ANC Arcueil notre Cité

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novembre 2010

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Prises de conscience et engagements

Cette charte a été signée officiellement le 16 octobre 2010 Cette charte a été signée officiellement le 16 octobre 2010

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Charte Charte- Handicaps Handicaps 2010 – 2015 2010 – 2015

Aimez-vous Césaire ?

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Tous les rendez-vous de novembre

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La ferme cElEbre la citE (et vice versa) Le premier week-end d’octobre, l’été indien a donné une lumière et des couleurs réjouissantes à l’animation « La Ferme dans la ville ».


Du 6 au 20 novembre 2010

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Novembre 2010 Trop de déchets, trop de pubs | Le supermétro s’arrêtera-t-il à Arcueil ? | Charte handicaps : prises de conscience et engagements | De Laplace à Césaire | Du pain bio à la cantine | Emploi et insertion grâce à l’ORU | Lieu de culte : la Ville signe un bail avec la communauté musulmane | Assemblée du quartier Barbusse | La Bièvre, le retour ? |

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Charte handicaps : prises de conscience et engagements | 7 | Actualités | Samedi 16 octobre, la Mairie d’Arcueil a signé la Charte handicaps préparée par une commission regroupant notamment associations et habitants. Mais le plus important reste à faire : tenir les nombreux engagements.

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Actualités

Centrale La ferme dans la ville

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Aimez-vous Césaire ?

Vues - In situ | 16

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Festival Ethni’Cité Le « Come-back » des Poppys à otoradio.com Inauguration de la Maison des Solidarités Succès du Goût du jour

Découvertes Betty Seymour à la médiathèque Prix du roman francophone : nouvelle édition Argentina ! Les 24 heures d’Antoine Moreno, athlète non-voyant Jeux

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La ferme dans la ville

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L’interview du mois Jean-Yves Delicourt, maître artisan du bâtiment

Samedi 2 et dimanche 3 octobre, on s’est amusé ferme ! Temps particulièrement fort et insolite : la transhumance de deux cents moutons et chèvres dans les rues de la ville.

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La parution du carnet de route du maire et celle des tribunes des groupes politiques sont interrompues dans ANC-Arcueil notre cité jusqu’au scrutin cantonal (élection des conseillers siégeant au Conseil général) de mars prochain.

Arcueil notre cité mensuel d’informations locales et municipales Rédaction : 10, avenue Paul Doumer 94114 Arcueil cedex Tél. : 01 46 15 09 56 Télécopie : 01 46 15 09 51 Courriel : communication@mairiearcueil.fr Directeur de la publication : Daniel Breuiller, maire d’Arcueil  Adjointe au maire, chargée de la communication : Marie-Pierre Reynaud Rédacteur en chef : Laurent de Villepin Rédaction et secrétariat de rédaction : Philippe Lorette (journaliste territorial)

Ont collaboré à ce numéro : Colline Gori, Sandra Deruère, Tristan Gaguèche et Kevin Gouttegata Graphisme : Gilles Vérant Photos : la rédaction, German Guzman N et Éric Demare (responsable photo : Philippe Lorette) Une : photographie Sandra Deruère Secrétariat : Christine Penchemel Régie publicitaire : Echom – regie@lecho.com Impression : Alliages C.I., Gentilly (13 000 exemplaires) Distribution : Proximes communication

4 | Arcueil notre cité n° 212 novembre 2010

Jean-Yves Delicourt, maître artisan du bâtiment | 21 | L’interview du mois |

Fondateur et patron des Artisans de la Bièvre, Jean-Yves Delicourt, lauréat de la charte qualité et de Stars & Métiers 2010, ne connaît pas la crise. CF

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C’est vous qui le dites Rentrée à l’Université populaire d’Arcueil Le ciel vu de ma fenêtre L’orthographe, c vréman inportan ?

Élèves, instituteurs et personnels de l’école élémentaire Laplace, bientôt démolie, vont bientôt s’installer dans les locaux de la nouvelle école Aimé Césaire. Avec le sourire ?

L’orthographe, c vréman inportan ? | 25 | C’est vous qui le dites | Six passants sous le feu des questions et de la mini dicté imposée par la brigade ANC de prévention de la déliquescence de la grammaire française.

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Orthographe. Un parc buccolyque. J’ai lu tous les magazines que j’ai reçu. C’est vous qui le dite.


Actualités

en court

STOP PUB

en court

RÉDUISONS NOS DÉCHETS , ÇA DÉBORDE !

Journée du souvenir au crématorium

❰ Non ❱ aux publicités et journaux d’annonces ❰ Oui ❱ à l’information publique

Un logo (autocollant)

La pub, ça déborde !

Chaque année des « Temps de mémoire » sont organisés dans les crématoriums du Syndicat intercommunal funéraire de la région parisienne (Sifurep). Au crématorium d’Arcueil, 8 rue du Ricardo, cette journée du souvenir se déroulera samedi 27 novembre à 10 heures. Elle a pour but d’accompagner les familles qui ont perdu un proche dans l’année et choisi la crémation. Il s’agit d’un moment privilégié de recueillement, mais aussi d’échanges entre familles, représentants du Sifurep et membres d’associations.

Une date

10 x 5 cm

MERCREDI

STOP 24 novembre

Rentrer le soir et découvrir sa boîte aux lettres remplie de prospectus et de publicités divers est une scène courante de la vie quotidienne. Mais parfois la quantité est telle qu’on n’y retrouve même plus son courrier ! Selon une étude menée RÉDUISONS NOS DÉCHET S, par la Communauté d’agÇA DÉBORDE ! glomération du Val-de❰ Non ❱ aux publicités Bièvre (CAVB), sur les 356 et journaux d’annonce s kilos de déchets produits ❰ Oui ❱ à l’information par an et par habitant, publique 18 en reviennent à ces 9 x 9 cm imprimés indésirables. Dans le cadre de son programme local de prévention des déchets, réalisé en partenariat avec l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), l’Agglomération proposera début novembre des autocollants « Stop Pub » à apposer sur les boîtes aux lettres. Elle espère que cette action contribuera à réduire ses déchets de 7 % d’ici quatre ans, conformément aux priorités énoncées par la loi Grenelle 1. Ces autocollants seront disponibles dans un premier temps à l’accueil de la mairie, ainsi que dans les assemblées de quartier. D’autres lieux de distribution sont à l’étude. Toutefois, pour les logements collectifs, il est possible de faire une demande auprès de la direction de l’Environnement de la CAVB au 01 41 24 32 16. ■ Sandra Deruère

PUB

Dépistages   VIH/Sida  et hépatites

DR

Des dépistages VIH/Sida et hépatites, anonymes, gratuits et sans rendez-vous, sont proposés mercredi 24 novembre, de 12h à 19h, au Centre municipal de santé Maï Politzer (parc Paul Vaillant-Couturier ; tél. 01 46 15 08 09). Cette initiative est organisée à l’occasion de la Journée mondiale du Sida, en partenariat avec le CIDIST de l’hôpital de VilleneuveSaint-Georges, le bus santé du Département, l’association Aides et le Service communal d’hygiène et de santé.

STOP PUB

Nouvelle psychologue

Récemment installée, la psychologue clinicienne Stéphanie Philippot Ghesquière reçoit sur rendez-vous au 42 bis avenue Jeanne d’Arc à Arcueil. Contacts efficients : 06 10 17 38 91 (et non le 06 67 77 34 97) ; stephanie@conseil-psy.fr ; www.conseil-psy.fr.

RÉDUISONS NOS DÉCHET S, ÇA DÉBORDE !

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Un métier

Semaine des chefs 14 x 7 cm

Du lundi 22 au vendredi 26 Point information novembre, les conseillères jeunesse du Point information jeu8 avenue Paul Doumer nesse d’Arcueil distilleront tél. 01 46 15 08 59 une foule d’informations pijarcueil2002@yahoo.fr (formations, carrières, offres www.arcueil.fr d’emploi…) sur les métiers (rubrique « jeunesse sports ») de l’hôtellerie et de la restauration. Au menu également : un forum au lycée Darius Milhaud au Kremlin-Bicêtre – réservé aux lycéens de cet établissement –, mardi 23 novembre, de 11h30 à 14 heures, où seront présents des représentants de centres de formation (apprentissage, niveaux baccalauréat et supérieur). ■ PhL

Europe latina Sonia

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Conception graphique : Julien Lescuyer - Impression : CIDJ

La nouvelle boutique « Europe latina Sonia » vient d’ouvrir au 42 de l’avenue Laplace. Sonia De La Rosa y vend des vêtements et des objets artisanaux d’Amérique latine. Contact : 06 28 55 04 46.

…………………………………… Émissions de novembre sur > Culture & Découverte, 1er et 3e mercredis du mois Chronique satirique et humoristique, les coulisses de la radio (nouvelle création OTORADIO), interviews, reportages, découverte musicale, agenda... > Atelier webradio pour les jeunes Arcueillais, Balnéolais et Cachanais, de 7 à 17 ans. Si vous aussi, vous voulez faire

de la radio, contactez : Sylvie (sylvieotoradio @ yahoo.fr) > Desireless, invitée dans Come-back, mardis 2 et 9 > Destination soleil sur le Japon > Eurêka ! (nouvelle émission à partir du mercredi 10) Entretien exclusif avec l’inventeur du verre progressif

Prêt à changer vos repères ? Écoutez la radio sur Internet

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Actualités

Transports

Supermétro : quésaco ? Grand Huit, Arc Express, Orbival… Difficile de s’y retrouver dans la concertation lancée sur le projet de supermétro de banlieue à banlieue. Suivez le guide !

La concertation et les délais. La concertation lancée auprès de la population francilienne porte sur le Grand Huit et Arc Express : elle est orchestrée par un organisme officiel et « neutre », la commission nationale du débat public (CNDP). Et ce durant quatre mois (jusqu’au 31 janvier 2011). Parti avec un temps d’avance, Orbival « rassemble déjà un très large consensus auprès des élus et de la population du département », souligne Bertrand Legendre, chef de ce projet. Il précise : « Nous sommes en mesure de lancer les travaux dès 2012, ce qui permettrait à Orbival de rouler fin 2017. Mais pour cela, il ne faut pas relâcher la pression. » Les enjeux. Outre les différents choix de tracés, l’une des questions majeures est celle de la fréquence des stations, pour que les populations concernées ne soient pas condamnées à « voir passer les trains » qui ne s’arrêteraient que dans quelques grands pôles. Concernant le financement, le Grand Huit du Grand Paris table en particulier sur un… grand emprunt, qui serait remboursé en « se payant sur la bête », celle constituée par l’emprise foncière autour des futures gares. Pour ce faire, une loi prévoit déjà que ces opérations de promotion immobilière pourraient être menées sans se soucier des règles définies par les plans locaux d’urbanisme (PLU) qui sont normalement de la compétence de chaque commune. Mais ce plan de financement du réseau Grand Paris paraît « peu crédible » au dire même du député Gilles Carrez (UMP), rapporteur du budget. En comparaison, celui d’Arc Express, basé essentiellement sur des contributions du STIF, de la Région, des Départements et de l’État (à qui il serait demandé de verser une quote-part de « seulement » 4 milliards), semble à la fois plus précis et réaliste – et donc mieux assuré. Enfin, il ne faudrait pas que la focalisation autour de ce futur supermétro fasse oublier les besoins urgents de modernisation du réseau exis6 | Arcueil notre cité n° 212 novembre 2010

tant, comme certains tronçons des RER A et B, dont la saturation est source d’inconfort et de problèmes fréquents.

