ANC Arcueil notre cité

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................................. Arcueil est une ville qui considère la diversité de sa population composée de quarante-sept nationalités comme une richesse culturelle. Portraits d’Arcueillais originaires d’ici et d’ailleurs…

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décembre 2011 janvier 2012 Carnet de route du maire |5

Vues – In situ Concert baroque Semaine de la solidarité internationale Des jeunes et des citrouilles

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Double page Tous les petits jaunes du Cosma

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Actualités Au conseil municipal Maison de justice et du droit Quelques heures avec les médiateurs de nuit Assemblées de quartier La Mairie face à la neige

Tous les petits jaunes du Cosma | 8 | Photos |

Les poussins du Cosma football réunis pour LA photo de groupe, à l’occasion du 30e Tournoi Maurice Pigot.

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SD

B comme…

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MJD

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Dossier Nationalité : arcueillaise

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Marcus Osterwalder Herman Braun-Vega Nouvelles boutiques MO5.COM et Game Story Jeux ANC seniors

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Découvertes

La Maison de justice et du droit (MJD) du Val-de-Bièvre a été inaugurée le 5 novembre. Véritable plateforme publique d’information juridique, la MJD a l’ambition d’attirer 7 000 visiteurs par an. Parmi eux, combien d’Arcueillais ?

Une soirée avec les médiateurs de nuit | 12 | Actualités |

Reportage de six heures et bilan chiffré de douze mois d’activité.

Expression des groupes

Nationalité : arcueillaise

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C’est vous qui le dites La complainte d’un abribus Brahim Hadj Smail nous a quittés ANC/Arcueil notre cité informe-t-il ou fait-il de la propagande pour la municipalité ?

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Annonces

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Douze portraits de femmes, d’hommes et de familles d’origines très diverses, mais toutes et tous très attachés à Arcueil, à son histoire populaire, à ses associations et à ses dynamiques solidaires.

Fête des solidarités | 15 Inscriptions sur les listes électorales | 41 Le nouveau trajet de Valouette V4 | 42

Marcus et Markus | 29 | Découvertes |

Osterwalder, vous connaissez ? D’un côté : Marcus (avec un « c ») Osterwalder, encyclopédiste réputé, véritable historien de l’illustration. Et de l’autre : Markus (avec un « k ») Osterwalder, auteur à succès de livres pour enfants… en Allemagne. Or les deux ne font qu’un, un Arcueillais de surcroît.

Ont collaboré à ce numéro : Colline Gori, Sandra Deruère, Tristan Gaguèche et Kevin Gouttegata Graphisme : Gilles Vérant Photos : la rédaction, Léonard Gomes-Ferenczi et Éric Demare (responsable photo : Philippe Lorette) Une : photographies Léonard Gomes-Ferenczi Secrétariat : Christine Penchemel Régie publicitaire : Echom – regie@lecho.com Impression : Alliages C.I., Gentilly (13 000 exemplaires) Distribution : Proximes communication

SD

ANC/Arcueil notre cité mensuel d’informations locales et municipales Rédaction : 10 avenue Paul Doumer 94114 Arcueil cedex Tél. : 01 46 15 09 56 Télécopie : 01 46 15 09 51 Courriel : communication@mairiearcueil.fr Directeur de la publication : Daniel Breuiller, maire d’Arcueil  Adjointe au maire, chargée de la communication : Marie-Pierre Reynaud Directeur de la rédaction : Laurent de Villepin Rédaction : Philippe Lorette (journaliste territorial) SR/Editing : Philippe Lorette (avec Tristan Gaguèche)

© Léonard Gomes-Ferenczi

Textes des groupes politiques municipaux

ANC seniors

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SENIORS

La Mission animation vie sociale de la Mairie d’Arcueil et un collectif de retraités proposent des sorties culturelles aux plus de 60 ans. ANC seniors permet de tout savoir sur ces visites et sur de nombreux autres sujets, notamment en matière de santé.

4 | ANC / Arcueil notre cité n° 223 décembre 2011- janvier 2012


carnet de route

DR

« Il est plus que temps d’améliorer le fonctionnement de la ligne B du RER » Daniel Breuiller, maire d’Arcueil, conseiller général

Jeudi 3 novembre | Le Conseil municipal accueille les

responsables bénévoles de la Maison des Solidarités venu présenter le bilan de leur première année d’activité. Je suis impressionné par le degré d’investissement et la diversité des personnes qui portent les actions. Cette Maison est un bel exemple d’une dynamique participative qui conjugue l’action publique, citoyenne et associative. C’est un peu une spécificité arcueillaise, et ca marche !

Samedi 5 novembre |

Inauguration de la Maison de la justice et du droit installée à Villejuif et accessible à tous les habitants du Val-de-Bièvre. Ce bel équipement est conçu pour faciliter l’accès aux droits et soutenir les usagers dans leur démarche judiciaire, non seulement en matière d’aide aux victimes, mais aussi de logement, de consommation, etc.

Vendredi 11 novembre |

La traditionnelle cérémonie de commémoration de l’armistice de 1918 mettant fin à la « Grande guerre » se déroule en présence, outre des associations d’anciens combattants, d’enfants de l’école Jules Ferry, venus avec leur directrice. Je les félicite tous car il est essentiel de faire vivre et transmettre la mémoire de tels drames de l’histoire.

Samedi 12 novembre |

Visite des 1ères rencontres de la solidarité internationale réunissant à Anis Gras les associations locales agissant dans ce domaine dans le but de renforcer leur coopération et leur visibilité. C’est une excellente initiative qui témoigne une fois de plus de la vivacité de l’engagement citoyen et associatif à Arcueil, et j’espère qu’elle prendra de l’ampleur au fil des années.

Lundi 14 novembre | Journée placée sous le signe des

transports en commun. Le matin, au Conseil général, je présente une motion (adoptée à l’unanimité) exigeant que la RATP mette en œuvre sans délai les améliorations indispensables au bon fonctionnement de la ligne B du RER qui se trouve encore pénalisée ces derniers temps de façon insupportable par la découverte de traces d’amiante sur des rames rénovées. En début de soirée, avec mon collègue Jean-Yves Le Bouillonnec et plus de deux cents Arcueillais et Cachanais nous fêtons la future arrivée du métro de rocade banlieue-banlieue en gare d’Arcueil-Cachan. Pour l’occasion, l’association Orbival présente un spectacle rendant hommage aux constructeurs de ce futur métro.

Mardi 15 novembre | Le

fondateur et patron de Megarama, Jean-Pierre Lemoine, me fait visiter les salles de cinéma de la Vache-Noire. Je constate que tout est prêt pour accueillir les spectateurs, mais il m’informe de difficultés persistantes pour obtenir les agréments préfectoraux en matière de sécurité. Les problèmes découlent de la conception du bâtiment dont le permis de construire avait été déposé à l’origine par un autre exploitant. Je m’engage à le soutenir dans ses démarches pour une ouverture dans les meilleurs délais, dès que les questions techniques seront résolues.

Mercredi 16 novembre | Nous

inaugurons à Villejuif une pépinière de jeunes entreprises en biotechnologie, première réalisation du projet Cancer campus. Dans l’après-midi, je retrouve la direction du Syndicat des transports d’Ile-de-France

(STIF) et le directeur des lignes RER de la RATP pour plancher sur le dossier du tronçon sud de la ligne B du RER en présence des élus des villes concernées. La RATP nous fournit des explications sur les problèmes actuels, mais les élus relayent l’énervement et la colère des usagers en rappelant à la RATP qu’elle s’est engagée contractuellement avec le STIF à assurer un taux de régularité de 94%… Pour l’instant, on en est loin ! Dans l’attente de la réalisation du coûteux projet de doublement du tunnel entre Châtelet et Gare du nord, j’interviens pour insister sur la création possible à brève échéance d’un troisième quai à DenfertRochereau qui permettrait d’envoyer des rames vers le sud en cas d’incidents (qui sont fréquents…) sur le tronçon nord. Enfin, je demande à ce que soit revue l’organisation des travaux nocturnes à la gare d’Arcueil-Cachan qui sont menés actuellement au détriment des riverains dans des conditions peu compatibles avec l’environnement urbain.

Jeudi 17 novembre |

Je suis auditionné par la sénatrice du Val de Marne Esther BenBassa – qui, j’en profite pour le dire, tiendra dorénavant une permanence tous les jeudis après-midi pour les Arcueillais à l’hôtel de ville –, rapporteuse d’un projet de loi sur le droit de vote des étrangers aux élections locales. Je soutiens bien sûr cette proposition pour laquelle je milite avec d’autres élus et citoyens engagés depuis 20 ans. Pour moi, nos expériences de référendums locaux, d’assemblées participatives par quartier, ou d’autres sujets que nous pratiquons avec les Arcueillais sans condition de nationalité, en démontrent bien tout l’intérêt et la légitimité.

Jeudi 24 novembre | Pendant deux jours, se tient à l’Ins-

titut du monde arabe une conférence en vue de l’inscription de la vieille ville d’Hébron au patrimoine mondial de l’humanité. Belfort et Arcueil, qui entretiennent des coopérations avec Hébron supportent cette initiative programmée de longue date. Elle revêt une importance symbolique et diplomatique accrue avec l’admission récente de la Palestine à l’Unesco et sa demande de reconnaissance par l’ONU.

Samedi 26 novembre | Le tremplin des jeunes arcueil-

lais bat son plein pour la première fois à Anis Gras. Excellente initiative qui permet de mieux connaître les diverses activités proposées par le service jeunesse et d’apprécier les réalisations des jeunes talents en herbe. Je suis heureux de voir trois professeurs de collège s’associer à cette journée aux côtés de nos animateurs.

Je souhaite d’heureuses fêtes à tous les Arcueillais. J’aurai plaisir à vous rencontrer nombreux à l’occasion de la fête des solidarités, de la remise des colis et du banquet des seniors, ainsi qu’à la réception des vœux de la municipalité le samedi 21 janvier où chaque concitoyen est convié.

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Vues

In situ

Concert de l’ensemble vocal Stesso Tempo

L’association Stesso Tempo a une nouvelle fois charmé le public lors de son concert à l’église Saint-Denys, dimanche 16 octobre, avec des œuvres de Jean-Sébastien Bach, Marc-Antoine Charpentier et Louis Chein. Les chanteurs de l’ensemble vocal ont magnifiquement porté les voix exceptionnelles des solistes professionnels, notamment celle de Bertrand Dazin, hautecontre, d’une tessiture un peu plus aiguë que celle du ténor, tout à fait envoûtante. Le prochain rendez-vous musical à Arcueil est fixé au mardi 13 décembre, à l’Espace Jean Vilar, pour le concert de Noël du conservatoire. Dimanche 8 janvier se déroulera le traditionnel concert du nouvel an à l’église Saint-Denys, avec au programme des œuvres de Joseph Haydn, Bela Bartok, Igor Stravinsky et Jean Sibelius. ■ SD

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16/10 Baroque

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20/10 Sanglant

12/11 Didactique (et festive)

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Semaine de la solidarité internationale

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17 octobre 1961

Jeudi 20 octobre, l’hôtel de vile d’Arcueil était le théâtre du vernissage de l’exposition 17 octobre, 17 illustrateurs, consacrée à la terrible répression policière, en plein Paris, d’une manifestation d’Algériens le 17 octobre 1961. Des dessins de Riss, Tignous, Luz, Siné, Plantu étaient exposés, revenant avec un humour grinçant sur cette nuit fatale où nombre de manifestants périrent, tabassés par la police ou noyés dans la Seine. Après avoir découvert les œuvres, l’assistance grimpa d’un étage pour visionner Le Silence d’un fleuve, film poignant de Mehdi Lallaoui qui donne la parole aux témoins de l’époque. Dès après, s’engagea un débat avec Samia Messaoudi (photo ci-contre), femme engagée et passionnée, créatrice de l’association Au nom de la mémoire, qui a conçu l’exposition. ■ TG

L’espace culturel Anis-Gras (55 avenue Laplace) accueillait le samedi 12 novembre l’ouverture de la Semaine de la solidarité internationale. La Maison des Solidarités et l’association Sur la piste ont organisé et coordonné l’événement. Ainsi, une quinzaine de structures arcueillaises se sont rassemblées pour sensibiliser le public à leurs actions. La journée s’est ouverte au son des tambours de la Batucad’Arcueil. Un jeu de piste, entre les stands et d’imposants instruments malgaches, se déroulait au milieu de la cour d’Anis-Gras. Un défilé et une démonstration de danse africaine (photo ci-contre) complétaient l’après-midi. Le soir, deux concerts ont clôturé la fête. Céline Matran, 24 ans, chargée de projet et communication à Sur la piste, se réjouissait : « Nous souhaitions faire réfléchir les gens. J’ai entendu un père demander à ses enfants ce qu’était la solidarité internationale, le but est donc atteint. » Plusieurs soirées de débats et d’information étaient aussi organisées tout au long de la semaine à la Maison des Solidarités (102 rue Marius Sidobre). ■ KG


Défilé des citrouilles

Samedi 5 novembre, un cortège de citrouilles, sorcières et autres monstres a envahi les rues d’Arcueil pour réclamer bonbons et gâteaux ! Lancé à l’initiative de l’association Arcueil Animation pour fêter Halloween, ce défilé comptait une centaine d’enfants accompagnés de leurs parents, également déguisés et maquillés pour un bon nombre. Partant de l’école Henri Barbusse, le cortège s’est tout d’abord rendu à la maison de retraite du Grand Cèdre, avant d’aller de maison en maison dans le quartier Barbusse, pour réclamer des sucreries tout en exécutant le terrible haka des citrouilles ! « Viens vite ici, la dame va nous donner des bonbons ! », criait un petit fantôme à son copain le sorcier. La récolte a été plutôt bonne, apaisant les esprits et surtout les estomacs ! ■ SD

Total Déclic

Samedi 26 novembre, Anis-Gras accueillait « Total Déclic », un événement festif organisé par le service municipal de la Jeunesse, visant à présenter tous les dispositifs jeunesse mis sur pied par la Mairie d’Arcueil : bourse au permis de conduire, aide BAFA, aide aux projets, ateliers du club Guy Môquet ou encore ateliers du collège Dulcie September dans le cadre du partenariat Ville-collège.

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Sculptures, slam, santé, culture, développement durable étaient au cœur des expositions réalisées par les collégiens, sous l’œil vigilant de Greeny la rockeuse, sculpture réalisée avec des produits recyclables. Le soir, place à la chorale et à l’atelier musique « Créa’son » du collège, suivis par un stand-up de l’école de one man show de Paris. Et pour finir, le groupe Sun Sound, composé de jeunes collégiens de 11 et 12 ans, auteurs, compositeurs et interprètes, qui lorgnent déjà vers la qualité des meilleurs professionnels. ■ SD

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Photos SD

05/11 Orange (et sucré)

ANC / Arcueil notre cité n° 223 décembre 2011janvier 2012 ANC / Arcueil notre cité n° 223 décembre 2011janvier 2012 | 7


Football / Poussins

30e édition du tournoi Maurice Pigot

Toujours jaune Tous les poussins (et toutes les poussines) du Cosma football. Au premier plan de gauche à droite : Marwane Lassoued, Didier Luzia, Amoro Traore, Yacine Boubadra, Cheick Haidara, Luke Benitez Onate, Montadar Ben Jazia, Floris Van Dermel et Junior Moussa. Au deuxième plan : Thomas Vieillard, Juan Ortiz Soto, Yanis Grandi, Yacine Makroum, Anis Boughdene, Evan Legris, Steeve Dallegrand, Aimé Mbaki Mabiola, Alice Sombath, Sami Mila, Ryan Rakha, Rémi Lecomte, Walter Rivas, Kévin Rodriguez Castro, Walid Aouad, Rayane Dakhlaoui et Thomas Carneiro. Au troisième plan : Timothée Bennoit (responsable de la catégorie), Ahmet Koçak, Jean-Marie Patient, Adame Jaadar, Amine Aouad, Leo Souleyrol, Adel Rhaiem (responsable féminin), Cheick N’Gom, Yann Mabo, Wilhem Jean, Ayiles Berkani, Edward Saint Paul, Ibrahima Drame et Stéphane Mitais (responsable de l’école de football).

8 | ANC / Arcueil notre cité n° 223 décembre 2011- janvier 2012


Samedi 29 et dimanche 30 octobre, seize équipes de huit joueurs de la catégorie poussins (nés en 2001/2002) se sont affrontées sur le stade Louis Frébault, lors du traditionnel tournoi de football Maurice Pigot, dont c’était cette année la trentième édition. Les matches qualificatifs duraient quinze minutes et les matches déterminant le classement final se déroulaient en deux mi-temps de dix minutes. L’US Lognes (Seine-et-Marne), vainqueur l’an dernier, cède le trophée à l’équipe du RC Joinville (Val-de-Marne), qui a battu en finale l’équipe du Paris FC, la troisième place revenant à l’équipe première d’Alfortville (Val-de-Marne). Le Cosma (Arcueil) présentait trois formations, l’équipe première se classant à la dixième place. ■ SD

Photographies Sandra deruère

Classement final 1. RC Joinville 2. Paris FC 3. US Alfortville 1 4. US Thouaré-sur-Loire (Loire-Atlantique) 5. US Fontenay sous-Bois 6. US Ivry-sur-Seine 7. Stade de Vanves

8. AS Bourg-la-Reine 9. US Gentilly 10. Cosma 1 11. US Lognes 12. Paris Alésia 13. Cosma 2 14. US Alfortville 2 15. COM Bagneux 16. Cosma 3

Le RCn° 223 Joinville, vainqueur du tournoi. ANC / Arcueil notre cité décembre 2011janvier 2012


Actualités

en TRÈS court

Conseil municipal

Passeport : il faudra apporter deux photos

Plus de 1 200 nouveaux

À partir du 1er janvier 2012, il ne sera plus possible de prendre en photo les demandeurs d’un passeport sur les stations biométriques à l’accueil de la mairie. Ceux-ci devront donc apporter deux photographies d’identité récentes et parfaitement ressemblantes (de face et tête nue).

