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L’INDUS

OCTOBRE 2011 N° 3

> Comment candidater ?

15 -16 nove

mbre

2011

de 9 h Ă 18 entrĂŠe libreh, & gratuite

FacultĂŠ de Ph armacie UniversitĂŠ Pa ris-Sud 11 confĂŠ

> Dossier :

rences s conse ils s entretiens

Le 26e forum de l’industrie pharmaceutique

> Portraits :

Mme German & M. Colin

Since 1982

Journal de l’APIEP

Association pour la Promotion auprès de l’Industrie des Étudiants en Pharmacie

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Restos, bars‌

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> Les bons plans :

> Association > Écoles d’in gÊnieurs > Écoles de > Laboratoir commerce > Recruteur es > RÊpartiteu s rs

Au programme…

Dossier

L’édito du président

C

Le forum : Pour qui ? Pour quoi ?

réée il y a maintenant 30 ans, l’APIEP s’est depuis ses premiers jours employée à valoriser le cursus des étudiants en pharmacie au travers de rencontres entre les professionnels de l’industrie et les futurs diplômés de notre faculté.

Ces événements, dont la portée n’a cessé de croître, bénéficient aujourd’hui d’une ampleur nationale et prennent tout leur sens dans ce contexte de suspicion de l’opinion publique vis-à-vis de l’Industrie Pharmaceutique.

Pour lutter contre une stigmatisation facile et fortement médiatisée, nous nous devons en temps que futurs acteurs de santé, de tendre vers une professionnalisation toujours plus forte de nos compétences et de nos obligations déontologiques. L’intérêt d’un forum où peuvent se rencontrer les différents protagonistes qui façonneront le monde de l’Industrie Pharmaceutique devient donc évident puisqu’il permet de favoriser la collaboration et la transmission d’informations entre Pharmaciens d’aujourd’hui et de demain.

Sommaire

26e forum de l’industrie pharmaceutique

2 • Édito 2 • Dossier : Le 26e forum 4 • Portrait : Michèle German 10 • Actus 11 • Portrait : Jean-Noël Colin 14 • Atelier : Comment candidater 21 • Le site web Stages-emplois 22 • Les bons plans

L’INDUS Octobre 2011 • Numéro 3 • Publication de l’APIEP Faculté de Pharmacie - Université Paris Sud 115 Rue Jean-Baptiste Clément - 92 290 Châtenay-Malabry e-mail : apiep@free.fr - www.apiep.net Directrice de la publication : Mathilde Vaczlavik Responsable sponsoring : Maud Lemarchand Chargés d’interviews : Sandro Lalanne et Aymeric Lebon Rédacteurs : Maud Lemarchand : 26e forum de l’industrie pharmaceutique, Mathilde Vaczlavik : Site web, Jean-François Bellier et Sandro Lalanne : Comment candidater, Jean Malacan : Bons plans, Aymeric Lebon : Toeic, Delphine Hiliquin : L’APIEP. Nous tenons à remercier tous nos partenaires pour leur confiance tout au long de l’année.

Conception & réalisation : Nadine Gautier-Quentin N° ISSN : en cours.

Ce journal, dont les 2 premiers numéros ont rencontré un franc succès, sera, je l’espère, un tout aussi bon moyen pour vous de découvrir les subtilités du monde de l’Industrie Pharmaceutique que ce futur forum organisé pour la 26e fois par l’APIEP. Bonne lecture !

Sandro Lalanne

Les mardi 15 et mercredi 16 novembre 2011, l’APIEP organisera le 26e Forum de l’Industrie Pharmaceutique dans le Hall d’Honneur de la Faculté de Pharmacie de Châtenay-Malabry. Tout au long des deux jours, des conférences faisant intervenir des professionnels de l’industrie seront organisées dans le but de faire découvrir aux étudiants les différents secteurs d’activités que compte l’industrie. En voici le programme :

Planning des conférences du mardi 15 novembre Horaire 9 h 00 - 9 h 45 10 h 00 - 11 h 00 11 h 00 - 13 h 00 13 h 00 - 14 h 30 14 h 30 - 15 h 45 15 h 45 - 17 h 00 17 h 00 - 17 h 54

Thème de la conférence Introduction Gestion des plans de carrière et RH Recherche et développement Enregistrement Pharmacoéconomie/Transparence Production/Distribution Hygiène Sécurité & Environnement

Prof. référent M. Fouassier M. Pallardy Mme German Mme Van Den Brink Mme Bochot M. Levi

Planning des conférences du mercredi 16 novembre Horaire 9 h 30 - 11 h 00 11 h 00 - 12 h 00 12 h 00 - 12 h 45 13 h 00 - 14 h 30 14 h 30 - 16 h 00 16 h 00 - 17 h 00

Thème de la conférence Affaires pharmaceutiques Qualité (AQ, CQ) Dispositifs Médicaux Commercialisation Double Formations Biotechnologie

Prof. référent M. Fouassier M. Tchoreloff Mme Yagoubi M. Fallet

Le point de vue des professeurs responsables de master :

Le point de vue de l’étudiant : L’une des principales raisons qui pousse les étudiants à participer à notre forum est sans doute la recherche d’un stage ou d’un emploi. En effet, ce grand rassemblement de laboratoires pharmaceutiques est l’endroit idéal pour déposer son CV, avoir un contact direct avec les industriels et profiter d’opportunités de stages.

Les conférences, organisées durant les deux jours du forum, permettent de faire découvrir aux étudiants l’ensemble des domaines de l’Industrie Pharmaceutique afin de les aider dans leur choix d’orientation. Les différents industriels qui y interviennent témoignent de leur quotidien ainsi que de leur cursus.

Par ailleurs, les étudiants pourront bénéficier d’un stand de simulation d’entretien ainsi que de stands de correction de CV.

Les conférences sont pour eux l’opportunité de faire découvrir les débouchés de leurs masters à une assemblée d’étudiants tout en créant des liens directs entre les enseignements théoriques qu’ils prodiguent et la réalité du monde de l’entreprise.

Un emplacement leur est réservé sur le forum leur permettant ainsi de rencontrer les étudiants, de leur expliquer le contenu de leur master et de leur donner des conseils avisés quant à leur orientation. Les étudiants pourront par exemple se renseigner sur les Unités d’Enseignements (UE) à réaliser pour accéder dans les meilleures conditions au master qu’ils visent à intégrer.

Le point de vue des Grandes Écoles :

Le point de vue des professionnels : Les professionnels participent au forum non seulement dans le but de recruter des étudiants mais aussi dans la perspective de partager leur connaissance de l’industrie sur les stands des exposants ou lors des conférences organisées pendant le forum.

La présence d’industriels sur les stands des laboratoires est une source avantageuse de conseils pour les étudiants leur permettant ainsi d’affiner leur projet professionnel en tenant compte des réalités du monde de l’industrie pharmaceutique.

De nombreuses Grandes Écoles de Commerces et d’Ingénieurs sont présentes au forum dans le but de faire découvrir aux étudiants les Masters Spécialisés et autres Formations à réaliser en parallèle de la 6e année et permettant aux étudiants en pharmacie d’achever les études avec un double diplôme très apprécié par les recruteurs.

Le forum est aussi l’occasion pour les étudiants de faire une demande de dossiers d’inscriptions et de prendre connaissance des éléments clés à porter au dossier et nécessitant une or ganisation logistique telle que la réalisation des tests TOEIC ou TAGE MAGE.

