Memoire Artemi Martin Ingenieur Efficacite Energetique

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MÉMOIRE DE FIN DE MASTER 2 Mention Sciences pour l’ingénieur et environnement Spécialité Bâtiment Intelligent

septembre 2015



MARTIN MENDEZ Artemio Étudiant Université Cergy-Pontoise

Diplôme Préparé Master 2 Mention Sciences pour l’ingénieur et environnement Spécialité Bâtiment Intelligent

Poste en entreprise Ingénieur Eicacité Énergétique

MÉMOIRE DE FIN DE MASTER 2 Mention Sciences pour l’ingénieur et environnement

Spécialité Bâtiment Intelligent 2014–2015

Université Cergy-Pontoise

Entreprise d’accueil

5, mail Gay-Lussac Neuville-sur-Oise 95031 Cergy-Pontoise cedex

GREENATION S.A.S.

Tuteur Académique Monsieur Bruno FIORIO Directeur du Département Génie Civil

Tuteur d’entreprise Monsieur Vincent VANEL Directeur Technique & Commerciale

27, rue Eugene Varlin 922240 Malakof


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émoire master II 2014_2015

Publié et mis en page par Artemio MARTIN Conception graphique et réalisation : Artemio MARTIN

©2015 Paris, FRANCE Achevé d’imprimer en août 2015 Les photographies, illustrations, designs, plans et détails de cet ouvrage ont été extraits des documents originaux de la propriété de GREENATION SAS. Dans le respect des droits de propriété intellectuelle de leurs auteurs, ils ne peuvent être reproduits sans son accord préalable.


MÉMOIRE DE FIN DE MASTER 2 Mention Sciences pour l’ingénieur et environnement Spécialité Bâtiment Intelligent 01/09/2014 – 30/09/2015

MARTIN MENDEZ Artemio Étudiant Université Cergy-Pontoise Diplôme Préparé

Master 2 Mention Sciences pour l’ingénieur et environnement Spécialité Bâtiment Intelligent Poste en entreprise

Ingénieur Eicacité Énergétique


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EDITO

I

ngénieur du bâtiment, diplômé de l’École d’Architecture Technique de l’Université de La Laguna, île de Tenerife, Espagne, et poussé par l’envie de consolider mon parcours d’études et d’augmenter mes connaissances, j’ai décidé de réaliser le Master 2 Bâtiment Intelligent à l’Université de Cergy-Pontoise.

MARTIN MENDEZ Artemio

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l me semblait nécessaire et indispensable pour ma carrière et pour enrichir mes futurs projets à l’international, d’élargir mes connaissances en langues. Pour cette raison j’ai donc décidé de mettre tous mes eforts dans l³apprentissage d’une nouvelle langue, le français. Étant une personne exigeante envers moimême et afin de mettre ce projet en application, je me suis alors lancé le défi de suivre, en France, le master II Bâtiment Intelligent pour l’année 2014-2015.

« … une personne exigeante vis à vis de moi-même…» Il s’agit d’une formation sur une approche des contrôles et automatisation du parc immobilier, en intégrant des nouvelles technologies dans les systèmes de sécurité, gestion de l’énergie, bien-être/confort et communications des bâtiments de demain. Admis alors en tant qu’étudiant en 2ème année de ce Master en alternance, j’ai postulé et j’ai été accepté dans un stage au sein de la société GREENATION comme Ingénieur Efficacité Énergétique. Ce stage a été pour moi une expérience très enrichissante de par la diversité des projets étudiés, de l³eicacité énergétique des bâtiments, en passant par des projets d’écosystèmes de Villes durables, des modèles de fermes urbaines ainsi que des projets d’économie circulaire sociale et solidaire.

« C’est pour moi une grande chance de pouvoir efectuer mon stage chez GREENATION »

Ce rapport fait épreuve de la clôture d’un des défis que je me suis fixés, il y a de ça deux ans, à savoir, faire évoluer ma carrière dans une langue étrangère.

« J’ai presque atteint ce but, mais loin d’être une in, cela représente une renaissance, le début d’un long et prospère avenir. » Non seulement j’ai élargi ma formation dans une langue étrangère, mais j’ai également eu le plaisir de faire partie intégrante d’une équipe de travail dynamique et professionnelle. Durant ces neuf derniers mois au sein de ce cabinet d’ingénieurs, j’ai pu voir mes motivations personnelles et professionnelles évoluer, mais j’ai eu également la chance de pouvoir élargir mon expérience professionnelle au travers de projets en relation étroite avec la formation dispensée.

«À la recherche de nouveaux déis à me lancer, parce que: “la personne que nous serons dans deux, trois, quatre ans, dépend de ce que nous commençons à faire dès aujourd’hui” » J’ai fait le choix de traiter les projets les plus aboutis de mon stage dans ce livre.

Artemio MARTIN MENDEZ


REMERCIEMENTS

À

toutes celles et ceux sans qui ce rapport de stage n’existerait pas, tant par leur soutien opérationnel que professionnel. Mon souhait le plus cher est de remercier l’ensemble de ces personnes, qui de près ou de loin se sont impliquées dans la réalisation de ce rapport.

Tout d’abord je tiens à remercier Mme. Hamida TAZAIRT ingénieur pédagogique chargée des relations entreprises pour l’accueil chaleureux qu’elle m’a réservé à mon arrivée à l’Université de Cergy-Pontoise, qui a été un grand soutien en début d’année. Elle m’a « ... sa disponibilité, son encouragé, et m’a aidé à la poursuite de mes objectifs aussi bien qu’à la recherche de mon stage. Je la remercie donc pour sa disécoute et sa pédagogie » ponibilité, son écoute et la pédagogie dont elle a fait preuve. Mes très sincères sentiments vont également de façon évidente, vers l’équipe de la société GREENATION. Je remercie les cofondateurs M. Vincent VANEL et M. Bertrand FONDANECHE de m’avoir donné l’opportunité de travailler au sein de leur entreprise, d’avoir pris le temps de m’enseigner leur métier ainsi que de m³avoir fait coniance en me laissant « À l’équipe GREENATION une part de liberté dans la réalisation des projets qui m’ont été coniés. Ceci, sans pourtant oublier l³équipe de stagiaires compour sa convivialité et son posée de Thibault BLANCHARD, François LECLERE et de accueil qu’elle m’a montrés.» Marc TEILLOT, avec lesquels j’ai pu échanger et partager des connaissances techniques. Mes sentiments vont également vers l’équipe d’architectes de la société BAEHR ARCHITECTE, composée de M. Clément BAEHR et de Mme. Anne LANDAU qui partagent les locaux de la société, avec lesquels nous avons pu échanger à de nombreuses reprises lors de la réalisation de projets communs. En parallèle, je remercie également Monsieur Bruno FIORIO, professeur et directeur du département de Génie Civil de l’Université de Cergy-Pontoise, qui a bien voulu être mon interlocuteur principal pendant mon apprentissage en entreprise, en acceptant de suivre mon travail et de se renseigner sur le bon déroulement de ce stage. Merci à tous les professeurs et intervenants, je pense notamment à M. Yann BOURGAIN, M. Franck BENASSIS, M. Remy LACH et M. Norbert RENAULT, qui ont su partager leur passion et leur spécialité avec entrain.

« … ont su partager leur passion et leur spécialité avec entrain »

Mes remerciements vont également à l’ensemble de l’équipe pédagogique ainsi que l’équipe administrative de l’Université, qui se sont occupées de près ou de loin à la réalisation de ce stage. Je tiens à exprimer toute ma gratitude et mes remerciements aux membres du jury qui ont bien voulu m’honorer de leur présence. À mes proches, amis, parents, dont la patience et la compréhension ont souvent été mises à rude épreuve durant cette année de recherches et de rédaction.


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PARIS

Projets Réalisés Île-de-France

1. Cachan (94230) ...................... Diagnostic de Performance Énergétique 2. Paris (75017) .......................... Audit Énergétique Copropriétés 3. Sucy-en-Brie (94370) ............. Bilan de Performance Énergétique/Qualiication des anomalies par caméra infrarouge 4. Longjumeau (91160) ............. Extension & Surélévation d’une maison individuelle 5. Paris (75017) .......................... Rénovation Écologique d’un Appartement 6. Nice (0600) ............................. Pavillon BBC (Bâtiment Base Consommation) 7. Clamart (92190) .................... Extension & Surélévation d’une maison individuelle 8. Nantigny (03350) ................... Rénovation & Extension d’une Corps de Ferme 9. Antibes (06160) ..................... Surélévation Maison Existant 10. Boulogne-Billancourt (92100) Surélévation d’une maison individuelle 11. Breuillet (91650) .................... Extension d’une maison individuelle 12. Asnières-sur-Seine (92600) ... Surélévation d’une maison individuelle 13. Paris (75015) .......................... Projet Eco-Systèmes Ville Durable (Serres & Agriculture Urbaine) 14. Montreuil (93100) ................. Projet Serre Urbaine NEOBAB & Aménagement du terrain ferme MOULTOU 15. Paris (75017) .......................... Journée Technique Menuiseries & Façades Rideau (Fédération Française du Bâtiment) 16. Paris (75007) .......................... Journée des Paysages Ministère de l’Agriculture 17. Paris (75016) .......................... Conférence – Les Rencontres Acoustique et Techniques (Centre Scientiique et Technique du Bâtiment) 18. Paris (75012) .......................... Conférence Agriculture Urbaine dans le PLU de la Ville de Paris (Plan Local d’Urbanisme) 19. Paris (75005) .......................... Conférence sur l’Agriculture Urbaine. AgroParisTech (Institut des sciences et industries du vivant et de l’environnement) 20. Paris (75004) .......................... Forum Copropriété de l’APC : Agence Parisienne du Climat 21. Malakof (92240) ................... Bureau de l’entreprise GREENATION


