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"Parce que, en chacun de nous sommeille encore JULES VERNE. (dessin de JL VILAR)

SOMMAIRE i EXPLORATIONS A LA LUIRE PLONGEES EN BELGIQUE ACTIVITES J.L SIRIEIX INFOS : HUBERT FOUCARD JOHN GORDINGLEY ACTIVITES V. et F. LEGUEN ACCIDENTS et INCIDENTS EXPLOS FRED POGGIA TECHNIQUES ANNEXES ENQUETES REEDITION

" Les dessins de ce numéro sont t i r e s du livre de SERBBbS SARBU et CRISTIAN LASCU . "


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S ~ A N A T Ot

A b a l n COUTURAUD Besançon

Complément d'informations & l ' article paru dans le N o 49

problèmes avec 1.a commission protec-

demande

Jean Pierre

S.H.A.G.

Pour lui éviter quelques petits :

SOURCE D'OLHOS DE AGUA DO ALVEELA - PORTUGAL -

" Alvaro Vilar MOREIRA et son équipe de plongeurs avaient exploré ce siphon sur 150 rnetres à - 35 dès 1965, "

tion des cavernes, et avec quelques sp&lkos grincheux, dont je fais partie, je ne publierai pas son splendide arti.cle. . . . NDLR

VENTES

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ventes -! VENTES

UK UNIVERS DE PASSION

SOURCE DE LA REVEROTTE 23----(1nfo N o 49) ---

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" Le S2 ne développe que 50 m ( cinquante mètres , " Avec les excuses de la rédaction, qui ne sait pas toujours lire... Et pu^-s, 100 m de siphon en plus, c'est super!

SPELEOLOGIE

Didier LEYGE 4 b r s rue Jules Vialle 19100 BRIVE

VETEMENT ETMCHE '' ÇCUBùPRO1'7 - Taille 3 1500 Frs

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CE NUMERO P, ETE REDLGE:, MIS EN PAGE ET TIRE PL 400 EI(EIq'iZPLAIWES, : S U R L'OFFSET DE LA REGION RHONE - ALPES : GRACIE AU TRAVAIL Is,CR'APJdE DE : :

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- Chantal. MAURICE - Bruno MAURI.CE - B e r t r a n d VILAR -

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1 volume de 120 pages environ 200 cartes postales anciennes. 120 Frs + 9 Frs envoi

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EXPLORATIONS . . .EXPLORATIONS S..EXPLORATIONS...

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PREMIERE

fi && LUIRE -

GROUPE

Depuis 36 ans, le Groupe speléo Valentinois a consacré beaucoup de temps à la grotte de la Luire. pour certain de ses spéleos, c'est une véritable passion, une histoire d'amour : les cheveux ont blanchis et se sont clairsemés, les articulations craquent, mais on retourne fidèlement à la caverne (comme Jeannot BONNET , qui a dépassé le cap des 2000 H d'explo dans la Luire) accompagnes de tous jeunes à qui l'on transfuse son savoir.

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En 1946, les speléologues alpins du C.A.F. de Paris et les Valentinois de Pierre AGERON découvrent, au bas des puits, une galerie tortueuse, boueuse, dont une branche s'achève sur un siphon. De nombreuses observations ont montré qu'il était l'un des points d'arrivée des crues. Dès lors, il devenait important d'arriver à le franchir un jour . . .

La LUIRE :Une grotte bien connue Comme toujours, dans la Luire, la -

à cause des tristes événements de 1944 ; mais pour le spéléo une énigme : lorsque à la fonte des neiges ou lors des orages d'automne, la grotte se met a vomir un torrent impétueux (qui atteint souvent l'énorme débit de 40 m 3 i seconde).. . D'où vient cette eau ?

La recherche de la rivière perma nente qui doit blen exister quelque part dans la caverne a animée les générations successives. Seuls ont été trouvés des affluents mais dont le débit (lOOl/s pour le plus gros), ne peut expliquer les crues de la Luire. En effet, le réseau est connu à présent sur un développement de 20 km ; o n y atteint 450 mètres de profondeur ; et tout cela se remplit ! . . . Ce phénomène représente aussi un danger latent pour les équipes d'exploration. Les longues courses ne peuvent se faire que par grands froids d'hiver, ou lors des grandes sécheresses d'été.

progression sera très lente : 11 faut faire concorder les conditions climatiques, la disponibilité des speleos-..et aussi qu'ils aient envie de descendre dans ce trou qul en rebute beaucoup. 11 août - 1963

: Première reconnaissance de Claude MERCIER qui passe une chatière défendant l'entrée dans une belle galerie. Il faut se faufiler difficilement entre des blocs éboules mais stables. Ensuite, c'est 30 mètres de pro gression dans une eau bien claire, puis le retour transi de froid. A cette époque,en effet, les spéleos n'avaient pas encore de combinaisons néoprène. Le 17 août, tout le réseau est noyé par une crue qui marque la fin des explos de 1 'été 63.

Ce n'est que le 10 février 1982, qu'une nouvelle explo du siphon est tentée par Robert JEAN, Jean jacques GARNIER et Dominique BELLE. Robert JEAN - Roy - plonge 12 minutes : la voûte se poursuit au-delà des 90 mètres. Retour sur manque d'air. Il faudra des bouteilles plus importantes, la chatière d'entrée va poser un problème.


Une -

obstrue ! Quelle joie de voir sa lumière iriser l 'eau du siphon, les bulles annoncer son arrivee ! C'est long, En mars 1984, Roy place, en une heure d'attente dans l'inaction plongée, une charge explosive Joie renforcée par le succès, qu'il sur le bloc qui pincé entre la faudra exploiter. voûte et une grosse dalle, gène Le passage. La salle Georqes RICARD L'explosion est suivi d'un gronLe 6 mars, Jeannot BONNET, Guy dement sourd : une partie de BONNET, Thierry MARCHAND, Stéphane 1 ' éboulis qui domine l ' entrée ROUSSEL aident au portage des du siphon vient de descendre de plongeurs . La "palanquée", sous la cinquante centimètres ! Dans l'eau trouble, on tate sans direction de R. JEAN, c'est Bomi trouver de passage. Le 4 avril, nique BELLE et Jean-jacques GARNIER Robert JEAN et Maurice CHIRON constatent qu ' hélas, le passage Le franchissement du siphon se fait en 15 minutes. est totalement vérouillé ! Des minutes intenses, car en siphon Il ne restera qu'à reprendre l'impression d'isolement est extrèune désobstructlon en grand . . . me, le spectacle prenant : Les arêtes rocheuses apparaissent dans Nous nous y attaquerons le 27 le faisceau de la frontale, défiluin 1987 ( J . M HARO et lent, disparaissent. Un peu J.J GARNIER en continuant le 6 septembre. On creuse dans à'argile soulevée par les palmes l'éboulis un puits de descente forme un brouillard léger, puis on retrouve 1 'eau claire. Le conduit et le 19 septembre, un dernier verrou saute. descend, remonte, redescend, i l le 20 septembre, l'eau encore faut équilibrer plusieurs fols les trouble rend toute plongée oreilles . . . impossible, mais le passage est bien ouvert. Voici le mirolr, nous crevons la surface. La grève est d'accès Vers le succès : facile ; assis sur la rive, nous -quit tons les boute1 lles, les plombs les palmes, tout ce qui hors de Le 19 décembre 1987, une forte l'eau rend les plongeurs patauds équipe de porteurs achemine le comme des ours. matériel de plongée jusqu'au siphon f qui est à 208 metres Nous gardons par contre les combi au dessous de l'entrée. . . 1 Robert JEAN porte à 130 mètres naisons. En effet, en cas d'lnci dent (foulure, fracture), il ne la longueur explorée et ressort dans une cloche où arrive un serait plus possible au blessé de affluent. la remettre, et sa sortie serait alors très problèmatique.. . Enfin, le 21 février 1988, nouvel le plongée. Avec un bi Progresser en néoprène est éprou bouteilles de 9 litres, Robert vant : on transpire, la respiration JEAN peut prolonger sa progresest qénée.. .Mais bah ! la joie de sion et émerger, après 210 la première est là pour tout mètres, dans une galerie vierge. embellir . . . C'est la joie ! Après une courte progression en Le conduit, large de 6 à 7 mètres, solitaire, pour vérif ier qu'un haut de 2 à 3 mètres, se prolonge autre siphon ne se trouve pas pendant deux cent dix metres, derrière, Roy replonge. ondulé, mais au total, montant. La topographie est faite en


galerie . . . Ses dimensions : 70 avançant, ce qui permet de bien mètres de long, 30 mètres de large, observer les lieux. 40 mètres de hauteur . . . C'est le royaume de 1' argile, qui recouvre le sol, les parois, Ce n'est pas bien sûr le gigantisme qui constelle le plafond de de la Pierre Saint Martin (où Notre taches régulières : communes Dame entrerait plusieurs fois) mais d'ailleurs à tout le réseau c'est extraordinaire ici. de la Luire, car témoins de Du sable fin, dans le bas de la 1 ' ennoyage des galeries. salle, parle de l'eau vive qui parfois doit courir ici. Brusquement, c'est la coupure : il n'y a plus devant qu'un grand En souvenir d'un ami disparu en volume noir, ou les lumières conjuguées de nos frontales n'ac- 1985, qui fut trésorier du G.S.V de crochent rien. Sous ce balcon, longues années, et qui aimait la Luire, l'équipe dédie cette salle à l'à pic est, au sondage, de 30 mètres environ, infranchissable Georges RICARD. avec le matériel léger dont Joie l'équipe dispose . . . Retour en arrière. Roy furete sous un bloc, s'insinue dans un boyau large et bas qui devient vite un meandre descendant, aux parois déchiquetées ou les innombrables fossiles saillants accrochent dangereusement les combinaisons. Puis un ruisselet apparaît, on peut suivre le fond du méandre jusqu'à un carrefour. A droite, un affluent se déverse. L'équipe l'explorera sur 100 mètres, arrêt sur rien, avec un courant d'air dans la figure qui parle de cheminements lointains..