Nous vous invitons à venir visiter notre site internet : www.apiep.net pour de plus amples informations concernant le forum.

M. Bidart www.apiep.net

octobre 2011 • L’INDUS

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Portraits

Portraits

DR

MICHÈLE GERMAN, ENSEIGNANTE À PARIS-SUD 11.

• Directeur du Master « Développement et Enregistrement International des Médicaments ».

• Membre de l’Académie nationale de Pharmacie.

• Membre de l’Institut National des Hautes Études de la Sécurité et de la Justice(INHESJ).

Présentation générale Pour commencer, pourriez-vous nous présenter les différents débouchés existant dans le domaine du Développement et de l’Enregistrement des Médicaments ?

C’est un vaste domaine qui ouvre l’accès à une large palette de métiers.

Une première approche est d’envisager les deux grands secteurs que sont le public avec les Autorités de

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L’INDUS • octobre 2011

Santé et le privé avec les Laboratoires Pharmaceutiques.

Le secteur public est une ouverture très formatrice pour les jeunes diplômés, mais qui débouche sur une spécialisation extrême (EMA, AFSSAPS, INSERM…). À l’issue d’une première expérience réussie, la question d’élargir son champ de compétences sera à prendre en considération.

Concernant les Laboratoires Pharmaceutiques et en préambule, je veux attirer votre attention sur les subtilités de la sémantique utilisée dans les organigrammes de ces entreprises.

Les désignations des domaines de responsabilités habituellement retrouvées sont : Affaires Réglementaires, Affaires Pharmaceutiques, Enregistrements, Contrôle Publicité, Assurance Qualité Siège, Compliance.

Ces activités sont réunies au sein d’une Direction des Affaires Réglementaires et Pharmaceutiques ou d’une Direction des Affaires Scientifiques ou encore, d’une Direction des Affaires Pharmaceutiques (dans ce cas, le site de Production et le siège se situent sur un même lieu géographique).

Derrière ces termes, l’idée principale est que ces activités relèvent majoritairement de la responsabilité professionnelle de Pharmaciens.

En pratique, à quels métiers cela correspond-il ?

Pour faire simple et au-delà de l’aspect purement organisationnel, nous pourrions parler des deux principaux types d’activité existant au siège d’un laboratoire pharmaceutique : • Les Affaires Réglementaires comprennent plusieurs attributions : Enregistrement, Gestion des Essais Cliniques, Contrôle Publicité, contribution aux dossiers de Transparence et de Remboursements, Veille Réglementaire.

• Les Affaires Pharmaceutiques dont les deux principales missions sont : - l’Assurance Qualité Siège avec la préparation des audits internes et externes (autorités du pays concerné), l’application (formation des nouveaux arrivants) et l’actualisation de toutes les procédures Qualité telles que le DMOS, la Certification de la Visite Médicale, le Contrôle Publicité…

- la gestion de Crise Qualité : rappels de lots, ruptures de stocks…

Une autre précision : les Affaires Pharmaceutiques/Réglementaires et les Affaires Juridiques sont deux sphères d’activité qui, bien que complémentaires, restent séparées.

Ainsi, en Affaires Pharmaceutiques/

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Réglementaires, on ne traite pas de droit ou de lois, on s’appuie sur des réglementations soit nationales, soit internationales.

Une particularité : les Anglo-saxons incluent, la plupart du temps, le juridique dans les Affaires Réglementaires, alors que nous, en France, nous l’excluons.

Mais quelle est la différence concrète entre les lois et les réglementations ?

Contrairement aux lois qui sont absolues, les réglementations peuvent être discutées. La loi doit être appliquée par le laboratoire.

Le rôle du Pharmacien en Affaires Réglementaires va être d’adapter la réglementation à la politique du laboratoire. À titre d’exemple, lorsque l’on constitue un dossier d’AMM, il existe des règlements qui précisent le format (format CTD = Common Technical Document) à utiliser. Il faut donc faire en sorte d’adapter l’ensemble des données réunies, au format précisé par le règlement. À l’opposé, un problème concret peut entraîner la création d’une nouvelle réglementation. Prenons l’exemple les Anticorps monoclonaux biosimilaires pour lesquels il existait un vide juridique. Il n’était précisé nulle part ce que l’on pouvait faire (ou ne pas faire) pour l’enregistrement des AC monoclonaux biosimilaires.

Pendant 2 ans il a fallu réunir des experts au niveau européen, et finalement au mois de novembre dernier, la réglementation est parue.

Elle indiquait la procédure à suivre pour enregistrer et commercialiser un AC monoclonal biosimilaire.

Cela montre donc que l’on peut créer une réglementation en réponse à un

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Interview : Michèle German, responsable master « Développement et enregistrement international des médicaments » et Fabienne Wayoff, professeur associé au master.

LES RÈGLEMENTS AU CŒUR DE L’ACTIVITÉ PHARMACEUTIQUE .

besoin, autrement dit les règlements ne sont pas des textes issus du néant, mais des textes élaborés par des Professionnels de Santé.

Plus on va vers de nouvelles classes thérapeutiques ou pathologies plus on se retrouve devant des vides réglementaires, d’où la nécessité de faire évoluer et d’adapter la réglementation.

On a l’impression que le domaine du Développement et de l’Enregistrement des Médicaments, comprend, en fait, un grand nombre de secteurs, pourriez-vous nous préciser lesquels ?

Les métiers relatifs au Développement et à l’Enregistrement du Médicament se situent à chacune des étapes du Développement d’un Médicament et ensuite, tout au long de la vie de ce Médicament.

Vous allez trouver de manière chronologique : • le développement non clinique (in vitro, chez l’animal avec la pharmacologie, la pharmacocinétique et la toxicologie), • le développement clinique avec les demandes d’autorisation aux

Comités d’Éthique et aux Autorités de Santé et la gestion des ATU (Autorisations Temporaires d’Utilisation), • la stratégie d’enregistrement et la réalisation des dossiers d’enregistrement, • et au cours de sa commercialisation après l’enregistrement et pendant la vie post-AMM, la mise en place d’études post-AMM qui permettront de prolonger la durée de commercialisation du produit (atteinte de nouvelles populations de malades, création de nouvelles formulations galéniques pour une meilleure efficacité, pour l’obtention d’une meilleure observance ou voire même éventuellement l’utilisation du traitement dans le cadre d’autres indications).

Parallèlement, une activité de veille réglementaire est indispensable pour suivre au plus près l’évolution des réglementations des différents pays (ou zones géographiques) en connexion avec les Autorités de Santé. Cette activité implique donc une ouverture aux interlocuteurs extérieurs. octobre 2011 • L’INDUS

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Portraits

Au sein d’un Laboratoire Pharmaceutique, les métiers du Développement et de l’Enregistrement sont en grande interactivité avec de nombreux interlocuteurs internes autant sur le Site de Production (Production, Assurance Qualité, Contrôle Qualité, Logistique…) qu’au siège avec la Direction Médicale (Développement Clinique, Pharmacovigilance, Information Médicale), la Recherche et le Développement, mais aussi avec la Direction Marketing, la Direction de la Communication, la

C’est en cela que l’on peut dire qu’il existe un nombre incroyable de débouchés !

Vaut-il mieux être pluridisciplinaire ou au contraire essayer de se focaliser plus précisément sur un de ces domaines cités ? À l’époque actuelle, avoir de larges compétences professionnelles est devenu un véritable avantage. En effet, les entreprises traversent des turbulences (restructuration, fusion, fermeture…) qui vous obligeront à vous adapter rapidement à un nouvel environnement et à de nouvelles missions.

