Catalogue Best Of 2009-EPFL

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BestOf ARCHITECTURE EPFL 2008  — 2009

Sélection des MEILLEURS TRAVAUX D’éTUDIANTS


Best Archizoom est fier de présenter les laboratoires de l’Institut d’Architecture de l’EPFL à travers les meilleurs travaux de leurs étudiants durant l’année académique 2008-2009. Reconnaissant la grande variété de la recherche actuelle en architecture, cette vision d’ensemble atteste la curiosité et l’esprit inventif tant des professeurs que des étudiants SAR. Elle capte l’émergence d’un design architectural effervescent. L’architecture a été l’une des premières disciplines à établir un réseau global, international et transdisciplinaire, phénomène renforcé par sa récente médiatisation. Archizoom participe à cette médiatisation en créant une cadre propice au débat critique et à la promotion d’idées novatrices. Notre programme présente l’architecture à l’EPFL et renforce son identité. L’EPFL, l’une des deux Ecoles Polytechnique fédérales en Suisse, a trois missions: la formation, la recherche et la valorisation au plus haut niveau international. Avec plus de 250 laboratoires et groupes de recherche sur son campus, elle figure parmi les institutions les plus innovantes et les plus productives sur le plan scientifique. La faculté ENAC (environnement naturel, architectural et construit) regroupe l’ingénierie de l’environnement, l’architecture et l’ingénierie civile. L’enseignement comprend des études de niveau Bachelor/Master, des cycles et cours postgrades, et des programmes doctoraux. L’originalité de cette formation est d’établir des liens entre les disciplines afin d’apporter aux étudiants les outils et méthodes pour projeter ensemble. Au sein de cette concentration de compétences, l’architecture occupe une place prépondérante par le nombre de ses étudiants, et parce qu’elle représente une discipline transversale par excellence. Elle ne peut exister sans composer avec des savoirs techniques, scientifiques, sociologiques et artistiques. L’Institut et la Section d’architecture couvrent tous ces domaines. Ils ont généré plus de 300 projets d’architecture durant l’année académique 2008-2009, dont nous présentons ici les plus réussis. Une fois par an, les meilleurs résultats de l’ensemble des laboratoires seront donc exposés, toutes volées confondues. Pour l’architecture, la promotion de la recherche passe autant par l’exposition que par la publication. Il faut voir les maquettes en trois dimensions et les plans en grand format pour pouvoir réellement comprendre les partis pris techniques, esthétiques et conceptuels d’un projet. Les travaux sélectionnés ici méritent tous d’être publiés. Nous leur offrons une plateforme événementielle, condition nécessaire pour brasser les idées, participer au débat général, et, idéalement, transférer ces recherches dans la réalité économique, technologique et artistique.

L’architecture cherche et atteint l’excellence par la pratique des concours. Cette exigence est au cœur du Best of Architecture EPFL. Les critères de sélection ont été laissés sous la responsabilité des laboratoires, qui sont les mieux à même de juger de leurs propres axes de recherches. Nous préservons ainsi la diversité des positions et chaque laboratoire montre ce qui le représente le mieux. Ces travaux ont tous déjà été soumis à la critique et à l’examen d’experts. Ils sont exposés ici pour être connus d’un public plus large. Les meilleurs projets d’architecture ne peuvent pas être montrés modestement. Ils le sont en très grand format, dans le vaste hall du bâtiment SG de l’EPFL. L’exposition colonise le vide de cet espace, occupant ainsi un passage naturel idéal, très fréquenté au cœur du campus. Nous tenons à remercier l’ensemble des laboratoires pour leur participation enthousiaste à ce projet, en particulier les assistants qui ont adapté les travaux d’étudiants à l’échelle de l’exposition. Nous remercions Victoria Easton et Raoul Sigl qui ont conçu et construit le cadre de l’exposition. Leur travail généreux et infaillible a permis à cette aventure de voir le jour. Nous sommes également très reconnaissants à tous nos sponsors de leur fidèle soutien sans lequel nous ne pourrions atteindre nos ambitions. Au cours des années, nous espérons que cette sélection de travaux deviendra une mémoire précieuse, mettant en évidence l’importance de notre formation dans les développements architecturaux. En donnant une visibilité ample et méritée à la sélection des meilleurs projets, nous voulons promouvoir et soutenir l’ensemble de la production architecturale des étudiants, exiger le meilleur de tous, et leur souhaiter plein succès.

Cyril Veillon, Directeur Archizoom Professeur Harry Gugger, Chairman Archizoom Board


Of ARCHITECTURE EPFL SéLECTION DES MEILLEURS TRAVAUX D'étudiants 2008 — 2009

Archizoom is proud to showcase the EPFL Institute of Architecture research laboratories by presenting the best work produced by its students during the 2008-2009 academic year. This overview testifies to the breadth of research currently being conducted in the field of architecture and to the creativity of the Institute’s teachers and students. It also reflects the energy and vitality of a new generation of architects.

Architecture was one of the first disciplines to establish a global, interdisciplinary network, a phenomenon that has been strengthened recently via increased media coverage. Archizoom is contributing to this coverage by creating an environment that facilitates critical debate and the promotion of original ideas. Our programme showcases architecture at the EPFL and reinforces its identity. The EPFL (École Polytechnique Fédérale de Lausanne), one of Switzerland’s two Federal Institutes of Technology, has three objectives: education, research and promotion at the highest international level. With more than 250 on-campus research groups and laboratories, it is one of the most innovative and productive scientific institutions in the world. The ENAC Faculty, School of Architecture, Civil and Environmental Engineering, offers courses leading to Bachelor’s and Master’s degrees, postgraduate studies and doctoral programmes. The School is unique in the way that it fosters the development of interdisciplinary relationships that provide students with the tools and methods for collaborating together. Architecture occupies a major place within the School, both because of the higher number of students it attracts, and because of its inherent interdisciplinary nature. It demands a knowledge of science, technology, sociology and the arts. The Institute and Department of Architecture cover all of these fields. During the 2008-2009 academic year they generated over 300 architectural projects, the most successful of which we are presenting here. We plan to exhibit the research laboratories’ best work across all fields on an annual basis. Architectural research is promoted as much through exhibitions as it is through publication. To fully understand the technical, aesthetic and conceptual aspects of a project, it is essential to review the 3-D models and large format plans. All of the work selected here is of publishable quality. We are offering it an exhibition platform that provides a crucial forum for debate, and that in turn will, ideally, help to convert this research into a concrete economic, technological and artistic reality. Competitions encourage the pursuit and achievement of excellence in architecture. This is the central aim of the Best of Architecture EPFL. The selection criteria were set by the research laboratories themselves, since they are best qualified to judge their own fields of research. We have thus been

able to cover a diverse range of subject matters, and each research laboratory has chosen the work that best represents their area of expertise. This work has already been submitted for review by a panel of experts. It is now being shown here to a wider audience. The best architectural projects must be given adequate space to be viewed properly. They are presented here in extra large format, within the vast entrance hall of the SG building on the EPFL campus: a large, busy thoroughfare that is an ideal location for the exhibition. We would like to thank the research laboratories for participating in this project, and particularly the assistants who prepared the students’ work for exhibition. A special mention goes to Victoria Easton and Raoul Sigl for designing and building the exhibition space. Their superb work and generosity enabled us to complete the project. We are also very grateful to all of our sponsors for their loyal support, without which we would not have been able to achieve our objectives. We hope that this selection of work will be remembered for years to come, and highlight the importance of our education institutions to the development of architecture. By giving the best projects the exposure they deserve, we aim to promote and sustain architectural students’ work and encourage them to do their very best. We wish them every success.

Cyril Veillon, Director, Archizoom Professor Harry Gugger, Chairman Archizoom Board


01AIC

INSTITUTION DE LA CITé

PROFESSEUR Patrick Mestelan ASSISTANTS Jean-Paul Chabbey / Giovanna Di Loreto / Robert Ruata / Maja Stoos ASSISTANTE-DOCTORANTE Marta Pieczara éTUDIANTS Camille Bagnoud / Tina Baumgartner / Giulia Bertolini / François Bianco / Tchaya Bloesch / Simon Burri / Raphael Châtelet / Michaël Claude / Matthieu Delacrétaz / Melissa De La Harpe / Grégoire Farquet / Carole Froidevaux / Philippe Gaillard / Besir Gashi / Adeline Hainoz / Juliane Miani / Andrés Mora Gómez Dionisio / David Pascal Müller / Lise Navallon / Victoire Paternault / Laëtitia Pierlot / Camille Audrey Rappaz / Florian Rochat / Ludovic Tiollier / Nicolas Urban / Noémie Wesolowski HTTP: //AIC.EPFL.CH

Gardons-nous d’un débat d’idées qui serait complice d’une « connaissance des choses et du monde qui n’est plus qu’une suite de configurations circonstancielles [...]. Un flux ininterrompu d’hypothèses vite balayées » (g. Steiner), où la rapidité et l’importance du changement évincent l’action de penser le réel. La ville et son organisation dans le territoire sont le résultat de volontés politiques, sociales, culturelles et économiques. Elles sont l’image de la collectivité qui les désire et les dessine. Les institutions sont à comprendre comme un ensemble de valeurs collectives essentielles et fondatrices où naît l’organisation de la collectivité : la polis, la cité. Elles s’inscrivent dans le territoire qui en est le garant et la mémoire. Traitant des éléments fondateurs de la cohésion sociale, de son organisation et de son développement, les institutions prennent forme sous les traits d’édifices publics, de structures territoriales et urbaines et du rapport que ceux-ci entretiennent mutuellement par des relations d’échelles typologiques et morphologiques signifiantes pour la collectivité. Admettre la disparition de la ville et le rapport que celle-ci entretient avec le territoire « naturel », au bénéfice de l’entropie du tout urbain, fait la part belle aux forces économiques, reléguant les valeurs symboliques, identitaires, culturelles, psychoaffectives et surtout sociales et politiques aux poussières du passé. La grande inquiétude et l’interrogation incontournable et fondamentale que soulève le développement durable en sont le reflet. Prétendre que ces notions sont obsolètes au nom d’une complexité croissante ou d’une modernité prise en otage ressort d’un désengagement critique et idéologique. C’est donc bien sur le sens et les valeurs symboliques et rationnels de l’architecture, sur sa raison critique, que porte l’étude du savoir-faire (la techné) et de la théorie qui l’induit : un débat sur les valeurs qui fondent l’acte de bâtir dans un territoire particulier, lui offrant une finalité culturelle et sociale. La nature apprivoisée Par la conception d’édifices et d’espaces publics en des territoires au caractère patrimonial et paysager remarquable, le thème de l’année se confronte à une double problématique : celle d’un territoire marqué historiquement et celle d’une prise de conscience d’un développement culturel lié au rôle croissant de la « nature » dans notre société. Les exigences programmatiques procèdent d’une double référence pour chacun des deux projets traités :

– Offrir des lieux propices au développement des connaissances et au regard porté sur la nature afin d’effectuer une prise de conscience quant à son devenir ; – Tenter de mesurer l’acte de création architecturale à l’échelle de la collectivité et du temps : à celle de la mémoire. L’architecte ne peut se soustraire à la vocation collective de son œuvre par sa « réelle présence » dans le territoire.