C'est le retour, l'équipement, la plongée à nouveau dans l'eau froide.. . mais la joie au coeur. Bientôt, elle sera partagée avec l'equipe de soutien. Sans eux, l'exploration n'aurait pas eu lieu. . . Les galets, l'argile, les rocs déchiquetés défilent. En palmant, on peut penser à cette énorme persévérance qui a lies tant de spéleos dans l'exploration de cette caverne : " Elle court, elle court, la maladie d'amour, qui unit dans la Luire, les cheveux blonds, les cheveux gris. , . " .

gauche, une voûte basse . . . Et c'est la surprise ! . . . Glissant sur 1 ' argile, ONT PARTICIPES A - L'EXPLORATION : DU G.S.V. pataugeant dans la boue équipe débouche dans "le grand Dominique BELLE (35 ans) silence noir" (Abbé GLORY 1946). (53 ans) C'est une salle énorme, la plus Jean BONNET (30 ans) grande de celles connues dans Guy BONNET Jean Jacques GARNIER ( 5 5 ans) la Luire. Vite disperçks, les (39 ans) spéléos tentent d'en délimiter Robert JEAN Stéphane ROUSSEL (14 ans) les contours, de retrouver la suite : elle est là haut, au sommet d'un éboulis. A

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Le temps compté ne permet pas de faire la topo, mais il est bien évident que le meandre, vérita ble escalier de service, a permis de contourner l'à pic et que la salle est bien le volume entrevu depuis le balcon de la



PLONGEES BELGES

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INFORMATIONS Rue du Stade

TROU DES FEES ---

( ACCOUS) Pyrénées Atlantiques

Déjà plongé en 1985, cette cavité a été revue en août 86. La profondeur passe à - 70. Longueur de fil déroulé : 140 metres. Après un parcours plus ou moins horizontal d'une vingtaine de metres, aux alentours de - 60, qui semblait annoncer le fond du siphon, la galerie replonge ensuite en deux ressauts successifs jusqu'à - 70 mètres. Arrêt sur nouveau puits, estimé à une dizaine de metres. : Michel PAUWELS ( A.I.R.S. ) et assistance : S.C. ~ioron,G.A.G., s.c.u.L.,

OEIL D'ISSAUX (Lourdios) Pyrénées Atlantiques A - 62, (profondeur minimale estimée d ' après les données d'Eric SEGOND), une lucarne à 1,50 m du fond donne accès à une galerie remontante en inters trates. Arrêt à - 45 en raison d'une " avalanche " de touille, réduisant la visibilité à néant, et retour délicat jusqu'au grand puits d'accès. Longueur de fil déroulé : 150 mètres. : Michel PAWELS S.C

et assistance ~ l o r o n ,s.c.U.L.

JONCTION

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GROTTE DE HAN -

-EREVE DESËTA-CONS

Belgique. La plus longue cavité Belge (grotte de Han, 5720 mètres) a ét6 jonctionnée par plongée avec la Drève aux Etançons (ou Lesse Souterraine, 2500 mètres

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MICHEL PAUWELS 17 - 1190 - BRUXELLES

de développement

le 12/07/1987,

Cette nouvelle campagne de recherches, entamée à 1 'été 86, marque l'aboutissement de vingt ans de plongée souterraines où l'on trouve les noms de STENUIT, THEODOR, JASINSKI, HASENMAYER, DESTREILLE... Après avoir vu le jour à Kan - surLesse, la plongée souterraine moderne a donc fini par venir à bout de cet irritant problème qui passionne les spéléologues depuis plus de 150 ans, à savoir le cours souterrain de la Lesse, depuis sa perte au gouffre de Belvaux jusqu'à sa sortie de la grotte de Han. Le parcours de la jonction se décompose comme suit : S1 (45 m - 51, petite cloche. S2 ou siphon de l'au - delà, (255 m - 3 2 1 , plus long siphon de Belgique, vaste lac souterrain sans aucune communication aérienne, (40 x 20 m ; concrétions) S3 (30 m - 6 ) , bras de rivière aérienne sur 50 m , S4 (40 m - 6 ) ; Le développement total de la cavité passe donc à 8610 metres. ( à confirmer après topo précise.) Il n'aura pas fallu moins de onze mois à toute l'équipe de plongeurs pour vaincre ces 370 mètres de siphons. Il y a en effet peu de périodes favorables à la plongée à Han ou les crues fréquentes en raison du climat Belge, peuvent atteindre un débit maximal de 25 m3/ S. Après chaque crue, une partie du travail d'équipement est inévitable ment à recommencer. Or, an comprendra aisément ce que signifie ce travail quand on sait que la visibilité à Han n'exède jamais 80 cm à 1 m, dans les périodes les plus favorables, et que la taille des galeries, (en fait plutôt un vaste complexe des salles anastomosées atteint fréquemment 10 à 15 metres de Large


pour autant de haut. Une nouvel- crues semblent modifier le profil le version de la célèbre aiguil- de ce terminus. Aussl, il est possile dans une botte de foin . . . ble que quelqu'un ait eu la possibilité d'aller plus lorn. Si oui, Deux siphons de la grotte serait-il possible d'en avoir des restent toutefois infranchis renseignements ? Merçi d'avance. à ce jour : Le gouffre de Belvaux proprement NDLR : Certaines "bonnes années" on dit ( 1 0 0 m - 45 c ? ) , et le parvient à descendre au environ de siphon de l'embarcadère - 55. (70 m - 25 + ? ) . Etant shuntables par des parties emergées, ils ne Présentent plus TROU VENT i 24 qu'un intérêt secondaire pour 1') Plongée du siphon amont de l'anl'exploration, mais offrent cien réseau ( longueur 60 m ) . Parvenus l'attrait d'une superbe traver- dans la "rivière des plongeurs", s4e entierement aquatique qui recherche d'une éventuelle possibiliviendrait mettre le point té de jonction ou de désobstructlon d 'orgue à nos recherches.. . qul permettrait de court-circuiter ce siphon. En vain. Ont participés aux explorations (entre autres) : BASTIN 3.P (S.C.U.L.i IVENS D. ( G.A.G. 2')Plongée dans "le siphon suspendu" PAUWELS M. ( E.S.C.M. du nouveau reseau.En fait, il s'agit Sans oublier les porteurs et d'une belle vasque bleu non alimensup-porteurs bénévoles . . . tée et dont les parois sont recouAlnsi que le gérant de la vertes entierement d'argile, d'où buvette de la salle d'Armes dont une importante touille. Progression Les vins chauds ont réconfortés à tâtons dans une petite galerie plus d'un. descendante. Arrêt au bout d'une quinzaine de mètres à - 7. Impossibi En annexe, llste mise à jour au lite de lire les appareils. 14/07/87 des plus longs et plus profonds siphons Belges.

IGUE -DE

24 GROTTE __S "PENAUDS" -: Cavité longue d'une centaine de mètres, terminée sur un lac qui jusque là semblait assez profond. Malheureusement, au fond, tout est bouche par la glaise.

GOUFFRE DE LANTOUY L 2 ~escentejusqu'à- 47. Au-delà, le passage devient très bas. A noter que les différentes

-LA REILLE r2_ RUISSEAU SOUTERRAIN DE Plongée dans le siphon terminal con nu de longue date, mais réputé bmpenétrable. Ce siphon situé à 1200 ou 1300 m de l'entrée est un siphon aval avec tout ce que cela pose comme problème à cause de l'arglle omniprésente. Franchissement du S1, long de 135 m - 5, suivit d'une galerie de 25 m , d'un S2 de 15 m l encore 10 m exondes et un troisième siphon de 30 m.

JEAN ACTIVITES - -

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LUC SIRIEIX

PERI GUEUX

VIAZAC i _6 Plongée dans le siphon amont de la "rivière suspendueW.Ce siphon était équipe sur 60 m? Poursuite de l'explo au-delà et arrêt par manque d'air à la côte 170 m. Profondeur atteinte - 24. Explo en cours.


RUISSEAUX SOUTERRAIN DE "FONT - DE Suite à ce S3, découverte de 110 m de galeries terminées sur CUJES" : 24 P 1 o n g é e P d ~ ~(12 1 m) et du S2 (5mi un S4, reconnu sur quelques metres, mais buttant sur trémie. et poursuite de l'explo de B.LEGER Peu avant le S4;, remontée dans et G. DUBOIS, il y a une quinzaine d ' années. une belle salle encombrée de gros blocs. Duree de l'exploit : Ceux-ci s'étaient arrétés sur une 2W15.Soit 320 mètres de première cascade haute d'une dizaine de dans cette classique de Dordogne.mètres, à la cote 672. Ce jour-là, A revoir pour désob. dans le S4. nous avions emportés tout le matérrel d'escalade, malheureusement aucun départ n'est visible au sommet de la cascade. L'eau sort d'un interstrate impénétrable. Par contre, au niveau de la salle MOULIN DE "PIERRILLE" 2 9 terminale, nous atteignons le plaFermée E r une grille, cette fond à 6 ou 7 mètres de haut, et grotte est en fait un des captrouvons deux méandres fossiles en tages de la ville de Bugue. 11 amont de la cascade. s'agit d'une grotte de belles Nous poursuivons asnsa une petste dimensions qui butte sur un centaine de mètres, nous buttons sur siphon au bout d'une centaine des remplissages argileux interdide metres. Après autorisations sants tout passage. A revoir pour topo complète. nécessaires, plongée dans ce premier siphon de 10 m de long, suivit d'une galerre d'une trentaine de mètres. Un deuxième "CAMP DES PYRENEES 87" --_-------------------siphon de 10 mètres également, puis débouché dans une arosse GROTTE DE galerie où coule le rulsseau. - - LEY - - : 64 Plongée du siphon temporaire long de Progression assez pénible à 15 m, qui cette fois est immergé, et cause de la glaise. Au bout de poursuite de l'explo en amont du 250 à 270 mètres , arrivée sur terminus 86. un S3. Celui- ci de faible Nous découvrons ainsi 700 m de nouprofondeur ( comme les deux velles galeries, dont certaines autres d'ailleurs),débouche au finissent sur siphons. Exploration bout de 75 m. A partir de la, je remonte une trés belle rivi- en cours. ère, richement concrétionnée où Développement actuel de la cavité : le ruisseau serpente dans un + de 5000 m , pour une dénivellation calcaire très corrodé. Je pro- de 490 m. Durée de l'explo postgresse alnsi sur 450 m jusqu'à siphon : 12 heures. une salle. De la, deux possibi- A noter, un petit incident au cours de la plongée ;deux débits constants lltés : Suivre le ruisseau en dus à la température de l'eau, en amont, ou atteindre un départ dessous de 5 Heureusement que le en hauteur dans la salle. Arrêt par manque d'éclairage siphon était court. Poursuite de l'exploration dans le après 800 m de nouvelles galeries. lac aval avec une nouvelle plongée. Gain de 2 à 3 m en profondeur, mais Explo et topo en cours. la suite n'est pas très évidente. Un décapelage est nécessaire. De plus, cela n'apporterait pas grand chose à l'exploration de la cavité, car nous sommes la dans 1 'arrivée aval du collecteur. O .


RESURGENGE DES VERGNES -: 24 Petite r6surgence temporaire dont le fond est occupé par une vasque. Malheureusement pas de continuation si ce n'est une petite galerie remontante rapidement obstruee.

