L’INDUS
MAI 2012 N° 4
> ERASMUS : que des points positifs ! > Atelier :
Comment améliorer son anglais ?
> Portraits :
Pr. Tchoreloff, M. George & M. Gopée
> Les bons plans : Sorties culturelles à petits prix
Since 1982
Journal de l’APIEP
Association pour la Promotion auprès de l’Industrie des Étudiants en Pharmacie
Au programme…
L’édito du rédac’ chef
S
i l’INDUS fut initialement créé pour les étudiants se destinant au monde de l’industrie pharmaceutique, tout le défi qui fut aussi le nôtre, était d’en faire un journal pour tous les étudiants. C’est ainsi que sont nés les Bons plans : à chaque numéro, nous vous proposons des bons plans pour sortir pas cher dans Paris et la Page Actu, nouveauté de ce numéro, vous présente les dernières grandes news du monde de la pharmacie. Enfin, notre dos-
Sommaire 2 • Édito 3 • Portraits : 3. Pr. Tchoreloff 6. M. Fabrice George 9. M. Frédéric Gopée 12 • Atelier : Comment améliorer son anglais ? 13 • Dossier : Le programme Erasmus : 3 témoignages… 16 • Actus : Le pot des Nouveaux 17. Le saviez-vous ? 18 • Les bons plans L’INDUS Mai 2012 • Numéro 4 • Publication de l’APIEP Faculté de Pharmacie - Université Paris Sud 115 Rue Jean-Baptiste Clément - 92 290 Châtenay-Malabry e-mail : apiep@free.fr - www.apiep.net Directrice de la publication : Mathilde Vaczlavik Chargés d’interviews : Adel Bensalem, Camille Foottit, Mathilde Vaczlavik Rédacteurs : Les mardis de l’Industrie : Mathilde Vaczlavik • Comment améliorer son anglais : Céleste Paty • Erasmus : Maud Chan Yao Chang • Le pot des bizuts : Aymeric Lebon • Le saviez-vous : Aymeric Lebon & Mathilde Vaczlavik • Les bons plans : Mathilde Vaczlavik • Nous tenons à remercier tous nos partenaires pour leur confiance tout au long de l’année. Conception & réalisation : Nadine Gautier-Quentin N° ISSN : 2114-7388
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sier spécial est ici consacré à l’Erasmus : des témoignages d’étudiants partis à l’étranger, le temps d’un semestre ou d’une année. Cependant, les interviews restent le cœur de ce journal. Elles sont autant d’informations que de récits d’expériences et de conseils pour s’orienter dans le monde de l’industrie. Dans ce numéro, nous avons décidé de vous faire découvrir le domaine de l’Assurance Qualité. Secteur en pleine expan-
sion, qui connaît de grandes mutations et qui aujourd’hui, fait émerger de nouveaux métiers. Et comme l’aurait dit mon prédécesseur : J’espère que vous prendrez autant de plaisir à lire ce quatrième numéro de l’INDUS que nous en avons pris à l’écrire et qu’il vous sera utile, maintenant et pour votre orientation future. Bonne lecture ! Mathilde Vaczlavik
Les mardis de l’industrie Le concept est simple : des conférences sur les métiers de l’Industrie ont lieu certains mardis dans l’année (d’où le nom). Ils ont pour objectif d’informer les étudiants sur les différents débouchés de l’industrie mais aussi de répondre à leurs questions. Ainsi, Mme Séverine Rémy, ancienne diplômée de Châtenay, exerçant dans le secteur des affaires réglementaires est-elle venue parler de son métier pendant 45 minutes avant de débattre avec les étudiants pendant plus d’une heure.
Retrouvez-nous aussi… Tous les numéros précédents de L’INDUS sont disponibles en téléchargement gratuit sur notre site internet : www.apiep.net • Numéro 1 : Interview sur les doubles formations • Numéro 2 : le marketing • Dossier spécial : comment rédiger son CV et sa lettre de motivation • Numéro 3 : Les affaires réglementaires • Dossier spécial : comment candidater Retrouvez-y aussi toutes les informations sur nos activités : le forum, les visites de laboratoires… N’hésitez pas à passer vous renseigner au local de l’APIEP, nous vous y attendons !
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Portraits
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Interview : Pr.Tchoreloff
PROFESSEUR PIERRE TCHORELO
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• Professeur des Universités, à la faculté de ChâtenayMalabry • Responsable de la filière Industrie • Responsable du Master 2 : Management de la qualité Activité d’expert : • EDQM, commission de la Pharmacopée Européenne (depuis 2004) • Commission d’Autorisation de Mise sur le Marché, Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (depuis 2010) • Conseil de l’Ordre des Pharmaciens, membre de la section B nommé (depuis 2007) • Commission Université Entreprises, LEEM (depuis 2007).
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Qu’est-ce que l’Assurance Qualité (AQ) ? L’Assurance qualité est définie dans les BPF (Bonnes Pratiques de Fabrication) comme un très large concept. Elle regroupe tout ce qui s’intéresse de près ou de loin à la qualité du produit et s’applique donc à tous les domaines de l’entreprise où s’exerce la responsabilité pharmaceutique. Le but final étant de garantir que tout médicament délivré au patient ait les 3 éléments clés exigés par le Code de la Santé Publique : qualité, efficacité, sécurité. Quels sont les différents domaines de l’AQ ? L’AQ se décompose en strates. La 1re strate est le contrôle qualité qui consiste en la vérification du respect des spécifications du produit. La 2e strate est la maîtrise de la qualité qui nous impose de dire ce qu’on va faire, de l’écrire, de faire ce qu’on a écrit et d’en garder la trace afin de pouvoir justifier tout ce qui a été fait sur le produit. La 3e strate est l’assurance de la qualité. C’est s’assurer, à l’aide de processus d’audit, que les différents points précédents sont mis en œuvre. Ces processus vont permettre d’évaluer sur place si tout ce qui a été procéduré sur le papier est bien la réalité terrain de l’activité. Enfin, la dernière strate est le management de la qualité. C’est le déploiement d’un Système Qualité qui va prendre en compte tous les niveaux de l’entreprise. Ce dernier
va réellement orienter la stratégie de l’entreprise à des fins de qualité, y compris dans sa strate managériale. Le système qualité, comme on l’entend aujourd’hui, implique de bien définir les objectifs qualité qui feront partie intégrante de la Politique Qualité de l’entreprise. Le déploiement des ressources, qu’elles soient techniques, financières ou humaines permet d’atteindre ces objectifs. Enfin, la création d’indicateurs doit permettre d’évaluer si les objectifs attendus ont été atteints. S’ils ne sont pas atteints, on rentre alors dans une boucle d’amélioration continue (système dynamique) qui se met en place au niveau de l’ICH Q10 : Quality Guideline définie par la conférence internationale d’harmonisation et qui définit le Pharmaceutical Quality System. C’est à partir de cette guideline que le système de management global de la qualité se met en place en s’appuyant sur les référentiels existants tels que les guides de bonnes pratiques (BPF, BPL, BPC, BPD, BPPV, etc). Chaque domaine a son référentiel de maîtrise et d’assurance de la qualité, et le système de management est là pour harmoniser les pratiques dans ces différents secteurs d’activité. Il est dès lors possible de mettre en évidence différents domaines d’AQ avec des missions distinctes : • AQ système : déployer le système de management de la qualité Q10. Il doit construire et faire vivre ce système tel qu’il est prescrit par Q10.
