Atelier Zennevallei— Visitor\'s Guide Expo FR by Architecture Workroom Brussels

21.09.17 â&#x2020;&#x201C; 22.10.17

[FR]

Atelier Zennevallei

Préface

La vallée de la Senne a un riche passé industriel. Après la Deuxième Guerre mondiale, la proximité de la ville, du canal et de la ligne de chemin de fer a attiré des zones d’entreprises et des zones industrielles. Aujourd’hui, certaines d’entre elles offrent un aspect très délabré. Au sein du Projet Vallée de la Senne, la province œuvre en collaboration avec les communes et d’autres partenaires à la viabilité de la région. De quoi sera fait l’avenir des sites industriels ? Comment vivrons-nous et travaillerons-nous dans la vallée de la Senne ? Quels sont les projets d’avenir qui sont sur la table ? Ce sont les questions auxquelles tente de répondre l’exposition ‘Habiter et travailler dans la vallée de la Senne’ au Musée Felixart à Drogenbos. Nous agrémenterons l’exposition de visites guidées, débats et autres activités pour les habitants, chefs d’entreprise et toutes les parties concernées. Je me fais un plaisir de vous rencontrer à une des nombreuses activités et je compte sur un échange d’idées enrichissant. Ann Schevenels, Député de la province du Brabant flamand

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A Good City Has Industry Les villes et leurs périphéries sont les lieux d’incubation et les moteurs de l’économie. Dans leur architecture et leur structure nous lisons en filigrane les différentes époques de l’économie. Ces dernières décennies, la rénovation de la ville européenne allait de pair avec une forte croissance de l’économie des services et du savoir. Toutefois, dans notre tentative de faire de l’environnement urbain un lieu attrayant où il fait bon vivre et travailler, nous en avons aussi chassé l’industrie de la ville. Des espaces productifs deviennent de plus en plus rares et sont refoulés vers les pays à bas salaires. La ville devient un lieu de consommation sans production, ce qui finit par poser problème. Aujourd’hui, à Bruxelles et dans sa périphérie on s’attèle à construire une autre ville. L’infrastructure et les activités industrielles, encore très présentes, s’avèrent un formidable atout pour l’avenir. En aménageant de l’espace pour les activités de production innovantes, d’emplois peu qualifiés et d’économie circulaire, la ville et la périphérie peuvent retrouver un nouveau souffle. La construction de logements neufs pour une population sans cesse croissante est liée au maintien et au renforcement de l’économie et de l’industrie urbaines. Bruxelles et la Flandre sont ici les pionniers d’un tournant opéré dans l’aménagement et le développement urbains en Europe qui conduit de la ville postindustrielle vers la ville productive. A Good City Has Industry regroupe des stratégies urbaines existantes et des projets en cours, mais passe aussi à une vitesse supérieure. Architectes, décideurs politiques, experts, promoteurs immobiliers et entrepreneurs ont œuvré ensemble sur des sites et des projets concrets à Bruxelles et en Flandre. C’est à partir de ces propositions et stratégies concrètes que l’exposition présente 10 clés pour construire la ville productive de l’avenir. Au travail ! 7

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Thinkers versus Makers map of the Brussels Metropolitan Area depicting dominant level of education Sources: NIS/INS, Statbel // Bisa // Geopunt // 2016 ÂŠ Architecture Workroom Brussels // 1:80.000 industr y zones technical education level

high education level office districts

Pourquoi avons-nous besoin d’industrie dans la ville?

• Nous investissons dans un modèle économique dépassé

• Nous devons combler l’abîme entre penseurs et faiseurs

Pour faire tourner notre économie actuelle, nous investissons des milliards en autoroutes et parcs industriels très éloignés de la ville. Nous dévorons nos rares espaces, passons tous de plus en plus de temps dans les embouteillages, engloutissons de l’énergie et polluons l’environnement. Les coûts sociaux sont devenus intolérables.

L’abîme entre l’économie du savoir et l’économie manufacturière se reflète aussi dans l’espace. A Bruxelles et dans la périphérie les diplômés de l’enseignement supérieur vivent dans le sud-est, tandis que les ouvriers habitent dans le nordouest. Malgré le fait que Bruxelles est une des régions les plus riches d’Europe, elle a néanmoins un des revenus moyens les plus bas. Investir dans une industrie urbaine associe l’intellectuel au manuel et aide à combler cet abîme.

• Nous nous rendons nousmêmes dépendants des pays à bas salaires Nous avons chassé la production vers les pays à bas salaires. Ceux-ci déversent ensuite sur nos marchés des biens de consommation à des prix plancher. Notre production locale est donc devenue trop chère et nous sommes devenus très dépendants des développements économiques mondiaux que nous ne maîtrisons plus.

• Nous misons sur une monoculture de l’emploi Tout le monde ne peut pas travailler dans une économie du savoir, ou dans le secteur créatif ou tertiaire. L’emploi des travailleurs peu qualifiés dans l’horeca, la sécurité, le commerce de détail ou les entreprises de nettoyage a lui aussi ses limites. De plus, ce sont précisément ces emplois qui sont les premiers à souffrir de l’automatisation. Une économie urbaine solide exige que la ville offre de l’espace et un soutien à une vraie diversité d’activités économiques et d’emplois.