GROTTE-PERTE DE "NEGREDEAU" : 24 Cavité découvete en creusant un étang. La totalité de l'étang se déversait dans cette perte. De petit calibre, cette grotte, longue de 120 m butte sur un beau siphon. Plongée dans celui-ci, mais au bout de 6 m - 4, 1 'argile obstrue tout le PERTES "CUBJAC" passage. Visibilité très mauvaise a ou 24 - du - "SOUCI" -: Cavité naturelle servant de per- cause de l'alimentation du siphon. te à une partie de 1'~urézérë. RESURGENCE DES "GRMGES" 2 La resurgence est connue à Il s'agit d'une resurgence temporaiquelques kilomètres en aval, re connue sur 80 m , finissant sur un dans une vallée parralèle : beau siphon actif. (L'Isle).Développement de la A noter pour accéder au srphon, un grotte : 220 m. Seules deux ramping dans la boue llquide partipossibilités de continuation culiérement désagréable (on en mange restaient ; le siphon actlf et à tous les voyages). celui de la salle terminale. En fait, le premier est actuel- Equlpement et plongée dans une galerie de dimensions honnètes par raplement ~naccessibleen raison d'une importante obstruction de port au reste de la cavité. Profondeur maxi : - 2 m. Au bout de branchages et objets divers. Nous nous rabattons donc sur le 55 à 60 m dans ce S1, debouché dans une petite salle en cloche d'où deuxième. cascade un ruisseau. Celul-cl se trouve légérement En amont, une belle petite rivière au dessus du cours actif. entrecoupée de marmites, est suivie i l est assez répugnant a cause jusqu'a un S2. Distance parcourue d une énorme pollution. Plongée au milieu de bouteilles depuis le Sl, environ 40 m, soit au et objets divers ; quand a la total 100 m de nouvelles galeries. clarté de l'eau, on l'imagine Explo en cours. facllement. GOUFFRE DU "GRAND SOUCI" -: 24 Progressron de 20 m l arrêt ~ o u v e l l e ~ l o n ~dans e e ce regard sur vers - 8 à 10 m, sur rien.. . le réseau souterrain noyé , "Puits A revolr à une autre époque. de Cubjac - Résurgence de St Vincent PUITS sur l'Isle". - - DE "BONTEMP" i 2 Petit puits de 4 à 5 m de Puits noyé, descendu il y a 10 ans par les frères Leguen, jusqu'à - 45. profondeur avec nappe d'eau au fond. Une galerle noyée est net- Pour notre part, nous atteignons un fond vaseux à - 37.Visibilité 30 cm tement visible. A savoir qu'en crue le déblt approche les m a x r m m , Au fond, nous sorrunes 2 m3/s. enfoncés dans la vase jusqu'aux genoux, d'ou remontée, car nous ne Plongée les pieds devant et en voyons plus rlen. A noter, un coudécapelé de palmes, bouteilles rant plus froid, entre - 25 et - 30. et casque. A revolr l'année prochalne à l'étiaMais après trois mètres d'infâme ge, af l n d'essayer de trouver la boyau à peine siphonnant, des blocs empêchent tout passage. galerie amont tant convoitée. P

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Petit incident lors de la sortie de la vasque : Mon bi sur le dos + une bouteille à la main, je glisse et m'écrase dans la vasque 3 m plus bas. Heureusement, mon collègue n'étant pas enccre sorti de l'eau eu la présence d'esprit de m'attraper par la sangle de mon casque, car assommé par ma chute, ]'étais en train de me noyer. Ouf! quelle chance ! Enseignements à tirer de cette mésaventure : se méfier des efforts tels que remontée à l'échelle après une plongée profonde f ? ) , ou veiller a être assurer. PART1CIPANTS:toutes expéditions confondues) X. LEDUC - C. TOURRON L. LIGNAC - A. MENIER Y. CARFANTAN - F. GUICHARD J.M & N. ROUX - F. MAZEAU M. BELLANGER - M. DELUC F . AUROUX - X. NOGUES M. CLAVOIS - G. DELORME E. ROLLAND - T. BARITAUD S. PRATILI - J .M GIBELIN R. CROZIER - M. HOOGENDOORN N. DAWERGNE - B. BITARD P. VIDAL - X. DE FACCIO M. NISIYEN - J.M PASQUET W. O'YL -

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PLONGEURS : J.L SIRIEIX H.REY - 3 . P STEFANATO Y. CARFANTAN - J. LEDENMAT

Découverte d'une poche d'air importante dans le RESSEL (Lot), (Hauteur:4 m, Longueurz6 m, largeur: 2 à 3 m.) Située à 250 - 300 metres de 1 ' entrée, dans la galerie principale Remontée en plafond située moins de 100 mètres après le départ de la boucle. Cela peut constituer un point d'arrêt intermédiaire.

F. BERNARD -St Leger du Ventoux

En quatre plongées en quatre points distincts de la vasque : arrêt à - 8 sur fond d'argile. (visibilité <1 ml Il semblerait que ce soit la fin du gouffre ( - 204 metres). Cependant, il faudrait faire un autre essai avec une meilleure visibilité (mais le portage est délicat). Un spéléo secours a été nécessaire pour ressortir un équipier "baraqué" du méandre de l'angoisse... PORTEURS : P. LAPIERRE - M. PATAISSE C. SABATIER - A. WADEL A. PELLEGRIN PLONGEUR : F. BERNARD

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FONT MAURE : 11 joHN GORD-INGLE

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ANGLETERRE

L'accès à la grotte est une diaclase étroite, dans une résurgence noyée à quelques metres à l'ouest de la Dl17 dans le défile de Pierre Lys, à envl INFOS HUBERT FOUCART ron 5 km au sud de Quillan. Le premier siphon (60 m - 14) a un Plongée à la Touvre d'Angouleme fort courant qui sort d'une ouverture, impénétrable au point le plus en octobre 1987. profond. Arrêt à - 125 mètres, dans le Le siphon a été franchi en 1979 pour puits où Claude TOULOUMJAN avait atteint - 110 en 1986. la première fois par des plongeurs anglais. Après celui-ci, il y a une Ca continue . . . 6 heures de décompression. cascade inclinée de 15 m, au sommet Assistance de la plongée de laquelle il y a un deuxième effectuée par F. BOILEVE; siphon.(inexplore). La cascade s'est P. LANCE; S. BOUGEROLLE et montrée trés difficile à escalader R a DUCHET. à cause du matériel de plongée que nous portions.


Nous avons franchi le deuxième siphon (20 m - 7 ) pour pénétrer dans une galerie sèche, longue de 40 metres, dans une diaclase élevée. Cette galerie passait par dessus un troisième siphon, plus petit, pour aboutir à un quatrième siphon en forme de puits noyé et profond. Les parois de ce siphon sont couvertes de boue et 1 'eau se trouble, Nous n'avons pas plongé dans le quatrième siphon (parceque c'était la fin de nos vacances en France!.. ) Une autre galerie noyée ( à droite en sortant) menait du deuxaème saphon à une poche d'air dans une diaclase inclinée, qul se terminait sur une trémie. Nous avons explorés deux autres galeries latérales dans le premier siphon et nous avons fait une topo de la grotte entière.

GOURP -

DE FENEYROLS : PATRICK JOLIVET VENDOME

Nouvelle plongee le 5/12/87, avec 2 x 7 1 sur les jambes, et 2 x 20 1, pris à 70 metres après le laminoir. (déposé par R. GILLET, S.C.B.) Après le précédent terminus, la galerie replonge légérement i - 201, avant de se stabiliser à une profondeur moindre. A 430 metres, le siphon émerge dans une galerie très confortable. Déséquipement, et progression sur 200 mètres de conduits spacieux et trés découpés.

Arrêt sur rien, le volume ne permettant pas une progression aisée. TPST : 3 heures, dont 2 h30 en plongee.

EXPEDITION SIPHONS BENIA - - -KO LEZIA (Pyrénées Atlantiques) Infos Paul BENOIT S.C.0.F

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Initialement prévue en collaboration avec les clubs S.C.O.F.(Orsay), OXIKARST (Toulouse) et SPELEO LEIZE MENDI (St Etienne de Baigorry), la défection de toute dernière minute des deux derniers clubs a provoqué de sérieux problèmes de Logistique, l'équipe étant réduite de moitié ! Cependant, avec le concours de nombreux spéléos d'Ile de France et du C.D.S.91 en particulier,lfexpédition a pu se dérouler du 10 au 17 juillet 1987. Les principaux objectifs fixés ont été réalisés :

* SIPHON _E_ STAGIAIRES Situe à - 570 m au bas des puits, ce siphon avait été reconnu une première fois par J.P GUARDIA. ( - 10, mai 86) puis par Hubert FOUCART jusqu'à - 37 ( novembre 86 1 . Equipé d ' un bi 15 litres, W. FOUCART a prolongé l'exploration jusqu'à - 72 m de profondeur, 90 m au-delà du précédent terminus, soit un développement total de 250 m. Plongée de 75 mn, dont 45 mn de palier ( 2 5 mn à l'oxigène pur. ) (D'après le récit de Hubert Foucart.) Le siphon se présente comme un lac de 6 m de large et de 8 m de long auquel on accède par un toboggan de petits graviers, fortement pentu. La plongée s'effectue d'abord dans l'axe de la galerie (N35"). Envrron 20 m plus loin, vers - 6 , la galerie de dimensions confortables ( 4 x 3 mi tourne brusquement à 90' sur la droite. La voûte s 'abaisse alors jusqu'à un mètre du plancher. D'abord de section rectangulair, la galerie se développe ensuite entre deux plans parallèles déversés sur la droite, et s'enfonçant progressivement. Le plafond est recouvert de formations d'argile que les bulles d'air suffisent a décrocher. Le plancher est constitué par d'imposantes banquettes d'argile. Audelà de ce passage long d'une cinquantaine de mètres, vers - 20, :


13 50

la galerie retrouve sa section rectangulaire et devient plus ample. Elle s'enfonce par de grandes marches jusgu'à - 37, point ultime atteint à 150 m de l'entrée lors de la precédente plongee. A cet endroit, la galerie fait un coude de 90" sur la gauche et plonge à 45O environ. Vers - 40, l'eau est d'une limpidité absolue. Des cupules d'érosion sculptent les parois. Le fond est comble de graviers. A - 72, à quelques 240 m d e l'entrée, la galerie de section triangulaire ( 3 x 3) se poursuit toujours, descendant inexorablement . . . .

à

- 62 et - 68). Après 1 h30 de

palier. Malheureusement, la violence du courant dans un canyon coupé d'une cascade d'l m50 m'empêche d'escalader celle - ci pour attaquer le 53 inviolé. Retour après 5 h40 de plongée, dont 2 h20 de palier à la sortie. Porteurs : Didier SESSEGOLO, Michel SIFFRE, et d'autres valeureux niçois. Juin -87 : Les niçois explorent le S3 sur 200 mètres.