Lors de la séance du 3 novembre, les conseillers municipaux ont examiné un bilan d’étape du Plan local d’urbanisme.

Reprise du recensement

logements programmés entre 2007 et 2011

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djoint au maire délégué à l’urbanisme, Denis Weisser a présenté jeudi 3 novembre le bilan chiffré du Plan local d’urbanisme (PLU) adopté à l’unanimité en juin 2007. Depuis cette date et jusqu’au 31 août 2011, 182 Densification maîtrisée et mixité permis de construire ont été délisociale doivent caractériser vrés, autorisant la mise en chanle « nouveau Chaperon-Vert ». tier de 27 logements individuels programmes supérieurs à 1 000 et 1 191 logements collectifs qui m² et à tous ceux situés dans se répartissent quasiment à égacertains quartiers, ceci pour lité entre privés (612) et sociaux « favoriser une meilleure répar(606) (1). tition des logements sociaux sur Pour M. Weisser, ce bilan est Deux nouveaux programmes le territoire de la commune ». conforme aux deux orientations parmi d’autres qui seront bientôt majeures du PLU. Premièrement, réalisés : (en haut) un immeuble ■ Laurent de Villepin une « densification maitrisée », de 35 logements sociaux à l’angle qui se traduit par une augmen- des avenues Lénine et Allende et (1) Ces nouveaux logements sociaux sont tation du coefficient d’occupa- (en bas) deux immeubles abritant de diverses catégories correspondant à tion des sols pour « favoriser une 150 logements (dont une centaine des seuils d’admission et des loyers plus dynamique d’aménagement dans en accession privée et 50 sociaux) ou moins élevés. Pour être complet, il faut certains quartiers » (comme la avenue Malleret-Joinville. soustraire à ce décompte la disparition Vache-Noire) et par « l’extension des logements d’environ 240 anciens logements sociaux (démolis ou restructurés) existants ». Deuxièmement, la promotion de la programmée dans le cadre de l’opération de renouvellement urbain « mixité sociale », avec un seuil minimal de 25 % au Chaperon-Vert. Entre 2007 et 2015, Arcueil verra donc son parc de logements sociaux s’appliquant aux nouveaux d’habitat social augmenter d’environ 370 logements.

Ils ont dit… Emmanuel Blum (Parti socialiste) : « Notre Plan local d’urbanisme était en avance sur le Schéma directeur de la région Île-de-France voté plus tard et qui suit les mêmes orientations. Arcueil prend sa part dans la construction de nouveaux logements dont le besoin est évalué à 70 000 par an pour l’Île-de-France. De plus, notre commune construit de nouveaux équipements (crèches, écoles) qui sont indispensables à la population. » Max Staat (Front de gauche, communistes et citoyens) : « Ce bilan prouve que nous avons su préserver l’identité d’Arcueil, “ ville populaire aux portes de Paris ”, ce qui n’était pas joué d’avance au vu de la pression foncière. Mais pour l’avenir, le contexte est inquiétant avec les

discours dominants sur l’austérité et la baisse des dépenses publiques. La gauche devra donc mener les combats pour contrer les politiques restrictives à l’égard du logement social et des équipements publics. » Christian Métairie (Gauche citoyenne/Europe Écologie Les Verts) : « Le volet développement durable de notre PLU était lui aussi anticipateur, en prévoyant l’obligation d’un pourcentage de pleine terre pour les constructions et un bonus sur le coefficient d’occupation des sols pour les propriétaires faisant des dépenses afin d’améliorer les performances énergétiques de leur bien immobilier. Aujourd’hui, quasiment toutes les nouvelles constructions à Arcueil respectent les normes BBC

10 | ANC / Arcueil notre cité n° 223 décembre 2011- janvier 2012

(bâtiment de basse consommation énergétique). » Dominique Jacquin (MoDem) : « Nous voterons pour ce bilan du PLU. » Daniel Breuiller (maire, Gauche citoyenne/Europe Écologie - Les Verts) : « La densification raisonnée que nous menons à Arcueil n’a rien à voir avec l’hyperdensité d’une ville comme Montrouge livrée aux promoteurs. Grâce à l’implantation d’entreprises et de commerces dans le cadre des zones d’aménagement concerté, nous pouvons financer de nouveaux logements sociaux et des équipements. L’enjeu est de permettre aux classes moyennes et modestes de pouvoir continuer à se loger à Arcueil, en luttant ainsi contre l’étalement urbain, source de nuisances pour tous. » ■ LdV

Comme chaque début d’année, environ huit cents foyers arcueillais sélectionnés par tirage au sort recevront la visite d’agents (identifiés par une carte tricolore où figurent leur photo et la signature du maire) entre le 19 janvier et le 25 février 2012. Renseignements sur www. insee.fr ou à la mairie au 01 46 15 08 60.

Enquête publique sur les mouvements de terrain

Une enquête publique concernant le plan de prévention des risques de mouvements de terrain consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols se déroulera du 12 décembre 2011 au 11 février 2012. Une permanence sera assurée par la commissaire enquêtrice vendredi 13 janvier de 14h à 17h30 à l’accueil de l’hôtel de ville.

Deux stations Autolib’ ouvrent en décembre

La station Autolib’ à l’angle des avenues Laplace et de la République devait ouvrir ce lundi 4 décembre. Cinq places de stationnement avec des bornes électriques sont dédiées aux petites voitures électriques Bolloré Bluecar. Un « ambassadeur » du service sera présent en permanence dans la bulle installée avenue Laplace pour l’accueil des clients. Une deuxième station, située avenue François-Vincent Raspail, en contrebas de la mairie, doit ouvrir d’ici la fin décembre. Enfin, la troisième station prévue dans le parking de la VacheNoire devrait sans doute être opérationnelle dans le courant du premier trimestre 2012. Renseignements sur le site www.autolib.eu et au 0 800 94 200


Service public

Actualités

PhL

Le droit et la justice enfin accessibles ? Depuis quelques mois, de nombreux intervenants spécialisés accueillent toute personne dans la Maison de justice et du droit du Val-de-Bièvre à Villejuif. Ils informent, orientent, conseillent et assistent.

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uverte depuis le 23 mai dernier, la Maison de justice et du droit (MJD) du Val-de-Bièvre a été inaugurée le 5 novembre, très officiellement par les personnalités politiques locales, mais aussi très pédagogiquement par les intervenants juridiques qui officient dans ce lieu. Ces derniers ont accueilli ce jour-là près de cent cinquante personnes découvrant une structure qui remplace le Point d’accès au droit, arrivé à saturation. Résultat de la collaboration entre la Communauté d’agglomération du Val-de-Bièvre (CAVB) et le ministère de la Justice – et deuxième MJD dans le Val-de-Marne, après la création de celle de Champigny-sur-Marne en 2004 –, la Maison de justice et du droit du Val-de-Bièvre, est située à Villejuif, 65 rue Jean Jaurès (tout près de l’hôpital Paul Brousse), à trois kilomètres de la mairie d’Arcueil. Cette (belle) Maison affiche volontiers deux slogans : « Pour une justice plus proche et plus accessible » et « Mieux connaître vos droits pour les faire valoir ». Elle n’est en effet, rappelons-le (1), ni un tribunal, ni un lieu servant « à faire la justice ou à accroître la sécurité », selon la précision soulignée par le député Jean-Yves Le Bouillonnec.

Un vrai défi : faire venir les Arcueillais Offrant un service public gratuit et confidentiel, essentiellement sur rendez-vous (2), la MJD du Val-de-Bièvre est ouverte à toute personne qui cherche à s’informer sur ses droits et ses obligations, à être orientée, conseillée ou assistée dans ses démarches juridiques ou administratives. La MJD de Villejuif a quatre missions : >L’accès au droit : des informations juridiques et pratiques sur des situations quotidiennes rela-

Villejuif

tives à la famille, au travail, au logement, à la consommation, au droit des étrangers ; des renseignements gratuits et confidentiels et la possibilité d’être orienté vers des permanences spécialisées ; un accueil spécifique pour les moins de 25 ans. >Résolution alternative des conflits et prévention de la délinquance : solutions à l’amiable en cas de petits litiges ; médiation pénale ; règlement à l’amiable de différends avec l’administration ou les organismes sociaux. >Aide aux victimes : accueil, écoute, soutien des victimes de préjudices corporels, matériels ou moraux ; rendez-vous avec un juriste et un psychologue jusqu’à l’audience. >Activités judiciaires de proximité dépendant du ministère de la Justice : permanences de la Correspondante du Parquet, de la protection judiciaire de la jeunesse et du service pénitentiaire d’insertion et de probation. La fréquentation annuelle de la MJD pourrait atteindre, après ses douze premiers mois d’exercice, le double de celle du Point d’accès au droit, puis dépasser le cap des 7 000 visiteurs, comme l’entrevoit déjà Patricia Tordjman, l’actuelle présidente de la Communauté d’agglomération. Mais ce public reste surtout (à 60 %) composé de Villejuifois. La CAVB a donc aujourd’hui un vrai défi : offrir les nombreux services de la Maison de justice et du droit à tout le Val-de-Bièvre, de Gentilly à Fresnes… en passant par Arcueil. ■ Philippe Lorette

Maison de justice et du droit du Val-de-Bièvre Téléphone : 01 43 90 25 25 65 rue Jean-Jaurès 94800 Villejuif Métro : Villejuif PaulVaillant-Couturier (Ligne 7) ; bus : 185 www.mjd-valdebievre.fr Heures d’ouverture : lundi 9h-12h30 et 13h30-17h30 mardi 9h-12h30 mercredi 9h-17h30 jeudi 13h30-19h30 Permanence téléphonique : mardi 13h30-16h30 vendredi 9h-12h30

(1) ANC/Arcueil notre cité n° 219 juillet – août 2011, p. 19. (2) Tél. : 01 43 90 25 25

Les intervenants de la Maison de justice et du droit Des professionnels du droit, des associations ou structures spécialisées accueillent et reçoivent le public sur rendez-vous. Ils délivrent des informations et des consultations juridiques gratuites et confidentielles. Accès au droit Des professionnels du droit : > avocats du barreau du Val-de-Marne > avocats spécialistes en droit des étrangers

> notaires > huissiers Des associations spécialisées : > centre d’information sur les droits des femmes et des familles > agence départementale d’information sur le logement - 94 > UFC – Que Choisir > pôle droit jeunesse > rédige assistance > lutte contre les discriminations (HALDE)

Accueil et aide aux victimes Un accueil spécifique est réservé aux victimes d’infractions > action judiciaire en réinsertion sociale (APCARS-SAJIR) Résolution amiable des conflits > conciliateur de justice > délégué du Médiateur de la République > service de médiation familiale : correspondant du défenseur des enfants

Présence judiciaire > un greffier > la protection judiciaire de la jeunesse > le délégué du procureur de la République > le service pénitentiaire d’insertion et de probation

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Actualités

prévention et sécurité

Un an après l’arrivée des médiateurs de nuit de l’association Optima, ANC/Arcueil notre cité fait le récit d’une tournée d’un soir et présente les données chiffrées de leur activité.

Conflit de voisinage… « Elle fait la java toute la nuit et ne supporte pas le bruit dans la journée » 18h30 – On sonne à la porte d’un couple de locataires qui se plaignent depuis quelque temps d’une jeune voisine du dessus – « Elle fait la java toute la nuit et dort jusqu’à 2 h de l’après-midi. Et comme elle ne supporte pas d’être réveillée par les bruits des voisins dans la matinée, elle cogne sur les tuyaux des

quelques jeunes présents sont dehors, autour d’une voiture. Les médiateurs les saluent de loin – « Pas la peine d’insister en leur faisant la leçon ni pour rentrer dans le copinage ; il faut savoir garder nos distances pour mieux intervenir en cas de besoin », explique Paul.

Deux grands-mères à leur fenêtre, et un lycéen pas pressé de trouver un stage d’apprentissage…

LdV

17h30 – Rendez-vous au local d’Optima, 52 rue Sidobre, pour le briefing. Arona, le chef d’équipe, donne les consignes : avoir l’œil et prendre langue avec les regroupements sur les sites les plus sensibles actuellement : promenade de la Vanne – « il paraît qu’ils sont revenus… » –, rue SaintJust qui est devenu un lieu de deal, dans deux halls d’immeuble du ChaperonVert signalés par l’Opaly, à Zola et rue Montmort où la cellule de veille de la Mairie souhaite en savoir plus sur le type de regroupement susceptible d’occasionner des nuisances. Rappel appuyé pour les oreilles du journaliste : « notre mission n’est pas de traquer les jeunes ». Puis, Arona donne les passes permettant d’accéder aux immeubles collectifs, les clefs de voiture et un téléphone portable à son adjoint, Hossaïne, qui ce soir fera équipe avec la jeune Koumba. 18h – En voiture ! Le journaliste accompagne d’abord Arona et son équipier Paul qui déambuleront ce soir dans le secteur nord de la ville. On se gare à l’Extension du Chaperon-Vert – « Ici, c’est toujours très calme » – avant d’emprunter la passerelle sur l’autoroute pour parcourir la cité. Place Marcel Cachin, salut à une riveraine qui ne manque pas d’humour – « Vous, à minuit, vous vous transformez en citrouille ! » – « Souvent, on nous appelle les Simpsons », rigole Arona, et discussion avec des Gentilléens qui voudraient bien que les médiateurs viennent aussi chez eux.

radiateurs ce qui fait un bruit terrible dans tout l’immeuble. Je l’ai connue toute petite, mais sa mère est absente la plupart du temps. Un soir, j’ai eu peur car j’ai entendu qu’elle se faisait tabasser par un gars. Mais elle ne veut rien entendre : elle dit qu’elle a bien le droit de vivre comme elle veut chez elle », raconte la femme. Une plainte a été déposée à l’Opaly qui a convoqué la jeune femme, mais pour l’instant sans résultat. Arona explique qu’il s’est entendu avec l’Opaly pour monter une réunion de conciliation entre tous les locataires concernés. Parmi eux, une famille avec des petits enfants, confinés dans leur appartement, et dont les jeux bruyants déchaînent l’ire de la « noceuse ». Pour améliorer leur sort et l’ambiance, Arona a proposé à la mère d’amener ses petits jouer au grenier de la Maison des solidarités. 19h – Détour par la rue Lénine pour veiller sur la menace d’un squat dans un petit immeuble du bailleur Valophis vidé avant sa prochaine démolition. RAS pour aujourd’hui. 19h15 – Passage dans le bas du Chaperon-Vert où le regroupement fréquent de jeunes dans un hall d’immeuble créent des tensions avec les locataires plus âgés. Ce soir, il fait doux, et les

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19h30 – On se gare près de la résidence Zola. Personne dans les halls, on prend l’ascenseur jusqu’au 12 e étage d’un immeuble de la résidence où les médiateurs ont découvert qu’un groupe de jeunes – « avec plusieurs filles complètement défoncées » – bivouaquait de temps en temps dans un petit escalier de service. Personne ce soir. Redescente par l’escalier pour s’assurer qu’ils ne se terreraient pas dans les parages. Dans le square derrière la résidence, on croise quelques têtes habituelles et, rue Pierre Curie, deux grands-mères à leur fenêtre toujours prêtes à faire un brin de causette avec les médiateurs. On prend note d’un lampadaire éteint et d’un caddie abandonné qui seront signalés dès ce soir par e-mail aux services techniques de la Ville. Derrière le bâtiment B de la VacheNoire, un petit groupe de jeunes. Ce coin est réputé pour être depuis quelque temps un lieu de regroupement agité et sans doute de deal. Mais « des descentes de police répétées ces dernières semaines ont un peu calmé les choses », commente Arona. Il repère un lycéen qui lui a dit qu’il cherchait un stage d’apprentissage dans la plomberie. – « Alors, ça avance ? – Pour l’instant c’est les vacances, j’suis pas pressé… ». Arona insiste pour qu’il aille voir dès la semaine prochaine un éducateur de l’AEF (organisme installé rue Raspail) et indique qu’il leur téléphonera pour les prévenir et suivre l’affaire. 20h – Passage en voiture dans le quartier Barbusse où « il ne se passe jamais

LdV

Une soirée avec les médiateurs


« Quand des jeunes occupent un hall d’immeuble, on leur parle et, deux fois sur trois, ça marche » 22h – Après un passage par la citéjardin et le quartier du Plateau, stationnement aux abords des Irlandais. Des jeunes sont regroupés dans le square Satie : les médiateurs relèvent leur nombre et leur tranche d’âge, mais s’abstiennent de les approcher puisqu’ils sont relativement peu bruyants et n’occupent pas de halls d’immeuble. – Et si c’était le cas ? – « On intervient pour leur demander de sortir ou de faire moins de bruit, et deux fois