• Qualité locale et artisanat : des goûts qu’on redécouvre De plus en plus de monde reconnaît la valeur et la qualité de denrées alimentaires et de produits artisanaux fabriqués sur place. Comme pendant l’automatisation du travail, nous constatons une revalorisation du travail manuel, des métiers et de l’artisanat. De la réutilisation et du recyclage.

• L’économie circulaire est nécessaire et prometteuse La transition de l’énergie, des matériaux et du climat rendra notre législation environnementale de plus en plus sévère. De longues chaînes de transport augmenteront les prix des produits. Les résiduels et déchets d’aujourd’hui seront les matières de base pour l’économie de demain. Cette transition entraîne des opportunités pour des chaînes de production plus courtes et circulaires. Cette économie circulaire est surtout prometteuse là où se concentre le plus de monde : dans et autour de la ville. Atelier Zennevallei

ÂŠâ&#x20AC;&#x2030;Tim Van de Velde

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10 indices pour construire la ville productive

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Ruisbroek Drogenbos

Sint-Pieters-Leeuw

Lot

Brukom

Huizingen

Halle

Essenbeek

Lembeek

Beersel

Construire la vallée de la Senne productive requiert une représentation plus fine de la propre économie.

Une part importante de l’économie ne se situe pas sur les sites industriels, mais se trouve éparpillée de manière diffuse le long du canal, des chaussées ou au coeur des villages. La représentation de la diversité de types et d’échelles d’activités économiques ainsi que la compréhension des évolutions et dynamiques sont une condition nécessaire pour le développement de la zone et la politique économique.

Une connaissance approfondie du terrain est un premier pas crucial dans la transformation vers la ville productive. La carte présente un inventaire détaillé de l’activité économique de Bruxelles bien plus sophistiquée que la catégorisation grossière des plans d’aménagement classiques. La carte montre qu’à Bruxelles et surtout dans la zone du canal, plusieurs industries sont encore présentes. De plus, ce qui frappe c’est la diversité des activités, secteurs et échelles. 13

Ceci donne à Bruxelles un avantage important comparé à d’autres métropoles européennes, où l’industrie et autres activités économiques plus importantes ont été bannies vers la périphérie. Grâce à cette carte d’inventaire détaillée, on se rend compte du potentiel du tissu urbain : dans les concentrations de certains secteurs ou échelles d’activités surgit la possibilité de collaboration, de partage de l’espace, de raccourcissement des chaînes ou de fermeture de flux.

Recherche et cartographie Departement Omgeving Architecture Workroom Brussels Sources Brussels Planning Bureau (BBP), Plan Régional d’Affectation du sol, UrbIS 2, 2015.; Brugis. brussels; NGI/IGN, Belgium latest — landuse — roads — railways, 2015.; GDI-Vlaanderen, bedrijven terreinen, 2014. Version Septembre 2017

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ADD ON - FIRMA

Chérissez la générosité des bâtiments industriels et des infrastructures.

Même s’ils ont perdu leur valeur en tant que bâtiments, leurs espaces de travail et structures dans la ville constituent un contexte stimulant et abordable pour de nouvelles initiatives et start-up. En optant de manière stratégique pour le maintien et le recyclage, nous pouvons renforcer la dynamique économique en périphérie.

Cut. Add On. Replace. Connect. Buda, Vilvorde Buda est un quartier en déshérence au pied du viaduc de Vilvorde. Pourtant, il ne manque pas de potentiel car il propose un bon mix entre logement et travail et on y trouve encore plusieurs activités industrielles. Les entrepôts et les ateliers sont surtout utilisés pour le stockage, la réparation des voitures et l’économie ‘grise’. Les concepteurs interviennent dans quelques lieux stratégiques. Dès aujourd’hui le site de co-working Firma apporte une dynamique nouvelle 15

dans le quartier. Les concepteurs renforcent par ailleurs cette dynamique en y ajoutant des logements et de l’espace public. L’intervention la plus décisive est la transformation de l’ancienne ferronnerie. Elle cédera la place à un Fab Lab et un centre de formation aux nouvelles Technologies. L’économie manufacturière du futur, basée sur les applications hautement technologiques telles que les imprimantes 3D, le fraisage ou la découpe 3D, a quelque chose en commun avec l’économie dite ‘grise’ de Buda. Par exemple le tuning de voitures qui utilise sans

cesse des pièces détachées produites sur place. Ces deux économies se rencontrent et se renforcent mutuellement.

Equipe de recherche en projet SPACE-LAB.BE Commandé par POM Vlaams-Brabant, Provincie Vlaams-Brabant En collaboration avec OVAM, Departement Omgeving, VLAIO, Gemeente Vilvoorde, FIRMA, Gharp

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I CHARLERO VAN KANAAL

Des initiatives modestes et nombreuses façonneront l’économie du futur.

De nombreuses entreprises innovantes sont nées dans une arrière-cour ou un garage. Pour rendre la ville productive et inclusive, de tels petits espaces d’entreprises sont d’une importance capitale. Tenant à la fois de l’incubateur et du centre de quartier, elles offrent espace et appui aux nouvelles formes de formation et d’entreprises.