SOMMAIRE PRÉSENTATION DE L’ENTREPRISE ................................... 9 HISTOIRE ........................................................................................................ 9 ORGANISATION .............................................................................................. 10 Partenaires ......................................................................................................10 Concurrents ....................................................................................................10 ACTIVITÉ PRINCIPALE .................................................................................. 11 MES MISSIONS EFFECTUÉES LORS DU STAGE .............................................. 12

CONTEXTE RÉGLEMENTAIRE ........................................... 13 Introduction ..................................................................................................... 13 Évolution de la règlementation hermique ....................................................... 13 Arrêté du 26 octobre 2010 RT2012 .................................................................... 13 Les exigences de moyens.............................................................................14 Les exigences de résultats ...........................................................................14

PROJET DIAGNOSTIC DE PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE (DPE) ..................................................................................... 16 Contexte Réglementaire DPE ............................................................................ 16 Données du Projet ............................................................................................ 16 Objectifs des Missions ...................................................................................... 17 Iniltrométrie à l’air .......................................................................................... 17 Introduction ...................................................................................................17 Résultat de coeicient de perméabilité à l’air .........................................18 Résultat de coeicient de perméabilité à l’air .........................................19 Évaluation des zones de perte d’air ..........................................................19 Analyses de thermographie infrarouge ............................................................. 20 Résultats de l’analyse thermographie infrarouge .................................20 Hygrométrie du Logement ................................................................................ 22 Synthèses des Résultats .................................................................................... 22 Travaux de Rénovation Énergétique Conseillés ................................................. 23 Finalisation du Projet ....................................................................................... 23


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PROJET SURELEVATION MAISON INDIVIDUELLE ........ 24 Introduction ..................................................................................................... 24 Données du Projet ............................................................................................ 24 Détermination de Surface hermique SRT........................................................ 24 Codage hermique du Bâtiment ....................................................................... 25 Localisation du site de l’étude ........................................................................... 25 Catalogues du Projet......................................................................................... 25 Catalogue des Parois ....................................................................................25 Catalogue des Menuiseries .........................................................................26 Catalogue des Ponts Thermiques ..............................................................27 Catalogue des Générateurs .........................................................................28 Conception de l’enveloppe et Caractéristiques du Bâti ...................................... 29 Parois Verticales ............................................................................................29 Parois Inclinées ..............................................................................................29 Risque de condensation dans une paroi ............................................................ 30 Diagramme de Mollier.................................................................................31 Méthode de Glaser ........................................................................................31 Synthèses de l’étude hermique Règlementaire RT2012 .................................... 33 Finalisation du Projet ....................................................................................... 33

LOGICIELS & MATERIELS NÉCESSAIRES ......................... 34 APPROCHE DU BIM ............................................................ 36 CONFÉRENCE SUIVIE EN TANT QUE REPRESENTANT DE GREENATION....................................................................... 39 BILAN ................................................................................... 40 BIBLIOGRAPHIE ................................................................. 42


PRÉSENTATION DE L’ENTREPRISE HISTOIRE

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REENATION est une société d’ingénierie et de conseil en développement durable, spécialisée dans l’Éco-Construction et l’Efficacité Énergétique, l’Analyse environnementale, et la Responsabilité Sociale. Née du croisement d’expertises industrielles, financières et sociales en août de 2010, l’entreprise « Greenation, vous accompagne pour optimiser se compose actuellement de ses deux vos consommations d’énergie et réduire votre co-fondateurs M. Vincent VANEL (Diempreinte carbone. » recteur R&D) et M. Bertrand FONDANECHE (Directeur pôle Bâtiment Durable) Le métier du bureau d’étude Greenation est d’accompagner les maitres d’ouvrages dans la définition, l’évaluation, la conception et le pilotage des projets de rénovation énergétique des immeubles collectifs d’habitation et tertiaires. Leur offre est en parfaite adéquation avec les besoins opérationnels des copropriétés et gestionnaires immobiliers publics et privés. La société est divisée en deux pôles, un pôle développement durable et un pôle impact environnemental et social. Siège social : 12 Boulevard Desgranges, Sceaux (92330). Hauts de Seine. Agence : 27 rue Eugène Varlin, Malakof (92240). Hauts de Seine.


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Presentation de l’entreprise

ORGANISATION

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³entreprise étant une “Start up” avec une activité croissante, l³efectif de la société en fait donc de même. A la création, seuls les deux co-fondateurs étaient salariés. Pendant trois ans, l’entreprise a développé ses activités de cette manière. Depuis deux ans, se succèdent alors diférents stagiaires, un ayant signé un CDD Vincent VANEL Marc TEILLOT d’une période de 4 mois après son Directeur R&D Ecotoxicologie et Eicacité Energétique stage et ne faisant actuellement plus partie de l’entreprise hibault depuis in janvier 2015.

BLANCHARD Ingénieur Eicacité Energétique

Aujourd³hui, l³efectif est de 6 personnes comme le montre l’organigramme ci-contre. Monsieur FONDANECHE s’occupe essentiellement du pôle bâtiment durable tandis que Monsieur VANEL s’occupe en globalité du second pôle impact environnemental Artemio et social. MARTIN

Bertrand FONDANECHE Directeur Bâtiment Durbable

Ingénieur Eicacité

Depuis la création, Energétique plusieurs stagiaires ont été amenés à travailler pour la société. Au cours de cette année nous étions 4 stagiaires, mais suite à leur fin de contrat il ne reste que moi.

François LECLERE Ingénieur Audit énergie

Partenaires Les principaux partenaires de l’entreprise Greenation sont : l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maitrise de l’Energie), l’AFTIB (Association Française de Thermographie Infrarouge), l’Annuaire écologique, l’AAPC (Association d’Aide aux Propriétaires et Copropriétaires), l’APC (Agence Parisienne du Climat), Bilan Carbonne, BBS Slama (développeur Web du logiciel de calcul thermique ClimaWin entre autre), la CINOV, le CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment), les restaurants du cœur, et bien d’autres...

Concurrents De nombreux concurrents sont présents dans la région de Malakoff, notamment le bureau d’étude thermique SENOVA situé dans la ville de Cachan dans le département du Val de Marne. Le second concurrent majeur est le bureau d’étude thermique Sunsquare situé dans la ville de Paris.


Presentation de l’entreprise

ACTIVITÉ PRINCIPALE

G

reenation accompagne ses clients dans leurs projets d’habitat durable, d’analyse environnementale et de responsabilité sociale. Les conseils de ses experts les aident à optimiser leur approche de l’énergie. Grâce à leurs logiciels et leurs outils (caméra thermique, porte soufflante entre autres) ils apportent des réponses précises et un suivi personnalisé pour chacun des projets durables de leurs clients. Ainsi un audit énergétique ou une étude

thermique donnera de précieuses préconisations pour réduire les factures tout en améliorant le confort. Par ailleurs les experts Greenation sont habilités à réaliser le Bilan carbone de l’ADEME et sont certifiés SA8000. Greenation est agréée pour effectuer des missions diverses, notamment dans les domaines de l’expertise, reparties dans les deux pôles suivants :

PÔLE DÉVELOPPEMENT DURABLE : • • • • • • • • • • • • • • • •

Eicacité énergétique et Eco-construction Études thermiques réglementaires (RT 2012 et Existant) Attestations de dépôt de permis de construire Management projet HQE, BBC Audit et Contrôle qualité-performance des bâtiments, Tests d’étanchéité à l’air, Thermographie IR Audit énergétique Copropriété (certiication ADEME) Évaluation et réduction des impacts environnementaux et d’assistance technique Impact Environnement et Eco-conception Calcul Bilan Carbone (certiication ADEME & ABC) et Analyse Cycle de Vie Valorisation de l³éco-innovation (labels, quotas carbone, Certiicat d³Économie d³Énergie...) Optimisation des coûts par l³eicacité énergétique et l³éco-conception Valorisation de l’environnement et mise en place de modèle d’Écologie Industrielle et Territoriale Responsabilité Sociale et Environnementale Outils d’aides à la décision et des solutions opérationnelles pratiques, pérennes et globales Mise en conformité réglementaire loi NRE (Nouvelles Régulations Économiques) et Grenelle2 Médiation environnementale et accompagnement au changement Global Reporting Initiative (GRI) – Reporting Développement Durable (extra inancier)

PÔLE IMPACT ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL : Au sein de ce pôle d’impact environnemental et social, l’entreprise travaille sur des projets liés à : l’agriculture urbaine et la végétalisation des bâtiments (ferme verticale urbaine, serre bioclimatique ...) l’intégration des énergies renouvelables (solaire photovoltaïque, solaire thermique, géothermie, aérothermie, biomasse ...) la réduction des impacts environnementaux (bilan carbone, analyse cycle de vie ...) l’adaptation des entreprises et collectivités à la nécessité d’intégrer des pratiques responsables au sein de leur processus de management et d’approvisionnement.


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MES MISSIONS EFFECTUÉES LORS DU STAGE

C

omme présenté dans l’introduction, j’ai eu la chance de participer à bon nombre de missions différentes, en tant qu’étudiant responsable de l’efficacité énergétique des bâtiments au sein de l’entreprise GREENATION, dont je vais décrire les principales.