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associées à la production, l’environnement, etc. Il faut quantifier tous ces éléments et vérifier que leur assemblage permet d’obtenir le niveau de qualité attendu.
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e maître mot est communication et gestion des interfaces. »
• AQ Gestion du système documentaire : maîtriser tout le cycle de vie des documents avec notamment leur création, leur revue et si besoin, leur archivage. • AQ recherche : mettre en place des procédures pour viabiliser les résultats et capitaliser ce qui pourrait servir au projet suivant. Quelles sont les évolutions de carrière correspondantes ? Le plus souvent, on rentre dans un secteur d’activité comme assistant qualité, par exemple en AQ opérationnel sur site de production (gestion de déviation, investigation, déploiement d’actions correctives et préventives).
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• AQ opérationnelle : encadrer le développement pré-clinique ou clinique, la production, la distribution, etc. On regroupe souvent sous le terme « opérationnel » : la gestion des déviations ou des réclamations, les activités de libération et d’audits. Que ces derniers soient des audits de l’entreprise-même (auto-inspections) ou des fournisseurs de principe actif, d’excipients, de conditionnements… L’objectif est d’évaluer le prestataire ou le service de l’entreprise. Si des défaillances sont relevées, les propositions d’axe d’amélioration seront évaluées par les auditeurs qui auront aussi pour mission de s’assurer de leur mise en place. • AQ fournisseur : garantir que les produits achetés sont de la qualité attendue. Ils sont en charge de la gestion de relations client-fournisseurs. • AQ des processus support : assure la gestion des processus de qualification et de validation. On ne peut pas produire sans avoir des processus validés. C’est-à-dire, sans prendre en compte les machines, les hommes, les ressources
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Progressivement, on étend son champ de compétences pour faire des audits, de la gestion de documents, de l’AQ système… Quand on a acquis un certain nombre de compétences, on peut se diriger soit vers l’expertise (expert en analyse de risque, gestion de risque) soit vers le management (conduite de projets, amélioration continue). Puis, on peut évoluer vers l’organisation, la mise en place du système qualité et devenir responsable AQ d’un site. Pour devenir pharmacien responsable : • Sur site fabricant : il faut exercer au minimum 6 mois en contrôle qualité matières premières ou produits finis. • Sur site exploitant : participation à des activités de pharmacovigilance : suivi de cas de PV, activités en lien avec le suivi et le rappel des lots. Il est également possible d’avoir une expérience d’au moins 6 mois en contrôle qualité. Quelles sont les qualités nécessaires pour se spécialiser en AQ ? Il est attendu d’un étudiant qui souhaite se spécialiser en AQ qu’il ait de bonnes bases scientifiques et techniques, une ouverture d’esprit et qu’il soit pragmatique. Il doit aussi avoir une capacité de communication et être en mesure de prendre des décisions. Par conséquent, qu’il soit charismatique. Donnez 5 bonnes raisons de faire de l’AQ. • Diversité des fonctions accessibles après la formation en AQ, nombreux débouchés • Multiples interfaces, nécessité de communication au sein de l’entreprise
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En effet, lorsqu’il y a une déviation sur un site de production, il doit interroger les différents services (CQ, production, maintenance…). Le maître mot est donc communication et gestion des interfaces.
• Les possibilités d’évolution • La qualité est 1 des 3 éléments de la définition du médicament (qualité, efficacité, sécurité) • Qualité et Responsabilité pharmaceutique riment ensemble Quelles sont les interactions avec les autres secteurs ? Tous, sans exception. Un qualiticien doit avoir une connaissance et une compétence transversale afin de pouvoir interagir avec les différents domaines : c’est un vrai challenge.
Quels conseils donneriez-vous aux étudiants ? Il est important de faire des stages mais aussi de bien choisir ses UE et son master afin d’avoir les connaissances nécessaires pour se spécialiser en AQ. Il faut donc se construire un projet professionnel mais en gardant toujours à l’esprit qu’il doit se poursuivre après la faculté en changeant de poste et d’entreprise afin d’élargir son champ de compétences. Faire un diplôme complémentaire comme une école d’ingénieur peut être un plus même en AQ (pas réservé à la production). Erasmus permet une ouverture culturelle et intellectuelle forte mais il faut rester en lien avec la forma-
tion pharmaceutique et ne pas faire de rupture dans le cursus. L’Anglais restant incontournable, il est indispensable d’avoir un bon niveau. Quelle est la place de l’AQ dans le pharmaceutique ? Un seul mot : omniprésente (sur tous les types d’établissements autorisés : production, distribution, site exploitant…). Quelle est la tendance pour l’avenir ? Petit rappel : les années 1995-2005 sont les années contrôle qualité et maîtrise de la qualité (guidelines Q1 à Q6 harmonisées). L’année 2010 englobe la qualité dans un sens plus large (Q7,8,9,10 : déploiement du pharmaceutical quality system) et on se tourne de plus en plus vers le management de la qualité qui doit intégrer le réglementaire pré-existant.
LE MOT DE L’ÉTUDIANT : Aymeric Lebon
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lité est un domaine vaste. Je ne connais d’ailleurs aucun autre secteur de l’industrie pharmaceutique qui puisse revendiquer une telle étendue. Vous retrouverez aussi bien l’AQ sur le site de production qu’au siège social ou au laboratoire de recherche ou de contrôle. Les missions que vous y exercerez seront aussi diverses que différentes. Pourquoi avoir choisi l’AQ ? Premièrement, pour la raison que je viens d’évoquer. L’étendue de secteur. Cela implique de pouvoir évoluer tout au long de sa carrière, de ne jamais être cloisonné et de pouvoir se diversifier. La routine n’existe pas en AQ.
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Lorsque j’ai débuté mes études, j’avais un attrait tout particulier pour la chimie analytique. J’appréciais notamment l’aspect technique de cette matière. Durant l’été de ma 4e année, j’ai réalisé un stage en développement avec une mission d’Assurance Qualité. J’ai pu concilier les aspects analytiques qui m’intéressaient et découvrir le vaste monde de la Qualité. Depuis ce stage, je me suis spécialisé en Assurance Qualité. J’ai effectué un stage en AQ sur site de production en 5e année, et je suis maintenant en apprentissage en siège social. Bien que courte, mon expérience montre à quel point l’Assurance Qua-
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Portraits
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Interview : M. Fabrice George
FABRICE GEORGE
Depuis 2007 : GlaxoSmithKline, Assistant Qualité Flux Produit Diskus (Forme poudre inhalée) : • Interlocuteur Assurance Qualité terrain • Suivi des anomalies/de nonconformités • Gestion des réclamations • Évaluation qualité des demandes de changement • Réalisation d’autoévaluation sur le respect des BPF en production. • 2005-2007 : Novo Nordisk Production Pharmacien Assurance Qualité • Interlocuteur Affaires Réglementaires • Réalisation de l’état des lieux 2004 du site pour l’Afssaps • Revue des dossiers de lots des produits semi-finis et finis • Mise à jour de documents qualité.