Maison de Quartier Productif Biestebroeck, Anderlecht Dans le quartier Biestebroeck, le quai le long du canal est momentanément utilisé par un grossiste en matériaux de construction. Il ambitionne d’agrandir son entreprise et en contrepartie se dit prêt à rendre du terrain à la ville. Sur la surface libérée, les concepteurs proposent de réaliser un parc et une maison de quartier. Non pas une maison de quartier quelconque, mais une Maison de Quartier Productif : un incubateur 17

pour start-up dans l’industrie manufacturière. Comme toute maison de quartier classique, le bâtiment comprend un restaurant social où des personnes peu qualifiées reçoivent une formation, des espaces de co-working, un toit-terrasse accessible au public et un espace polyvalent. Mais l’élément le plus typé qui marque l’esprit du lieu est déterminé par les garages start-up du rezde-chaussée. Par ce geste, les concepteurs souhaitent insuffler une vie nouvelle à l’archétype du box de garage souvent associé aux cancers urbains.

Équipe de recherche en projet plusoffice architects WRKSHP collectif Commandé par Région de Bruxelles-Capitale Architecture Workroom Brussels En collaboration avec Equipe Canal de la Région de Bruxelles-Capitale

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Associer le logement à l’industrie requiert des compositions architecturales innovantes.

L’environnement productif est aussi un environnement vivable. Une architecture innovante et une combinaison judicieuse de logements / travail limitent les nuisances de la logistique, de la production et de l’entretien.

Metahub Delta, Auderghem Au sud-ouest de Bruxelles, l’autoroute E411 plonge sans ménagement dans la ville. La voie d’accès et la présence de la station de métro Delta en font un lieu de correspondance idéal pour les navetteurs et visiteurs de Bruxelles. C’est en outre un lieu logistique stratégique pour l’approvisionnement de la ville. Les auteurs de projet proposent de construire, sur un grand terrain triangulaire, un gigantesque volume abritant un centre de distribution urbain et un parking park-and-ride. Le projet est innovant dans 19

son ambition de combiner logement et travail. A titre de clin d’œil au façadisme bruxellois, les auteurs de projet posent un deuxième volume côté rue aux allures de contre-façade trop large pour le gigantesque hall. La boîte aveugle reçoit ainsi un visage et crée de l’espace pour diverses formes d’habitation. Les formes en zigzag de la façade créent côté rue une pluralité d’espaces publics à échelle humaine. Au rez-de-chaussée, se situent des services et ateliers qui confèrent aux activités situées à l’arrière une place dans la vie de la rue.

Équipe de recherche en projet CENTRAL Maxime Delvaux Eva Le Roi Commandé par Région de Bruxelles-Capitale Architecture Workroom Brussels En collaboration avec perspective.brussels, bMa, SPRB

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public

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Rendez l’économie visible dans l’espace public.

En conférant aux activités industrielles une place de premier plan et en les rendant à nouveau visibles en rue et dans la ville, l’industrie peut à nouveau trouver sa place dans notre vie quotidienne et susciter la fierté de notre industrie et de nos manufacturiers.

The Tinker Tower Bassin Vergote, Bruxelles Le Bassin Vergote, situé entre Laeken et Schaerbeek, symbolise le clash entre penseurs et faiseurs. Exactement sur la frontière entre la zone résidentielle et la ville industrielle. Au port, une industrie lourde persiste avec entre autres une usine de ciment et une usine de métallurgie. Or, depuis peu, le port compte la tour UP, la tour résidentielle la plus élevée du pays, qui domine le skyline du quartier du Nord avec ses tours de bureaux en verre. Le lieu a valeur de symbole, au même titre que l’intervention. 21

Exactement sur la frontière entre la zone résidentielle et la zone industrielle, les auteurs de projet proposent une tour productive, une usine verticale où diverses entreprises de production apprécient le raccordement avec le canal et les quartiers industriels. The Tinker Tower est un landmark pour l’industrie dans la ville et un contrepoids pour la tour résidentielle. Elle rend la production visible dans l’espace public et en montre la nécessité pour un métabolisme urbain en bonne santé. La tour productive célèbre l’industrie et rend sa fierté à la fabrication.

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Le partage de l’infrastructure et des équipements libère plus d’espace pour l’économie et le paysage.

L’espace se raréfie. Si les entreprises mutualisent les équipements et l’infrastructure que chacune utilise sur sa parcelle, nous gagnerons de l’espace pour l’économie et la nature. Par ailleurs, les espaces partagés ajoutent des lieux et des passages publics à la zone industrielle urbaine.

Rambla productive Birmingham, Anderlecht Sur le site Birmingham dans le sud de la ville, l’industrie subit la pression de la forte demande de nouveaux logements. Les auteurs de projet formulent un certain nombre de stratégies qui font le lien entre la ville productive et la ville résidentielle, entre le domaine public et privé, entre la petite et la grande échelle. Les logements sont concentrés sur un talus côté rue. Grâce à la différence de niveau, les logements bénéficient d’une vue spectaculaire sur 23

l’activité le long du canal. Le site même est traversé par une construction monumentale qui relie la ville avec le canal. Le shared rack comprend des espaces de stockage partagés et un parking aménagé en dessous d’une rue publique. L’intervention dans l’infrastructure jette, au sens propre, un pont entre les différents programmes productifs et crée pour les entreprises des opportunités de partager l’espace et de collaborer. Les quais le long du canal sont transformés en rambla productif. Un espace partagé, occupé par des camions

et la logistique, mais aussi par des cyclistes et des piétons. Flâner le long d’un centre de recyclage, un hall logistique et un parking demande un langage visuel tout nouveau et même une nouvelle compréhension de ce que l’espace public peut encore signifier. Voilà donc un nouveau type d’espace public partagé, occupé par des camions, de la logistique et des entreprises, mais à la fois par des cyclistes, des piétons et des flâneurs.