Focus sur Arcueil. Le tracé du Grand Huit prévoit une station à Arcueil-Cachan, alors que celui d’Arc Express propose, lui, trois variantes avec un arrêt soit à Laplace, soit à Arcueil-Cachan, soit à Bagneux. Orbival retient aussi un arrêt à la gare Arcueil-Cachan, « parce que cela correspond au tracé le plus logique », selon Bertrand Legendre, « et que cette gare a recueilli l’assentiment des élus et des décideurs du territoire.» Une autre station intéresse de près la desserte des « hauts d’Arcueil » : c’est l’arrêt « Hôpital du Kremlin-Bicêtre », sur le prolongement de la ligne 14. Question en suspens : où se situera exactement cette station ? Le projet du Grand Paris envisage de la positionner près de la nationale 7, mais les collectivités du territoire la veulent plutôt à proximité de l’A6b (avenue Gabriel Péri). Enfin, les Arcueillais ont sûrement des choses à dire sur les dysfonctionnements du RER B. Le conseil municipal vient d’ailleurs de voter l’adhésion de la commune à l’association « Les villes du RER B - Sud », qui regroupe une quinzaine de maires (de droite comme de gauche) pour relayer la voix des usagers. ■ Laurent de Villepin

Arc Express Le tracé d’Arc Express propose trois variantes avec un arrêt soit à Laplace, soit à ArcueilCachan, soit à Bagneux.

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Les projets. Le Grand Huit est celui du gouvernement, via la société du Grand Paris. Il intègre le prolongement de la ligne 14 du métro jusqu’à Orly, via l’Institut Gustave Roussy de Villejuif, le tout pour un coût total de 21 milliards d’euros. Arc Express est le projet porté par la Région Ilede-France et son syndicat des transports (STIF) et coûterait entre quinze et vingt milliards. De son côté, Orbival, initié par le Conseil général du Valde-Marne, n’est pas en concurrence avec l’un ou l’autre de ces projets, mais il a vocation à être le tronçon sud-est de la future rocade francilienne : son tracé correspond d’ailleurs presque exactement à celui du Grand Huit et il est repris comme l’une des trois variantes possibles du tracé sud d’Arc Express.

Grand Huit > Similaire à Orbival, le tronçon sud du Grand Huit prévoit une station à Arcueil-Cachan. Le prolongement de la ligne 14 intéresse aussi la desserte d’Arcueil.

Deux débats, une expo, un conseil municipal > Débat sur le projet de réseau du Grand Paris, jeudi 4 novembre, à 20h, à Cachan, au théâtre Jacques Carat, 21 avenue Georgeon (et non à l’École normale supérieure, comme il est indiqué par erreur dans Le fil d’Arcueil). > Débat sur Arc’ Express, jeudi 25 novembre, à 20h, à Arcueil, à l’Espace Jean Vilar. > Exposition sur Orbival du 8 au 13 novembre à l’hôtel de ville d’Arcueil. > Lors de la prochaine séance du conseil municipal d’Arcueil, jeudi 9 décembre, à 20h30, un débat public introduira l’adoption de la position officielle de la Ville sur les deux projets.


Solidarités

Actualités

La Charte handicaps vise l’égalité

Mises en situation difficiles Des ateliers de mise en situation (déficiences visuelle, auditive ou motrice) précédaient la signature de la charte, samedi 16 octobre, à l’hôtel de ville. L’association Handicap et libertés proposait quelques exercices significatifs, comme la circulation en fauteuil roulant. C’est alors que tout change, tout devient obstacle. Les petites tâches se muent en défis, parce que si peu de choses sont adaptées.

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le chemin peut paraître infini, lorsque l’on connaît juste un peu l’exemple suédois, là où l’on ne parle pas de personnes handicapées mais de société non adaptée.

Des associations vigilantes En tout cas, il s’agit ici, pour tous, de relever les manches et de s’inscrire enfin pleinement dans d’autres engagements, nationaux : ceux de la loi du 11 février 2005 « pour l’égalité des droits et des chances, pour la participation et pour la citoyenneté des personnes handicapées ». Les conseils généraux et les Maisons départemen« On ne veut pas que ce soit un coup tales des personnes handicade com’, prévient pées (MDPH) ont certes les Jérôme Bertrand premiers rôles, mais la loi de (Association 2005 insiste aussi sur celui des paralysés des commissions commude France), au nales pour l’accessibilité. pied d’une estrade Le 16 octobre, le maire malheureusement d’Arcueil, Daniel Breuiller, inaccessible. donnait déjà quelques Nous serons très vigilants sur la preuves de la volonté munibonne conduite cipale : 1,5 million d’euros de cette charte. » inscrit à compte pluriannuel au titre de l’amélioration de l’accessibilité ; exonération partielle de la taxe d’habitation ; embauche d’une employée référent au sein du centre communal d’action sociale (CCAS) ; aide financière du CCAS pour les vacances. Mais ce samedi 16 octobre « n’est que le début de la route », calme un peu Jérôme Bertrand, correspondant pour le Val-de-Bièvre de l’Association des paralysés de France. Et d’alerter : « On ne veut pas que ce soit un coup de com’. Le travail de concertation a été bien organisé par Mme Sapoval, mais nous serons désormais très vigilants sur la bonne conduite de cette charte. » Rendez-vous donc bien avant 2015. ■ Philippe Lorette

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ermettre des déplacements aisés et sûrs, faire respecter le stationnement réservé, favoriser l’insertion professionnelle, développer une offre de logements adaptés, améliorer l’accueil… Pas moins de soixante-dix engagements, regroupés en vingt sections, composent la « Charte handicaps 2010 – 2015 », signée le 16 octobre par la Ville d’Arcueil et ses partenaires (1) de la commission handicap, groupe de travail mené par Sylvie Sapoval, adjointe au maire chargée des solidarités. Tous les pans de la vie locale sont concernés : transports, accueil des établissements publics, logement, emploi, santé, enfance, culture, loisirs… C’est beaucoup. « Arcueil part de loin, entend-on du côté des associations. Mais elle n’est pas la seule. » Et

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Les services publics arcueillais doivent s’adapter aux personnes handicapées. La Mairie s’y est engagée. Au travail maintenant !

Maèline, artiste sculpteure non voyante, invitait les visiteurs à modeler un objet en terre les yeux bandés (photo ci-dessus). Les volontaires auront au moins tenté de décupler leur concentration. Un effort nécessaire lorsque les repères sont exclusivement ceux du toucher de la matière et des formes imaginées puis laborieusement créées. ■ PhL (1) Les signataires de la charte sont la Ville d’Arcueil, le Conseil général du Val-de-Marne, la Communauté d’agglomération du Val-de-Bièvre, l’Office public de l’habitat ArcueilGentilly, Valophis, DOMNIS, la RATP, l’Association des paralysés de France, l’Union nationale des amis et familles de malades psychiques, l’association Handicap et libertés, l’association Valentin Häuy et l’Association d’entraide Vivre. Plusieurs dizaines d’habitants ont d’autre part participé aux travaux de la commission handicap.

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Actualités

Écoles

Aimez-vous Césaire ? Dans quelques semaines, élèves, instituteurs et personnels de l’école élémentaire Laplace, bientôt démolie, s’installeront dans les locaux de la nouvelle école Aimé Césaire. Avec le sourire ?

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n brin de nostalgie tout de même ? La fermeture « Oui, bien sûr ! », d’une école concède la directrice et l’ouverture Christine Crusoé, d’une autre : qui va donc quitter définitiveune expérience ment la vieille école Laplace, rarissime dans mais qui avoue cependant une la vie d’un certaine impatience, celle de enseignant. poser livres et cahiers dans « cette nouvelle et belle école ». Fin de l’histoire Pierre-Simon de Laplace. Début de l’aventure Aimé Césaire. La rentrée ou plutôt l’entrée dans l’école élémentaire flambant neuve de la rue du Général de Gaulle se déroulera probablement courant novembre, la date exacte restant à confirmer. Qui sont les plus enthousiastes ? Les maîtres ? « La fermeture d’une « Tout n’est pas parfait, mais on a vraiment école et l’ouverture d’une autre, c’est rarisessayé de faire au mieux, semble conclure la sime dans la vie d’un enseignant et c’est une directrice, qui emploie à dessein ce « on » belle expérience à vivre », relève avec un large défini (!), celui d’une concertation qui a duré sourire Philippe Autin, l’instit du cours préplus de trois ans. La Ville d’Arcueil a été un paratoire A. bon maître d’œuvre. Elle nous a écoutés. Elle Et les élèves ? En visite dans leurs noufait d’ailleurs beaucoup pour les écoles et pour veaux locaux ce jeudi 7 octobre, ils boivent les les enfants. » (Ouf, ce n’est pas le directeur paroles de leur professeur et guide. Certains de la communication de la Mairie qui parle !) s’extasient devant le patio, où ils pourront Et « beaucoup », ce sont notamment les huit planter et cultiver quelques légumes. Noha, 6 millions d’euros investis par la Ville. ans, « adore cette école, parce qu’il y a des pan■ Philippe Lorette neaux de basket ». Lucile, 6 ans – et demi ! –, « aime surtout ses couleurs ».

La directrice elle-même vernit le portrait d’« Aimé Césaire », en insistant sur ses « classes spacieuses » (60 m² chacune) : « Je ne les voulais pas plus petites. On quitte une école où il y avait trois mètres sous plafond. » Deux critiques néanmoins : l’établissement « ne dispose malheureusement pas d’une pièce pour déposer le matériel », et puis l’entrée est jugée « peu accessible ». Mais avant les atouts du bâtiment, c’est d’abord la situation sécurisée de l’école qui satisfait Mme Crusoé. « L’avenue Laplace commençait à devenir dangereuse », signalet-elle. Dans une rue de Gaulle réaménagée et désormais réservée aux piétons, voilà désormais les grands (CP, CE et CM) face aux petits (de la maternelle Danielle Casanova). Un visà-vis qui « facilitera évidemment le travail entre la grande section et le CP ». 8 | Arcueil notre cité n° 212 novembre 2010

Le patio, propice aux plantations pédagogiques.

