criticism abilities of the participants. These interactions showed an eagerness for perpetual improvement in both skills and knowledge.

Acquired Skills and Qualities Thanks to this internship, I acquired a better understanding of the working of a company, the functioning of another healthcare system, R&D processes, and commercial viability assessments.

By and large, I gained in maturity, autonomy, and fluency in English. Last but not least, my knowledge of the pharmaceutical industry has been completed, notably regarding its mission and the perpetual challenges it faces in today’s fast-paced world.

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IMIS Lyon Éric Aujogue est directeur de L’IMIS, il partage avec nous sa vision de la pédagogie et l’art de transmettre un programme innovant, fondé sur trois valeurs fortes, à savoir l’éthique, l’humanisme et l’entrepreneuriat.

Pouvez-vous nous présenter l’Institut de Management des Industries de la santé (IMIS) ainsi que le programme de formation proposés à vos étudiants ? Éric AUJOGUE : Première école en France à proposer dès 1987 une double compétence aux étudiants en pharmacie, l’IMIS, école du Groupe IGS, propose aujourd’hui un Cycle Mastère professionnel spécialisé en Management des Industries de la Santé* dont le Titre est reconnu par l’État**.

L’IMIS se trouve sur Lyon, 2e pôle de compétitivité Santé de France.

Globalement l’IMIS ne cherche pas à créer des clones ni à former l’élite. Il aide plutôt des femmes et des hommes courageux à se construire intelligemment et à affronter le marché du travail, national et international, bien armés. Des profils experts : pharma, médecine, vétérinaire, bio, dentaires, ingénieurs et autres profils « scientifiques/ santé » ouverts sur le monde et prêts à se remettre en question.

Pour les accompagner, L’IMIS s’appuie sur un corps professoral de très haut niveau, impliqué directement ou indirectement au sein des industries de la santé, très attiré par la taille humaine de la promotion — source réelle d’interactivité — et par le profil des étudiants. Enfin, le programme s’articule autour de 550 heures sur 6 mois de face à face pédagogique, complété par de nombreux témoignages de recruteurs et de professionnels des industries de la santé (sur Lyon et sur New York), soucieux de présenter leur environnement de travail, leur métier et leurs activités de façon très concrète.

Les étudiants doivent effectuer une mission de 6 mois au sein d’une organisation liée au monde de la santé (laboratoire pharmaceutique, société de biotech, association de patients, cabinet de consulting, etc.), en France comme à l’international et effectuer un travail profond d’analyse stratégique

Éric AuJOGuE, directeur de L’IMIS

sur un thème défini avec le tuteur de l’entreprise concernée.

L’IMIS est-elle classée ?

E A. : L’IMIS n’a jamais souhaité s’inscrire dans la logique des classements (de plus en plus nombreux…). Comme il existe souvent une confusion entre le classement de l’école et le classement du Master ou Mastère concerné, l’IMIS préfère mettre en avant des statistiques claires et simples.

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Afin de favoriser l’intégration des diplômés de l’IMIS dans le monde du travail, l’accent est mis sur le savoir-faire et surtout sur le savoir-être, comment cela se traduit-il ?

À savoir : 26 ans d’expérience, un taux de placement très honorable au sein des industries de la santé, des anciens occupant de très hautes fonctions : plusieurs Vice-présidents (Sanofi, Biomérieux,), Directeurs internationaux (Pierre Fabre, Bioderma, Merck, etc.). Vous l’aurez donc compris, ces données parlent d’elles même !

E A. : L’IMIS se veut aujourd’hui un facilitateur, un « entremetteur » de talents. L’IMIS tient à ce que le programme mis en place puisse offrir un maximum d’opportunités à ses diplômés, tant dans le marketing — opérationnel ou stratégique, pharmaceutique, des dispositifs médicaux ou digital — que dans la communication, le consulting, le Business Development, la veille ou même encore la vente ou l’entrepreneuriat.

L’IMIS permet également à ses étudiants d’apprendre à gérer un budget et à développer des compétences liées au management transversal, à travers un module important de gestion de projets très opérationnels tout au long de l’année scolaire.