Équipe de recherche en projet CENTRAL Maxime Delvaux Eva Le Roi Commandé par Région de Bruxelles-Capitale Architecture Workroom Brussels En collaboration avec Equipe Canal de la Région de Bruxelles-Capitale, Citydev, Vivaqua

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Les alliances entre entreprises optimisent l’espace raréfié.

La concertation entre industriels, entrepreneurs, promoteurs, autorités et habitants conduit à de nouvelles avancées. Elle donne lieu à des collaborations, les espaces sont mutualisés et les industries sont organisées de manière plus efficace les unes en fonction des autres.

Zaventem-Zuid Nossegem, Zaventem Zaventem-Sud, à proximité de l’aéroport, est une zone industrielle classique où de petits acteurs ainsi que quelques grands (tels qu’Ikea, le constructeur d’avions Asco et le constructeur automobile Toyota) déploient leurs activités dans une ‘boîte vide’ sur un lotissement isolé entouré d’espace vert. Asco et Ikea voudraient agrandir. Or, ceci n’est aujourd’hui possible que moyennant un usage plus efficace du terrain et d’une adaptation des prescriptions urbanistiques sévères. Les auteurs de projet négocient avec les entreprises et les autorités 25

afin d’arriver à une solution. En considérant le terrain comme une structure industrielle qui chapeaute l’ensemble, la ‘logique de lotissement’ spatiovore pourrait être délaissée. Ceci signifie que chacun ne soit plus cantonné sur son propre lotissement, mais que l’espace, l’infrastructure et les services soient partagés. Les auteurs de projet proposent de construire des unités de travail de dimensions modestes contre les façades aveugles des bâtiments d’entreprises. Ceci permettrait de densifier l’espace sous-exploité sans gêner le fonctionnement des entreprises. L’espace résiduel intermédiaire et l’infrastructure

routière libérée sont ainsi transformés en espace partagé. Là où les entreprises se touchent, naissent de nouvelles possibilités de collaboration et de croissance.

Équipe de recherche en projet URA Yves Malysse Kiki Verbeeck Commandé par Departement Omgeving En collaboration avec Provincie Vlaams-Brabant, OVAM, VLAIO, Gharp, ASCO

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Une économie urbaine circulaire offre une plus-value plus élevée pour la ville et ses environs.

Aujourd’hui, le système métropolitain rapporte beaucoup d’argent, mais n’en fait pas forcément bénéficier la ville et sa périphérie. Si nous arrivons à organiser la production et la logistique en chaînes plus courtes et cycles fermés, la production deviendra plus durable et une plus grande partie de la valeur continuera de circuler dans le système urbain. Aussi devons-nous développer les connaissances adéquates sur les flux vers et à partir de la ville.

Designing With Flows Brussels metropolitan region Les recherches ont montré les courants d’eau, d’énergie, de nourriture, de déchets organiques, de matériaux de construction et de déchets de construction dans la zone de la métropole bruxelloise. L’image du bilan est choquante. Bruxelles semble traiter ses ressources de façon très linéaire. Beaucoup de choses entrent dans

Bruxelles (généralement en camion) et ce qui entre à Bruxelles en ressort également, le plus souvent sous forme de déchets (à nouveau en camion). Nous sommes donc loin d’un modèle durable. Nous constatons un énorme gaspillage de matériaux, de matières premières et d’énergie. De nouvelles industries implantées en des endroits stratégiques qui transforment ou réutilisent ces déchets, ces rebus ou autres matériaux, sont susceptibles de

renforcer le métabolisme de Bruxelles. A cet effet, le canal peut jouer un rôle clé. Il offre la possibilité d’un transport plus durable par voie fluviale et pourrait se développer comme une colonne vertébrale de la transition de Bruxelles vers une ville circulaire.

Équipe de recherche en projet Fabric, ULB (LoUIsE en BATir), Circle Economy Commandé par OVAM

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289k liter/year

water (from the canal, rain water and clean water) 136k m³/year 548k Mwh/year

energy concrete and mortar by truck

INTERBETON

sand & gravel from inert treatment facilities

39k tons/year

67% sand & gravel in concrete raw material from mines in Limburg, Antwerp & Liege

gravel by trucks 265k tons/year

loss of construction material by wind

sand, gravel and cement by boat

gypsum 85%

clinker

10%

11% portland cement in concrete

admixture

Schéma des flux de matériaux, situation actuelle

water (from the canal, rain water and clean water)

energy sand and gravel from recycled streams

concrete and mortar by truck

INTERBETON

raw material from mines in Limburg, Antwerp & Liege

gypsum

clinker

REGIONAL C&D SITES eco-cement locally produced

admixture

REGIONAL GLASS COLLECTION

waste glass

C&D RECYCLING CENTERS

unrecyclable inert to incinerator or technical landfill

CENTRAL MATERIAL BANK recyclable inert

elements to dismantle

recycled waste glass

Schéma des flux de matériaux, situation future

ConsĂŠquences spatiales pour le Bassin Vergote

Le réseau bleu vert est l’épine dorsale résiliente qui rétablit le lien entre le paysage de l’habitat et du travail.

