Merci à Jean-Patrice Gautier, premier adjoint en charge de la culture et de la communication, d’avoir ouvert cette soirée des vœux du conseil municipal aux citoyens Argelésiens. Il y un an, presque jour pour jour, j’avais été le premier à m’exprimer devant vous en ma qualité de conseiller municipal délégué à la communication. Une année a passé : elle a été pour moi riche en évènements et enseignements. Ce soir, il me revient le plaisir de m’adresser à vous en tant que premier magistrat de la commune. C’est un réel plaisir, certes, mais aussi un plaisir teinté de gravité car, bien que convivial, ce rendez-vous revêt pour moi un caractère solennel. Les vœux prononcés l’an passé ici même par Pierre Aylagas étaient les derniers qu’il vous adressait en tant que maire. Je sais à quel à point il avait alors vécu un moment difficile, je sais l’émotion qui était la sienne, tant il était attaché à ce mandat de maire, le plus beau de tous à ses yeux Pierre Aylagas avait pris et annoncé sa décision avant les élections municipales de 2014 : une décision pour préparer l’avenir dans le seul intérêt d’Argelès-surMer. De cette décision, il avait fait part à nous tous, citoyens d’Argelès-sur-Mer, ici-même dans cette même salle. Nous savions tous alors qu’une page de la vie de notre ville se tournerait. Pierre Aylagas sait le regard que je porte sur son action en tant que maire et sur cette capacité qu’il a eue, si rare en politique, de savoir transmettre. Transmettre pour que, comme ç’avait été le cas lorsqu’il avait repris le flambeau que lui tendait Jean Carrère, pour que perdurent certaines valeurs, une certaine vision d’Argelès-sur Mer. Ces valeurs, cette vision qui font de notre commune, une commune pas tout à fait comme les autres. Une commune qui a su préserver son environnement, sa culture, sa qualité de vie, son identité. Une commune, de surcroît, résolument tournée vers l’avenir. Oui, Pierre Aylagas sait le regard que je porte sur cette capacité qu’il a eue de privilégier par devant toute autre considération les valeurs auxquelles il croit. J’affirme que cette capacité est rare en politique ; qu’elle donne à sa trajectoire un relief tout particulier qui force le respect. C’est donc pour moi, vous l’imaginez bien, un honneur de lui avoir succédé. Cette succession s’inscrit dans la continuité des mandats précédents.