Ensuite, l’IMIS souhaite maintenir une promotion à taille humaine afin de favoriser l’esprit d’équipe (la cohésion avant la compétition) et de proposer un accompagnement ultra personnalisé. Un vrai luxe de nos jours qui implique en contrepartie un engagement fort et authentique de la part de chacun des acteurs concernés (Direction et personnel de l’IMIS, intervenants, étudiants, entreprises, acteurs institutionnels, alumni, etc.).

Concernant plus particulièrement les étudiants, l’IMIS est extrêmement exigeant et le chemin de la transformation peut parfois s’avérer difficile.

L’IMIS attend de ses étudiants qu’ils aient un comportement exemplaire, qu’ils soient ouverts sur les autres et qu’ils aient une vraie volonté d’aller chercher ce qu’il y a de plus fort au fond d’eux.

Cet exercice leur permet de tester leur niveau de résilience, de développer leur sens politique, de favoriser le travail en équipe et de développer des capacités d’adaptation face à un environnement de plus en plus complexe et multiculturel.

Quelles sont les innovations pédagogiques proposées pour cette rentrée 2013-2014 ?

E A. : L’IMIS souhaite avant tout pérenniser les modules stratégiques dédiés au monde de la santé mis en place ces 4 dernières années (en présentiel et à distance). En même temps 50% de ces modules sont désormais dispensés en anglais. Il est également proposé aux étudiants de repasser le test du TOEIC en fin d’année scolaire pour constater l’évolution de leur niveau de compétence.

En parallèle l’IMIS se fixe cette année comme objectif d’améliorer le système d’apprentissage de ses étudiants. Concrètement il s’agit de leur donner plus de choix dans le pilotage de leur apprentissage, notamment à travers le module de gestion de projets et aussi à travers le développement de compétences linguistiques (hors anglais intensif et mandarin débutant). Enfin le « Projet Voltaire » géré à distance, leur permet de travailler leurs faiblesses en orthographe, à leur rythme et d’obtenir une certification reconnue et recherchée.

Enfin, très proche des étudiants tout comme de ses entreprises partenaires, l’IMIS marque sa volonté de continuer à travailler sur la relation « tête-cœur-corps ». La recherche de l’équilibre entre ces trois parties est essentielle. Des modules de « prise de parole en public » et de « Systema » (un art martial russe utile pour apprendre à contrôler sa respiration et sa posture globale) viennent donc compléter le module de développement personnel au sein duquel les étudiants apprendront à travailler sur la gestion du stress, la gestion des conflits, la gestion des émotions, les négociations difficiles, etc.).

Notons également que chaque étudiant est le coach d’un de ses camarades.

Le résultat de ces efforts paie : - 99 % de ses diplômés trouvent un emploi au sein des industries de la santé ou en lien direct .

- 72 % des étudiants ont trouvé un emploi dans le mois qui a suivi la fin de leur stage de 6 mois et à un taux de rémunération à la hauteur de leur valeur réelle (sept-oct 2013) *Les termes « cycle mastère professionnel » désignent

Contacts

un niveau de fin d’études (RNCP niveau I) à Bac+5/6 ** «Responsable en management et marketing des

www.imislyon.com Éric Aujogue - Directeur IMIS Lyon eaujogue@groupe-igs.fr

industries de la santé »

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DR.

L’INDUS N°8 > Culture

Incertitudes aux laboratoires Pierre Fabre après la mort de son fondateur Qui était Pierre Fabre ? Avant de devenir un géant du paysage pharmaceutique français, Pierre Fabre exerçait dans le domaine de l’officine. En 1961, à l’âge de 35 ans, il invente le premier veinotonique, le Cyclo 3, et crée le laboratoire qui porte son nom.

Véritable self-made-man, quatre ans plus tard, il s’empare des laboratoires Klorane, point de départ de ses activités dans la dermo-cosmétique qui représente aujourd’hui plus de la moitié des revenus du groupe. Entrepreneur exceptionnel et charnellement attaché à son Tarn natal, Pierre Fabre fut l’inlassable défenseur de la recherche française et de sa base industrielle. Célibataire et sans enfant, l’homme qui s’est éteint à 87 ans avait pris soin de garantir à son groupe un avenir maîtrisé et à l’image de son fondateur : humble et ambitieux. Par Amélie Perrault

Le laboratoire en quelques chiffres Aujourd’hui, le groupe pèse 1,98 milliards d’euros de chiffre d’affaires (donnée 2012).