02ALICE

ATELIER DE LA concePtion de l'esPace

PROFESSoR Dieter Dietz ASSISTANTS Aline Dubach / Olivier Otteavere / Daniel Pokora / Katia Ritz DOCTORAL ASSISTANT Isabella Pasqualini students Alexandria Ming Aerni / Ahmed Belkhodja  / Augustin Clement / Samuel Devanthéry / Lionel Epiney / Nicolas Feihl / Olivier di Giambattista / David Jenny / Elias Kesselring / Eveline Job / Jonas Läubli / Martin Lepoutre / Samuel Maire / Lukas Manz / Benjamin Melly / Adrian Llewelyn Meredith / Youcef Mezzour / François Nantermod / Julien Prudhomme / Korab Ramadani / Fabian Roth / Gabriela Schär / Danny Te Kloese / Barbara Thüler / Hadrien Tricaud / Tom Doan Tuan / Vy Pham Thi Hoang Vy / Simon Wälti / Anina Weber / Carole Westhoff Master thesis students Filomen Dudok de Wit / Manon Fantini / Jonas van Gelder / Joël Meylan / Alexandre Noel / Nicolas Sedlatchek / Patrick Seletto / Wynd van der Woude / Alexis Vienny http://alice.epfl.ch

The Alice curriculum is based on a parallel approach to the conception and production of architectural space. Students work with physical models and drawings, while simultaneously developing their projects in the digital realm and extending one project per year into a one-to-one scale. In such an approach the design process is constantly challenged by catalyst ‘reactions’ in the respective fields of production. This ‘synthetic approach’ relates to the concept of ‘learning by building’ – a core-idea that is employed in current research on artificial intelligence. In the academic year 2008/2009 the guiding topic in the curriculum was altitude. Altitude puts us in a relative position versus the surface of our planet. It therefore addresses fundamental questions such as ground and gravity and presents a precise framework for a conscious process of designing an architectural, tectonic project. After developing projects along the newly opened m2-metro-line in Lausanne in the winter semester, the class focused on high regions of the Swiss natural environment and proposed projects for Alpine Motels situated along 8 specific mountain passes in the Valais. One of the key ideas underlying the ALICE design approach is the constant discourse between the conceptual framework of an architectural idea and its translation into an actual project. This means on the one hand the conception of the architectural project, and on the other, the development of a coherent program according to this architectural idea (this of course also vice versa). For example: How can the specific panoramic condition at a given mountain pass transform or interpret the known typology of a motel into a unique spatial experience while at the same time offering the function of an alpine motel? In addition we are presently exploring the potential of expanding the project scale into a one-to-one condition. Beyond representational issues so important to architecture,we

hope that structural constraints as well as immanence of direct physical and spatial impact will encourage synthetic thinking and a holistic approach to design issues. In the second semester a group of ten second-year students focused on the design and fabrication of the Entrée Alpine – a panoramic structure, which we will erect in Zermatt at an altitude of 2536m as a part of the Zermatt-Festival. This structure, which can be visited until the end of October, offers a unique experience of the Zermatt panorama and engages human scale and motion as a prime factor in exploring spatial, physical and visual phenomena. Quite naturally this academic year’s program embraced the notion of cultural space, landscape and topography – and in Switzerland consequently the environment of the Alps. The selected thesis project for a settlement in the Valais, based on investigations how the relief-energy – characteristic for mountainous topography – can be used to provide energy for a larger region and merge concepts of power-production, the farming of nutrition, mobility and inhabitation into a new form of living environment, instantly provokes questions regarding our conception of built and livable space, and finally about our planet – while shifting conventional ideas of boundaries between natural and built environment.

ALPINE MOTEL / Atelier 2e année Alexandria Ming Aerni, Lukas Manz

ENTRéE ALPINE / Atelier 2e année Ahmed Belkhodja, Augustin Clement, Olivier Di Giambattista, Nicolas Feihl, Eveline Job, Martin Lepoutre, Samuel Maire, Benjamin Melly, Adrian Llewewlyn Meredith, François Nantermod

LES ALPES 2096 / Projet de Master Alexandre Noel, Wynd Van der Woude


03BUCHNER BRueNDLER PROFESSOR Buchner Bründler 1/08 Assistants Raphaela Schacher / Beat Meier / Catherine Preiswerk Students David Andrey / Henrik Axelsson / Julien Blanc / Jan Borner / Michael Desaules / Diego Diserens / Manon Fantini / Manuela Fernandez / Catia Marisa Ferreira da Silva / Mattia Fiumani / Mirza Hadzikadunic / Annina Inäbnit / Patrick Kutzera / Martin Latham / Ann Linder / Sébastien Lutzelschwab / Joël Meylan / Angie Müller / Franziska Pfyffer / Elodie Rotzer / Nicolas Rychen / Nicolas Sedlatchek / Mathilde Sigismondi / Luis Sobral / Thomas Straessner / Eva-Noemi Thiele / Jonas Van Gelder / Sophie Von Büren / Florence Vovesny / Ming Bo Wang 1/09 Assistants Sophie Lufkin / Andri Gartmann / Raoul Sigl STUDENTS Pauline Estingoy / Newsha Ghaeli / Léonard Kadid / Katrin Marweld / Myriam Perret / Anna Piqué Busqué / Yuka Takeuchi / Regina Valle / Viudes / Adrien Alberti / Fatma Ben Amor / Malaïca Cimenti / Meriton / Demukaj / Marc D’Anglemont de Tassigny / Carmen Fischer / Patrizia / Gabrielli / Clio Gachoud / Nathalie Geibel / Henri Gindre / Julie Hennemann / Philipp Jakob / Aurélie Krotoff / Aurel Martin / Patrick Meier / Laurent Nicolet / Mansour Noverraz / Loïc Peitrequin / Minh-Luc Pham / Anaël Poveda / Augusta Prorok / Florence Thonney / Sandro Tonietti / Mariko Tsunooka / Aurélia Yammine

I/08 HOTEL ANIMAL

I/09 HOUSE OF SOUND

The studio I.2008 gives the opportunity to define a space for co-existence. We plan a hotel for animals and human. Hotels are temporary visited places where illusion often covers reality. Staying one night or even a longer period, we remain guests in an unfamiliar surrounding until we have accepted the cultural embedding. In a certain way we have to redefine ourselves within the unknown, temporarily visited space. Our daily reflects have to be modified. In this way, we always get the chance to reinvent ourselves for a short period. At this moment we want to draw the attention to the recognition of the animals. The Hotel Animal is a place for congregation. A place where experience will be shared based on correlation. The role of the animals can be seen similar to the role of human, their stay permanent or part time. The aim is to think of the whole variety of species, create spatial ideas and then work on a transformation into the architectural project. Starting by reflecting on animal’s natural environment and man made animal architecture, we continue to define a specific space for human and animals, In that sense, we think of two perspectives on architecture, our personal and the animal’s.

The studio I.2009 gives the opportunity to think about the relationship between sound and architecture. While architects are very conscious of the visual aspects of space, sound is rarely considered as an essential element. Nevertheless, music can be very effective to define an atmosphere: the experience of space is made up of both images and sounds. In addition, acoustical phenomena (sounds, music, noises, etc.) can hardly be escaped… The aim of the studio is to raise consciousness of the roles sound can play in the field of architecture, and to explore the possibilities offered by its translation into architecture. Starting by reflecting on the conception of a space out of a tune, we will then concentrate on the conception of the “house of music”: a mixed programme that hosts various-scaled activities (concert hall, rooms for practice, accommodation for musicians…). It will be the occasion to rethink the space for music, imagined as a platform for urbanity and intensity. The focus will be set on people in action and on the exchange that can result from this interaction.


04LTH2

laboratoire de Théorie et d'histoire 2

PROFESSEUR Bruno Marchand ASSISTANTS Jean-Claude Girard / Marielle Savoyat / Jana Vuilleumier-Scheibner ASSISTANTS-DOCTORANTS Didier Challand / Frédéric Frank / Antigoni Katsakou CHARGéS DE COURS UE Philippe Béboux / Danièle Dupuis éTUDIANTS Natacha Bauer / Arnaud Bovet / Svend Reymond / Axel Ferret / Timothé Gauvin http://ltha.epfl.ch

Le LTH a pour mission de développer et renouveler les réflexions en matière d’histoire et de théorie de l’architecture. Dans le cadre de sa nouvelle intégration à l’Ecole d’Architecture de la Faculté ENAC, les missions générales du LTH sont l’enseignement ; la recherche ; les services à des partenaires extérieurs, publics ou privés, en matière de connaissance de l’architecture et de l’urbain (recensements, catalogages, expertises, monographies de bâtiments, etc.) ; et les échanges avec des institutions ou des écoles étrangères. Art et architecture

UE B : Critique architecturale

Le but du cours est d’éclairer la nature complexe des relations problématiques et stimulantes que l’architecture contemporaine essaie de tisser avec l’art : d’une part, en la situant dans une perspective diachronique et historique, notamment à partir de la modernité du XXe siècle ; d’autre part, en opérant une lecture critique des écrits et de l’oeuvre des architectes qui s’inscrivent, de façon plus ou moins déclarée, dans la mouvance de ces courants artistiques. Le travail théorique d’étudiants (Natacha Bauer, Arnaud Bovet, Svend Reymond) dont un extrait est présenté ici consiste en une analyse du Centre d’emballage et de distribution Ricola Europe, à Mulhouse Brunstatt, des architectes Herzog et de Meuron, construit en 1992-1993. Le développement de cette recherche est axé sur les questions liées à la perception et au ressenti face au bâtiment utilitaire; il explorera trois volets du thème de la perception : l’environnement, l’objet en soi, la composition de la façade. Ces trois parties veulent analyser des signes émis par l’objet. La mise en relation du bâtiment avec le travail de plusieurs artistes permettra de mieux comprendre le centre Ricola.