Les cours d’eau et leurs berges vertes retrouvent de l’espace et sont reliés en un seul paysage productif et récréatif. Ainsi, cette structure devient l’épine dorsale destinée à rapprocher les zones d’habitation et de travail. Une approche plus intégrale bénéficie à l’écologie, à la récréation et à l’économie.

à gauche : BUUR, analyse du tissu spatial existant, environnement de la gare et de la zone industrielle à Lot, mission d'étude pour le Projet stratégique de la vallée de la Senne

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Vlezenbeek

Ruisbroek Drogenbos

Sint-Pieters-Leeuw

Beersel

Lot

Brukom

Huizingen

Halle Dworp

Essenbeek

Lembeek

Station Spoorlijn Fietsnetwerk Hoofdwegen Metro en tram Straal 600m

Bedrijven in een straal van 600m rond station of kanaal Woningen in een straal van 600m rond station of kanaal Bedrijven Bebouwing

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10. Concentrez le travail et l’habitat le long de nœuds de transport multimodaux et collectifs Une logistique intelligente et partagée par voie d’eau et par ligne ferroviaire peut revitaliser les zones d’entreprises et soulager les zones d’habitation. Les habitants se déplacent plus facilement entre leur lieu de travail et leur lieu d’habitation s’ils peuvent emprunter un important réseau de transport public et des pistes cyclables reliées. L’organisation spatiale doit miser sur les modes de transport actuels, mais aussi futurs, grâce à des solutions de mobilité qui pèsent moins sur notre environnement (vital).

à gauche : vivre et travailler le long du canal et du chemin de fer, Architecture Workroom Brussels, 2017

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ÂŠâ&#x20AC;&#x2030;Jonathan Ortegat

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Au travail ! vers une vallĂŠe productive

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Atelier Zennevallei La partie sud de la vallée de la Senne est une zone où des bâtiments industriels historiques et des entreprises innovantes en pleine croissance alternent dans un paysage d’habitation verdoyant et fertile le long de la Senne et du canal. Depuis des décennies, l’emplacement stratégique, l’entreprenariat local et les liaisons multimodales de cette périphérie urbaine offrent des chances à la fois aux entreprises et aux habitants. Les solides regroupements d’infrastructures ont toutefois fragmenté l’espace, ce qui a contribué à une fragmentation ultérieure de l’habitat, de l’emploi et de la nature jusqu’à en faire des segments d’un paysage en mosaïque. Par ailleurs, un nombre croissant de poids lourds fait pression sur le réseau routier et de nombreux terrains industriels attendent de manière urgente une rénovation ou remise en état. Les activités industrielles sont de plus en plus souvent perçues comme une nuisance, puisqu’on ne vit généralement plus là où nous travaillons. Par ailleurs, la demande de logements augmente et les industries doivent faire face à la mondialisation et à l’automatisation. Or, il n’y a pas assez d’espace pour développer le tout en parallèle en même temps. Le besoin d’une nouvelle histoire suscitant une réelle adhésion se fait sentir. Une bonne accessibilité par voie d’eau et par le train peut soulager les routes et offrir ainsi une alternative durable grâce à des systèmes de logistique nouveaux, ingénieux et partagés. Pour les habitants et les salariés aussi, les nœuds de transport collectifs et les pistes cyclables rapides sont des alternatives nécessaires. Ainsi logements, usines et espace de récréation sont à nouveau reliés grâce à un usage compact et intelligent de l’espace. La vallée de la Senne peut devenir l’exemple d’une économie circulaire et innovante à un jet de pierre de la capitale de l’Europe. 37

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Projet stratégique de la vallée de la Senne, Epine dorsale souple

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Projet stratégique de la vallée de la Senne

La vallée de la Senne fait l’objet d’une transformation. Grâce au Projet stratégique de la Vallée de la Senne, la Province du Brabant flamand invite les différentes parties autour de la table pour œuvrer ensemble avec les entreprises, les habitants et les auteurs de projets à la vallée de la Senne. Objectif : la rénovation et la revalorisation de la structure économique et du tissu d’habitation avec le maintien et le renforcement des structures d’espaces ouverts et de valeur. La recherche en projet permet d’explorer les stratégies spatiales pour valoriser les zones industrielles, pour faire davantage appel au canal et aux lignes ferroviaires afin de soulager le réseau routier et de renforcer les paysages et les cours d’eau. L’approche intégrale suit deux voies, l’épine dorsale dite dure et celle dite souple en visant à mettre en œuvre, d’une part, une meilleure mobilité et un meilleur environnement pour le travail mais aussi une habitation plus qualitative et durable ainsi que, d’autre part, à rendre davantage d’espace à la nature. 39