Juillet 8_7 : Franchissement du S 2 , escalade du ressaut avec détendeur d ' oxygène en bouche (air vicie). Installation d'un palan et éclusage du matériel, 1 h de décompression en SIPHON AVAL surface, exploration du S3 sur 500 m -DE - HOYAS : arrêt à - 80. Au terminus des Situé également à - 570 m mais niçois, la galerie très englaisée a plus de 2000 m de l'entrée du plonge assez rapidement à - 40. gouffre, ce siphon a été Là, un puits vertical de 10 mètres reconnu par Gilles MORIEUX sur de diamètre mène au terminus actuel. 120 m ( -12). Celui-ci se La suite se présente comme un petit développe en interstrates et conduit horizontal noyé d'argile. continue de s ' enfoncer en 1 h 30 de paliers Oxygène dans la suivant le pendage des strates, vasque du 53 suivie de 2 h de laissant peu d'espoir de sortie. décompression en surface. Retour sans histoire. 13 h d'exploL'équipe de porteurs, ô combien ration, 2250 mètres de siphons. méritante ( surtout les sept spéléos qui pendant trois jours EMERGENCE DE BOURNE ont ressorti tous le matériel, Beaufort sur Gervanne ( Drome soit 24 kits), était constituée de spéléos lssus des clubs : Hiver - - 87 :' Connue sur 2200 metres ASFLO - GSO, CAMIS, avec deux longues zones profondes MJC Chaville, OXIKARST, à - 35 et - 48 (Bertrand LEGER). SC Franconville et SCOF. En une plongee de 5 h 50, je rééquipe le siphon et reconnais la plupart des difficultés (profondeur, courant ACTIVITES carrefours de galeries . . . ) Distance ET FRANCIS LEGUEN atteinte 2000 mètres, arrêt sous paliers, GROTTE 5_ MESCLA (Alpes Une nouvelle fois, une crue nous Maritimes) surprend. Malgré un courant trés Hiver - 87 : Après une première violent, portant le point bas à - 50 reconnaissance du S2 sur 550 m l je transporte deux relais à 750 et le matériel pour la pointe est 1500 m. englouti par une crue. 10 jours Après la redescente des eaux, de Stand By. j'attaque la pointe avec un matériel Entre deux remontées des eaux, "Cocklebiddesque". Hélas, mon nouvelle tentative, Courant propulseur tombera en panne dans le plus fort et visibilité réduite siphon, nous obligeant a rentrer sur à 3 m. Franchissement du siphon, Paris pour réparer. Des crues inin(760 m avec 2 zones profondes à terrompues bloquent les bouteilles


dans le siphon. Ju~llet : Je récupére finalement les relais et trouve sur le plus éloigné un message : " A bientôt, J.H . . . " EMERGENCE DU BESTOUAN (Cassis - Bouches du Rhone) Hiver 87 : Visite sur 400 m.Eau trouble, courant violent.Espoir de pointe noyé sous de violents orages ! Au même moment, plongee dans i ' émergence de Port -Miou. Eau claire, ce gui infirme la these que ces sorties d'eau voisines seraient les deux branches d ' un même réseau. Accès pittoresque après 1300 m de propulseur, au milieu des bâteaux de la calanque de PortMiou. GRANDE FOUX Nans les Pins - Var Eté 87 : A cause du niveau trop haut, plongée à - 80 sans t rouver la branche remontante. Novembre 87 : Expédition de reconnaissance au Quintana Roo et dans l'île de Cozumel, (Mexiquei . Plongées dans quelques cenotes. Octobre 87 : Expédition dans les atolls nord des Maldives. 3 vasques d'eau douce explorées sans découvrir de galeries. V ~ s i b i l ~ t1é m. Sorties d'eaux froides en mer.,. 87 : Descente dans gouffres d c l a mer de glace. Beaucoup d ' eau et siphons imminents. Naissance pour bientôt d'une nouvelle discipline : La spéléo-plongée-sousglaciaire. Réalisation d'un film. Août - -87 : Exploration de plusieurs grottes-tunnel dans le corail aux Brother's Islands et à G k a r reef (Egypte). Mai -87 : PLongée a Porto Rico, St Barthé lémy , Guadeloupe, Antigua et Açores : Une grotte de 6 mètres !

Avril - - 87 : A l'occasion d'une traversée France-Tunlsie en bateau, reconnaissance sur la côte sarde entre Iglesias et Cagliari. Multitudes de grottes marines aux trois quart noyées, d ' un développement prometteur. . .

INFO DIVERSES :(Va& Nouvelle grotte decouverte dans le Nullarbor. Déjà 2000 m de siphons à - 30, Potentiel bndentique à Cocklebiddy . Exploration des Australiens a l'aide des scooters et d'oxygène. . . FLORIDE i Grosse expédition à Wakulla springs dirrgee par BILL Stone et regroupant : Sheck Exley, Paul Deloach, Wes Skiles, etc. . . Plongées au mélange ternaire avec c~rcuitsfermés, propulseurs, cloches de décompression en alu et Kevlar mue par treui 1 . . . Sponsorisées par La BBC, le National Geographic et l'Explorer's club, entres autres, les tentatives ont données lieu à des découvertes dans la zone des 100 m . La galerie mesure en moyenne 20 m de diamètre. Au même endroit, un plongeur rndependant a été attaqué par un alligator et en est mort. : Sheck Exley, en deux tentatives, a atteint - 205 m en plongee, dans le Nacimiento Del Rio Mante (Sierra Madre Orientale). C'est le nouveau record de profondeur.


,.ACCIDENTS . . . INCIDEMTSSSSACCIDENTS..,TNCIDENTS...ACCID~NTS... - - _ _ _ _ ^ _ _ _ _ _ 1 _ _ _ _ 1 _ - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


TROU MmAME

(

CENEVIERES -LOT 1

D'après Les indications de Guy SOUNU et les compte-rendus de secours du S.S.F fMaury JL, Lafarguette A. et Estrabois M.) Dimanche 21 février : Trois plongeurs d'Albi entreprennent de plonger dans "Trou Madame" : Pierre ROUGE (25ans), Pascal POUBTAU (22ans1, et Michel FAVAREL i 22ans1, ces deux derniers sont moniteurs FFESSM. La résurgence est en crue, l'eau est à l'entrée de la cavité et forme un siphon unique de près de 2 km, mais il y a une bonne visibilité. Les plongeurs sont correctement equipés : bi-mono 7 litres, détendeurs avec manos, vêtements humides avec Fenzy, et même des surcombinaisons de protection. Ce sont des plongeurs de Eormation subaquatique "extérieure", mais c'est malgré tout la 5 ème fois qu ' 11s plongent cet te résurgence. Ils progressent jusqu'à ce qu'ils aient utilisé le tiers de leur réserve d'air, et font demi-tour, puis en s'arrêtant pour regarder le paysage, repartent par erreur dans le mauvais sens. Ils s'en aperçoivent lorsque l'un deux est à cours d'air, et trouvent une cloche (sortie du S3 ? ) . 11s décident de ne pas y rester et rentrent à deux sur un même bloc. Lorsque celui - ci est vide, un des deux plongeurs rejoint le premier en apnée pour se servir de sa seconde bouteille, et ils ressortent de justesse, aussi a court d'air. Pour Michel FAVAREL, c'est trop tard.. L'alerte est donnée a 16 heures les secours plongée sur le Lot sont inexistants actuellement

.

et c'est Guy SOUNY, de Brive, qui est prévenu a 16 H30, et arrive sur les Lieux à 18 H 45,qui retrouve le corps à 120 mètres de l'entrée et le ressort. Plusieurs questions restent posées : Comment les plongeurs ont ils tous trois confondu le sens de la progression alors que le courant était très fort ? Equipés de manos de contrôle, pourquoi ont - i 1s attendu de s ' aper cevoir que les blocs étaient vides avant de réaliser leur erreur ? Un diplôme "mer" ne rend pas les plongeurs mieux préparés à ce type de plongée ( une des premières choses apprlses dans les stages spécialises est la surveillance du fil, même dans les conduits trés clairs, avec surveillance des étiquettes indiquants la distance ou le sens de progression. Et quand ce balisage a disparu, on le remplace au lieu de sulvre "bêtement" un fil Inconnu. Cela evi te souvent une catastrophe....). A la suite de cet accident, la préfecture du Lot a appuyé la création de secours plongée sur ce département. C'est le club H 20, comprenant quatre plongeurs, qui va tenter de résoudre ce problème.

UNE EXPLORATION &_L: AURAIT MAL PAR D'EXPERLENCE.. . Histoire de Jean-Louis GONZALEZ , dit "La Grusse", dans la grotte de "La Grusse" . Raconté par lui-même... Samedi 7 novembre 87, 13H40, l'équipe est prête. Nous partons avec tout le matériel. Robert Le Pennec, JeanYves Kournwsky et moi, comme plongeurs. Christophe Gonzalez, Jean - Luc et Denis Gabet, Sylvie et Thierry Basset pour les porteurs. Nous avions equipés les puits de la