L’architecture du logement collectif contemporain en question (semestre d’été) L’enseignement du semestre d’été explore quelques questions posées par la problématique du logement collectif contemporain à travers l’étude de réalisations récentes et représentatives de tendances actuelles. Parmi ces questions on peut citer : le type et l’évolution des modes de vie, la densité et son incidence sur la conception des espaces domestiques, les ambiances et les perceptions. Le travail théorique d’étudiants (Axel Ferret, Timothé Gauvin) dont une séquence est exposée ici propose une analyse des logements collectifs construits à Brunnenhof, Zurich en 2007, des architectes associés Gigon & Guyer. Ce travail de recherche parcourt quatre angles d’analyse : la forme urbaine (le périurbain urbain ou l’urbain péri-urbain), les espaces intermédiaires (de la forme urbaine au logement), le périmètre (les revêtements de sol et le bloc d’articulation), et l’hybridité (la typologie de l’entre-deux). Ces quatre parties donnent un éclairage sur la relation du bâtiment à son environnement, sur sa densité et sur les formes typologiques de l’habitat.

Ricola, Mulhouse, Herzog & de Meuron, 1992-93

Logement collectif, Brunnenhof, Zurich, Gigon & Guyer, 2007

Environnement culturel

Espaces intermédiaires : de la forme urbaine au logement.

Les murs salis par l’absence de la gouttière sont aussi un jeu de provocation. L’attention particulière à dépérir l’objet construit joue avec les normes et avec ce que nous serions en droit d’attendre d’un bureau d’architectes consciencieux. Cette démarche questionne l’imaginaire collectif, animé par le perfectionnisme des détails de la construction, si difficiles à concevoir et si précieux à l’architecture suisse. Ce «mur-manifeste» questionne la notion de qualité d’une construction avec une certaine ironie, puisque H&dM sont pour le moins capables de faire réaliser des détails de construction complexes et efficaces, dans la signification classique du terme. Ainsi pris au premier degré, ce mur est véritablement scandaleux. Mais ce n’est évidemment pas ce premier message qui lui donne toute sa valeur. Cette première affirmation permet de rendre possible une approche plus fine, vers le message sous entendu que veut délivrer cet objet. Cette attitude se retrouve dans les travaux de Banksy, notamment dans les peintures-performances qu’il réalise. Une des actions de son travail est de copier en modifiant avec humour et ironie des tableaux de portraits classiques qu’il va ensuite personnellement accrocher dans des musées prestigieux. La critique du premier coup d’oeil révèle un vandalisme primaire, mais le spectateur curieux se rend bien vite compte de l’enjeu de la situation et il peut ensuite apprécier la valeur du message délivré par une telle action. La remise en cause de valeurs et de bien-fondés de la société est ainsi un moyen de faire voir plus loin que le seul media.

Les façades représentent, dans le projet de Gigon & Guyer à Brunnenhof , le lien visuel et physique entre l’espace publique et le logement par un travail au niveau de leur colorimétrie ainsi que de leurs épaisseurs. fritzsche dorothee | schmidt caroline

Photo: étudiants

Photo: étudiants

La similarité conceptuelle entre «Modified canvas, installed» de Banksy et le centre de distribution Ricola de H&dM existe dans le traitement du sujet qui appelle à la métacommunication. La métacommunication est définie par Watzlawick: «[la métacommunication] apparaît lorsque nous ne nous servons plus de la communication pour communiquer, mais pour communiquer sur la communication, ce qui est absolument nécessaire dans des recherches concernant la communication,...» [Paul Watzlawick in «Une logique de la communication», Seuil, 1972, p. 35] Ainsi dans ces deux oeuvres, les concepteurs proposent de jouer avec les différents niveaux du message délivré par leurs oeuvres. Un premier niveau de lecture est le mur pignon disant: «Je suis un mur sale.» Dans cette première affirmation le média de communication est le mur lui-même. Il a également la fonction d’émetteur du message: le mur sale déclare ce qu’il est. Dans le tableau de Banksy l’image dit: «Je suis un tableau absurde.» Ici, le media utilisé est également l’émetteur du message. (...)

Une claire différenciation est opérée entre la façade sur parc et la façade sur rue. Au niveau colorimétrique, le contraste se fait entre une façade sur rue monochrome, austère, témoin silencieux d’une vie urbaine anonyme, et une façade sur parc à l’exubérante polychromie, expression de l’individualité des familles. Le travail sur l’épaisseur des deux façades, qu‘elle soit extérieure (sur parc) ou intérieure (sur rue), s’accompagne de la création d’espace intermédiaire, lieu privilégié du contact et du passage de l’espace public à l’espace privatif du logement. Ces espaces intermédiaires apparaissent dès le projet de concours, avec côté parc, la présence d’une loggia et d’un balcon filant, et coté rue la présence d’un patio/espace intermédiaire d’entrée. On peut observer sur les plans du concours l’expression d’un principe de contact avec l’extérieur par ces espaces mais pas encore une réponse définitive quant à leur statut. La loggia sur parc n’est qu’un approfondissement du balcon, et le patio coté rue reste extérieur au logement puisqu’il s’accompagne d’un espace d’entrée distinct. La comparaison entre la réalisation et le concours permet de mettre en évidence le travail réalisé sur ces deux espaces intermédiaires, et la recherche menée par Gigon & Guyer pour des espaces ambigus. Ainsi, en augmentant la surface de la loggia, vers l’intérieur du logement, les architectes lui donne le statut de pièce à part entière, une presque équivalence avec la salle de séjour. Plus qu’un simple espace extérieur, cette loggia devient le reflet de l’espace de vie intérieur. Du côté de la façade sur rue, l’absorption (entre le concours et la réalisation) par la loggia de l’espace d’entrée, avec un retournement à 90°, confère à cette pièce un statut complexe. Elle est à la fois prolongement extérieur du logement, entrée, zone de distribution, et espace polyvalent. Ces dimensions lui confèrent le statut d’espace à part entière et non de simple passage entre l’extérieur et l’intérieur du logement. Ce sont ces espaces intermédiaires, qui de part leur position en façade, et leur dimensions, confère à l’ensemble du logement une richesse d’interprétation et de relation à la forme urbaine.

Banksy, «Modified canvas, installed», New York Metropolitan Museum, 2005. Lasted 2 hours in «Wall an Piece» Century, 2005.

iorio caroline | bieri sarah

anderegg Binta | bachofner Yann

Concours grosvernier achille

Réalisation


05GENINASCA DELEFORTRIE PROFESSEURS INVITÉS Laurent Geninasca / Bernard Delefortrie ASSISTANTS Noélie Sénéclauze / Laurent de Wurstemberger étudiants Binta Anderegg / Jasmine Nyinya / Yann Bachofner / Sarah Bieri / Marianne Chardon / Nicolas De Courten / Davide Di Capua / Julien Emery / Cyril Flury / Dorothee Fritzsche / Achille Grosvernier / Alexandre Hannema / Steffan Heath / Sebastian Hefti / Alexander Hertel / Caroline Iorio / Pierre Le François des Courtis / Sacha Martin / Mohamed Amine Mekki-Berrada / Vincent Mermod / Anina Muraro / Julien Ngao / Beatriz Pérez / Yann Petter / Guillaume Pointet / Jérôme Rudaz / Renaud Rudaz / Bertrand Sauterel / Caroline Schmidt / Isabel Stella Alvarez / Jérôme Tacchini / Aziz Temel / Hasan Yaman

Le thème du semestre porte sur la question de l’interprétation d’une typologie, en l’occurrence le stade, dans un contexte donné selon une thématique prédéfinie. Afin de sensibiliser les étudiants à cet enjeu et démontrer qu’au-delà des questions programmatiques et contextuelles, la prise de position initiale est déterminante, nous avons retenu deux sites avec deux thématiques arrêtées à partir d’un programme commun. Cette manière de faire doit favoriser une multiplicité de réponses et démontrer l’importance de la notion d’interprétation. Le choix de programmes d’envergure – stade, centre commercial et parking – permet de travailler de façon itérative l’échelle urbaine et l’expression architecturale. Car, si dans un premier temps, les questions d’insertion dans le site, de flux, d’accessibilité sont déterminantes, elles deviennent très vite signifiante en termes de concept et d’interprétation. L’objectif du semestre n’est pas de traduire de manière détaillée les programmes proposés, mais d’apprendre à les appréhender et à les utiliser comme matière première du projet d’architecture. Les deux sites retenus – Prés-de-Vidy et La Tuilière – situés à Lausanne présentent un indéniable intérêt académique, car ils offrent des caractéristiques différentes liées à leur histoire, leur nature et leur topographie. Mais au-delà de ces aspects, ils sont aussi intéressants pour de futurs architectes, car ils sont et ont été les objets de nombreuses réflexions et études menés à la fois par la municipalité de Lausanne et par des citoyens sur leur devenir. L’opportunité de pouvoir être confrontés à une situation réelle permet de s’intéresser aux enjeux politiques, sociaux, urbains que de telles réalisations signifient. L’intention est de procéder par « immersion » et d’engager le projet, à l’image d’un concours d’architecture. L’analyse du programme, des sites et des thématiques se fait par le biais du projet et des questions qui en découle.