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« L’avenue Laplace commençait à devenir dangereuse »


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« Le pain bio sera proposé à RER tous les repas une semaineligne B sur deux à partir du lundi 8 novembre, explique Fatima Abdellaoui, responsable du service Cuisine de la Ville d’Arcueil. Ce sera du pain au levain, avec un goût un peu plus fort que celui auquel les enfants sont habitués. »

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Du pain bio à la cantine cipalité d’Arcueil (en accord avec le Siresco, le Syndicat intercommunal de restauration collective chargé de la production des repas servis aux écoliers et aux retraités), a souhaité inscrire du pain confectionné avec des produits issus de l’ag riculture biologique Un goût - et un coût - relevés. au menu des

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L’école élémentaire Aimé Césaire, rue du Général de Gaulle, a coûté 8,5 millions d’euros Un investissement supporté à 95 % par le budget de la Ville d’Arcueil. L’omniprésence du bois, la perméabilité de la parcelle et la gestion économe de l’énergie constituent les trois grandes caractéristiques du bâtiment. La moitié des porteurs est en bois, un matériau à faible énergie carbone et qui se renouvelle quand on l’exploite. La large utilisation du Terraway, produit de revêtement, permet d’obtenir un sol antidérapant et perméable à l’eau. Enfin, les grandes baies vitrées, l’isolation, les toitures végétales et quelques panneaux solaires procurent de substantielles économies d’énergie. « C’est mieux qu’une réponse aux critères du label Haute qualité environnementale », ose Yannick Bannier, responsable du pôle Patrimoine et interventions techniques de la Mairie. ■ PhL

Les jeunes Arcueillais vont avoir du pain sur la planche … ou plutôt sur la table. Et du pain bio en plus ! La muni-

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École élémentaire Aimé Césaire 45 rue du Général de Gaulle Directrice : Christine Crusoé 195 élèves 8 classes d’élèves : 2 CP ; 1 CE1 ; 1 CE2 ; 1 double niveau CE1/CE2 ; 1 CM1 ; 1 CM2 ; 1 double niveau CM1/CM2.

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Actualités

Emploi

Le chantier du Chaperon-Vert pratique l’insertion

Partenaires de la charte d’insertion ORU

« Favoriser les actions en faveur de l’emploi et de l’insertion, notamment à destination des personnes qui en sont éloignées », tel est l’objectif de la charte locale du chantier ORU.

Au moins une embauche sur dix Ainsi, en accord avec la charte locale d’insertion, les entreprises en charge des vastes travaux de rénovation du Chaperon-Vert ont l’obligation de recruter des Arcueillais et des Gentilléens en insertion, pour l’équivalent d’au moins 5 % du nombre total d’heures travaillées sur l’ensemble du chantier, de leur réserver au minimum 10 % des embauches et enfin de favoriser

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e 15 mars dernier, la charte locale d’insertion inscrite dans le cadre de l’Opération de renouvellement urbain (ORU) d’Arcueil-Gentilly était signée par ses différents partenaires (lire ci-contre). Cette convention s’appuie sur la loi du 1er août 2003 qui prévoit des mesures d’insertion professionnelle pour les habitants des quartiers concernés par un projet de rénovation urbaine. Elle est destinée à promouvoir l’emploi des personnes rencontrant des difficultés particulières d’insertion et à lutter contre le chômage.

Au Chaperon-Vert, les travaux de confortement des carrières se poursuivent sur la place Marcel Cachin, avec force coulage de béton destiné à consolider les sous-sols. Les deux nouvelles voies reliant la 5e avenue à la place et à l’avenue Lénine sont en cours de finition. Les travaux de construction des nouveaux bâtiments devraient commencer d’ici fin 2010, pour s’achever au plus tard début 2013.

leur embauche en contrats de plus de six mois et à durée indéterminée. C’est une opportunité qui concerne essentiellement les employés du secteur du bâtiment, quel que soit leur degré de qualification. Leur sont ainsi proposées des sessions d’information, des visites de chantiers et des formations. Éric Valy, responsable emploi de la mission Renouvellement urbain de la Communauté d’agglomération du Val-de-Bièvre,

assure une permanence à la Maison du projet pour tous les bénéficiaires, chômeurs de longue durée, demandeurs d’emploi handicapés, de moins de 26 ans ou de plus de 45 ans, allocataires de minima sociaux, salariés de structures d’insertion et personnes sous main de justice. ■ Colline Gori Maison du projet Cité du Chaperon-Vert, 1ère avenue, Gentilly ; tél. 01 49 85 82 70.

> L’État et l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU), représentés le 15 mars 2010 par Michel Camux, préfet du Valde-Marne et délégué territorial de l’ANRU ; > la Communauté d’agglomération du Valde-Bièvre, représentée par son président, JeanMarc Nicolle ; > les Villes d’Arcueil et de Gentilly, représentées par leurs maires respectifs, Daniel Breuiller et Patricia Tordjman ; > l’Office public de l’habitat d’ArcueilGentilly, représenté par son directeur général, Alain Cattoni ; > la Société d’aménagement et de développement du Valde-Marne (Sadev 94), représentée par son directeur général, Jean Pierre Nourrisson ; > le Pôle emploi d’Arcueil, représenté par son directeur, Sami Bourekha ; > la Mission locale Innovam, représentée par sa présidente, Denise Lefèvre et la Mission locale Bièvre Val-deMarne, représentée par son président, JeanJacques Bridey.

William Bomolo sur les sentiers de l’emploi

CG

Trois jeunes Arcueillais bénéficient actuellement des dispositions de la charte d’insertion « spéciale ORU ». Parmi eux, William Kiana Bomolo, 25 ans.

Cet aîné de dix enfants, né au Congo, arrive en France à l’âge de 13 ans. Arcueillais depuis l’an 2000, résident de la cité du Chaperon-Vert puis des Irlandais, il suit des études d’électrotechnique à Vitry-sur-Seine (Val-deMarne). BEP en poche et baccalauréat professionnel raté d’un point, il se retrouve sur le marché du travail et enchaîne les missions intérimaires.

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Le Pôle emploi d’Arcueil le dirige vers la Mission locale. De conseiller en conseiller, il est aiguillé vers Éric Valy, responsable emploi de la mission Renouvellement urbain de la Communauté d’agglomération, qui lui propose un contrat d’insertion. Après une première mission de six mois sur les chantiers de l’école Olympe de Gouges, de la résidence étudiante et de l’hôtel de la Vache-Noire,

il rejoint celui de l’école Lamartine de Gentilly et en septembre celui de la couverture de l’autoroute A6b. Après un contrat de trois mois renouvelable, ce jeune papa espère décrocher un CDI : « J’ai besoin de stabilité. Travailler, avoir des responsabilités, qu’on me fasse confiance, ça m’a fait grandir. Ces contrats d’insertion ont été une chance. »  ■ CG


en court

Conseil municipal

Restos du cœur : la campagne 2010-2011 commence

Lieu de culte : la Ville signe un bail avec   la communauté musulmane L’Association indépendante des musulmans d’Arcueil (AIMA) devient locataire d’un pavillon. à charge pour elle de financer son aménagement en lieu de culte.

PhL

à

la fin de l’année 2002, en réponse à une pétition portée par l’Association indépendante des musulmans d’Arcueil (AIMA) demandant la mise à disposition d’un lieu pour le culte musulman, le conseil municipal en avait approuvé le principe. Un travail s’était engagé avec l’AIMA pour élaborer une convention fixant les règles d’usage d’un tel lieu, qui restait alors encore à trouver dans la commune. Début 2007, ladite convention était approuvée par le conseil, mais des procédures techniques et juridiques compliquées ont retardé jusqu’à aujourd’hui la signature du bail donnant à l’association la jouissance de l’emplacement retenu, à savoir la parcelle anciennement occupée par une station-service avenue François-Vincent Raspail. C’est donc ce bail – dit emphytéotique, ce qui signifie qu’il est signé pour une longue durée, en l’occurrence 99 ans – qui vient

à côté du pont de l’autoroute A6a, ce modeste et vétuste pavillon qui jouxte le parking du parc du Coteau est loué à la communauté musulmane d’Arcueil, qui va le réhabiliter pour en faire son lieu de culte.

d’être adopté (à l’unanimité, moins trois abstentions) par le conseil municipal, lors de la séance du 7 octobre. Comme c’est partout le cas s’agissant de l’implantation d’un lieu à vocation cultuelle, le loyer est relativement modique (200 euros par mois). Mais les indispensables travaux de

rénovation et d’extension du bâtiment sont à la charge de l’AIMA. Pour ce faire, celle-ci va devoir collecter environ 200 000 euros. C’est seulement lorsque ces travaux auront été menés à bien (au mieux d’ici plusieurs mois), que s’ouvriront les portes de ce nouveau lieu de culte. ■ Laurent de Villepin

Avis de mise à disposition du public du

projet de modification simplifiée du Plan local d’urbanisme (PLU)

de la commune d’Arcueil En juin 2007, le Plan local d’urbanisme (PLU) d’Arcueil a été approuvé. Pour permettre une souplesse dans l’implantation des constructions par rapport aux limites séparatives lorsqu’un contrat de cour commune lie deux propriétés contiguës, la Ville d’Arcueil a décidé de modifier son PLU. Le dossier de l’enquête publique et de présentation des observations sur le registre est consultable à l’hôtel de ville du 1er novembre au 1er décembre 2010 inclus, aux heures d’ouverture de la mairie.

Les inscriptions auront lieu du lundi 15 au vendredi 26 novembre, de 9h à 11h, 3 rue Itzhak Rabin au Kremlin-Bicêtre (à 500 mètres de la station de métro « Le Kremlin-Bicêtre » de la ligne 7, par l’avenue de Fontainebleau et la rue Roger Salengro). Se munir des documents originaux suivants : carte d’identité ou titre de séjour, carte de sécurité sociale + attestation, certificat de scolarité des enfants, justificatifs de ressources, bordereau CAF, quittance de loyer, feuille de non imposition de l’année 2009. La distribution commencera à une date qui sera précisée lors de l’inscription. Renseignements : tél. 01 45 21 86 80.

D’Athlone à Arcueil

Dans le cadre de la coopération entre la Ville d’Arcueil et Athlone en Afrique du Sud, les associations Femmes Solidaires et Renapas invitent tous les publics au vernissage de l’exposition de photos Rencontre au Centre Saartjie Baartman d’Athlone / Non aux violences faites aux femmes, jeudi 18 novembre à 18h30, dans le hall d’accueil de la mairie d’Arcueil. Il est à noter également qu’un après-midi de solidarité se déroulera samedi 20 novembre, de 14h à 18h, à Anis-Gras, 55 avenue Laplace.

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Actualités

quartiers

Département du Val-de-Marne

Henri Barbusse

La future Maison de la Bièvre, rue de la Division du général Leclerc, à quelques pas du parc du Coteau, comprendra trois salles polyvalentes, afin d’accueillir des fêtes familiales et des rassemblements associatifs.

Le Coteau nouveau est… présenté Plusieurs projets d’aménagement ont abondamment nourri les débats de la dernière assemblée du Barbusse. CONSTRUCTION DE quartier LA MAISON DE LA BIEVRE

M

ercredi 29 septembre, l’assemblée du quartier Barbusse avait un ordre du jour particulièrement dense. Au programme notamment, la présentation du projet de réouverture de la Bièvre (lire p.13), celle de la future maison de la Bièvre et de l’aménagement du parc du Coteau. Rue de la Division du général Leclerc, la Maison de la Bièvre remplacera la Maison des prés, actuellement à l’abandon. Construit en bois, le bâtiment d’un étage respectera les normes HQE (haute qualité environnementale). Il devrait être inauguré en avril 2012. La surface au sol de 950 m² sera divisée en deux parties : la

Maison de l’environnement et celle de l’événementiel qui comportera trois salles polyvalentes, sur le modèle de fonctionnement des anciennes salles familiales. Une stèle dans le hall d’entrée et des briques de l’ancienne maison sur le parvis rappelleront l’histoire des lieux.