p a r c e q u e en p l u s , l a s é a n c e d ' e n r o u lement d u f i l , a u t o u r d ' u n d e v i d o i r dont l a manivelle tourne dans l e A 15B30, nous sommes à l a b a s e vide n ' e s t pas t r 6 s évidente d e s p u i t s , e t 2 0 mn p l u s t a r d , Enfin, j e continue e t m'arrête sur a u d é b u t du premier s i p h o n un beau c a i l l o u pour a c c r o c h e r e t ( 6 m - 2). A 16R30, nous plongeons e t p a r - c o u p e r mon f i l . Je prends s o i n d ' a c c r o c h e r 1' a u t r e bout s u r l e d é v i d o i r c o u r o n s e n s u i t e 50 m d a n s une que j e p r e n d s d a n s l a main d r o i t e , d i a c l a s e trés é t r o i t e p o u r a r e t l e f i l à main gauche. Je f a i s 80 r i v e r a u S2. Dans ces 50 m , j e m è t r e s , quand d e p l u s e n p l u s , j e t r o u v e l e moyen d e t a p e r ma s e n s q u e l q u e c h o s e q u i me r e t i e n t , à b a t t e r i e c o n t r e une p a r o i , e t c r é e r un c o u r t - c i r c u i t q u i r e n d t e l p o i n t que j e s u i s o b l i g é e de m e cramponner s u r l a p a r o i de gauche mon p h a r e i n u t i l i s a b l e . Nous pour p o u v o i r a v a n c e r . . . J e l u t t e a p a s s o n s l e S2 e t avons e n c o r e 8 0 m p o u r a r r i v e r d e v a n t l e 5 3 . chaque i n s t a n t , quand s o u d a i n , l e lache p r i s e et m e retrouve propulser Bebert et Jean-Yves m ' a i d e n t a en a r r i è r e d ' e n v i r o n 5 metres, sans me préparer. J e s u i s équipé d ' u n b i 7 l i t r e s e t d ' u n e a u t r e r i e n comprendre. J e d é c i d e a l o r s d e p r e n d r e de l ' é l a n 7L en r e l a i s . J e les s a l u e e t j e p a r s . L ' e a u e s t t r e s c l a i r e . et d e f o n c e r , t o u t en m ' a g r i p p a n t à l a même p a r o i . Après q u e l q u e s Je s u i s l ' a n c i e n f i l d ' a r i a n e m è t r e s , j e s u i s à nouveau s t o p p é p a r s u r 50 mètres, j ' a t t a c h e l a f o r c e du c o u r a n t . Dans mon d o s , a l o r s mon p r o p r e f i l e t j e j ' e n t e n d s un d r ô l e d e b r u i t : un pose m a b o u t e i l l e r e l a i s , e n b r u i t de b u l l e s ! p r e n a n t s o i n d e l a f e r m e r , Je c o n t i n u e en d é r o u l a n t e t a t t a J ' a r r i v e a p r è s un g r o s e f f o r t à m ' e n c h a n t c o r r e c t e m e n t mon f i l . s o r t i r , j e r e p r e n d s mon s o u f f l e q u e l q u e s i n s t a n t s . . . Soudain, J ' a r r i v e à l a cote de -16, à nouveau problème . . . P l u s d ' a i r ! . . . 160 m de l ' e n t r é e , l ' e n d r o i t J ' a t t r a p e r a p i d e m e n t mon a u t r e d e t e n où P h i l i p p e G i l o t t e (SCSC) d e u r e t j e r e g a r d e l e mano de ma s ' é t a i t a r r ê t é en mars 8 4 . b o u t e i l l e , c e l l e - c i est a 0. Après a v o i r f a i t 20 m d e p l u s , m e v o i l a à - 20 et l a g a l e r i e La p e u r s ' e m p a r e d e m o i , j e d é c i d e a l o r s de foncer jusqu'à l a b o u t e i l l e prend u n e a u t r e d i m e n s i o n ( e n v i r o n 6 m de d i a m è t r e ) . r e l a i s , s o i t 90 mètres à f a i r e sur une b o u t e i l l e où j e ne me s o u c i e p a s Je r e g a r d e mes manos, i l s s o n t à peu près é q u i l i b r e s , j ' a t t e i n s de s a v o i r c e q u ' i l r e s t e . Je f o n c e . . l a c o t e maxi d e - 24 à 230 m du J ' a p e r ç o i s l e r e l a i s . . . Encore q u e l ques m è t r e s . . , Voilà!. d é p a r t DU S 3 , p u i s j e r e m o n t e d a n s un g r o s é b o u l i s , p u i s d a n s J e pose r a p i d e m e n t mon d e t e n d e u r un g r a n d t a l u s d ' a r g i l e q u i rem pour p r e n d r e l ' a u t r e , j ' i n s p i r e ! : monte à 45". J fa t t e i n s a l o r s l a Pas d ' a i r . . . J e n ' a v a i s p a s o u v e r t l a b o u t e i l l e ; j e reprends a l o r s c o t e 260 m à - 1 5 . (dommage d e r a p i d e m e n t mon a u t r e d é t e n d e u r , e t s'arrêter là!). d a n s l a p e u r q u i s ' i n s t a l l e à nouJe ne s u i s p a s e n c o r e s u r m e s t i e r s , mais j e p r é f é r e r e b r o u s - v e a u , j e d é t a c h e l e r e l a i s r a p i d e ment e t r e p a r s . J e s u i s a c i n q u a n t e ser chemin ( s a g e d é c i s i o n . . . ) . m è t r e s de l a s o r t i e ... Soudain, q u e l q u e c h o s e d ' a u t r e me r e t i e n t à D è s q u e j e me f u s r e t o u r n e , ce f u t une s a c r é e s u r p r i s e p o u r n o u v e a u . . . Je m e r e t o u r n e , ma palme m o i , j e ne v o y a i s p l u s r i e n , l a s ' e s t p r i s e d a n s l e f i l . Je t i r e un t o u i l l e complète, v i s i b i l i t é g r a n d c o u p e t c a s s e l ' a t t a c h e ... J e nulle . r e n t r e s u r une s e u l e palme, mais En me c o g n a n t p a r t o u t , j e r é u s - s a i n e t s a u f ! s i s à e n s o r t i r . Je n ' a v a i s jamais trouvé l e temps s i l o n g , c a v i t é pendant l a s e m a i n e .

...


Note - -du coeguipier Bébert

-:

De plus, vers la fin, il prend la décision de foncer, ce qu'il ne faut Le plongeur a oublié de dire le jamais faire. Beaucoup sont morts principal, l'état du plongeur d'essoufflement trés près de la sortie ! De plus, il n'a plus aucun à la sortie : 11 avait perdu son dgvidoir et soucis de la gestion de son stock sa pince, une seule aquaflash d'air...Là aussi, nous avons trouve des plongeurs noyés peu après être encore faiblement éclairée. passé au-dessus de leurs bouteilles (L'une était équipe en accus VR4, 1 'autre en 1,2A/W1 , une relais encore pleines. bouteille vide, l'autre à A la fin, la palme se coince, 11 30 bars et une bouteille relais tire très fort . . .sans commentaire.. . à 180 bars. Il y a des jours, où ce n'est vraiment pas son heure. . Dans l'affolement, il ne s'est pas aperçu que le relais était fermé et est sorti sur une ACCIDENT DECOMPRESSION : bouteille à 30 bars, et si elle Le Ressel - Lot s'était vidée, il n'aurait peut- Philippe JASION et Serge CAULE être pas essayer de repasser sur ce relais. des Vetements étanches, tri 15L et tri Par manque d'expérience, i l ne s'est pas aperçu du violent 20L à 260 bars, relais 12L aussi à courant qui allait le géner au 260 bars, montre, profondimètre, retour. décompressimetre SOS,tables longues Conclusions : En cas d'accident, durées. (le tout, bien sûr répartis les sauveteurs auraient eu de entre Philippe et Serge). gros problemes dus à ce violent courant, les deux coéquipiers Les bouteilles sont remplies avec un n'auraient pas pu rejoindre par compresseur dont la cartouche filleurs propres moyens la sortie. trante vient d'être changée. (Pour ne pas s'alourdir, ils avaient passé les deux premiers La : Mise à l'eau à 14 H 30. courts siphons avec chacun une Progression à - 9 sur 270 mètres. 7L qui formait le tri du Descente à - 51 et progression en plongeur! Note C. Locatelli). palmage lent sur 350 à 400 mètres à Les trois plongeurs sont sortis cette profondeur. sur deux bouteilles dont une à Demi-tour au tiers du tri 15L de 30 bars (petits siphons équipés Serge. en corde fixe), Sortie à 17 H 40 après avoir effectuer les paliers en suivant les - -de Christian Locatelli : Note indications de l'ordinateur de plongée DECOBRAIN : Beaucoup de plongeurs avec - 1 ' palier à - 30 moins d'ennuis ne sont jamais - 1 ' remontée à - 15 ressortis pour raconter leur - 1' palier à - 15 mésaventure, et cela donne à - 2' palier à - 12 réfléchir sur la progression - 20' palier à - 9 (palmage) des fautes commises et la dé- 5' à - 9 pour récupérer les gradation du calme du plongeur blocs relais entre autre. Il a été obligé de a 6 - 16' palier lacher le fil dans la touille à - 3. - 70' palier pendant qu'il se tirait contre le courant et perdait deux accessoires précieux pour la suite de ce genre d'incident : son dévidoir et son sécateur.

..


Description d es : I l s o r t l e premier , s e d k s é g u i p e sans problèmes appar e n t s . 11 e s t 17 M40. V e r s 18 W , il prend 1 g r s d ' a s p é g i c , une b o i s s o n s u c r é e e t de l ' o x y g è n e à m ê m e l a b o u t e i l l e ( d u r é e e t d é b i t inconnus ) , s u i t e aux malaises de Philippe. A i 6 H30, l e s p r e m i e r s v e r t i g e s a p p a r a i s s e n t . Leurs c o p i n e s p a r t e n t chercher des secours. V e r s 1 9 H15, p r e m i e r s vomissements. : I l s o r t peu de temps a p r è s Serge. I l s e s e n t v i d é . I l a beaucoup d e p e i n e à s e d é s é q u i p e r . I l est a t t e i n t de t r o u b l e s visuels, de sensations de f r o i d intense, de douleurs a r t i c u l a i r e s prédominants e s s e n t i e l l e m e n t au coude gauche e t p u i s de p a r e s t h é s i e s aux membres s u p é r i e u r s . V e r s 18 H , s u i t e à c e s symptômes, il s ' a u t o médique : 1 g r s d l A s p é g i c , de 1' o x y g è n e p r i s à l a b o u t e i l l e , s a n s détendeur, ( d é b i t e t durée inconnus) e t de boissons sucrées.

L e s s e c o u r s : L e s pompiers a r r i v e n t v e r s 1 9 H30, s o i t 1 H

l e r e l a i s jusqu ' à Toulouse. I l l e u r f a u t p l u s de 4 Ti pour e f f e c t u e r 160 Km. Pendant t o u t l e t r a j e t , l e s v i c t i m e s r e s p i r e n t d e l ' o x y g è n e , mais l e s q u a n t i t é s e t d é b i t s ne sont p a s c o n s i g n é s e n vue de t r a i t e m e n t s futurs. I l s a r r i v e n t au s e r v i c e de réanimat i o n r e s p i r a t o i r e du P r o f e s s e u r Lareng du C . W . U Purpan à T o u l o u s e , l e 8 j u i n v e r s 2 H , e t sont examinés par l e Docteur Ducasse. Traitement : 4 H30 oxygén o t h é r a p i e hyperbare avec u n e t a b l e US N A W 6. S u i t e du t r a i t e m e n t : 8 j o u r s e n oxyg é n o t h é r a p i e hyperbare ( 1 6 s é a n c e s à 2 , 8 ATA pendant 45 mm à r a i s o n de 2 par j o u r , + 4 j o u r s de C a l c i p a r i n e . Traitement : 4 H30 oxy g é n o t h é r a p i e avec même t a b l e . S u i t e du t r a i t e m e n t : 13 s é a n c e s à 2 , 8 ATA, pendant 45 mn à r a i s o n de 2 par j o u r , + h é p a r i n o t h é r a p i e c a l c i que. Ordonnance de s o r t i e l e 1 7 j u i n , pour S e r g e e t P h i l i p p e , avec une c o n t r e - i n d i c a t i o n à l a plongée pour 6 mois.