Deux histoires de médiation > Un soir, pour cause d’un match de foot à haute tension, une bande agressive de 25 jeunes de Gentilly déboule pour en découdre avec une dizaine de jeunes de la rue Montmort. Immédiatement, les médiateurs appellent la police. En attendant son arrivée, ils parlementent avec les jeunes et parviennent, avec l’aide de quelques habitants, à suffisamment les apaiser pour que la « baston » annoncée ne se produise pas. > Un SDF est signalé trois jours durant rue Cauchy: quand il n’est pas sur son banc, il squatte un hall d’immeuble où il fume et fait ses besoins. Il refuse d’être pris en charge par le Samu social, se disant amoureux de la coiffeuse qu’il harcèle. Les médiateurs contactent le Centre communal d’action sociale qui parvient à le faire hospitaliser d’office dans un service psychiatrique. Maintenant, il vit chez son frère et il est suivi en ambulatoire par le centre médico-psychologique de Cachan. ■ LdV

quatre médiateurs s’attellent devant leur sur trois, c’est suffisant, ça marche… », ordinateur pour remplir les fiches d’obaffirme Hocine. Rue Delaune, quelques servation. Les relevés d’encombrants et jeunes stationnent sur le trottoir – « Il y a autres anomalies repérées dans les rues deux filles qui sont très jeunes, et ça fait sont immédiatement transmises aux serplusieurs fois que je les vois », remarque vices de la Ville et des bailleurs sociaux. Koumba. Tous les matins, Ingrid Beyaert, la direc22h15 – Arrêt rue Saint-Just pour une trice de l’antenne Optima, examine et veille appuyée, mais personne en vue. compile ces rapports pour échanger les Décidément, la soirée est très calme, informations et suivre les affaires en presque trop pour Hocine qui préfère être cours avec les différents partenaires du dans l’action. Les vendredis et samedis dispositif que sont les services municisoir, les jeunes sont souvent de sortie à paux, les bailleurs sociaux, ainsi que les Paris. Les soirées les plus animées sont associations et institutions locales éducadonc celles du mardi et du jeudi. De fait, tives, judiciaires et sociales. aujourd’hui aucun appel d’habitants (voir l’un ou l’autre des numéros à composer ■ Laurent de Villepin sur la carte ci-contre). 22h30 – Comme chaque Comment joindre les médiateurs de nuit ? soir, veille technique approfondie dans l’un ou l’autre des immeubles HLM du quartier Raspail. 06 18 31 59 02 Passage au peigne fin Pour les quartiers Laplace, des cages d’escalier pour Joliot-Curie et Barbusse. repérer d’éventuelles pannes, anomalies ou dégradations. 23h – Passage par la rue Montmort : les médiateurs enregistrent comme 06 27 72 47 18 convenu le nombre et Pour les quartiers Jules Ferry, Jean Macé et Kergomard. la tranche d’âge des quelques jeunes présents qui sont apparemment ce soir peu dérangeants pour le voisinage. 23h30 – Au rapport ! Les

bilan d’activité d’octobre 2010 à octobre 2011

rien, mais faut quand même y faire un tour pour voir et parce qu’on est au service de tous les Arcueillais ». Puis, on retrouve l’autre équipe impasse Baudran et, après conciliabule, on s’entend pour aller acheter à manger chez un traiteur japonais sur la nationale 20, côté Bagneux. 20h30 – Arrêt au local pour la pause dîner. 21h – Le journaliste repart avec Hossaïne et Koumba. Direction le quartier de la gare. Pas de trace des jeunes annoncés promenade de la Vanne : juste un homme qui promène un chien d’une taille impressionnante mais gentil comme un toutou… Et aussi un SDF que repère Hocine derrière un buisson. Il va sûrement passer la nuit là – « On le connaît : pas la peine d’appeler le 115 car il refuse absolument de dormir dans un centre d’hébergement ».

Chiffres clés • 255 appels téléphoniques d’habitants, soit une vingtaine par mois en moyenne, provenant le plus souvent du Chaperon-Vert (104 appels) et de la résidence Zola (54 appels), puis de la promenade de la Vanne (15) et des cités de la Vache-Noire (10) et des Irlandais(10). • Environ 50 % des appels pour faire cesser des nuisances sonores et tapages nocturnes, 25% pour des conflits de voisinage, et le reste causés par des squats, un sentiment d’insécurité, vandalismes, etc. • Plus de 1000 entretiens avec des Arcueillais, dont les trois quarts consistant en des présentations et des discussions sur la vie du quartier et la mission des médiateurs. 75 interventions d’apaisement, 38 conseils d’orientation, 31 actions de prévention, 21 démarches de médiation (dont 2 intrafamiliales), 20 missions d’assistance et 6 relais avec la police. • 1531 constats résultant des veilles techniques à l’heure où les gardiens et les agents ne sont pas de service, dont un tiers de RAS. Plus de 300 constats effectifs adressés à la Mairie (encombrants, détritus, dégradations du mobilier urbain, épaves, etc.), et plus de 600 aux bailleurs sociaux Opaly et Valophis pour signaler en grande majorité des problèmes d’éclairage et d’installations électriques. • Une cinquantaine de réunions avec les organismes et associations partenaires du projet, ainsi qu’avec les comités de suivi mis en place avec des riverains et les assemblées de quartier. ■ LdV ANC / Arcueil notre cité n° 223 décembre 2011- janvier 2012 | 13


Actualités

quartiers

Bal musette à l’école Près de quatre-vingts habitants ont pris part à la fête du quartier Jean Macé dans le réfectoire de l’école élémentaire le samedi 29 octobre. Commencée à 19 heures, la soirée a été un succès et s’est terminée un brin avant minuit. Les convives ne se sont pas fait prier pour s’ébattre sur la piste de danse aménagée entre les deux rangées de tables. La salle avait alors des allures de bal musette grâce au groupe Patrick Vincent et Cie. Il avait été décidé que le meilleur moyen de se côtoyer entre voisins est encore de faire la fête. « C’est convivial, on converse et on se retrouve », se réjouissait Renée Simon, 62 ans. Et sa voisine, Brigitte Chaslin, 53 ans, d’ajouter: « On ne peut jamais se parler sinon. On ne se croise qu’en voiture. Les gens s’ignorent d’habitude. Là, on apprend à se connaitre. » L’apéritif et les plateaux repas ont été fournis par deux traiteurs arcueillais, les habitants étant chargés d’apporter le dessert. Des bénévoles soucieux de donner

Photos KG

Jean Macé

un coup de main effectuaient le service. Les habitants se retrouveront le samedi 7 janvier pour la traditionnelle galette des rois. ■ Kevin Gouttegata

Affaires courantes et loto solidaire Laplace Succédant à quelques assemblées particulièrement denses de par leur ordre du jour et leurs débats, la réunion du jeudi 17 novembre – toujours dans les agréables locaux de l’école Aimé Césaire – s’est contentée de faire le point sur les petits dossiers qui composent le quotidien du quartier. La trentaine d’habitants présents a pu ainsi noter, suivant le tableau d’avancement des travaux, que des poubelles ont enfin été installées dans la cité paysagère, que les espaces verts étaient enfin entretenus dans cette même cité, qu’une seconde barrière – après le saccage de la première – sera posée le 12 décembre à l’entrée de la rue du Général de Gaulle pour mettre un frein au stationnement sauvage, que des panneaux signalent désormais la proximité d’écoles et donc la présence de nombreux enfants le long de l’avenue du Docteur Durand, route très fréquentée, et que les plantations

devant habiller la grande clôture boisée de l’école Aimé Césaire sont programmées pour le mois de février. Christian Métairie, premier adjoint au maire, chargé du développement durable, a ensuite fait part des réflexions et des propositions du groupe de travail sur l’aménagement des espaces verts du quartier. Ce groupe, malheureusement trop peu nombreux lors de la première réunion, a souhaité la création de deux nouveaux espaces verts : un pour les tout-petits, un lieu plutôt fermé et doté de jeux adaptés aux enfants ; un autre pour les chiens (et leurs déjections). Le groupe de travail reste ouvert aux habitants et aux bonnes idées.

Fête d’hiver Puis vint une rafale de questions diverses, concernant surtout la résidence Émile Zola, où des potelets empêchent l’accès des deux-roues mais contrarient aussi les piétons, où les problèmes de voisinage perdurent et où encore les

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pigeons prolifèrent à cause du zèle de quelques « nourriciers » (1). Et le chapitre des initiatives festives de clore la soirée. Sophie Lericq, conseillère municipale et animatrice de la réunion, ne manqua pas de rappeler que le barbecue du 3 juin fut « un vrai moment de convivialité partagé par trois cents personnes » (ou deux cents, plus probablement). Fort de ce succès, Ludovic Maussion et le collectif du quartier Laplace proposèrent l’organisation en janvier d’une galette des rois accompagnée d’un loto solidaire (2). Une proposition unanimement retenue par l’assemblée. ■ Philippe Lorette (1) Les habitants peuvent alerter le service communal d’hygiène et de santé (en mairie, tél. 01 41 98 61 25), afin de raisonner ces personnes et de lutter ainsi contre la prolifération de ces animaux nuisibles. (2) La participation demandée pour les cartons de loto devrait financer une action de la Maison des Solidarités.


« Joliot » retrouve du sens Joliot-Curie 22, revoilà « Joliot » ! Après deux années sans assemblée, Guy Bacheley, conseiller municipal délégué aux assemblées de quartier et à la politique de la ville et élu référent du quartier Joliot-Curie, sonnait la relance de l’assemblée locale le mardi 22 novembre à l’école primaire Olympe de Gouges. Cette réunion rimait tout à fait avec transition, même si une double présentation concernant le nouveau cadre de vie du quartier était à l’ordre du jour, schémas et commentaires étant largement dispensés à la vingtaine de personnes présentes par l’adjoint au maire Denis Weisser et la conseillère municipale Sophie Labrousse. Au sujet du « renouvellement urbain » du Chaperon-Vert, ANC/Arcueil notre cité invite ses lecteurs à jeter un coup d’œil supplémentaire sur les pages

« Et on se revoit quand ? » Puis Mme Labrousse rend compte des ateliers de travail et de concertation tenus avec les riverains autour de la déclinaison du nouveau plan de déplacement local dans la quartier. Un impératif : sécuriser deux carrefours dangereux pour les piétons (carrefour Lénine/

Allende/Jaurès et carrefour Lénine/ Voltaire). Et un objectif : « Apaiser durablement la circulation et diminuer fortement les flux de transit qui constituent les trois quarts du trafic », rappela la déléguée aux transports et au déplacement. En prime, les avenues Lénine et Jaurès ainsi que la rue Voltaire seront requalifiées pour faire une meilleure part aux piétons et aux cyclistes. Avant ces travaux, que les habitants ne manqueront pas de suivre scrupuleusement, ces derniers auront deux occasions de se retrouver – toujours à l’école Olympe de Gouges – en toute convivialité : samedi 17 décembre pour un apéritif citoyen et samedi 14 janvier pour la traditionnelle galette du quartier. ■ PhL et LdV

Matinée de 10h à 12h30 : Nouveau

SAMEDI 10 DÉCEMBRE 2011 AU CENTRE SPORTIF FRANÇOIS-VINCENT RASPAIL

26 et 27 du dernier numéro (« Où en est le Chap’ ? »). Si de nombreux habitants apprécient cette transformation et notamment l’offre diversifiée de logements, certains ne comprennent pas le projet de « refermeture de la place Marcel Cachin par les bureaux » (15 000 m² de bureaux sont prévus en 2015/2016 sur le lot 9, en front d’avenue Lénine, après la démolition de la barre HU), alors que l’ensemble de l’opération devait répondre avant tout à la demande, populaire et politique, de désenclavement du quartier.

LE RENDEZ-VOUS DU BÉNÉVOLAT

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Vous avez quelques heures par semaine, par mois ou par an, à consacrer à une activité bénévole, votre investissement sera bienvenu : 15 associations arcueillaises * du champ social et de la solidarité vous accueillent pour vous présenter leurs activités, leurs projets : • IFAFE, Association du Quartier de la gare, Rédige Assistance, la Maison des Solidarités, l’Eclaircie, Archipel services, Dédé Ifi, Bokito village sans frontière, la Banque Alimentaire, Femmes solidaires, Sur la piste l’UNRPA, Amicale de la Cité Jardins, Itinéraires, Arcueil Animation, ainsi que les unions locales des syndicats CGT et CFDT Au programme : échanges et témoignages sur l’investissement bénévole, bourse du bénévolat. La matinée se clôturera sur un hommage rendu aux bénévoles autour d’un apéritif citoyen offert par le Conseil général.

Après-midi de 14h à 18h :

LA FÊTE

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Spectacles de cirque (à 14h30), danses et musique, présentés par les associations locales et le Conseil général : associations Chapala, Zig-zag, Cordillera, le Speedy rock club, le Puits aux images, Meia Lua et Acadom • Animations, jeux et loisirs créatifs pour petits et grands avec les animateurs des centres de loisirs et des associations. Annonce presse ANC déc 2011.indd 1

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Actualités

Voirie

Tremblez, flocons !

Le dispositif anti-neige du service municipal Cadre de vie est opérationnel. Sel, magnésium, pelles, personnel... La contre-attaque est prête à être lancée.

Plus efficace que le sel : le magnésium Autre priorité : le cimetière. Ceci afin de satisfaire de nombreux usagers, privés de son accès durant trois semaines l’hiver dernier. Il sera traité avec des paillettes de magnésium. Ce produit, beaucoup moins polluant que le sel – mais quatre fois plus onéreux – sera également utilisé devant tous « les lieux fragiles », comme les écoles, le mail de l’hôtel de ville ou le marché. Outre sa qualité écologique, le magnésium fait chauffer les molécules et il opère jusqu’à -12°, alors que le sel fait éclater les molécules de la neige comme celles des joints entre les pavés et cesse d’être efficace au delà de -7°. Pendant les périodes à risque, une équipe de six personnes surveille la

météo en permanence, de jour comme de nuit. « Il faut compter deux heures pour saler les grands axes de la ville », estime Patrick Mangin. Ces grands axes, priorité des priorités, sont les voies de circulation des transports en commun et des véhicules de secours. Et M. Mangin de souligner : « Il ne faut pas agir trop tôt, parce que ça regèle et on est alors obligé de tout refaire ; il ne faut pas non plus agir trop tard, les bouchons automobiles se formant très rapidement. S’il neige dans la nuit, cinquante personnes sont sur le terrain dès six heures du matin. » Avec tout ça, les flocons ont quelques soucis à se faire ! ■ Colline Gori

Le dispositif anti-neige de l’hiver 2010/2011 a coûté 25 000 euros pour le sel et nécessité 500 heures supplémentaires.

La saleuse et une partie de l’équipe de nuit (Eddy Léopold, Franck Thoret, Mario Pivert, Eric Jeantroux et Fabrice Penvern ; il manque sur la photo Claude Baduel et Yannick Gracien).

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Kit anti-neige des services techniques de la Ville d’Arcueil > 80 tonnes de sel en sacs de 500 kg pour la saleuse > 14 tonnes de sel en sacs de 25 kg pour 20 épandeurs à sel > 4 tonnes de magnésium en sacs de 25 kg > 25 pelles à neige > 30 pelles en aluminium

Photos CG

S

ur le pied de guerre depuis fin octobre, le service Cadre de vie de la Mairie d’Arcueil est prêt à faire face au prochain assaut neigeux. Compte tenu des records d’enneigement de décembre 2010, de nouvelles dispositions ont été prises en faveur des habitants et de l’environnement. « Après les bons échos reçus à propos du déneigement de la voirie l’an dernier, nous avons décidé de maintenir notre prestation sur la chaussée et d’améliorer celle sur les trottoirs », annonce Patrick Mangin, responsable adjoint du service Cadre de vie, chargé du déneigement. Les efforts porteront sur les abords des lieux particulièrement fréquentés, comme les passages des grands centres d’habitation vers les écoles, les sorties du RER, les accès aux centres commerciaux, aux commerces, aux bureaux d’Orange/ France Télécom, à la Maison des examens et autour des cités. La commune sera divisée en trois secteurs gérés par des équipes différentes, géographiquement proches de leur lieu d’intervention : celle des services techniques des Ateliers municipaux, celle du service Parcs et Jardins et celle du service Nettoiement. Des groupes de travail ont été mis en place dès le début de l’année 2011 et les équipes d’astreinte sont d’ores et déjà constituées jusqu’à la fin mars pour le chargement et la conduite de la saleuse.


Dossier

Nationalité:

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Douze portraits de femmes, d’hommes et de familles d’origines très diverses, mais toutes et tous très attachés à Arcueil, à son histoire populaire, à ses associations et à ses dynamiques solidaires.

Les photographies ont été exposées à l’hôtel de ville durant le mois de septembre 2011, à l’occasion du Festival Ethni’Cité organisé par l’association Vision Nova, dont l’animateur, Amigo Yonkeu, est l’initiateur de ce travail.