Un skate-parc sous l’autoroute Derrière la Maison de la Bièvre, le parc du Coteau. Y seront aménagés des jardins et un talus jouxtant l’autoroute créé à partir de remblais pris sous le pont. Le parking du centre sportif François-Vincent Raspail sera supprimé. Un skate-parc, un bassin de décantation, un canal très peu profond ainsi qu’un espace de jeux d’eau

y seront installés. L’espace de promenade devrait à terme atteindre douze hectares. Certains habitants présents ont fait part de leurs inquiétudes portant sur les éventuels problèmes de stationnement et de nuisances, particulièrement à cause du skate-parc prévu sous le viaduc. « On va cumuler les bruits, s’agaçait une habitante. L’autoroute, les salles familiales et maintenant un skate-parc ! » Décidément, pas facile de contenter tout le monde ! L’assemblée s’est conclue de façon plus consensuelle avec l’annonce de la fête du quartier qui se déroulera samedi 4 décembre. ■ Kevin Gouttegata

Michel Andrès, directeur général de la société (SEMHACH) qui exploite et gère le puits de géothermie de Chevilly-Larue (Val-deMarne), a fait visiter cet équipement samedi 16 octobre à une vingtaine d’habitants du quartier Barbusse. Datant de 1985, le puits de Chevilly-Larue permet le chauffage de 24 000 logements collectifs. L’eau chaude (74,6° C) est pompée à plus de deux mille mètres de

profondeur. Elle transmet sa chaleur au réseau (L’Haÿ-lesRoses, Fresnes et ChevillyLarue) par le biais d’un échangeur thermique. Elle est ensuite réinjectée dans la nappe souterraine à environ un kilomètre et demi du lieu de pompage. Durant l’hiver, une centrale de cogénération augmente la température de l’eau (jusqu’à 105°), grâce à une turbine à gaz, tout en produisant de l’électricité. Rappelons qu’un puits de

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géothermie est à l’étude à Arcueil, avenue FrançoisVincent Raspail, sous le pont de l’autoroute. Si le forage est réalisé, le puits chauffera entre autres les immeubles rénovés du Chaperon-Vert. Dominique Buyck, habitant du quartier Barbusse, exprimait son vif intérêt : « C’était très concret. Je trouve qu’il est important de s’engager dans des énergies renouvelables et non polluantes.»  ■ KG

KG

Des habitants visitent le puits de géothermie de Chevilly-Larue

à Chevilly-Larue, l’eau chaude pompée à deux mille mètres de profondeur permet le chauffage de 24 000 logements.


Cadre de vie

Actualités

Libérez La Bièvre ! La réouverture partielle de la Bièvre à Arcueil n’est plus une simple vue de l’esprit. Une consultation de la population inaugure un projet piloté par le conseil général.

séquence C

séquence D

séquence E

séquence B

Département du Val-de-Marne

séquence A

séquence F

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Département du Val-de-Marne

résenté le 29 septembre à l’assemblée du quartier Henri Barbusse, le projet de réouverture de la Bièvre, sur le territoire d’Arcueil et de Gentilly, comprend six « séquences » sur une distance totale de 660 mètres, de la rue de la Division du général Leclerc jusqu’à la rue Gandilhon (voir l’infographie ci-dessus). La rivière sera urbaine entre le parc du Coteau et la rue (séquence 1) et plus naturelle après le terrain de football, avec un espace déjà préfiguré pour l’accueillir. Benoît Kayser, de la direction des Espaces verts du Département du Val-de-Marne, relaie la volonté du conseil général (1) de « reconquérir la Bièvre et de redonner un sens à la vallée ». Et d’insister : « Avec une rivière visible qui y coule. »

L’aménagement du parc du Coteau a d’emblée créé un cadre permettant une éventuelle réouverture. Il s’agit cependant de recréer une rivière, et non pas seulement d’enlever le chapeau de béton pour la mettre à ciel ouvert. De concert avec le génie civil et des hydrologues, les services départementaux voudraient utiliser la technique du génie végétal. Elle permet d’ancrer le sol par les végétaux pour éviter aux berges de s’effondrer. « C’est un véritable défi, avec les bordures et les talus », appuie Benoît Kayser. Il existe en effet deux contraintes importantes : la voirie et la Bièvre ellemême qui coule parfois à plusieurs mètres de profondeur.

Et la qualité de l’eau ? Autre question cruciale : la qualité des eaux. Actuellement, elles sont déviées à Cachan et ne passent plus concrètement à Arcueil. Deux canalisations occupent le lit de la rivière. Une est réservée aux eaux usées et l’autre aux eaux de pluies. Mais les deux canalisations se mélangent dès lors qu’il y a des travaux. La rivière doit donc être libérée et assainie.

A : 170 m en contrebas de la rue de la Division du général Leclerc. B : 70 m le long du gymnase et 50 m à l’entrée du parc rue F.V. Raspail. C : 110 m le long de zone humide du parc. D : 100 m en contrebas du terrain de football. E : 100 m du bassin d’Arcueil jusqu’à la passerelle du parc. F : 60 m de la passerelle à la rue Gandilhon.

Une consultation débute pour « définir le rôle que pourrait jouer la rivière dans les villes, en identifiant des usages et des fonctions potentiels, à partir d’un état des lieux des représentations et des attentes de la population (2) ». La restitution publique de la consultation des riverains devrait avoir lieu au printemps 2011. Des « cafés citoyens » sur le thème de la réouverture de la Bièvre doivent se tenir cet automne et cet hiver, pour présenter – sur site – le projet aux citoyens avec les équipes techniques. Un journal et une lettre électronique sur le sujet doivent aussi être lancés prochainement. ■ Kevin Gouttegata (1) Voir les pages du site cg94.fr consacrées à la réouverture de la Bièvre. (2) Texte issu du document projeté le 29 septembre aux habitants lors de l’assemblée du quartier Barbusse.

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Une ferme avait élu domicile samedi 2 et dimanche 3 octobre, rue Emile Raspail, à l’initiative de l’association des commerçants Arcueil Village, qui organisait cette animation pour la quatrième année consécutive. Bœufs, moutons, chèvres, poules, oies ont suscité l’admiration et la curiosité des petits et des grands, tandis que deux cents moutons et chèvres effectuaient leur transhumance dans les rues de la ville, jusqu’aux… alpages du Jardin sur le toit du centre commercial La Vache Noire, partenaire de l’opération. Les produits régionaux ont fait la joie des parents, tandis que leurs enfants apprenaient à faire du beurre ou donnaient le biberon aux bébés animaux de la ferme Tiligolo. ■ SD

Photographies Sandra Deruère 14 | Arcueil notre cité n° 212 n° 201 novembre octobre 2009 2010


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Vues

In situ

9e festival Ethni’Cité

Pour sa neuvième édition, le festival Ethni’Cité avait revêtu les couleurs de la Colombie. Danses et musiques ensorcelées n’ont pas manqué d’animer les soirées de nombreux Arcueillais ! Le festival, qui s’est tenu du 22 au 25 septembre, proposait également des activités certes moins remuantes mais tout aussi ludiques. Pour la première fois, l’association organisatrice Vision Nova avait noué un partenariat avec la médiathèque municipale pour proposer des lectures de contes. Autre temps fort, l’exposition intitulée Portraits des gardiens d’immeuble de l’Office HLM Arcueil/Gentilly, à l’hôtel de ville, qui avait pour vocation de valoriser ces personnes travaillant le plus souvent dans l’ombre. ■ SD

« Come-back » des Poppys   à otoradio.com

GGN

25/09 Colombien

05/10 Nouveau

AR

La grille des programmes d’otoradio, la radioweb dirigée par le jeune Arcueillais Alexis Raposo, comprend depuis le printemps dernier la nouvelle émission « Come-back », animée par Laurent Vidal. Un mardi sur deux, à 19 heures, un artiste musical qui a rencontré un grand succès (des années 70 au début des années 2000) revient sur sa carrière et parle de son actualité. Les fameux Poppys, qui sont devenus quinquagénaires (1), sont passés fin septembre par le studio de l’avenue Jean Jaurès. On rappellera que début 2010, les anciens chanteurs d’Isabelle, je t’aime et de Non, non, rien n’a changé avaient perdu en appel le procès pour escroquerie et abus de confiance qu’ils avaient intenté à Universal Music France, à laquelle ils réclamaient plus d’un million d’euros. Toutes les émissions de « Come-back »  sont enregistrées en public dans les conditions du direct. Pour y assister et même y participer (généralement le dimanche aprèsmidi), il suffit de s’inscrire par un courriel à l’adresse laurent-vidal-otoradio@hotmail.fr. ■ PhL

DR

(1) Photo ci-dessus, de g. à dr., debout : Laurent Vidal (animateur), Bruno VictoirePolius, Virginie (chroniqueuse), Gabriel et Philippe Kepeklian ; assis : Thierry et Philippe Sellier.

07/10 Collective

« On n’a qu’à pas exposer dans une galerie mais plutôt au garage Pierre. » C’est le pari tenu du 7 au 16 octobre par trois Z’artistes Z’arcueillaises, et Z’amies de surcroît. NA comme Nathalie Bas, CA comme Calat et PA comme Pascale Bulloz, les deux premières peintres, la dernière sculpteure, ont mêlé leurs œuvres et leurs talents dans le garage de Pierre Tabone, 63 avenue Jean Jaurès, antre parfaitement identifié des 2CVistes, mais aussi théâtre de multiples manifestations culturelles depuis cinq ans. « C’est plus sympa d’exposer à plusieurs », confiait Calat, initiatrice de cette « expo de nanas » qui avait pour thème « l’ailleurs ». Les grands formats colorés de la première nana (comme Nathalie !), les toiles sur le sud-est asiatique de la seconde et les terres cuites de la troisième ont su créer une ambiance chaleureuse, offrant une véritable invitation au voyage. ■ CG CG

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Exposition On NaCaPa


Littérature et musique russes   à la médiathèque

Dans le cadre de l’année de la Russie en France, la médiathèque municipale Louis Pergaud organisait du 5 au 22 octobre une série de manifestions dédiée à la littérature et à la musique du pays de Tolstoï et de la balalaïka. Créateur de l’exposition sur la littérature russe présentée dans la salle polyvalente, Jacques Vassal, brillant journaliste, traducteur, écrivain – et ancien Arcueillais –, donnait le samedi 9 octobre une conférence passionnée sur les trésors des belles-lettres russes aux XIXe et XXe siècles. L’après-midi s’est achevée en chansons et dans l’émotion, grâce au récital du duo Véronick et Constantin Karansky. Spassiba (merci) ! ■ CG

CG

09/10 Captivantes

Photos PhL

Précision - L’épicerie solidaire de la rue Marius Sidobre n’est pas librement accessible à tous les publics. Une personne en difficulté pourra y acheter les produits vendus à très bas prix (10 % du prix réel) après avoir rencontré une assistante sociale départementale et après l’accord de celle-ci. Tel est donc le parcours obligatoire d’accession à l’épicerie L’éclaircie. Pour prendre rendez-vous avec une assistante sociale, il convient de se présenter à l’Espace départemental des solidarités situé à Gentilly, 31 rue de la Division du général Leclerc, ou de téléphoner au 01 41 24 13 50, et non à la mairie d’Arcueil comme nous l’indiquions par erreur dans le dernier numéro d’ANC-Arcueil notre cité. PhL