P

a p r è s l e s premiers m a l a i s e s . C e s o n t d e s pompiers v o l o n t a i r e s de Cajarc q u i montrent v i t e l e u r incompétence f a c e à c e t a c c i d e n t . I l s p r é v i e n n e n t un médecin d e g a r d e , q u i a r r i v e s u r p l a c e v e r s 1 9 H50. Lui a u s s i avoue son incompétence : I l demande aux pompiers d e cond u r e l e s v i c t i m e s au c e n t r e h o s p i t a l i e r de F i g e a c . C ' e s t l a tempête s u r l e s u d o u e s t . L a route est jonchée de b r a n c h e s . Les pompiers s o n t à F i g e a c v e r s 2 1 H 3 0 . Après un b i l a n d ' e n t r é e s t a n d a r d , il e s t f a i t a p p e l au médecin hyperbare d ' a s t r e i n t e de T o u l o u s e pour préparer l e caisson. Les pompiers a s s u r e n t l e t r a n s f e r t j u s q u ' à V i l l e f r a n c h e de Rouergue. Le SAMU 3 1 prend l e

C o n c l u s i o n s : L e s t a b l e s US NAVY i n d i q u e n t comme p a l i e r s pour une plongee de 7 0 mn à - 5 1 : - 5 ' à - 33, 5 ' à - 24, 5' à - 21 2 0 ' à - 1 8 , 2 5 ' à - 1 5 , 40 à - 1 2 , 45' à - 9 , 4 5 ' a - 6 et 5 0 ' à - 3 , s o i t 2 4 0 m i n u t e s , au l i e u d e s 1 1 7 r é e l l e m e n t e f f e c t u é e s avec l e Décobrain (deux f o i s moins). Le Dc 2 - e u r B a r r e , du s e r v i c e hyperbare d e 1' APAS ( P a r i s 1 , qui a exami né Serge et P h i l i p p e , e s t t r e s m é f i a n t v i s à v i s des o r d i n a t e u r s de plongée. En o c t o b r e 1988, il a examiné 3 p l o n g e u r s ayant eu une a t t e i n t e l a b y r i n t h i q u e .Tous a v a i e n t u t i l i s é un o r d i n a t e u r de p l o n g e e . Serge e s t l e q u a t r i è m e , P h i l i p p e l e cinquieme. Le p r i n c i p a l r e p r o c h e que f a i t l e Docteur B a r r e aux o r d i n a t e u r s d e plongée e s t que l ' o n ne s a i t p a s


comment ils fonctionnent, sur quelles bases. Il est actuellement en cours de test sur un Decobrain, en réalisant des plongées fictives. Les conclusions seront publiées.

Les victimes ont pu noter le manque de formation des pompiers. Du médecin venu sur les lieux, également, qui n'a pas su arguillé eff ica cement sur Toulouse, sans passer par Figeac. I l s'est écoulé prés de huit heures entre l'arrivée des pompiers sur le lieu de plongée et la prise en charge des accidentés par le médecin hyperbare. NDLR : Effectivement, le temps d'intervention à été long . . . Néanmoins, Phi lippe et Serge ont eu la chance qu'il y ait rntervention.. Pour ma part, un accrdent de décompression grave, Ides puces à la sortie de l'eau, à l'évanouissement 1 H après) m'a laissé 15 jours paralysée des membres super ieures, et avec à la sortie une interdiction définitive de plongée.,. L ' intervention de mes "amis plongeurs" de 1 ' époque avait été tres rassurante : Ils avaient considéres que j ' étais une em.. . , et leur intervention s'était borne à ça. . . . . Pourtant, un médecin, même incompétent m'aurait rassuré. On est tres petit, lorsqu'on est incapable de prendre soimême les décisions de secours. Et que personne autour de vous ne les assume.

J'avaas à une époque menée une action en ce sens au SSF. Elle n'a pas eu de suite, dommage ! Je crors que la commission plongée pourrais s'en charger ? . . . La liste des caissons existent, et demande simplement une petite remise à jour. (Joëlle Locatell~i. --------------a--------------------

LETTRE DU SCP

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D'après Serban SARBU

Le 10 octobre 1987, une instructrice de plongée a disparue dans la resurgence de Piebling ; son corps n'a pas été retrouvé. Un des sauveteurs prisonnier de son fil d'ariane, s'est également noyé. A la suite de ce double accident, la plongée souterraine a été interdite jusqu'a nouvel ordre en Autriche.

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Au niveau des secours plongées, ne serait-il pas possible de faire éditer une plaquette comportant les caissons de décampressions (ils ne sont pas si nombreux f qui serait joint aux tables, donc toujours avec le plongeur).

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Narcoza

CU azot


SUITE A NOTRE ACCIDENT. . . par Philippe JASION... .

alors qu'il le fasse savoir au plus vite a son coéquipier afin que ce dernier puisse réagir. Pour cela, le Une géniale invention de Zorbec: narcosé porte son poing fermé a son appendice nasal, et lui imprime un "Le simulateur de narcose " mouvement de torsion. Le coéquipier se rend compte alors du caractére L'ivresse des profondeurs est critique de la situation et prend sans conteste l'un des pires les mesures conservatoires qui s'impérils encourus par le hardi posent : recours a la bouteille tamscaphandrier des abîmes. pon, par exemple. Dans tous les cas Elle frappe sans prévenir, et il est recommandé de deglutir. , . ses effets sont sans appel et sans pitié à l'encontre du Les incidents à craindre sont les plongeur inexpérimenté. barro-traumatismes tel que celui q u ~ Un entraînement s'impose ! Or, on s'en souvient, frappa notre ami jusqu'à ce jour, aucun disposilors de la première expérience de tif n'était capable de reprosimulation effectuée l'an passe duire in-vitro les terribles méfaits de la narcose. L'inven- à St Dizier (Haute Marne) expérience au cours de laquelle un t on de notre ami, dont 1 ' idée luz vînt en passant par Chablis poteau récalcitrant s'opposa à la alors qu'il allait plonger à la progression de l'inventeur, l'obllgeant à recourir à un nouveau style Fosse Dionne de Tonerre, est de nage sur le dos qui se pratique donc sans égale sur le marche sub-aquat~que, et comme telle, les bras en croix et dont le rendement est trés faible, bien que la promise a un bel avenir. consommation du plongeur soit quaçl Un des gros avantage du simula- nulle lorsqu'll l'exécute. teur est qu'on peut l 'utiliser Quand Zorbec plonge sur simulateur, en tenue de vllle. Le port de ceinture, cravatte ou slip trop il lui arrive de simuler le pilotage serrés étant toutefois décons- de loco-plongeur et autres scooters sous-marin au volant de la 309 de seillé. Les gaz, pour inertes Spélaion (qui en a vu d'autres!1 . qu ' 11s solent n ' en ayant pas En cas de contrôle par la maréchaus- moins tendance à occuper tout sée, pas de problèmes : la présentale volume qui leur est offert tion de la licence de plongée est à en application de la loi de même de fournir toutes explications Mariotte. Vouloir les contranécessaires et de lever toutes équirier serait tout aussi illégal voques qu'anti-hygiénique a estime 1 ' Enorme, Pour les cas graves, une seule adreçL'usage de la bouteille est par se : Le caisson de recompression de contre obligatoire sur simula- marque "Fernet - Branca" a depuis des lustres prouve son efficacité. teur. On n'utilise le tuba Mais d'ordinaire, tout ce passe le qu'exceptionnellement en pkriode de fortes chaleurs pour mieux du monde et l'on en arrive bien vite à conclure qu'en plongée des mélanges spéciaux, tels le Gin-Tonic par exemple. Particu- réelle ou simulée, le plus dur, lièrement adaptes aux conditions c'est la traversée des zones exondees. extrèmes de sécheresse, ce Pour avoir eu l ' insigne honneur d ' exmélange binaire est fortement périmenter le simulateur aux côtés déconseillé aux débutants. du maître, je peux attester qu'on arrive assez rapidement à des profonLorsque le palmage devient mou deurs de 4 5 * , 55". J'ai même une et l'orientation aléatoire, le fois, en utilssant l'oxygène pur sujet est narcosé. I l importe

.

.


Autrichien dont un dkpôt existait à Méry-sur-Oise atteint les 8 0 ° , ce qui constitue à ce jour, le record du club. Pour promouvoir sa trouvarlle r&volutionnaire, sa Rondeur compte entreprendre prochalnement une tournée internationale des centres de plongée. Après 1 ' effort , le réconfort , a du penser cet expert en relatrons humaines : Pour assurer la fidélisation de la clientèle potentielle du simulateur, chaque plongée simulée sera suivi d'un pot. Sgelaion du GSPCCDF. (groupe des sacrés poivrots du cuite-club de France).


23 50

..EXPLORATIONS SUITE. . . .EXPLORATIONS SUITE . . . . .EXPLORATIONS SUITE..,.

.......................................

AVEN DE LA LEICASSE Massif de la Séranne Info Paul BENOIT --

-

* S.C.O.F. (Orsay) Hérault

Dans cette cavité, ouverte et explorée en grande partie par le GERSAM (Montpellier)en 1983 et qui sdépasse 10 km (cf aven de La Leicasse, Spélunca n019, luillet-septembre 19851, Patrick GEA et Patrick PEREZ, du spéléo-club de l'Aude, explorent en janvier 88, un beau réseau actif totalisant 900 m, avec les conduits latéraux , après une escalade commencée en décembre 87 dans les galeries fossiles de - 190. Leur exploration s'arrête dans la branche active sur un siphon amont.