© Léonard Gomes-Ferenczi

■ Photographies : Léonard Gomes-Ferenczi ■ Textes : Sandra Deruère et Kevin Gouttegata ■ Secrétariat de rédaction et editing : Philippe Lorette

« Choisissez toujours les liens du cœur ! Ce sont ceux qui vous en apprennent le plus. »

Famille

Farges

Faire confiance, aider, partager, aller vers les autres et rester humain. Telle est la devise de la famille Farges, depuis trois générations à Arcueil. « J’ai été élevée comme ça. Pour moi, c’est naturel », minimise Michèle, 49 ans, dont la famille a toujours été très investie dans la vie arcueillaise. « Lorsqu’il y avait des fêtes dans la ville, nous participions à la fanfare, se souvient-elle avec amusement. Ma mère était Fanfare. la mascotte et tenait le drapeau, mon père jouait de l’harmonica et mon grand-père Collectifs. de la grosse caisse. » Affectif. Son père était gardien du stade Louis Réinsertion. Frébault, sa mère travaillait dans les écoles. Autant dire qu’ils étaient proches des enfants et des jeunes. « Mes parents invitaient les gamins en difficulté à la maison, ils les aidaient autant qu’ils le pouvaient », ajoute Michèle. Avec son mari, Alain, ils ont repris le flambeau. Ils ont fait partie d’un club de natation, pour que les enfants puissent apprendre à nager. Et aujourd’hui Alain anime le Handball

club arcueillais, tandis que Michèle fait partie du Collectif 24, qui organise un repas de réveillon de Noël pour les personnes isolées. « C’est toujours très émouvant de voir les enfants émerveillés ouvrir grand leurs yeux quand le père Noël arrive », confie-t-elle. L’affectif est le moteur essentiel des époux Farges et de leurs deux enfants. Il n’y a pas de place pour l’individualisme. « Dans la vie, il y a les liens du sang et les liens du cœur. Si vous devez choisir, choisissez toujours les liens du cœur, ce sont ceux qui vous en apprennent le plus », assure Michèle, qui est très attachée à Arcueil. Pour rien au monde, elle ne quitterait cette ville. Sauf peut-être pour ouvrir un centre de réinsertion professionnelle pour anciens détenus, dans le Limousin, la région d’origine de son mari. « Je voudrais que ces hommes et ces femmes retrouvent la valeur de la pierre, de la terre, de la vie – ce qui est en train de se perdre un peu aujourd’hui –, pour les aider à retrouver le bon chemin. » ■ Sandra Deruère

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© Léonard Gomes-Ferenczi

Dossier

« Tout petit, je voulais déjà être pompier. »

Foued

Fadhel

Porter secours à des personnes en danger, et ce, quelle que soit la situation, c’est une vocation… que Foued Fadhel a toujours eue. « Déjà tout petit, je voulais être pompier, confie-t-il. J’ai toujours aimé venir en aide aux autres. » Il réalise son rêve une fois adulte. Mais l’ambiance de la caserne ne lui convient pas et au bout de cinq ans il quitte le métier. Pas sa vocation. Couvreur cordiste professionnel, il est égaleSecourisme. ment secouriste bénévole à la Croix Bénévolat. rouge française depuis dix ans. Foued prend ses gardes après le Récits. travail et vient prêter main forte en Émotions. cas de gros incident. Cette deuxième activité lui procure beaucoup de joie et aussi beaucoup d’émotions. Comme le jour où, installé à l’arrière du camion d’intervention, il tentait de ranimer une petite fille de cinq jours en arrêt cardio-respiratoire et dont le cœur est reparti suite à un brusque coup de frein ! Des histoires comme celle-ci, Foued Fadhel en a des centaines à raconter, même si toutes n’ont pas une fin aussi heureuse.

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Ses parents, d’origine tunisienne, ont vécu dans plusieurs villes de la région parisienne avant de venir s’installer à Arcueil. Foued a alors 6 ans. Il a été à l’école Jules Ferry puis au collège Jean Jaurès, avant de s’orienter vers l’apprentissage. Il a habité dans différents logements du centre historique de la ville. Il aime ce quartier du bas d’Arcueil (quartier Jules Ferry) et n’a aucune envie d’aller vivre ailleurs : « Ici, j’ai mes habitudes, mes amis et puis on a tout ce qu’il faut à proximité. » Il est marié depuis 1991 à Henda, 44 ans, agent technique à la Mairie d’Arcueil. Henda et Foued ont deux enfants de 16 et 11 ans. Bien qu’il ne soit plus pompier, Foued Fadhel est resté très sportif et continue à faire de la course à pied, de la natation et du handball avec ses anciens collègues. Autant dire que ses journées sont bien chargées ! Mais malgré la vie de famille, le travail, le bénévolat et le sport, Foued trouve toujours le temps d’aider un ami. ■ Sandra Deruère


Nationalité: arcueillaise

Annick et Jean-Yves

Delicourt

L’amour peut vivre là, tout près, juste à côté, sans que jamais on ne le voie. Il suffit parfois que l’on parte loin de chez soi, pour qu’il finisse par enfin se révéler. Annick et JeanYves Delicourt ont toujours vécu à Arcueil ; elle a grandi aux Irlandais, lui au Chaperon-Vert. Mais c’est lors d’un voyage en Hongrie, organisé par le service municipal de la Jeunesse, qu’ils ont fait connaissance, pour ne plus jamais se quitter. Voyage. Annick a toujours travaillé à Métier. Arcueil, d’abord au centre de santé, en radiologie, puis au Qualité. secrétariat général de la Mairie, et Associations. aujourd’hui à l’accueil centralisé de l’hôtel de ville. Jean-Yves a quant à lui effectué plusieurs petits boulots avant de trouver sa voie. « Mon père, qui travaillait dans le milieu du cinéma, voulait que je devienne électro-machino, raconte-t-il. Mais cela ne m’intéressait pas. Moi, je voulais être cuisinier. Mais les horaires étaient trop

contraignants. Mon oncle avait une entreprise de couverture, ce métier m’a tout de suite plu et je n’ai jamais arrêté. » Son entreprise, Les Artisans de la Bièvre, installée rue Cauchy, a été gratifiée de plusieurs prix : la Charte de qualité de la Chambre des métiers et de l’Artisanat, le prix Stars et Métiers et le Prix départemental du Val-de-Marne dans la catégorie dynamique de gestion et ressources humaines. Outre sa réputation professionnelle, l’entreprise est très connue dans le milieu associatif, puisque Jean-Yves Delicourt, qui a présidé pendant une dizaine d’année la section football du Cosma, ne manque pas de parrainer et d’aider financièrement des associations arcueillaises, quand il le peut. « Les associations ont des budgets limités et je trouve important qu’elles puissent se développer dans une ville, pour lui donner une certaine dynamique », estime-t-il. L’aide revêt parfois une forme moins attendue. Lorsque leurs fils étaient petits et faisaient du foot, ils emmenaient leurs copains en vacances en Espagne, d’où est originaire la famille d’Annick. ■ Sandra Deruère

© Léonard Gomes-Ferenczi

« Mon oncle avait une entreprise de couverture, ce métier m’a tout de suite plu. »

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Dossier

Famille

Ricci

Nevio Ricci, 48 ans, est né à Milan d’un père italien et d’une mère… arcueillaise –  depuis plusieurs générations. Il a dix ans, lorsque sa famille, sous l’impulsion maternelle, traverse la frontière et emménage définitivement dans la commune, avenue Jeanne d’Arc. Sa femme, Lydia, 44 ans, est quant à elle d’origine allemande. À 19 ans, elle pose ses valises à Bordeaux avant d’être engagée durant une année comme jeune fille au pair dans le seizième arrondissement parisien. Le couple se rencontre dans un bar. Et Lydia décide alors de rester en France. Elle se souvient encore de sa première impression en découvrant Arcueil : « Je me suis dit : je comprends pourquoi on juge aussi mal la banlieue. On sort du RER, on voit la Maison des examens, l’avenue Laplace… C’est glauque ! Il faut connaître, découvrir... » Lydia et Nevio Ricci ont deux enfants, Lisa et Wim, respectivement 15 et 13 ans. Tous deux ont choisi l’allemand en deuxième langue étrangère, alors qu’ils l’avaient rejeté auparavant. « On ne les a jamais influencés ou obligés à apprendre nos langues », assure leur mère. Pourtant l’aînée s’apprête à

entrer l’année prochaine en seconde européenne et compte même s’initier à l’italien. Les Ricci ont songé un temps à quitter Arcueil. Mais ils ont trouvé un pavillon rue Joachim du Bellay et ont ainsi décidé de s’y installer durablement. « Ici on connaît, on est proche de et il y a tout ce qu’il faut : transAllemagne. Paris ports, services…, justifie Nevio. Quand Italie. on y a gouté, on y reste. L’échange est Pavillon. facile, multiculturel et donc très riche. » Ils se déplacent surtout à pied ou Installation. à vélo : « On arrive à vivre sans voiture. C’est un choix écologique et économique. Mais Arcueil manque de pistes cyclables. » Ils constatent que cette banlieue est devenue moins ouvrière et moins populaire. « En dehors du centre commercial La Vache Noire, j’aurais souhaité plus de petites boutiques mélangées aux bureaux, regrette Lydia. Lorsque je suis arrivée à Arcueil, j’avais retrouvé un peu de ma campagne, avec les commerçants, la proximité des habitants... Le centre commercial est peut-être un peu trop massif. » ■ Kevin Gouttegata

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« Quand je suis sortie du RER, j’ai trouvé la ville un peu glauque ! Il faut connaître, découvrir... »

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© Léonard Gomes-Ferenczi

Nationalité: arcueillaise

« Tout le monde connaît tout le monde. Arcueil, c’est plus familial qu’en Colombie. »

Famille

Barriento

Partir à l’autre bout du monde, quitter les siens pour leur offrir une meilleure vie. Le pari est risqué. Mais cela n’en vautil pas la peine ? Quand Martha Barriento quitte sa Colombie natale pour la France, c’est le cœur serré. Elle y laisse son mari et ses deux enfants, en attendant de trouver un emploi et un logement. Hébergée par sa sœur à Montrouge, elle commence par faire des ménages et parvient à économiser suffisamment pour permettre à ses enfants de la rejoindre neuf mois plus tard. Carlos, son époux, qui a un emploi en Colombie, ne les suit que deux ans après. En 2002, la famille enfin réunie vient s’installer à Arcueil et l’année est marquée par la naissance de leur troisième enfant. Après avoir habité quelque temps rue de la Citadelle, la famille emménage cité Raspail. « J’aime beaucoup ce quartier, souligne Martha Barriento. Il est plutôt tranquille. Avec une école, un cinéma et des commerces juste à côté, c’est vraiment agréable. » Elle aime participer aux animations de la ville, notamment à celles organisées par Arcueil Animation. Ses enfants,

lorsqu’ils étaient plus jeunes, ont pratiqué des activités aux P’tits ateliers d’art, fait du sport au Cosma et sa fille, aujourd’hui âgée de 20 ans, est partie une semaine au Burkina Faso en 2008 avec l’association Zig Zag pour apporter du matériel scolaire. « Arcueil est particulièrement animée, note Martha. On peut y faire Colombie. beaucoup de choses. Et puis tout Animations. le monde connaît tout le monde, Attachement. c’est plus familial qu’en Colombie, Projet. même si là-bas les enfants ont plus de liberté pour jouer dans les rues parce qu’il y a moins de monde. » Son attachement à Arcueil est désormais plus fort que le désir de retour en Colombie pour la retraite. Il faut dire que toute sa famille vit en région parisienne. Carlos a quant à lui parfois le mal du pays, car sa famille est restée là-bas. Martha travaille dans une crèche et son mari dans le bâtiment. Ils rêvent d’acheter un jour un logement. à Arcueil bien sûr ! ■ Sandra Deruère

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Dossier

« Mon ardeur a faibli. Le politique est mort, le financier a pris le dessus. »

Jean-Charles

Trotignon

Jean-Charles Trotignon, 69 ans aujourd’hui, est né et a grandi à Saint-Romain-sur-Cher en Sologne (Loir-et-Cher). En 1964, après son service militaire effectué en Algérie, ce préparateur en pharmacie s’installe dans la capitale, dans une chambre de bonne du 15e arrondissement. Sa voisine de palier vient de Normandie. C’est le coup de foudre ! Arlette devient sa femme et met au monde Valérie une année plus tard. à cette période, le Solognot adhère au Parti communiste. Il aime raconter les événements de mai 68 : « On habitait à côté de l’usine Citroën. Ma fille se souvient des manifestations et de certains slogans Sologne. des ouvriers. On allait aussi prendre un verre au Quartier latin. Les serveurs baissaient les Paris. rideaux de fer quand ils entendaient la police Zola. et nous continuions à boire derrière. » PCF. En 1979, Arlette et Jean-Charles Trotignon achètent l’appartement qu’ils occupent encore aujourd’hui dans la résidence Emile Zola, avenue Laplace. Les préjugés du père sur la banlieue volent vite en éclat : « Lorsqu’on vient de Paris intra-muros, on considère l’autre coté du périph’ comme une zone dortoir. Mais je me suis vite rendu compte qu’Arcueil 22 | ANC / Arcueil notre cité n° 223 décembre 2011- janvier 2012

est une petite ville où l’on vit bien mieux qu’à Paris. » Jean-Charles se souvient bien de l’accueil des militants communistes arcueillais : « Ils sont venus me voir au bout de trois jours. Le maire, Marcel Trigon, rendait aussi visite aux nouveaux habitants. Après un an passé ici, je m’étais totalement intégré. » Aujourd’hui, il a quelque peu baissé les armes : « Mon ardeur a faibli. Je pense que les jeunes devraient plus militer, au PC ou ailleurs. Le politique est mort, le financier a pris le dessus. » Valérie Trotignon s’est mariée avec un Arcueillais. Ils ont eu deux garçons. Leur grand-père les emmène souvent en vacances en Sologne, dans la maison héritée de ses parents. Mais Jean-Charles n’envisage pas de retourner y vivre : « Je suis à Arcueil pour longtemps encore. L’évolution de la ville a été très positive et j’espère que cela continuera. Il y a de la vie, je le vois le matin en regardant toutes ces personnes qui sortent du RER et vont travailler. » Il pense toutefois qu’Arcueil devrait mettre sa richesse culturelle plus en avant : « C’est un atout important et la Mairie ne le valorise pas assez. On a peu d’informations sur Anis-Gras ou la galerie Julio Gonzalez par exemple. » ■ Kevin Gouttegata


Nationalité: arcueillaise

Gervais

Sika

Qui sommes-nous vraiment ? Comment vivons-nous avec les autres ? Comment les autres nous voient-ils ? Ces questions fascinent Gervais Sika, un informaticien de 39 ans passionné d’ethnométhodologie. Ethno… Quésaco ? « C’est une discipline qui étudie un groupe de personnes, qu’il soit professionnel, amical, familial ou associatif, au travers des échanges et des interactions entre les membres du groupe », Côte d’Ivoire. explique-t-il. Chaperon-Vert. Gervais s’est initié à ce domaine durant ses études, pour Aumônerie. un mémoire où il s’était attaché Coopération. à déterminer qui était le véritable leader d’une petite entreprise. Le résultat fut assez surprenant, puisqu’il s’agissait de la secrétaire et non du patron, comme on aurait pu le penser. Gervais « aime les gens ». Voilà d’où vient son intérêt pour l’ethnométhodologie. Il vit avec sa femme et ses deux enfants, au Chaperon-Vert, une cité qu’il apprécie beaucoup

en raison de la diversité de ses habitants… et de ses groupes, pourrait-on ajouter ! Il a découvert Arcueil en suivant des cours de théâtre avec l’acteur Christophe N’Da, dont la troupe comptait de nombreux Arcueillais, et a eu envie de venir s’y installer. Originaire de Côte d’Ivoire, Gervais Sika est très actif sur le plan associatif. Il est notamment secrétaire général de l’association Agbofi, qui vient en aide à un village ivoirien. Agbofi a contribué à la création d’une cantine scolaire, d’une médiathèque avec l’acheminement de matériel informatique, de livres et de manuels scolaires et bientôt d’un dispensaire. Gervais fait aussi partie d’une association aidant les jeunes d’Aubervilliers, et il est animateur d’aumônerie pour les collégiens arcueillais, de la 5e à la 3e, à la paroisse Jésus Ouvrier. Il est également le coach d’un petit orchestre ivoirien. Pas facile de mener de front toutes ces activités, parfois incompatibles avec les nombreux déplacements liés à son métier. C’est pour cela qu’il envisage de créer sa propre société informatique, à Arcueil si possible. ■ Sandra Deruère

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« J’aime les relations humaines, parce que j’aime les gens. »

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Dossier

Marcel

Chambonnet

Il n’est pas facile de grandir sans père. Surtout lorsqu’on est difficilement accepté par les autres, parce que l’on est métis. Marcel Chambonnet, 62 ans, est né à Saigon, au Viêtnam. Son père, capitaine dans l’armée française, n’a plus donné signe de vie une fois retourné en France. Il s’appelait Chambon. Marcel a alors décidé de s’appeler Chambonnet, « le petit Chambon ». Considéré comme citoyen français, il rejoint la France en 1964, alors que Métis. la guerre américano-vietnamienne fait Saigon. rage. Arrivé à Paris, il essaie vainement de retrouver son père. Il enchaîne « Viêt Nam ». alors les petits boulots, aidé par le Fraîcheur. directeur – métis lui aussi – du foyer de jeunes travailleurs de Bourg-laReine (Hauts-de-Seine), où il loge. « J’ai travaillé pendant plusieurs années dans des restaurants vietnamiens à Paris, avant de trouver une place chez un traiteur à Arcueil, avenue Paul Doumer, juste en face de la mairie », raconte-t-il.