Pourquoi avoir choisi l’AQ ? Je me suis longuement renseigné sur les différents métiers de l’industrie et me suis également beaucoup documenté sur ce qu’était l’Assurance Qualité. Ma première rencontre avec ce domaine fût la Politique Qualité déployée par EDF/GDF dans le ca-
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dre de la norme ISO 9001 (Norme Qualité Internationale) dans les années 90. J’ai été séduit par l’approche client (approche qui place le client au centre des préoccupations qualité) même si certains logigrammes me semblaient difficiles à appréhender. De plus, l’assurance qualité est à l’interface de nombreux services. Cela signifie travailler et rencontrer beaucoup de personnes d’horizons différents, de formations différentes, aux visions et objectifs très différents. Votre rôle prend alors une dimension diplomatique et décisionnaire importante mais sans jamais oublier de donner du sens à ce qui est entrepris ni sans jamais oublier qu’un patient est au bout de la chaîne. C’est ce type de contact qui m’intéressait. Enfin, la succession de mes stages m’a confortée petit à petit dans cette direction.
Les choses sérieuses ont ensuite commencé lors de mon stage dans le cadre du Master 2 de Contrôle et Assurance Qualité de Châtenay. Il s’agissait d’un stage en AQ au sein d’une unité de production en plein développement des Laboratoires Servier sur le site de Gidy. J’y ai découvert les expertises nécessaires à la mise en route d’une unité de production mais aussi l’ensemble des processus qui amènent à la sortie d’une boîte de médicament (réception matières > contrôles > mise-en-œuvre > … > libération du lot produit fini).
Quel est votre parcours professionnel ? Pour commencer, j’ai effectué un premier stage en AQ au CEA à Saclay. J’ai pu y découvrir la mise sous assurance qualité d’une unité de recherche et de développement. Ce fut très enrichissant. Cela m’a permis de capter le ressenti des personnes vis-à-vis des contraintes et des apports d’un système qualité pour une activité qui demande beaucoup de liberté d’action. La réalisation de missions AJE chez Sanofi à la Croix de Berny en affaires réglementaires et en études cliniques m’a offert l’opportunité de discuter avec des cadres de différents départements. J’ai alors pu savoir quel type de métier ne me convenait pas du tout.
J’ai ensuite commencé ma carrière professionnelle chez Novonordisk à Chartres pour une mission de 6 mois en AQ-Affaires réglementaires où mes interlocuteurs étaient souvent danois ce qui a boosté mon niveau d’anglais. Par la suite je suis passé en CDI et j’ai rejoint l’unité en charge de l’assurance qualité flux produit et y suis resté deux ans et demi. La découverte de l’univers du stérile avec ses contraintes fût une révolution culturelle par rapport à du comprimé ou de la gélule. J’ai découvert une entreprise de taille intéressante, bien que modeste en comparaison de certains mastodontes qui ont encore grandi, elle était suffisante pour avoir une stature internationale et développer des
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e Pharmacien en AQ est une denrée assez rare. »
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Pourriez-vous décrire les principales missions de l’AQ sur un site de production ? Le rôle de l’assurance qualité est de déployer un système qui permet de donner confiance en ce qui est fait au sein de l’entreprise et d’en apporter la preuve. Or, il faut obtenir, tracer, analyser et archiver la preuve, que ce soit pour un contrôle de produit, pour un contrôle de balance, pour un contrôle d’une centrale vapeur, pour l’étalonnage d’un appareil, pour la prise de connaissance d’une procédure, pour l’engagement de la réalisation d’une étape de production, pour le suivi d’une formation, pour la réalisation d’un audit, pour les actions définies et mises en place suite à une anomalie, etc. Etant donné l’ampleur du champ d’application, il existe généralement différents services d’AQ (AQ Validation, AQ Fournisseur, AQ flux produit, AQ système, AQ technique). Cela dépend de la taille du site et de ses activités. En résumé cela s’étend des audits que vous menez chez des fournisseurs pour sélectionner ceux qui offrent le meilleur rapport coût/délai/ qualité, au traitement des anomalies survenues en production jusqu’à la libération du lot, en passant par la
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gestion des procédures et des réclamations. Bref, c’est un domaine vaste et il y aurait beaucoup à dire. Parmi ces missions lesquelles sont réservées au pharmacien ? Stricto sensu, la libération du produit fini doit s’opérer sous la responsabilité d’un Pharmacien. Soit c’est le Pharmacien Responsable qui libère le lot soit c’est un Pharmacien qui aura reçu pouvoir du Pharmacien Responsable. Concernant les produits semi-finis ce n’est pas une obligation mais c’est souvent effectué par des Pharmaciens. Ensuite vous avez la direction qualité qui est souvent exercée par un Pharmacien.
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éployer un système qui permet de donner confiance. »
Pourriez-vous nous indiquer vos principales missions sur une semaine ? Ma journée débute par la participation aux « points journaliers » avec la production pour partager les informations et les problématiques du jour, puis par un point journalier avec l’équipe AQ flux produit pour escalader les informations en provenance de la production, les points de vigilance et les décisions prises. Ma journée est ensuite organisée autour d’un certain nombre d’activités comme la gestion avec la production des situations hors routine ou anomalies pour évaluer les impacts qualités et les actions nécessaires afin de supprimer la cause racine, la participation aux réunions de présentation et de partage des optimisations souhaitées par tel ou tel service de
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outils maisons performants tout en ayant la capacité de s’adapter rapidement aux évolutions du marché. Je suis actuellement chez GlaxoSmithKline où j’ai vraiment compris ce que politique qualité et système qualité impliquaient… Il s’agit d’une des entreprises qui dispose d’un système qualité très poussé et qui balaye l’ensemble des activités de l’entreprise. C’est ici que le métier d’AQ en unité de production est le plus représentatif de ce qui nous a été enseigné à Châtenay et de ce à quoi j’aspirais.
production, l’approbation d’ordres de fabrications ou d’essais, la gestion des résultats hors normes avec le laboratoire, le traitement des réclamations, le traitement des demandes de changement des différents services, l’évaluation des modifications ou des créations de procédures, la réalisation d’audits, la libération de lots, la gestion des courriers électroniques et des demandes afférentes... Après viennent des activités régulières mais plus espacées : revue annuelle produit, suivi des inspections des autorités, réalisation d’audits de clients internes, réalisation d’autoinspections au sein du service AQ d’un autre bâtiment ou au sein de son propre service… En tout cas je passe le plus clair de mon temps en production pour observer, aider, partager, argumenter, innover. Comment est perçu l’AQ par les autres services ? Quelles interactions avec les autres secteurs ? Le système qualité est basé sur un Manuel Qualité dans lequel vous trouvez la politique qualité de l’entreprise ainsi que la description des différents processus qui permettent de mener à bien cette politique. Ensuite, vous trouvez une pyramide documentaire qui est présente pour que les tâches soient clairement définies et réalisées de la même façon que vous veniez de Lille ou de Marseille mais également pour enregistrer les résultats de chaque opération. Le but étant de pouvoir apporter des preuves a posteriori. Bien sûr il ne faut pas oublier les ré-
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férentiels externes que sont notamment les guides des bonnes pratiques de fabrication et les pharmacopées. Ce sont sur ces bases que s’appuie l’exercice de notre métier. Ainsi, la principale contrainte est de montrer au quotidien que nous ne sommes pas des empêcheurs de tourner en rond. Qualités comportementale et communicative indispensables ! Mes interlocuteurs ne supportent pas les personnes qui prennent des décisions sans les concerter et pire, sans avoir été sur le terrain pour mener une évaluation objective. Il faut savoir convaincre et trouver les arguments nécessaires pour donner du sens à ses décisions. Il faut savoir se faire connaître, prendre le temps de rencontrer les personnes sur le terrain, s’intéresser à ce qu’ils font. Ils vous en sont reconnaissants et vous avez ensuite des relations de travail gagnant-gagnant. Quand des règles sont définies, il faut s’assurer qu’elles soient bien respectées. C’est le rôle de l’arsenal audit/ inspections dont le but est de faire progresser le niveau de qualité et non de sanctionner les contrevenants. Il ne faudra pas non plus oublier de définir un « niveau de qualité acceptable » qui établira la limite qu’il ne faudra pas dépasser en cas de problématiques. Cependant, il peut arriver que malgré nos efforts, il se produise un incident et qu’il ne soit pas détecté par les différentes étapes de contrôle. Cela peut amener dans le meilleur des cas à des réclamations sur lesquelles vous devez enquêter pour évaluer le besoin ou non de modifier vos pratiques, ou alors c’est game over et le rappel de lot. Quelles sont les contraintes/astreintes de ce métier ?