«L

a maîtrise d’une ou plusieurs langues étrangères reste alors un pré-requis indispensable. »

Je souhaite, aussi, attirer votre attention sur la tendance actuelle des laboratoires pharmaceutiques à l’externalisation (ou sous-traitance).

Ainsi aujourd’hui, certaines entreprises qui ne sont pas des établissements pharmaceutiques, se spécialisent, par exemple, dans l’étude de la stratégie d’implantation de nouveaux médicaments.

Ces nouvelles entreprises sont des

LE CONSULTING, UN SECTEUR EN PLEINE

EXPANSION

sociétés de Consulting (ou encore, des Consultants indépendants).

Nous pouvons ainsi constater un déplacement des embauches de Pharmaciens venant de laboratoires pharmaceutiques vers ces sociétés de Consulting.

Mais les relations au travail ne sont plus les mêmes et sont plus contraignantes. Tout retard dans la délivrance d’un projet entraîne, de facto, des pénalités financières de retard. Le contrat financier qui lie les 2 parties, est beaucoup plus strict en termes de délais.

Quand on est Consultant, on a un client qui est l’entreprise, client exigeant. Ceci nécessite la création d’un agenda précis, avec des réunions planifiées régulièrement. En tant que Consultant, les échéances sont très strictes, et il n’est pas possible d’y déroger sous risque d’une obligation à verser des indemnités de retard ou d’une rupture de contrat qui est toujours très dommageable.

Est-ce-que la montée du Consulting a modifié le profil des compétences à avoir ?

Non, car comme je l’ai dit précédemment, au début il vaut mieux avoir l’expérience la plus large possible, en s’intéressant à la fois au travail en Maison Mère et à celui en Filiale. Ces deux aspects d’une grande entreprise sont totalement différents.

De même, c’est à vous de privilégier le changement régulier de secteur afin d’acquérir une pluri-compétence.

Par la suite, lorsque l’on devient Consultant, le maître mot devenant rendement, l’objectif va du coup être de se spécialiser au maximum afin de gagner en efficacité et en temps.

Les jeunes sont très recherchés dans ces entreprises de Conseil car ils apportent une créativité et un dynamisme importants, tout en étant managés par des professionnels plus expérimentés qui connaissent bien l’environnement des laboratoires.

Certains cabinets de Consulting ont fréquemment des antennes dans le monde entier : la maîtrise d’une ou plusieurs langues étrangères reste alors un pré-requis indispensable.

La tendance n’est-elle pas, du coup, à la création de « gros cabinets » de Consulting ?

Non, car la force de ces sociétés de Consulting est leur forte spécialisa-

tion. En revanche, ils vont continuer à travailler en relation les uns avec les autres de sorte à se transmettre les dossiers et travailler chacun dans leur secteur d’expertise.

Que faut-il faire une fois son diplôme obtenu ?

Votre avenir se prépare déjà avant l’obtention de votre diplôme au travers de vos stages et de la diversité des missions qui vous y seront confiées.

Une fois votre diplôme obtenu, soyez très adaptables, recherchez des postes (CDD/CDI) dans différents domaines pendant les 2-3 premières années et montrez votre mobilité et votre adaptabilité : ce seront d’autant plus d’opportunités professionnelles qui pourront se présenter.

«

Votre avenir se prépare déjà avant l’obtention de votre diplôme. »

Ensuite, tout dépendra de vos choix, de la vie que vous souhaitez mener, des pays dans lesquels vous voulez vivre etc.

De toute manière, le but est de pouvoir acquérir un maximum de compétences en changeant régulièrement de poste en interne ou en externe (les missions en CDD ont au moins cet intérêt !).

Au début de son parcours pro-

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Le consulting

Direction des Ventes ainsi que la Direction Juridique.

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Ainsi, 15 ans avant de commercialiser un Médicament, un laboratoire doit déterminer la stratégie de développement du produit pour savoir comment le dossier va être déposé : quelles procédures (centralisée, reconnaissance mutuelle…), dans quelle zone ou quel pays en priorité, à quelle période, quelles seront les modalités de commercialisation dans chacun des pays (filiale, distributeur…).

De nombreuses études sont menées pour évaluer le système de santé local, savoir comment est construit le tissu social du pays, sa situation géopolitique, le niveau de vie, le PIB, etc.

Toutes ces considérations sont étudiées et affinées parallèlement au programme de Développement du Médicament. C’est ainsi que plus récemment, un nouveau secteur de responsabilité, le Market Access s’individualise et que de nouveaux métiers sont en plein essor.

Portraits

L’ADN, UNE VOIE DE RECHER CHE EN BIOTECHNOLOGIE

fessionnel, il est raisonnable de ne pas rester plus de 5 ans dans un même poste pour éviter la routine qui n’est pas favorable à la créativité sans oublier le risque de devenir moins efficace.

La place du pharmacien Laissons de côté le Consulting, pouvez-vous nous en dire plus sur les conditions de travail en Maison Mère et en Filiale ?

Le travail n’est pas du tout le même en Filiale et en Maison Mère.

La Maison Mère décide d’un plan de développement global, alors que la filiale a pour rôle d’adapter ce plan à l’échelle de son pays.

La Maison Mère prend des décisions pour le groupe entier alors que la Filiale prend des décisions locales.

En Filiale, la mission principale est d’appliquer les directives de la Maison Mère. Une exception, cepen-

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L’INDUS • octobre 2011

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octobre 2011 • L’INDUS

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Portraits

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dant, sont les demandes spécifiques de certains pays telles que la mise en place d’un essai clinique national.

En règle générale, la Filiale applique sur son territoire les décisions qui ont été prises en Maison Mère.

Inversement, la Filiale aura pour rôle de faire remonter les informations vers la Maison Mère, principalement en ce qui concerne les réglementations spécifiques ou les tendances du pays.

Contrairement aux idées reçues, commencer sa carrière en Filiale pour la terminer en Maison Mère n’est pas une obligation. Si l’on veut beaucoup de responsabilités et que l’on désire se spécialiser, le choix devra plutôt se porter sur la Maison Mère où il sera possible d’évoluer en étant proche de la stratégie et des décideurs. En Filiale, le principal avantage sera la taille humaine de l’entreprise (intéressant si l’on se sent mal à l’aise dans une grande entreprise où l’on peut avoir l’impression d’être un anonyme) ainsi que la diversité des dossiers à gérer.

Ce qui fait tout l’attrait des Affaires Réglementaires/Pharmaceutiques : c’est l’existence de débouchés pour tous les profils d’étudiants, grâce à la diversité des missions et des postes qui leur sont proposés.

LA RECHERCHE AU SERVICE DE L’INNOVATION

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Pensez-vous que tous les domaines de responsabilités soient aussi porteurs ?

Pour nous, à l’heure actuelle, il est clair que tous ces domaines sont porteurs. Mais, il est évident qu’avec la raréfaction des nouvelles molécules et la compétition, actuellement considérable, des génériques, les entreprises recherchent principalement des nouveaux marchés.

Pensez donc aux métiers à l’international, car le principal objectif sera de travailler à l’Enregistrement des Médicaments dans des pays émergents en Amérique Latine (Brésil, Cuba, Panama, Colombie…), en Asie, en Inde ou en CEI. En effet, les marchés conventionnels (pays occidentaux) sont maintenant saturés, avec de moins en moins de nouvelles molécules, contrairement aux pays émergents où les besoins et les moyens évoluent rapidement.