54 % des ventes sont générées à l’international et 46 % dans

l’Hexagone. Son activité est séparée en deux branches : pharmaceutique (923 millions d’euros soit 47 % des ventes totales) et dermo-cosmétique (1,04 milliards soit 53 % du chiffre d’affaire total). Il emploie 10 000 salariés dont la

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majorité (67 %) est basée en France.

L’œuvre de Pierre Fabre : un laboratoire d’ampleur internationale et une fondation d’utilité publique Emblématique capitaine d’industrie, Pierre Fabre a bâti en cinquante ans un empire international qui se place aujourd’hui au troisième rang national du secteur.

Son attachement viscéral à sa région se manifeste par l’implantation de son entreprise qui a résisté au mouvement massif de délocalisations industrielles. En 2012, l’entreprise employait près de 10 000 salariés, dont 6 700 en France. Le poids économique

L’actionnariat avant le décès de Pierre Fabre Fondation Pierre Fabre Pierre Fabre & Divers* 82 % Actionnariat salarial FCPE 6,7 %

18 %

Pierre Fabre participations 5 %

74,3 %

14 %

Groupe Pierre Fabre SA * Pierre Fabre a fait don de la majorité de ses parts à la Fondation Pierre Fabre Sources : Les Échos

de ces laboratoires, permet de réaliser l'importance de l'empire Fabre dans le monde de l’industrie pharmaceutique.

Les activités du pharmacien couvrent l’ensemble de ce qui touche à la santé : le médicament reste la pierre angulaire de cette aventure industrielle autour de trois axes de recherche prioritaires : l’oncologie, la dermatologie et la neuropsychiatrie.

D’autre part, les produits dermo-cosmétiques, dont l’activité a dépassé celle du médicament depuis les années 2000, sont forts de grandes marques telles que Avène, Ducray, Klorane…

Outre le génie des affaires, l’homme avait manifestement le souci des autres puisqu’il a créé une structure reconnue d’utilité publique : la Fondation Pierre Fabre à laquelle il a cédé 66 % des actions du groupe entre 2006 et 2009 afin d’en faire l’actionnaire de référence. Ce fut une façon pour lui de verrouiller et sécuriser l’avenir qui reflète bien la façon dont l’homme a toujours organisé sa gouvernance. Ce dispositif garantit

la continuité des principes érigés par Pierre Fabre : l’investissement de montants significatifs dans la Recherche et le Développement, le maintien de la pluriactivité (médicament, dermo-cosmétique, santé familiale), l’ancrage de l’entreprise dans le Tarn, sa région d’origine. Il a également désigné la Fondation en tant que légataire universel : elle va donc hériter de 27 % des actions qu’il détenait encore. Pour autant, la question de la conduite du groupe reste ouverte, le statut de la Fondation lui interdisant d’assurer une gestion opérationnelle du laboratoire.

en effet pérennisé l’indépendance du groupe sans pour autant désigner de dauphin officiel pour lui succéder. Il avait cependant cédé de longue date la direction opérationnelle pour ne conserver que la présidence de l’entreprise.

Fidèle parmi les fidèles, Pierre-Yves Revol se trouve au cœur du nouveau dispositif.

C’est à lui que revient la présidence de Pierre Fabre Participations, la société holding qui contrôle le groupe et détient donc le pouvoir. L’homme de confiance de Pierre Fabre était déjà le vice-président de cette structure ainsi que du groupe lui-même ; en revanche, il n’exerce pas la fonction de président du conseil d’administration, fonction qui revient à Jean-Jacques Bertrand, vétéran de la pharmacie française. Le poste de patron opérationnel du laboratoire est quant à lui, depuis début octobre, entre les mains de Bertrand Parmentier qui avait passé dix-sept ans chez Pierre Fabre en tant que directeur financier puis directeur général délégué.

Pierre Fabre & Divers : 27 % (dont 13 % via Pierre Fabre participations)

Actionnariat salarié : 7 %

Quid des laboratoires Pierre Fabre après le décès de son fondateur et président éponyme ?