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Il y a l’astreinte pharmaceutique. Dès qu’il y a une activité pharmaceutique sur un site, il doit y avoir soit la présence d’un pharmacien soit la possibilité d’en joindre un (par exemple de nuit et le week-end). Ensuite l’autre grande contrainte concerne la libération du lot. La grande question à se poser est : « si je suis un patient devant prendre une boîte de ce lot, consommerais-je le produit les yeux fermés ? ». Décision qu’il est parfois difficile de prendre. Quelles sont les possibilités d’évolution ? C’est une question très délicate à partir du moment où elle dépend de nombreux facteurs. Etes-vous mobile ? Avez-vous un bon carnet d’adresses ? Quel est votre objectif par la suite? Qu’est-ce qui vous intéresse ? Etes-vous plutôt portés sur le management d’équipe où sur la conduite d’expertises ? Questions qui sont loin d’être évidentes quand on est à la fac et auxquelles il n’est pas aisé de répondre le temps que l’on ne s’est pas frotté au moins une fois à la réalité industrielle. Votre premier contact (stage/ CDD/ou par chance CDI) avec l’industrie vous permettra d’affiner la réponse, d’où l’importance de tout mettre en œuvre pour trouver un stage proche du domaine visé. Maintenant, mon expérience personnelle montre que si vous commencez en assurance qualité il y a de fortes chances pour que vous y passiez un bon bout de temps, car le Pharmacien en AQ est une denrée assez rare et je ne parle pas du Pharmacien Responsable ou Délégué où il faut en plus avoir eu a minima des expériences de 6 mois en contrôle qualité et pharmacovigilance.
Un conseil à donner aux étudiants ? Plusieurs basiques : 1. Sujet tabou : Parlons euros. Pour ma part, après 7ans en AQ je suis à 2500 net rapportés sur 12 mois. Je vous rassure, il existe des augmentations régulières chaque année, enfin cela dépend de votre performance. De même, en prenant du galon ça peut très vite grimper ! Tout dépend de ses propres exigences et de ses propres ambitions face aux contraintes de la vie. 2. Ne pas hésiter à faire des stages même de deux ou trois mois quand on en a l’opportunité (il n’est pas évident pour une entreprise de fournir un sujet pour une période inférieure de 5 mois) dans le secteur visé. Cela peut éviter de sérieuses désillusions. 3.Au cours des stages, ne pas hésiter à sortir des sentiers battus pour s’intéresser à ce qui se fait à côté car les personnes quelle que soit leur position hiérarchique dans l’entreprise seront toujours plus enclin à vous parler librement de leur activité et vous dire ce qu’elles en pensent quand vous êtes stagiaires ! Après vous êtes officiellement Pharmacien et cadre donc leur regard change radicalement. 4. N’oubliez jamais qu’il y a de nombreux professeurs à la fac pour vous conseiller et vous donner des pistes. Bien souvent ils disposent également de nombreux contacts dans l’industrie et à l’Afssaps sans oublier l’annuaire de l’AICM. Certains seront peut être de précieux collaborateurs dans votre parcours. 5. Sinon, je ne sais pas où en est le niveau d’anglais en général mais il ne faut pas se poser de questions. Les premiers contacts peuvent être rudes mais très formateurs et au final vous devenez vite opérationnel.
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Interview : M. Frédéric Gopée
FRÉDÉRIC GOPÉE
Depuis 2010 : Directeur développement analytique Stallergenes Management de la Qualité et des Systèmes - Méthode Six Sigma Développement analytique Expériences en : • Assurance Qualité - Pharmacien responsable intérimaire - Accompagnement des inspections (AFSSAPS, FDA) - Remplacement des Pharmaciens délégués sur les sites déportés • Contrôle Qualité (radiopharmaceutiques, anticorps monoclonaux, peptides,…) - Revue des données des différents laboratoires - Libération des lots cliniques et commerciaux - Construction d’un nouveau système qualité pour le développement.
Pouvez-vous définir l’Assurance Qualité ? Selon les Bonnes Pratiques de Fabrication (point 1.1) « L’assurance de la qualité est un large concept qui couvre tout ce qui peut, individuellement
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ou collectivement, influencer la qualité d’un produit. ». Ce concept est exprimé de façons variées dans les entreprises pharmaceutiques et évolue avec l’intégration du texte ICH Q10 « Pharmaceutical Quality System ». L’évolution se fait de la connaissance des GMP, niveau basique, vers la connaissance et la compréhension des procédés de fabrication et de la qualité des produits en s’appuyant sur l’analyse de risque. La qualité est un concept plus vaste qui s’applique à l’ensemble des départements de l’entreprise. Cette qualité est définie par la Direction et est décrite dans la politique qualité. Cette politique est déclinée dans tous les départements et sur tous les sites du groupe pharmaceutique. Historiquement, l’assurance qualité était souvent séparée en deux entités : l’assurance qualité système et l’assurance qualité produit. L’assurance qualité système gère la documentation qualité de l’entreprise (manuel qualité, procédures,…) et les systèmes tels que la gestion des modifications (change control), les actions correctives et les actions préventives (CAPA). ICH Q10 renforce le concept en insistant sur le suivi des indicateurs et la mise en place de revues périodiques. L’objectif de ce système passe progressivement du maintien du niveau de la qualité du produit à l’amélioration et l’optimisation continue de la qualité du produit. Bien entendu, la déclinaison du système qualité doit être fonction de la taille de l’entreprise, de son activité et doit tenir compte des différentes étapes de vie des produits considé-
rés : recherche, développement, lancement, produits établis depuis plusieurs années. Dans les groupes internationaux, un système qualité centralisé coordonne les activités qualité des différents sites. La politique qualité du groupe est déclinée dans des procédures dites « corporate » qui doivent être reprises et déclinées par chaque site. Chaque site transcrit ces procédures puis les adaptent à son activité et aux réglementations locales. Le système du groupe reste donc cohérent d’un site à l’autre tout en permettant la souplesse nécessaire à un bon fonctionnement. L’efficacité est mesurée à tous les niveaux par l’établissement et le suivi d’indicateurs. La compilation des différents indicateurs permet de vérifier si les objectifs de l’entreprise seront atteints ou même dépassés. Ils permettent également d’alerter en cas d’écart et potentiellement d’allouer de nouvelles ressources si besoin.