09/10 étrennée

Maison des Solidarités

Samedi 9 octobre, c’était grand beau pour l’épicerie solidaire L’éclaircie et la Maison des Solidarités inaugurées dans la chaleur de l’été indien, idéale pour apprécier aussi la terrasse de cet ancien hôtel particulier restauré avec succès. Fruit d’un long travail partenarial, réunissant la Ville d’Arcueil – qui a financé plus des deux tiers de l’investissement –, les associations et les habitants, cette nouvelle structure se veut « transversale et fédératrice des énergies citoyennes », selon les mots du maire Daniel Breuiller. Soucieuse de concrétiser les meilleures intentions, Emmanuelle Gaubert (ci-contre, en bas à g.), présidente de l’association Maison des solidarités, promet en tout cas de « faire ensemble » et de donner vie à « de nombreux projets solidaires, sans oublier les moments festifs » au sein d’un « lieu d’entraide ». Et d’agiter un petit programme où figurent déjà les premiers rendez-vous. Place donc au langage du réel dans « la maison en bois ». ■ PhL

Fête du goût

Samedi 9 octobre, dans le cadre de la « Semaine du goût », le SCHS (service communal d’hygiène et de santé) proposait une aprèsmidi festive dans le parc Erik Satie (près de la cité des Irlandais), en partenariat avec le service Jeunesse, le collège Dulcie September, de nombreuses associations et habitants mis à contribution par le MRAP notamment. « L’objectif était de valoriser les cuisines du monde et l’équilibre nutritionnel, résumait Sylvie Marin, responsable du SCHS. Manger équilibré, cela passe par le plaisir du goût et du partage, par la découverte des multi cultures arcueillaises. » Une mini fête de la ville très réussie, servie par une météo estivale avec dégustations gratuites, jeux, danses, ateliers cuisine et créatifs. ■ CG

CG

09/10 Copieuse

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Découvertes

Médiathèque Louis Pergaud

Seymour, c’est le grand retour Qui se souvient de La Lune qui rit ? Betty Seymour n’a pas oublié cette aventure musicale des enfants du centre de loisirs. La môme du Chap’ revient à Arcueil, le 13 novembre, dans la peau d’une vraie chanteuse. e me souviens de madame Noël qui nous tirait les oreilles. C’était une instit à l’école du Chaperon-Vert. Mais le souvenir le plus marquant date de 1985, quand j’ai chanté devant tous les parents un morceau du disque La Lune qui rit, que les enfants du centre de loisirs avaient enregistré avec Roger Mason. J’avais huit ans, j’étais habillée avec une robe orange et j’étais toute seule sur scène pour interpréter cette chanson qui s’appelait Vive les vacances ! » Vingt-cinq ans après, Betty Seymour (un nom qui tinte comme celui d’une star, mais qui est vraiment celui que lui a donné sa famille, originaire de la Guadeloupe) s’apprête à remonter sur la scène arcueillaise – le 13 novembre, à 17 heures, à la médiathèque Louis Pergaud.

Un album début 2011 La gamine d’Arcueil est devenue une jeune femme, mère de deux enfants, qui se définit comme « hyperactive » en déroulant un CV qui donne effectivement le tournis : BTS de communication d’entreprise, professeure de danse, relookeuse et, surtout, auteure, compositrice et interprète de musique, tendance pop-folk.

Betty Seymour prépare un album qui sera prêt début 2011, mais en attendant on peut écouter et télécharger plusieurs de ses titres sur Internet. Visiblement, elle est ravie de venir chanter à Arcueil et en profite déjà pour lancer cette (bonne) idée: « Ce serait génial si on rassemblait tous ceux qui ont chanté dans La Lune qui rit ! » Ne pas se fier à la tonalité douceamère de cette guitariste qui se décrit comme La Reine des p’tits riens (titre d’un de ses morceaux). Car cette fille pleine de peps est aussi une vraie showgirl qui « aime donner du plaisir sur scène ». Une promesse qu’elle assure tenir quasiment au pied de la lettre quand elle interprète son morceau intitulé Toi, moi. « Ça fait rougir et ça fait rire », s’amuse-t-elle sans fausse pudibonderie ni vraie vulgarité. Puisqu’on est dans la chanson, on pense aux paroles de Michel Berger, « Elle l’a / Ce je n’sais quoi / Que d’autres n’ont pas », qui se poursuivraient ainsi avec Betty Seymour « Ce qui s’appelle la grâce ». Chapeau l’artiste ! ■ Laurent de Villepin

À vos marque-pages !

Éric Verrot

J

«

La tournée de Betty Seymour passe par la médiathèque Louis Pergaud, samedi 13 novembre, à 17 heures.

Le Prix 2011 du roman francophone d’Arcueil se décide dès maintenant avec la sélection, par les lecteurs, des dix œuvres finalistes. Le jury reste ouvert à tous. Après les œuvres de Yasmina Khadra (L’Attentat), de Laurent Gaudé (Eldorado), de Michèle Lesbre (Le Canapé rouge), de Caryl Férey (Zulu) et de Véronique Ovaldé (Ce que je sais de Vera Candida), quel roman recevra le prochain Prix du roman francophone d’Arcueil ? Pour le savoir, il va falloir patienter jusqu’au printemps 2011. Actuellement, le jury s’évertue à sélectionner dix romans, parmi tous ceux qui ont été publiés en 2010. La liste des dix finalistes sera connue en janvier prochain. « Le jury se réunit un mardi par mois pour discuter du ou des livres que chacun a lus. Ce jury est composé d’une dizaine de membres, mais la porte est ouverte à tous ceux qui aiment lire », convie Wahid Allouche, directeur de la médiathèque municipale Louis Pergaud, 18 | Arcueil notre cité n° 212 novembre 2010

organisatrice du prix. Chaque roman est évalué en fonction d’une dizaine de critères tels que l’histoire, l’architecture du récit, les personnages, le style… Le roman remportant le plus de suffrages se voit primé. « Nous invitons l’auteur dont le roman a reçu le prix à venir rencontrer le public arcueillais, et nous offrons son livre pour toute nouvelle inscription à la médiathèque », promeut M. Allouche.

Un mardi par mois Les trois derniers auteurs primés ont volontiers accepté l’invitation, et répondu avec grande franchise aux questions du public. L’occasion pour les lecteurs d’en apprendre davantage sur le parcours de l’auteur, sur ce qui a inspiré l’histoire

de l’œuvre récompensée, mais aussi de recueillir quelques confidences au sujet de ses romans à venir. Encore une fois, tous les lecteurs sont invités à faire partie du jury. Il n’est pas utile d’avoir fait de grandes études pour pouvoir donner son avis. Les prochaines réunions du jury auront lieu les mardis 9 novembre, 7 décembre et 11 janvier, de 19 heures à 21 heures, à la médiathèque. Avis aux amateurs ! ■ Sandra Deruère Médiathèque municipale Louis Pergaud 1 rue Louis Frébault Tél. 01 49 08 51 70 www.mediatheque-arcueil.fr.


Découvertes

culture

© Crépuscule productions

Sous le signe du tango

Laura et son violoncelle ; Gianna et sa clarinette.

Les sœurs Caronni sont en concert à l’Espace Jean Vilar le 26 novembre. Deux voix, un violoncelle et une clarinette. Charme, douceur, chaleur et nostalgie à la mode argentine.

Musique

S

œurs jumelles nées en Argentine sous le signe du tango, de la musique classique, du candombé et de la milonga, Laura et Gianna Caronni sont issues d’une famille à la culture multi européenne, à la fois suisse, italienne, russe et espagnole. Dès leur enfance passée à Rosario, la ville qui a vu naître Che Guevara, elles côtoient chanteurs d’opéra et de tango. Après une formation classique à l’école nationale de musique, elles se tournent naturellement vers la musique de chambre, d’orchestre - symphonique - et vers la musique traditionnelle, écumant les salles de concert de leur pays, dont le fameux Teatro Colon de Buenos Aires.

« Créer, improviser, jouer, chanter » Dotées d’une bourse allouée par la fondation Antorchas et l’ambassade de France, elles arrivent en France en 1998. à la fin de leur brillante formation au conservatoire national régional de Lyon, auréolée de prix et de diplômes, chacune intègre des groupes de tango, joue et compose pour des compagnies de danse, de conte ou de théâtre. Violoncelliste aventurière, Laura Caronni est aussi auteure, compositrice, interprète et comédienne.

Las hermanas Caronni Espace Jean Vilar, 1 rue Paul Signac vendredi 26 novembre à 20h30 réservations : 01 46 15 09 93 / 75.

Pour fêter le bicentenaire de l’indépendance de l’Argentine et en partenariat avec l’ambassade de la République d’Argentine en France, Arcueil se met à l’heure du tango. Fin novembre, l’Espace Jean Vilar accueille les sœurs Caronni pour un concert unique, tandis que la galerie Julio Gonzalez présente les œuvres de Cécilia Cubarle. La fin de l’exposition sera célébrée par une fiesta typique avec musiques, danses traditionnelles et buffet argentin. Bandonéon en vue ! CG

Cecilia Cubarle, nouvelle pop

Du 10 novembre au 11 décembre, la galerie municipale Julio Gonzalez présente l’exposition Moments de la Sudaméricaine Cecilia Cubarle. Une invitation au voyage dans le monde onirique de l’artiste argentine qui cultive les contrastes à la façon des surréalistes. Les toiles de Cubarle rendent un singulier hommage à l’histoire de l’art et aux courants influents, du dadaïsme au pop art en

passant par la publicité. « Mon travail est comme un journal intime », perçoit celle dont l’œuvre balance entre grotesque et esthétique. Formée au dessin, à la gravure et la peinture, Cécilia Cubarle est diplômée de l’école des Beaux-Arts de l’université de Cordoba, en Argentine, où elle est née en 1975. Après des études à Turin et New York, elle expose et vit à Paris depuis cinq ans. Ralliée

aux « Nouveaux pop » en 2006, elle expose régulièrement en Europe et en Asie. ■ CG Moments, par Cecilia Cubarle Vernissage mercredi 10 novembre à 18h30 à la galerie Gonzalez, 21 avenue Paul Doumer. Rencontre avec l’artiste samedi 4 décembre de 16h à 19h. Finissage samedi 11 décembre à partir de 16h, avec musiques, danses et buffet argentins.

© Cecilia Cubarle

Expo

Gianna, clarinettiste virtuose, est également musicologue. En 2004, après mille et une expériences musicales chacune de leur côté, elles décident de constituer un duo authentifié. Les deux sœurs se consacrent depuis à l’écriture de leurs propres chansons et thèmes instrumentaux. « C’est l’envie de jouer et de chanter, d’improviser et de créer, qui nous a amenées à faire entendre notre propre voix », déclarent en chœur les talentueuses musiciennes. Sélectionné en 2006 par les Jeunesses musicales de France, le spectacle Las hermanas Caronni (Les sœurs Caronni) sillonne le pays depuis sa création et compte à ce jour plus de deux cents représentations à son actif. Le premier CD de Laura et Gianna, empreint de douceur et de nostalgie, est sorti au mois d’octobre. Un must du genre à savourer sans modération. ■ Colline Gori

Automne argentin

Arcueil notre cité n° 212 novembre 2010 | 19


Découvertes

en court

Sport

L’an II du judo handisport

24 heures, les yeux fermés Antoine Moreno – non voyant – a couru vingt-quatre heures durant, sur la piste du stade Louis Frébault, les 2 et 3 octobre.