Notre démarche veut sensibiliser les étudiants au fait que le projet se nourrit de trois paramètres indissociables à prendre en compte simultanément – le programme, le site, la thématique –, si l’on veut donner du sens à ce que l’on fait. Comme déjà évoqué, l’intérêt de travailler des programmes de grande échelle aux principes typologiques arrêtés, permet d’engager rapidement une réflexion globale, car les enjeux se jouent à un niveau schématique. Le processus itératif demandé entre programme, site et thématique doit s’engager dès le début et se poursuivre tout au long du travail de semestre. Pour y parvenir, les étudiants doivent d’emblée synthétiser le programme transmis pour en saisir l’essentiel, développer 3 ou 4 alternatives de partis en fonction de leur perception du site et de la thématique attenante et opter pour une interprétation. Dans cette phase « existentielle » du projet, les moyens à disposition sont des schémas fonctionnels, des maquettes conceptuelles, des images ou textes références (non liées à des réalisations de stade). Vu l’importance du sujet, il est demandé aux étudiants de travailler par groupe de deux. Le thème, le site ainsi que le partenaire de travail sont tirés au sort. Cette manière de faire doit favoriser l’esprit d’atelier. Les outils de travail sont la maquette et la présentation powerpoint. Cette dernière est intéressante, car elle oblige à travailler de manière structurée, fixe un format de présentation et permet en finalité de retracer la démarche suivie.


06IBOIS

LABORATOIRE DE CONSTRUCTION EN BOIS

PROFESSEUR Dr. Yves Weinand ASSISTANTS-DOCTORANTS Hani Buri / Gilles Gouaty / Markus Hudert / Johannes Natterer / Ivo Stotz ÉTUDIANTS Églantine Bigot-Doll / Jacopo Laffranchini / Arnaud Bovet / Sacha Favre / Céline Baudat / Bastien Thorel HTTP://IBOIS.EPFL.CH

L’objectif pédagogique de cet atelier est l’intégration de contraintes structurelles dans la conception architecturale. Les notions d’architecture et de structure sont intimement liées. Des ingénieurs sont intégrés dans le processus de mise au point de la forme et de la géométrie du projet. L’objectif de cette intégration est l’enclenchement de processus inventifs (en complément aux processus créatifs) lors de la mise au point d’une géométrie en faisant subir à ces formes la critique de l’ingénieur civil. Par le dialogue avec les ingénieurs, les architectes sont amenés à réfléchir simultanément à la forme et sa construction. Afin d’atteindre ces objectifs, deux méthodes de travail ont été proposées : La première est la transposition de techniques textiles, telles que le tissage, le tressage ou le tricotage, à l’échelle de la construction. Par une approche intuitive les étudiants ont expérimenté l’application de ces techniques avec des matériaux semi-rigides. L’observation et l’analyse des résultats ont permis de passer, par étapes successives, de l’échelle de la maquette à celle du prototype, avec des nouvelles interrogations qui s’imposent à chaque saut d’échelle. Ainsi les étudiants ont découvert de façon très directe le potentiel et les limites géométriques de la technique textile, les contraintes physiques du matériau choisi et la problématique d’assemblage entre les éléments. Églantine Bigot-Doll a imaginé une serre tricotée en trois dimensions, suspendue à un mât central. L’enjeu principal de ce projet était l’étude est la mise en place de la géométrie d’une maille ainsi que sa variation afin de pouvoir définir la forme générale. Le jardin suspendu de la serre est à l’intérieur de l’anneau d’un tore déformé. Le cœur de la serre est dédié aux visiteurs qui peuvent observer les plantes dans un contraste intérieur / extérieur. L’extérieur, est au centre, ce qui renforce la dualité et l’ambiguïté recherchée dans la forme. Jacopo Laffranchini propose une structure créée par la technique de tressage utilisant des panneaux en bois. Une observation systématique des paramètres définissant la forme de l’arc tressé a permis de dégager une géométrie optimale et de réaliser un prototype avec des panneaux de 9m de longueur. La deuxième méthode explore le potentiel de créer des formes complexes à partir d’éléments géométriques et constructifs simples. Dans une première phase les étudiants ont appris à modéliser des formes géométriques à l’aide de scripts. C’est la variation et la manipulation de petits éléments qui crée la forme globale. Ce principe et ensuite transposé et développé, par des études de maquettes, à l’échelle d’un bâtiment. Par ce procédé l’étudiant est amené à réfléchir simultanément à la forme globale et aux détails constructifs.

Le projet d’abris de Sacha Favre est formé par une série d’arcs brisés. Chaque ligne de l’arc est réalisée par deux panneaux assemblés en V donnant ainsi la rigidité demandée à l’élément de construction. La variation géométrique, d’un arc à l’autre, permet à l’espace de s’ouvrir et de se refermer. Le fonctionnement du système projeté a été testé par la réalisation d’un prototype partiel à l’échelle 1/2. La salle de fête de Arnaud Bovet est définie par une série de cadres dont la géométrie varie légèrement d’un élément à l’autre. Un script est développé, générant la série de cadres de manière automatique à partir de quelques coupes principales. Une fois la forme globale définie, l’outil développé dessine les éléments de construction formant les cadres. Ainsi, un objet d’apparence complexe a pu être conçu de façon rationnelle. Le projet de Céline Baudat, un dôme de forme irrégulière, est défini par deux sections. La dimension des panneaux est fonction de la courbure locale de la toiture, tandis que la géométrie et le détail de l’assemblage restent identiques pour tous les panneaux. La disposition géométrique des éléments crée à la fois l’épaisseur structurelle et un intérieur avec une ambiance lumineuse remarquable. Bastien Thorel propose une structure en voûte formée par des panneaux de bois imbriqués. Seuls, deux panneaux différents créent à la fois structure, couverture et enveloppe du bâtiment. La disposition de ces panneaux dans l’espace génère une texture légère et perméable, apportant une dimension poétique et gaie à cette salle de fête.

© Alain Herzog

© Alain Herzog

1 Églantine Bigot-Doll

2 Jacopo Laffranchini

3 Sacha Favre

4 Céline Baudat

5 Arnaud Bovet

6 Bastien Thorel


07LABEX

LABORATOIRE DE L'EXPRESSION

PROFESSEURS Astrid Staufer / Thomas Hasler ASSISTANTS José Bento / Yves Dreier / Alicia Escolar Rinquet / Cristina Gutbrod / Gian-Marco Jenatsch / Gabriela Mazza MAÎTRE EPFL Gian-Marco Jenatsch éTUDIANTS Agnes Collaud / Alessia Catellani / Alexandros Fotakis / Andreas Schmid / Anna Zurbuchen / Antoine Allaz / Antony Estevez / Aurelie Richard / Charles Sarasin / Claire Dessimoz / Claire Khawam / Claire Maillet / Daniel Dubey / Didier Lambert / Elsa Beniada / Gerald Gerber / Gilles Humbert / Giulia Altarelli / Guillaume Pfefferle / Jeanne Wery / Marc Baud / Marc Frochaux / Maya Jelicic / Michael Hartwell / Michel Wyss / Monique Fellay / Sabrina Harri / Sabrina Scherwey / Sara Abouelainin / Steven Beuc / Tarek Elmay HTTP: //LABEX.ePfl.cH

« Pro-jeter ». Nous cherchons le moyen de conférer à un bâtiment urbain une expression forte et clairement identifiable. Notre enseignement se base sur le projet et l’utilise comme un outil de mise en connexion de différents paramètres afin d’obtenir une clarté argumentative à travers son élaboration. Notre propos est de mettre en évidence la façon dont le processus de pensée fonctionne. Le « projet simultané » est une méthode qui cherche à rendre plus pertinentes les prises de décision dans le processus du projet. Elle consiste à traduire le même contenu conceptuel sous différentes formes : dessin, maquette, texte, de manière parallèle et simultanée. Cette méthode éprouve l’efficacité des instruments et des moyens de représentation utilisés, ainsi que l’adéquation du degré d’abstraction atteint. L’interaction permanente entre dessin, maquette et expression verbale est, en cela, essentielle. Le « projet simultané » remplace le « projet séquentiel ». Traditionnellement, l’approche du projet s’effectue de manière progressive passant de la grande à la petite échelle, de l’analyse

du site à une solution d’implantation et de la mise en place d’un programme au dessin des détails constructifs. Cette démarche séquentielle est remplacée par une démarche mettant continuellement en parallèle, l’analyse et le développement du projet et créant ainsi entre ces éléments une synergie, une interaction fertile. De même, des éléments comme le caractère du lieu, l’organisation spatiale, la forme du bâtiment, la structure ou l’expression des matériaux sont, durant certaines phases du travail, isolés et décrits textuellement. En bref : l’acte de projeter est révélé comme étant la somme de la perception, de la pensée et de la formalisation.