Lorsque ses employeurs décident de fermer boutique, Marcel, menacé de chômage, ne sait que faire. La quincaillerie voisine cessant son activité, il voudrait bien racheter le fonds de commerce pour ouvrir un restaurant, mais l’argent lui manque. « Un ami banquier m’a aidé à obtenir un prêt, souligne-t-il. Et le maire de l’époque, Marcel Trigon, m’a beaucoup aidé au niveau administratif. » Son restaurant, « Viêt Nam », ouvre ses portes début 1977. Thi Be Nguyen, une amie de longue date avec qui il a travaillé durant plusieurs années, s’occupe de la cuisine pendant que lui sert en salle. Le bouche à oreille faisant son œuvre, « Viêt Nam » compte très vite de nombreux habitués, charmés par cette cuisine traditionnelle, composée exclusivement à partir de produit frais. Le restaurant a fermé ses portes en avril 2011, Marcel Chambonnet prenant une retraite bien méritée. Il retourne parfois au Viêtnam, mais « Arcueil reste [sa] ville, parce qu’elle [l’] a accueilli chaleureusement et sans ségrégation ». Un seul regret demeure : ne jamais avoir pu retrouver son père et sa famille française. ■ Sandra Deruère

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« Arcueil reste ma ville, c’est elle qui m’a chaleureusement accueilli. »

« Mon oncle avait une entreprise de couverture, ce métier m’a tout de suite plu. »

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Nationalité: arcueillaise

« Le pinceau ? C’était un roseau creux, dans lequel on soufflait pour diffuser la peinture. »

Robert

Bankolé

L’art pictural est l’un des plus anciens moyens d’expression de l’être humain. Nos ancêtres les plus lointains y avaient déjà recours pour raconter leur histoire sur les parois des grottes. Robert Bankolé, 62 ans, a découvert la peinture, gamin, lorsqu’il allait vendre des tableaux à Cotonou, au Bénin, son pays d’origine. Passionné, il se forme auprès de peintres congolais et ivoiriens, et auprès de Béninois indigènes. En 1968, il vient à Paris pour suivre des études de comptabilité. Mais peu passionné par les chiffres, il revient très vite à la peinture. De retracer : « Je suis passé par différents styles : la peinture naïve, la peinture primitive, puis un peu de cubisme. Mais avec un thème récurrent : la fête dans un village, où les gens se nourrissent des produits de la pêche et de la chasse. » Puis Robert Bankolé découvre la peinture rupestre dans les grottes sahariennes. Impressionné par la technique, il se met en tête de la reproduire. « Ces artistes utilisaient différentes terres, des roches, du sang de chèvre et du sable comme éléments de peinture, précise-t-il. Ils n’avaient pas de pinceau. Ils se servaient d’un roseau creux, dans lequel ils soufflaient

pour diffuser la peinture. » Cette vive passion a d’ailleurs valu à Robert Bankolé d’être primé au concours Lépine 1989, pour avoir inventé une technique permettant de recréer la peinture rupestre. Il expose ses œuvres un peu partout dans le monde et s’est vu Cotonou. décerner des titres honorifiques dans Lépine. plusieurs universités. Il reçoit régulièStagiaires. rement des stagiaires de l’école des Beaux-Arts de Paris dans son atelier Collectes. de Cachan. Parallèlement, Robert Bankolé s’occupe de l’association arcueillaise Dede Ifi, qui vient en aide à des malvoyants, au Bénin et au Cameroun, en y faisant parvenir des lunettes dont les gens ne se servent plus. L’association vient également en aide à un centre de formation éducative à Tangbo-Aga au Bénin, pour sauver les enfants de l’esclavage. En décembre, Dede Ifi y achemine des livres collectés à Arcueil, afin de créer une bibliothèque. ■ Sandra Deruère

/ Arcueil notre cité n° 223 décembre 2011janvier 2012 ANC A/ NC Arcueil notre cité n° 223 décembre 2011janvier 2012 | 25


© Léonard Gomes-Ferenczi

Dossier

« Il fait bon vivre à Arcueil. Mais on voudrait que cela dure. C’est pour ça que nous sommes un peu critiques. »

Claudine et Jean-Claude

Penvern

Les Penvern étaient arcueillais depuis plusieurs générations, Militant, le couple s’implique encore aujourd’hui dans la vie de mais c’est après un intermède au Plessis-Robinson (Hauts-de- quartier et dans celle de la commune. Jean-Claude représente Seine) que les parents de Jean-Claude, 69 ans, s’installent rue notamment les locataires HLM à la CNL (Confédération natioÉmile Raspail en 1947. Claudine, 68 ans, arrive quant à elle de nale du logement). Ainsi, il intervient « au quotidien pour aider Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne) en 1958. C’est plus tard, les habitants et faire en sorte que la vie de la cité s’améliore ». Claudine et Jean-Claude Penvern n’ont jamais songé à quitter dans la cité HLM des Irlandais, où ils vivent alors tous deux, qu’ils se rencontrent. « Les HLM nous ont permis de côtoyer Arcueil. « Ce serait un vrai crève-cœur, appuie Jean-Claude. C’est des gens très différents : des ouvriers, des cadres, des commer- notre ville. Il y fait bon vivre, mais on voudrait que cela dure. çants, des artistes... Il y avait une vraie mixité sociale qui dispa- C’est pour cela que nous sommes un peu critiques. » Ils estiment que le développement de la commune ne se fait pas toujours raît aujourd’hui. C’était comme un village » regrette-t-elle. Le couple va avoir deux enfants. Puis Claudine commence dans le bon sens. « On se tourne trop vers la population qui à travailler à la Mairie d’Arcueil – dans l’ancien hôtel de ville – arrive et on oublie un peu ceux qui sont là, interpelle Claudine. dirigée alors par Marius Sidobre. Jean-Claude, qui a débuté On a intérêt à garder des gens qui sont attachés à la commune. dans la métallurgie, est engagé plus tard, par le maire suivant, Chacun a sa place, mais – même si c’est un peu égoïste de dire Marcel Trigon, au service Information de la Ville. Claudine et cela – on devrait privilégier les anciens habitants, ceux qui ont permis à Arcueil de devenir ce qu’elle est. » Jean-Claude Penvern créent Arcueil Claudine Penvern souhaiterait d’ailleurs que soient mis Notre Cité. « Il existait un bulletin tri- HLM. plus en avant des habitants devenus des personnalités : mestriel, mais le maire voulait autre Différences. « Il y en a plein ! L’écrivain Jean Teulé, par exemple. Je l’ai chose. On a alors créé un journal, un Militants. connu quand il était gamin. Il vient d’ici, d’Arcueil. Et il est imprimé typographique de quatre pages », se rappelle Jean-Claude. Reconnaissance. devenu quelqu’un. » ■ Kevin Gouttegata 26 | ANC / Arcueil notre cité n° 223 décembre 2011- janvier 2012


Nationalité: arcueillaise

Ghislaine et Tien

Shué

Le monde est vaste et la rencontre de deux personnes parmi sept milliards d’individus défie toutes les lois de la probabilité. Ghislaine et Tien Shué y sont pourtant parvenus ! Elle, d’origine bretonne, et lui, d’origine chinoise, se sont rencontrés à Paris en 1996. Venue à Paris pour ses études, puis à Arcueil lorsqu’elle entra à France Télécom, Ghislaine, 50 ans, a toujours eu le goût de l’aventure, de la liberté et de la nature, aussi à l’aise sur un voilier que sur une moto. Et depuis longtemps, elle est fascinée par la Chine : « J’y suis allée plusieurs fois en voyage. La culture, la philosophie et la médecine chinoises me passionnent. » Elle suit Chine. des cours de tai ji quan (un art marRévolution. tial chinois) et de qi gong (une gymPersécutions. nastique traditionnelle) à Paris et est devenue une adepte des massages Formations. énergétiques. Tien, 60 ans, est né à Paris, mais il est reparti vivre en Chine à l’âge de deux ans. Ses parents, chanteurs d’opéra, avaient

suivi une formation au conservatoire national de musique de Paris. Une excursion française qui a cependant valu à la mère et au père de Tien d’être persécutés par les autorités chinoises. Lors de la Révolution culturelle, Tien a 15 ans. Il apprend le chant et le théâtre. Il suit aussi une formation pour être sauveteur dans le Yang-Tseu-Kiang. Puis vers 18 ans, il prend des cours de kung-fu et s’initie à la médecine chinoise, à l’acuponcture, aux massages. « Notre village était loin de l’hôpital. Il me semblait important de savoir soigner », justifie-t-il. Après un passage par Hong-Kong, Tien arrive en France en 1982. Il suit des cours de chant à Strasbourg, puis à Paris, tout en enseignant le tai ji quan et le qi gong, et en pratiquant la médecine chinoise et les massages. C’est là que les routes de Ghislaine et de Tien se croisent. Parents de trois enfants, ils ont toujours vécu à Arcueil, où ils ont créé l’association Shen Yi en 2003. Leur rêve : ouvrir un centre culturel avec cours de chant, calligraphie, médecine chinoise, massages, tai ji quan, qi gong… ■ Sandra Deruère

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« La Chine fascine. Le pays, sa culture, la philosophie, la médecine… »

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Dosssier

Micheline

Toureille, Évelyne Duris et Paul Kouyoumdjian

Micheline, la mère ; évelyne, la fille ; Paul, le gendre. Et toute une vallée de souvenirs… Micheline Toureille est née à Arcueil en 1934. Enfant d’une mère champenoise et d’un père suisse, elle se remémore : « On allait à Cachan, où la Bièvre coulait fort et on sautait par-dessus. Il y avait aussi une ferme rue Émile Raspail, avec deux vaches. On allait y chercher du lait. » Sa fille, Évelyne Duris, 59 ans aujourd’hui, ajoute : «  J’aimais aller à la laverie avec ma grand-mère et trois ou quatre autres femmes. Elles se racon- Bièvre. Ferme. taient des ragots toute l’après-midi. » Paul Kouyoumdjian, 62 ans, a quit- Brasserie. té quant à lui son Liban natal pour Boutiques. rejoindre son frère qui possédait un salon de coiffure à Paris. « C’était aussi un rêve d’enfant, insiste-t-il. Mon père parlait souvent de la France. » Parti avant la guerre, il n’a pas connu ses atrocités et n’est retourné que récemment dans le pays de sa jeunesse. Paul parle déjà le français et s’intègre « sans difficulté ». C’est dans le salon qu’il rencontre Évelyne, elle aussi coif-

feuse. Le couple s’installe alors à Arcueil. Évelyne et Paul auront trois filles. « Une vie tout à fait normale : le travail, les enfants... », observe Paul. Mais Micheline, Évelyne et Paul regrettent tous trois « la belle époque .  Jusqu’aux années soixante-dix, il y avait de nombreuses petites boutiques, décrit amèrement Micheline. Tout le monde se connaissait. Les centres commerciaux n’ont pas d’âme. C’était plus convivial avant. On allait s’asseoir ensemble, on papotait. » Elle se souvient également très bien de la brasserie Valstar et du “gling-gling” des canettes qui parcourait la rue jusqu’à la maison ». Pour eux, c’est la modernité – « la télévision notamment » — qui a changé les relations entre les gens. Et Micheline d’exprimer à nouveau sa nostalgie : « Les gens sortaient plus autrefois. Tout a évolué trop vite, surtout pour les anciens. Il faut vivre avec son temps, peut-être, mais on regrette un temps qui fut vraiment le nôtre. La vie passe trop vite, je me vois encore cavaler dans le parc... » « Arcueil est passée de la province à la ville », conclut Évelyne qui, elle aussi, souhaiterait refaire un tour dans le grand village d’avant. ■ Kevin Gouttegata

© Léonard Gomes-Ferenczi

« C’était plus convivial avant. Tout le monde se connaissait. On allait s’asseoir ensemble, on papotait. »

« Mon oncle avait une entreprise de couverture, ce métier m’a tout de suite plu. »

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Découvertes

Livres

Marcus et Markus L’Arcueillais d’origine suisse Marcus (avec un « c ») Osterwalder est le père du dictionnaire des illustrateurs. Il est aussi l’auteur (avec un « k » dans son prénom) des histoires du petit loir Bobo, qui font, en Allemagne, la joie des enfants.

M

Directeur artistique à la Zeit et à L’École des loisirs En 1975, il lui vient l’idée de constituer un dictionnaire des illustrateurs, ouvrage qui permettrait enfin d’associer méthodiquement œuvres et auteurs et ainsi de rendre aux illustrateurs ce qui leur appartient. Osterwalder publie le premier volume en 1983, le second en 1992, le troisième en 2005 et prépare actuellement le quatrième… avant la parution d’un cinquième volume d’ores et déjà prévue. Tout au long de sa vie, Marcus Osterwalder a beaucoup voyagé. À 25 ans, il a même voulu faire du cinéma. Il a aussi travaillé quelques années pour le prestigieux hebdomadaire allemand Die

L’Arcueillais Osterwalder, Marcus l’encyclopédiste (chez Ides et Calendes) et Markus l’auteur pour enfants (chez Rowohlt).

SD

arcus Osterwalder… Ce nom ne vous dira peut-être rien. Pourtant, il est très célèbre dans le monde des illustrateurs. Né à Zurich (Suisse), mais arcueillais depuis presque trente ans, Marcus Osterwalder est l’auteur d’un dictionnaire en plusieurs volumes, rassemblant tous les illustrateurs du monde depuis Gutenberg. Une encyclopédie de référence dans le métier. Avant de se faire connaître dans le domaine de l’illustration, ce francosuisse de 64 ans a commencé sa carrière dans l’imprimerie. « à l’époque, c’était fort bien vu d’aller en apprentissage très jeune, souligne-t-il. Mon frère aîné était graphiste et m’a conseillé de m’orienter vers la typographie et l’imprimerie, une formation qui constituait un atout pour que je devienne moimême graphiste. » Il est embauché dans l’une des meilleures imprimeries du monde à Zurich, tout en suivant des cours de dessin à l’école des Beaux-Arts. En 1968, il vient travailler à Paris en tant que graphiste pour les éditions de l’école des loisirs, qui édite des livres documentaires pour les enfants. Il y conçoit un jeu de l’oie sur la préhistoire, travaille à la création de magazines illustrés pour enfants, collabore à des concepts de livres pour Larousse, Hachette, Nathan…

Zeit, comme journaliste puis directeur artistique. Il est ensuite revenu à L’École des loisirs, où il est directeur artistique depuis plusieurs années déjà. Sa carrière l’a essentiellement conduit à concevoir des projets de supports, des livres et des jeux. Il n’a que très peu illustré lui-même, effectuant quelques caricatures pour Die Zeit. Autre pan de son œuvre : une série de livres pour les tout-petits en Allemagne. Il réalise là les textes et bien sûr les illustrations. « C’est l’histoire de Bobo, un petit loir qui découvre le monde, présente son inventeur, dont le prénom prend un « k » en allemand. Bobo remporte un énorme succès en Allemagne. Les trois premiers volumes se sont vendus au total à plus d’un million d’exemplaires. J’en ai édité quelques-uns en français sous le nom de Marius Pâqueforêt, qui est la traduction française de mon nom. Mais cela a beaucoup moins marché. » Ach (1), entre l’Allemagne et la France l’incompréhension – un vrai gouffre – demeure ! Wie schade (2) ! ■ Sandra Deruère

(1) Ah ! – étonnement, déception. (2) Quel dommage !

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Découvertes

en court

PhL

Herman Braun-Vega pour débuter 2012

À relire avant de découvrir la nouvelle carte de vœux de la municipalité : le portrait du peintre arcueillais Herman BraunVega dans Arcueil notre cité n° 115, février 2001.

Né en 1933 à Lima (Pérou) d’un père hongrois et d’une mère péruvienne, Herman Braun-Vega porte dans son sang comme dans sa peinture le métissage culturel. Outre la touche latino, gaie, colorée et figurative qui habille ses tableaux, il a plusieurs points communs avec un autre artiste de renom arcueillais, Antonio Seguí, d’origine argentine, dont une œuvre pleine de fantaisie ironique, mettant en scène le spéculateur Madoff, avait été reprise pour la carte de vœux du maire et de la municipalité en 2010. Seguí et Braun-Vega ont exposé un peu partout dans le monde (Madrid, New York, Berlin, Sao Paulo… et même à Arcueil en 2001 pour Braun-Vega) et ils sont voisins d’Anis-Gras. La façade de l’ancienne distillerie décore d’ailleurs l’acrylique sur toile de Braun-Vega intitulé Intérieur familier que les Arcueillais découvriront prochainement à

l’occasion des vœux pour 2012. Pour parler de son œuvre, BraunVega emploie le mot « syncrétisme », qui signifie mélange d’influences. De fait, il n’hésite pas à reprendre et mixer les thèmes et motifs des plus illustres maîtres (Ingres, Velasquez, Rembrandt, Vermeer, Picasso…), allant même jusqu’à les mettre en scène dans des tableaux qu’il parsème à sa façon de connotations très contemporaines (coupures de journaux, iconographies et personnages emblématiques de notre époque). D’où le fait que sa peinture apparaisse à la fois familière et déroutante, instructive et distrayante, chaleureuse et engagée, libre et attachante. Autant de qualités qui, conformément à la volonté de son auteur, font de ces œuvre le support d’une transmission : celle de la mémoire artistique et historique. ■ LdV

Poésies arcueillaises Vous habitez Arcueil, vous avez entre 16 et 120 ans, vous écrivez ou avez écrit des textes et/ou des poésies ? Dans le cadre de sa prochaine création, Poésies arcueillaises, la compagnie d’Ophée (compagnie théâtrale implantée à Arcueil depuis 1998) souhaite recueillir des textes sur le thème, « Regards sur la femme ». Vous êtes intéressés ? La compagnie d’Ophée vous remercie de faire parvenir vos écrits accompagnés de vos coordonnées avant le 17 février : bâtiment Jean Jaurès « Le Bahut », 18/20 avenue du Président Salvador Allende, 01 46 65 90 37, compagnie.ophee@ laposte.net.

> Une idée derrière la tête Direction : Véronique Artigala ; décorations, petits meubles, papiers peints, design, bijoux, etc. ; lundi, mardi, jeudi, vendredi, samedi : 11h–19h, mercredi : 9h–12h et 15h–19h ; 123 rue Marius Sidobre ; tél. 09 53 14 92 58.

PhL

L’ouverture de ces deux boutiques ne tombe pas comme mars en Carême mais bel et bien comme décembre en Avent. « Aux jolies fleurs » (Forum 20) et « Une idée derrière la tête » (rue Marius Sidobre, juste derrière la mairie) sont tout simplement incontournables pour préparer les fêtes.

PhL

Deux nouvelles boutiques pour les fêtes

> Aux jolies fleurs Direction : Hédia et Ajili Zribi ; fleurs coupées, plantes d’intérieur, compositions, commandes, livraisons ; du lundi au samedi : 10h-20h ; Forum 20, 75 avenue Aristide Briand ; tél. 01 46 63 10 88.