J’ai réalisé de nombreux projets thermiques avant de les exécuter en respectant les attentes du client, le planning établi pour rendre le projet à temps, mais également les exigences règlementaires, et surtout les exigences financieres de l’entreprise. Étant garant de la qualité comme de l’efficacité de mon travail, de la gestion des priorités des tâches qui m’ont été confiées, et tout cela dans un planning imposé, je me suis senti comme un chef d’orchestre. Mon rôle au sein de l’entreprise était de piloter et de suivre les études thermiques et l’exécution de tout le corps d’état secondaire de l’opération, de corps d’état technique, architecturaux, en passant pour le scénographique, comprenant la maîtrise des moyens techniques de représentation visuelle pour donner vie aux idées et les transmettre à l³équipe ou au client, ain de garantir la qualité du projet acheté. J³ai dû également déinir la stratégie énergétique et environnementale des projets neufs, ainsi que des projets de réhabilitation. Ma mission était de mettre en place une approche bioclimatique et d’apporter une expertise énergétique pour améliorer et/ou optimiser la performance environnementale des bâtiments. Pour se faire, avec l’équipe GREENATION, nous avons été à la recherche de modes constructifs et de solutions techniques qui nous ont permis de faire évoluer les capacités de l’enveloppe des bâtiments, ainsi que leur mode de production d’énergie pour atteindre les exigences thermiques réglementaires en vigueur. C’est l’ensemble de ces exigences qui nous ont conduits également à retenir la procédure de conception-réalisation qui nous permet d’informer bien en amont les architectes des solutions techniques et des modes de construction les plus optimaux pour leurs projets. D’ autre part j’ai eu le plaisir d’intervenir à l’assistance de la maitrise d’ouvrage (AMO) qui a pour mission d³aider le maître d³ouvrage à déinir, piloter et exploiter, le projet réalisé par le maître d³œuvre. J’ai eu à cette occasion le plaisir de me rendre réellement compte des principales qualités requises pour exercer ce métier, à savoir, l’intelligence interactionnelle, autrement dit, adapter nos discours aux différents intervenants se trouvant face à nous tout au long d’un chantier, mais encore, avoir le sens du contact, faire preuve d’écoute et d’une grande capacité d’analyse. Il est important également de prendre conscience qu’il est vain d’essayer d’être expert en tout et qu’il faut donc savoir s’entourer des bonnes personnes et les solliciter à bon escient. Dans la partie suivante je vais présenter de manière générale et structurée les principales missions auxquelles j’ai contribuées et que je considère comme les plus représentatives.


CONTEXTE RÉGLEMENTAIRE Introduction

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a Réglementation Thermique « Grenelle Environnement 2012 » est le nouvel outil réglementaire visant à réduire les consommations énergétiques dans les bâtiments neufs. Elle est la suite logique d’une réglementation lancée dès 1974, après le premier choc pétrolier. Régulièrement révisée, cette réglementation devient de plus en plus exigeante et technique, et fait appel à des moteurs de calculs de plus en plus élaborés.

Évolution de la règlementation hermique

L

a RT 2012 est un levier d’actions pour la mise en œuvre des principes du Plan Bâtiment, issu du Grenelle de l’Environnement. Elle succède à plusieurs versions antérieures, aux exigences et aux champs d’application croissants, réglementation thermique 2005 (RT 2005), réglementation thermique 2000 (RT 2000), réglementation thermique 1988 (RT 1988 ou RT88) et réglementation thermique 1974 (RT 1974 ou RT74). Une nouvelle réglementation thermique devrait arriver d’ici à 2020, la RT2020 ou BEPOS (Bâtiment à énergie positive produisant plus qu’il ne consomme).

Arrêté du 26 octobre 2010 RT2012

L

a RT 2012 est une loi ixée par l³arrêté du 26 octobre 2010, il est donc obligatoire de la respecter et ceci pour tous les permis de construire : •

Déposés à compter du 28 octobre 2011 pour certains bâtiments neufs du secteur tertiaire (bureaux, bâtiments d’enseignement primaire et secondaire, établissements d’accueil de la petite enfance) et les bâtiments à usage d’habitation construits en zone ANRU ; Déposés à partir du 1er janvier 2013 pour tous les autres bâtiments neufs.

Conformément à l’article 4 de la loi Grenelle 1, la RT 2012 a pour objectif de limiter la consommation d’énergie primaire des bâtiments neufs à un maximum de 50 kWhep/(m².an) en moyenne. La réglementation thermique 2012 est avant tout une réglementation d’objectifs et comporte:


Contextes Réglementaire

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•3 exigences de résultat : besoin bioclimatique (Bbio), consommation d’énegie primaire (Cep) et confort en été (Tic) •Quelques exigences de moyens, limitées au strict nécessaire, pour reléter la volonté airmée de faire pénétrer signiicativement une pratique.

Les exigences de moyens Quelques exigences de moyens relatives à la RT 2012 : 1. Recours aux énergies renouvelables en maison individuelle 2. Traitement des ponts thermiques 3. Traitement de l³étanchéité à l³air (test de la porte soulante) la mesure de perméabilité à l’air : deux niveaux de perméabilité devant être respectés sont ixés : Q4≤ 1 m /m /h pour les logements collectifs, et Q4≤ 0,6 m /m /h pour les maisons individuelles 4. Surface minimale de baies vitrées (1/6 de la surface habitable) 5. Mesure ou estimation des consommations d’énergie par usage 6. Prise en compte de la production locale d’électricité en habitation (Cepmax + 12 kWhEP/m²/an) 7. Obligation de mise en place de protections solaires pour les locaux de sommeil

Les exigences de résultats Un bâtiment sera réglementaire uniquement s’il répond simultanément aux trois exigences de résultats suivantes :

Bbio ≤ Bbiomax Bbio = 2 x Besoin en Chaufage + 2 x Besoin en Refroidissement + 5 x Besoin en éclairage

C

ette exigence, « besoin bioclimatique » d³eicacité énergétique minimale du bâti valorise le niveau d’isolation (étanchéité à l’air, la conception bioclimatique, la mitoyenneté).

Le Bbiomax se déinit donc comme suit : Bbio max = Bbio maxmoyen x (Mbgéo + Mbalt + Mbsurf ) Avec : • Bbio maxmoyen : valeur moyenne du Bbiomax déinie par type d³occupation du bâtiment ou de la partie de bâtiment et par catégorie CE1/CE2 ; • Mbgéo : coeicient de modulation selon la localisation géographique ; • Mbalt : coeicient de modulation selon l³altitude ; • Mbsurf : pour les maisons individuelles ou accolées, coeicient de modulation selon la surface moyenne des logements du bâtiment ou de la partie de bâtiment


Contextes Réglementaire

Il existe de nombreuses solutions permettant de réduire le besoin en chaufage d³un bâtiment : • • • •

Opter pour une conception bioclimatique de votre projet : maximiser les surfaces vitrées orientées sud (apports solaires gratuits) minimiser les surfaces vitrées orientées nord. L³optimisation de la compacité du projet, ain de réduire la surface déperditive. Augmenter l’épaisseur d’isolant Traiter les ponts thermiques en proposant une isolation par l’extérieur, ou en mettant en place des rupteurs de ponts thermiques Proposer des portes et fenêtres de qualité (triple vitrage, thermiquement optimisées).

Cep ≤ Cepmax

C

ette exigence de « consommation globale maximale d’énergie primaire » est de 50 kWh/m /an. Ce coeicient est modulé en fonction de la localisation géographique, l’altitude, le type de bâtiment, la surface moyenne des logements et le volume de l’émission de gaz à efet de serre des énergies utilisées. La réglementation thermique 2012, tout comme la RT 2005, exprime des exigences en énergie primaire, à ne pas confondre avec l³énergie inale. L³énergie inale (kWhEF) est la quantité d³énergie disponible pour l³utilisateur inal. Alors que l³énergie primaire (kWhEP), est la consommation nécessaire à la production de cette énergie inale. Par convention, du fait des pertes liées à la production, la transformation, le transport et le stockage : • •

1 kWhEF = 2,58 kWhEP pour l’électricité 1 kWhEF = 1 kWhEP pour les autres énergies (gaz, réseaux de chaleur, bois, etc.)

La consommation conventionnelle maximale d’énergie primaire, Cepmax, est donc déinie comme suit : Cep max = 50 x M ctype x (Mcgéo + Mcalt + Mcsurf+ McGES)

Avec : • Mctype : coeicient de modulation selon le type de bâtiment ou de partie de bâtiment et sa catégorie CE1/CE2 ; • Mcgéo : coeicient de modulation selon la localisation géographique ; • Mcalt : coeicient de modulation selon l³altitude ; • Mcsurf : pour les maisons individuelles ou accolées et les bâtiments collectifs d’habitation, coeicient de modulation selon la surface moyenne des logements du bâtiment ou de la partie de bâtiment ; • McGES : coeicient de modulation selon les émissions de gaz à efet de serre des énergies utilisées, pour le bois-énergie et les réseaux de chaleur et de froid faiblement émetteurs en CO2

Tic ≤ Ticréf

C

ette exigence « confort d’été » impose que la température intérieure atteinte dans le bâtiment soit inférieure à une température de référence au cours des 5 jours les plus chauds de l’année.


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PROJET DIAGNOSTIC DE PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE (DPE) avec mesure des irrégularités thermiques par caméra infrarouge ; Diagnostic Humidité et test d’iniltrométrie à l’air.