20 | Arcueil notre cité n° 212 novembre 2010

Club

Ville

1 M. BIARD 203,204 Km 2 R. MENARD 197,827 Km 3 O. LHUILLERY 193,027 Km 4 B. CHEVILLON 185,722 Km 5 M. FERRE 185,011 Km 6 J.-C. BEAUMEL 183,693 Km 7 S. TIFEST 181,894 Km 8 C. SAUTEREAU 175,109 Km 9 M. CHEVILLON 174,522 Km 10 P. MASSON 173,336 Km 11 P. GOMOT 172,025 Km 12 L. LE ROUX 171,907 Km 13 G. GUIBERT 171,100 Km 14 J.-C. REANT 157,358 Km 15 B.-DEFECHEUREUX 154,284 Km 16 J.-P. CHANDEZE 152,283 Km 17 M. RAY 148,728 Km 18 F. BLANCHARD 146,188 Km 19 J. LAPEYRE 141,425 Km 20 E. VOLAT 141,130 Km 24 Antoine MORENO 136,423 Km

Catég IAU

Les vainqueurs des 24 heures d’Arcueil : Michael Biard (203,204 km) et Samia Tifest (181,894 km) Pas de performance majeure cette année, mais de nombreux records personnels battus. Quatre abandons sont à déplorer. Trente-neuf coureurs restent classés. Michael Biard (Pays de Brive AC) remporte l’épreuve en parcourant 203,204 km. La première femme, Samia Tifest (Mondeville trail aventure), occupe une très belle septième place au classement général avec 181,894 km. Olivier Lhuillery, seul coureur de la section marathon du Cosma, se retrouve sur le podium après 193,027 km, tandis qu’il ne manque que quatorze hectomètres à l’Arcueillais Pascal Gomot (172,025 km) pour entrer dans le top 10. ■ KG

atteste : « 24 heures, c’est moins dur qu’un marathon, c’est moins exigeant. Tout est dans la gestion de la vitesse. » à l’évidence, l’expérience est réussie et le voilà déjà « prêt à recommencer » - il tient aussi à féliciter les organisateurs et tous les bénévoles, « solidaires et disponibles ». Cependant, son programme pour la fin de l’année ne comporte pas de course, mais du travail associatif au sein du comité régional handisport et des actions de sensibilisation à l’écriture braille dans les écoles de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne). ■ Kevin Gouttegata

Catég. FFA

bonne, malgré un désaccord au départ sur la stratégie à adopter. Perez, en coureur expérimenté et ambitieux, avait dans l’idée d’atteindre les 140 kilomètres. La réponse de Moreno a été claire : « Je ne me soucie pas du compteur, je veux juste pouvoir terminer la course. » L’alternance entre marche et course, souhaitée par l’athlète aveugle, s’est alors effectuée plus régulièrement. La difficulté de la course à deux est bel et bien de savoir la gérer de concert, afin de trouver une harmonisation idéale. Même s’il avait parfois envie d’en terminer, Antoine Moreno Nom

Pour sa première course de 24 heures, Antoine Moreno, 58 ans, découvrait de nouvelles sensations : « La nuit a été cruciale. Il fallait se reposer, ou bien accélérer, pour évacuer la lassitude et le sommeil. » La plus longue pause que le duo se soit accordée n’a pas excédé cinq minutes. L’entente est demeurée très

Antoine Moreno, 58 ans, marathonien et coureur de demi-fond aveugle, s’est classé 24e de l’édition 2010 des 24 heures d’Arcueil. Son ami Pascal Perez lui servait de guide, grâce à une perche télescopique attachée à la taille.

place

« Moins dur qu’un marathon »

KG

A

vant le départ des 24 heures d’Arcueil, samedi 2 octobre, Antoine Moreno se disait « impatient de découvrir l’épreuve et de rentrer dans l’effort. Un peu stressé, mais pas angoissé ». Ce marathonien et coureur de demi-fond non voyant se classe finalement 24e (sur 39) après 136,423 km, soit… une infinité de tours de la piste Louis Frébault. Son ami Pascal Perez lui servait de guide, grâce à une perche télescopique attachée à la taille.

V1H 1

H40 1

PAYS DE BRIVE A.C.

BRIVE-LA-GAILLARDE

V1H 2

H40 2

C.S.A. VINCENNES

CRETEIL

V2H 1

H50 1

COSM ARCUEIL

CACHAN

V2H 2

H55 1

A.C.F.A

CLERMONT-FERRAND

V2H 3

H50 2

A.S. ISSOU

OINVILLE-SUR-MONTCIENT

V3H 1

H65 1

A.C.F.A

BEAUMONT

V1F 1

F45 1

MONDEVILLE TRAIL AVENTURE

CHILLY-MAZARIN

V1H 3

H45 1

U.M.F.

SAINT-PIERRE-DES-CORPS

V1F 2

F45 2

A.C.F.A

CLERMONT-FERRAND

V1H 4

H45 2

U.M.F.

V2H 4

H50 3

V2H 5

H50 4

V2H 6

H50 5

V2H 7

H50 6

V2H 8

H50 7

V3H 2

H60 1

PARIS 11

V2F 1

F55 1

DENEUILLE-LES-CHANTELLE

IGNY ARCUEIL

A.S. ISSOU

JUZIERS KAYSERSBERG COURBEVOIE

C.S.L. ROSNY

ROSNY-SOUS-BOIS

V1H 5

H35 1

MARATONZE

CHAMPCUEIL

V3H 3

H60 2

KEKE DU BOCAGE

LE MESNIL-AUBRY

V1H 6

H45 3

EVREUX AC

EVREUX

HAN

AN

Avec guide Pascal PEREZ

VITRY-SUR-SEINE

Depuis l’année dernière, la section judo du Cosma propose un cours dédié aux personnes handicapées, jeunes et adultes, dans le dojo du centre sportif François-Vincent Raspail, le jeudi de 17h30 à 18h30. Mais seuls quelques enfants souffrant de handicap moteur ou mental viennent pour l’instant y participer. Le professeur initiateur Phylippe Pavilla, 51 ans, apporte une attention supplémentaire aux élèves qui se mélangent parfois aux valides. Les techniques et la pédagogie dépendent du handicap. « J’ai travaillé avec une élève sourde, illustre M. Pavilla. Je ne parle pas la langue des signes, j’ai donc dû redoubler d’attention et me faire comprendre par des gestes et la répétition des exercices. » Des parents lui ont confié que leur fille, handicapée moteur, parvenait maintenant à réaliser des choses auparavant impossibles. « J’essaie de sensibiliser les gens, afin qu’ils portent un autre regard sur le handicap. N’importe qui peut un jour devenir invalide, alerte l’éducateur. Et je veux permettre aux personnes handicapées de s’épanouir dans les activités du judo. » KG

Le Val-de-Marne au programme du Tour 2011 Dimanche 24 juillet 2011, le Val-de-Marne accueillera l’essentiel du parcours de la dernière étape du 98e Tour de France cycliste. Le peloton des rescapés parcourra cent soixante kilomètres entre Créteil et la désormais traditionnelle arrivée parisienne sur les Champs-Elysées. Le parcours valdemarnais n’est pas encore précisément connu. Le départ de Créteil honore la mémoire de Laurent Fignon (1960 – 2010), double vainqueur du Tour (1983 et 1984) et licencié amateur de l’US Créteil, entre 1979 et 1981, avant de rejoindre l’équipe professionnelle Renault.


L’interview

Jean-Yves Delicourt, maître artisan du bâtiment

à Arcueil ?

à ce métier ?

J’aurais voulu être cuisinier. C’est ma première passion, avec la moto. J’ai passé un CAP de cuisine, mais finalement ça ne me convenait pas. Après l’armée, je suis entré comme « électro-machino » dans le cinéma où mon père, Michel Delicourt, était chef opérateur. Mais le monde du cinéma ne m’a pas plu. Mon oncle, Louis Delicourt, compagnon du devoir et du tour de France m’a fait découvrir le bâtiment. Construire, ça m’a fasciné. Ce métier m’a adopté.

3 | En quoi est-il fascinant ?

Quand vous modifiez un toit en charpente par exemple, vous créez un squelette et vous venez l’habiller avec un matériau noble comme l’ardoise ou le zinc. C’est fort. Créer, donner du volume, c’est une aventure unique. Chaque chantier est différent. Tout du long, on rencontre des obstacles qu’il faut résoudre. Et puis sur les toits, on est au-dessus. On se sent plus fort. Il y a ce défi avec la pesanteur, cette peur du vide, de la chute.

4 | Vous travaillez en famille. Le risque vous pèse ?

J’ai la chance de travailler avec mes deux fils. Quand l’aîné, Jonathan, m’a dit « Je veux faire comme toi, Papa », ça m’a fait peur. Christophe, le cadet est apprenti. Il suit une formation de plomberie et de gestion à la Chambre des Métiers. Mon rêve : leur transmettre mon entreprise. La transmission se fait petit à petit. Il va falloir que je n’oublie rien. Et aussi que je lâche !

5 | Comment a débuté votre carrière de chef d’entreprise ?

J’ai monté ma première entreprise avec un de mes frères en 1981, mais ça n’a pas marché et au bout de deux ans je suis entré

Né en 1957 à Bagneux (Hauts-de-Seine), Jean-Yves Delicourt a passé son enfance et son adolescence au Chaperon-Vert. Marié et père de deux garçons, il compte à son actif pas moins de trente-cinq années de bons et loyaux services dans le bâtiment. Après une formation de couvreur, il s’initie à la charpente, la plomberie, l’étanchéité et le chauffage. Formateur et chef de chantier après avoir passé dix ans dans une grosse entreprise parisienne, il devient directeur commercial des Artisans d’Arcueil en 1993. En 2004, après la liquidation judiciaire de la société, il fonde Les Artisans de la Bièvre, en compagnie de son fils aîné, Jonathan. Aujourd’hui, à l’heure des énergies nouvelles et renouvelables, il se met à la page en suivant des formations sur l’énergie solaire photovoltaïque et les pompes à chaleur. CG

à sa création en 2004, la société Les Artisans de la Bièvre (19 rue Cauchy à Arcueil) comptent trois

Photos Christophe Filleul

Mon arrière-arrière-grandpère était gardien de la Bièvre. J’ai vécu toute mon enfance au Chaperon-Vert, où ma mère habite toujours. Juste avant de partir à l’armée, j’ai participé à un voyage en Hongrie organisé par la Mairie. C’est là que j’ai rencontré la femme de ma vie, Annick, que j’ai épousée en 1986 et qui m’a donné deux fils.

BIOEXPRESS

1 | Vous avez toujours vécu

Artisans de la Bièvre express

Heureux fondateur des Artisans de la Bièvre, Jean-Yves Delicourt ne connaît pas la crise. Bâtir est un challenge continuel pour ce lauréat de la charte qualité et de Stars & Métiers 2010.