Paul BENOIT Bernard COLLIGNON Gi lles MORIEUX

* Individuel (Aix en Provence) Luc-Henri FARGE

.................................... EXPLOS FREDDO POGGIA LE PEYROL =dèche

(Grenoble)

DE CHADOUILLOT

Le siphon amont a été exploré par JM CHOWET jusqu'à - 40. Poursuite de l'exploration jusqu'à 240 m - 50. Arrêt sur passage ou il était impératif de plomber le fil d'ariane. 80 m ont été explorés au-delà. Arrêt sur rien a - 45. Les 5 et 6 mars 1988, à la Le siphon mesure 320 m, point bas demandes des deux inventeurs, - 53. Les 210 derniers mètres oscilune équipe regroupant lent entre - 49 et - 53. différents clubs, organise la Le seul problème pour la reprise de plongee du siphon amont de ce l'exploration se situe au niveau des nouveau réseau. paliers à exécuter au sein d'un joint de strate étroit, qui plonge La plongee effectuée par Gilles dès l'entrée à environ 50 degrés, MORIEUX, (S.C.O,F.) a permis la jusqu'à - 30. De l'argile fluide découverte d'environ 520 mètres glisse le long de la paroi et troude galerie : ble l'eau, au point qu'il est assez * Siphon 1 : 60 m - 3 difficile de lire ses appareils de * 30 m de galerie exondee mesure. Il est recommandé en outre * Siphon 2 : 40 m - 6 d'avoir corde et frein pour se * 200 m de galerie exondée stabiliser. * Siphon 3 : 110 m - 9 * 80 m de galerie exondée AVEN -DE - BAUME FROMAGERE * Siphon 4 : visite sur une Lozère. vkngtaine de mètres. Le siphon terminal est à - 214. L ' équipe réunissait neuf perIl avait été plongé par P. BOISSARD, sonnes issues de plusieurs décédé en 84 en Espagne. clubs : Profondeur - 12 m l longueur 20 m. * S . C Aude (Carcassonne). Plongée avec le SC Alpin de Millau Patrick GEA et la MJC de Rodez; Henri GUILHEM Visite de l'ensemble du siphon a Patrick PERES tâtons depuis l'entrée. Arrêt à - 15 Le siphon continuerait à plonger ? * G.E.R.S.A.M. (Montpellier) En arrivant au siphon, nous avons David LEVARAY troublé l'eau incroyablement a cause Jean - Claude SALLOT de la boue.


revoir peut-être à l'étiage lorsqu'il n'y a pas de rivière au fond.

et BIGEARD du SC Lyon. Ce siphon mesure maintenant 385 m - 15. Arrêt à - 17 au pied d'une trémae qui pourrait peut-être se franchir COLIMACON en décapeler ; mais au - delà, le Isère. passage paraît risqu6, car entre des blocs instables, et le retour de Cette grotte est située sur les toute f a ~ o ndélicat, à cause de la contreforts ouest du massif de turbidité de l 'eau. la Chartreuse. A voir. Ce siphon est en tout cas Exploration du premier siphon d'une progression trés agréable, tel proche de l'entrée. Le S2 est que celui de la Balme tout proche, un peu plus loin. Ces siphons mais en plus petit, et à condition sont courts et peu profonds. d'être seul. 250 m de galeries au total ont Explorations aidés par §.GIRARD et été découvertes au-delà du $1. R. SANCHEZ. Le réseau développe Arrêt sur S3 impénétrable au 900 m environ. bout de quelques mètres. Exploration commune post-siphon GROTTE DE CHAGNE avec Marc REBUT, et aidés par LA VERNTIsère P. AUDRA, JM ETIENNE, J SOURET et R. BRUN. Le SI, trés court est à 80 m de l'entrée. Le S2 mesure 170 m - 7 . RESURGENCE DU RIOU La progression n'est pas rapide à Alpes - Maritimes cause de l'étroitesse du conduit, mais elle est sûre, car l'eau reste Ce siphon mesure aujourd'hui en général clazre, et la galerie à 845 m au total, point bas - 17. une forme trés elliptique et est peu Il avait été explore sur 220 m érodée. Arrêt sur étroiture impospar des groupes locaux ; puis sible à négocrer dans de bonnes en 80, sur 485 m par mol-même. conditions. Argile + décapelé. "Arrêt sur trémie et nombreuses Explo aidée par M REBUT. Cette etroitures dans différentes resurgence développe 350 m. branches" Info n030. L'une d'entres elles, franchie GROTTE JE__ z M A R C la première fois en décapeler, Isère permet d'accéder à une belle galerie, suite du reseau. Petlte cavité connue de longue date. Arrêt dans une vaste salle Un laminoir fossl le et latéral, entrecoupée par une diaclase, permet d'accéder a une r lvrère blen sans découvrir de départ. alimentée. Slphon trés clair, à explorer En aval, la resurgence est impénéavec des bouteilles de moyenne trable. contenance, a cause de quelques En amont, l'eau sort d'un slphon rétrécissements. trop étroit, presque dès l'entree. Plongée avec l'aide de JC TARDY, Plongée guidée par le GS MONTAGNE et le SC Valence en surface. de Fontalne. A

LA GROTTE SAINT JOSEPH VERNA - Isere

RESURGENCE DE GOULE - NOIRE Isère

400 m de belles galeries spacieuses et actlves permettent d ' accéder au premier siphon long d'une trentaine de mètres. Le S2 un peu plus loin a été explore en partie par LICHERON

Nouvelle avancée dans ce reseau trés connu du Vercors, mais peu fréquenté Exploration de 7H 30, avec l'aide de D FLEURY et P GUILWERMET. Plongée du S5 situé & + 80, sur 220 rn - 17. (voir croquis).


PUITS FRANCIS Chartreuse - Isere Plongée dans le siphon terminal du ruisseau des copains à - 471. On L'atteint en partant de - 509 du réseau principal, puis on remonte jusgu'à - 425, avant de parvenir à un réseau a - 450, découvert depuis peu. En aval, on rejoint par un Pl0 et un R7, le siphon terminal où se jette la rivière. Il est d f u n premier abord trés prometteur et engageant. En fait, l'entrée n'est qu'un vaste entonnoir, d'un diamètre de trois mètres au niveau de la vasque. A la base, une étroite galerie, dans laquelle il faut s ' engager les pieds devant, pour pousser les blocs, descend fortement. La suite paraît impénétrable. Longueur : 20 rn Profondeur : - 12 TPST : 17 heures Avec : JC DOBRILLA - S CAILLAULT P DON - M MARGAILLAN G et E OLIVIER.

.. ... ... ... ... ... ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . .': . . . . <' . .. ... .. ... .. ... . .. . ... .... . . . '. . !,:'.:'..-:. ..... . * .... -.'.. . ' .....;. .:.,:.:.......; . :. .':>,;:;,: :; ......... : . . . : . . . . .., .. .,. u;e;L::r: ::r.L jZ:..,'.:'...:.. .: ....:, . -. . ... . _ _.......... . -. .......... .', ;....:..rl .. . . ~ . ~ r i . ~ r , ~ ; : r ~ . ~ - 2 s I . ~ i i ~ . ~ .~,:::~ . , ~ ~ ; '.i

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Tehnicl de propufsie specifire ~ p e o ! o ~ ~ ~ i subacvatice



. . .TECHNIQUES ...TECrrNIQUES ...T E C H N I Q U E S I Q W E S . . . Où on parle encore d'air. . .

s'assurer du bon fonctionnement de ceux - ci.

Pa1 J.P. THIRY --Commission plongée de 1'U.S.B.

Loin de moi l'idée de vouloir ergoter et faire des comptes d'apothicaire. Dieu sait si dans le domaine de la plongee en général et de la plongée en siphon en particulier, l'air est un élément important et le fait d'en manquer, particuliérement préjudiciable pour le plongeur ! De plus, je crois que ce serait une hérésie de vouloir établir des règles de consommation au bar près. Ceci doit donc rester des jeux de l'esprit, tout en ne perdant pas de vue que sous l'eau, il convient d'assurer ses arrières ou plutôt son retour en arrière.

3 ème cas : C'est toujours l'application de la règle des tiers,

4 &me cas : Ce cas de figure mérite que l'on s'y arrête : L'auteur conseille dans cette situation (utilisation d'un tri 3L + 3L + 10L) de ne rien consommer sur une des 3L ? et 46 bars sur les 2 autres bouteilles. Ce qui donne effectivement un volume d'air disponible de 600 litres (138 + 460). Si à ce moment là, on est victime d'une panne sur la 10L ( cas le plus préjudiciable), il restera donc : 1 X 3 L a 200 bars soit 600 L et 1 X 3 L 154 bars soit 462 L , donc un total de 1062 litres, nous sommes loin de la règle des tiers.

L'article paru dans le dernier Dans ce cas d'espkce, chacun étant Info plongee : Petits calculs. . bien-sûr libre de plonger comme il avant de plongée, sous la plume l'entend j'utiliserai plutôt : de Marc CHOCAT m'a inspiré 1 ere 3L à 200 bars - consommation quelques réflexions que je me 1/5 soit 40 bars X 3 = 120 1 (reste permets de vous livrer. 480 L). L ' auteur nous donne pour 2 ème 3L idem; expliciter son raisonnement un 10 L à 200 bars - consommation 113 tableau. Reprenons quelques soit 65 bars X 10 = 650 L (reste exemples : 1350 L).

.

1 er cas : C'est effectivement l'application in-stricto de la règle des 1 / 3.

2 ème cas : C'est toujours la règle ses 1/3 puisqu'en principe, en cas de panne de l 'une des bouteilles,il reste suffisamment d'air dans l'autre pour revenir. Avec cependant un tout petit fait aggravant. En effet la bouteille qui se trouvait à 100 bars au départ n'a pu pour des raisons évidentes être utilisée et testée sous l'eau . Une autre règle de sécurité conseille d'utiliser alternativement les détendeurs afin de

Si a ce moment j ' ai un problème sur la 10 L (cas toujours le plus defavo rable) il me restera sur les 2 X 3 L ( 2 X 480 L) 960 litres pour une consommation aller de (120 t 120 + 650) 890 litres. Soit pratiquement 300 litres de plus que dans l'exemple donné, et ce en ayant utilise l'ensemble de mon matériel. Essayons ensuite de résoudre le problème posé qui a bien évidement piqué ma curiosité. Regardons d'un peu plus près ce qui se passe lorsqu'on endosse ce scaphandre pour le moins hybride : Soit 1 mono 9L gonflé à 190 bars = 1710 litres d'air,


1 b i b e r o n 3,3 L g o n f l é à 240 b a r s = 792 l i t r e s d ' a i r . 1 mono 10 L g o n f l é à 140 bars = 1400 l i t r e s d ' a i r .

En c o n d i t i o n s n o r m a l e s , (consommation a l l e r = consommation r e t o u r ) u t i l i s o n s l a s a c r o s a z n t e r è g l e d e s 1/3 : mono 9L 1/3 d e 1710 L = 5672, ireste 1143 L) - b i b e r o n 3,3L i/3 d e 792L =264L i r e s t e 528L) -mono 10L 1 3 d e 1400L = 460L ( r e s t e 940L). Consommation t o t a l e a l l e r : 567 + 264 t 460 = 1291 L S i à ce p o i n t u l t l m e une p a n n e survient au robinet e t r e n d ~ n u tl il s a b l e i ' a i r s e t r o u v a n t dans l a mono 9L ( c a s l e p l u s p r é j u d i c i a b l e i 11 me r e s t e r a 940 L d a n s La 10L e t 528 L d a n s l a 3,3L s o i t 1468 l i t r e s . 1468 > 1291 on e s t d a n s l e bon!