……………… Les émissions de décembre et janvier Culture locale 2 émissions sur les pratiques écologiques et solidaires Avec la Bouilloire (Cachan), la Maison des Solidarités (Arcueil) et la Bulle (Gentilly) 19 décembre à 19h et 21h

Ateliers radiophoniques des jeunes d’Arcueil À la fête du Chaperon-Vert avec les jeunes de la cité + Reportage à la bibliothèque de quartier 9 janvier à 19h

Rejoignez-nous ! Nous cherchons un informaticien spécialisé en musique/radio

www.otoradio.com

Le grand réveillon en direct Samedi 31 décembre à partir de 22h Nouveauté : OTO Focus Émission de découverte musicale présentée par la nouvelle recrue arcueillaise, Marine La première : jeudi 8 décembre à 19h

Téléchargez l’application d’OTORADIO sur votre mobile (iPhone, Nokia)

O u v r e T e s O r e i l l e s l a 1 ère R a d i o w e b d e P a r i s - B a n l i e u e S u d

P r ê t s à c h a n g e r v o s r e p è r e s  ? É c o u t e z l a r a d i o s u r I n t e r n e t w w w . o t o r a d i o . c o m

30 | ANC / Arcueil notre cité n° 223 décembre 2011- janvier 2012


Jeux vidéo

Découvertes

© Rmn - Grand Palais

Geeks, geeks, geeks, hourra ! C’est dans un bâtiment de la rue Cauchy que se situe, depuis trois ans, l’entrepôt de l’association MO5.COM, un des artisans du succès de l’exposition Game Story au Grand Palais.

V

éritable caverne d’Ali Baba, l’entrepôt arcueillais de l’association MO5.COM (www.Mo5.com) abrite un échantillon représentatif du patrimoine du jeu vidéo, soit une multitude de consoles, manettes, jeux de toutes les marques et de toutes les époques, bornes d’Arcade, ordinateurs, affiches, magazines, figurines, tout un bric-à-brac de câbles et de prises et un atelier de réparation. Un vrai paradis pour geeks (1) et autres mordus de bits et de pixels. « On a assaini le lieu. On a notamment bouché les trous sur le toit avant de pouvoir installer tout le matériel, relève Philippe Dubois, président fondateur de l’association née officiellement en 2003. Ce dépôt très bien placé, proche du périphérique et du RER, nous permet de continuer à nous développer. » En fait, tout a commencé en 1996, lorsque le même Philippe Dubois crée un site Internet qu’il appelle MO5.COM, en hommage au micro-ordinateur Thomson qui a marqué « les premiers émois informatiques de toute une génération ».

Game Story, une histoire du jeu vidéo Au Grand Palais, galerie sud-est, avenue Winston Churchill, Paris 8e, jusqu’au 9 janvier. Tous les jours (sauf le mardi), de 12h à 22h. www.rmngp.fr/game-story 2,50 € pour les moins de 12 ans.

Présente à de nombreuses manifestations en France et en Europe, telles la Japan Expo ou la Paris Games Week, l’association est de plus en plus sollicitée. Pour Philippe Dubois, la participation de MO5.COM à la prestigieuse exposition Game Story au Grand Palais est « la reconnaissance officielle de tout le travail mené depuis plus de quinze ans ». Et d’annoncer : « Notre véritable objectif, c’est la création d’un musée national des cultures numériques. » Game over ? Non, rien ne se termine et rien ne se perd pour la joyeuse bande de MO5.COM. ■ Colline Gori (1) Geek est un mot anglais, traduit le plus souvent par « passionné ». Dans le langage moderne, « un geek » est une personne passionnée par l’informatique et Internet.

Game Story, l’expo événement

Philippe Dubois, président de MO5.COM, et les autres membres de l’association veulent protéger le patrimoine du jeu vidéo : « Quand les gens nous donnent du matériel, ce n’est pas pour s’en débarrasser. On perpétue sa mémoire. »

En quinze ans, l’association a réussi à réunir la plus importante collection numérique d’Europe. Elle compte à ce jour plus de trois cents adhérents (dont cinq Arcueillais). Âgés de 7 à 62 ans, ils sont créateurs de jeu, collectionneurs, conservateurs du patrimoine, journalistes spécialisés, ingénieurs, chercheurs, enseignants, étudiants ou simples (?) passionnés. Aujourd’hui, MO5.COM est soutenue par le ministère de la Culture, qui confère depuis peu au jeu vidéo le « statut d’élément culturel à part entière ». M. Dubois, alias Prèz’, précise sa mission : « Quand les gens nous donnent du matériel, ce n’est pas pour s’en débarrasser. On perpétue sa mémoire et on en fait profiter les nouvelles générations. »

Photos CG

Bientôt un musée ?

Organisée par la Rmn–Grand Palais (l’Établissement public de la Réunion des musées nationaux et du Grand Palais des Champs-Élysées) avec la collaboration, notamment, de l’association MO5.COM, l’exposition Game Story, une histoire du jeu vidéo retrace l’évolution de cet art sans frontières, de 1970 à nos jours. Dans un décor constitué de nombreux objets, affiches, magazines et figurines fournis par MO5.COM, les visiteurs peuvent jouer à quatre-vingts jeux de différentes époques, de Pong aux Lapins Crétins, en passant par Sonic et Mario. Une occasion unique de (re)découvrir les évolutions technologiques, esthétiques et artistiques du jeu vidéo. Les jeux sont classés par genre et par période. La manifestation est complétée par une série de conférences et d’ateliers pédagogiques, ces derniers permettant aux 10-14 ans de créer leur propre jeu vidéo. Placée sous le commissariat de Jean-Baptiste Clais et de Philippe Dubois, président de MO5.COM, Game Story est soutenue par le ministère de la Culture et de la Communication, Orange et Universcience.. ■ CG

ANC / Arcueil notre cité n° 223 décembre 2011- janvier 2012 | 31


Jeux Mots croisés

DR / collection Patrick Latour

Horizontalement : 1. Mario, Sonic et les autres 2. Farniente 3. Coup de reins - En Mésopotamie 4. Petite thaïlandaise - Victoire napoléonienne 5. Laitues de mer Fesses ou bouchon 6. Élimine - Toujours joyeux 7. Va avec Ben - Note 8. Cours normand - Riche 9. Tressage - Dans le coup 10. Dans un verre - Employèrent. Verticalement A. Monde du possible B. Dans l’infini Héros de manga C. Guerrier des étoiles D. Bouclier - Vaste E. Enlevais - Champion F. Père des Nourritures terrestres Pas toujours tendre G. Curieux de nature H. Note - Zones I. Indien la tête en bas - Début de romance - Compte pour un mais pas pour nous J. Ondulent. ■ CG A

B

C

D

E

F

G

H

I

J

1 2

Arcueil d’hier et d’aujourd’hui

3 4

5 6 CG

La rue Berthollet commence 61 rue Émile Raspail et finit 61 avenue Aristide Briand (RD 920, ex-RN 20). Précédemment dénommée rue de la Banlieue, rue de la Montagne puis chemin de la Vanne, elle porte le nom de Claude Louis Berthollet (1748 - 1822), illustre savant, créateur de la chimie industrielle avec Lavoisier. La « Grande Brasserie d’Arcueil » s’est installée à l’actuel emplacement des bâtiments EDF en 1865. La pollution, liée à son activité, a donné lieu à diverses protestations des riverains jusque dans les années 30. Elle était située au cœur du quartier de la Croix d’Arcueil, où se trouvait la léproserie dite de la Banlieue depuis le Moyen Âge et jusqu’à sa destruction en 1561. Au XVIIe siècle, l’auberge, construite au carrefour des actuelles rue Berthollet et avenue Aristide Briand, reprend le nom de « Banlieue » et acquiert le surnom d’« Auberge rouge », le patron y assassinant certains de ses clients. Un siècle plus tard, l’endroit devient le « Cabaret Saint-Louis », puis en 1841 un bureau de poste desservant Arcueil-Cachan. Jugé trop loin du centre et surtout de la partie cachanaise de la ville, il sera déplacé plus bas. Question : Quelle personnalité a passé une partie de son enfance rue Berthollet ? Réponse :

7 8 9 10

Solutions des mots croisés du numéro précédent Horizontalement : 1. Économiste 2. Politicien 3. Imitations 4. Sav (Vas) - Ge - Nue 5. Eleusis 6. Ogresses 7. Lias - Mes 8. Ite - Lèse 9. Énée - Né - On 10. Ruseraient. Verticalement : A. Épistolier B. Coma - GI - Nu C. Oliveraies D. Nit (Tin) - Lestée E. Otages F. Miteuse - Na G. Ici - Se - Lei H. Sionisme I. Tenus - Éson J. Ense - Osent

le couturier Jean-Paul Gaultier

qu e c’e st  ? co nc ou rs ph ot o Qu ’es t-ce

Que représente cette photo ? Où a-t-elle été prise ?

Retourner votre réponse en mentionnant vos nom et adresse, y compris pour les internautes, avant le 12 décembre à ANC/Arcueil notre cité, hôtel de ville, concours photo, 10 avenue Paul Doumer, 94110 Arcueil, ou à communication@mairie-arcueil.fr ou encore à l’accueil de la mairie. Les quinze premières bonnes réponses seront retenues. Les gagnants recevront chacun deux places de cinéma valables à l’Espace Jean Vilar. La photo représente un vase datant de la fin du XVIIIe siècle (ou du début DU N°222 du XIXe siècle) et provenant du jardin de l’ancien domaine de François Lechanteux, sieur de Lardenay. La photo a été prise square de la Libération (qui côtoie la rue de la Division du Général Leclerc), square situé à l’emplacement du jardin de l’ancienne propriété. Bravo aux lauréats, Renée Depret, Sonia Maudet, Evelyne Duthil, Sabine Chauvière, Vera de Sousa, Michèle Le Quéré, JeanneMarie Coutin, Sophie Capelletto, Mehdi Fezaï, Serge Pund, JeanClaude Penvern, Philippe Legendre, Mathieu Poitou, Théo Le Nedellec et Gérard Vaillant. Ces lecteurs, à la fois perspicaces et diligents, gagnent chacun deux places de cinéma valables à l’Espace Jean Vilar.

CG

CG

SOLUTION DU CONCOURS

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Le peuple de Paris au XIXe siècle Des guinguettes aux barricades au Musée Carnavalet Tarif : 5 €. Inscriptions jusqu’au 21 décembre

Visite guidée

La Manufacture des Gobelins Tarif : 7,10 €. Inscriptions du 18 janvier au 1er février

Visite guidée

Opéra national de Paris, le Palais Garnier Le tarif sera communiqué ultérieurement. Inscriptions du 15 au 29 février

Et aussi

Mardi 10 janvier à 14h30 Rendez-vous au RER Laplace, départ à 13h15 ou sur place 23 rue de Sévigné, Paris 3e, à 14h15. On connaît le petit peuple de Paris du XIXe siècle, chiffonniers, migrants saisonniers, ouvriers des faubourgs, grisettes, grâce à quelques artistes comme Daumier. C’est le monde du bal musette de la rue de Lappe, des guinguettes,

Mardi 14 février a 15h Rendez-vous au terminus du bus 57, en face de la gare RER Laplace, départ à 14h ou sur place, 42 avenue des Gobelins, Paris 13e, à 14h45. La Manufacture des Tapisseries Gobelins a été créée sous l’impulsion d’Henri IV en 1601. Mais c’est surtout Louis XIV, qui lui donna une impul-

Mardi 20 mars à 14h

des barrières, du théâtre de rue qui évolue entre fête et insurrection… sion considérable en créant en 1667 la manufacture royale des meubles de la couronne. Colbert y centralisa divers ateliers de tapisseries. La Manufacture des Gobelins continue aujourd’hui à produire des tapisseries pour le mobilier national, faisant travailler des artistes contemporains. départ à 13h ou sur place 23 rue de Sévigné Paris 3e, à 13h45. Voulu par Napoléon III et inauguré à la fin du XIXe siècle, le Palais Garnier porte le nom de son architecte, Charles Garnier. Réunissant de somptueuses sculptures et peintures, il est à la fois théâtre et musée. On y joue de nombreux spectacles,

Réunion du collectif de retraités

Arcueil, Arc’ Express et Grand Paris

Programme 2e trimestre 2012

Rencontre débat avec le maire d’Arcueil, Daniel Breuiller

Rendez-vous au terminus du bus 57, en face de la gare RER Laplace,

Mardi 3 janvier à 10h

Salle d’activités 2 rue Erik Satie

Cette exposition, grâce à des estampes, dessins, photographies et objets, permet de découvrir ce monde au travers de l’organisation du travail, des codes vestimentaires, du logement et des multiples problèmes causés par le chômage ou la maladie.

© Isabelle Bideau

Exposition

Ces sorties sont ouvertes aux Arcueillais(e)s âgé(e)s de 60 ans et plus. Elles vous sont proposées par la Mission animation vie sociale de la Mairie d’Arcueil et un collectif de retraités d’Arcueil qui se réunit régulièrement pour élaborer le programme. Attention ! Le nombre de places est limité. Inscriptions, aux dates indiquées, auprès de la Mission animation vie sociale, par téléphone au 01 46 15 09 47 ou en mairie, 10 avenue Paul Doumer, le mercredi. © Musée Carnavalet / Roger Viollet

Visites

A te l i e r s -Th é r a p i e s - A s s o c i a t i o n s - E x p o s - Vi s i te s - B a n q u e t s

© Flickr by Peter Rivera

1 er t r i m e s t r e 2 012

SENIORS

ballets, représentations lyriques et concerts symphoniques Le Palais Garnier abrite également une bibliothèque musée. Celleci conserve notamment des dessins et des petites maquettes de décors. Elle accueille aussi des expositions temporaires thématiques.

Jeudi 8 mars à 15 h

Salle du conseil en mairie 10 avenue Paul Doumer ANC / Arcueil notre cité n° 223 décembre 2011- janvier 2012 | 33


SENIORS Santé ATELIER

Gymnastique cérébrale Gratuit. 10 séances, les mardis de 10h à 11h (sauf durant les congés scolaires).

Aide à domicile et prévention du vieillissement 1ère séance : mardi 7 février Il est indispensable de s’inscrire pour toutes les séances. Pour s’inscrire : téléphoner au service retraités de la Mairie d’Arcueil 01 46 15 08 71. Le nombre de places est limité à 15. L’atelier sera encadré

par un professionnel de l’association Brain Up. Grâce à des exercices ludiques et interactifs, vous acquerrez des outils pour mieux mémoriser et des conseils pratiques à appliquer au quotidien.

Information sur l’association France Alzheimer Créée en 1985, à l’initiative de familles de personnes malades et de professionnels du secteur sanitaire et social, France Alzheimer est aujourd’hui la seule association nationale reconnue d’utilité publique dans le domaine de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées. Trois axes sont particulièrement développés : contribution à la recherche, information sur la maladie et formation des aidants familiaux et des professionnels du soin. La maladie d’Alzheimer exige souvent un investissement très important de l’aidant familial qui est généralement le conjoint. Un épuisement peut

© www.bodegaferia.fr

Pour rappel

apparaître, si cette personne ne bénéficie pas d’une aide extérieure. Des « cafés relais » sont nés pour permettre aux aidants familiaux de se rencontrer. Prenant en compte la réalité des aidants, ces structures de rencontre les accueillent en même temps que les malades qui bénéficient d’ateliers où peuvent intervenir un artthérapeute ou une musicothérapeute.

Le café relais le plus proche se tient à la clinique des Tournelles, à L’Haÿ-les-Roses, le deuxième jeudi de chaque mois, de 15 heures à 18 heures. Pour toute information, contacter Mme Corre au 06 81 71 29 93.

Association FRANCE ALZHEIMER VAL-DE-MARNE 4 rue du Maréchal Vaillant 94130 Nogent-sur-Marne Tél. : 01 48 72 87 82 Fax : 01 48 72 87 82 Courriel : alzheimer.val-de-marne@wanadoo.fr Une antenne est ouverte dans le Val-deMarne, avec une écoute téléphonique permanente : du lundi au vendredi de 8h à 20h, aux numéros suivants, 01 48 72 87 82 ou 01 45 90 49 24 (répondeur de 20h à 8h). Une psychologue est à votre écoute tous les mardis de 17h30 à 19h30 au siège de l’association pour les personnes en activité.

Banquet

Colis

Bons énergie 2011

Un nouveau lieu festif a été choisi pour accueillir le traditionnel banquet de début d’année 2012, vendredi 6 janvier : le chapiteau Bodega Feria à Champigny-surMarne. N’oubliez pas de vous inscrire avant le 9 décembre !

La distribution des colis aura lieu le

Attention ! Il ne reste plus que quelques jours pour bénéficier des aides à l’énergie ; pour savoir si vous pouvez en bénéficier, prenez contact avec le service retraités au 01 46 15 08 70.

■ Textes : Mission animation vie sociale et service Communication de la Ville d’Arcueil

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jeudi 15 décembre de 10 heures à 17 heures dans

la galerie Julio Gonzalez, avec un coin « thé ou café » pour se réchauffer. Rencontre avec les associations UNRPA, Arcueil Animation, Expressions, Théâtre de la Nuit et avec la Mission animation vie sociale et le collectif de retraités.


Vos élus État civil Erratum

Le joli balcon qui illustrait la une du dernier numéro d’ANC/Arcueil notre cité (n ° 222 – novembre 2011) n’était pas celui de Raymonde Asseline. Rendons à Lyliane Larminay ce qui lui appartient et adressons-lui toutes nos félicitations, pour le grand soin apporté à cet embellissement qui fait le plaisir de tous les yeux. Les deux appartements (au même étage du même bâtiment) ont été malencontreusement confondus par l’ensemble du jury du concours des balcons et maisons fleuris, jury dont faisait partie ANC. Mme Larminay voulait « un démenti » - dont acte –, même si elle trouvait « la photo très jolie ». ■ PhL

Permanence d’esther Benbassa, sénatrice du val-de-marne Le jeudi, de 14h à 17h30, à l’hôtel de ville. Prendre rendez-vous au 06 24 40 42 24 ou à l’adresse s.prat@assistants. senateurs.fr.