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a meilleure façon d’apprendre c’est d’aller sur le terrain. »
Parallèlement, les processus de l’entreprise sont décrits et reliés aux indicateurs. La responsabilité des départements dans ces processus est clairement décrite. Le management a donc un engagement très fort dans le fonctionnement des processus, l’atteinte des objectifs et le suivi des indicateurs. Ce n’est que dans ces conditions d’appropriation du système qualité par l’ensemble
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de l’entreprise que l’amélioration continue sera atteinte. Afin de dynamiser le système, des revues périodiques sont réalisées. Le système qualité étant en place, le système documentaire étant défini, il faut maitriser l’ensemble de ces processus et garantir qu’ils ne dérivent pas. La maitrise des modifications ou le « change control » permet d’évaluer les évolutions et les modifications afin d’évaluer les changements et permettre l’amélioration continue. L’évaluation doit passer par la connaissance des procédés de fabrication, la connaissance du produit et la réalisation d’une analyse de risque. Cette description reste très théorique et ne peut fonctionner qu’avec une bonne maitrise de la connaissance des produits par l’entreprise. Cette culture de la connaissance accompagnée d’une évaluation régulière des risques aux différentes étapes de la vie du produit permettra l’amélioration continue des produits et des procédés. L’assurance qualité produit est caractérisée par une présence sur le terrain. Les opérationnels sont ainsi en charge de gérer les investigations lorsque des anomalies, des déviations se présentent. Tout l’enjeu du pharmacien assurance qualité produit sera d’évaluer l’impact de cette anomalie sur le produit. On revient ainsi à des problématiques d’analyse de risque. A-t-on un
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impact ou pas sur notre produit ? Si oui, est-il grave, majeur ou mineur ? Peut-on envisager de libérer et de commercialiser le produit ? Il s’agit donc d’une assurance qualité qui est mise en place pour accompagner la production ou le contrôle. On comprend dès lors que l’AQ produit est une activité de proximité. Les qualités relationnelles auront donc un fort impact sur la réussite des relations avec les services concernés. L’AQ ne doit en aucun cas être perçue comme un gendarme, mais comme la force de proposition en cas de problèmes. Une bonne assurance qualité sera donc proche du terrain, proche des gens. Elle sera capable de comprendre leurs problématiques, d’évaluer les risques associés et de les accompagner dans leur recherche de solutions. L’assurance qualité ne doit pas se substituer aux opérationnelles, elle doit les accompagner pour améliorer la connaissance des produits. La meilleure façon d’apprendre est d’aller sur le terrain de sorte à comprendre le langage des gens. Le qualiticien doit avoir une ouverture d’esprit. Il doit adapter son champ lexical à ses interlocuteurs afin d’assurer une bonne compréhension et une bonne communication. Pour cela, une expérience en production ou en laboratoire de contrôle est souvent une bonne façon de comprendre les problématiques de ces entités. Parmi ces missions lesquelles sont réservées au pharmacien ? Le pharmacien a une place privilégiée dans l’industrie pharmaceutique. En France, la présence d’un pharmacien responsable est indispensable à l’activité pharmaceutique (exploitant, fabricant, distribution).
Le pharmacien responsable doit être accompagné d’un nombre suffisant de pharmaciens pour l’accompagner dans sa mission. Cette présence pharmaceutique est exigée sur tout site où une activité pharmaceutique a lieu et le nombre de pharmaciens est fonction de l’effectif ayant une activité pharmaceutique. Le pharmacien est alors pharmacien responsable intérimaire, pharmacien délégué ou pharmacien adjoint. Le pharmacien peut donc exercer son activité dans de nombreux domaines allant de la recherche et développement à la production en passant par le contrôle qualité, l’assurance qualité ou les affaires réglementaires. Le diplôme de docteur en pharmacie ne sera exigé que pour les activités nécessitant une responsabilité pharmaceutique comme la demande d’autorisation de mise sur le marché, l’exploitation d’AMM, la fabrication, la distribution. En assurance qualité, les pharmaciens sont-ils en concurrence ? Oui et non car la réglementation pharmaceutique française est assez spécifique et la culture pharmaceutique s’acquière pendant nos études. Le nombre minimum de pharmaciens par site étant également réglementé, les pharmaciens peuvent être préférés dans les domaines de la qualité. L’évolution vers la libération de lots ou la fonction de pharmacien responsable est également possible. En Europe, le sujet tourne autour de la « Qualified person », notion qui n’est pas directement reliée à un diplôme mais à des compétences acquises. Quelles sont les contraintes/astreintes de ce métier ? Les contraintes ou astreintes sont
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Quel conseil donneriez-vous aux étudiants ? Les métiers de l’assurance qualité doivent garantir le bon fonctionnement du système qualité. Pour ce faire, le pharmacien doit avoir une bonne connaissance de la réglementation mais également il doit être pratique, pragmatique et à l’écoute des différentes équipes de l’entreprise. Il n’existe pas un système applicable à toutes les entreprises mais le meilleur système sera celui construit pour le laboratoire et en accord avec ses activités. Pour réussir dans ces métiers, il faut avoir une bonne formation théorique mais également une
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reliées à la présence pharmaceutique. Ces contraintes sont plus ou moins importantes en fonction des sites et du nombre de pharmaciens inscrits à l’ordre. Ce sont donc des contraintes/astreintes relativement faibles parce que globalement l’industrie pharmaceutique a suffisamment de pharmaciens sur ses sites pour que ces contraintes ne soient pas trop fortes.
bonne connaissance des métiers opérationnels. Mon conseil aux étudiants sera donc de réaliser le plus de stages possible dans des environnements les plus variés possible au cours de leurs études. Cela leur permettra de mieux se connaitre et d’identifier les sujets qui les intéressent. Par la suite, je pense qu’il est préférable de travailler dans des métiers opérationnels avant de rejoindre les métiers de l’assurance qualité. Cela permet de mieux comprendre et de mieux
communiquer avec tous les niveaux hiérarchiques de l’entreprise. Le but est de comprendre ce que font les gens, quelle est leur vie, de quoi ils parlent, comment ils vivent quotidiennement, quelles sont leurs contraintes pour comprendre quelles seront les solutions qu’ils seront capables d’entendre. Si demain, vous dites à un employé qui est sur chaîne, on va sur la Lune, il est clair qu’il ne vous suivra pas, à moins que vous ne vous appeliez Neil Armstrong !
Suite… Pour moi, l’AQ, c’est un domaine dans lequel chacun peut évoluer. Que vous préfériez vivre en province ou à Paris, travailler à l’international ou au contraire, rester en local, il y aura toujours un poste qui répondra à vos attentes, à vos choix de vies personnelles. Quelques conseils : • Le choix des UE est un élément important pendant vos études. Ils sont l’opportunité d’acquérir des connaissances techniques qui vous serviront de bases pour le master. Je pense notamment au UEM 115 en 3e et UEM 1 en 4e année.