Contexte Réglementaire DPE

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epuis l³arrêté du 15 de septembre 2006 un diagnostic de performance énergétique (DPE) doit être établi à l’occasion de la vente en France métropolitaine de tout bâtiment existant. Le DPE consiste en la fourniture de l’étiquette Énergie & Climat du bâtiment actuel et en la

proposition de scénarios d³améliorations ain de réduire les consommations en énergie primaire [kWhEP/m².an] et les émissions de GES (Gaz à Efet de Serre) exprimées en [kgCO2/m .an] paramètres visibles sur l’étiquette du bâtiment existant. A noter qu’un DPE collectif ne s’intéresse uniquement qu’aux consommations de chaufage, d³Eau Chaude Sanitaire (ECS) et de ventilation, contrairement à une étude thermique réglementaire ou existante qui prend en compte ces trois facteurs en y incluant les consommations d’électricité des auxiliaires (circulateurs de chaufage, de ventilation,…) et les consommations d’éclairage uniquement dans les parties communes du site étudié.

Données du Projet Type Bâtiment : Maison Individuelle Localisation : Cachan (94230) Hauteur de l’enveloppe : 8 m Surface : 120 m2 Volume chaufé : 325 m3 Année de rénovation : 2008 Description : Maison en R+2, combles aménagés. Toiture isolée avec 10 cm de laine de verre. Pas de VMC, ni d’extraction assistée dans les pièces humides. Mode constructif : Murs porteurs en brique et pierre Type de chaufage : Chaufage centralisé avec chaudière gaz condensation installée en mars 2014. Eau chaude sanitaire : par chaudière gaz chaufage. Ventilation : Naturelle, par ouverture des fenêtres


Objectifs des Missions

C

e projet a pour but d³efectuer un diagnostic de performance énergétique au sens de l³arrêté du 15 septembre 2006, comme indiqué dans la partie « 2.1.Contexte réglementaire DPE », dit « hors cadre réglementaire », pour le propriétaire occupant ce bien immobilier. Les résultats de ce projet global ayant pour objectif de déterminer le bilan énergétique, permettront au propriétaire d’étudier les meilleures pistes de rénovation énergétique dans le cadre de rénovations standards, pour diminuer la facture de chaufage et améliorer le confort hiver.

Afin de quantifier ce bilan énergétique, selon la méthode 3CL-DPE, une mesure du débit de fuite d’air ainsi qu’un diagnostic de l’enveloppe par une caméra infrarouge ont permis de faire apparaitre l’ensemble des points sensibles responsables des déperditions thermiques. Un diagnostic de ventilation et d’humidité a également été réalisé. Lors de l’intervention nous avons réalisé plusieurs essais : • • •

Test d³iniltrométrie à l³air. Déperditions thermiques par caméra infrarouge. Bilan énergétique, évaluation qualitative des zones de déperditions thermiques et pathologies d’humidité.

Une fois les essais terminés, nous préconisons des travaux d’amélioration de la performance énergétique. Vers la suite je vais vous présenter l’analyse des résultats obtenus lors de ces tests ainsi que les anomalies rencontrées.

Iniltrométrie à l’air Introduction L’étanchéité à l’air et au vent constitue l’une des exigences essentielles auxquelles doit satisfaire la peau d’un bâtiment ainsi que certains éléments de construction particuliers (panneaux de murs, de plafonds ou de toiture). En effet, cette étanchéité à l’air et au vent influe de différentes manières sur le climat intérieur, l’exposition au bruit, l’intégrité de la structure du bâtiment, la qualité de l’air à l’intérieur de la construction ainsi que le bilan énergétique du bâtiment. La couche imperméable à l’air (en règle générale sur les faces intérieures du bâtiment) et la couche imperméable au vent (sur les faces extérieures du bâtiment) ont pour fonction d’empêcher à elles deux, la circulation de flux d’air non admissible à travers la structure de la construction. Ces couches sont d’une importance déterminante pour la qualité et la durabilité du bâtiment. Le respect des règles d’étanchéité est d’une grande importance lors de l’étape de conception d’un bâtiment et d’exécution des travaux. Néanmoins, étant donné qu’il s’agit d’un bâtiment déjà existant, nous vérifions l’étanchéité de celui-ci, grâce à la méthode d’essai dite «infiltrométrie à l’air » ou « Porte Soufflante » selon la norme NF EN 13829 et le GA P50-784.


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Résultat de coeicient de perméabilité à l’air Une fois le ventilateur de la porte soufflante en marche, nous provoquons, dans ce cas précis, une surpression (ou dépression, en fonction des situations) qui se crée à l’intérieur du bâtiment par rapport à la pression extérieure. Le manomètre mesure la différence de pression établie ainsi que la pression dite dynamique au niveau du passage de l’air du ventilateur. La pression dynamique est convertie en un débit de fuite nécessaire à l’établissement de la différence de pression. La mesure doit être ainsi effectuée pour plusieurs différences de pression entre 10 et 100 Pascals. Une dépression de 50 Pascals correspond à un vent d’environ 32 km/h appliqué sur toutes les façades du bâtiment. Nous ajoutons ou retirons des diaphragmes (ou anneaux) du ventilateur suivant le débit souhaité pour permettre à ce dernier de garder une cadence suisante pour maintenir une pression à un certain niveau. (Voir graphique ci-dessous).

Résultats en Pressurisation

Une fois les points positionnés sur un graphique en représentation logarithmique, on peut réaliser ensuite une régression linéaire des couples [débits de fuites / pression différentielle] selon la méthode des moindres carrés, ce qui permet de connaître le débit de fuite, quelle que soit la différence de pression entre l’intérieur et l’extérieur du bâtiment. À noter qu’avant et après les tests, la stabilité de la pression à débit nul dans le ventilateur est mesurée sur une période de 30 secondes au moins. Selon la norme NF EN 13829, lorsque la luctuation de pression est supérieure à 5 Pascals, la mesure ne sera pas considérée comme valable. Les instabilités sont souvent dues à un vent trop fort ou en rafale, ou bien encore au tirage thermique. Cependant, après avoir fait toutes les vériications nécessaires au regard de la norme NF EN 13829 et GA P50-784, nous constatons que nous sommes en conformité avec ses critères.

Courbes des débits de fuite

Exploitation des données mesurés

INDICE DE PERMEABILITE Q4Pa-surf

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’indice de perméabilité à l’air, Q4Pa-surf, est le débit de fuite sous 4 Pascal divisé par la surface de parois froides (hors planchers bas). Il s’exprime en m3/h·m2. Son calcul permet d’extrapoler la surface équivalente de fuite {AL}, c’est à dire la surface cumulée de toutes les fuites d’air d’un logement.

Pour rappel, les valeurs demandées Q4-Surf par le label BBC EFFINERGIE et donc par les réglementations thermiques sont indiquées dans le tableau ci-dessous.

Classement des valeurs réglementaires de Q4 Pa-Sur


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Résultat de coeicient de perméabilité à l’air La représentation ci-dessous nous montre la place qu³occupe le bâtiment sur l³échelle des diférentes valeurs réglementaires de la perméabilité à l’air. Avec une valeur de Q4Pa-surf égale à 15 m3/h·m2, le niveau est donc très mauvais. Cette maison individuelle de 120 m2 de surface habitable, 2,75 m de hauteur sous plafond (soit un volume de 325 m3) et dont la surface froide est de 147,50 m2 aurait une surface de fuite correspondant à : 2405,01 cm2, pour Q4Pa-surf 15,16 m3/h·m2.

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ous prenez une règle et vous désignez un cercle de 28 cm de ratio sur le mur ain de représenter l³état existant de cette maison par rapport aux fuites d’air. Dans ce projet, ce trou dans le mur de 2405,01 cm2 (cercle de couleur bleue ci-contre), soit le cercle de 28 cm de ratio, qui laisse passer air froid, air chaud, pollution en permanence, représente 25,03% des pertes par renouvellement d’air.

ratio 28 cm maison ancienne 2405 cm2

Imaginez-vous alors, cette maison, comme une très performante. Le niveau de fuite d’air peut considérablement diminuer jusqu³à atteindre un Q4 Pa-Surf 0,16 m3/h·m2, soit un trou dans le mur de 56 cm2 (voir cercle orange de 4 cm de ratio). Ces fuites d’air ne représente que 8% des pertes par renouvellement d³air, grâce à un efort de conception, l³utilisation de matériel spéciique d³étanchéité à l³air et une ratio 4 cm mise en œuvre soignée. maison très performante 56 cm2

Évaluation des zones de perte d’air

Surface équivalente de fuite en cm2

Ain d³évaluer les zones de fuites d³air lors de la mise en pression du bâtiment nous avons utilisé un stylo « à fumée » visualisable sur l’ensemble des illustrations suivantes. En pressurisation, ce stylo permet de constater les fuites d’air de l’intérieur vers l’extérieur et inversement lors de la mise en dépressurisation du bâtiment.

Défaut d’étanchéité 01 : Menuiseries. Liaison entre baies vitrées.

Défaut d’étanchéité 02 : Menuiseries Combles. Liaison entre plancher haut et rampants de la toiture.

NATURES DES DEFAUTS: - Fuite d’air au niveau du meneau central et gonds des fenêtres métalliques. (joint défectueux). - Fuite d’air de la fenêtre du sous/sol à la liaison entre le dormant et le doublage.