Et, c’est un Pharmacien spécialisé qui va mener toutes ces études ?

Oui, tout à fait, c’est d’ailleurs pour cela que l’on s’appuie sur ses connaissances pharmaceutiques, de mécanisation du médicament, d’épidémiologie, de pathologie pour mener à bien des projets de développement ou d’enregistrement international du médicament.

Bien entendu, les Affaires Réglementaires/Pharmaceutiques ne s’occupent pas de la partie juridique du brevet touchant à la molécule, cette mission étant confiée au service juridique (bien que les Pharmaciens en Affaires Réglementaires soient formés au dépôt de brevets).

Les biotechnologies Si je prends un jeune diplômé qui se dirige vers l’Enregistrement par exemple, vaut-il mieux qu’il aille vers les Médicaments classiques ou bien vers les Biotechs ?

Dans ce domaine de l’enregistrement, la différence n’est pas fondamentale : vous avez des dossiers à remplir en suivant des réglementations. Que ce soit pour un Médicament chimique ou pour un produit issu des Biotechnologies, le rôle du Pharmacien en Affaires Réglementaires sera toujours de réaliser des dossiers en tenant compte de ces réglementations.

La formation initiale acquise pour enregistrer ou pour établir des stratégies de développement du médicament est la même.

Dans la mesure où le secteur des Biotechs paraît très porteur, n’est-ce pas mieux pour un jeune diplômé de s’y diriger ?

Tout dépend de ce qu’il apprécie et de ce qu’il veut faire. Il faut à tout prix éviter de parler comme les médias. Vous avez actuellement un engouement, c’est certain, pour tout ce qui est AC monoclonaux et molécules recombinantes.

L’avantage comparé aux médicaments d’extraction (uniquement dans le domaine des bio-médicaments), c’est d’éviter d’aller extraire de l’insuline chez des animaux (avec tous les risques que cela peut présenter).

Maintenant, tous les AC monoclonaux étudiés actuellement, ont un point commun : c’est que quelque soit la pathologie, vous pouvez fabriquer des AC monoclonaux pour en bloquer le mécanisme.

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Mais au final, est-ce qu’efficacité et sécurité vont être supérieures à un médicament chimique facile à obtenir et dont le coût sera bien inférieur ?

Un exemple : admettons que le traitement mensuel par un médicament chimique soit de 2 € alors que votre AC monoclonal vous coûte, au bas mot, 2 000 € par mois. Quel pays, à l’époque actuelle paiera pour ce type de traitement ?

Ces médicaments seront réservés au traitement de pathologies orphelines pour lesquelles il n’en existe pas d’autres, ou au traitement de cancers d’un type bien précis dont on connaît le mécanisme de développement et qui ne sont pas soignés par les molécules conventionnelles.

On en revient donc à votre question : vers quel secteur un jeune diplômé peut-il s’orienter ?

Avant tout vers ce qu’il apprécie parce que, qui dit AC monoclonaux ou molécules recombinantes, implique forcément un certain nombre de pathologies lourdes (Oncologie, Désordres Immunologiques, Transplantation, Maladies Auto-immunes pour lesquels il n’existe pas de traitement).

On a beau dire, mais les médicaments conventionnels constituent toujours l’essentiel de l’arsenal thérapeutique, et ce à raison, puisqu’ils permettent de soigner un grand nombre de pathologies.

C’est pour cela que le Pharmacien doit toujours raisonner avec une logique de chimiste.

Pour la galénique c’est identique, les nano-formes font partie des axes de recherche les plus étudiés en ce moment, mais ces futurs développements s’adressent à des pays disposant de systèmes de santé capa-

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bles de soutenir le remboursement de tels produits !

Il ne faut pas vouloir suivre la mode, parce que finalement l’important est de garder à l’esprit qu’une simple modification de la formulation galénique peut entraîner de grands changements pour un produit.

Il existe beaucoup de domaines porteurs, mais entre un médicament chimique et les Biotechs, tout est possible.

Les Génériques Du fait du développement des génériques, les génériqueurs n’ont-ils pas tendance à embaucher beaucoup dans ce secteur des Affaires Réglementaires ?

Ah oui c’est évident ! Les laboratoires de Génériques sont des acteurs importants dans le monde du travail.

Mais, le travail n’est pas tout à fait le même puisqu’il suffit la plupart du temps de réaliser des études de bioéquivalence. C’est d’ailleurs pour cette raison que, au cours de notre master, nous excluons les dossiers de génériques des projets de développement que les étudiants doivent présenter : le dossier n’est pas suffisamment consistant.

«

Contrairement aux lois qui sont absolues, les réglementations peuvent être discutées »

Ce n’est absolument pas le même travail que de travailler sur l’enregistrement de dossiers de génériques ou sur le développement et

LES GÉNÉRIQUES, UN DOMAINE EN PLE IN ESSOR

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Portraits

l’enregistrement d’un médicament princeps.

Faire un stage chez un génériqueur peut effectivement être très intéressant, mais vous vous rendrez rapidement compte que les dossiers se ressemblent. Quand les stagiaires reviennent, ils ont été très bien formés à ce type de dossier dans la mesure où ils en voient beaucoup, mais ils disent qu’ils n’ont pu voir qu’un seul aspect de l’enregistrement des médicaments. Il leur reviendra, ensuite, d’élargir cette première expérience.

Qualités requises Pour conclure, quelles vous semblent être les principales qualités dont doit disposer un jeune diplômé souhaitant se lancer dans une carrière en Développement et Enregistrements des Médicaments ? À mon avis, au-delà de l’investissement personnel, les qualités les plus importantes pour réussir sont la rigueur, le sens des priorités, l’ouverture d’esprit et l’honnêteté ainsi que le sens de la parole donnée.

Ce domaine d’activité est un microcosme dans lequel tout se sait extrêmement rapidement. Veillez donc à respecter vos engagements et à conserver un comportement éthique.

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Actus

Portraits

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e test, composé de compréhensions écrites et orales mais aussi de questions écrites portant sur des points d’orthographe ou de grammaire, s’est imposé comme le test de référence pour évaluer son niveau d’anglais en vue de le valoriser lors d’entretiens d’embauche.

Depuis de nombreuses années, l’APIEP organise, en collaboration avec des professeurs d’anglais, des sessions de cours dans le but de se préparer à passer leTOEIC : stratégie de l’examen, exercices corrigés, TOEIC blancs…

Des sessions sont proposées aux mois de novembre, février et mars (si les effectifs le permettent).

N’hésitez pas à venir vous inscrire au local de l’APIEP ou tout simplement, à venir vous renseigner !

Interview : Jean-Noël Colin

DR

TOEIC : Test of English for International Communication

JEAN-NOËL COLIN .

INDUSTRIEL CHEZ LFB

L’APIEP, c’est aussi…

•

La 26e édition du Forum de l’Industrie Pharmaceutique aura lieu les 15 et 16 novembre 2011 dans le hall d’honneur de la faculté de pharmacie de Châtenay-Malabry.

L’entrée est libre et gratuite.

• Pot des 2

année : Décembre 2011 Les nouvelles recrues de l’APIEP vous proposent de les retrouver autour d’un pot dans le local de l’APIEP. Bonne ambiance garantie. e

• Soirée : Février-mars 2012 L’APIEP organisera sa soirée annuelle. De nombreuses surprises vous y attendent : goodies, danseuses et bien plus encore ! Un événement à ne rater sous aucun prétexte !

