LA VOIX DU BARMAN EDITION SPÉCIALE

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Edition SPECIALE n u m é r o # 4 0 F e v - m a r s 2 019

Directeur de publication Hervé NANA

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Assistants Cyrille KEMMEGNE Jean-René NOUBISSI

Hervé Nana

Développer le marché

de la bière en canette

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epuis le 17 décembre 2018, le prix de la bouteille vide est passé de 150f à 200f. Une augmentation qui n’a pas de texte d’explication. Chez les barmen que nous sommes, 70% du chiffre d’affaires de la Société camerounaise verrerie (Socaver) se trouve dans les débits de boissons à travers l’achat des bouteilles de sociétés brassicoles installées au Cameroun. Cette hausse vient à coup sûr diminuer le capital actif des débits de boisson parce que les grandes pertes de bouteilles se font dans les bars et les ventes-àemporter. Par la relation de bon voisinage dans les quartiers, des barmen acceptent de servir les clients qui désirent aller consommer leur bière à la maison. Dans la majorité des cas, aucun Franc n’est retenu comme consigne de la bouteille. Dans la majorité des cas, les bouteilles ne sont pas remmenées comme promis par les clients. Dans certains cas, s’il y a consigne, la somme de 100Fcfa est généralement retenue. Une somme inférieure au prix de la bouteille vide. La majorité des clients constituent leur propre stock de bouteilles et les revendent, soit aux acheteurs ambulants de bouteilles qui sillonnent les quartiers à l’aide des porte-tout à la recherche des bouteilles brassicoles vides, soit aux barmen. Ceci au grand malheur du barman qui, à son

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prochain achat des produits brassicoles, est contraint de consigner les emballages à raison 3600Fcfa /casier, ce qui équivaut à 300Fcfa la bouteille. C’est la raison forte pour laquelle dans tous les bars, dans toutes les ventes-àemporter, on trouve toujours des casiers plastiques vides, sans bouteilles. Le marché noir de la bouteille s’est donc peu à peu installé et développé. Les bouteilles sont distraites dans les bars, sans que le barman ne s’en aperçoive, ou chez des voisins, avant d’être revendus plus tard à ces exploitants de débits de boisson au prix de 200Fcfaa la bouteille ou à 100Fcfa au revendeur de bouteilles. Soit, 2400Fcfa pour un casier de 12 trous. Petit exercice : dans ce contexte, faisons la multiplication et trouvons les pertes annuelles d’un barman dans son capital actif. Allons-nous continuer à perdre notre argent dans l’achat des bouteilles ? Non…. Une solution existe. C’est la bière en canette. Votre journal propose aux exploitants des débits de boisson de converger vers la vente des bières en canette pour éviter les pertes de bouteilles qui entrainent une diminution du chiffre d’affaires. Plusieurs produits brassicoles de grande consommation fabriqués localement sont déjà produits en canette par les mêmes sociétés. Nous trouvons déjà en canette, la 33 export, Castel, Kadji, xxl, Booster, Mutzig, Malta tonique. Alors chers collègues, la solution alternative à la perte des bouteilles est la vente de bière en canettes.

Rédacteur en Chef Armel Mouandjo Rédacteur en Chef Adjoint Colette Grace Production NH Show-Biz Distribution Synedeboc Littoral

Crea &Webdesign Studios ‘DARTHIE [ www.darthie.com] +237 693 088 347 Illustrations & cartooning Krocool [ www.krocool.com] Traduction MF Yaoundé Impression AJC Graphic +237 233 41 35 77

La Voix du Barman est un guide crée en 2008 qui sert de liaison entre les exploitants de débits de boissons du Cameroun et de la sous région Afrique Centrale. Bras séculier du Syndicat National des Exploitants des Débits de Boissons du Cameroun (Synedeboc) qui a pour mission d’informer et de sensibiliser le grand public, les exploitants de débits de boissons sur la règlementation en vigueur, les droits et devoirs de l’activité afin de professionnaliser ce secteur d’activité qui se trouve être la “La petite main de l’économie”. Sous sa formule papier et en ligne, ce magazine mensuel s’inscrit dans une démarche citoyenne qui va bien au-delà des frontières camerounaises pour permettre un partenariat gagnant gagnant entre les divers acteurs de la fillière brassicole. Tiré à plus de 6000 exemplaires, ce support créer des opportunités diverses et permet aux annonceurs et opérateurs économiques de toucher des cibles bien identifiées pour faire passer le bon message. Il est distribué gratuitement sur l’étendue du territoire National, aux barmen, clients et autres…La Voix du Barman est une idée originale de l’agence NH-SHOWBIZ spécialisée dans l’événementiel et le marketing.

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www.lavoixdubarman.com

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Sommaire

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04 Interview P.8 – 9 - Interview de M. Roger TAPA Président National Synedeboc P.26 - Interview de M. Valery NTENDIE, Coordonateur National Synedeboc P.27 - Interview Mr MATIKE Président national de l’Association des Consommateurs de bières.

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Courrier express P.17– PDG Dreams Guinness P.18 – Taxe sur le divertissement

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Dossier P.20 –Retro texte en anglais P.21_ Retro 2018 ristournes P.22 –Retro 2018 Licence d’exploitation. P.23– Retro marquage des bières

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P.24 – Retro 2018 non respect des heures

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Bonus P.37 – Challenge La Voix du Barman

04 Actualité P.28_ Importation des bières P.29 – Hausse des prix

23 ANNUAIRE Défendre et sécuriser les droits des exploitants des débits de boissons et être l’interlocuteur entre l’Etat du cameroun et les sociétés brassicoles sur les intérêts des barmen

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Bon à savoir P.31–D ans LVB 07 PAGE 07

Divers du Bar P.32 –Vox pop: augmentation du prix de la boutelle. Votre avis.

Publi-reportage P.32 –Vox pop: augmentation du prix de la boutelle. Votre avis.

Centre Téléphone 695686679 /675267393 Littoral Téléphone 698312034 Ouest Téléphone 696440031 Sud Téléphone 694881234 Nord Téléphone 695907651 Sud-ouest Téléphone 677828349 Adamaoua Téléphone 677514197 Nord-Ouest Téléphone 679100140 Est Téléphone 677567291

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Extrême-Nord

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L ‘‘...toujours ensemble dans l’action, tournés vers l’avenir ‘‘

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SYNE DEBOC e SYNEDEBOC et moi-même vous présentons tous nos meilleurs vœux pour cette nouvelle année, ainsi qu’à vos proches. Que celle-ci vous apporte bonheur, santé, joies familiales et réussites professionnelles.