NATURE DES DEFAUTS: - Fuite d’air au niveau des traversées - Fuite d’air de la fenêtre comble et Velux. - Fuite d’air en divers endroits de la jonction (plancher haut ou paroi verticale)


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Analyses de thermographie infrarouge

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ans un deuxième temps, nous avons réalisé un tour de la maison avec une caméra infrarouge. La thermographie infrarouge des bâtiments est une méthode qui permet de visualiser et de représenter la répartition de température sur une partie de la surface de l’enveloppe à partir de la répartition de la température radiante apparente obtenue au moyen d’un système de détection infrarouge (caméra). L’investigation a eu lieu en intérieur et extérieur du lot à investiguer. Les irrégularités des propriétés thermiques des composants constituant l’enveloppe externe d’un bâtiment se traduisent par des variations de température d’un point à l’autre de la structure. La température de sur-

face est également inluencée par les mouvements d’air dans et/ou à travers l’enveloppe du bâtiment. La répartition de la température supericielle sert donc à détecter les irrégularités thermiques provoquées par des défauts d’isolation, par l³humidité et/ou par des iniltrations d’air.

L’analyse de thermographie infrarouge montre quantitativement les zones sensibles de déperdition thermique du bâtiment et sert de point d’ancrage visuel sur les éléments à traiter en priorité pour les éventuels travaux de rénovation énergétique.

Résultats de l’analyse thermographie infrarouge Cette partie a pour but d³illustrer de manière générale l³extérieur et l³intérieur du bâtiment ain de se rendre compte des éléments de déperditions thermiques du logement. Réf. 01 : Illustration Infrarouge : Pont thermique linéique vertical et horizontal sur façade jardin

Réf. 02 : Illustration Infrarouge : Rayonnement du châssis velux sousplex, ponts thermiques plancher intermédiaire et air chaud

Pont thermique linéique au niveau de la liaison du mur et du dormant. Déperditions au niveau des gonds et de la traverse haute. Une isolation thermique par l’extérieur ITE permettrait de résoudre le problème de ces ponts thermiques linéiques. Revoir les joints de compression entre ouvrant et dormant si besoin ainsi que l’étanchéité à l’air des menuiseries ; remplacer la porte par une porte isolée Remarque : Sur les menuiseries situées sur l’extérieur des ouvertures, prévoir une isolation sur le cadre intérieur (appui, linteau, tableau) pour éviter les ponts thermiques (voir schéma de gauche)


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Réf. 03 : Illustration Infrarouge : Combles

Déperditions surfaciques par les murs des façades indiquant une absence d’isolation. Déperditions surfaciques par le plancher haut (température moyenne autour de 17°C). Qualité de mise en œuvre de l’isolation inégale ; absence de traitement des points singuliers provoquant ponts thermiques et iniltrations d³air. Une isolation thermique par l’extérieur sur les façades ITE permettrait de résoudre le problème de ces déperditions surfaciques. Pour les rampants, une reprise de l’isolation pourrait s’envisager.

Réf. 04 : Illustration Infrarouge : Caves

Déperditions surfaciques par les murs. Apparition des plots de colle indiquant une absence d’isolation. Rayonnement froid du châssis aluminium. Iniltration d³air jonction menuiserie-plancher. Pont thermique linéique au niveau de la liaison du mur avec plancher bas et murs-murs. Les traces de dégradations ont lieu au niveau des points froids et angles. Une isolation thermique par l’extérieur ITE permettrait de résoudre le problème de ces déperditions surfaciques.

Réf. 05 : Illustration Infrarouge : Installations

Radiateur comble avec bulles d’air et embouage. Installation de chaufage avec et sans calorifuge sur canalisation. Pour le radiateur : une purge de ce radiateur est nécessaire avec une mise en pression d’eau plus importante ain de combler l’air vidé par de l’eau. Une isolation correcte devrait s’efectuer dans la totalité du réseau de distribution de chaufage.


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Hygrométrie du Logement

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ans un dernier temps, nous nous sommes intéressés à l’hygrométrie du logement. Le pourcentage de vapeur d’eau contenue dans l’air par rapport à la quantité maximale que celui-ci peut absorber s’appelle l’humidité relative ou hygrométrie. Les mesures d’humidité dans les murs lors du diagnostic donnent les résultats suivants :

Prise de mesures d’humidité dans le mur du dégagement et le mur de la salle de bain sous-sol

Synthèses des Résultats Les anomalies thermiques constatées dans cette maison individuelle: • • • • •

Importantes fuites d’air incontrôlées par percements de plancher, jonctions menuiseries/ maçonnerie et bouches d³aération (ancienne gaine de chaufage). Défaillances de certains joints d’étanchéité des menuiseries et porte-fenêtre Nombreux ponts thermiques de liaison du plancher intermédiaire-murs et murs-murs (angles) Absence d³isolation eicace (inertie) en plancher haut Absence d’isolation thermique sur façades.


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Travaux de Rénovation Énergétique Conseillés

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ont présentées dans les tableaux suivants quelques mesures visant à réduire les consommations d’énergie. Certains coûts d³investissement additionnels éventuels (travaux de inition, etc.) ne sont pas pris en compte. Ces valeurs devront impérativement être complétées par des devis d’entreprises.

Finalisation du Projet REMARQUES

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n règle générale, notre intervention prend in avec la proposition des diférents scénarios d’amélioration. Cependant, comme ce fut le cas en l’espèce, les clients sont susceptibles de se tourner vers nous ain d³être conseillés sur les artisans ou entreprises qualiiés pour donner suite à nos propositions, basées sur le DPE.

En fin de stage j’ai eu le plaisir de participer à des réunions sur les chantiers en tant que AMO (assistant à maitrise d’ouvrage), afin de garantir le meilleur suivi possible de nos conseils. Ceci nous permet, outre de collaborer avec les entreprises afin de respecter les exigences du client, de voir se concrétiser nos recommandations.


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PROJET SURELEVATION MAISON INDIVIDUELLE ATTESTATION DE DÉPÔT DE PERMIS DE CONSTRUIRE POUR UN PROJET DE SURELEVATION MAISON INDIVIDUELLE Introduction

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omme indiqué dans le chapitre « Contexte Réglementaire RT2012 » page 13, l’objectif de ces attestations est de contribuer à l’amélioration de la performance énergétique des bâtiments neufs en attestant de la prise en compte de la réglementation thermique. Cela se traduit par la création de deux documents à établir à deux moments clés du processus de construction : au dépôt de la demande de permis de construire et à l’achèvement des travaux de construction d’un bâtiment.

Données du Projet Type Bâtiment : Maison Individuelle Localisation : Boulogne-Billancourt (94230)

n

tio a év l é r Su

Hauteur de l’enveloppe : 9,50 m Surface habitable surélévation SHab: 32,10 m2 Surface Thermique surélévation SRT: 101,90 m2 Description : Maison existant avec sous-sol et rezde-chaussée. Maison avec surélévation composée de R+1 et de combles aménageables. Type de chaufage : Chaufage centralisé avec chaudière gaz condensation installée en mars 2014. Eau chaude sanitaire (ECS) : Ballon thermodynamique fournissant l’ECS à la surélévation.

Détermination de Surface hermique SRT

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ans le cas d³extension ou surélévation, il faut déterminer la surface RT « SRT » de celle-ci ain de savoir à quelle application de la RT2012 elle est soumise pour le dépôt de permis de construire. Ceci est résumé dans le tableau qui suit. Pour les extensions de maisons individuelles on distingue trois cas :


Pour cette étude, étant donné une surface Srt de 101 m2, nous sommes dans l’exigence de l’application de la RT2012 complète, c’est-à-dire atteindre au maximum toutes les exigences de résultats (coeicients Bbio, Cep et Tic) ainsi que le respect d’obligations de moyens (voir chapitre « Les Exigences de moyens », page 14), dont les plus contraignantes sont la perméabilité à l³air (Q4Pa-sur 0,6 m3/m2·h) et l³installation d’un système d’énergie renouvelable pour l’eau chaude sanitaire.

Dans d’autres cas d’attestation de surélévations que j’ai pu traiter, on se trouve dans la plus part d’entre eux, avec des surfaces entre 50 et 100 m2 où on doit appliquer les exigences d’une RT2012 simpliiée, où le Bbio et le respect de 3 obligations de moyens sont nécessaires. Il s’agit principalement des exigences de moyens numéros 2, 4 et 7 que nous voyons dans le chapitre « Les Exigences de moyens » page 14.

Codage hermique du Bâtiment

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ans cette partie, le codage thermique du bâtiment sera détaillé en trois parties qui sont les différentes étapes de réalisation de tout type de codage thermique. Dans l’absolu, il existe deux méthodes pour coder un bâtiment qui sont la méthode dite « par groupe » et la méthode dite « local par local ». Pour des bâtiments de petite taille, il est préférable de choisir la seconde méthode, et pour les bâtiments de grande taille la méthode « par groupe » est plus rapide à réaliser. En efet, lors de la méthode « local par local » nous nous intéressons indépendamment à chaque pièce du bâtiment (salon, cuisine, salle de bain, garage,…) tandis que dans la méthode « par groupe », nous nous intéressons uniquement aux surfaces déperditives (façades, plancher haut, plancher bas, parois sur locaux non chaufés…). Pour cette étude en particulier, le codage « local par local» a donc été privilégié compte tenu de la géométrie du bâtiment et de sa taille.

Localisation du site de l’étude

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a première étape du codage est de déterminer le site de l’étude. Nous nous renseignons sur la station météorologique la plus proche du bâtiment étudié, ainsi que sur son altitude ain de pouvoir en déterminer les diférents paramètres tels que l³ensoleillement et la température extérieure conventionnelle qui serviront à l’ensemble des calculs de déperditions thermiques. Cela permet de situer la zone climatique et de ixer les températures extrêmes, nécessaires au calcul du Bbiomax et du Cepmax.