« Construire, c’est fascinant »

2 | Comment êtes-vous venu

du mois

dans une grosse entreprise parisienne. J’y suis resté dix ans et j’en suis ressorti chef de chantier et formateur. On travaillait avec les Monuments de France. Je me suis régalé et j’ai eu la chance d’y former des Compagnons du devoir.

6 | Quel est votre meilleur souvenir de chantier ?

L’hôtel L’Empereur face aux Invalides. Il a duré un an. Si j’avais pu dormir sur le chantier, je l’aurais fait. On avait une main d’œuvre qualifiée. L’architecte me laissait libre d’apporter des choses nouvelles. Il m’a proposé de passer le concours pour obtenir l’agrément des Monuments historiques, mais je m’étais engagé auprès de mes clients.

7 | Vous participez à la vie arcueillaise ?

J’ai toujours à cœur de sponsoriser les associations sportives et culturelles, qu’il s’agisse de pétanque, d’athlétisme ou de handball, sans parler du foot où je me suis investi comme dirigeant au Cosma durant dix ans. On offre des maillots, des équipements et on participe au financement des stages de formation.

8 | Quand vous voyagez,

les toitures vous font rêver ?

Je regarde toujours en l’air. Au Viêtnam, ça m’a surpris de voir des couvreurs qui posaient de l’ardoise d’Angers. Je serais bien monté leur donner un coup de main.

9 | Et si c’était à refaire ?

Je ne changerais rien du tout. Même pas les mauvais moments. ■ Colline Gori

employés. La clientèle héritée de feue Les Artisans d’Arcueil est élargie aux gendarmeries du fort de Montrouge et de toute l’Île-de-France, à la famille Rotschild et aux cabinets immobiliers d’Auteuil, Neuilly et Passy. Quatre ans plus tard, l’effectif passe à huit employés. Aujourd’hui, il est de treize personnes : un directeur technique, quatre chefs d’équipe, cinq compagnons, un chargé d’affaires, un apprenti et une secrétaire de direction et de gestion. Depuis 2006, l’entreprise se voit décerner chaque année la charte qualité par les Chambres de Métiers et de l’Artisanat. Le 1er juin 2010, JeanYves Delicourt et ses Artisans de la Bièvre ont reçu un des prix franciliens « Stars & Métiers » (photo ci-dessus), attribués par la Banque populaire, la Socama Rives de Paris et les Chambres de Métiers et de l’Artisanat. Parmi les cent cinquante sélectionnés, M. Delicourt remporte le prix du Val-deMarne dans la catégorie « Dynamique de gestion des ressources humaines ». CG

Arcueil notre cité n° 212 novembre 2010 | 21


Jeux Mots croisés Horizontalement : 1. Ville de l’est 2. Parfumer 3. Tranquille - Soutien 4. Brille - Drôlement beau 5. Estuaire - Bonne à la reproduction 6. Sans éducation 7. Paradis - Excuse 8. Rudiment - C’est pour rire 9. Pronom - Place 10. Compère-loriot - Début de remord. Verticalement A. Américaine B. Chanteur des rues C. Passereau D. Un peu d’amour - Fait de l’esprit E. Navigue à l’anglaise - Langue F. Bouts de bout Perdue G. Gardienne - Foule sans queue ni tête - Note H. Accessoire et indispensable à la fois I. Galère Bout de bois J. Naïf en littérature. ■ CG A

B

C

D

E

F

G

H

I

1 2 DR

3 4

Arcueil d’hier et d’aujourd’hui

5 6 7 8 9 10 CG

L’avenue de la République commence 81 rue Marius Sidobre et finit 19 avenue Laplace. Ancienne voie privée ouverte en 1912, elle porte le nom que lui a donné le lotisseur du parc Laplace. Une convention stipulait alors qu’aucun commerce ne devait être ouvert dans les limites du lotissement pour en conserver le caractère résidentiel. Le Studio d’Arcueil, ancien studio de cinéma, se situe au numéro 5 de la rue. Question : Quel fameux spot publicitaire a été tourné au Studio d’Arcueil dans les années 70 ? Réponse : Sources : Arcueil, rues d’hier et d’aujourd’hui, par Robert Touchet (éd. Centre culturel communal Erik Satie) ; www.arcueilhistoire.fr

Solutions des mots croisés du numéro précédent Horizontalement : 1. Guitariste 2. Récréation 3. An - Irradie 4. Coupa - Lésé 5. Notoire 6. Erotisée 7.Uu (Ubu) - Soin - Mu 8. Sas - Nenni 9. Eden - Réuni 10. Selon - Sein. Verticalement : A. Gracieuses B. Ueno - Ruade C. Ic - Uno Sel D. Tripots - Nô E. Aération F. Rar - Osier G. Italiennes H. Sidéré - Nue I. Toise - Mini J. Enée - Ru - In.

Celui pour la Samaritaine mettant en scène King Kong.

Que représente cette photo ? Où a-t-elle été prise ?

co nc o ur s ph o to

Retourner votre réponse en mentionnant vos nom et adresse, y compris pour les internautes, avant le 10 novembre à ANC-Arcueil notre cité, hôtel de ville, Concours photo « Qu’est-ce que c’est ? », 10 avenue Paul Doumer, 94110 Arcueil, ou à communication@mairie-arcueil.fr ou encore à l’accueil de la mairie. Seules les dix premières bonnes réponses seront retenues. Les gagnants recevront des places de cinéma valables à l’Espace Jean Vilar.

LaSOLUTION photo a été DUprise CONCOURS DU N° 211

CG

CG

La photo représente la décoration réalisée par le service Parcs et Jardins de la Ville d’Arcueil et installée au début de l’avenue de la Division du Général Leclerc, à l’angle de la rue de la Fontaine. Bravo aux dix lauréats : Nathalie Pégeot, Sandy Roussel, Danièle Mathieu, Eliane Corvi, Josette Philibert, Maryvonne Rouxel, Mme Chilloux, Théo Le Nedellec, Amaury Besson et M. Boisnoir. Chacun de ces lecteurs, particulièrement prompts à nous signaler l’exacte réponse, gagne deux places de cinéma valables à l’Espace Jean Vilar.

22 | Arcueil notre cité n° 212 novembre 2010

J


Vos élus État civil Ils sont arrivés

Justine Allain • Youssef Adala • Rahma El Nemr • Sahra Pujol • Denuwan Madappuliaratchige • Alexandra Relic - - De Lima • Rami Hadjeres • Hugo Bethune • Malia Setondji • Eden Mensah • Lyha Rakotoniaina • Mabinty Yansane • Timothé Sananikone • Amar Addi • Chiara Tasset Vittiglio • Mathias Benier • Nathan Aubin • Eloïse Gabriel • Maëva Croguennec • Annabelle Rapine • Shaïn Ziata • Elia Almeida Da Silva • Emilya Mis • Hugo Perez - - Carasco • Joana Baptista • Yann-Menphy Tegbao • Louna Azzoune • Tess Charrié • Sophia Moreau • Diego

Pour rencontrer vos élus,  prenez rendez-vous en appelant au numéro indiqué pour chacun. Di Camillo • Champs-Dyn Abid • Luna Rubio Piat • Henri-Michel Warnet • Maëlys Fatna • Romy Hugonin • Nahum Olayi • Aymen Lougrane • Hoang Vu

Ils se sont dit oui

Falkner Marqués de Lima et Simone de Oliveira Cesar • Arnaud Roth et Juliette Bonté • Madjid Ouramdane et Malha Arhab • Christophe Jacques et Elise Zanghi

Ils sont partis

Pierre Brandeley, 90 ans • Josefa Carro Ripoll veuve Della Cagna, 77 ans • Jean-Marie Abonneau, 63 ans

Infos pratiques Pharmacies  de garde 1er novembre – Hassid 10 rue Guichard Cachan – 01 46 65 64 57 7 novembre – Pong 46 avenue Laplace Arcueil – 01 42 53 17 68 11 novembre – Tran 75 avenue Aristide Briand Arcueil – 01 45 46 04 50 14 novembre – Garnung 57 avenue Jean Jaurès Arcueil – 01 42 53 17 86 21 novembre – Lévy 91 avenue Aristide Briand Cachan – 01 46 65 54 62 28 novembre – Blond 39 rue Emile Raspail Arcueil – 01 45 47 20 99 5 décembre – Minier 30 avenue Carnot Cachan – 01 46 64 05 90

centre de santé Centre Municipal   de Santé Maï Politzer   3 rue du 8 mai 1945 01 46 15 08 09

CADRE DE VIE

SVP Cadre de Vie

01 82 01 20 15

Collecte sélective   des déchets 01 41 24 22 80

Enlèvement   des encombrants 01 82 01 20 10

MAIRIE

01 46 15 08 80 10 av. Paul Doumer. Ouverte le lundi et le mercredi de 9h à 12h, de 13h30 à 17h30, le mardi de 9h à 17h, le jeudi de 13h30 à 19h et le vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h30. Fermeture le jeudi matin.

OFfice HLM

arcueil-gentilly

01 46 15 32 00

51 rue de Stalingrad

URGENCES

En cas d’urgence médicale grave :

SAMU : 15   Pompiers : 18

Maire

Vice-président du conseil général du Val-de-Marne Daniel Breuiller 01 46 15 09 00

Adjoints Christian Métairie Premier adjoint 01 46 15 09 24 Développement durable – Démocratie – Affaires générales Vice-président   de la Communauté   d’agglomération   du Val-de-Bièvre,   délégué à la mise en valeur et à la protection de l’environnement Denis Weisser 01 46 15 08 96 Développement urbain – Finances Conseiller régional   d’île-de-France Max Staat 01 46 15 09 21 Personnel – Services publics locaux Anne-Marie   Gilger-Trigon 01 46 15 09 23 Action sociale – Prévention / sécurité Sylvie Sapoval 01 46 15 09 23 Solidarité (petite enfance, intégration, handicap)

Pharmacies ouvertes 24h/24h :

Carine Delahaie 01 46 15 09 24 Santé – Travail de mémoire Lutte contre la discrimination – Anciens combattants

Centre communal  D’ACTION SOCIALE

Marie-Pierre Reynaud 01 46 15 09 24 Logement – Communication

Numéro vert pour les urgences :

0 825 00 15 25 SOS Médecins :

01 47 07 77 77 01 45 62 02 41

Dominique Raynaud   (vice-président) : 01 46 15 09 23

Patrick Mirville 01 46 15 08 96 Culture – Vie associative Commerce

Conseillers  délégués Patrice Deveaux 01 46 15 09 24 Education et enseignement Amigo Yonkeu 01 46 15 09 23 Jeunesse Francine Ketfi 01 46 15 09 24 Temps du repas – Restauration scolaire Antoine Pelhuche 01 46 15 09 21 Retraités – Personnes âgées Anne Rajchman 01 46 15 09 23 Enfance Sophie Labrousse 01 46 15 09 24 Transports – Déplacement Stationnement /énergie (Plan-action climat) Jean-Michel Arberet 01 46 15 08 96 Sport – Nouvelles technologies de l’information et de la communication Emmanuel Blum 01 46 15 08 96 Accès à l’emploi, à la formation et à la citoyenneté des jeunes Jean-François Marguerin 01 46 15 08 96 Education populaire / Anis Gras Guy Bacheley 01 46 15 09 24 Assemblées de quartier – Politique de la ville