La nouvelle année ouvre un nouvel espace devant nous pour poursuivre et réussir chacun de nos projets. Malgré toutes les difficultés qui s’annoncent à l’horizon en cette nouvelle année, nous ne saurons faiblir nous sommes avant tout des entrepreneurs et fiers de l’être, car c’est notre quotidien que de nous battre contre tout type d’adversité, de les vaincre et de saisir l’opportunité de nouveaux projets. Ne rien lâcher pourrait être notre devise, continuer d’avancer et de créer notre leitmotiv, réussir notre objectif.

dépasser et à valoriser la valeur de chacun. Cela concoure à la réalisation de nos ambitions, facteur d’un accroissement des aspects de notre rôle sociétal. Nous serons toujours ensemble et dans l’action, tournés vers l’avenir, celui dont nous avons la responsabilité pour notre pays ! L’esprit du SYNEDEBOC, c’est plus que jamais la passion de l’excellence, la recherche de la réussite et les challenges en équipe pour affronter les obstacles auxquels nous faisons face. J’espère que les efforts à améliorer dans le cadre de notre Syndicat répondent à vos attentes et à vos demandes. Que cette année soit pleine de joies, de rencontres et d’échanges et encore plus agréable à vivre que les précédentes. Roger Tapa

C’est un encouragement supplémentaire pour la nouvelle année à continuer à nous

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VŒUX ROGER TAPA

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Rapport Annuel du

L’interview du Président National, Me Roger TAPA

synedeboc

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Monsieur le Président, quel est le bilan 2018 du Syndicat national des exploitants des débits de boisson du Cameroun ? Merci de me donner l’opportunité de m’exprimer par rapport à l’année 2018 qui vient de s’achever. Pour commencer, je tiens à souhaiter les vœux les meilleurs au peule camerounais en général et à la grande famille des exploitants de débits de boissons en particulier sans oublier nos consommateurs. Pour revenir à votre question, je peux affirmer que l’année 2018 a été une année de succès pour le SYNEDEBOC. Au cours de celle-ci, nous avons fait face à plusieurs difficultés et à chaque fois, nous avons su trouver des réponses exactes. 2019 commence avec l’augmentation du prix de la bouteille de 150f à 200f. Quel est votre avis sur cette hausse du prix de la bouteille ? Nous ne sommes tout à fait pas d’accord avec une quelconque augmentation du prix de la bouteille qui jusqu’à présent n’est qu’officieux parce que nous n’avons pas officiellement

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été notifiés par les concernés et nous restons dans cette attente ceci, pour la simple raison que la loi en vigueur au Cameroun concernant l’activité commerciale oblige à celui qui veut augmenter le prix d’un produit doit le faire après avoir soumis expressément au Ministre du commerce la nouvelle grille tarifaire 15 jours avant l’entrée en vigueur de celle-ci, tel n’a pas été le cas en l’espèce en notre sens cette augmentation reste illégale. Peut-on avoir une idée des résolutions que le Syndicat a pris pour cette hausse du prix ? Au vu de la question précédente, cette hausse reste sans objet et nous ne saurons envisager de quelconques résolutions. 2019, L’état recule sur la loi de finance 2019 qui prévoit également une hausse du prix de la bière. L’on donne cette victoire à la pression du refus des exploitants des débits de boissons notamment au synedeboc, vous pensez vraiment que c’est une victoire du Synedeboc ? La loi de finance 2019 prévoit en son sein un rabattement des droits d’assises de 10% contrairement à la loi de finance de 2018 qui parlait de 20% ce qui a pour conséquence une augmentation du prix final au

détaillant. Compte tenu de la situation économique de nos clients, nous au SYNEDEBOC, avons très vite compris que cette situation aura des incidences négatives sur notre chiffre d’affaire. C’est pourquoi nous avons très tôt pensé qu’il fallait attirer l’attention de l’Etat et de la communauté nationale à ce sujet en initiant plusieurs actions ce qui a mis sur la table un débat qui continu jusqu’à présent Malgré le recul de l’état on constate que cela est provisoire, peut-on compter sur une position ferme du Syndicat pour un Blocus définitif ? Le SYNEDEBOC contrairement à d’autres syndicats a toujours privilégié en lieu et place de l’affrontement le dialogue, ce qui a toujours tourné en notre avantage. Nous pensons que ce cas ne dérogera pas à la lettre. Monsieur le président la bière n’est pas un produit soumis à l’homologation préalable des prix, mais les exploitants des débits de boissons continuent à être traquées par les brigades de contrôle de prix, sur les jolies motifs de : -Hausse illicite de prix. - Non application des prix conseillés. -Pratique des prix illégaux. Face à cette situation que compte faire le Syndicat ?

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- Peut-on savoir qu’elles attitude devront adopter les barmen face à ces agents véreux ? Hier encore la bière ne faisait pas partie des produits dont les prix devaient préalablement être homologués par le Ministre du commerce. De nos jours, un arrêté peu connu du Ministre du commerce a inclut la bière parmi les produits soumis à l’homologation des prix. Toutefois, cet arrêté peu être remis en question, nous en parlerons lors de nos prochaines rencontres. Face à cette situation nous conseillons aux barmen de se référer à notre syndicat. Qu’elle est la position officielle du Synedeboc sur le problème des droits d’auteur ? La SONACAM, la SOCAM, la CMC se bousculent sur les payements des retenues à la source des arriérés. Peut-on avoir la position officielle du Synedeboc ? La position officielle du SYNEDEBOC est celle du gouvernement et des artistes.