• Dîner de promo : Mars 2012 Le temps d’une soirée, les étudiants de 4e année se réunissent pour un ultime apérodiner et revivent les bons moments passés. Projection de photos et vidéos souvenirs.

• Rallye du caducée : Avril 2012 Les 2e année de l’APIEP vous proposent de découvrir une région de France le temps d’un weekend. Au programme : activités, énigmes, soirée…

•

Visite de labo : Différentes visites sont organisées, tout au long de l’année, pour permettre aux étudiants en pharmacie, quelle que soit leur année, de se familiariser avec le monde de l’industrie.

• Directeur qualité et Coordination pharmaceutique du groupe LFB S.A. • Directeur général délégué • Pharmacien Responsable LFB biomédicaments S.A.

Pour commencer, pouvez-vous nous dire quels sont les différents métiers des Affaires Réglementaires ?

Les deux grands pôles des affaires réglementaires sont l’enregistrement et le contrôle des activités promotionnelles. L’enregistrement correspond à la constitution des dossiers d’AMM et leur suivi. C’est une activité très différente selon que vous êtes dans une maison mère (centre de R&D international) où la stratégie de développement est primordiale ou dans une

filiale, où l’on comptera beaucoup sur votre efficacité opérationnelle.

Au contraire, le contrôle des activités promotionnelles correspond à la publicité et peut s’étendre à la Charte de la Visite Médicale. À ces pôles principaux, on peut ajouter aussi : la veille réglementaire, les dossiers de transparence, les autorisations d’essais cliniques… Chaque laboratoire ayant ses spécificités.

Quel poste occupez-vous aujourd’hui ?

Je me suis un peu éloigné de l’opérationnel des Affaires Réglementaires. En effet, je suis maintenant pharmacien responsable en charge des AR et de l’ensemble des activités pharmaceutiques de LFB Biomédicaments. Tout ceci regroupant l’assurance qualité et le contrôle qualité et réunis sous la même appellation « Affaires Pharmaceutiques ».

Pourquoi avoir choisi initialement ce domaine des Affaires Réglementaires en particulier ?

Ce domaine permet d’aborder tous les aspects du développement et de la vie du médicament et pas seulement les relatives chasses gardées pharmaceutiques que sont la galénique et le contrôle analytique. Les interactions avec l’ensemble des activités de l’industrie pharmaceutique

sont multiples et permanentes. Par ailleurs, nos clients externes sont les Autorités, des clients particulièrement exigeants et donc valorisants.

En terme de formation, par quel poste avez-vous commencé votre carrière ? Quels autres postes avez-vous occupés depuis ?

J’ai commencé comme Interne des hôpitaux où j’ai pu être initié aux essais cliniques et la pharmacocinétique.

Puis, j’ai été employé en tant que responsable des Affaires Réglementaires de Wellcome France, poste auquel se sont ajoutées ensuite des responsabilités de pharmacocinétique. Enfin, j’ai fait quelques années de marketing avant de retourner dans le domaine des affaires réglementaires, dans une maison mère, le LFB. Aujourd’hui, je m’occupe des Affaires Pharmaceutiques et je gère une équipe de 300 personnes.

Quelle définition de votre métier donneriez-vous ?

Selon moi, le métier des Affaires Réglementaires a pour but d’obtenir les autorisations nécessaires à la commercialisation des médicaments dans les territoires dont on a la responsabilité. Par contre, les affaires pharmaceutiques ont pour objectif de garantir que la société produise

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Portraits

et commercialise les médicaments dans les règles de l’art et en conformité avec les réglementations en vigueur et, si possible, à venir.

Quelles sont vos missions ?

Sont-elles définies à court terme (1 an max) ou à long terme (plus de 3 ans) ?

Les missions de Direction des Affaires Réglementaires s’inscrivent forcément dans le moyen et long terme. Une procédure d’AMM dure plus d’un an et un plan de développement au minimum 5 ans.

Avec quels autres secteurs d’activités de l’Industrie êtesvous en relation ? Et comment cela se déroule-t-il ?

Les affaires réglementaires sont par essence un métier d’interactions avec le marketing, la production, le développement, la clinique et les ventes. Il y a dans tous les cas deux aspects : le contrôle, où il faut savoir dire non quand un projet n’est pas conforme à la réglementation et le conseil, où il faut trouver la solution adaptée. C’est cette capacité à conseiller qui fera de vous un bon responsable AR.

Quelle est l’organisation de votre Service ?

Les activités réglementaires de LFB sont réparties en 3 pôles principaux : deux pôles développement et un pôle contrôle des activités promotionnelles.

Le secteur du développement regroupe le pôle stratégie qui a pour but de garantir que la R&D a toutes les informations nécessaires afin de réaliser un plan de développement conforme aux attentes des autorités d’enregistrement et le pôle enregistrement constitue, dépose et fait aboutir les dossiers d’AMM.

«

Les affaires réglementaires sont par essence un métier d’interactions »

Pouvez-vous nous décrire votre journée-type, s’il en existe une ?

La journée type se résume en trois mots : réunions, relectures et signatures.

Les réunions, souvent multidisciplinaires, définissent les stratégies, les relectures servent à vérifier que les

MOT DE L’ÉTUDIANT Affaires Réglementaires Choix des Affaires Réglementaires : Ce qui m’a attiré dans les Affaires Réglementaires, c’est la possibilité d’avoir accès à un métier qui occupe une position centrale dans l’entreprise pharmaceutique. En effet, quelle que soit la spécialité que vous choisirez dans ce domaine, vous êtes en relation avec la quasi-totalité des autres secteurs de l’industrie (Marketing, Médicomarketing, Clinique, Préclinique, Market Access, CMC, Production, AQ…). Lorsqu’on travaille sur un projet (dossier d’enregistrement d’un médicament par exemple), on se trouve au centre de ce projet puisque l’on doit demander, collecter, regrouper et organiser toutes les informations provenant des autres services. C’est ainsi qu’un dossier se constitue pour arriver à une version définitive qui sera déposée auprès d’une agence de santé.

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DR

Portraits

ACTEUR MAJEUR MO NDIAL DES PRODUITS DÉRIVÉS DU SANG

actions ont été correctement réalisées et enfin les signatures prouvent l’engagement et la prise de responsabilité.

Cependant, un jeune chargé d’affaires réglementaires partagera plus son temps entre les réunions et l’écriture.

Existe-t-il un parcours type pour un étudiant ayant suivi un master d’AR, terminant ses études et entrant dans la vie active ?

L’important est d’éviter les parcours types et de suivre un cursus original. Personnellement, j’apprécie les longs stages industriels à l’étranger, ou auprès des autorités.

Quelles sont les évolutions possibles ?

Les événements récents montrent que les produits de santé seront de plus en plus régulés. Les évolutions au sein des affaires Réglementaires sont donc tout à fait possibles.

Avec l’expérience, un pharmacien travaillant dans l’enregistrement se verra confier des dossiers de plus en plus complexes et des missions d’encadrement de quelques colla-

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borateurs. Ensuite, il lui sera possible de poursuivre dans la même voie avec des responsabilités plus importantes ou vers d’autres filières telles que la gestion de projet.

Un pharmacien contrôle pub peut évoluer vers l’ensemble des activités pharmaceutiques d’un établissement exploitant, suivi de lot, assurance qualité, pharmacovigilance.

Que vous apporte votre métier ?