Député Jean-Yves Le Bouillonnec 01 49 69 69 57 2e lundi de chaque mois de 16h30 à 18h30 à l’hôtel de ville d’Arcueil

Christiane Ransay 01 46 15 09 21 Cadre de vie / travaux - Espaces verts – Artisanat Arcueil notre cité n° 212 novembre 2010 | 23


C’est vous carte UPA

10/02/09

15:56

qui le dites

Page 1

Chronique de l’université populaire

Lettre à mon voisin Si on se rencontre, la peur s’efface Bonjour voisin ! Ce billet t’est tout spécialement adressé. Tu te souviens, ce jour de ramadan où on a parlé de l’islam : tu me disais qu’il y avait, comme dans toutes les religions, toutes sortes d’approches, et autant de façons de vivre. Par exemple, ta mère porte le voile, mais pas ta femme, ni tes sœurs, ni tes filles ; ton fils va à la prière du vendredi, toi non – mais tous, vous avez le souci des voisins (c’est dans le Coran, m’as-tu dit), et je suis bien placée pour en témoigner. Eh bien, le 4 octobre, si tu étais venu à l’UPA (1), tu aurais bu du petit lait ! Devant une salle comble et attentive, Rachid Benzine (2), islamologue chargé de cours à la faculté protestante, parlait de l’islam : tradition, dévoiement. Après avoir retracé l’histoire de l’islam (dans un langage plus universitaire que populaire, ma foi !), il nous a fait comprendre à quel point il était important de relire le Coran à la lumière de la modernité et de la science, de décrypter le discours coranique et de replacer la prophétie de Mahomet dans « les trois versions du monothéisme ». Le débat fut nourri : la place de la femme – il est écrit dans le Coran « ta femme, tes filles » – ; la citoyenneté et la laïcité en pays musulman ; la foi, le fait religieux, le « croire », la parole de Dieu… Autant de questions pertinentes. Les auditeurs ont été tellement intéressés qu’ils ont demandé à l’orateur de revenir pour approfondir tout ça ! L’islam peut faire peur – les islamistes s’en chargent et les médias surenchérissent. On peut avoir peur de ce qu’on ne connaît pas. Si on se rencontre, si on se comprend mieux, la peur s’efface. En cassant le mécanisme qui mène au bouc émissaire d’un côté, au communautarisme de l’autre, tout le monde est gagnant. Charlotte

(1) Le programme de l’UPA est à lire sur www.arcueil.fr (menu déroulant culture-loisirs, rubrique Université populaire d’Arcueil) et dans Le fil d’Arcueil. On peut aussi écouter certaines conférences sur arcueil.fr. (2) Mohammed Arkoun, qui avait été initialement invité par l’UPA, est malheureusement décédé le 14 septembre. Rachid Benzine, son élève et ami, poursuit l’œuvre de ce grand érudit, tenant inlassable de la compréhension entre croyants.

JD

Voir programme au verso

Le ciel vu de ma fenêtre Voici une photo prise de ma fenêtre, à Arcueil, près de l’aqueduc (comme vous pouvez le voir !). La photo est datée (quand les avions restaient au sol, pendant l’éruption volcanique islandaise, le ciel n’était pas ainsi zébré !). Et elle est localisée : nous sommes près d’un grand aéroport ! La Chaîne Météo l’a retenue sur son site, mais je souhaite qu’elle n’ait pas d’exclusivité […]. Jeannine Deunff

Histoire de la Vache-Noire : ça s’éclaircit (1) Les origines du nom du carrefour et du quartier de la Vache-Noire ont donné lieu à de nombreux récits qui ont traversé les ans et les générations. Très souvent sollicitées pour confirmer ou infirmer telle ou telle version, les Archives municipales ont donc récemment décidé de mener des recherches qui révèlent l’exacte origine de la Vache-Noire. En l’état actuel de ces recherches, nous pouvons vous confirmer la présence en 1812, sur le territoire d’Arcueil, lieu-dit Les Grouettes, d’une propriété dénommée La Vache Noire, signalée sur les plans du cadastre napoléonien disponibles aux Archives départementales sous les cotes 3P 23 [Plan minute, Section A d’Arcueil, [1812]] et 3P 24 [Plan dérelié d’un atlas, Section A d’Arcueil, 1ère feuille, [1812]] ou sur le site archives.cg94.fr rubrique Cadastre napoléonien, cotes 3P 823 et 3P 824. La matrice de rôle pour la contribution cadastrale et celle des portes et fenêtres de 1814-1845 (cote 3P 49) désigne la même année 1840, Monsieur Mevothon « propriétaire et usufruitier » des terres (parcelles numéro 38 et 39) à l’endroit de la Vache-Noire et Monsieur Richard, « cabaretier à la Vache Noire », « propriétaire et usufruitier » des terres (parcelle 38), d’une part, et du sol et d’une maison de deuxième classe (parcelle 39), d’autre part, à ce même endroit. Les Archives municipales poursuivent actuellement leurs recherches sur l’origine et l’histoire de la propriété de la Vache Noire. Nous ne manquerons pas de faire part de nos avancées et découvertes. (1) Réponse des Archives municipales d’Arcueil à Robert Foirien (cf ANC-Arcueil notre cité n° 211 octobre 2010, p. 24).

Cécile Lizée, responsable du service Archives / Documentation de la Ville d’Arcueil

« c’est vous qui le dites », c’est votre page ! Pour y prendre place, deux adresses : ANC-Arcueil notre cité, hôtel de ville, 10 avenue Paul Doumer, 94110 Arcueil et communication@mairie-arcueil.fr.

24 | Arcueil notre cité n° 212 novembre 2010


qui le dites

TG

PhL

C’est vous

PhL

Robert Larcher David Senat

Thierry Tanzilli

TG

PhL

TG

Guillaume Frappart Lucienne Meaux

Sylvie Lagrange

L’orthographe, c vréman inportan ?

Même les étudiants en master 2 ne maîtriseraient pas l’orthographe ! Mais où va-t-on ? Descente (amicale) de la brigade ANC de prévention de la déliquescence de la grammaire française, avec dictée éclair puis réactions à chaud… Mini dictée

Orthographe. Un parc bucolique. J’ai lu tous les magazines que j’ai reçus. C’est vous qui le dites.

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Guillaume Frappart, 59 ans, artiste peintre, habitant du quartier Barbusse :

Orthographe. Un parc bucolique. J’ai lu tous les magazines que j’ai recus. C’est vous qui le dites.

« J’aime bien l’orthographe. Mis à part les doubles consonnes, qui m’embêtent souvent, je n’éprouve pas de grandes difficultés… Cela dit, je viens de faire une belle faute ! En fait, j’aime surtout les mots et leurs sens. L’orthographe, c’est comme le solfège, c’est rébarbatif, voire

très chiant ! Maîtriser l’orthographe n’est pas un objectif en soi, mais c’est simplement indispensable pour aller vers la lecture et l’écriture. Je me rends compte que certains ont des lacunes importantes, et parfois très étonnantes. Et ça n’a pas l’air de s’arranger ! »

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Thierry Tanzilli, 51 ans, technicien territorial à Arcueil, habitant de Montrouge (Hauts-de-Seine) :

Orthographe. Un parc bucolique. J’ai lu tous les magazines que j’ai reçus. C’est vous qui le dites.

« L’orthographe, c’est important, oui cela reste important ! Je n’ai pas encore envie d’écrire phonétiquement. La société va continuer d’évoluer et la langue va évoluer aussi. Mais tant qu’il existe un dictionnaire, tant qu’il y a des règles, je m’efforce de les appliquer. Et puis c’est une

question de respect pour le lecteur. J’ai des collègues qui se fichent de l’orthographe. C’est souvent révélateur de leur attitude générale dans le travail. Aujourd’hui, la tendance est au survol, au zapping. »

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Robert Larcher, 52 ans, cheminot, habitant du quartier Jules Ferry :

Orthographe. Un parc bucolique. J’ai lu tous les magazines que j’ai reçu. C’est vous qui le dîtes.

« Je lis beaucoup, cela m’aide à mémoriser les mots et les règles de grammaire. Mais je suis loin d’être un champion en orthographe. La conjugaison et l’accord du participe passé sont mes deux points faibles. D’une façon générale, je trouve que le niveau se dégrade. Les jeunes lisent de moins en moins et écrivent comme ils parlent. L’orthographe est

une matière jugée peu importante par les adolescents et aussi, par la force des choses, par les enseignants. Les efforts, la démarche intellectuelle et sémantique dans l’écriture d’une lettre ou même d’une carte postale ont disparu au profit de l’écriture ultra rapide, comme les SMS, où l’orthographe devient secondaire. »

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Sylvie Lagrange, 44 ans, informaticienne à Arcueil, habitante du Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne) :

Orthographe. Un parc buccolique. J’ai lu tous les magazines que j’ai reçus. C’est vous qui le dites.

« Je suis plutôt à l’aise avec l’orthographe. Je dirais même que j’y suis très attachée. J’ai du mal à supporter les fautes que je vois souvent lorsque l’on m’envoie un courrier ou un mail. Elles me sautent aux yeux ! Logiquement, je relis avec attention ce que j’envoie, je n’hésite pas à me replonger

dans un dictionnaire ou un manuel de grammaire si c’est nécessaire. Je trouve qu’aujourd’hui les gens font de moins en moins attention à l’orthographe et à la syntaxe. Je pense au contraire qu’il faut veiller à écrire correctement. En tout cas, c’est ce que j’essaie de transmettre à mes enfants. »

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David Senat, 31 ans, responsable de boulangerie, habitant du quartier Jean Macé :

Orthographe. Un parc buccolyque. J’ai lu tous les magazines que j’ai reçu. C’est vous qui le dite.

« Je ne suis pas à l’aise avec l’orthographe, mais alors pas du tout ! J’ai arrêté tôt les études et je suis en plus de la génération Internet, celle qui est habituée au langage SMS et aux échanges rapides sur les messageries instantanées. Or, je crois que si l’on n’entretient pas l’orthographe, les choses

se dégradent vite. Mais bon, au quotidien, cela ne me gêne pas : je me sers des correcteurs disponibles sur Internet. J’écris comme je parle, je n’ai pas vraiment de bête noire et je pense faire principalement des fautes d’inattention. »

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Lucienne Meaux, 70 ans, retraitée (ancienne commerçante en maroquinerie), habitante du quartier Laplace :

Orthographe. Un parc bucolique. J’ai lu tout les magazines que j’ai reçue. C’est vous qui le dites.

« J’entretiens une relation plutôt médiocre avec l’orthographe. Cela est lié à mon enfance : j’ai grandi en Alsace, pendant la guerre, et j’ai commencé à l’école par une année de français suivie de quatre ans d’allemand. J’ai donc pas mal de lacunes, d’autant que l’allemand est bien plus simple

à écrire. Je ne peux pas dire que cela m’ait beaucoup gênée dans la vie, car mon époux m’a beaucoup aidée. C’est lui qui s’occupait essentiellement des différentes correspondances. Et je pense qu’aujourd’hui il est un peu tard pour faire des progrès ! »

Propos recueillis par Philippe Lorette et Tristan Gaguèche – Interviews réalisées le 7 octobre, rues Marius Sidobre et Emile Raspail

Arcueil notre cité n° 212 novembre 2010 | 25


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