Catalogues du Projet

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ette étape qui concerne le codage de toutes les caractéristiques de l’ensemble du bâtiment à étudier, se fait à travers diférents catalogues. Il y en a au total 4 :

Catalogue des Parois Ain de préciser et détailler les caractéristiques de l³ensemble des parois déperditives donnant sur l³extérieur ou sur des locaux non chaufés, nous détaillons l³ensemble des matériaux qui les composent. Dans l’illustration suivante, voici un exemple du codage pour ce projet de surélévation.


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Par ailleurs, en application de l’arrêté du 3 mai 2007 (relatif aux caractéristiques thermiques et à la performance énergétique des bâtiments existants), lorsque des travaux d’installation ou de remplacement de l’isolation thermique sont entrepris sur une paroi, ceux-ci doivent être réalisés de telle sorte que la paroi isolée doit avoir une résistance thermique totale (R en m2.K/W), supérieure ou égale à la valeur minimale donnée dans le tableau suivant. Cette résistance thermique totale est déinie dans l’annexe III de l’arrêté précité.

En effet, en tant que bureau d’étude thermique nous devons garantir que la solution constructive proposée par l’architecte, concernant la composition des surfaces déperditives de la maison, respecte les exigences minimales en vigueur, vues dans le tableau ci-contre.

Catalogue des Menuiseries

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ans ce catalogue, nous introduisons les menuiseries du projet. Le tableau suivant montre le bilan de l’ensemble des menuiseries qui ont été codées thermiquement dans un projet.

Pour chaque menuiserie, nous renseignons également les ponts thermiques au niveau du tableau, du linteau et de l’appui en fonction du type de paroi et de la position de la menuiserie au sein de cette paroi.


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Les critères requis pour l’éligibilité au crédit d’impôt des matériaux d’isolation thermique des parois vitrées, ixés par l³article 18 bis de l³annexe IV au CGI (code général des impôts), sont indiqués dans le tableau suivant : Le lux de chaleur qui traverse une paroi est quantiié par le coeicient de transmission thermique noté U en W/m²K. Pour les parois vitrées, il est généralement complété par un indice qui permet de caractériser distinctement:

• • • • •

Uw Transmission Thermique de la fenêtre dans sa globalité (window) Ug Transmission Thermique du vitrage (glass) Uf : Transmission Thermique de la menuiserie (ouvrant et dormant) sans son vitrage (frame) Sw : Facteur Solaire Tlw : Transmission lumineuse

Ain d³optimiser les performances thermiques d³une menuiserie et de limiter au maximum ses déperditions thermiques, il faut surtout prendre bien en compte les caractéristiques vues ci-dessus. Ainsi, il est conseillé de réduire les surfaces des ouvrants et dormants des menuiseries donnant sur les façades sud.

Catalogue des Ponts Thermiques

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’emploi du catalogue montre comment déterminer les coeicients des ponts thermiques à l³aide de valeurs de base igurant dans une banque de données, qui doivent être choisis au mieux, par rapport aux conigurations des éléments structurels déperditifs choisis.

Les valeurs ψ PSI (coeicient linéique du pont thermique structurel) exprimée en W/m.°C et (coeicient ponctuel du pont thermique) exprimée en W/ºC, sont des paramètres importants du calcul des pertes d’énergie dues aux ponts thermiques. Ces valeurs dépendent des parois, de leur éventuelle isolation, de leur épaisseur, etc. On constate l’augmentation de leur importance relative puisque les éléments de construction sont de mieux en mieux isolés.

Dans l’illustration suivante, je montre l’interface du codage de ces éléments dans la présente étude thermique de surélévation de la maison individuelle.


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Catalogue des Générateurs

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ous introduisons dans ce catalogue toute source de production d’énergie reliée à nos projets. Nous renseignons les caractéristiques techniques des éléments de production de chaufage et d’Eau Chaude Sanitaire (ECS). Dans le présent projet nous avons préconisé la chaudière à gaz à condensation qui existait déjà dans la maison individuelle et qui sera pris en charge pour efectuer le chaufage de la nouvelle zone de surélévation de l³immeuble.

L³eau chaude sanitaire sera produite par un système CET aérothermique, chaufe-eau thermodynamique. C³est un système de production d³eau chaude sanitaire, composé d³un ballon de stockage chaufé par une pompe à chaleur (PAC) dédiée uniquement à cet usage. Le principe de fonctionnement est identique à celui d³une PAC (pompe à chaleur) consacrée au chaufage : elle prélève des calories dans l³air ou le sol (selon les modèles) ain de chaufer l³eau stockée dans un ballon. Lorsque la PAC n³est pas suisante pour produire toute l³eau chaude sanitaire demandée, une résistance électrique d’appoint se met en marche. Le CET aérothermique sur air extrait en combinaison avec une ventilation mécanique contrôlée (VMC), c’est l’énergie de l’air vicié qui est utilisée avant de l’évacuer à l’extérieur, l’air du local n’est pas impacté Dans notre cas en particulier, étant donné les volumes de chaque pièce de la surélévation, inférieurs à 20 m3, le système CET aérothermique sur air extrait, comme on l’a aperçu dans l’illustration ci-dessus, est la solution la plus adaptée à ce projet. Nous avons réalisé l’étude avec un CET type Odyssée, ou équivalent, de capacité de 270 litres, avec un COP 3.03. Par ailleurs, ain d³éviter un surdimensionnement de l³installation, les besoins d’eau chaude doivent être calculés en fonction de l’occupation/utilisation et non de la surface habitable. De plus, une utilisation de régulateurs de débits sur la robinetterie permettra de réduire la consommation de manière signiicative.


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Conception de l’enveloppe et Caractéristiques du Bâti Parois Verticales

• • • •

Murs façades en panneau mural KLH bois d’épaisseur total de paroi 250mm. Isolation Thermique Extérieur : Complexe avec panneau de ibre de bois Ep. 100 mm (type Pavalex pour un lambda de 0.038) Revêtement extérieur avec une couverture en feuilles de Zinc.

Parois Inclinées

• •

Toiture inclinée en panneau mural KLH avec : Isolation extérieure composée de deux couches 60+180 mm de laine de bois sous couverture en zinc sur voliges. L’isolant thermique devra respecter à minima les exigences de l’étude thermique. Dans tous les cas, il devra être dense et avoir un lambda inférieur ou égal à le valeur estimé pour chaque cas en particuliére

SYSTEMES CONSTRUCTIFS EN KLH

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es systèmes KLH sont composés par des panneaux contrecollés en bois massif empilés en couches croisées et collées entre-elles sur toute leur surface.

La disposition croisée des planches longitudinales et transversales permet d’obtenir des résistances considérables pour reprendre efficacement les efforts structurels dans les deux directions. Epaisseur des planches : 19 à 40 mm 90% de bois essentiellement en épicéa Panneau contrecollés séchés artiiciellement à un taux d’humidité de 12% ±2. Assemblage des planches : avec une colle de résine polyuréthane mono composante qui durcit au contact de l’humidité, sans addition de solvants.

C’est un bon système constructif avec des bonnes performances thermiques. • Inertie thermique Collages structurels • Déphasage • Régulation hygroscopie • Efusivité • Etanchéité à l’air

Planches d’épaisseur 19 à 40 mm en plis croisés


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Risque de condensation dans une paroi

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a migration de la vapeur d’eau dans une paroi est due pour une grande part aux fuites d’air par les défauts d’étanchéité comme nous avons vu dans le chapitre «Introduction - Iniltrométrie à l³air » page 17. Pour y parvenir, c’est donc l’étanchéité à l’air du bâtiment qu³il faut pouvoir assurer. Mais la difusion à travers les matériaux participe aussi à cette migration de vapeur d’eau, qui vient de la diférence de pression de la vapeur d³eau entre l’intérieur et extérieur.

tion de vapeur d’eau, mais avec un Sd limité ain que l³éventuelle humidité présente dans la paroi puisse s’évaporer vers l’intérieur, si besoin, aussitôt que les conditions le permettent. Non seulement il faut la pose de ce ilm « frein-vapeur » (soit un panneau, un ilm, un enduit) mais il faut aussi, ou vue des fortes épais-

En traversant les diférentes couches de la paroi, de plus en plus froides vers l’extérieur en hiver, l’air se refroidit. La pression de vapeur varie donc aussi. À un certain endroit de la paroi, la pression de vapeur d’eau atteint la pression saturante, et il y a condensation. Si cette eau condensée peut migrer par capillarité vers l’extérieur, ou revenir à l’intérieur et s’évaporer, les risques sont limités.

Aujourd’hui avec nos systèmes constructifs de plus en plus isolants, le renouvellement de l’air insuisant et l³humidité ambiante excessive augmente considérablement le risque de condensation. C’est pour cela qu’il faut faire très attention ain qu³on puisse corriger cet inconvénient en préconisant la pose sur la face chaude de l³isolant d³un il « frein-vapeur » qui limite la pénétration de la vapeur d’eau dans la paroi. Le matériau choisi pour assurer l’étanchéité à l’air doit opposer une certaine résistance à la migra-

seurs d’isolation avec lesquelles on construit de nos jours, choisir pour la paroi, des matériaux suisamment capillaires pour permettre à l’éventuelle eau condensée, de se déplacer pour rejoindre les parements et de se réévaporer. L’objectif est de créer une paroi transpirante dans laquelle on doit disposer les matériaux en couches de perméabilité croissante de l’intérieur vers l’extérieur (les plus fermés côté intérieur, jusqu’au parement extérieur, toujours très ouvert à la vapeur d’eau). Dans la partie suivante j³ai voulu efectuer une application ain de montrer graphiquement ce phénomène de risque de condensation dans une paroi.