La mort de Pierre Fabre ouvre une période d’incertitude et laisse le groupe pharmaceutique dans l’expectative. Le patron emblématique avait

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Fondation Pierre Fabre : 66 % (dont 51 % via Pierre Fabre participations)

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L’INDUS N°8 > Reportage

La 2e année de Pharmacie : le constat Depuis l’entrée en vigueur de la réforme des études de santé, l’accroissement du taux d’étudiants qui redoublent leur deuxième année en pharmacie est criant. L’Indus s’est attelé à étudier les causes de cet édifiant constat. En effet, la densification et la complexification des programmes jouent indéniablement un rôle que nous interrogerons au cours de notre réflexion ; mais il faut également considérer l’état de motivation des étudiants qui entrent en 2e année après une PACES nécessairement éprouvante. Quels rôles ces paramètres jouent-ils respectivement ? Par Marc Houllegatte

L’évolution des programmes La DFGSP2 — deuxième année de pharmacie — a subi de plein-fouet les conséquences de la réforme concernant le contenu des programmes de la PACES. Auparavant, la teneur des savoirs professés

en première année de pharmacie était propre à chaque faculté, mais celles-ci étaient cependant tenues d’inculquer à leurs étudiants des bases communes à une échelle nationale, dans les disciplines fondamentales (biologie, chimie, physique).

Désormais, la majorité des enseignements proférés aux étudiants au cours de la PACES sont élaborés sur la base des matières de l’ancienne PCEM1 — première année de médecine. Le processus de formation des futurs pharmaciens est alors mis à mal puisque certaines disciplines essentielles sont évincées des programmes de première année. Le déficit en enseignements relatifs aux disciplines spécifiques à la

23 Sources, Pierre Fabre

D’une part, certains champs du savoir qui étaient jadis explorés en troisième année -voire en quatrième- sont à présent abordés dès la deuxième année. Ceci s’explique par le fait qu’il a fallu condenser un programme en quatre ans alors qu’il était jusqu’alors prévu pour être assimilé en cinq ans (avant la réforme).

Le temps nécessaire à l’harmonisation des savoirs des étudiants en fonction de leur provenance (compte tenu de la diversité des enseignements proférés dans les différentes universités) et l’avancement

de la spécialisation au début de la quatrième année, ont conduit à ces mesures.

deux semestres car elle requérait un délai d’acquisition incompressible.

D’autre part, l’assimilation efficace de certains enseignements au programme de la deuxième année souffrait d’une carence temporelle engendrée par les nombreux travaux pratiques (tels que ceux de physiologie) obligatoires en deuxième année. A la faculté de Paris XI, sept UE sont enseignées chaque semestre ; or, certaines comportent jusqu’à quatre matières (exemple de l’UE3 : hématologie, immunologie, virologie, bactériologie). De ce fait, au regard des deux premières années de DFGSP2, les facultés se sont adaptées aux difficultés engendrées par le nouveau système. L’étude de certaines unités d’enseignement a donc été répartie sur

La motivation des étudiants Dépeindre la majorité des étudiants en pharmacie comme les produits dépités d’un échec à l’obtention du concours de médecine dresse un tableau stérile de la situation. De plus, il masque une autre réalité bien plus fructueuse : l’agréable surprise de ces derniers en découvrant les portes offertes par cette filière porteuse d’avenir. À la lumière des réponses d’étudiants en deuxième année, les statistiques révèlent que la filière pharmacie ne constitue pas systématique-

DR.

pharmacie est désormais caractéristique de la PACES ; dès lors, les facultés de pharmacie se sont vues contraintes d’harmoniser leurs programmes de deuxième année, notamment en procédant à l'ajout de disciplines comme la botanique.

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Aymeric Lebon

L’INDUS N°8 > Reportage

La 2e année de pharmacie : une surprise après l'échec.

ment leur premier choix.

Pour autant, cela ne scelle pas le sort de ce secteur d’études, comme nous allons le constater, bien au contraire.

En effet, la PACES suppose un investissement total, une persévérance acharnée et des concessions nécessaires pour parvenir à la réussite du concours.

Cependant, cela ne doit pas constituer un prétexte pour justifier une motivation lacunaire quant à l’assiduité et au travail à fournir en deuxième année. Bien que les étudiants souhaitent naturellement, à l’issue de cette éprouvante année de PACES, profiter d’une oisiveté dont ils avaient oublié la saveur, les efforts à produire en deuxième année sont à la hauteur des sacrifices engagés en première année.