Un mot sur la nouvelle distribution des SABC des produits sur le terrain. La SABC en tant que société autonome est libre d’organiser la distribution de ses produits, c’est son droit le plus absolu. Nous constatons tout de même sur le terrain des manquements graves dans cette organisation et cela nous inquiète. Nous avons encore des exploitants qui se plaignent des ristournes non payées par les grossistes. Pouvez vous nous dire c’est quoi le problème ? Cette question devrait être posée à la SABC qui, seule détient la discrétion des éléments sur lesquels elle s’est fondée pour choisir les partenaires distributeurs. Dans cette façon

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de faire, nous avons noté l’incompétence et l’incapacité qui frisent à la limite la complicité. Que propose le syndicat pour résoudre ce problème majeur des exploitants ? Ce problème fera partie des priorités du SYNEDEBOC au cours de cette année. Nous comptons utiliser toutes les possibilités et les procédures que nous réserve la loi mais en pensant que le dialogue trouvera préalablement des solutions utiles Votre mot de fin aux Barmen. La recherche des solutions aux problèmes des membres reste mon cheval de bataille !

Les Barmen réclament un retour à la méthode de retenue à la source par les SABC, Que pensez –vous de cette demande de masse ? Notre mouvement est l’initiateur de cette procédure, nous continuons de penser que cette dernière reste la meilleure pour les barmen et pour les artistes, par conséquent encourageons nos membres à continuer d’utiliser cette méthode Qu’elles sont les perspectives pour 2019 du Synedeboc ? Nous pensons que 2019 sera une année pas très différente des autres compte tenu des obstacles que nous entrevoyons. Cependant ceci ne saurait nous faire peur, nous restons sereins.

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ous voici au seuil d’une nouvelle année qui s’annonce à nouveau difficile mais également galvanisante. Difficile parce que la loi de finances 2019 a introduit - dans un contexte de pouvoir d’achat réduit, de crise sécuritaire et de report de la CAN - de nouvelles dispositions qui vont accroître la charge fiscale déjà insoutenable de l’activité des producteurs de boissons alimentaires, avec ses effets induits sur celle des distributeurs et des barmen. Galvanisante parce que tout ce qui est difficile nous pousse finalement à plus d’ardeur au travail et s’avère être une opportunité de mutualisation de nos énergies afin de mieux communiquer, de mieux promouvoir comme de mieux défendre auprès des pouvoirs publics notre activité d’agro-industrie avec l’ensemble de notre écosystème, tout cela au service du développement du Cameroun. Après 2017 qui fut placé sous le signe des retours aux fondamentaux de notre métier, 2018 fut placé sous le signe de la satisfaction client. Dans un contexte sécuritaire difficile marqué par la crise anglophone - qui nous a contraints à la fermeture de 90% de nos centres de distribution dans la région du Sud-Ouest et qui a fortement pénalisé l’activité y compris celle des barmen - nous avons su relever des défis importants pour continuer à vous mettre à votre

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Garder le cap ! disposition des produits de qualité et en quantité voulue : Défi commercial avec la réorganisation de nos zones où chacun de nos points de vente est désormais rattaché à un distributeur unique. Dans le même registre, nous avons développé notre gamme avec le lancement de nouveaux produits (Top Orange, Fanta pomme, Vitale 0,5 litre, Sirops Top,…). Défi industriel où nous avons augmenté nos capacités industrielles de façon significative avec une nouvelle ligne PET à l’usine de Koumassi, une nouvelle ligne canettes à l’usine de N’Dokoti, la polyvalence de notre ligne verre à Garoua et le réaménagement des espaces de l’usine de Bafoussam. Défi logistique ou nous avons résolu nos problèmes qualitatifs et quantitatifs de transport et de stockage avec la mise en œuvre du houssage de nos produits d’eaux minérales, l’augmentation de notre parc emballages, l’ouverture de nos centres d’emballages et la rénovation de nos centres de distribution dont deux furent totalement crées (Centre Commercial N’Dokoti et Centre Commercial de Yaoundé 1). En 2018 et grâce à la célébration du 70e anniversaire des Brasseries du Cameroun, nous avons partagé avec le public la vision, la mission et les valeurs du Groupe SABC ou depuis 70 ans chacun de nos produits est un engagement au développement du Cameroun. Nous avons profité de cet événement pour procurer encore plus de bonheur et redonner le sourire aux populations à travers nos journées citoyennes qui ont favorisé la réalisation d’actions sociales dans les domaines de l’éducation, de la santé, des arts et de la culture sans oublier la protection de l’environnement. En 2018, nous avons enfin élaboré et mis en place pour la première fois, notre code de conduite qui nous

engage comme devrait engager chaque partenaire du Groupe SABC dans l’application au quotidien du respect de nos valeurs afin de nous assurer que chacun connaisse, respecte et applique les standards d’éthique de notre activité. L’année 2019 sera quant à elle placée sous le signe de l’excellence, de la performance et de l’amélioration continue. En 2019, nous continuerons donc à bâtir avec l’ensemble de nos partenaires une entreprise Performante, Responsable, Intègre, Loyale, Professionnelle et Innovante, où chaque acteur pourra donner le meilleur de lui-même, s’épanouir et réaliser son rêve grâce à la digitalisation de notre activité, au support du mobile money mais également grâce à des programmes d’animation et d’évènements comme d‘innovations de marques toujours plus ambitieux. Toute notre équipe restera engagée à vos côtés pour vous accompagner et faire en sorte que nous devenions le choix naturel de nos clients et non plus le choix imposé grâce à notre qualité de produits et de services. En 2019, malgré un contexte fiscal difficile et le retrait de la CAN du Cameroun qui nous prive de magnifiques célébrations sans oublier l’impact sur nos volumes de ventes, nous mobiliserons tous nos moyens pour assurer le développement de notre activité et de notre pays, afin que demain soit fait de plus d’écoute, plus de professionnalisme et d’innovation et afin de continuer à faire vivre à nos consommateurs une expérience incroyable. Je vous souhaite à tous une bonne et heureuse année 2019. Emmanuel DE TAILLY DG GROUPE SABC

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‘‘...plus de professionnalisme et d’innovation et afin de continuer à faire vivre à nos consommateurs une expérience incroyable ‘‘

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Emmanuel de Tailly DG Groupe SABC

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Saluons ensemble cette nouvelle année qui vieillit notre Partenariat sans vieillir notre Créativité Studio ‘Darthie

413. Rue Drouot Tél. +237 693088347 - 695124729 Email : contact@darthie.com www.darthie.com

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Nous nous engageons à améliorer notre façon de vous servir, à réduire les retards logistiques en livrant de façon constante les bons produits au bon moment, encourageant ainsi des transactions commerciales efficientes.