VÉRITABLE PIEUVRE STRUCTURELLE, LE NOYAU SE DÉFORME ET ÉTEND SES TENTACULES À TRAVERS L’HABITATION – TENTACULES QUI S’ÉPAISSISSENT EN CERTAINS ENDROITS AFIN DE CONTENIR DES RANGEMENTS OU DES SERVICES, ET QUI S’AFFINENT EN D’AUTRES POUR DEVENIR DE SIMPLES MURS PORTEURS. Projet Elsa Beniada - les trois éléments du projet: image initiale, plan-type et texte suggestif (en noir et blanc); le développement du projet avec Giulia Altarelli (en couleur)


08LAPA

LABORATOIRE DE LA PRODUCTION D'ARCHITECTURE

PROFESSOR Harry Gugger ASSISTANTS Ralph Blättler / Tarramo Broennimann / Simon Chessex / Antoine Robert-Grandpierre DOCTORAL ASSISTANTS Russell Loveridge / Ning Liu STUDENTS Sara Albrizzi / Cécile Aubecq / Cristina Bellini / Laura Blosser / Florence Boulenger / Miya Buxton / Joana Croft de Moura Drummond Dantas / Yannick Fernandez / Lluís Ginjaume Gratacós / Sandrine Goneau / Claudia Jäkel / Shin Koseki / Dany Maroonian / Vincent Millet / Sonia Gaviota Motta-Gutierrez / Isabelle Nour / Carine Pimenta / Stefanie Reinke / Franca Riva / Telmo Roriz / Cyril Royez-Reussner / Antoine Segalov / Joao Silva Cepeda / Jérémie Waechter / Marlis Zimmermann Secretary Pascale Luck HTTP: //LAPA.ePfl.cH

Lapa is a place where architecture is PRODUCED, a place devoted to the study and research of the process of developing architecture. Using the term ‘production’ underscores our view of architecture as an intellectual, crafted, machine-made, and artistic product. Lapa investigates and teaches design of the built environment across the entire range of scales, from planning to detail design. The fundamental goal of Lapa is to teach architects to become leaders in the creation of the built environment, and through Lapa research, we seek to find ideal production methodologies and environments that ensures highest architectural quality. An Urban Constitution for Geneva The Urban Constitution (UC) consists of a series of urban rules that propose a scenario for planning future development patterns within the locality. Consequently, it is not a master plan, nor a policy framework. It is a synthesis of Geneva’s contextual milieu (issues and actors), channeled into a conceptual strategy for spatial planning and urban structuring. The intention is that the UC will influence the political debate on how to develop Geneva and its region for the next 25 years. The choice of Geneva as a research area stems directly from the request by Geneva’s Chamber of Commerce and Industry (CCIG) to have a study performed that would enable it to plan the future of Geneva by defining a kind of ideal guide on how to manage its territory. The underlying question is how to steer Geneva’s development in order to maintain or increase its population’s current level of prosperity. This question gives rise to all kinds of discussions on framework conditions, especially in land development in a broader sense: town planning, housing, zoning, the quality of housing conditions, the organisation of spaces and social and economic activities, land management, etc. The UC wants to show that it is possible to reinvent Geneva after 25 years of the inaction in urban development. Geneva holds the sad world record of housing shortage and shows worrying indications of a loss of attractiveness internationally. So the time has come to take action based on shared visions, so as to revive hope in the possibilities of Geneva’s sustainable and equitable urban development and to believe at last in the possibility of reinventing Geneva. Housing on the River

Location: Aïre, commune de Vernier, Geneva Program: Housing and public services Students: Cristina Bellini, Dany Maroonian

This project is situated on the banks of the Rhone in the Commune of Vernier. The chosen site for this project is a former industrial zone that has been partially abandoned leaving an almost complete lack of nature. The topology of the site and its proximity to the surrounding large scale architecture (Lignon and Lancy) mean that there is an imposing “canyon” like context which must be addressed. The instigating idea for the project was an intention to resolve the relationship between the problems of the site and the urban context. By starting with the goal of re-naturalizing the area, the design team quickly came to the understanding that they were working in a “context without context”. The tower typology then came from the mass relation with the neighbouring architecture and an emphasis on the value of the view. By rising up from nature the design hope was to imbue a new conscience of the surroundings and propose a different relation with the river. The final design solution is “4 towers” in the field, balancing the desire for a natural ground plane, the demands for density of occupation, and the goal for height and view. Each tower is composed of different elements, each parameter seeking an appropriate efficiency. The structure is a central core combined with columns, this provides a structure that allows for a maximum surface area open to view, and at the same time a flexibility of spatial plan. A “wrap around” balcony is the main unifying element of the facade. The varying depth of the façade in relation to the “belt” of the terraces creates balconies that have multiple external spaces. Industry goes on a date

Location: Industrial area, Plans-les-Ouates Program: Housing and public swimming-pool Students: Laura Blosser, Jérémie Wächter

With the goal of the Geneva Urban Constitution – to reinstate vitality and density in the greater Geneva area – we found potential for development in the industrial zone of Plan-les-Ouates. Nestled in the midst of a network of transportation possibilities – highways, bus routes, as well as future tram lines – Plan-les-Ouates is well poised to absorb the shock of Geneva’s coming population boom. The chosen site for this project is an interstitial space between the industrial zone and the established and burgeoning neighbourhood. As our site was in a corner of the industrial zone positioned amongst derelict buildings, it was considered a conceptual tabula-rasa. Pushing the only restriction known to us –the gabarit, or zoning boundary– a 60 meter tall “form” is created as an initial design impulse. This mass is then mediated by being hollowed out, creating an impressive internal “cavern”. The southern exposure is composed of terraces which slip up and around the building, creating a protective layer to the domestic spaces within. The north side of the design is populated with glazed office spaces, while allowing the spaces indirect light the design also allows it to pass through into the main volume, the hall of the swimming pool. We again used the gabarit as a design tool in addressing the façade: a double-skin system allows for a simple construction logic, while also enabling us to achieve a level of abstraction in the dissolution of the form. The homogeneity of the facade is achieved through the use of perforated metal panels that allow for filtered light transmission. The dissonance between the bulk of industry and the ephemeral quality of housing allowed us to explore a wide range of materials, enhancing the vitality of Plan-les-Ouates.


09LAMU

LABORATOIRE D'ARCHITECTURE ET DE MOBILITé URBAINE

PROFESSEURE Inès Lamunière PROFESSEUR INVITé Jean-Paul Jaccaud ASSISTANTS Victoria Easton / Julien Fornet / Deborah Piccolo DOCTORANTS Stéphanie Bender / Sophie Lufkin éTUDIANTS Baptiste Adam / Shama Atif / Elena Broncano / Gaëlle Chou / Helene Cordier / Sonia Curnier / Johanna Daniels / Marie Dougoud / Marie Duthilleul / Gustaf Fellenius / Céline Germanier / Melanie Hammer / Jessica Matthey-del’Endroit / Christel Métrailler / Inès Mettraux / Anna Piqué Busqué / Nathalie Pochon / Pierre-Marie Saurais / Sonia Tarchini / Bastien Thorel / Lise Van Dun / Rémy Wild / Blerd Zeqiraj / Baptiste Adam / Cloé Anderegg / Shama Atif / Alexandre Aviolat / Raphël Berclaz / Jérémy Binder / Chloé Butscher / Alexandre Calame / Tong Cui / Adrien Deillon / Raymond Gauthier / Tamara Henry / Emma Jonsson / Aline Juon / Olga Kirikova / Ossi Konttinen / Paloma Lara Rodrigo / James Lee / Romain Lorenceau / Christel Métrailler / Leon Meyer / Nina Otrén / Pierre-Marie Saurais / Marc Torres Purroy / Rémy Wild / Olivier Wyssmüller Projets de Master Nicolas Badin / Lorraine Beaudoin / Christophe Joud / Miriam Bleikolm / Juliette Chourrout / Julia Pelichet / Mélanie Goldschmid / Eliane Gonçalves / Eliane Leuzinger / Mirza Hadzikadunic / Hong Huang / Nicolas Jost / Pascal Michon / Martin Latham / Jérôme Phildius / Hélio Pereira / Elodie Rotzer / Nicolas Rychen / Mathilde Sigismondi HTTP: //LAMU.EPFL.CH

Le but du Lamu est de développer et de renouveler les réflexions en matière de théorie de l’architecture, propres d’une part à l’architecture en milieu urbain et d’autre part, aux conséquences à la fois programmatiques et formelles qu’imposent et suscitent les nouveaux modes de vie impliqués par la mobilité dans nos sociétés contemporaines. Milan, Paris, Londres, Berlin, Venise, Beyrouth, New York et Casablanca, sont autant d’ icônes du XXe siècle, métropoles mythiques, littéraires, imaginées, évoquées, connues à travers des emblèmes, des symboles, des images, des villes de la culture urbaine occidentale qui ont guidé notre réflexion. Atelier Master Théorie et Pratique du Projet Casablanca a été confrontée de manière précoce à des situations aujourd’hui omniprésentes dans les grandes métropoles, étalement, pression foncière, ségrégation sociale, etc… et de ce fait offre un patrimoine bâti très riche et diversifié. Le travail de l’atelier a consisté en un questionnement du site adjacent à la Place des Nations Unies, épicentre historique de la ville aujourd’hui marginalisé où se juxtaposent des morphologies très distinctes, en y insérant des programmes complexes, pôles d’échange de transports et bâtiments multifonctionnels. Johanna Daniels et Gustaf Fellenius proposent un bâtiment monolithique de grande échelle évidé en son centre par un patio central couvert. Le patio s’ouvre sur son contexte immédiat par une série de brèches vertes où une végétation luxuriante filtre la lumière et règle le climat intérieur. Cette condition à la fois d’intérieur et d’extérieur permet au projet d’établir des relations subtiles et variées avec son contexte immédiat et de contrôler celles-ci avec le paysage urbain par la gradation de l’échelle des ouvertures. Marie Duthilleul et Céline Germanier projettent un bâtiment tour qui s’élance symboliquement entre la ville européenne et la médina, sa forme s’affranchissant consciemment de la morphologie urbaine qui l’entoure. Un patio vertical, tout d’abord intérieur puis extérieur, invite l’espace public à s’élever et à profiter ainsi progressivement de la vue sur le paysage environnant. Emma Jonsson et Nina Otrén placent deux volumes fortement articulés entre la ville indigène

représentatif sur la Place des Nations Unies et invitent le visiteur à une promenade architecturale dans les espaces publics intérieurs de l’édifice. A l’aide d’une composition de trois volumes, Aline Juon et Olga Kirikova se réfèrent aux traces historiques du site en recomposant l’emplacement d’un square disparu. Tels des lacets s’entourant le long des cours, les corps de bâtiments oblongs suivent un principe statique de poutres. Par superposition et inversion, ces rubans forment des cours décalées en hauteur avec une spatialité complexe retournant comme des gants l’extérieur vers l’intérieur et vice-versa.