De plus, la vision stéréotypée -et fausse- du pharmacien d’officine derrière son comptoir, qui délivre mécaniquement des boîtes de médicaments occulte la richesse des métiers offerts par ce parcours estudiantin. La filière pâtit donc

sensiblement d’un manque d’informations quant à la variété des professions offertes par les études de pharmacie.

Le spectre des métiers subit une réduction handicapante.

Ce phénomène est sans doute du à une sensibilisation négligée au sujet des métiers qui font suite à la PACES. Néanmoins, les étudiants en première année, qui étudient dans la faculté de pharmacie Paris XI à Châtenay-Malabry, bénéficient d’une attention toute particulière portée par des associations comme l’AEPCM qui prennent en charge la promotion interne de la filière.

Dès lors, l’échec à l’obtention de son premier choix d’orientation au concours ne doit pas constituer une fatalité accablante. Les étudiants qui ont échoué pour intégrer leur filière favorite avaient sans doute placé beaucoup d’espoir dans ces perspectives d’avenir ; mais l’arrivée en pharmacie gomme pour bon nombre d’entre eux les déceptions

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les plus grandes.

Enfin, rappelons tout de même que les promotions de deuxième année ne sont pas constituées uniquement d’étudiants qui ont échoué.

Elles comportent chaque année une majorité d’étudiants qui ont fait le choix de cette filière et qui entraînent avec eux dans la profusion d’enthousiasme, les déçus de la PACES. Cette filière enrichissante satisfait donc très majoritairement les étudiants qui foulent les pavés des facultés de pharmacie.

Quoiqu’il en soit, que les étudiants en deuxième année soient les bienvenus dans notre faculté. La communication et la solidarité intergénérationnelle leur permettront sans aucun doute, à chacun, de trouver la voie qui lui correspond.

Quant à nous, le prochain numéro de l’Indus nous mènera sur le chemin des choix d’orientation et des masters offerts par la profuse filière pharmaceutique.

Bons plans du net nous vous présentons dans cette rubrique « geek » différents sites internet, chaînes Youtube et autres logiciels, méconnus mais d’une grande utilité.

Ils pourront vous aider dans vos études, vos projets associatifs ou professionnels. Par David Lalanne & Gauthier Petit

WE Transfer : l’outil pour vos fichiers volumineux Les pièces jointes de mail excèdent souvent la taille que peut prendre en charge votre boîte mail : avec WE Transfer, envoyez gratuitement, rapidement et de façon sécurisée vos fichiers volumineux (jusqu’à 2 Go). Rentrez simplement votre adresse mail, celui de votre interlocuteur et chargez la pièce jointe ! Vous pouvez rajouter un texte d’accompagnement, comme pour un mail!

Après le chargement, validez et tout est envoyé : votre interlocuteur reçoit un mail avec un lien de téléchargement et vous recevez un mail de confirmation de téléchargement.

Lien : www.wetransfer.com/

Le logiciel ToDoList par AbstractSpoon : pratique et bien pensé !

En téléchargement gratuit, ToDoList est un outil de planification proposant une gestion avancée de vos tâches ou listes de tâches, peu importe votre projet : vos cours en période de révision, votre projet associatif, votre agenda au jour le jour… Le programme vous présente les tâches sous forme d’arborescence (illimité en taille !) et permet de les classer en catégories et sous-catégories.

Vous pouvez de plus associer à chaque tâche de nombreux éléments : couleur, priorité, image, commentaire, deadline, budget ou temps alloué ! Pour s’organiser, ce logiciel est fait pour vous !

L’Academie Khan: première école virtuelle de classe mondiale L’Académie Khan, sur le principe de «fournir un enseignement de grande qualité à tous et partout », est un site web qui publie un ensemble gratuit de plus de 2 000 leçons ou formations via des vidéos stockées sur Youtube. Que ce soient mathématiques, sciences (chimie organique, médecine, santé..), économie (finances, macro et micro-économies), sciences humaines (histoire, histoire de l’art) : on y trouve ce que l’on veut ! Le site en anglais est bien plus fourni que le français. En effet, une ONG française commence seulement à traduire cette mine d’informations, comme le font d’autres à travers le monde.