Andrew Ross Directeur Général Managing Director Guinness Cameroon

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BONNE ANNEE - HAPPY NEW YEAR

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onne année à vous et à vos familles! Je tiens à vous remercier personnellement pour votre engagement envers Guinness Cameroun et nos grandes marques tout au long de l’année 2018.

Premièrement, j’apprécie votre partenariat équitable avec toutes les principales parties prenantes du secteur, ainsi que les efforts considérables que vous déployez pour promouvoir nos marques dans un contexte difficile. Je salue les efforts constants déployés pour améliorer l’environnement dans lequel vous évoluez, afin d’offrir les meilleures marques de qualité et de servir les consommateurs qui distinguent de plus en plus ce qu’ils veulent boire, comment et où ils veulent savourez leurs boissons. Depuis mon arrivée au Cameroun, il y a deux mois, j’ai eu la chance de rencontrer et échanger avec certains d’entre vous. Je suis très enthousiasmé par les impressions que j’ai eues suite à nos conversations. En ce début d’année, nous voyons un potentiel illimité pour notre futur partenariat et les moyens par lesquels nous espérons atteindre et aller au-delà de vos attentes. Nous axerons nos efforts sur la création de la valeur à long terme pour vos entreprises, l’accent étant mis sur les aspects ci-après : • Continuer à renforcer l’impact de nos relations sur vos entreprises.

•Continue to strengthen our relationship impact on your business.

• Nous nous engageons à améliorer notre façon de vous servir, à réduire les retards logistiques en livrant de façon constante les bons produits au bon moment, encourageant ainsi des transactions commerciales efficientes.

•Commit to improve how we serve you, reduce logistics delays by consistently delivering the right products at the right time, encouraging efficient business transactions

• Réduire l’impact extrêmement négatif provoqué par le trafic de bouteilles cassables, en vous associant à la lutte et à l’éradication de cette malversation

•Reducing the hugely negative impact caused by glass trafficking, so partnering with you to stop this malpractice.

• Prompte résolution de vos problèmes que vous portez à notre attention. Nous continuons à améliorer et à étendre notre technologie et nos capacités afin de pouvoir vous offrir un service aligné au standard international. Ce faisant, nous continuerons de collaborer avec vous pour veiller à ce que nous apprenions les uns des autres, ce qui nous assurera de forger un meilleur avenir pour nos entreprises. Je voudrais une fois encore saisir cette occasion pour vous remercier de nouveau de tout coeur pour votre soutien. Nous seulement nous valorisons notre relation avec vous, mais nous prenons très au sérieux la responsabilité qui est notre d’être votre partenaire. Ce fut un honneur de travailler avec vous en 2018 et nous avons hâte de poursuivre notre partenariat fructueux en 2019 et au-delà!

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appy New Year to you and your families! I want to personally thank you for the commitment you have shown to Guinness Cameroon and our great brands in 2018. Firstly, I appreciate your fair partnership with all key stakeholders in the sector, as well as the tremendous efforts you’re deploying to promote our brands in a challenging context. I applaud the constant efforts in upgrading the environment you operate in to offer the best quality brands and serve consumers who are becoming more discerning with what they want to drink, how they want to enjoy their beverages and where. Since I arrived in Cameroun 2 months ago, I have been fortunate enough to have the opportunity to visit and connect with some of you and I feel very excited about what I have heard from you. Looking forward into the New Year, we see unlimited potential for our future partnership and the ways we hope to meet and exceed your expectations. Our focus will be on creating value for your business with emphasis on the following:

•Resolving issues you raise quickly. We continue to expand and improve our technology and capabilities to ensure we can offer you world class service. As we do so, we will continue to engage with you to ensure we are learning from each other ensuring that we shape a better future for our businesses. I would once again like to take this opportunity to wholeheartedly thank you again for supporting us. We not only value our relationship with you, but take the responsibility of being your partner very seriously. It has been an honor to work with you in 2018 and we look forward to our continued and fruitful partnership in 2019 and beyond! Gratefully yours,

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Brewers - Barmen, a partnership not a winner

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ithout the presence of the bartender in the field, no brewing company would develop; because the bartender remains the link in the chain that brings the product of the companies to the final consumer we call in our jargon the customer of the Bar.

In all these years, the beer rack has increased from a single to a quadruple and even five times, to the sole benefit of the brewer, who, with each increase in the price of the raw material on the market, passes the increase on the selling price of the record. Of beer and forcing with an impact on the price of the bottle, question for him not to bear the cost of an increase. The second beneficiary in the field remains the state which has been raising taxes for years. This may still be the case with the vignette tax on the locally manufactured beer bottle. The real loser in this situation remains and remains the bartender who has only his sales efforts to see the sun shine on him, after each semester or quarter, according to the goodwill of the brewing companies that do not even give exact timing of payment rebates and PSA. the SYNEDEBOC as in 2007, has already asked for an increase of the field discounts per beer bin, but in true 2007, the synedeboc engages a tussle with the Minister of Commerce and Brassicultural Societies of Cameroon (SABC, GCSA, SAC, UCB) member threatens to raise the price of the beer on the ground and sell the beer with the bottle for an increase of the 2010 rebate to 400f. .- a reduction of the price of the empty bottle from 150Fcfa to 50Fcfa - a presentation of a schedule for the payment of rebates.

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In the end, the union just gets an increase of the rebate from 210Fcfa to 250Fcfa per locker. From 2007 to 2018, the bartender remained the slave of the brewing societies and the state; because the trade law that liberalizes the beverage sector still gives a mandate to the price control and repression brigade, the power to prevent the bartender from setting its prices. that, by threatening to seal all the brewing companies when they pretend to accompany the bartenders, they all fall on the influence of the ‘’ big customers ‘’ yet these indeed are deposits that is to say they buy to sell to the bartenders so they do not have the same problems that I am bartender in direct contact with the customers of bar (consumers) .I have more difficulties on the ground than that of the deposit. But when comes the reward of the link in the chain, we only talk about the wholesaler and the customer we forget the bartender that I am. Strongly all brewing companies think bartenders and not take-away sales at least during preparations for the CAN TOTAL CAMEROON 2019. SABC - 70 years old already Guinness Cameroon 59 years old already UCB - 45 years old already

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Ristournes Le nerf de la guerre entre brasseurs et barmen De nombreux cas de non paiement des ristournes ont été enregistrés au cours de l’année 2018.