Projet de Master A Berlin, le Projet de Master de Lorraine Beaudoin et Christophe Joud propose une nouvelle gare surmontée d‘une très grande salle des fêtes sur l‘aqueduc existant que forme la ligne du métro aérien le long de la Spree à hauteur du Jannowitz Brücke. Un travail sur la rive et l’évidement des arcs existant, révèlent la structure massive des piles sur lesquelles l‘étage de la gare et l‘ensemble des foyers et salles de spectacle prennent place. La compacité et les continuités de matière tout comme la qualité des espaces intérieurs confèrent à l‘ensemble une excellente fonctionnalité tout comme un caractère berlinois particulier. Architecture institutionnelle, monumentale et mystérieuse à la fois.

et la ville du XXe siècle qui déclinent une succession d’espaces publics au rôle et à l’échelle très variés. Des porte-à-faux monumentaux sur le Centre de Congrès établissent un nouveau pôle

Emma Jonsson. Nina Otrén

Johanna Daniels. Gustaf Fellenius

Lorraine Beaudoin. Christophe Joud

Marie Duthilleul. Céline Germanier

Aline Juon. Olga Kirikova


10LAURE

LABORATOIRE D'ARCHITECTURE URBAINE

PROFESSEUR Andrea Bassi ASSISTANTS Emy Amstein / Bertrand Counson / Enrico Slongo / Julien Woessner ASSISTANT-DOCTORANT Thierry Voellinger éTUDIANTS May Ackermann / Laura Baer / Matthias Bellman / Laurent Berset / Emma Jane Bilham / Marie Cherix / Gwenaël Cochand / Chloé Coninckx / Antoine Costa / Konstantinos Dell’Olivo / Cyrille Deshusses / Axel Ferret / Cyril Flury / Stéphane Gabella / Maribel Gallardo / Paulina Gautschi / Aline Geiger / Henri Gindre / Charlotte Glatt / Steffan Heath / Jennifer Huynh / Claire Hyvernaud / Michèle Jemini / Fatima-Zohra Kerkadi Slasli / Anna Küenzi / Isabelle Lévesque / Jessica Marendaz / Amandine Martin / Mikael Monteserin / Kathrin Münnekhoff / Anina Muraro / Julien Ngao / Thanh Nhien Nguyen / Carlo Romano / Jérôme Rudaz / Jade Rudler / Bertrand Sauterel / Guillaume Schobinger / Nikolaos Sofras / Florence Thonney / Michael Ulmer / Fabrice Vaglio / Ivan Venticinque / Jean-Thomas Vovesny / Fabienne Waldburger / Aurelia Yammine HTTP: //laure .ePfl .cH

Le projet d’enseignement tel que proposé par le LAURE décrypte la réalité constructive d’un « morceau de ville » en transformation, de l’affectation purement industrielle à une mixité du futur, et ce à toutes les échelles : de la forme urbaine à la matérialité du béton en passant par la performance énergétique et l’enjeu économique engagé par la construction de toute une région. Objectifs

Contenu

La réflexion principale que nous développerons dans notre atelier pour les quatre années consécutives d’enseignement à l’EPFL portera sur des projets d’architecture dans la ville. Nous avons choisi un territoire emblématique en profonde mutation, une zone industrielle en activité au coeur de la ville internationale de Genève – zone à même d’accueillir une extension de la ville en pleine expansion. Nous postulons d’en faire son portrait dans le temps qui nous est donné. Les objectifs pédagogiques visent l’élaboration de projets d’architecture dans un contexte urbain. La recherche de valeurs collectives (espace public, mixité programmatique) propres à l’espace de la ville sera également l’objectif de nos réflexions. L’étudiant adoptera une attitude face à cette problématique urbaine.

Les morceaux de ville sur lesquels nous nous pencherons sont les quartiers de la Praille et des Acacias à Genève. Chaque semestre, à l’intérieur de ce compartiment territorial, un lieu sera désigné et fera l’objet d’une nouvelle réflexion et d’un nouveau projet. Le développement des projets devra englober l’aspect de la reconversion programmatique logements/bureaux/activités commerciales existantes. En parallèle, les techniques de construction en béton préfabriqué seront au centre de notre réflexion (en lien direct avec les questions du futur telles que : économie, développement durable et hautes performances thermiques). Des apports théoriques alimenteront l’élaboration du projet sous forme d’in situ et conférences.


11LCC

Laboratoire de construction et conservation

PROFESSEUR Luca Ortelli MAÎTRE D'ENSEIGNEMENT ET DE RECHERCHE Elena Cogato Lanza ARCHITECTE Dan Bolomey COLLABORATRICE SCIENTIFIQUE Christina Boo ASSISTANTS Fabrice Agustoni / Julien Barro / Mathieu Cardinaux / Irma Cilacian Gandolfi / David Deppierraz / Andreas Foster / Timothée Giorgis / Raphaëlle Golaz / Marion Guinand / Sonia Pavlovic / Georgine Roch / Catherine Schmutz / Marco Svimbersky / Barbara Tirone ASSISTANTS-DOCTORANTS Luca Conti / Agnès Perreten / Tearanel Te / Stefano Zerbi SECRÉTAIRE Eveline Galatis http://lcc.epfl.ch

Le laboratoire de construction et conservation (LCC) réunit trois champs d’activité principaux : projet d’architecture en contextes historiques, transformation de bâtiments existants, logement comme projet urbain (Luca Ortelli), théories urbaines et territoriales (Elena Cogato-Lanza), éléments constructifs et matériaux (Dan Bolomey). En ce qui concerne les activités didactiques, Luca Ortelli et son équipe assurent, depuis trois ans, l’enseignement du projet d’architecture en première année, dont les résultats sont présentés ici. En plus de faire l’objet d’un travail individuel, l’ensemble de ces 168 projets constitue un véritable projet collectif que nous considérons comme la plus grande réussite de notre enseignement. Le thème du travail est la maison familiale, objet des rêves de la plupart des personnes en Suisse comme ailleurs. L’idée de départ – que nous envisageons en tant qu’alternative réelle à l’étalement urbain affligeant nos villes – consiste en la réduction de la surface nécessaire à la construction d’une maison. La densification par rapport aux quartiers de villas que nous connaissons s’opère en proposant une construction en contiguïté, sans renoncer à la présence d’espaces en plein air, en forte relation avec les pièces de la maison – jardins, cours, patios, loggias – selon l’idée que « le dehors est toujours un dedans ».

Afin d’éviter la platitude des extensions suburbaines, les maisons Low rise – High density s’organisent autour d’espaces publics de proximité, à la recherche du bon équilibre entre la dimension individuelle et collective ou, en termes d’architecture, entre répétition et différence. Dans ce contexte, tous les projets participent à la construction du quartier, considéré comme une véritable partie urbaine. Comme dans une ville, c’est la valeur collective du projet que nous tenons à souligner parce que, dans cette grande construction, le résultat final dépasse largement la simple addition des composantes individuelles.


12M×D

MEDIA x DESIGN LAB

PROFESSOR Jeffrey Huang Assistants Nathaniel Zuelzke / Julien Nembrini DOCTORAL AssistantS Guillaume Labelle / Mark Meagher STUDENTS Asako Berwert / Olivier Dalang / Alberto Fiore / Olivier Ilegems / Gloria Lili / Vincent Lucas / Fatemeh Moaiyeri / Osamu Moser / Raphail Perrinjaquet / Svend Reymond / Patrick Julien Becede / Raphail Berclaz / Tong Cui / Renaud Ganière / Youri Kravtchenko / Maria Lopukhova / Stéphane Marti / Olivier Wyssmüller

Media x Design Lab is a multidisciplinary think-tank and make-lab, located in both the School of Architecture and the School of Computer Science. Composed of researchers and designers from different backgrounds including architecture, robotics, information visualization, cognitive science, and mathematics, MxD fuses physical and digital thinking to examine the effects of digitalization on architecture and contemporary cities. MxD’s mode of invention draws from “design thinking”, blending behavioral diagnosis, visual story-development, iterative prototyping, and critical reflection to investigate the possible rather than the existing. The studios investigate “organicity”, the digital generation of architecture using biological paradigms, asking:

Skyscraper models (1:100) by Olivier Wyssmüller, Olivier Ilegems, Osamu Moser and Alberto Fiore. Photographs © Alain Herzog, 2009

How can organicity, executed with cultural and parametric facilities, produce sophisticated and self-organized forms empathetic with natural ecology? How can this empathy produce formal innovation and ensure performanceoriented architecture attuned with its environment to suggest a redefinition of architectural sustainability? Students explore these questions with computation to generate liquid, slider-based parametric models and facilitate organic growth of architectural form. Focusing on the underlying logic that governs the emergence of forms, students synthesize syntactic, procedural, and technical notions into organic “design engines”, abstract architectural systems capable of adaptation, that are then tested as “design hypotheses” for a specific program and site.


13CAMILO REBELO

conception de l'espace

PROFESSEUR Camilo Rebelo ASSISTANTS Cláudio Reis / Xavier Oreiller éTUDIANTS Jasmine Anderegg Binta Nyinya / Laura Baer / Marianne Chardon / Davide Di Capua / Stéphane Gabella / Patrizia Gabrielli / Clio Gachoud / Timothée Gauvin / Stéphane Grandgirard / Achille Grosvernier / Sebastian Hefti / Julie Hennemann / Alexander Hertel / Isabel Jung / Léonard Kadid / Aurel Martin / Mohamed Amine Mekki-Berrada / Amine Mohamed / Vincent Mermod / Auguste Michaud / Cathrin Münnekhoff / Mansour Noverraz / Vitor Pessoa Colombo / Yann Petter / Minh-Luc Pham / Guillaume Pointet / Anaël Poveda / Augusta Prorok / Isabel Stella Alvarez / Céline Zbinden

« L’inattendu, l’irrégularité, la surprise et l’étonnement sont une partie essentielle et une caractéristique de la beauté. » Charles Baudelaire Nous définissons l’époque actuelle comme un amalgame de contours, de densités et de rythmes, à la fois réguliers et irréguliers. Afin de transformer notre société, il est important d’agir face à ces nouvelles réalités. Les économies émergentes, d’esprit et d’attitude positifs, quand parfaitement qualifiés, se révèlent le meilleur moteur pour ces transformations. Nous sommes intéressés à développer un programme d’équipement public dans un pays pourvu d’une véritable intervention moderne mais, en même temps, souffrant d’un déficit de production d’architecture contemporaine. Nous abordons entre autres les thèmes actuels de la règle et de l’exception, de la fusion et de la singularité, de la légèreté et de la densité. Nous proposons le Brésil et le contexte de la Lagune Rodrigo de Freitas, à Rio de Janeiro. La Lagune, au-delà d’évoquer la réalité des lacs suisses, représente un lieu unique à Rio de Janeiro,

où réalités extrêmes se rencontrent : la maille réticulée d’Ipanema et l’irrégularité spontanée des « Favelas ». L’étudiant, confronté à un contexte, est amené à choisir le lieu où il va travailler ainsi que le caractère du programme: un centre d’art contemporain, une bibliothèque, une école de danse. Le programme à développer est d’environ 6’000 m². Les étudiants choisissent entre trois sites possibles et définissent les limites exactes de l’intervention, chaque site abordant le territoire de manière différente : sur la terre, sur l’eau, à cheval sur la terre et l’eau. La conception du projet se base sur des méthodes diverses de dessins et des maquettes. Les échelles de référence sont le 1/5000 (site), 1/500 (masse), 1/200 (bâtiment).