GRANDEURS À CONSIDERER : • µ MU : Facteur de résistance à la difusion de vapeur d’eau. Inique dans quelle mesure un matériau s’oppose à la migration de la vapeur d’eau Un matériau ayant un µ de 30 signiie qu’il résiste 30 fois plus à la difusion de vapeur d’eau que l’air.

Sd : Résistance à la difusion de vapeur d³eau. Désigne l³épaisseur de la couche d³air équivalente à la difusion de la vapeur d’eau(en mètres). Sd= µ (du matériau) x épaisseur (du produit) ; Sd s’exprime en mètres. •

Plus le µ et Sd d’un matériau sont grands, plus ce dernier s’oppose à la migration de la vapeur d’eau.

REMARQUES À SAVOIR : • • •

PARE-PLUIE : considéré comme un matériau très ouvert à la vapeur d’eau Sd<0,18 m. Un pare-pluie de 1 à 2 suit. PARE-VAPEUR : considéré comme un matériau dont la résistance à la vapeur d’eau est comprise entre 1 et 5 mètres (1<Sd<5). FREIN-VAPEUR : considéré comme un matériau dont la résistance à la vapeur d’eau est supérieur à 10 voires à 15 mètres (Sd> 10 à 15).

Diagramme de Mollier Nous pouvons repérer le point de rossée grâce à la relation de l’humidité absolue, humidité relative et température de l’air dans le diagramme de Mollier. Point de rossée : Le point de rosée ou température de rosée est la température la plus basse à laquelle une masse d’air peut être soumise, à pression et humidité données, sans qu’il se produise une formation d’eau liquide par saturation.

Méthode de Glaser

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fin d’éviter le risque de condensation dans les parois, nous procédons habituellement au calcul de la condensation de vapeur d’eau, avec la méthode Glaser. Elle permet, sur la coupe d’une paroi, de visualiser, pour des températures intérieures et extérieures données (vois images ci-dessous) : •

Le niveau d’humidité absolue (courbes ci-dessous de couleur vert clair) (pag.32)

La courbe des isothermes potentiels des points de rossée (courbe de pression saturante) (courbe ci-dessous de couler vert foncé) (pag.32)

Si la courbe de pression partielle (ligne verte) coupe la courbe de pression saturante, le point de rossée est atteint : il y a condensation.


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1.- MURS EXTÉRIEURS EN BRIQUE CREUSE AVEC ISOLATION THERMIQUE INTÉRIEUR (sans frein-vapeur)

risque de condensation

2.- MURS EXTÉRIEURS EN BRIQUE CREUSE AVEC ISOLATION THERMIQUE INTÉRIEUR (avec frein-vapeur côte extérieur)

risque de condensation

3.- MURS EXTÉRIEURS EN BRIQUE CREUSE AVEC ISOLATION THERMIQUE INTÉRIEUR (avec frein-vapeur côte intérieur)


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Synthèses de l’étude hermique Règlementaire RT2012

Finalisation du Projet REMARQUES

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u vu des calculs obtenus avec une RT2012 complète et avec une surface SRT de 101 m², très proche de la limite règlementaire inférieure (entre 50 et 100m²), nous avons pris le parti de laisser l’architecte libre de basculer (ou non) sous le seuil des 100m² de SRT, ce qui permettrait d’importantes économies d’investissements tout en facilitant la conception du projet. À ce jour, compte tenu des analyses montrées antérieurement, l’étude complète est conforme. Néanmoins, l’installation d’un ballon thermodynamique sur air extrait, en supplément d’une chaudière gaz à condensation déjà existante pour l³usage chaufage + ECS nous apparait comme redondante et illogique en termes économiques et énergétiques.


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LOGICIELS & MATERIELS NÉCESSAIRES

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in de mener à bien l³ensemble des missions qui m³ont été coniées, j³ai dû utiliser plusieurs logiciels et plusieurs outils de mesure. Chacun d’eux sera mentionné ici et j’indiquerai pour quels types de missions ou pour quel but ils ont été utilisés.

LOGICIELS UTILISES Au total quinze logiciels cités ci-dessous, ont été employés pour mener à bien les mision coniées. 1. EcoDiag : Réalisation du DPE Collectif sur des Bâtiment d’Habitation en ’Île de France. 2. ClimaWIN : Réalisation des études thermiques réglementaires RT2012 et RTExistant. Codage des bàtiments et calcul réglementaire Bbio, Cep et Tic. 3. IR-IC Report : Réalisations d’analyse de thermographie infrarouge pour les projets des bâtiments d’Habitations Collectifs, aussi bien que pour de projets des maisons individuelles situées en Île de France. 4. U-WERT.NET: Cette Calculatrice thermique des valeur U des parois. Nous aide à concevoir l’isolation et propose des conseilles sur l’epaisseur de l’isolationdes ainsi que sur la façon d’éviter les problémes d’humidité dans une parois. 5. AUTOCAD : Réalisation de plans architecturaux ; lecture - mise à échelle - prise de différentes mesures utiles pour le codage dans le logiciel thermique ClimaWIN ; Réalisation de plans d’aménagements et rehaussements de terrains ; Création de l’ensemble des documents graphiques des anciens appartements à Paris, soit en prenant des vieux documents de l’état existant du bien immobilier ou soit avec des mesures prises sur place. 6. REVIT: approche sur le BIM en faisant diférents tests d³export vers les outils de calculs thermiques ain de vériier, et maîtriser les diférents types de ichiers compatibles avec les logiciels de calculs dont nous disposons dans notre bureau d’études thermiques. 7. ARCHIWIZARD: Codages des caractéristiques matérielles de chaque éléments (parois, plancher, menuiseries, ponts thermiques…) sur la maquette numérique ain de pouvoir obtenir un modèle 3D complet avec des informations thermiques. 8. SKETCHUP: Conception de modèles 3D complexes à partir de plans en format .dwg et aussi à partir des photos de façades des immeubles visités. Réalisation de scènes d’animation pour la création des vidéos animées publicitaires. Créations des détails techniques constructives 3D avec le but de 9. ARTLANTIS: Créations des infographies réelles pour la présentations de nos projets aux clients et pour la création d³images haute déinitions pour la conception de panneaux publicitaires au nom de l’entreprise. 10. PHOTOSHOP: Retouche d³images, création de texture, photomontages de nos projets ain de montrer au client l’avant et après des travaux qu’on lui propose. 11. ILLUSTRATOR: Réalisation des panneaux publicitaires, grands dessins professionnels, design vectoriel, création de logos, illustrations vectorielles sophistiquées. 12. INDESIGN: utilisé pour la mise en page des études thermiques ou tout ce qui concerne le document à propement parler. 13. EXCEL : Réalisation de bases de données et des ichiers synthèses avec des macro VBA (Visual Basis for Application) ain de mieux gérer le temps dans l³extraction, la manipulation et l’obtention de données de nos études thermiques. 14. WORD : Réalisation l’ensemble des rapports écrits 15. POWERPOINT : Réalisation de supports de présentation clients pour les missions d’études thermiques que j’ai eu le plaisir de présenter moi-même en tan que représentant GREENATION lors de la Journée Technique « Menuiseries & Façades Rideau » dans les locaux de la FFB (Fédération Française du Bâtiment)


MATERIELS UTILISES Au total dix types de matériels ont été pris en main et sont les suivants : • Caméra thermique : Inspection et recherches de défauts techniques et thermiques en prenant de thermographies ain d³observer les déperditions thermiques et les intégrer aux rapports. • Télémètre laser : Prise de mesures, périmètres et surfaces • Thermo Hygromètre : Relevés de températures et d’hygrométrie intérieure et extérieure • Vitro mètre : Analyse de l’épaisseur des vitrages notamment pour les doubles vitrages (épaisseur de lame d’air particulièrement) • Porte soulante : Mise en dépression et/ou surpression de bâtiments lors de test d³iniltrométrie. • Stylo à fumée : Recherche de zones de fuites d³air lors de test d³iniltrométrie • Appareil photographique numérique : Prise d’illustrations de comparaison avec les thermogrammes infrarouges • Humidimètre à pointe : Évaluation sanitaire des murs lors de diagnostic d’humidité. • Mesureur de puissance des champs électromagnétiques : analyse spectrale et mesure des niveaux d’expositions électromagnétiques dans des appartements que nous avons visité. • Catalogue fournisseur, livres et sites : Données techniques pour paroi, isolants ou systèmes constructif.

Stylo à fumée

Caméra Thermique

Humidimètre Thermo Hygromètre

Mesureur champs électromagnetiques

Télèmètre laser

Appareil photographique Porte Soulante


Maquette Numérique ou BIM

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APPROCHE DU BIM

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l s’agit de la nouvelle méthodologie de modélisation BIM « Bâtiment et Informations modélisées» ou Maquette numérique. C’est aujourd’hui une nouvelle démarche de développement, de réalisation et de suivi des projets de construction.