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« C’est le véritable problème qui crée très souvent des mésententes entre les sociétés brassicoles et les débits de boissons. On ne comprend pas pourquoi des solutions ne sont pas trouvées ». Cet avis de Gérard Nonos est partagé par de nombreux autres exploitants de débits de boissons à Douala. Les propriétaires des bars, ventes-à-emporter et snacks disent ne pas comprendre pourquoi des bars ont toujours des revendications à faire après avoir perçu leurs ristournes alors que leurs achats sont bien enregistrés dans les différentes sociétés brassicoles. Un barman a toujours des revendications lorsqu’il reçoit ses ristournes, alors qu’il a les factures de ses achats. Pire ! Certains exploitants des débits de boissons ne retrouvent pas leur nom sur la liste des bénéficiaires de ristournes. Afin de rentrer dans leurs droits, de nombreux exploitants des débits de boissons ont fait recours au président régional pour le Littoral du Syndicat national des exploitants des débits de boissons. « Nous demandons aux sociétés brassicoles de respecter les calendriers de paiement qui sont de trois mois pour Guinness

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Cameroun et 6 mois pour la Sabc. Que cela soit automatique, qu’il n’y ait pas de prolongements et tous les manquements qui sont actuellement observés,» souhaite Hervé Nana, président régional pour le Littoral du Synedeboc. Plusieurs exploitants des débits de boissons considèrent la ristourne comme une épargne. Car, « Cela nous permet d’augmenter notre fond de commerce et compenser les pertes des bouteilles, » s’accordent-ils à dire. Afin de résoudre ces problèmes, le Synedeboc Littoral a adressé une requête aux sociétés brassicoles concernées afin qu’elles puissent remédier à la situation. « Si la requête n’est pas faite, vous n’avez pas votre ristourne, puisque cela voudrait dire que vous êtes satisfait. 85% des requêtes que nous faisons sont prises en comptes et ont été des réponses sont positives, » se réjouit Hervé Nana.

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Licences d’exploitation le chemin de croix des débits de boissons Plusieurs personnes désirant acquérir ce document pour ouvrir ou mettre en règle leurs débits de boissons ont bénéficié de l’appui du Synedeboc.

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ne centaine d’exploitants de débits de boissons se sont attaché aux services de Syndicat national des exploitants des débits de boissons (Synedeboc) dans le Littoral. Ces derniers ont sollicité l’appui de Hervé Nana, président régional du Synedeboc Littoral, pour la plus part, afin de se mettre en règle dans le but d’obtenir une licence d’exploitation pour leur débit de boissons. C’est que, plusieurs bars, notamment et ventes-à-emporter exercent dans un premier temps sans licences. Et ce n’est qu’au fil du temps que les propriétaires s’engagent à obtenir des licences d’exploitation. Pendant la réception de leurs dossiers, le syndicat sensibilise les barmen sur l’importance de l’acquisition d’une licence d’exploitation qui est la « carte d’identité » d’un bar. Elle permet également d’identifier un point de vente. « Nous leur demandons de respecter la distance de 200m d’un hôpital, d’une église, d’un établissement scolaire; on se rassure de l’existence des toilettes dans le débit de

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boissons. La sensibilisation se fait également sur la nuisance sonore et le respect des heures d’ouverture et surtout de fermeture. C’est après cela qu’on leur explique comment constituer leurs dossiers », explique Hervé Nana. L’accompagnement ne s’arrête pas là. Après le dépôt, le Synedeboc veille également à faire le lobbying auprès des administrations concernées (sous-préfectures et préfectures) jusqu’à obtention des dites licences d’exploitation. Lorsque le syndicat dépose les demandes d’obtention de licence dans les sous-préfectures et préfectures, il faut entre deux jours voire une semaine. Cela, du fait de la confiance que les autorités administratives ont placé au responsable régional du Synedeboc. « Ils savent que le syndicat a fait un travail de sensibilisation et de contrôle en amont. La licence est la « carte d’identité » d’un débit de boissons ». Elle est demandée à chaque contrôle. Un bar qui n’a pas de licence d’exploitation est clandestin et doit donc être fermé, » informe Hervé Nana. Armel Mouandjo

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Marquage des bières Combat contre la hausse du prix de la bière Plusieurs personnes désirant acquérir ce document pour ouvrir ou mettre en règle leurs débits de boissons ont bénéficié de l’appui du Synedeboc.

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’alerte sur le marquage de la bière a été donnée au Synedeboc par les responsables des sociétés brassicoles qui, en informant de la hausse du prix que cela allait entrainer, déclinait toute leur responsabilité sur cette nouvelle augmentation du prix de la bière qui se pointait à l’horizon. « Le marquage devait être fait en application de la loi de finance 2016 portant sur le marquage des bières locales. Cette loi de 2016 précisait que le marquage devait être fait par étape, donc, cigarettes, vins et spiritueux, bières. Les sociétés brassicoles ayant calculé ce que pouvait couter l’opération de marquage de bières sur le prix de la bière, » explique Hervé Nana. Afin de marquer leur opposition au marquage qui signifie l’augmentation du prix des boissons alcooliques fabriquées au Cameroun, le Syndicat national des exploitants des débits de boissons (Synedeboc) a saisi le Premier Ministre par correspondance. Et pour cause, explique t- on au Synedeboc, « c’est le consommateur final qui supportera le coût ». Une principale raison a été donnée pour justifier la pose des étiquettes sur les bières locales : « L’État a besoin d’argent ». Pour sa défense, le syndicat a présenté les conséquences de l’augmentation sur les sociétés brassicoles et sur les clients. Plusieurs rencontres ont suivies.