Ils sont arrivés

Benjamin Galici • Mathilda Hermenier Balogoun • Basil Wagener • Yassine Haouil • Raphaël Durandal - - Dagonat • Sam Prudhomme • Leny Manguin - - Lafargue • Philomène Delacroix • Camila • Arroyo Dorado • Achille Gonzalez • Inès Noyon • Yassine Ben Araies • Thélya Gervais • Haby Diallo • Nathan Patey • Adem Hamadou • Lyad Ben Hadj Abdallah • Ambre Penvern • Jo Le Vaillant • Swann Houssou • Adam Varlet • Mélissa Gourgout • Léon Moinet • Maxence Bailly • Shayma Moimed • Margot Le Quilleuc • Chloé Esso Toko • Alexandre Person.

Ils se sont dit oui Maria Omonte Fuentes et Bernabe Gonzalez Perez • Aline

Pour rencontrer vos élus,  prenez rendez-vous en appelant au numéro indiqué pour chacun. Gantiez et Julien Cabic • Vanusa Francisca Alves et Candido Rodrigues Frade • Raoudha Houimli et Nadhmi Hamouda

Ils sont partis

Zineb Deba veuve Djebabla, 87 ans • Arlette Beunier veuve Debeve, 98 ans • Clémentine Chemla épouse Deblond, 66 ans • Henda Ben Attia épouse Tadjine, 49 ans • Nordine Bouaoudia épouse Mili, 67 ans • Meziane Lokmane, 83 ans • Gabrielle Ohnewald veuve Eyherabide, 92 ans • Bernard Brard, 75 ans • Germaine Cohen veuve Ibghi, 96 ans • Élise Lenoble, 89 ans

Infos pratiques Pharmacies de garde 11 décembre – Tran Van Thoan 75 avenue Aristide Briand Arcueil – 01 45 46 04 50 18 décembre –Tran Van Thoan 75 avenue Aristide Briand Arcueil – 01 45 46 04 50 25 décembre – Garnung Duong Centre Commercial Vache Noire 01 42 53 58 10 1er janvier – Lévy 91 avenue Aristide Briand Cachan – 01 46 65 54 62 8 janvier – Blond 39 rue Emile Raspail Arcueil – 01 45 47 20 99 15 janvier – Minier 30 avenue Carnot Cachan – 01 46 64 05 90 22 janvier – Hassid 10 rue Guichard Cachan- 01 46 65 64 57 29 janv. – Moricet & Kerveillant 13 rue de la Div Leclerc Cachan – 01 46 64 05 46

centre de santé Centre Municipal de Santé Maï Politzer 3 rue du 8 mai 1945 01 46 15 08 09

Centre communal D’ACTION SOCIALE

Maire

Conseiller général Daniel Breuiller 01 46 15 09 00

Adjoints Christian Métairie Premier adjoint 01 46 15 09 24 Développement durable – Démocratie – Affaires générales Vice-président de la Communauté d’agglomération du Val-de-Bièvre, délégué à la protection et mise en valeur de l’environnement Denis Weisser 01 46 15 08 96 Développement urbain – Finances Conseiller régional d’île-de-France Max Staat 01 46 15 09 21 Personnel – Services publics locaux

CADRE DE VIE

SVP Cadre de Vie

01 82 01 20 15

Collecte sélective des déchets 01 41 24 22 80

Enlèvement des encombrants 01 82 01 20 10

MAIRIE

01 46 15 08 80 mairie@mairie-arcueil.fr 10 av. Paul Doumer. Ouverte le lundi et le mercredi de 9h à 12h, de 13h30 à 17h30, le mardi de 9h à 17h, le jeudi de 13h30 à 19h et le vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h30. Fermeture le jeudi matin.

OFfice public de l’habitat arcueil-gentilly (opaly) 01 46 15 32 00

51 rue de Stalingrad

URGENCES

En cas d’urgence médicale grave :

SAMU : 15 Pompiers : 18

Numéro vert pour les urgences :

0 825 00 15 25 SOS Médecins :

01 47 07 77 77

Dominique Raynaud (vice-président) Pharmacies ouvertes 24h/24h : 01 45 62 02 41 01 46 15 09 23

Anne-Marie Gilger-Trigon 01 46 15 09 23 Action sociale – Prévention / sécurité Vice-présidente de la Communauté d’agglomération du Val-de-Bièvre, déléguée à l’habitat Sylvie Sapoval 01 46 15 09 23 Solidarité (petite enfance, intégration, handicap) Carine Delahaie 01 46 15 09 24 Santé – Travail de mémoire Lutte contre la discrimination – Anciens combattants Marie-Pierre Reynaud 01 46 15 09 24 Logement – Communication Patrick Mirville 01 46 15 08 96 Culture – Vie associative Commerce

Christiane Ransay 01 46 15 09 21 Cadre de vie / travaux Espaces verts – Artisanat

Conseillers délégués Patrice Deveaux 01 46 15 09 24 Education et enseignement Amigo Yonkeu 01 46 15 09 23 Jeunesse Francine Ketfi 01 46 15 09 24 Temps du repas – Restauration scolaire Antoine Pelhuche 01 46 15 09 21 Retraités – Personnes âgées Anne Rajchman 01 46 15 09 23 Enfance Sophie Labrousse 01 46 15 09 24 Transports – Déplacement Stationnement /énergie (Plan-action climat) Jean-Michel Arberet 01 46 15 08 96 Sport – Nouvelles technologies de l’information et de la communication Emmanuel Blum 01 46 15 08 96 Accès à l’emploi, à la formation et à la citoyenneté des jeunes Jean-François Marguerin 01 46 15 08 96 Education populaire / Anis Gras Guy Bacheley 01 46 15 09 24 Assemblées de quartier – Politique de la ville

Député Jean-Yves Le Bouillonnec 01 49 69 69 66 / 62 2e lundi de chaque mois de 16h30 à 18h30 à l’hôtel de ville d’Arcueil

ANC / Arcueil notre cité n° 223 décembre 2011- janvier 2012 | 35


Expression

des groupes

groupe Parti socialiste

La responsabilité des textes des groupes politiques municipaux incombe à leurs auteurs.

http://www.ps-arcueil.org

Redonner du sens à l’action En cette fin d’année 2011, la crise s’impose à nous, entraînant une augmentation des difficultés quotidiennes. Comme dans chacune de nos familles, cette situation oblige chacun des responsables élus que nous sommes à plus d’inventivité, de réactivité et d’écoute afin de trouver ensemble les réponses les plus justes et efficaces. Cette situation nous oblige à nous réinterroger sur ce qui « fait société », à donner du sens à nos engagements car nous sommes trop conscients que les réponses ne peuvent être dans le renoncement de ce qui fait la France ou la stigmatisation de telle ou telle catégorie de la population. Alors que l’État choisit, sous l’impulsion de Nicolas Sarkozy, de considérer la protection sociale comme une charge insupportable, et de ne pas toucher aux plus favorisés des Français, le groupe socialiste et la majorité municipale font le choix inverse et réaffirment leur politique de service public de qualité, ambitieuse et efficace. Nous n’acceptons pas que le marasme social et culturel soit une solution à la crise économique et

financière. Nous croyons au contraire en la possibilité de redéfinir les priorités de nos projets afin d’apporter une aide efficace à tous ceux dans ce pays qui s’accrochent pour ne pas désespérer. Chacun doit y prendre sa part et c’est ce que nous faisons, en responsabilité. C’est le cas en matière de santé, par exemple, où nous répondons à la fermeture de nombre de services hospitaliers, voire d’hôpitaux entiers, en augmentant l’offre à disposition des Arcueillais dans notre centre municipal de santé. C’est le cas en matière d’accompagnement des jeunes, pour lesquels nous engageons une collaboration fructueuse avec les grandes entreprises de notre ville pour parvenir à y faire entrer quelques jeunes Arcueillais en alternance ou à l’occasion d’emplois d’été. Nous avons également choisi d’augmenter notre soutien financier à la mission locale INNOVAM afin de lui garantir ses moyens d’accompagnement des jeunes les plus en difficultés vers une insertion durable dans la société.

C’est le cas en matière de culture, avec l’arrivée en 2012 du cinéma Megarama à la Vache Noire, en complément du cinéma municipal Jean Vilar rénové et mieux équipé. C’est le cas en matière de développement urbain, moteur des évolutions de notre ville, avec l’arrivée de nouveaux habitants et de nouvelles entreprises, renforçant nos capacités de solidarité envers tous par un service public de qualité. Après une année 2011 difficile, même si riche en initiatives municipales, associatives, citoyennes, le groupe socialiste formule le vœu que 2012 soit une année de solidarité, porteuse d’espoir, de mouvement, de changement. Nous vous souhaitons de bonnes fêtes de fin d’année en ayant une pensée particulière à tous ceux qui passeront cette période loin de leurs proches. Emmanuel Blum, conseiller municipal délégué à l’accès à l’emploi, la formation et la citoyenneté des jeunes www.ps-arcueil.org

groupe Front de gauche, communistes et citoyens

Abrogation du conseiller territorial, un impératif démocratique À la suite du rapport Balladur, le gouvernement a entrepris de grandes manœuvres législatives pour bouleverser considérablement l’organisation politique du territoire, chacun a en mémoire la suppression de la taxe professionnelle, la marche forcée vers l’intercommunalité... Une des mesures phares de cette réforme doit être, en 2014, la création des conseillers territoriaux qui viendraient remplacer à la fois les conseillers généraux et les conseillers régionaux. Le groupe CRC, communiste républicain et citoyen, au Sénat a déposé une proposition de loi cosignée par l’ensemble des sénateurs de gauche et visant à abroger ce mandat de conseiller territorial. Cette proposition vient d’être adoptée par la nouvelle majorité du Sénat. Ce qui constitue une première étape – qui en appelle d’autres – vers l’annulation de la réforme imposée par le Gouvernement. Alors que la crise touche de plus en plus durement les populations et principalement les plus démunis, certains vont nous reprocher de se focaliser sur ce qui ne serait, selon eux, qu’un simple aména-

gement législatif. Il n’en est rien, et c’est bien parce que les collectivités locales sont aujourd’hui le seul rempart contre la politique ultra libérale que cette mesure est fondamentale. D’un point de vue démocratique, c’est éloigner les élus locaux des citoyens et des territoires. Par exemple, un seul élu serait ainsi amener à siéger la fois dans une dizaine de conseils d’administration, de collèges et de lycées. C’est purement intenable ! D’un point de vue institutionnel, confondre les mandats, c’est bien, dans l’esprit des initiateurs de la réforme, pour aller en particulier vers la disparition du département. Or nous sommes très attachés au maintien de trois niveaux de collectivités, la commune, le département et la région, à l’image de ce qui existe dans la plupart des pays européens. Ces trois niveaux d’exercice des responsabilités locales permettent d’assurer les fonctions de proximité, de solidarité et de stratégie indispensables à la démocratie locale et au développement territorial. Mais pour permettre à ces collectivités

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locales de s’administrer librement, comme le prévoit, le code général des collectivités territoriales, une véritable réforme des finances locales doit être entreprise qui prenne en compte la réalité sociale des populations pour permettre à chaque collectivité d’exercer ses missions. Et l’égalité des citoyens sur l’ensemble du territoire national doit être garantie par l’État. Ce qui est en jeu, à Arcueil comme sur l’ensemble du territoire, c’est la capacité de maintenir des collectivités locales proches et au service de leurs habitants. Et c’est aussi la présence d’élus locaux décidés à défendre les populations et à tout mettre en œuvre pour que cette crise dont nous ne sommes en rien responsables ne soit pas payée par nos habitants. Cet enjeu est fondamental pour permettre à la démocratie de vivre au quotidien et au plus près des habitants bien loin des pseudo-choix politico-médiatiques que certains voudraient nous imposer.

Jean-Michel Arberet, conseiller municipal délégué aux sports et aux technologies de l’information et de la communication


groupe Europe écologie - Les Verts / Arcueil

De Nantes à Arcueil : solidarité écologique Daniel Breuiller, le samedi 12 novembre, la manifestation des tracteurs et cyclistes venus de Nantes pour protester contre la création d’un nouvel aéroport a fait étape à Arcueil. Quel est le sens du soutien que vous leur apportez ? D.B. : En tant que maire, je me suis contenté de leur ouvrir les portes d’une école pour leur bivouac, conformément à une vieille tradition de notre ville d’accueillir des manifestations sociales et politiques : des enfants des mineurs en grève dans les années 50 au rassemblement du mouvement de Ségolène Royal l’année dernière, en passant par les militants contre l’apartheid et ceux anti OGM avec José Bové. Mais le militant écologiste que je suis, avec de nombreux autres militants arcueillais qui se sont aussi chargés de l’intendance, est allé les rencontrer et les a accompagnés pour leur grande manifestation du lendemain. Deux choses m’ont frappé à cette occasion : d’abord, la diversité de ces manifestants puisqu’il s’agissait autant d’agriculteurs que d’autres citoyens engagés : instituteurs, salariés du privé, étudiants, etc. Ensuite, l’intensité du déploiement policier pour

encadrer une demi-douzaine de tracteurs et quelques dizaines de vélos m’est apparue totalement disproportionnée, surtout que je connais la difficulté à obtenir des effectifs policiers en nombre suffisant sur le terrain pour assurer la sécurité quotidienne de nos concitoyen-ne-s. Dans votre rôle de maire, vous soutenez le développement économique de votre territoire. Alors pourquoi s’opposer à un aéroport international ? D.B. : À Nantes, il y a déjà le TGV et un aéroport. La logique qui consiste à vouloir en construire un plus gros en supprimant des terrains agricoles est celle d’un productivisme exacerbé : l’attractivité d’un territoire tient à son équilibre et à sa qualité de vie, et non pas à un équipement vitrine dont l’utilité n’est pas démontrée. D’ailleurs, en France, comme en Espagne ou en Grèce, plusieurs aéroports de capitales régionales enregistrent des déficits importants. Quels sont les enjeux d’une telle affaire, et en quoi les retrouve-ton à Arcueil ? D.B. : La qualité de l’alimentation est devenue un enjeu essentiel du bien-vivre pour tous. J’ai acquis la certitude que

groupe Gauche citoyenne

Entente Citoyenne, Arcueil Alternative, des Citoyens

Les « usagés » du RER B Depuis plusieurs années, les dysfonctionnements s’accumulent pour les usagers qui empruntent la ligne B du RER Sud : rames et usagers au bord de l’asphyxie, retards systématiques, annulations de trains, pannes diverses, sont devenus le lot quotidien des franciliens. Cette ligne connait désormais le taux de régularité le plus bas de toutes les lignes de RER. Et les usagers deviennent « usagés ». Face à l’incompréhension et au mécontentement grandissant des usagers, les maires des villes desservies par la ligne B Sud sont intervenus à plusieurs reprises auprès des autorités compétentes (RATP - STIF) pour demander des améliorations notables des équipements et des infrastructures. à ce jour, malgré leur mobilisation et de nombreuses pétitions, les résultats ne sont toujours pas à la hauteur des espérances. Pire encore, les dernières semaines ont connu une nouvelle aggravation de la situation en raison de la découverte de poussières d’amiante dans la quinzaine de rames qui venaient d’être rénovées ! Aujourd’hui, seules 92 rames circulent aux heures de pointe sur la ligne B du

nous devons faire preuve de volontarisme et d’inventivité pour favoriser le développement d’une agriculture responsable et durable, sans OGM, et qui n’abuse pas d’engrais ni de pesticides. Je passe souvent mes congés en Bretagne, et j’ai été choqué et consterné par l’invasion des algues vertes sur les côtes. J’ai pris conscience que nous devons être attentifs à protéger nos terres agricoles et qu’il faut développer de nouveaux partenariats pour soutenir l’agriculture bio et les coopératives, par exemple à travers les AMAP (Associations pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne) qui soutiennent l’agriculture paysanne et biologique qui a du mal à subsister face à l’agroindustrie en créant un lien direct entre paysans et consommateurs. À Arcueil, nous avons soutenu la création d’une AMAP qui connaît un beau succès, nous avons des projets de développement des jardins familiaux et partagés, et nous avons demandé au syndicat intercommunal qui fournit notre restauration scolaire d’augmenter la part des produits bio.

RER contre un effectif de 104 en période « normale »… Cette situation contredit le discours politique qui veut soutenir le transport en commun, notamment pour abaisser la pollution automobile. Et ce discours devient de moins en moins audible lorsque le service rendu aux usagers se dégrade à ce point. Aujourd’hui, des usagers reprennent leurs véhicules pour se déplacer ! Il est désormais temps de s’unir pour peser davantage ! Les élus Gauche citoyenne et la majorité municipale entendent poursuivre leur mobilisation pour obtenir rapidement des engagements concrets et un calendrier précis pour une amélioration pérenne de la ligne. Il est annoncé, et cela va dans le bon sens, le lancement des études pour rénover les infrastructures du RER B, qui serait assorti du doublement du tunnel de Châtelet actuellement partagé par les lignes B et D du RER. Mais la réalisation en est très lointaine. Il faut un plan d’urgence, et des engagements clairs sur les mesures à court terme, sur le calendrier de mise en œuvre

et sur le niveau d’engagement financier des exploitants. Nous exigeons plus de rames par le transfert de celles de secours de la ligne A. Nous réclamons que la RATP dédommage de manière significative les abonnés du RER B qui voyagent depuis trop longtemps dans des conditions indignes. Sur la présence d’amiante dans les rames, nous demandons la plus grande transparence tant pour les salariés que pour les usagers de la RATP. Il faut désormais lancer la réalisation d’un 3 e quai à Denfert-Rochereau qui devra permettre, en cas de difficultés au Nord de la ligne ainsi que dans Paris intramuros, d’assurer l’entrée et la sortie par le sud de Paris. Par ailleurs, le Maire à demandé à être reçu par le président de la RATP, sur le sujet, mais aussi sur les nuisances sonores des riverains notamment à Arcueil et Cachan. à l’heure de l’annonce des nouveaux réseaux de transport du Grand Paris, il est plus que jamais urgent que le RER B redevienne une ambition partagée !