Beaucoup de satisfaction et principalement le plaisir d’aborder des domaines différents. Mais le plus important reste, pour moi, que les acquis sont tangibles et pérennes : quand on obtient une AMM, c’est pour plusieurs années, sans que chacune n’efface nécessairement la précédente. C’est un métier ou l’on capitalise son activité.

Quels sont pour vous les principaux avantages et inconvénients ?

Avantages, je vous les ai dits. L’inconvénient principal : le risque d’être davantage perçu comme un administratif que comme un professionnel de santé.

Selon vous, quelles sont les qualités nécessaires que doit posséder un étudiant pour réussir dans les affaires réglementaires ?

Aimer les produits de santé sous tous leurs aspects, être opiniâtre, savoir écrire et relire. Un dossier d’enregistrement, c’est comme une figure imposée d’un concours de patinage : ça laisse peu de place à la liberté mais le talent fait la différence.

Quels conseils pourriez-vous donner à un étudiant souhaitant s’orienter vers le Réglementaire ?

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Bien souvent les étudiants hésitent entre enregistrement et contrôle pub. Difficile de choisir a priori. En cas de doute, l’idéal est de trouver un stage où plusieurs activités sont possibles. Pour le premier emploi, si vous êtes du genre propre et ordonné, un grand groupe vous plaira, si vous êtes plus touche-àtout les structures plus petites sont faites pour vous.

«

C’est un métier où l’on capitalise son activité »

Est-il possible que des personnes venant d’autres cursus obtiennent le même poste ? Si oui, comment le pharmacien peut-il valoriser sa formation et quels

sont ses atouts par rapport à cet autre profil « concurrent » ?

Toute formation scientifique permet d’accéder aux fonctions réglementaires. C’est ainsi souvent le cas à l’étranger. Le pharmacien bénéficie d’une formation « large » qui lui permet de passer de la chimie à la clinique.

Une refonte de votre métier est-elle en marche ?

Le métier est assez récent et est toujours en pleine évolution, notamment avec la construction européenne et la mondialisation, qui en sont encore au stade du développement. De plus, les exigences sécuritaires croissantes de la société font de la fonction réglementaire un secteur en pleine expansion.

D’autre part, les Affaires Réglementaires proposent un large éventail de spécialités entre lesquelles la mobilité est relativement facile. En effet, une carrière peut débuter à l’enregistrement et passer facilement au Contrôle Pub. Ma vision du Métier : Comme je l’ai dit, ci-dessus, la diversité des missions est l’un des points les plus intéressants de ce métier (Enregistrement, Contrôle Pub, Essais cliniques…). Il faut donc savoir être polyvalent et pouvoir s’adapter à des défis toujours nouveaux. Il s’agit d’un métier où l’on apprend tous les jours, même après 10 ans d’expérience !

Concernant les horaires de travail, cela reste classique et dépend de l’entreprise (généralement 9h-18h), mais lorsque la situation l’exige (Dépôt de dossier ou inspection par une agence par exemple) il faut s’attendre à rester tard le soir, voire à venir travailler le week-end. Cela reste toutefois assez rare !

Quoi qu’il en soit, il s’agit d’une filière dynamique dans laquelle on trouve quantité d’offres de stages et d’emplois.

Conseils pour les étudiants : Si j’ai un conseil à donner, parler anglais est primordial ! En effet, tous les documents, les communications, les meetings se déroulent en anglais. Si vous considérez que votre niveau est moyen, n’hésitez pas à partir faire votre stage à l’étranger (de nombreuses possibilités existent), vous en retirerez une expérience énorme ! Sachez également être ouvert en début de carrière et participez aux projets les plus diversifiés possibles pendant vos stages. Cela vous permettra d’acquérir une expérience plus large et de déterminer quel aspect de ce métier vous préférez.

Pierre-Marie Bonsergent

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Atelier

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Comment candidater ?

Attention, il ne s’agit pas ici de faire la liste détaillée de tout ce que vous avez appris depuis votre P1, mais plutôt de cerner les connaissances qui vous serviront concrètement dans votre travail. Par la suite, il sera important que vous soyez en mesure d’organiser vos diplômes dans le but de les valoriser vis-à-vis d’une offre donnée.

Ce dossier thématique vous permettra de découvrir une manière intéressante d’aborder une offre de stage, et vous donne des conseils pour rédiger un CV et une lettre de motivation.

C. Le savoir-être

I. Le bilan de compétences

Cette partie est celle qui nécessite la plus grande introspection dans le sens où elle va vous amener à évaluer votre « manière d’être ». En effet, il est indispensable de connaître son profil personnel et affectif pour évoluer dans la vie (et ici pour trouver un travail adapté à votre profil).

Vous pouvez par exemple vous servir du tableau suivant. Il vous permettra de cibler les grands axes de votre personnalité. Nous vous invitons aussi à demander à vos proches ce qu’ils pensent de vous afin de vous rendre compte de vos forces et de vos faiblesses.

A. Le savoir-faire Cette étape de votre bilan de compétences étant primordiale pour la suite de la construction de vos CV et lettre de motivation, vous devrez lui accorder une attention toute particulière. Votre objectif sera ici de parvenir à prendre du recul sur les activités professionnelles que vous avez effectuées lors de vos différents stages et/ou emplois étudiants.

Passez en revue chacune des expériences que vous avez eues, puis associez-les à des tâches que vous avez réalisées pendant celles-ci.

Capacité

Vous en tirerez le bilan suivant : • Expérience 1 : emploi hebdomadaire d’étudiant-pharmacien en officine. (~35 heures par mois)

Tâches effectuées : > Délivrance au comptoir > Commandes et Gestion des stocks > Gestion d’une gamme de Parapharmacie > Etc.

Ensuite, essayez de trouver ce que chacune de ces tâches reflète pour vous en termes de compétences : • Passage de la commande et Gestion des stocks

• Délivrance au comptoir

Compétences apportées : > Capacité d’organisation > Gestion de stock Compétences apportées : > Sens du relationnel > Connaissance des médicaments. > Sens de l’écoute et confiance en soi pour apporter des conseils adaptés aux patients

Une fois cette étape achevée, vous aurez un aperçu de vos compétences professionnelles, et surtout vous pourrez justifier de leur acquisition par l’expérience.

La suite de ce dossier vous montrera quelles informations retenir et la manière de les mettre en avant dans un CV ou une lettre de motivation.

B. Le savoir : connaissances théoriques validées De même que pour les compétences professionnelles, établissez une liste exhaustive de vos diplômes ou de tout enseignement vous ayant apporté des connaissances théoriques que vous maîtrisez.

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Point fort

Point faible

Capacité

Capacité à animer

Esprit d’organisation

Capacité à convaincre

Esprit de décision

Fiabilité

Esprit d’équipe

Capacité à prévoir Capacité d’organisation

Capacité à travailler en équipe

Capacité de concentration

Esprit de synthèse

Sens des priorités

Esprit d’analyse

Sens de l’initiative

Persévérance

Goût de l’écoute

Logique

Goût des contacts

Curiosité

Sens de l’esthétique

Créativité

Sens de la hiérarchie

Habileté manuelle

Sens pratique

Rigueur

Mémoire

Rapidité

Autorité

Intuition

Maîtrise de soi

Confiance en soi

Adaptabilité

Souplesse

Ouverture d’esprit

Autonomie

Patience

Anxiété

Sens critique

Ambition

Persuasion

Capacité à diriger

Goût de la communication

Diplomatie

Point fort

Le bilan de compétences :

Il s’agit de la somme du savoir, savoir-faire et du savoir-être. Une fois ce bil an effectué, vous pouvez co mmencer à chercher des offres de stage ou d’emploi et à les analyser.