Des descentes dans les sociétés brassicoles ont également été organisées. Deux principales raisons justifient le marquage des bières. « L’État estime que les sociétés brassicoles ne déclarent pas exactement ce qu’elles produisent ; que le nombre de produits déclarés n’est pas exacte, qu’ils produisent plus qu’ils ne déclarent et que par conséquent, ils ne paient pas suffisamment d’impôts exactes. C’est donc un moyen de contrôle de l’Etat afin de savoir la quantité réelle de bouteilles de bières produites, » croit savoir Hervé Nana qui redoute les conséquences en cas de hausse. « Le prix de la bière va par exemple augmenter de 25Fcfa ou 50Fcfa, contribuant à réduire la consommation. Ce qui va encourager l’importation des bières étrangères qui ne vont pas subir ce coût, ainsi que la consommation des boissons non contrôlées, » indique t-il tout en se réjouissant de ce que, jusqu’à présent, aucune hausse n’a été constatée sur les prix de la bière. Colette Grace

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Le non-respect des heures de fermeture le péché capital des d boissons De nombreux bars scellés ont bénéficié de l’entregent du syndicat pour leur réouverture. Il leur était principalement reproché le non respect des heures de fermeture.

Ces établissements de débits de boissons se sont rendus rendus coupable du non-respect des heures de fermeture de leur commerce. Ce qui à conduire les équipes des sous-préfectures à apposer des scellés sur ces bars et snacks.

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ne centaine de bars et snacks ont bénéficié de l’appui du Syndicat national des exploitants des débits de boissons (Synedeboc) dans le Littoral au courant de l’année 2018. Ces établissements de débits de boissons se sont rendus coupables de

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s ure : s débits de non respect des heures de fermeture de leur commerce. Ce qui a conduit les équipes des sous-préfectures à apposer des scellés sur ces bars et snacks. Cependant, au moment de la fermeture, les mis en cause dénoncent le non respect de la procédure de pose des scellés. « La procédure passe par la convocation du concerné qui est informé des faits qui lui sont reprochés. En cas de récidive, on lui sert une mise en demeure, avant d’apposer les scellés. Or, les débits de boissons sont simplement scellés après présentation du Procès verbal (Pv) de scellé, » explique Hervé Nana, président régional pour le Littoral du Synedeboc. Et, en cas de scellé, le débit de boissons doit rester fermé pendant 30 jours. Une durée qui peut être préjudiciable pour son activité, et entrainer sa fermeture définitive. C’est pour préserver les emplois et sauver l’activité que le président régional du Synedeboc Littoral a

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entrepris, avec l’accord du propriétaire du bar ou du snack scellé, de demander un recours gracieux auprès de l’autorité administrative de l’arrondissement concerné. Mais avant, des préalables sont faits. « Avant d’engager la procédure qui va conduire à la levée des scellés, il y a d’abord un travail de sensibilisation des responsables des débits de boissons qui est fait. On les rappelle ce qui leur est reprochée, donc, les raisons de la fermeture (non respect de la réglementation en vigueur fixant les heures d’ouverture et de fermeture des débits de boissons. On leur fait signer des lettres d’engagement. IIs s’engagent ainsi à ne pas récidiver, à respecter la réglementation qui encadre l’activité. Nous joignons à cette lettre d’engagement, un recours gracieux que nous adressons à la tutelle, la sous-préfecture qui a posé les scellés, » explique Hervé Nana, qui se satisfait de ce que les réponses sont le plus souvent favorables.

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‘‘IIs s’engagent ainsi à ne pas récidiver, à respecter la réglementation qui encadre l’activité.’’

Une réponse favorable qui, indique t-il, est la reconnaissance du travail effectué par le syndicat. « C’est l’occasion pour moi de dire un grand merci aux sous-préfets qui nous soutiennent ainsi dans cette action. C’est surement parce qu’ils voient les efforts que les responsables du syndicat font au quotidien pour assainir le secteur, » remercie Hervé Nana. Armel Mouandjo

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Interview Cordonnateur National Valery Ntendjie

Augmenter le prix de la bouteille va tuer l’activité. ses conséquences sur notre activité. L’impact sut l’activité est telle que, lorsque le prix de la bouteille vide augmente, celle-ci prends de la valeur et entraine un marché informel desdites bouteilles qui entraine les vols de ces emballages, au détriment du barman. Une bouteille peut donc être volée, elle peut se casser pendant le service ou encore se casser pendant qu’on la décapsule.

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epuis quelques semaines, la Socaver a procédé à l’augmentation du prix de la bouteille vide qui passe désormais à 200Fcfa. Cette décision vous surprend t-elle ? Le 17 décembre 2018, l’annonce de l’augmentation du prix de la bouteille de bière est tombée comme un couperet. Cette augmentation inattendue nous surprend à plus d’un titre, non sans parler de

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Qu’est ce qui peut justifier l’augmentation du prix de cet emballage ? La société Socaver peut elle seule expliquer ce qui a conduit à cette augmentation. Nous ne pouvons pas nous prononcer à ce niveau, car, cette hausse a été faire de manière unilatérale, sans consulter les principaux clients des sociétés brassicoles que nous sommes et sur qui pèsent toutes ces conséquences. Mais, le Syndicat national des exploitants des débits de boisson (Synedeboc) entend saisir les Brasseries du Cameroun afin qu’elle nous donne les raisons qui ont motivé la hausse du prix de la bouteille vide par Socaver.

La commercialisation des boissons en canette, par exemple, peut être pour nous une voie de recours. Cela parce que vendre la boisson en canette va compenser les pertes que nous allons enregistrer dans la vente des boissons en bouteille cassable du fait des bouteilles cassées, emportées para les clients ou volées. Ainsi, la vente des boissons en canette peut être une solution salutaire pour nous parce que l’emballage ne nous est pas facturé. Mais, il faudrait que les entreprises brassicoles pensent à y greffer les ristournes. Quel bilan de l’année 2008 pouvez-vous faire de votre activité au Cameroun ? Il est difficile de faire un bilan exhaustif de nos activités de l’année 2018. Mais, à titre illustratif, nous prendrions uniquement les retombées de notre activité dans les caisses de l’Etat. Depuis deux ans, nous permettons à l’Etat d’encaisser, en termes d’impôts directes, environ 16 milliards Fcfa. Ce qui n’est pas négligeable. Armel Mouandjo

Qu’elles peuvent être les conséquences sur votre activité ?

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Interview Mr MATIKE , Président de l’Association National des Consommateurs de Bières

C’est le consommateur qui subit la hausse du prix.