Epine dorsale souple L’épine dorsale souple se compose de la Senne, du canal et de ses affluents ainsi que des espaces verts environnants. L’eau reçoit à nouveau de l’espace pour donner toutes ses chances à l’écosystème, mais également pour en augmenter la valeur récréative. De nouvelles zones vertes sont également créées, reliées entre elles et aux structures existantes. Elles donnent ainsi forme à un réseau ininterrompu d’eau et d’espaces verts. Le sentier récréatif pour promeneurs le long de la Senne y est relié afin de désenclaver toute la zone en tant qu’espace touristique et récréatif et de rendre l’espace vert accessible. 1. eau et espace vert à Hoge Paal 2. aménager la zone verte maison de repos Zilverlinde 3. réhabiliter le caractère récréatif du complexe sportif Wildersport 4. travaux de mise au jour de la Zuunbeek et réhabilitation de la Vogelzangbeek 5. aménager la zone verte

Ruysbroeckveld 6. aménager le quartier Boomgaard 7. verduriser le cimetière de Drogenbos 8. aménager un sentier de la Senne parcourant la vallée 9. réaménager la zone de récréation et de parc Frankveld 10. vallée bleu vert des Zennebeemden – étude 11. terrasse sur la Senne et aménagement de zones vertes au centre Lot 12. de l’espace pour l’eau et la verdure dans la zone d’entreprises De Gijseleer 13. vision pour le parc paysager à Halle 14. réaménager le parc Albert 15. intégrer Lembeek nord comme zone verte et tampon hydrique 16. espace pour l’eau et la verdure à Lembeek sud Colonne vertébrale dure L’épine dorsale dure se compose de l’espace bâti et du réseau de mobilité des voies de circulation, des lignes ferroviaires et leurs gares et des pistes cyclables rapides. Le problème de la mobilité est un nœud particulièrement Atelier Zennevallei

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Projet stratégique de la vallée de la Senne, Colonne vertébrale dure

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Projet stratégique de la vallée de la Senne

confus qui doit être démêlé par des interventions et des solutions de nature diverse. Des pistes cyclables sûres et une densification des centres autour des gares ferroviaires revalorisées doivent offrir aux habitants et aux salariés une meilleure alternative à la voiture. Avec les entreprises sont également modernisés leurs terrains et nous nous attelons à trouver des solutions innovantes pour la mobilité. Les atouts du canal en tant qu’infrastructure économique et naturelle pour le transport et la récréation continuent à être développés.

et Buizingen 9. développer la zone industrielle Lembeek nord 10. élaborer des solutions pour la zone d’entreprises de Lembeek sud

1. valorisation de la zone d’entreprises les Trois Fontaines 2. aménagement d’une piste cyclable rapide avec embranchements 3.reconversion Catala et alentours 4. rénovation collective d’îlot et projet de verdurisation à Ruisbroek 5. étude d’une meilleure intégration de la zone industrielle Laekebeek 6. revaloriser les environs de la gare Lot 7. revaloriser la zone industrielle De Gijseleer 8. réaménager les environs des gares de Huizingen

• Zone d’entreprises Les 3 Fontaines Le terrain d’entreprises délabré est réhabilité afin d’améliorer le fonctionnement des entreprises ainsi que leur image à travers des interventions sur l’infrastructure, des sessions d’information et la coordination entre les différents projets. L’étude focalise sur la mise en œuvre du dialogue entre les entreprises ainsi qu’avec les autorités et les riverains afin de renforcer l’adhésion via la concertation et de garantir la réussite des

Recherches par le projet Le Projet stratégique a mis en place 3 missions d’étude qui sondent chacune, en collaboration avec les autorités, riverains, entreprises et organisations de la société civile, quelles pourraient être les solutions intégrales répondant aux défis actuels dans la zone et sur les terrains spécifiques.

projets. • mission d’étude pour la Vallée des Zennebeemden – D+A & 1010au Les Zennebeemden, le paysage vallonné entre le cœur de Drogenbos et le château de Beersel constituent un écheveau complexe de fonctions très disparates dénuées de rapports harmonieux. Grâce à la concertation active, un plan d’action et une vision d’ensemble cohérents sont développés en collaboration avec les différents stakeholders pour cet unique paysage hétérogène le long de la Senne. • mission d’étude pour les environs de la gare et la zone d’entreprises Lot - BUUR; Les faisceaux d’infrastructures et le réseau bleu vert constituent ensemble avec le logement et les activités économiques un paysage fragmenté. Cette étude se penche dans Lot avec les stakeholders sur la question de savoir comment mieux relier les différentes couches afin d’améliorer la qualité de vie autour de la zone d’entreprises et des environs de la gare, tout en facilitant les activités économiques et en rendant la mobilité durable plus attrayante. Atelier Zennevallei

Meeting "petit-déjeuner" de la zone industriele 3 Fonteinen

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Vallée des Zennebeemden, 1010au et D+A

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Tim Van de Velde, Metropolitan Landscapes, 2015

Parc paysagé Halle, Omgeving et TOPOS

Zone d'entreprise,s Laekebeek

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1600

1700 1700 Les ruisseaux à haut débit alimentent les moulins et offrent une eau pure pour la fabrication du papier et le brassage de la bière

1708 Chaussée de Bruxelles à Mons

1777 Invention de la machine à vapeur ; d ébut de la révolution industrielle

Quel est le rapport entre la vallée de la Senne et la ville de Bruxelles ?