Point faible

Sens de la négociation

Une fois cette étude menée, vous serez à même d’évaluer votre personnalité. Cela vous permettra de vous comparer aux exigences d’une offre de stage et de voir si vous vous accordez avec celles-ci.

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Atelier

Atelier

II. L’analyse de l’offre de stage

III. La rédaction du CV

A. L’analyse et les parties clefs A. Le choix des compétences à mettre en avant

Prenons l’exemple d’une offre de stage fictive :

Comme nous l’avons exposé dans l’analyse de l’offre, si vous disposez de savoir et/ou savoir-faire en relation avec celle-ci, vous devez les mettre en avant dans vos CV et lettre de motivation.

B. La rédaction : répondre aux attentes de l’entreprise et mettre en avant son expérience

B. Le bilan

Le savoir-être : Vous devez comparer les éléments présents dans l’offre de stage à votre bilan de personnalité afin de voir s’ils correspondent.

Si votre profil correspond à l’annonce, que vous disposez des compétences théoriques nécessaires et que vous pouvez justifier d’une éventuelle expérience qui vous permettra d’aborder les missions proposées par le stage, il vous est dès lors possible de passer à la rédaction de vos CV et lettre de motivation.

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CONNAISSANT

SAVOIR-ÊTRE

COMPÉTENT

TE EX T N CO

L’architecture d’un CV ayant déjà été présentée dans un précéEXÉCUTANT PERFORMANT dent numéro de l’INDUS, nous nous concentrerons ici sur son contenu. Vous devez avant tout prendre en considération qu’un recruteur peut avoir des dizaines de CV pour une même offre, aussi SAVOIR-FAIRE n’accordera-t-il à votre CV qu’une quinzaine de secondes en première lecture. C’est pourquoi, celui-ci doit pouvoir, en survolant votre CV, trouver tous les éléments qui le pousseront à le mettre sur le dessus de la pile.

Il est donc très important de lui faciliter la tâche en mettant en avant (en gras par exemple) les éléments clefs de votre CV. Soyez brefs, évitez les phrases et allez au plus concis.

E

Le savoir : Regardez avant tout si votre cursus et vos acquis sont à même de vous apporter les connaissances théoriques nécessaires à votre future mission. À nouveau, il sera pour vous impératif de les mettre en avant lors de la rédaction de votre CV et de votre lettre de motivation.

SAVOIR

CO N TE XT

Le savoir-faire : Lors de la lecture de l’offre, si vous constatez que vous avez déjà réalisé des missions similaires à celles proposées, il sera impératif de le mettre en avant dans votre CV et votre lettre de motivation.

En effet, quoi de plus intéressant pour un RH que de voir qu’un candidat à un poste a déjà de l’expérience pratique ?

CONTEXTE

1. Formation Par exemple, vous pourrez donc structurer votre CV ainsi : 2008-2009 Master Enregistrement des Produits de Santé Législation internationale, pharmacovigilance, rédaction d’une AMM… 2006-présent Faculté de Pharmacie de Châtenay-Malabry, Paris sud 11 Doctorat de Pharmacie.

Veillez à bien mettre en avant les connaissances théoriques qui vont intéresser le recruteur. Autrement dit, ciblez les informations que vous allez faire figurer dans votre CV. 2. Expérience professionnelle ou professionnalisante De la même manière, mettez en avant les expériences professionnelles susceptibles d’intéresser le recruteur : 2007 GSK (Stage en Angleterre) Attaché de pharmacovigilance Missions : C’est à ce moment-là que vous aurez tout intérêt à aller chercher les informations dans votre bilan de compétences. Sélectionnez les expériences professionnelles pertinentes afin de marquer le recruteur. Développez brièvement ces expériences en précisant les missions que vous avez effectuées (d’autant plus si ces missions sont similaires à celles proposées par le recruteur dans l’offre de stage).

3. Compétences linguistiques et informatiques.

Pour préciser votre niveau de langue, seulement 4 mots sont vraiment représentatifs : • Notions : correspond au niveau du débutant (ou à celui que vous avez si vous n’avez plus touché à une langue depuis le lycée).

• Intermédiaire : si vous pensez maîtriser le vocabulaire nécessaire pour mener une conversation simple.

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Atelier

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• Courant : lorsque vous pensez maîtriser très bien une langue (se prouve par un résultat au TOEIC d’au moins 850 ou une expatriation d’au moins 4 mois).

• Bilingue : signifie qu’en plus de maîtriser la langue, vous connaissez parfaitement bien la culture ainsi que les us et coutumes du pays.

sionnel » ou bien « Au dernier forum de l’industrie pharmaceutique de l’APIEP à ChâtenayMalabry, j’ai eu l’occasion de rencontrer M…, qui m’a longuement parlé de votre entreprise et qui m’a dit que vous recherchiez actuellement à développer votre service… ». Évitez à tout prix de citer une personne si vous pensez qu’elle ne se souviendra pas de vous. En effet, le premier réflexe du recruteur peut être d’appeler la personne que vous citez pour obtenir des informations sur vous.

4. Centres d’intérêts Vous allez maintenant pouvoir présenter votre savoir-être. N’hésitez donc pas à développer un peu les centres d’intérêts qui vous paraissent représentatifs de ce que vous aimez vraiment, tout en sachant rester concis et bref dans votre discours.

Contrairement à ce que pense la majorité des candidats, cette partie doit être travaillée avec le plus grand soin car elle permet au recruteur d’avoir un aperçu de votre personnalité. Ainsi, l’objectif doit être (en plus de mettre en avant vos occupations) de fournir un maximum d’informations précises sur ce que vous aimez. Évitez donc de dire : Musique (classique, rock, contemporain) Et privilégiez plutôt : Musique (classique : particulièrement le Baroque) Cette information va susciter l’intérêt du lecteur, et permettra donc de vous démarquer !

Procédez pareillement pour vos autres centres d’intérêts, afin de montrer au recruteur que vous êtes la personne idéale pour ce poste.

2e partie : Mon projet professionnel dans l’entreprise Dans cette partie, focalisez-vous sur les projets que vous souhaitez mener à bien dans l’entreprise et décrivez au recruteur vos valeurs personnelles ainsi que le premier poste que vous souhaiteriez avoir. Dans le cas d’un stage, essayez plutôt de faire coïncider vos valeurs personnelles avec les missions proposées par le recruteur.

Essayer d’aborder ensuite votre projet professionnel à moyen terme puis à long terme (privilégiez de parler des missions et pas des postes que vous envisagez d’occuper), en essayant de faire tenir cette partie sur une dizaine de lignes.

3e partie : L’entreprise et moi Tout comme la partie précédente, celle-ci ne doit pas dépasser une ÉVOLUER dizaine de lignes. Elle va vous permettre de prouver au recruteur que vous disposer de l’expérience suffisante pour mener à bien les missions proposées par le stage.

MESURER Une nouvelle fois, piochez dans votre bilan de compétences les informations dont vous aurez besoin. Pour chaque mission déCONNAISSANCE crite dans l’offre de stage, indiquez les missions similaires ou les DE L’ENTREPRISE acquis théoriques qui vous permettent de prouver la capacité PARTAGER IDENTIFIER à résoudre ces missions.