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tes-vous surpris par la hausse des droits d’assises au Cameroun ? Je suis déçu par la manière avec laquelle le gouvernement a procédé afin d’aboutir à l’augmentation des droits d’assises. Nous n’avons pas été consultés alors que nous représentons la voix des consommateurs. Ce n’est qu’après l’augmentation que le ministre du Commerce a essayé d’apaiser notre colère en essayant d’expliquer le bien fondé de cette augmentation. Quel peut être l’impact de cette augmentation des droits d’assises sur le prix de la bière ? L’augmentation des droits d’assises aura forcément un impact négatif sur le prix de la bière ; et donc, sur le pouvoir d’achat des consommateurs. Depuis des années, seul le prix de la bière augmente et à l’inverse, le pouvoir d’achet

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des consommateurs stagne, et recule. Cette hausse du prix de la bière va sans doute entrainer la consommation effrénée de l’alcool dans laquelle s’étaient lancés les jeunes. Quel est le sentiment qui vous anime après cette augmentation qui vous a surprise ? Nous souhaitons à l’avenir, être consulté avant la décision d’augmenter le prix de la bière, parce que l’avis des consommateurs est également important ; puisqu’au final, c’est lui qui paie le lourd tribu. Les décideurs ne sont pas les experts. Nous souhaitons donc que toutes les parties prenantes soient consultées. Nous ne pouvons pas encore parler de grève. C’est vrai qu’à la vitesse à laquelle le prix de la bière subit des hausse depuis quelques années, il y a de quoi s’inquiéter. Mais, nous ne pouvons pas encore parler de grève. Cela pourra arriver. Mais, pour le moment, ce n’est pas encore à l’ordre du jour.

Avec le Syndicat national des exploitants des débits de boisson (Synedeboc), nous avons d’excellents rapports. J’ai beaucoup de respect pour ce syndicat et pour les barmen et exploitants de débits de boisson. Ce syndicat fait du bon travail Armel Mouandjo

Quel rapport entretien votre association et le Synedeboc ?

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Importation des bières étrangères

L’État et les sociétés brassicoles donnent leur « OK »

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vec l’augmentation du prix de la bière au Cameroun, on s’achemine vers un glissement de la consommation des bières étrangères présentes sur le marché camerounais. Les exploitants des débits de boissons qui sont le dernier maillon de la chaine de distribution de la bière vers le consommateur se trouvent désavantagés sur la ligne, car l’augmentation du prix de la bière en 2019 est bénéfique pour l’État et l’augmentation du prix de la bouteille vide est au profit de la Sabc qui fabrique ces bouteilles à travers l’entreprise Socaver. Dans tout ce jeu d’intérêt, le barman n’a pas sa place. A-ton

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L’augmentation du prix de la bière cumulée à la hausse du prix de la bouteille vide pourra entrainer les barmen à se tourner vers les boissons importées. pensé faire une augmentation des ristournes chez le barman même seulement de 50f ? Non ! Pourtant avec les pertes de bouteilles, c’est la chute du barman car c’est lui qui consigne les bouteilles au camion pour assurer sa livraison de produit. Personne ne voit la souffrance des exploitants des débits de boissons avec un paiement des ristournes de plus en plus incertain, avec des facturations manuelles des vendeurs sur le terrain. Un regard sur toute cette souffrance, il est raisonnable que tous les exploitants des débits de boissons convergent vers les produits importés qui offrent à l’exploitant des débits de boissons, une plus grande marge bénéficiaire directe et

moins de pression d’emballage. À titre d’exemple, nous achetons une canette de bière importée Heineken de 24 bouteilles à 14 500Fcfa. Une canette revient à 600Fcfa. En revendant la canette de bière à 800Fcfa ou 1000Fcfa cela fait une marge bénéficiaire se situant entre 200f et 400 et nous sommes épargnés des problèmes liés aux bouteilles et si nous achetons les produits tels que Bavaria et Esterella qui sont vendus à 12 000Fcfa le pack de 24, notre marge par bouteille s’élève entre 300f et 500f. Avec cette hausse du prix de la bière et de la bouteille, nous sommes très persuadés que les conséquences néfastes seront visibles d’ici peu. Chacun sera appelé à prendre la décision qu’il trouve convenable. JR

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Hausse du prix de la bière et de la bouteille

Danger de mort sur les snackbars.

Dans l’impossibilité de survivre cette double-augmentation, de nombreux débits de boisson vont faire faillite.

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La double hausse du prix de la bouteille de bière vient réduire la marge bénéficiaire des exploitants des débits de boisson du secteur des snack-bars. Ce secteur est à coup sur la branche des exploitants des débits de boisson qui a le plus d’employés. Et la capacité à gérer le personnel résulte de sa marge bénéficiaire brute obtenu sur la vente directe d’une bouteille de bière. Par exemple 80% des snack-bars vendent la bière au prix minimum de 1000Fcfa, l’ayant acheté chez le grossiste à 550Fcfa. Donc le constat de ce que la masse salariale et les charges du fisc et des taxes divers sont soutenu par la marge de 450Fcfa est clair. Une marge qui pour certains, est même insuffisante, quand il faut ajouter la quittance électrique qui est le véritable atomiseur des propriétaires des snack-

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bars, car la climatisation dans ce milieu est un élément prioritaire, d’où la consommation d’énergie électrique bien élevée. La perte des bouteilles est aussi une source de sortie d’argent. Car dans ce milieu, lorsque déclenche une bagarre entre clients, plusieurs bouteilles sont cassées. Et si on prend en compte le prix de la bouteille qui est de 200Fcfa, le calcul des pertes de la soirée est vite fait. Certains snack–bars se voient obligés de passer au prix de la bière à 1500f pour pouvoir tenir le coup et garder l’activité en vie. Mais alors avec le contexte économique actuel, les clients pourront-ils tenir le cap et se faire plaisir en s’offrant une bière à 1500Fcfa voir 2000Fcfa ? La probabilité reste moindre. Les clients qui en sont capables ne sont pas nombreux, ce, au regard du pouvoir d’achat du

camerounais moyen qui, en plus sait qu’une bière coute en moyenne 600Fcfa. Certainement que cette double hausse va nous conduire à moyen terme vers la mort des snack–bars au profit des nouveaux venu dans le secteur des débits de boissons que sont les ‘‘caves’’ car ici le personnel est peut les charges sont moindres et la marge bénéficiaire est grande. C’est de cette même manière que les boites de nuit ont disparues. Croulant, les unes après les autres, sous le poids des taxes, impôts à payer qui a conduit à leur perte. Il faut rapidement réajuster la marge bénéficiaire sinon... Colette Grace

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Good

to know

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s define by the law, a drinking spot is “every place arranged such that soft drinks, liquors and alcoholic drinks can be sold and bought�. Thus, depots, bars, snack bars; bar dancing, night clubs, joints, restaurants, etc, all fall under drinking spots.