ANC / Arcueil notre cité n° 223 décembre 2011- janvier 2012 | 37


Expression

des groupes

La responsabilité des textes des groupes politiques municipaux incombe à leurs auteurs.

Sarah Ganne-Levy

Les Démocrates

d’Arcueil

Dominique Jacquin

Plus d’Infos avec le MoDem arcueillais http://democrates-arcueil.weebly.com Tél. : 06 20 76 96 72

BUDGET COMMUNAL - DETTE PUBLIQUE – RéFORME DES TERRITOIRES Nous allons débattre du budget communal pour 2012. Ne faisant pas partie de la majorité nous sommes écartés de toute réflexion et nous ne participons à aucun arbitrage. C’est une conception hélas répandue de la vie politique de considérer qu’il ne peut y avoir de travail collectif entre les majorités et les oppositions. Notre position est qu’à l’inverse il faudrait mettre autour de la table toutes les compétences et acter ce qui fait consensus. Les finances publiques sont dans l’abyme. L’Etat finance par l’emprunt les intérêts de sa dette mais aussi ses dépenses de fonctionnement courantes. C’est dire que les dotations de l’Etat envers les collectivités sont elles aussi financées par l’emprunt. Les communes doivent donc construire leur budget avec une grande prudence car ces dotations sont « gelées » à un taux inférieur à l’inflation, ce qui signifie donc une baisse des ressources pour les collectivités. On comprend bien qu’il faut reprendre à la base la totalité de l’action publique, intervention par intervention. Il est des secteurs qui exigent

des moyens garantis sur le long terme comme l’Education Nationale ou la Santé, mais des économies sont nécessaires dans ce labyrinthe que constituent les services de l’Etat et des collectivités territoriales. L’État a transféré des charges mais dépense toujours plus, les villes ont créé des communautés d’agglomérations mais les budgets communaux ne diminuent pas tandis que ceux des communautés ne cessent de croitre. Il faut un vaste mouvement de simplification des différents échelons territoriaux, chacun ayant des domaines de compétence négociés. Les rapports de la Cour des comptes sur les doublons et gaspillages sont significatifs mais restent sans suite. Mais les élus, de droite comme de gauche, tiennent à leur siège qui est leur principale source de financement et s’opposent au changement. Ceci doit aussi être l’objet des débats à l’occasion des élections de 2012. Pour voter en 2012 vous devez vous inscrire sur les listes électorales avant la fin décembre 2011

Charles Di Gennaro,

Karim Makouf,

Maurice Serber,

conseiller municipal et communautaire

conseiller municipal

conseiller municipal

Vache-Noire ou vache folle ? La majorité municipale nous a vendu le projet de réhabilitation de la Vache-Noire en nous parlant de pollution visuelle liée à la grande barre HLM et en nous faisant rêver

à de grands espaces et à des logements de taille plus humaine. Le projet sort de terre et les espoirs s’envolent. Les nouveaux bâtiments sont plus imposants à nos yeux que

la barre HLM, plus proches de la rue et bien plus denses. Que de béton !

Autolib’ : des riverains mécontents Nous nous félicitons de l’arrivée prochaine d’Autolib’ à Arcueil. Enfin des dispositions visant à réduire la circulation et surtout la pollution ! Cependant, nous avons rencontré

des riverains très mécontents de la mise en place de ces équipements. Comment peuton imposer de telles structures sans avertir, réunir ou simplement informer les habitants

proches des stations ? Le carnet de route du maire et des adjoints était certainement trop chargé pour rencontrer les citoyens arcueillais…

Joyeux Noël et bonnes fêtes de fin d’année ! En cette période festive, nous souhaitons de bonnes fêtes de fin d’année à toutes et à tous. Et puisque c’est la période choisie par tous pour formuler des vœux… Nous aussi, nous en faisons un, pour les Arcueillais et notamment pour les plus démunis : nous

souhaitons que les bureaux de la sécurité sociale se maintiennent à Arcueil. Et en dernier recours (mieux que la camionnette de la sécu stationnée tous les lundis matin rue Émile Raspail), la Mairie ne pourrait-elle pas négocier directement avec la sécurité

sociale afin que celle-ci ouvre une permanence quelques jours par semaine dans la Maison des Solidarités, rue Marius Sidobre ? Nous espérons, pour les personnes âgées et à mobilité réduite, que ce vœu sera entendu.

Nous contacter : Email : charlesdigennaro@yahoo.fr - Téléphone : 06.09.14.24.81 - Blog : arcueil-autrement.blogspot.com Adresse postal : Charles di Gennaro – Mairie d’Arcueil - 10, Avenue Paul Doumer – 94114 Arcueil cedex

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C’est vous

qui le dites

Du dispensaire au centre de santé

ou la complainte d’un abribus

Jacqueline Bessières

« C’était un petit jardin / Qui sentait bon le métropolitain / Qui sentait bon le bassin parisien…» Ici, il ne s’agit pas d’un petit jardin, mais d’un abribus protégé – on pourrait le penser – par un grand marronnier, non pas « au fond d’une cour à la Chaussée d’Antin », mais au bord de la rue Auguste Delaune. Que dire de ce petit abribus ? Rien de spécial… Il fait le métier pour lequel il est destiné : il abrite des intempéries les ménagères qui vont faire leur marché, il écoute avec complaisance les MP3 des lycéens en retard, il est le point de rencontre et le lieu de discussion des usagers qui partent travailler. En somme, il mène la vie discrète et ordinaire d’un abribus de banlieue. Mais qu’a-t-il de particulier ce petit abribus ? Sait-il que je suis en empathie avec lui ? Qu’il est devenu pour moi un ami sur qui je veille, comme on le devient des hommes et des choses qui sont fragilisés, brisés, meurtris ? Qu’a-t-il fait pour être ainsi torturé et détruit en moyenne une fois par semaine ! Statistiquement, c’est plutôt les nuits de week-end qu’il est la cible de ses persécuteurs. De ma chambre, j’entends alors le « bang » explosif du coup de pied fatal ou du coup de poing gratuit qui va l’anéantir. Ses agresseurs les plus violents – ou les moins habiles - auraient tendance à utiliser un parpaing. C’est encore le petit abribus ! Cette nuit, je n’ai pas entendu son appel au secours : « De grâce, de grâce… » Et c’est au matin, en ouvrant mon store, que j’ai vu les dégâts habituels : verre brisé, panneaux détruits… C’est encore le petit abribus !

C’est en 1947, année de mes dix ans, que je fus opérée des amygdales et des végétations au dispensaire municipal de santé Maï Politzer. Nous étions une dizaine d’enfants présents pour l’opération. Nos parents nous amenaient le matin et, après chaque opération, nous étions allongés sur des lits de camp dans une salle du dispensaire. En fin d’après-midi, nos parents venaient nous rechercher. Où est cette époque ? Je suis une Arcueillaise de naissance, fidèle au centre [toujours municipal – NDLR] de santé, qui fonctionne depuis soixante-dix Micheline années et que nous devons garder.

Beaumont

Les insectes de Francfort

DR

« De grâce, de grâce… »

Une photo de la 114e Bourse internationale d’échange d’entomologie qui s’est déroulée les 5 et 6 novembre derniers à Francfortsur-le-Main (Allemagne)… [à laquelle participait l’entomologiste arcueillais Cyril Di Gennaro Cyril Di Gennaro - NDLR].

Jacqueline Bessières

Brahim Hadj Smail nous a quittés

© Sébastien Nardot

La direction et toute l’équipe de France Maghreb 2 ont le regret d’annoncer avec une profonde douleur et une tristesse immense le décès de l’un des leurs, un être cher et bien aimé : Brahim Hadj Smail. Son décès est survenu à Créteil, le 8 novembre 2011. […] Il [a été] enterré dans sa ville natale, Ghardaya, en Algérie. Brahim Hadj Smail, intellectuel franco-maghrébin, militant infatigable des droits humains et civiques,

homme de radio, écrivain et polémiste hors pair. L’essentiel de sa carrière a été consacré à l’enseignement (1) et à la radio. Il est l’un des fondateurs de la radio France Maghreb, en 1987. […] (1) Brahim Hadj Smail a été professeur de français et d’histoire-géographie au collège arcueillais Dulcie September, durant vingt et un ans. Il venait de prendre sa retraite en juin dernier. Vous pouvez retrouver le portrait de Brahim Hadj Smail dans Arcueil notre cité n° 146 daté avril 2004 (et sur arcueil.fr), un portrait rédigé et photographié par le journaliste Sébastien Nardot à l’occasion de la sortie de son roman, L’étrangère de Tipaza (éditions France Maghreb, 2003).

Tarek Mami, président de France Maghreb 2

« c’est vous qui le dites », c’est votre page ! Pour y prendre place, deux adresses : ANC-Arcueil notre cité, hôtel de ville, 10 avenue Paul Doumer, 94110 Arcueil et communication@mairie-arcueil.fr.

ANC / Arcueil notre cité n° 223 décembre 2011- janvier 2012 | 39


qui le dites

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C’est vous

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ANC, la voix de son mai(t)re ?

Danièle Garnier

ANC/Arcueil notre cité informe-t-il ou fait-il de la propagande pour la municipalité ?  ANC/Arcueil notre cité, mensuel d’informations locales et municipales. » Tel est en tout cas ce que l’on peut lire à l’entame de l’ « ours » qui siège toujours en bas à gauche de la page quatre de ce journal. ANC se présente donc comme le journal de ville, mais c’est aussi celui de la municipalité : son directeur est le maire et ses journalistes sont employés par la Mairie. Alors en pratique, pour quel contenu, quel ton, quelle objectivité, quel objectif ? Aux lecteurs de répondre (1). Samir Amandar, 21 ans, employé dans un magasin de distribution, habitant du quartier Jean Macé :

« ANC fait un peu des deux. Il informe et il fait de la promotion, à la fois celle de la municipalité et celle du territoire communal. Par exemple, les travaux à la Vache-Noire sont bien expliqués ; grâce à ANC, je suis bien informé des chantiers et de l’évolution de ce quartier. Et en même temps, il s’agit d’une mise en valeur, notamment du centre commercial La Vache-Noire. Avec une pleine page sur l’ouverture de la librairie Le

Furet du Nord, le journal de la Ville incite les gens à y aller. Cela dit, je trouve qu’Arcueil est devenue une ville plus intéressante, justement grâce au nouveau quartier de la Vache-Noire. Pour en revenir à ANC, lui aussi a beaucoup évolué ; sa nouvelle formule [usuelle depuis septembre 2009 et le numéro 200 – NDLR] donne plus envie de lire. »

Giuseppina Pinet, 73 ans, retraitée, habitante du quartier Jean Macé :

« Il informe. Il renseigne sur les travaux, sur les activités des associations, sur ce qu’il se passe dans les quartiers, dans toute la ville. Oui, c’est un outil d’information. Dans le numéro de novembre, j’ai notamment lu

avec intérêt le dossier sur la géothermie. Je ne vois pas de propagande dans Arcueil note cité, pas d’autosatisfaction non plus. »

Mahmoud Khadraoui, 51 ans, coursier, habitant du quartier Joliot-Curie :

« ANC informe… sur la municipalité. Mais je ne ressens pas cela comme de la propagande. Il y a un peu d’autosatisfaction et beaucoup de mise en valeur des actions municipales. Mais c’est de bonne guerre, on ne va pas blâmer la Mairie pour ça ! Néanmoins, il y a des choses importantes qui sont passées sous silence. ANC ne se penche pas sur le malaise des

banlieues, sur celui des jeunes qui ne savent pas quoi faire. Pourtant, ce malaise est bien réel. ANC n’aborde pas ce problème, alors qu’il y a lieu de se poser quelques questions. ANC ne traite pas non plus suffisamment les problèmes liés au logement. D’une façon plus générale, il devrait davantage informer les gens sur leurs droits, leurs prérogatives. »

Fernando Rodriguez, 46 ans, musicien, habitant du quartier Jules Ferry :

« Ce journal est censé promouvoir l’action municipale, donc il ne peut pas être totalement objectif. Ceci dit, je pense qu’aucun journal ne l’est à cent pour cent. Je ne dis pas qu’ANC publie des mensonges, je considère plutôt qu’il propose un éclairage spécifique, donc subjectif, sur tel ou tel sujet. Ce qui est finalement logique, l’équipe en place cherchant à

défendre son bilan. Cela ne m’empêche pas de le lire. Une chose par contre me gêne : je ne comprends pas qu’ait été choisi le sigle ANC – qui rappelle celui de l’African National Congress, le parti politique sudafricain qui a lutté contre l’apartheid et qui est aujourd’hui au pouvoir en Afrique du Sud – comme nom de baptême d’un magazine municipal. »

Liliane Guérin, 65 ans, retraitée (ancienne photographe), habitante du quartier Jean Macé :

« En toute sincérité, je trouve que les choses se sont améliorées. Je suis arcueillaise depuis plus de trente ans et je lis chaque mois le magazine municipal. Et, depuis à peu près deux ans, mon impression est que les sujets traités sont plus diversifiés. On ne lit pas un discours imposé. Les

articles ne s’intéressent pas seulement à ce que fait la Mairie et c’est plutôt agréable. ANC/Arcueil notre cité reste très utile pour s’informer sur ce qu’il se passe dans la ville. En plus, j’ai le sentiment que les articles publiés sont davantage didactiques que par le passé. »

Danièle Garnier, 48 ans, professeure de musique, habitante du quartier Jules Ferry :

« Franchement, je ne me suis jamais dit que les articles d’ANC/Arcueil notre cité étaient orientés. Bien sûr, on y parle de l’action municipale, mais cela me semble tout à fait logique. Je lis tous les mois ce magazine avec plaisir, mais il y a tout de même des choses qui manquent. Je pense

que l’on ne parle pas suffisamment de sujets liés à l’insécurité ou au vandalisme. Ce sont des questions qui concernent les habitants, ou tout au moins qui sont susceptibles de les intéresser. Or, il est rare de lire des choses sur ces sujets dans ANC. »

(1) Les intentions de la rédaction d’ANC/Arcueil notre cité sont largement exposées dans le numéro 200 - daté septembre 2011 (p. 11 et suiv.). Place ici au ressenti des lecteurs, deux ans après l’installation de la nouvelle formule du magazine. Et hormis ces interviews, les courriers et courriels des lecteurs demeurent les bienvenus dans le cadre de la rubrique « C’est vous qui le dites » (p. 39). Propos recueillis par Tristan Gaguèche et Philippe Lorette - Interviews réalisées le 4 novembre, rues Marius Sidobre, émile Raspail et Berthollet

40 | ANC / Arcueil notre cité n° 223 décembre 2011- janvier 2012


Vous avez déménagé ? Vous avez déménagé ? (… ou vous n’êtes pas certain d’être bien inscrit)

(… ou vous n’êtes pas certain d’être bien inscrit)

Pour voter en 2012... Pour voter en 2012... Inscrivez-vous sur les Inscrivez-vous sur les listes électorales de listes électorales de la commune jusqu’au la commune jusqu’au 31 décembre 2011* 31 décembre 2011* *Permanence spéciale inscriptions sur les listes électorales le samedi 31 décembre à l’accueil de la mairie de 9h à 12h et de 13h30 à 16h *Permanence spéciale inscriptions sur les listes électorales le samedi En pratique, pour s’inscrire l’accueil de l’hôtel de villeàavec 31 décembre à l’accueil: rendez-vous de la mairie àde 9h à 12h et de 13h30 16h une pièce d’identité et un justificatif de domicile. Renseignements au 01 46 15 08 60 En pratique, pour s’inscrire : rendez-vous à l’accueil de l’hôtel de ville avec une pièce et sur www. arcueil.fr d’identité et un justificatif de domicile. Renseignements au 01 46 15 08 60

et sur www. arcueil.fr

ANC / Arcueil notre cité n° 223 décembre 2011- janvier 2012 | 41


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Les horaires du service d'Arcueil. Du lundi au vendredi (sauf jours fériés) Hôtel de Ville – Centre

8h00 9h00 10h00 11h00

15h00 16h00 17h00 18h00

Bibliothèque

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Maison du Grand Cèdre

8h01 9h01 10h01 11h01

15h01 16h01 17h01 18h01

La Poste

8h34 9h34 10h34 11h34

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Colonel Fabien

8h03 9h03 10h03 11h03

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Émile Raspail

8h36 9h36 10h36 11h36

15h36 16h36 17h36 18h36

Quatre Chemins P. Kergomard

8h07 9h07 10h07 11h07

15h07 16h07 17h07 18h07

Arcueil – Cachan RER

8h38 9h38 10h38 11h38

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Ricardo– Le Plateau

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Centre de Santé

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Croix d'Arcueil

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Maison du Grand Cèdre

8h18 9h18 10h18 11h18

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Chaperon vert

8h47 9h47 10h47 11h47

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Hôtel de Ville Centre

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Benoît Malon

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Henri Barbusse

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Henri Barbusse

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Hôtel de Ville d'Arcueil

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Hôtel de Ville Centre

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À VOIR À | n°203

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|11| Dossier|

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| n°201

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octobre 2009

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GRIPPE

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GRIPPE

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Régionales :

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| n°202

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| 23

2009

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nouvelle formule| 7

| 10

: NOUVEAU

Le 18 novembre, Gwenola Drouglazet (un foulard bleu et blanc autour du noué cou) et Arnaud Gueydon (avec un bonnet péruvien) raconteron t leur projet solidaire.

| n ° 205

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