Le débit rapide de la Senne et de ses affluents a joué un grand rôle pour la région jusqu’au 18e siècle. De nombreux villages et villes s’étaient établis le long de ces cours d’eau, qui offraient un axe de transport important. En outre, les rives de la Senne étaient l’emplacement idéal pour les moulins à eau, à grain et à huile, de sorte que la rivière devint le moteur des activités économiques.

s’établirent des fermes et des auberges. Ainsi, le lien entre la vallée de la Senne et Bruxelles fut renforcé.

En 1708, la chaussée reliant Bruxelles à Mons est aménagée sur l’ancien tracé entre Bruxelles et Halle, le long de laquelle 45

Atelier Zennevallei

Vorst Vlezenbeek

Ruisbroek Drogenbos

Sint-Pieters-Leeuw

Beersel

Lot Brukom

Huizingen

Halle

Dworp

Essenbeek

Lembeek

1800 1832 Canal BruxellesCharleroi

1840 Chemin de fer BruxellesTubize

Quel est l’effet du changement technologique sur l’organisation spatiale ?

Au 19e siècle, la Belgique connut sa révolution industrielle durant laquelle surgirent de nouvelles infrastructures, parmi lesquelles la voie ferrée et le canal BruxellesCharleroi. Les berges du canal attirèrent dès lors de nombreux ateliers et usines. A Halle et Ruisbroek sont aménagés des débarcadères. La présence du canal fit évoluer la fonction de la Senne : la rivière ne fut plus sollicitée comme axe de transport ni comme moteur pour les moulins à eau, mais pourvoyait la vallée en eau pure pour le blanchissage et le lavage du textile, la fabrication du papier et le brassage de la Gueuze. Les entreprises s’établirent de plus en plus en amont afin de disposer d’eau pure en 47

quantité suffisante. Les nombreux moulins à eau furent systématiquement transformés en moulins à papier motorisés. L’arrivée du ‘boerentram’ (tram des paysans) et de la voie ferrée contribuaient à désenclaver la région. Il n’était plus nécessaire d’habiter près de son lieu de travail et le marché des producteurs se mit à grandir. Au 19e siècle, l’horticulture connut ainsi une croissance fulgurante grâce à la liaison rapide et bon marché vers la capitale (à l’époque on pouvait emporter dans le tram jusqu’à cinquante kilos gratuitement). Par ailleurs, la région faisait de plus en plus appel à la nombreuse main d’œuvre dont regorgeait Bruxelles, ce qui fut l’amorce des navettes partant de la région vers les mines du Hainaut.

1885 Première adaptation du canal BruxellesCharleroi

A la fin du 19e siècle, la vallée de la Senne connut un nouvel essor économique. Elle attira de nombreuses entreprises avec, dans son sillage, le nombre d’ouvriers. Les patrons d’usines construisirent des quartiers ouvriers et des terrains autrefois éloignés furent transformés en centres dynamiques pleins d’effervescence.

Atelier Zennevallei

Vorst Vlezenbeek

Ruisbroek Drogenbos

Sint-Pieters-Leeuw

Beersel

Lot Brukom

Huizingen

Halle

Dworp

Essenbeek

Lembeek

1900 1890 — 1914 Belle Epoque – croissance économique

1914 Début de la Première Guerre mondiale

1929 Le krach boursier mondial

1945 L’économie belge se redresse

Quelle est la résilience de la vallée de la Senne ?

La croissance économique se poursuivit au début du 20e siècle. Le nombre d’entreprises augmenta de manière exponentielle alors que le réseau des routes et des chemins de fer continuait de s’étendre, ce qui ne fit qu’encourager le travail des navetteurs. La succession des deux guerres mondiales et du krach boursier de 1929 mit fin à cette époque de croissance. Des usines subirent des dommages ou furent détruites, ce qui entraîna une vague de faillites, de fusions et de rachats dans la vallée de la Senne.

semée d’embûches lors de la décennie suivante. Les années glorieuses ’50 et ‘60 furent suivies par les années de crise ’70 en ’80, puis la stabilité revint durant les années ’90. Sous l’influence de divers programmes d’impulsion nationale, plusieurs zones industrielles furent créées sur des sites industriels neufs ou historiques. Progressivement, l’économie de production cédait la place à une économie de services.

Bien que la reprise ne tardât pas, la vallée de la Senne connut une évolution économique 49

Atelier Zennevallei

‘50 et ‘60 Les années glorieuses pour l’économie dans la vallée de la Senne

Vorst Vlezenbeek

Ruisbroek Drogenbos

Sint-Pieters-Leeuw

Beersel

Lot Brukom

Huizingen

Halle

Dworp

Essenbeek

Lembeek

2000 ’70 et ‘80 La crise signifie souvent la fin pour de nombreuses entreprises

‘90 Sous l’influence de nombreux programmes d’impulsion, de nouvelles zones industrielles sont aménagées

2016 Projet stratégique de la vallée de la Senne

Quels sont les moteurs économiques actuels pour la vallée de la Senne ?