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R e c e t t e pour l e s jusqu ' a u x b o û t i s t e s : s u c e r un peu p l u s sur le biberon, par exemple 100 b a r s s o i t 330 l i t r e s ( i l r e s t e r a d a n s c e c a s 462 L (792 - 330) d a n s c e même b l b e r o n , E t nous a u r o n s : Consommation t o t a l e a l l e r (567 + 330 + 460) 1357 L p o u r , en c a s d e panne s u r l a 9L pouv o i r e n c o r e d i s p o s e r de 1402 L 1940 + 4621. Mais, un problème de p r o g r e s s i o n c o n d u i t a une consommation sur l e parcours r e t o u r , d o u b l e de c e l l e d u p a r c o u r s a l l e r . Dans c e s c o n d i t i o n s d i f f i c i l e s (consommation r e t o u v = 2 X consommation a l l e r , e s s a y o n s l a r è g l e c h è r e au F r a c h . - mono 9L L:5 d e 1710L = 342L i r e s t e 1368L). - b i b e r o n 3,3L 1/5 d e 792 = 158L ( r e s t e 634 Li. - mono 10L l / 5 d e 1400 L = 280 L ( r e s t e 1120 L). Consommation t o t a l e a l l e r = 342 + 158 + 280 = 780 L Consommation t o t a l e r e t o u r = 2 X 780 L = 1560 L

Dans ce c a s , s i une panne s u r v i e n t a u r o b i n e t de l a mono 9% ( t o u j o u r s l a s i t u a t i o n l a p l u s mauvaise) i l r e s t e r a : 1754 L (1120 + 634) d ' a i r d i s p o n i b l e d a n s les d e u x a u t r e s bouteilles. 1754 > 1560 on est t o u j o u r s dans l e bon. Pour l e s s t a k h a n o v i s t e s : Appliquer l a r è g l e des 1/5 pour les deux monos (9% e t 1OL) e t c e l l e des 1/4 pour l e b i b e r o n . Dans les c h i f f r e s c e l a se t r a d u i r a p a r : 1/5 monos 9 e t 10 L ( v o i r p l u s h a u t 1/4 d e 240 b a r s = 60 b a r s X 3,3L = 198 L ( r e s t e 594 Li, e t dans ce c a s consommation t o t a l e a l l e r = 342 + 198 + 280 = 820 L consommation t o t a l e r e t o u r = 820 X 2 = 1640 L S i panne s u r l a 9L, 11 r e s t e r a 1120 + 594 = 1714 L 1714 1640 cqfd. N e p e r d o n s p a s de vue q u ' i l s ' a g i t i c i d e l i t r e s e t 74 l i t r e s d e d i f f é r e n c e répartis équitablement ( t 18L d a n s l a 3,3L e t + 56L dans l a 10L) ne r e p r é s e n t e n t guère p l u s de 5 bars d a n s chaque b o u t e i l l e !

Tout ceci n ' a v a i t e n d é f i n i t i v e d ' a u t r e b u t q u e d e v o u s amuser, e t s l vous v o u l e z e n c o r e j o u e r , c h o i s i s s e z un o b j e c t i f d e haut n i v e a u e t v o y e z comment vous p l a n i fierez votre plongée. C'est fort i n s t r u c t i f et b i e n moins f a t i g u a n t .

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29 5 0

...TECKNIQUES...TECHNIQUES...TECBNIQUESSS.TECWPdIQUES~* . . __--______--__-___-------------------------------------LA CONSOLE -

DE PLONGEE

SOU TER RAZ NE^

deurs de matériels au regard inquisiteur.

Fallait-il grouper tous les instruments sur une plaquette ? Une idée correcte commen~aità germer, mais l'erreur fut de l'accrocher autour du cou. Moi-même, ayant plongé assez Vous, plongeurs, qui êtes toulongtemps avec ce systeme, en découjours en train de compter vos instruments, voilà une solution vris vite les inconvénients : - La plaquette sknroulait souvent pour remédier à vos probl&mes.., sur elle - même, transformant le spéléo - plongeur en bovin, et la Etude : En effet, après avoir essayé bien des mé- scène en rite Hindou - De plus, en reptation dans des thodes, il fallait une parade à galeries étroites, celle - ci s'acces stress bathmetriques . crochait réguliérement et la lecture Le bras semblait un bon supdes parametreg s'avérait presque port, d'autant plus que la impossible. méthode de fixation des instruments était prévu pour. La console de ' souterraine : Mais la compression du nioprène en profondeur n'acceptait pas ( plan joint ) . Voilà donc la solution : cette idée simpliste. Une plaquette creuse, condensee au - Le profondimètre ren- maximum, qui doit être fixée 5 seignait toujours les aspérités l'avant - bras. Celle - ci est plate sur le dessus pour Les instruments, des galeries. - La montre bloquait le et concave en dessous pour reposer poignet et parfois gfidenti- sur le bras. fiait à un touriste prenant la Vos talents de cuisinier vous permet paume de la main pour un trons, j 'en suis sûr, d'obtenir ce hôtel ***. support après de multiples malaxa- La boussole alors ra- tions d'un tube PVC diamètre 10 cm, ramolli dans un four, thermostat 5. joutée sur un avant-bras déjà La face extérieure accepte une bien garni transformait cet arbre de noël en grande roue de tenaille glissée dans une gaine, la foire du trône. tandis que la face intérieure reçoit - Sans parler du poile complément d'instruments. gnard, qu'il fallait aller L'intérieur est destiné à loger : chercher désespérément, par tables, carnet topo, crayons, et des contorsions ophidiennes, pourquoi pas un tube de miel pour sur la cuisse ou le mollet. les paliers; Ceci ayant pour effet de trans- Deux sangles elastiques permettent à l'ensemble de tenir fermement sur former un simple pied, pris le bras. Mais ne riez pas, même si dans le fil d'ariane, en toile cela ressemble à un tableau de bord d'araignée digne d'Indiana de 747, néanmoins, tout y est. Et Jones. - Les tables de décompuis, jugez vous - même : cet ensempression, accrochées ... ble peut tenir avec deux detendeurs n timporte où, s 'y mettaient manos, dans un bidon étanche de également ; même la Nouvelle 6 litres, Alors, pas si mal pour Calédonie ne l'avait pas reven- l'encombrement, et bien vu pour Les diquée aussi fort . . . , et cela fonds de trous. . . faisait le bonheur des revenExtrait de "PLEIN GAZw n08 Patrick JOLIVET

.

.

.


... TECHNIQUES ..,TECHNIQUES .,.T E C H N I Q U E S . I Q U E S . . . .

_-_____-______-____-------------------------------------

gains de & a tenaLile

rabat caouLcbou~ riveté

4 ---6 c-i

-

1 1

rabat caoutchouc

sangles élastiques

A : Wofondimbtre

aiguille trainante

B : Montre avec couronne craralée C : Compas

D

:

lecture l a t é r a l e

~ o i o n d i m è t r s@tube capillaireB


ANNEXE

------

At

cumulée des zones 1

-

Grotte de Han

:

-: -( 2 100 mètres)

615 metres

-

Sl ((de l'embarcadère) : 70 m

25 (Gillet R. 1985)

-

S2 (de la sallle du dôme) 110 m S2 bis

(du Stix)

25 (Pauwels M., Gillet R., Hoenraet E . 1985) siphon temporaire

:

S3

(de la salle d'armes)

S4

(de l'au-delà)

255 m

:

45 m

:

-

-

5

:

40 m

-

(Pauwels M. 1987)

6 jonction avec la Dreve aux Etançons

Réseaux __d

:

25 m

-

Grotte de Remouchand

:

(Jasinski M. 1959)

4

Si2 (des frères ennemis)

-

(Grandmont C.1987)

:

SI1 (Mon Col)

2

:

40 m

-

8

(Brichard P., Jasinski M. 1959)

290 metres

Si

:

15 m - 2

(Theodor J. 1950)

S2

:

25 m - 5

(Funcken L. 197?)

5 3 : 250 m

- 45

3 - Grotte de - Hotton S I : 5 8 m - 7

S1 bis

:

1986)

(Pauwels M. 1987)

32

S5: 30m-6 S6

(Pauwels M.

-

arrêt sur rien :

(Pauwels M. 1986)

192 metres (Delvaux, Golenvaux L. 1962)

siphon temporaire

S2

:

34m - 3

(DamuzeauxJ.,Meuret F. 1970)

S3

:

non plongé

(se shunte par une galerie supérieure)


4

-

(Damuzeaux 1979)

12

(Gillet R. 1986)

:

30 m

-

5

(Gillet R. 1986)

:

reconnu sur quelques mètres, Arrêt sur trémie. (idem)

:

10 m

S5

:

S6 S7

Sourd d'Ave

P

S1

5

1

60 m

-

54

:

P

-

145 m

-

145 mètres

:

25. Arrêt sur surface inaccessible (Pauwels M. 1985

de

1'Isbelle

107 mètres

:

S1 : 93 m - 18 (De Block 1962) Voute mouillante : 3 m

B:

S2

:

6 m

S3

:

5 m

-

1

(Devos S., Masschelein J. 1983)

2

(Arrêt sur rétrécissement) (idem)

unitaire 1 2

-

Grotte de Han

5

C: -

-

>

100 mètres)

(S4)

145 m

32

( S 3 ) 250 m

-

110 m

-

>

45

-

18 (en crue siphon

25

Résurgence de 1'Isbelle (51) 93 m unique de 296 mètres)

(

-

25

Grotte de Han (52)

Profondeur

30 metres)

2

-

Resurgence de Goffontaine

3

-

Gouffre de Belvaux

4

-

Grotte de Han : (S4) -32 Destreille en 1970)

5

-

Grotte de Rémouchand

1

-

255 m

Grotte de R6mouchand

3 - Sourd d'Ave

4

(

Résurgence dtEprave

:

- 60

:

-

:

50

:

(Pauwels 19851

-

53

(Beaurir F.X. 1983)

(Destreille B. 1960) (PauwelsM.1987) coté

(S3) - 45

-

(Pauwels 1986)

35 par


- ENQUETE REEDITION --------------------A l a demande d ' u n c e r t a i n nomb r e de p e r s o n n e , nous avons pensé r é é d i t e r c e r t a i n s numéros dtlNFOS-PLONGEE , v o i r e p e u t Q t r e même l ' ensemble- d e s numéros parus depuis sa crkation.

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Nous r e t o u r n e r c e q u e s t i o n n a i r e avant l e : A l 'adresse suivante : C h r i s t i a n MAGRO Le BAIURU - DOUELLE 46140 LUZECH Té1 : 6 5 2 0 O S 40

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