Lien : www.khanacademy.org/library

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L’INDUS N°8 > Bons plans

M aildrop Certains sites internet vous demandent de céder votre adresse e-mail afin de vous inscrire. Vous recevez ensuite une avalanche de spam qui encrassent votre boîte.

Maildrop permet d’éviter celà ! Ce site permet de créer une adresse e-mail éphémère, et ce en quelques secondes. Elle sera supprimée au bout de 24 heures avec les spams reçus. Ainsi vous ne serez plus obligés de donner votre adresse personnelle !

Créer une adresse maildrop ne nécessite aucune inscription et est totalement gratuit. http://maildrop.cc/

T ED Talks Les conférences TED (Technology, Entertainment and Design), sont une série internationale de conférences organisées par la fondation à but non lucratif Sapling foundation. Cette fondation a été créée pour diffuser des « idées qui valent la peine d’être diffusées » (en anglais : ideas worth spreading). En effet pour chaque conférence, un intervenant a 10 minutes pour présenter une idée novatrice voire complétement révolutionnaire ! Les exposés couvrent un large éventail de sujets, tel que la science, les arts, la politique, les questions mondiales, l’architecture, la musique et plusieurs autres sphères de compétences. Les conférences sont mises à disposition sur le site de la fondation et sa chaîne Youtube.

Les conférences sont disponibles sous-titrées en français. http://www.ted.com http://www.youtube.com/user/TEDtalksDirector

E nglish Central Vous aimeriez progresser en anglais, améliorer votre compréhension et votre prononciation ? English Central est le site qu’il vous faut ! Un large panel d’extraits de films, de reportages ou encore de publicités en anglais est mis à votre disposition.

Il vous sera demandé dans un premier temps de réécrire certains mots entendus dans la vidéo ; puis de lire à haute voix une séquence. Grâce au micro de votre ordinateur vous pourrez être corrigés en temps réel ! Vous pourrez même choisir entre différents niveaux de difficultés. www.englishcentral.com

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Brèves…

800 millions de francs suisses

Le Made in France mis en avant

Environ 650 millions d’euros, c’est la somme que va investir Roche dans la production de médicaments à base d’agents biologiques.

Alors que d’autres laboratoires tel que Merck, qui a décidé de réduire ses effectifs de plus de 10 % (8 500 postes), Roche s'apprête à créer 500 emplois.

Suite à un sondage réalisé par le G5 Santé-TNS Sofres, les français seraient prêts à payer plus cher des médicaments fabriqués dans l’hexagone. En effet, le lieu de fabrication du médicament est en 3e position après la prescription du médecin et le conseil du pharmacien dans les critères de confiance dans les médicaments.

Ce sondage a également révélé que la page Médiator® a été tournée et l’automédication bien acceptée.

Un 1er Web-pharmacien sanctionné

4 familles portent plainte contre Boehringer

En effet, Philippe Lailler a été blâmé le 10 octobre pour avoir fait de la publicité dans les médias de son e-officine. En novembre 2012, il avait déjà fait l’objet de 202 plaintes déposées par ses confrères de la région.

Ayant profité du vide juridique sur la vente de médicaments en ligne, il avait devancé la concurrence.

L’anticoagulant Pradaxa aurait causé le décès de quatre personnes âgées début 2013. Les familles ont donc décidé de porter plainte contre le laboratoire mais elles visent également l’ANSM accusée de méconnaissance envers les principes de précaution et de prévention.

Teva : Une restructuration drastique

2014 : Le budget risque de « brider tout initiative entrepreneuriale en France »

Le leader mondial des médicaments génériques a annoncé la suppression de 5000 postes, ce qui correspond à 10 % de ses effectifs mondiaux. Teva a également déclaré qu’il comptait économiser deux milliards de dollars par an d’ici fin 2017.

France Biotech dénonce le projet de loi des finances 2014 qui « ne sera pas orienté vers les PME, l’innovation et les entrepreneurs. » Notamment la fiscalité incitative risque d’être perdue pour les start-up de la santé, ce qui va donc conduire à une fuite des talents vers l’étranger. Le statut de « JEI », Jeune Entreprise Innovante, mérite également d’être revisité, car il n’est pas assez attractif.