L’évolution d’une économie de production vers une économie de services se poursuit au 21e siècle, ce qui se perçoit dans la reconversion de nombreux terrains industriels en zones réservées aux PME. Une nouvelle tendance se manifeste dans la région : l’économie circulaire, spécialisée dans le recyclage de vêtements, de textile, d’automobiles ou autres matières premières s’implante de plus en plus dans la vallée de la Senne. Alors que la pression sur ces activités dans la capitale augmente, la périphérie sud de Bruxelles constitue une alternative attrayante.

apparaître une région très fragmentée ; une mosaïque désordonnée de structures bleu vert, traversées par des zones d’habitation, d’entreprises, ainsi que d’infrastructures de voies ferrées ou de voiries. Une meilleure organisation de ces programmes entre eux s’avère un des plus grands défis pour l’avenir. Dès lors, la province du Brabant flamand, en collaboration avec les communes de la vallée de la Senne et le ‘Regionaal Landschap Zennevallei & Pajottenland’ a mis sur pied le projet stratégique de la vallée de la Senne.

Bref, la riche évolution économique de la vallée de la Senne a marqué de son empreinte l’histoire de la région et continue d’y influencer les activités. Cependant, elle laisse aussi 51

Atelier Zennevallei

Colophon Atelier Zennevallei A Good City Has Industry Wonen & werken in de Zennevallei FeliXart Museum Drogenbos 21.09.2017-22.10.2017 Ce guide des visiteurs a été édité à l’occasion de l’exposition ‘Atelier Zennevallei’, d'après la reprise de l'exposition IABR-Atelier Brussels 'A Good City Has Industry' et du programme public ‘Wonen en werken in de Zennevallei’. Atelier Brussels Comité d’organisation: perspective. brussels, bMa, OVAM, Ruimte Vlaanderen, Provincie VlaamsBrabant, POM Vlaams-Brabant, IABR, Architecture Workroom Brussels Atelier Master: Mark Brearley, CASS Cities, London Design Research: plusoffice architects/ WRKSHP collectif, CENTRAL/Eva Le Roi/Maxime Delvaux, URA Yves Malysse Kiki Verbeeck, Space-lab.be, Fabric/ ULB (LoUIsE en BATir)/Circle Economy Exposition ‘A Good City Has Industry’ Commissaire : Architecture Workroom Brussels Coproduction: IABR, AWB, BOZAR Coordination: Iwan Strauven, Francis Carpentier (BOZAR) Design Exposition: 51N4E Graphisme: Ward Heirwegh Photographie: Bas Bogaerts Textes: Joeri De Bruyn, Architecture Workroom Brussels Traductions: Nathalie Callens (FR), Lisa Page (ENG), Sandra Atterbury (ENG) Films: Storyrunner, Jonathan Ortegat, Bertrand Lafontaine exposition 'ATELIER ZENNEVALLEI' Coproduction: AWB, FeliXart Museum, Provincie Vlaams Brabant Coordination: Architecture Workroom Brussels Graphisme: Ward Heirwegh, AWB Cartographie: Architecture Workroom Brussels Design de la table de workshop: Open Structures Fotografie: Tim Van de Velde Textes: Architecture Workroom

Brussels Traduction: Nathalie Callens (FR), Sandra Atterbury (ENG) Films: Jonathan Ortegat

Avec le soutien financier de la Province du Brabant flamand

PROGRAMME PUBLIc 'WONEN EN WERKEN IN DE ZENNEVALLEI'

V.U. Architecture Workroom Brussels, Handelskaai 30 Quai du commerce, 1000 Brussel

Concept et coordination: Provincie Vlaams-Brabant Chef de projet: Daan Demey FELIXART MUSEUM DROGENBOS Directeur artistique: Sergio Servellon Tentoonstellingscoordinator: Rik Rommens Agent des relations publiques : Caroline Meert Conservation et administration : Arnaud de Wolf Collaborateur : Fatiha Kabbour Nos remerciements à Province du Brabant flamand (Gouverneur Lodewijk De Witte, Gedeputeerde Ann Schevenels, Annelies Celis, Anja De wolf, Tine Fraiponts, Katrien Putzeys, Kris Smets, Matthijs van Ginneken), Strategische Project Zuidelijke Zennevallei (projectleider Daan Demey, Ben Nechelput, Kim Ceusters), Gemeente Drogenbos (Stijn Heremans), Gemeente Sint-Pieters-Leeuw, Gemeente Beersel, Stad Halle, Erfgoedcel Pajottenland Zennevallei, Regionaal Landschap Pajotteland & Zennevallei, Departement Omgeving (Jan Zaman), OVAM (Walter Tempst), POM Vlaams-Brabant (Erwin Lammens), Architecture Workroom Brussels (Roeland Dudal, Joachim Declerck, Federico Giaretti, Chloe Nachtergael, Maxime Peeters, Carmen Van Maercke), 1010au, D+A, BUUR, Plusoffice architects, WRKSHP Collectif, CENTRAL, Space-lab.be, URA, 51n4e, perspective.brussels, bMa, IABR, FeliXart Museum, Colruyt, Boon, Dedobbeleer & zoon, Open Structures (Thomas Lommée, Christiane Högner)

Impression avec le soutien du OVAM.

Cover: Tim Van de Velde