Dans l’objectif de maîtriser cette nouvelle méthodologie de travail, il m³a été conié des missions ayant pour but de déterminer la meilleure procédure à suivre via le BIM. Ceci, ain que notre bureau d³études thermiques soit au fait des dernières technologies et s’adapte aux progrès de demain. J’ai également mis au point un document indiquant la démarche à suivre pour modéliser en 3D les bâtiments à étudier, avec l’export des informations d³un logiciel à un autre, ain que la maquette numérique soit détectée et analysée correctement dans nos logiciels de calculs thermiques. Ce document a pour but de montrer les diférentes possibilités que nous ofre ce logiciel de calculs. C’est une approche vers la modélisation 3D des bâtiments avec les compétences thermiques intrinsèques des logiciels. L’utilisation de ces outils numériques dans le bâtiment permettra de moderniser le processus de construction, de faciliter la coopération entre les acteurs, d’améliorer la qualité du travail sur les chantiers et de réduire les coûts de construction. Elle ofre, surtout aux ingénieristes et autres parties prenantes d’un projet, la possibilité de valider des choix dans leur discipline respective (architecture, façade, second œuvre, génie civil, espaces verts, plomberie…), et tout ceci dans un environnement virtuel.


Maquette Numérique ou BIM

Dans les deux tableaux qui suivent (à la in de cette page et dans la page 38), je voudrais montrer les résultats obtenus d’un calcul thermique d’une maison dessinée exclusivement pour l’occasion. Cette maison prototype comporte une géometrie simple, comme le montrent les images ci-dessus. Il faut mentionner que ce calcul thermique n’avait pas pour but le respect de la réglemenetation Thermique en vigueur, mais avec l’intention de coder une géometrie simple, ain de vériier les exports d³informations entre les diferents logiciels employés (voir schéma ci-contre). Schéma de diférentes communications entre les logiciels employés pour la création de ce document guide Calcul thermique efectué de trois manieres diférentes 1. 2. 3.

Codage directement de la maison prototype sur Clima-WIN Codage directement de la maison prototype sur ArchiWIZARD Codage efectué après avoir fait l³export e ArchiWIZARD vers Clima-WIN

Dans tous les cas, j’ai prévu une amélioration de l’enveloppe du bâtiment en propossant une isolation thermique par l’extérieur (ITE). Ce scénario d’amélioration apparaît en couleur jaune dans le tableau de résultats du BIM ci-dessus et également dans le tableau des caractéristiques thermiques de l’enveloppe dans la page suivante.


Maquette Numérique ou BIM

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Tableau avec les caractéristiques thermique de l’enveloppe de la maison prototype

CONCLUSION DE CE TEST

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n observant et analysant les résultats obtenus, même s’ils sont assez disproportionnés par rapport aux exigences de la réglementation thermique, qui, comme je le répète, n’était pas du tout le but de ce test, on constate une certaine cohérence des résultats dans la maniere dont a été codé cette maison prototype dans les 3 méthodes employées. Ces écarts de résultats sont dus aux diferentes caracteristiques qui ont été codées de manière diférente en fontion des logiciels. Au inal, les logiciels thermiques utilisent le même moteur de calcul : La méthode Th-BCE 2012 qui a été developpée par le Centre Scientiique et Technique du Bâtiment. Pour conclure je tiens à faire remarquer l’intéresant logiciel Revit qui nous permet de réaliser des modeles en 2D et 3D en direct au fur et à mesure que l’on dessine. De plus il existe un plugins de calcul thermique ClimaWIN qui peut être incorporé dans le logiciel du BIM, Revit. A mons sens, cela nous permettra de gagner du temps dans nos codages thermiques, et d’éviter de perdre la moindre information du aux exports entre logiciels.


CONFÉRENCE SUIVIE EN TANT QUE REPRESENTANT DE GREENATION

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ans ce chapitre je voudrais faire mention du fait que j’ai eu le plaisir de participer à la « Journée Technique : Menuiseries & Façades rideau » qui s³est déroulée le 17 juin 2015 dans les locaux de la Fédération Française du Bâtiment (Paris 17ème). Cette conférence a été organisée par BBS-Slama, société éditrice de logiciels de calculs thermiques. Il s’agissait d’une rencontre entre d’une part, la SNFA (organisation professionnelle représentative des concepteurs, fabricants et installateurs spécialisés dans les menuiseries extérieures) et d’autre part, les créateurs de logiciels informatiques de calculs thermiques. Le but de mon intervention était de montrer notre méthode de travail sur les calculs thermiques, afin d’aider les créateurs de ces logiciels à montrer aux fabricants des menuiseries, à qui la conférence était adressée, la manière dont nous effectuons un codage sur les menuiseries en tant que bureau d’étude thermique.

J’avais fait le choix de m’appuyer sur un projet que j’avais réalisé au sein de GREENATION, qui traitait de l³inluence des menuiseries dans la consommation énergétique d’une maison individuelle. Il s³agissait de jouer sur les diférentes performances énergétiques des menuiseries (Uw Transmission thermique, Sw Facteur solaire, Tlw Transmission lumineuse), pour obtenir une consommation minimale. C³était un moment très gratiiant et formateur pour moi d³avoir représenté mon entreprise GREENATION et de m’être adressé à toutes ces personnes dans le cadre professionnel. J’ai pu tester à cette occasion, non sans appréhension, mes progrès en français et de surcroit en vocabulaire technique. Une fois mon exposé conclu, nous avons débattu et avons pu échanger sur nos expériences mutuelles, ainsi que répondre aux diférentes questions des fabricants.

Inluence des menuiseries dans la consommation énergétique d’une Maison individuelle


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BILAN

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ivre une expérience d’un an au sein de l’entreprise GREENATION a été pour moi une expérience très enrichissante de par la diversité des missions que j³ai pu réaliser ainsi que de par les diférentes tâches que j³ai eu à efectuer. Cette expérience a été pur moi l’occasion d’observer, de me perfectionner, de découvrir et d’apprendre.

« Observer, se perfectionner, découvrir et apprendre ».

J’ai pu constater les progrès que j’ai réalisés cette année dans l’entreprise concernant la qualité de ma maitrise rédactionnelle et technique de la langue française ainsi que l’acquisition du vocabulaire technique. J’ai également consolidé mes connaissances dans l’eco-conception des enveloppes des bâtiments et diagnostics de performances énergétiques. Au sein de l³entreprise j³ai pu également bénéicier d³astuces et de méthodes de calculs thermiques permettant de rendre une construction énergétiquement optimale ain de répondre au mieux aux besoins et exigences des clients. Mon attention s’est également portée sur « Concevoir et optimiser les l’importance de la communication avec le ressources d’énergie de nos client. D’où mon intérêt grandissant pour les espaces de vie du demain missions de communication dans leur aspect c’est le sens même du notre commercial, de créations graphiques de marjobs et notre métier ». keting et de projets de publicité pour l’entreprise, ain de promouvoir notre professionnalisme et nous démarquer des autres entreprises concurrentes. Par ailleurs, j³ai aussi apprécié la coniance que m³a accordée mon maître de stage. Cela m’a permis de travailler en autonomie et de me rendre compte de l’impact des choix et des décisions à prendre. « j’ai réussi à évoluer au La gestion de mon temps de travail a été dans travail et j’en suis très heuun premier temps le plus complexe à gérer reux ». pour moi lorsque plusieurs études étaient à réaliser en même temps.


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’autre part, travailler en équipe avec d’autres stagiaires, Thibault BLANCHARD, François LECLERE et Marc TEILLOT, m’a permis de confronter ma méthode de travail et mes travaux aux regard des autres et de proiter d³une émulsion de groupe. J³ai appris à accepter la critique autant positive que négative et à gagner en assurance pour défendre mes idées. Avec le recul, ma plus grande ierté est de me remémorer tout le travail que cela représentait pour moi et de constater le chemin que j’ai parcouru pour y parvenir. Je suis ier d³avoir pu aussi apporter ma contribution et une nouvelle approche du métier en donnant le meilleur de moi-même au sein de l’entreprise.

« Une idée reçue: ce

travail implique beauPour conclure, de mon point de coup de stress, certes, vue, un bon ingénieur d³eicacité mais c’est un bon ; une énergétique doit aussi avoir des pression nécessaire, qui capacités en audits et de conseil, nous fait agir et avancer il doit faire preuve de pédagogie au quotidien». envers les clients, et bénéicier d’un excellent sens relationnel. Il doit être dynamique, rigoureux, avoir des bonnes connaissances dans le développement durable, et être au fait de la réglementation en vigueur. Ce métier implique une parfaite connaissance des capacités de notre organisation, mais aussi une bonne résistance au stress lié aux objectifs à atteindre. La persévérance est également essentielle. Il faut insister encore et encore, ne jamais laisser tomber ! Aujourd’hui que cette période de stage est arrivée à son terme, je peux dire que j’ai la satisfaction de m’être totalement impliqué dans l’ensemble des diverses missions auxquelles l’entreprise m’a permis d’accéder.

Artemio MARTIN MENDEZ

Pris, le 31 août 2015


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BIBLIOGRAPHIE

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ette partie référencie l’ensemble des documents qui m’ont permis de réaliser ce rapport, c³est-à-dire les sites internet, les ouvrages, iches techniques ainsi que autres documents.

SITES INTERNET -

http://www.cstb.fr http://www.rt-batiment.fr http://www.bbs-slama.com http://www.developpement-durable.gouv.fr http://www.ademe.fr http://www.edibatec.com http://www.greenation.fr

OUVRAGES OLIVA Jean Pierre, COURGEY Samuel. L’isolation thermique écologique : Conception, Matériau, Mise en œuvre. Mars 2011 – Ma Maison Ecologique. OLIVA Jean Pierre, COURGEY Samuel. La Construction bioclimatique des maisons confortables et économes. Editoriale Terre Vivante. A. et J. de VIGAN. DICOBAT Dictionnaire du bâtiment. Editions Arcature

FICHES TECHNIQUES -

Fiches Techniques Source ADEME. et fabricants



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