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L’INDUS N°8 > Actualités

Bayer passe aux études de phase III

Des antibios on/off Face à l’accroissement de la résistance antibiotique, cette capacité serait un atout majeur. Les antibiotiques deviendraient actifs seulement sous un faisceau de rayons UV et redeviendraient inactifs quelques heures plus tard.

Cela permettrait en plus, d’activer l’antibiotique qu’une fois la zone visée atteinte et d’éviter de détruire la flore intestinale par exemple.

Ces études représentent la dernière étape avant la demande de commercialisation et seront lancées d’ici 2015 pour 5 médicaments prometteurs en cardiologie, oncologie et gynécologie. Le groupe a annoncé qu’il concentrait sa recherche et développement dans des domaines pour lesquels il manque cruellement d’avancée voir dans lesquels il n’existe pas de traitement.

Une aubaine pour Nosopharm

Urgo s’offre une unité de transposition industrielle

La DGA (Direction Générale de l’Armement) et la DGCIS (Direction Générale de la Compétitivité, de l’Industrie et des Services) ont donné une enveloppe de 870 000 euros à l’entreprise nîmoise qui ne compte pas moins de 9 employés. Cela va permettre au laboratoire de développer une nouvelle classe d’antibiotiques permettant de traiter les infections nosocomiales multirésistantes.

Le géant des pansements n’a déboursé pas moins de 7 millions d’euros pour ce centre situé à Chenôvre, dans l’agglomération de Dijon.

Grâce à ce nouveau bâtiment, Urgo pourra réduire jusqu’à un an la mise sur le marché de nouveaux produits, une aubaine pour ce laboratoire car la concurrence est rude.

La thérapie cellulaire devient une priorité suisse

La falaise des brevets pour Sanofi

André Choulika, directeur général de la société de biotechnologies Cellectis, a décidé de miser sur la thérapie cellulaire. Il espère recevoir 100 millions d’euros du ministre du Redressement productif et ne les utilisera que pour ce seul domaine qui constitue une potentielle révolution pour la médecine. En effet, il serait alors possible de corriger la cellule d’un patient plutôt que de lui donner directement des soins palliatifs.

Le groupe pharmaceutique français s’est vu retirer l’exclusivité de neuf médicaments suite à la perte de leur brevet, dont des blockbusters comme le Plavix. Pour se remettre sur pied, Sanofi a choisi la diversification. Les marchés émergents, le diabète, les vaccins, la santé grand public (médicaments vendus sans ordonnance), la santé animale, la biotechnologie et d’autres produits innovants seront ses nouvelles cibles.

Sources : usinenouvelle.com

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L’INDUS N°8 > Jeux

Test psychotechnique

. Lorsque la forme ci-dessus est pliée pour 6 former un cube, quel est, parmi les suivants, l’unique qui peut être formé ?

1. Qu’est ce que le shaddock ?

1. un fragment de poterie 2. un dispositif de collecte de l’eau 3. un câble de support d’un mât d’un navire 4. un pamplemousse 5. une petite ferme . La moyenne des trois nombres est 17.

2 La moyenne de deux de ces trois nombres est de 17,5.

Quelle est la valeur du troisième nombre?

52, 25, 77, 77, ? , 451, 605 3.

. Quel nombre doit remplacer le point d’in7 terrogation ?

. Combien de minutes avant 12 heures s’il 4 y a 8 minutes il était 9 h passée trois fois plus de minutes ?

7

8

2

6

8

7

1

5

3

8

2

5

4

7

1

6

1

7

6

2

2

8

5

1

8

4

5

4

7

3

6

?

8. Simplifiez : 5.

7 ÷ 28 ÷ 4 16 32 8

. Quel est l’intrus ?

9 apaiser • tempérer • indurer atténuer • assourdir

0. Quelle lettre est à deux lettres au-des1 sus de la lettre qui est quatre lettres à la droite de la lettre qui est à mi-chemin entre la lettre immédiatement à gauche de la lettre V et la lettre immédiatement à gauche de la lettre L ?

1. 4

2. 16

3. C

4. 47 min.

5. C

6. D

7. 3

8. 1/4

Solutions :

30

9. indurer

10. R.

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