14DEBORAH SAUNT

URBAN CONTRADICTION: Intimacy and Opportunity in the World City

VISITING PROFESSOR Deborah Saunt ASSISTANTS Catherine Preiswerk Raphaela Schacher RESEARCH ASSISTANT William Haggard STUDENTS Cloé Anderegg / Céline Baudat / Jérémy Binder / Chloé Butscher / Caroline Cariage / Verena Carobbio / Elsa Cornu / Carlos Espigares Correa / Alice Dunoyer / Dorothee Fritzsche / Emilie Gerber / Emma Jonsson / Ossi Konttinen / Paloma Lara Rodrigo / James Lee / Romain Lorenceau / Fabian Lüthi / Katrin Marweld / Elisa Moresi / Nina Otrén / Lorraine Papaevenghelou / Caroline Schmidt / Regina Valle Viudes / Verena Carobbio / Sonia Curnier / Johanna Daniels / Marie Dougoud / Gustaf Fellenius / Claudia Jeltsch  / Lisa Landgard / Maria-Isabel Gallardo Moreira / Inès Mettraux / Elisa Moresi / Lorraine Papaevenghelou / Nathalie Pochon / Claire Porte / Nanna Riise / Charlotte Thietart / Florine Wescher HTTP: //www.dsdha.co.uk

The studio investigates the personal landscape created through human interaction with the urban environment, focusing on London as a World City with specific social and spatial conditions. Using new methods of evaluation to interrogate the urban condition, we seek to address the city-wide “macro” scale and the individual “micro” scale simultaneously. We ask how intimate experience and urban events can be combined to provoke unique architectural and urban design responses. What we understand as urban conditions are created when the planned and spontaneous actions of many individuals are overlaid onto a physical territory. Traditional urban analysis and design often focus on objective or “hard” data, but urbanity is also driven by the “soft” perceptual phenomena often ignored or misunderstood by designers. Our material engagement with the city is filtered by vision and sensation, prejudice and emotion, taboos and desires, rules and history. We have developed a set of tools to analyse movement, view, and social interaction. This analysis is intended to reveal how people perceive, occupy and move through urban space against boundaries and constraints, creating their own personal landscapes and interacting with the circulatory flows of the city. These tools include photography, video, 2d and 3d drawing and modelling, as well as social and historical analysis. At the end of each semester, the studio presents an urban proposition derived from the scale of the personal landscape. This proposition evolves through a string or “swarm” of small projects responding organically to each other, rather than through the imposition of a single unifying and overriding masterplan. Hyde park and kensington gardens have formed the site for the year; over 250 hectares of landscaped space surrounded by dense urban development and infrastructure, they have been focal points in the city’s history. Semester 2 focused on the notion of “Darkness Visible” and was sited on the road between Hyde Park and Kensington Gardens: West Carriage Drive. This boundary introduces infrastructural activity and noise into the heart of the peaceful park, then neutralises itself by closing to traffic between midnight and 5am. A mundane piece of hard landscape, neither of the city nor of the park, it is almost suburban in identity. The research concentrated on the contradictory encounters found here between day and night, city and park, transaction and leisure, intimacy and opportunity, and resulted in a proposal for a new urban nightscape to compliment the 24-hour city. Personal landscapes were derived from night-time activity and used as a foundation for an intervention in the park.

Plan

Section

The project proposes an “acoustic box” as a catalyst for interaction between the many groups who visit the park day or night, building on the atelier’s research into the effect of light and form as attractors and the relationship between public and personal soundscapes in urban experience. A stacked timber structure shaped by analysis of Movement and View creates a variety of spaces under a single roof for practicing, performing, watching, and talking about music. These spaces include private practice rooms, a bar for downloading files onto an iPod, an intimate stage for small bands, and a larger outdoor stage that uses the topography of the park to create a natural arena.

Movement studies

Preliminary Research: Three people choosing a restaurant (Marie Dougoud)

Model

External View

Internal View

Plan

Sections

Site Plan

Final Project: Acoustic box (Marie Dougoud)

Final Project (Semester 2 atelier)


15TSAM

Laboratoire des techniques et de la sauvegarde de l'architecture moderne

PROFESSEUR Franz Graf ASSISTANTS Mélanie Delaune / Michael Wyss DOCTORANTS Christian Bischoff / Yvan Delemontey / Giulia Marino éTUDIANTS May Ackermann / Laurice Ageron / Monica Rita Basbouss Moukarzel / Laurent Berset / Elena Broncano / Angelo Comina / Anne-Fanny Cotting / Konstantinos Dell’Olivo / Axel Ferret / Timothée Gauvin / Charlotte Glatt / Stéphane Grandgirard / Lila Held / Jennifer Huynh / Lorraine Kehrli / Thaddée Lucan / Rossana Lucchini / Jessica Marendaz / Amandine Martin / Auguste Michaud / Thanh Nhiên Nguyen / Vitor Pessoa Colombo / Laetitia Riedo / Jade Rudler / Pauline Schmidt / Léa Serikoff / Jean-Thomas Vovesny / Céline Zbinden http: //tsam.epfl.ch

Le laboratoire produit et développe la connaissance des techniques et de la sauvegarde de l´architecture moderne et contemporaine. Cette connaissance est multidisciplinaire et convoque aussi bien la réflexion historique que les techniques des matériaux et de leur mise en oeuvre ou les données économiques et environnementales. Elle implique aussi l´exercice des stratégies spécifiques de projet (entretien, conservation, restauration, réhabilitation, restructuration, réaffectation et extension) alliant savoir théorique et savoir-faire technique. Le thème de l’atelier de printemps 2009 est le site Eileen Gray-Le Corbusier et ses abords. Il se situe à Roquebrune-Cap-Martin sur la Côte d’Azur. Si la villa E.1027 d’Eileen Gray a été étrangement oubliée avant d’être redécouverte dans les années 1970, le Cabanon a toujours été considéré comme une œuvre majeure de Le Corbusier. Alors que le Cabanon est globalement en bon état, la villa est par contre passablement dégradée. En 2000, la Région PACA lance une étude pour sa restauration dont le chantier se poursuit actuellement. Une réf lexion sur le devenir du site Eileen GrayLe Corbusier est aujourd’hui en cours. Elle a notamment comporté un Workshop réunissant des étudiants en architecture de l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Marseille, de l’Accademia di architettura di Mendrisio et de l’ENAC-EPFL (Lausanne). Le meilleur atout pour la meilleure conservation d’un bâtiment est de maintenir et perpétuer son affectation d’origine. Mais les conditions culturelles et économiques qui ont présidé à sa construction ont souvent radicalement changé, voire disparu. Souvent le fait même de reconnaître sa valeur architecturale et patrimoniale provoque une transformation de son mode d’existence : exigence d’une affectation compatible avec la conservation matérielle, intérêt scientifique, tourisme culturel, etc.

Le site Eileen Gray-Le Corbusier est symptomatique de ces changements : la maison E.1027 n’est plus une simple villégiature de bord de mer mais un chef-d’œuvre de l’architecture du XXe siècle tout comme le Cabanon. Ce dernier, simple et fonctionnel, a été pensé et taillé par Le Corbusier à sa mesure, à celle de ces besoins. C’est aujourd’hui une icône de l’architecture moderne. La beauté du site, la qualité architecturale des différents objets, la renommée d’Eileen Gray, de Jean Badovici et de Le Corbusier attirent sur place chercheurs, amateurs et touristes. Comment sauvegarder ces édifices tout en tenant compte des nouveaux besoins énoncés au titre du droit à la culture ? Par rapport aux semestres passés, le thème de l’atelier se déplace donc légèrement : il ne s’agit plus ici de réparer, de réaffecter et d’étendre. Il s’agit de réfléchir à comment passer d’une utilisation familiale à une utilisation publique raisonnée, comment traiter les abords d’un site patrimonial, quels compléments lui trouver pour le ménager. Le projet d’intervention va donc se concentrer sur la question : comment construire à côté ?