Exemple : « participer à la veille réglementaire » (cf. offre de stage fictive ci-dessus) CAPITALISER CAPTER => Réponse possible de l’étudiant dans sa lettre de motivation : « Au cours de mon stage chez XXX, j’ai pu participer à la veille réglementaire en travaillant notamment sur des… » Répéter cette opération dans la 3e partie de votre CV donnera une réelle impression d’assurance au recruteur, qui ne manquera pas d’apporter une attention particulière à votre candidature.

Pour clore votre lettre de motivation, pensez bien entendu à mettre votre nom et à signer à la main (quitte à scanner votre signature).

IV. La rédaction de la lettre de motivation A. Le pourquoi de la lettre de motivation La lettre de motivation est le petit plus apporté à votre CV si celui-ci a tapé dans l’œil du recruteur. Ne la négligez pas en y introduisant des banalités.

Ainsi, bien qu’on puisse donner un exemple de construction de lettre de motivation, il est important de garder en mémoire que l’imagination et la nouveauté sont autant de moyens de se démarquer des autres candidats.

Penser à garder à l’esprit que le fait d’avoir un profil « sans expérience » ou junior n’est pas un handicap. Il faut essayer de mettre en avant ce fait et non pas de le cacher, en le remplaçant par des atouts inhérents à la jeunesse tels que : la créativité, le potentiel, la mobilité géographique, la capacité à prendre des risques, la curiosité, la spontanéité, etc.

Cette lettre doit être votre façade de présentation et doit donc comporter vos aspirations ainsi que vos objectifs professionnels, comme décrit ci-dessous.

B. La rédaction : montrer que l’on est le candidat idéal Si l’on veut suivre l’architecture classique de la lettre de motivation, on peut l’articuler tel que suit.

emploi ou stage

V. Comment construire une approche d’entretien ?

1re partie : L’accroche du CV Cette première partie, rédigée en 2 à 4 lignes, a pour but d’accrocher le recruteur et de lui montrer que vous vous êtes intéressés à l’entreprise. Évitez donc de commencer par le classique (mais qui reste néanmoins un bon moyen de commencer si vous n’avez aucune autre idée) : « Actuellement étudiant en 4e année de pharmacie, je recherche… ».

Privilégiez une approche « originale », comme par exemple : « J’ai pu lire il y a quelque temps que vous aviez l’intention d’investir dans un nouveau centre de production basé à…, ceci va probablement vous amener à…, ce qui correspond exactement à mon projet profes-

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candidature CV + LM Compétences : savoir + savoir-faire + savoir-être

Expériences professionnelles

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Études Vie

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Atelier

Actus

Le site web

A. L’empathie à avoir pour le recruteur L’empathie étant au cœur de la communication, elle permet l’absence de jugement et favorise la compréhension mutuelle.

La relation avec votre recruteur doit avant tout être perçue comme une relation humaine, il est donc important de faire preuve d’empathie pour comprendre les besoins du recruteur. Ce faisant, vous lui faciliterez le travail d’analyse inhérent à un entretien sans lui faire perdre de temps.

Dès que l’échange avec le recruteur débute, il est donc important de retenir les informations qu’il communique et de lui donner le change. Les candidats ont tendance à sacraliser la fonction de responsable RH, et perdent de vue que leur interlocuteur n’est autre qu’un humain qui est là pour découvrir le profil qui se cache derrière un CV.

C’

est afin de faciliter la découverte de ses différents projets que l’APIEP s’est investie dans la rénovation de son site internet. Plus clair et plus fonctionnel, il vous permet d’accéder aux informations en toute simplicité et même de les recevoir directement sur votre boîte mail en vous inscrivant à notre newsletter.

B. Les éléments à préparer avant de se présenter à l’entretien

Ce site internet offre aussi la possibilité de consulter les offres de stages et d’emplois et de relire les

anciens numéros de l’Indus et ses dossiers thématiques.

Pour pouvoir répondre rapidement aux attentes du recruteur, il est particulièrement important pour un étudiant d’arriver à cerner les points suivants : • Ce qu’il sait faire de mieux : ses compétences et les expériences acquises lors d’expériences professionnelles ou professionnalisantes.

• Ce qu’il aime faire : ses centres d’intérêts, les valeurs qui lui sont propres.

• Ses priorités : les attentes personnelles, sur le plan relationnel et professionnel.

• Ses qualités et ses défauts.

Voilà autant d’éléments qui vous permettront de préparer au mieux votre entretien d’embauche et de prétendre à l’obtention d’un poste.

Stages-emplois L’APIEP vous propose des offres de stages et d’emplois sur son site internet.

D

e nombreux laboratoires nous envoient des offres très régulièrement que nous mettons à jour quotidiennement dans la rubrique « Stages et Emplois ».

Ces offres sont principalement destinées aux étudiants en troisième cycle et aux pharmaciens diplômés.

Elles concernent des postes partout en France voire

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même en Europe dans différents secteurs de l’industrie pharmaceutique.

N’hésitez pas à consulter tous les jours notre rubrique.

Lien : www.apiep.net Rubrique : Services Stages et Emplois

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Bons plans

Votre

Les bons plans du serpent 1er int-Anne is Rue Sa B 2 3 : a mides Higum étro Pyra M • is r a P ble (on 75001 ès aborda et sertr is a n o p ) Ja Restaurant ieusement pour 10 découvrir p r o u c o e p g é n v a m ouve sur. Endroit rê vice rapide ine japonaise, on y tr s Gyozas. e is la vraie cu ellents Ramens et d urront se tout d’exc urs de Mangas po s en lecLes amate c les titres disponibleseile: allez régaler avelace. Un dernier con n17 e excelture sur p restaurant jouit d’uente peut y tôt car letation et la file d’att servation lente répu ssionnante (pas de ré être impre possible). e

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De la santé à la beauté

2e Bois de Boulogne

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b , rue Jaco duite : 14 in des Prés n o C e d Le Zéro is • M° St Germa ut par 75006 Par tingue sur tole. Les is d se i u q ils ivia Bar à cocktance ludique et conv biberons, s ia e b d m r a a p e s un osition et t remplacé verres son e société sont à dispes dessins des jeux d géants rediffusent dséquences des écrans alt Disney et autres animés (W tes). isées très TV amusans à thème sont organ retour en Des soirée ent pour un véritable or tez vos régulièrem ernier conseil : App et pensez enfance ! D a coûte moins cher) in ! biberons (çcar c’est souvent ple à réser ver

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Étudiants, vos compétences nous intéressent !

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Le Saint-Sév : 17 rue St Séverin 75005 Paris • M° St-Michel

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Stages Marketing, Finance, Gestion de Projets, RH, Industrie/Logistique...

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Ce restaurant en plein cœur du quartier Saint-Michel vous accueille dans une ambiance de Bistrot français. Il ne vous faudra pas plus de 10  pour profiter de son menu entrée-plat-dessert composé de plats typiquement français. Certains soirs, sa terrasse vous permettra de voir les spectacles des artistes de rues qui ont fait de Saint-Michel leur lieu d’expression.

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5e Mex&Co : 10 rue Dante 75005 Paris - M° ClunyLa Sorbonne Restaurant mexicain à la décoration originale et surprenante (couleurs vives et matériaux de récup’) proposant une formule très avantageuse le midi (entrée + Plat à 10 ) avec des plats copieux et excellents. Ce restaurant disposant d’une terrasse est aussi une épicerie où il est possible d’acheter quelques produits typiquement mexicains.

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