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• L’anglais est un élément incontournable de la vie en entreprise. Alors… quel que soit le moyen, votre niveau doit vous permettre de comprendre et d’être compris. À l’écrit comme à l’oral. • Enfin, l’AQ c’est avant tout une ouverture d’esprit. Trouver des solutions dans un environnement chaque fois différent. Pour moi, cela veut dire : ne pas faire que du pharma. Lisez, sortez, voyagez, faîtes de la musique ou du sport… Ce dernier point est indispensable et particulièrement rechercher par vos futurs employeurs.
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Comment améliorer son anglais ?
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ujourd’hui, l’anglais s’est imposé comme la langue de référence en matière de communication internationale. Le monde de l’industrie pharmaceutique ne fait pas exception à cette règle. Tous les jours, dans votre future carrière, vous serez confrontés à l’anglais : échanges de mails, téléphone, visio-conférence, rédactions de procédures… ou tout simplement, réglementation et guidelines internationales. Vous ne pourrez pas échapper à l’anglais. Nous vous proposons ici quelques méthodes pour améliorer votre niveau en anglais. On considère que l’apprentissage d’une langue est nettement amélioré lorsqu’on la pratique. Ainsi, apprendre des listes de vocabulaire n’aura d’utilité que si vous le réemployez rapidement, pour le replacer
dans un contexte concret. Regarder des films ou séries en anglais pourra dès lors s’avérer particulièrement utile. Cette technique bien connue des étudiants reste un bon moyen pour augmenter son vocabulaire courant. Cependant, un pharmacien doit posséder un vocabulaire scientifique, avec une grammaire et une syntaxe lui permettant de s’exprimer aussi dans un langage plus soutenu. Voici nos solutions.
Les sites internet : • www.ted.com vous propose de multiples vidéos sur des thèmes va-
riés, notamment sur les sciences, la santé, les découvertes du moment. • www.anglaiscours.fr/ Ce site permet de travailler la grammaire à travers des cours et des exercices. • www.bbc.co.uk/worldservice/learningenglish/ Bien connu, ce site clair et simple propose de nombreuses vidéos pédagogiques. • www.usingenglish.com : ce site propose de nombreux exercices, et surtout, beaucoup de textes de compréhension. Idéal pour s’entraîner à la lecture de textes de tous niveaux.
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Site de correspondants :
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www.anglaisfacile.com/ Ne vous arrêtez pas à l’aspect singulier de ce site, car c’est une merveille. Grâce à ce site vous pourrez vous mettre en relation de correspondance avec des personnes étrangères, du pays de votre choix. Vous pourrez ainsi échanger avec cette personne par mail, pratiquant ainsi l’anglais tout en découvrant une autre culture. De plus, ce site vous propose un envoi régulier de cours et exercices sur votre boite mail.
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Dossier
Le programme Erasmus Étudiants ERASMUS retrouvez toute l’actualité Erasmus ainsi que des informations sur les programmes d’échanges pour étudier à l’étranger, sur le site : www.erasmusworld.org
Le plus important est avant tout de sélectionner la destination où vous souhaitez partir. Il vous faut donc bien choisir la ville et la faculté où vous désirez faire vos études pendant un semestre ou une année entière. Une fois cette étape accomplie, recoupez les programmes de votre faculté avec la faculté étrangère. Pour cela, il vous suffit d’éditer la liste des enseignements dispensés à Châtenay-Malabry et dans l’université d’accueil. Vous pourrez télécharger le formulaire pédagogique sur le site internet de la faculté. Si vous désirez avoir de plus amples informations, adressez-vous à Mme Corinne COQUIN (Tél. : 01 46 83 53 19) ou bien au professeur Imad KANSAU ou encore
sur le site du Service des Relations Internationales de la faculté de Pharmacie de Châtenay-Malabry. Le dossier complet et vérifié par M. Kansau doit être déposé à la Cellule Relations Internationales. Cette demande doit être faite soit en juin de l’année universitaire précédente pour un départ au premier semestre de l’année suivante, soit au plus tard au mois de décembre pour le second semestre de l’année en cours. Il peut y avoir plusieurs dossiers pour une même faculté. Aussi faut-il faire attention car le nombre de places par faculté est limité (le premier arrivé est en général le premier servi). Les enseignements doivent se rapprocher de manière qualitative et quantitative de ceux que vous auriez suivis à l’UFR de Pharmacie pendant la même période. ATTENTION ! Vous ne pouvez pas être dispensés de certains enseignements coordonnés et vous devrez obligatoirement passer les examens correspondants à Châtenay-Malabry. Si vous recevez une réponse positive, vous devrez alors vous inscrire en France mais également dans la
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omme chaque Université en France, notre faculté propose des échanges avec une autre faculté de Pharmacie d’un pays étranger : c’est le SYSTÈME ERASMUS en Europe (ou CREPUQ pour le Québec) ! Vous trouverez dans cet article quelques informations pour mieux préparer vos dossiers ainsi que les conseils de 3 étudiants partis au Canada, en Espagne ou encore en Italie.
faculté d’accueil. Cependant, vous ne devrez payer que votre inscription à l’étranger. Il ne vous restera dès lors plus qu’à trouver vos billets d’avion ainsi qu’un logement dans votre future ville d’études !
Stages hospitaliers : Il est possible de faire votre stage hospitalier à l’étranger. Cependant, cela est réservé aux étudiants des filières Industrie ou Officine. Seulement trois mois de stage sont réalisables à l’étranger et le contenu doit être validé par le responsable de la 5e année AHU. De manière plus courante, ce sont les étudiants de la filière Officine qui effectuent trois mois de leur stage hospitalier au Canada. Du mois de juin à août. Pour plus d’informations concernant les hôpitaux en partenariat avec notre faculté renseignez-vous auprès de la scolarité.
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Interview de Julie Gosnet : Étudiante en 4e année au Canada
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oncernant l’échange au Canada, il s’agit d’un échange CREPUQ (Conférence des Recteurs Et des Principaux des Universités du Québec). J’ai effectué la totalité de l’année à l’Université de Sherbrooke soit deux semestres (huit mois). Les cours débutent fin août et se terminent fin avril laissant place à quatre mois de libre pour effectuer un stage par exemple. Les échanges avec l’Université de Sherbrooke ont lieu depuis plusieurs années maintenant, ce qui facilite les démarches administratives. Lorsque j’ai commencé à envisager de partir à l’étranger, mon objectif était d’améliorer mon niveau d’anglais. Les cours sont donnés en français ce qui ne pose aucun problème de compréhension. Le principal avantage du Canada est qu’il partage une frontière avec les États-Unis ce qui donne la possibilité de voyager et de pratiquer l’anglais. Les démarches administratives sont longues et s’étalent sur toute l’année. Le plus fastidieux est la constitution du dossier qui sera envoyé à l’Université de Sherbrooke donc il faut commencer à rassembler les
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documents le plus rapidement possible. Une fois le dossier de candidature constitué, il doit être transféré mi-février à M. Berdagué, chargé de mission à la Direction des Relations Internationales de l’université. J’ai appris que j’étais admise le 20 avril, donc 2 mois plus tard. S’en suit un certain nombre de démarches : l’obtention du CAQ (Certification d’Acceptation du Québec) et du permis d’études avec un passage obligé à l’Ambassade du Canada. Les étudiants qui ont vécu cette expérience au cours des dernières années nous ont beaucoup aidés en nous conseillant dans les démarches administratives, en nous mettant en garde quant aux délais assez long pour obtenir le CAQ, le permis d’études.