16UTA

Laboratoire de projet urbain, territorial et architectural

PROFESSEUR Patrick Berger ASSISTANTS Isabelle Valazza Vallet / Catherine Cotting / Dirk Brokmann / Hiéronyme Lacroix / Grégoire Martin ASSISTANT-DOCTORANT Jong-Jin Park éTUDIANTS Majed Bahri / Natacha Bauer / Julien Charmion-Henry / Rainer Epp / Julien Fanjat-Durand / Massimo de Giorgi / Michael Jasperse / Immanuel Malka / Anne Monnot / Nadia Rechsteiner / Florent Rouvenaz / Xavier Tauxe / Jael Villat / Markus von Bergen / Sarah Wipplinger / Nitya Zysset http://UTA.EPFL.CH

Le laboratoire de projet urbain, territorial et architectural à l’intérieur de l’inter, s’intéresse aux problématiques urbaines des métropoles actuelles et à la morphogenèse, soit les notions de densité, de mixité et de réorganisation, voire d’auto-organisation. Les thèmes du laboratoire abordent également la notion de programme en tant que forme de vie et traite des notions d’économie, de géométrie et d’optimisation. Le projet architectural est une opération qui consiste à résoudre la rencontre d’un programme et d’un site. La forme architecturale qui en résulte doit être à chaque fois l’optimisation pour le projet d’une combinaison de trois figures : – La figure sociologique d’une valeur d’usage – Un système constructif approprié – Un signe construit signifiant Le site urbain concerné dans cet exercice présente les caractéristiques de complexité, l’hétérogénéité et la discontinuité des sols des périphéries de nos villes actuelles. Il est situé au bord du périphérique parisien et près de la Seine. La double problématique de ce site est, dans l’actualité parisienne, celle d’une part de continuité urbaine horizontale, comment relier Paris et sa première couronne avec l’obstacle du périphérique et d’autre part de discontinuité urbaine verticale, soit quelle hauteur est appropriée s’il s’agit de densifier la ville. Le programme présente un caractère de mixité agençant dans un même édifice des bureaux, des logements et un centre sportif dont l’usage serait à l’échelle de la ville. Comment assembler ces fonctions, quelle valeur d’usage leur confier, comment imaginer leur relation et inventer une forme de vie exploitant la ressource d’une mixité ? Quel signe construit dessiner dans cette situation concrète de paysage urbain ? Quelle échelle et quel caractère urbain en déduire ?

Le projet doit produire des idées et des qualités portant sur les relations entre les dispositions, les circulations et la structure, la définition des éléments, des mesures et de la matérialité. Le projet doit s’engager sur le caractère architectural : ses concepts de représentations ou ses effets de perception ou de sensation, autrement dit les qualités de l’architecture dans le champ de l’esthétique. Exemples représentatifs des visées de l’atelier, les deux travaux présentés répondent, par approches distinctes, aux données de l’exercice. Le premier projet part des mesures des terrains de sport pour développer un principe d’organisation verticale des espaces de grande et de petite portée. Résolue par une figure d’équilibre simple, la disposition des différents programmes se trouve en adéquation cohérente avec les flux des circulations et le principe statique. Signe vertical sur la Seine, l’ouverture principale des volumes est orientée vers le périphérique pour marquer une nouvelle liaison entre Paris et sa banlieue sur les quais du fleuve. Le deuxième travail propose un lien quadripolaire entre la Rive Gauche, la Rive Droite, la banlieue et Paris. Ce double franchissement croisé relie par un passage court et une promenade plus longue ces quatre entités distinctes. En s’appuyant sur les contraintes posées par le pont du périphérique, le projet thématise les notions de flux et de programmation des sols urbains autant que la traditions des ponts habités parisiens. La forme est déduite des connections urbaines désirées, du principe statique engagé et de la disposition des programmes en relation avec les espaces publics créés.

étudiant : Julien Charmion-Henry

étudiants : Majed Bahri, Immanuel Malka


17M+B ZURBUCHEN-HENZ PROFESSEURS INVITéS Maria Zurbuchen-Henz / Bernard Zurbuchen ASSISTANTS Etienne Descloux / Astrid Dettling éTUDIANTS Luca Brülhart / Edoardo Cascioli / Magali Conus / Stéphanie Dennig / Alisa Dunning / Noémi Gilliand / Leila Gomez Mangana / Cédric Haldimann / Lennart Harbich / Stéphanie Hasler / Gaëlle Jenni / Noémie Jeunet / Lorenzo Marzano / Stéphanie Morel / Tiphanie Paroz / Nicolas Pierret / Grégoire Polikar / Gian-Luca Ponzetta / Karine Rodriguez / Shaï Sadras / Elsa Savoy / Thierry Schmid / Pauline Seigneur / Patricia Semmler / Matteo Stauffacher / Léonor Vinzio / Julie Vulliet / Johann Watzke / Baptiste Wenger / Sophie Wobmann / Lauréline Zeender

HABITER EN VILLE: DE L’INTéRIEUR VERS L’EXTéRIEUR Objectifs : Habiter en ville parce que nous sommes tous des spécialistes contemporains de ces domaines, parfois sans le savoir... Développer un projet n’est pas un processus linéaire qui irait du programme à la réalisation en passant par des étapes bien établies ; il s’agit plutôt d’un processus complexe qui, dès le début nous interroge à plusieurs niveaux : quelles sont les références existantes, à qui s’adresse le programme, comment inscrire le projet dans un morceau de ville ? Mais encore quelle ambiance pour un espace donné, quels matériaux, quelle couleur, quelle lumière, …? Toutes ces questions arrivent en même temps et semblent se bousculer, voire se contredire au point de nous inciter à les hiérarchiser et à les traiter « à la suite » dans une séquence que l’on pourrait résumer par le choix des échelles (du 1/000 au 1/20 par exemple). Un des objectifs didactiques de l’atelier est d’apprendre à travailler simultanément plusieurs échelles et à expérimenter tous les moyens de représentation à disposition (maquettes, plans, photomontage, perspectives), rien ne s’oppose à visualiser par une image, un collage ou une maquette une séquence du logement avant d’en avoir le plan tout en analysant un autre plan des années vingt ou trente.

ex. 01 ambiance du quartier

ex. 02 séquence du logement

ex. 03 fenêtre

Pauline Seigneur

Julie Vuillet

Noémie Jeunet

Cédric Haldimann

Forme urbaine Julie Vuillet Stéphanie Denning

Forme urbaine Léonor Vincio Laureline Zender

Forme urbaine Stéphanie Morel Lorenzo Marzano

Gaëlle Jenni / Noémie Jeunet




Best nest for bestness La Section d’architecture de l’EPFL est un « processeur de savoirs ». Professeurs et chercheurs y travaillent dans un environnement international et interdisciplinaire et dispensent aux étudiants un enseignement de haute qualité. Régulièrement, des critiques, des théoriciens et des architectes du monde entier viennent compléter cette constellation pédagogique. Tous, ils contribuent à élaborer des visions et un projet pour les futures recherches de pointe en architecture. Par conviction, l’Ecole est le lieu de convergence de différentes tendances architecturales qui s’enrichissent les unes les autres et au contact des autres disciplines enseignées à l’EPFL, telles les sciences de base, de l’informatique et de la communication, des matériaux, de la vie et de l’environnement. L’offre pédagogique peut compter, en outre, sur les acquis et les connaissances de l’art et du design industriel, grâce à d’étroites collaborations avec les meilleures écoles de Suisse dans le domaine. Enfin, la région lémanique offre un apprentissage de l’architecture « in vivo » par la présence de constructions clefs de son histoire, des origines de la modernité à des objets significatifs de la production contemporaine. Nous le savons, l’excellence exige non seulement une manipulation adroite des formes, des matériaux et de la nature, mais aussi l’inspiration d’un ample savoir. L’enseignement et la recherche incluent la théorie et l’histoire de l’architecture, les arts visuels, la technologie ainsi que les aspects pratiques du métier de l’architecte. Les infrastructures mises à disposition des étudiants leur offrent de vastes possibilités d’exploration et de communication qui leur permettent d’accéder aisément aux références, au monde des modèles et des idées. Depuis des générations, notre Ecole a formé des architectes qui ont joué un rôle de premier plan dans le domaine. Aujourd’hui, d’autres perpétuent cette histoire en participant aux questionnements du présent et en tentant de répondre aux nouveaux défis du monde moderne. Ainsi des manières différentes de penser et de faire l’architecture émergent, en même temps que les demandes se complexifient, et exigent des capacités renouvelées d’interprétation. Etoiles, Césars et autres awards sont décernés par divers domaines d’expression à leurs meilleurs ambassadeurs ; pour distinguer les siens, notre Ecole a choisi pour la première fois la formule du best of en forme d’exposition. Gageons que celle-ci saura attirer l’attention d’un large public sur cette sélection des meilleurs travaux en architecture de l’année académique 2008-2009. Septembre 2009 Professeure Inès Lamunière, Directrice de la Section d’architecture Professeur Bruno Marchand, Directeur de l’Institut d’architecture et de la ville

Best nest for bestness The EPFL Department of Architecture is a “knowledge factory”. Teachers and researchers work within an international, interdisciplinary environment, offering high-level tuition to students. The Department also regularly invites critics, scholars and practising architects from around the world to complete its excellent educational programme. Together, they contribute to the development of ideas and to the advancement of research in architecture. The School’s mission is to provide a forum for the exchange of ideas between different branches of architecture and the other disciplines taught at the EPFL, namely the basic sciences, IT, media studies, materials, life science and environmental engineering. In addition, the School can also draw on the knowledge base offered by Switzerland’s finest art and industrial design higher education institutions, with which it has forged close links. Finally, the Lake Geneva area represents a “live” training ground for architectural students thanks to its landmark buildings and structures that span the early modern period to the present day. We all know that excellence is attained not only through the skilful manipulation of forms, materials and nature, but also through the inspiration that comes from having an ample breadth of knowledge. Our teaching and research programmes also include the theory and history of architecture, the visual arts, technology, and the practical aspects of the architectural profession. The School’s resources enable students to access, explore and utilise a wealth of information, ideas and reference materials. Our School has trained generations of architects who have gone on to play a major role in the field. Today’s students are carrying on this tradition by participating in the current debate on architecture and attempting to meet modern-day challenges. New ways of perceiving, interpreting and creating architecture thus emerge in response to the increasingly complex demands of contemporary society. Every field has an awards system to recognise its best exponents, be it the Oscars, the Césars or other such prizes. For the first time, our School has chosen to reward the best by mounting an exhibition of their work. We expect to attract a large audience to view this selection of the finest architectural work produced during the 2008-2009 academic year. September 2009 Professor Inès Lamunière, Director, Department of Architecture Professor Bruno Marchand, Director, Institute of Architecture


EPFL - ENAC Section d’Architecture Bâtiment SG - Ecublens 1015 Lausanne - Switzerland Secrétariat: Mme Rose-Marie Messer rose-marie.messer@epfl.ch Tél: +41 (0)21 693 32 11 EPFL ENAC SAR-GE BP 2231 (Bâtiment BP) Station 16 1015 Lausanne - Switzerland Publication SAR ©2009 Avec le soutien de

www.atelierpoisson.ch


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