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c’est quoi ?
Je pense que vous l’avez saisi, la graffithèque c’est un prétexte pour parler de graffiti. Le sujet est si riche, si vaste, si complet que pour l’explorer j’ai choisi un format très court, un magazine contenant une série d’une dizaine de photos dans chaque numéro. Après tout, quand on sait qu’on ne sera pas exhaustif, autant l’assumer.
Chaque numéro aborde un thème différent. Le dénominateur commun retenu peut être la couleur, la technique, le lieu, la cause évoquée, l’humeur pressentie, souvent la façon de représenter telle ou telle chose. Pêle-mêle dans les sujets abordés on trouve les poissons, les pieds, les rayures, le deuil, les poils, les mathématiques, les rouleaux, les duos, les choses petites, la danse, bref beaucoup d’éléments sans rapport les uns aux autres mis à part qu’ils se sont tous retrouvés à un moment ou un autre plaqués contre un mur.
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Le graffiti c’est une expression libre, pas maîtrisée, éphémère, qui peut prendre toutes les formes et s’inscrire partout. C’est irrévérencieux, ça peut faire sale, certaines personnes trouvent ça très intéressant et beaucoup y voient simplement du vandalisme. L’exposition médiatique du «courant streetart» l’a popularisé auprès du grand public et même des autorités de la Ville depuis le début des années 2000, mais ce n’est pas pour autant que les brigades anti-tag ont disparu. Le graffiti, c’est donc aussi un joli lot de contradictions.
Pour paraphraser, je dirais qu’il n’y a pas de bons ou de mauvais graffs, il y a seulement des gens qui passent dans la rue et qui tombent sur une surprise là où ils s’attendaient seulement à trouver un mur.
La graffithèque amène les murs dans tes mains et t’invite, cher lectorat, à chercher toi-même ce qui se passe autour de toi pour - qui sait ? - qu’un jour tu décides toi-même d’y participer.