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ue des points positifs ! »
Il s’agit de s’immerger complètement dans un nouvel environnement et de découvrir une nouvelle culture. Les rencontres sont nombreuses avec des étudiants du monde entier. On partage son expérience personnelle. Il faut faire preuve d’une capacité d’adaptation développée, apprendre à s’intégrer. Étudier à l’étranger permet donc de découvrir un nouvel environnement social, scolaire, et climatique ! Toutes les démarches nécessaires en vue de partir nécessitent d’être patient. Il faut être motivé, efficace et organisé. C’est aussi apprendre à vivre en communauté. Que des points positifs !
Pour ma part, j’ai choisi les résidences universitaires sur le campus. La démarche est très simple. D’autres options sont également envisageables comme la location d’un appartement, la colocation… Au premier semestre, les cours sont donnés à la Faculté des Sciences de l’Université. Au deuxième, les cours se déroulent au Centre Hospitalo-Universitaire de Sherbrooke, un bon moyen de s’habituer à ce nouvel environnement et de se préparer à la 5e année hospitalo-universitaire. Les rattrapages n’existent pas à l’Université de Sherbrooke donc pas le droit à l’erreur ! Cependant, il y a des examens de mi-session qu’on appelle des « intras ». Tous les étudiants ne suivent pas les TPs, ni en France, ni au Canada. C’est une expérience enrichissante tant du point de vue personnel, relationnel que professionnel. L’emploi du temps « allégé » laisse du temps pour les voyages, pour rencontrer d’autres étudiants et partager son expérience. Par ailleurs, il est très intéressant de pouvoir découvrir un autre système de scolarité, avec des méthodologies différentes, des systèmes de notation différents. Le seul inconvénient est qu’il est difficile de s’engager dans la filière « Internat » après une année passée à l’étranger car le rythme est malgré tout moins soutenu il faut le dire et certaines matières suivies à Châtenay ne sont pas abordées à l’Université de Sherbrooke.
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Interview de Fanny Huret : étudiante en 5e année Industrie Master « Environnement et Santé », partie un an à Madrid en 4e année
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ai choisi de partir à Madrid pour une année scolaire en échange ERASMUS. Une fois le choix de la fac effectué, j’ai dû regarder au niveau du site de la faculté de Madrid les matières correspondantes aux matières de 4e année de Châtenay-Malabry. J’ai dû choisir des cours de 2e, 3e, 4e année et voire de 5e
année correspondant aux matières de 4e en France. Une fois le projet mis en place et modifié par M. Kansau, la scolarité de la faculté de Châtenay-Malabry signe un « contrat » avec la faculté de Madrid. Puis, c’est la faculté de Châtenay-Malabry qui s’occupe d’envoyer le dossier à la faculté de Madrid. Concernant les matières, je n’ai pas pu avoir de correspondances pour toutes les matières. C’est pourquoi j’en ai passé quelques unes en France. Cependant, j’ai été dispensé de valider les TP en France et en Espagne. Concernant les examens, j’ai passé les mêmes que les Madrilènes donc en espagnol et avec le même temps. Toutes ces modalités dépendent vrai-
ment des facultés et du pays choisi pour partir en échange étudiant. J’ai rencontré énormément de difficultés au niveau de l’administration. Par exemple, j’ai eu ma carte étudiante qu’au mois de décembre. Pour trouver un logement correct et pas trop cher ainsi que des petites astuces concernant les cours, les anciens étudiants ERASMUS à Madrid m’ont beaucoup aidée. Il m’a fallu un mois d’adaptation pour la langue mais cet échange m’a apporté beaucoup de choses comme la mobilité, l’indépendance, l’autonomie, l’ouverture d’esprit. C’est également une expérience professionnelle très intéressante.
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Interview de Grégoire Brieuc : étudiant en 5e année Industrie, parti un an et demi à Parma (Italie) en 4e année
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ai décidé de partir en Italie du Nord car les meilleures universités s’y trouvent et j’ai été le seul à y partir 1 an cette année-là. J’ai choisi l’Italie pour apprendre une 3e langue, pour la culture italienne, sa gastronomie, son art, son climat et pour avoir une expérience humaine. Pour finaliser mon projet, j’ai dû convaincre beaucoup de gens (parents, professeurs, banque…). Bref, se battre et partir ! J’ai pu avoir une aide de la part de la faculté (subvention
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de l’Europe) à hauteur de 315 euros/ mois sur une période de 9 mois (2 semestres universitaires) et par le biais d’un prêt étudiant (c’est un investissement !). J’ai commencé mes démarches administratives vers février 2010 pour un départ prévu le 29 sept 2010. Je n’ai pas fait de démarche pour le logement avant mon départ de Paris. Je suis arrivé à 5 h du matin le 30 septembre à Parma, sans contact et ne parlant pas un mot (enfin si : pizza, spaghetti et tiramisu…) que du vocabulaire pour trouver un logement ! Puis, par chance, j’ai signé mon bail à 16 h le jour même (pleins d’annonces à l’entrée de la fac : idéal). Les cours se déroulent en amphithéâtre de 200 environ. Sur les 16 matières de 4A, j’en ai passé l’équivalent de 7 et une UE de langue, j’ai donc eu un septembre massif en rentrant au pays.
Les correspondances de matières sont donc faibles, comparées à d’autres destinations comme l’Espagne mais ceci fut un choix personnel ! J’ai été exempté des TP français. Les examens sont majoritairement oraux et il y a 4 sessions par examen entre janvier et juillet. Il est possible de se présenter à chacune de ces sessions. Quelques conseils selon moi fondamentaux : 1. Ne pas avoir peur de la barrière de la langue. 2. Partir SEUL est primordial 3. Curiosité et ouverture d’esprit exacerbées ! 4. Se concentrer sur l’apprentissage de la langue, notamment au tout début. 5. Faire preuve d’humilité en permanence et montrer un intérêt prononcé pour le pays d’accueil.
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Actus
Le pot des Nouveaux…
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éfi relevé !
Cette année encore, le challenge avait été lancé aux nouvelles recrues de l’APIEP : faire un pot (sans alcool) toujours plus fun, avec toujours plus de surprises et d’originalité ! En novembre dernier, sur le thème « Campagne Shower », les recrues de l’APIEP ont relevé le défi et vous ont emmené dans leur univers aussi Campagnard que décalé !
Peut-être aurez-vous rencontré nos gentils orgas. Aussi extravagants que dégentés, vous auront-ils servi : Barbes à papa, bonbons ou crêpes et produits de notre riche territoire ? À moins que ce ne soit l’un de leurs fabuleux PharmCocktail ? Ils n’ont pas hésité un instant à se plier à vos quatre volontés et à donner de leur personne pour vous faire rêver.
Et toujours dans une ambiance amicale !
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Mais peut-être avez-vous vécu… Des Chorées aussi improbables que Pharma. Un « cotton eyed
joe » endiablé ou un muevelo ? Alors ? Qu’en avez-vous pensé ?