The categories are all inherent dependent on the local authority two signed the authorization. A license signed by the SDO means the exploiter can sell whiskies, wines, beers and Champaign. But, when the authorization carries the signatures of the sub prefect (D.O) the exploiter is limited to the sales of beer, soft drinks and wines. Documents needed Obtaining a license warrants the good constitution of the dossier. It comprises: Photocopy of ID card: this document is very important such that a license cannot be obtained without the card for operating a drinking spot, if the exploiter has never been condemned for violence or tentative violence. - A stamped application: this document provides information on the name, date of birth; profession and residence of the exploiter, category and type of license demanded. - Location plan: the drawing of the place where the drinking spot will be operated. It is good to note that this spot must be very far from the hospital, dispensary, education center (school) and religious center.

For more information contact us at Email : lavoixdubarman@gmail.com Facebook : Synedeboc Littoral Tel : 677 82 83 49 / 698 31 20 34 Synedeboc English version: PichiChi

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- Bill from the treasury: judicially, the prefect or sub prefect fixes the amount to be paid fot the different categories of licenses. Once the demand has been deposited, the administration replies in less than 8 days. Above this date line the exploiter can begin operating but, with the condition of depositing the receipt of the demand which is a document attesting that a regular procedure has been respected.

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VOX POP

Augmentation du prix de la bouteille vide, qu’est-ce vous en pensez ?

Bar Sous Manguier Mr Yong Romain Djapa ‘‘L’augmentation des prix n’est pas la volonté des sociétés brassicoles mais une disposition de la loi de finances 2019 je propose au président d’engager une négociation qu’à la suite que les ristournes soient aussi augmentées. L’augmentation est inévitable la loi de finance est votée St promulguée ce n’est qu un sursis à l’heure actuelle la loi est votée et promulguée ‘’

I think to increase the price of the empty bottle will not be good because the man will be the loser, when the customers will know that empty bottle is 200frs they will keep going with bottles and the bar man will be at the lost and you will see that imported drinks will have more value than the local beer

Bonsoir a tous! Je pense qu’en ce moment notre métier passe des moments très difficiles. Une augmentation du prix de la bouteille ne saurais être envisageable car le client considéra dans le cas d’une augmentation a 200fcfa le prix de la bouteille vide qu’il a acheté la bière a 400fcfa c ki lui donne l’opportunité de s’en aller avec la bouteille. De ma part nous devons éviter de prendre de tel risque en ce moment et si c’était possible de faire recours à la brasserie pour leur expliquer notre situation. Merci et bonne fin de soirée!

Valentin Morabito Alimentation Sainte Marthe La hausse du prix de la bouteille vide est d’une part un danger énorme pour notre activité (bar)car d’autant plus que la bouteille pourrait être vole(délinquants) ou encore brisée ou cassée (client),l’une ou l’autre de ces actions nous conduiront directement dans un déficit énorme car le bénéfice d’une bouteille de bière es inférieur à celui de l’emballage ,d’autre part cela nous poussera a redoublé de vigilance et d’importance face à nos bouteilles qui sont le véritable capital de notre busness.by boufang audran responsable alt:ste marthe sis carrefour elf à côté de la boulangerie providence

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Pour ,ma part peu importe le prix seul compte l’ivresse...les temps changent et les esprits s’accommodes aux mouvements sociaux économiques...Je ne voudrais pas prendre parti ,mais nous sommes dans un débat ou une mesure conservatoire a été prise donc je reste persuadé que les prix augmenteront qu’importe le temps que cela prendra ... Nous sommes dans un pays où la demande a tjr dépasser l’offre et chacun y va selon son pouvoir d’achat et les commodités qui sont mises autour des produits vendus...La décentralisation dans notre domaine d’activité parle d’elle même si vous imposer les prix d’un lounge dans un bar a consommation emporter ,vous répondrai devant qui de droit et si votre statut fiscal et licence d’exploitation fait office et votre établissement Respecte les normes du loisirs et divertissements les prix seront balayés du revers de la main et seul comptera l’ivresse...Slt ,Bonne vente a nous ... Qui, connais le nom de artiste qui a chanter? AUGMENTER LA BIÈRE ,ON VA TJR BOI

Bar Chez Alex Salut à tous, je pense que par rapport à l’augmentation du prix de la bouteille qui est passé de 150frs à 200frs c’est à dire qui a subir une augmentation de 50frs et surtout sans avis au préalable et sans raison d’augmentation de prix jusqu’à nos jour.et pour ce fait ,je pense qu’il est tant que socaverre nous donne une raison valable de cet augmentation . car avec cette augmentation nous les barmen nous nous sentons déjà très affaibli .car par exemple si en déplacent les casiers une bouteille ce casse dans ce cas nous nous retrouvons avec la ristourne d’un casier consommer ainsi que le bénéfice de vente de ce casiers .Donc nous prions les autorités de faire a ce que la lumière soit faite par rapport à ce problème.je vous remercie. Moi c’est ALT ALEX DAVE barman situé au pk13.

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Michael Mambo ramène le trophée à la maison(Littoral) Michael Mambo, Mutzig Star 2018

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M. SOP Ducadeau, Directeur Agence SABC. Douala

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The Winner of Mutzig Star MICHAEL MAMBO REPRESENTING LITTORAL REGION

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1er Numéro 4 pages produites par NH-SHOW-BIZ, édition vendu à 50F le numéro et tirer en 6000 exemplaires en format A5

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Challenge notre parcours

2018

2018 Nouvelle formule sur le format A4 et toujours gratuit dans la distribution

2019 1ère Edition Spéciale

2e Numéro le 1er numéro gratuit toujours format A5 et avec 12 pages.

40 pages accompagnée du site internet pour un téléchargement en ligne gratuit des numéros et le visionnage des émissions réalisées par l’ équipe de la voix du barman sur des thèmes et des sujets d’ actualités du secteur des débits de boissons. Allez visiter le site.

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