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Actus
Le saviez-vous ? 46,9 %
75 milliards de dollars
Demande…
Soit la part des médicaments produits en France et destinés aux marchés étrangers en 2010.
Soit le montant estimé des ventes mondiales de médicaments contrefaits en 2011, selon une étude de l’International Journal of Clinical Practice.
La Commission européenne a demandé aux États membres de réduire le délai d’adoption des décisions nationales en matière de fixation de prix et de remboursement des médicaments. Une proposition qui concerne d’abord les produits innovants et les génériques. Selon une récente étude de l’instance européenne, l’adoption des décisions en matière de prix et de remboursement de ces produits peut atteindre jusqu’à 700 jours de retard.
200 milliards de dollars Soit le montant global du coût des traitements de la maladie d’Alzheimer aux États-Unis estimé pour 2012.
InnaVirVax Le laboratoire InnaVirVax annonce le lancement d’un essai de phase I/IIa du vaccin VAC-3S dans le traitement de l’infection à VIH.
Big pharmas Dans leurs prochaines opérations de fusions-acquisitions, les big pharmas devraient d’abord s’intéresser aux entreprises de petite ou moyenne tailles, en ciblant un portefeuille de projets spécifiques, une technologie particulière, ou une exposition géographique recherchée. Selon Fitch Ratings, les grandes entreprises du secteur ont en effet atteint une taille critique en termes de recherche et développement et de force de vente. Pfizer, Eli Lilly, Amgen, Merck, Bristol-Myers Squibb, Sanofi et AstraZeneca devraient être les moteurs de ces opérations dans les prochaines années, estime l’agence de notation.
Investissement chinois Depuis 3 ans, 1 100 milliards de yuans (132 milliards d’€) ont été investis dans le projet de réforme du système de santé chinois, selon le ministre de la Santé, Chen Zhu.
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5,3 milliards d’euros Soit le solde positif de la balance commerciale du médicament en 2011.
Maladies rares Trois millions de personnes sont touchées par une maladie rare en France.
30 % des Français s’informent sur Internet sur les questions relatives à leur santé, selon un sondage du Groupe Pasteur Mutualité.
Brevets Le Parlement européen va débuter les débats au sujet d’ACTA, le traité de lutte contre la contrefaçon des marchandises et des fichiers numériques. Il concerne notamment la protection des brevets pharmaceutiques.
2 milliards d’euros Soit la valeur du marché de l’automédication en France en 2011.
180 000 Soit le nombre de dispositifs médicaux enregistrés sur le marché européen.
L’innovation tirée par les thérapies ciblées La tendance mondiale est au durcissement des procédures d’enregistrement des médicaments. Pourtant, avec 48 nouvelles molécules ou associations de médicaments approuvées aux États-Unis et 41 en Europe, l’année 2011 a été un excellent cru en termes d’innovation thérapeutique. La plupart des médicaments autorisés sont des thérapies ciblées…
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Bons plans
Les bons plans du serpent Musées
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temps est encore uments ’il u q t n ta n Profitez s musées et mo ins de de tous legratuits pour les mo s munationaux ww.rmn.fr). Parmi ce octur26 ans (w ins proposent des n Alor s, sées, cer ta aine (Louvre, Orsay). soirée nes en seme pas envisager une pourquoi n ulturelle ? ès illiétudiante césame donne un accsitions La car te S tes les grandes expo Palais mité à tou s nationales du Grand ur les des galerie ment 22 € par an po pour seule 6 ans. moins de 2
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8e
Bois de Boulogne
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6e Cinéma medi soir ique du saent entre ss la c e ti r Cette so er un bon mom plus en pour pass famille devient de ces qui amis ou en. Voici quelques astu tirer à plus chère ettront de vous en arisiens vous perm oût. Les cinémas p GC Gomoindre cthèque, UGC Bercy, Uent des MK2 Biblio é Quai d’Ivry pratiqu 26 ans belins, Path ux pour les moins deâtenaytarifs spécia séance). Le Rex à Chattractif (3 à 4 € la pose aussi un tarif ns. Malabr y prour les moins de 25 a de 3, 20 po
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Cinéma Art & Essai ma qui Au contraire, si vous souhaitez un ciné Luce ernaire, change de l’ordinaire, rendez-vous au la offre qui ivial cinéma d’ar t et d’essai très conv s teur ama aux me com s possibilité aux cinéphile du bar le dans lm fi le sur avis s d’échanger leur t et d’essai cinéma. La Pagode, lui aussi cinéma d’ar Studio Gale n, Enfi possède un cadre splendide. plus de uis dep ue rejo chel lande, près de Saint-Mi soir : edi sam le et redi vend le lm fi e 20 ans le mêm s teur ama Le rocky horror picture show. Des acteurs ps, tem e mêm en sont dans la salle et joue le film lic. 8 € en faisant grandement participer le pub e.fr land ioga .stud www ! Coup de cœur
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Bons plans
Opéra
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Vous pensiez que cet art pour les étudiants. Et bien n’était pas abordable l’opéra Garnier (au prix de si ! Le Pass’ Jeunes de spéecialement conçu pour les moins de 2820 €)19 an s do nne l’opportunité d’accéder à une ection de spectacles à l’Opéra national de Parsél Française à des tarifs préisférainsi qu’à la Comédie vation (environ 20 € pour entiels en préréserpour un ballet ou un conce un opéra et 10 € vous permet aussi de bé rt symphonique). Il pour la visite libre du Palnéficier de la gratuité ais Garnier (carte en e à cha 10 vente que rentrée). Il existe aussi des places plus tard 30 minutes avade dernière minute au nt le lever de rideau (toutefois, les détenteurs du prioritaires sur l’achat de ces Pass’ Jeunes restent debout sont vendues aux pri places) et 32 places avant chaque représentation x de 5 € env. 1 h 30 à l’Opéra Bastille.
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11e udis, les
Théâtre : coups de cœur
osition des La Comédie Française met à disp ans et cela 28 de places gratuites pour les moins présentous les premiers lundis du mois (sur rvation rése sans té, enti d’id e tation d’une pièc et des les) et dans la limite des places disponib En ce mops. tem places de 6 à 18 € le reste du Car lo Golment, La trilogie de la Villégiature de ginaire et Ima ade Mal Le , çon doni par Alain Fran Le Mariage de Gogol. r de Miller Ou encore Mort d’un commis voyageutoire d’une l’his est qui x au théâtre des Gémeau pour les série de mensonges organisés (17 €nuit d’été/ moins de 25 ans) et Le Songe d’une au tarif de The Fair y Queen (Shakespeare/Purcell) 12 € pour les moins de 26 ans.
dis et je rdis, mercre sent des places a m s le s u o To nes de rivés prop Théâretres Pgorie à 10 € aux jeu s’effecen 1 caté 6 ans. La réser vation soit par moins de 2vement au Théâtre, tue exclusi soit aux guichets. es : téléphone, on de quelques pièc et son Une sélectiière théâtre : Jacques ptation • La pépin r Milan Kundera, ada 12e maître pa le fataliste. ctacle de Jacques la Huchette : Le spe chaue e • Théâtre d2 pièces : La cantatric Inesco = on. ve et La leç
Bois de Vincennes
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