Lignes Directirces Brakna Mauritanie

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LIGNES DIRECTRICES DU BRAKNA POUR LA COOPERATION INTERNATIONALE

Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation

Mauritanie Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation Wilaya du Brakna

LIGNES DIRECTRICES DU BRAKNA POUR LA COOPERATION INTERNATIONALE EN APPUI AU PLAN REGIONAL DE LUTTE CONTRE LA PAUVRETE

2012 2015

Avec l’appui du programme “Articulation de Réseaux Territoriaux et Thématiques pour la Gouvernance et le Développement Local “ (ART GOLD MAURITANIE)


SOMMAIRE Liste des abréviations et acronymes Préface

1 2

Chapitre I. Présentation du Groupe de Travail Régional du Brakna et de la méthodologie d’élaboration des Lignes Directrices Liste de membres du GTR du Brakna

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Chapitre II. Présentation de la Wilaya du Brakna

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Chapitre III. Promotion de la bonne gouvernance et de la démocratie 16 A) Gouvernance territoriale et locale 16 Matrice des Lignes Directrices pour la promotion de la bonne gouvernance 17 Chapitre IV. Accès aux services sociaux de base 22 A) Education et formation 22 B) Santé et nutrition 24 C) Accès à l’eau, l’assainissement, et l’énergie ainsi qu’ aux nouvelles technologie 27 Matrice des Lignes Directrices pour la promotion de l’accès aux services sociaux de base 28 Chapitre V. Environnement 36 A) Le capital naturel 36 B) Valorisation du capital Naturel 38 Matrice des Lignes Directrices pour l’environnement 39 Chapitre VI. Développement économique local A) Agriculture, Elevage, Pèche B) Sécurité alimentaire C) Commerce, industrie, tourisme et artisanat D) Les institutions de micro-finance et de micro-crédit E) L’emploi Matrice des Lignes Directrices pour la promotion du développement économique local Annexe - Organigramme Notes de fin de pages

42 42 42 44 46 46 47 50 51


Liste des abréviations et acronymes

1

AEP

Adduction d’Eau Potable

ART GOLD

Articulation des Réseaux Territoriaux et thématique pour la Gouvernance Locale et le Développement

CFPP

Centre de Formation pour le Perfectionnement Professionnel

CSLP

Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté

DHA

Direction de l’Hydraulique et de l’Assainissement

DRAS

Direction Régionale pour l’Action Sanitaire

GTR

Groupe de Travail Régional

LD

Lignes Directrices du territoire pour la Coopération Internationale

MASEF

Ministère des Affaires Sociales, de l’Enfance et de la Famille

MAED

Ministère des Affaire Economiques et du Développement

MDR

Ministère du Développement Rural

MEN

Ministère de l’Education Nationale

MIDEC

Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation

OMD

Objectifs du Millénaire pour le Développement

OMVFS

Organisation de la mise en valeur du fleuve Sénégal

ONG

Organisation Non Gouvernementale

ONS

Office National de la Statistique

ONSER

Office National des Services d’Eau en milieu Rural

PDC

Plan de Développement Communal

PMH

Pompe à Motricité Humaine

PNUD

Programme des Nations Unies pour le Développement

PRLP

Plan Régional de Lutte Contre la Pauvreté

PTF

Partenaires Techniques et Financiers

RGPH

Recensement Général de la Population et de l’Habitat

SONADER

Société Nationale de développement Rural

SPM

Station de Pompage Motorisée (sur forage ou puit)

UNCACEM

Union Nationale des Caisses Agricoles de Crédit et d’Epargne de Mauritanie

UNDAF

Plan Cadre des Nations Unis pour l’aide au développement

USB

Unités de Santé de Base

PREFACE

La Wilaya du Brakna à travers le Groupe de Travail Régional (GTR) s’est engagée depuis 2011 dans une dynamique de planification du développement qui s’est déroulée dans un climat d’échange de dialogue, d’interaction, de coordination et de synergie entre les différents acteurs intervenant dans la wilaya (services déconcentrés, partenaires de développement, communes et société civile). L’un des produits de ce processus de planification participative est le document de Lignes Directrices de la Wilaya pour la Coopération Internationale en appui au Plan Régional de Lutte contre la Pauvreté (PRLP). Ce document qui s’inscrit dans le cadre stratégique de lutte contre la pauvreté (CSLP), a pour objectif, de mobiliser les partenaires techniques et financiers (PTF) pour la réalisation des objectifs de cette planification et répond d’autre part, au souci du Gouvernement Mauritanien d’impliquer d’avantage tous les acteurs dans la définition, l’élaboration et la mise en œuvre des initiatives de développement de leur espace territorial et ce conformément aux orientations du Président de la République son Excellence Mohamed Ould Abdel Aziz et traduites dans les faits par le Gouvernement sous la conduite du premier Ministre Docteur Moulaye Ould Mohamed Lagdaf. Les autorités de la Wilaya du Brakna, et notamment le Wali en tant que Président du Groupe de Travail Régional, adresse ses remercîments à tous les acteurs nationaux et régionaux impliqués dans l’élaboration de ce document. Les remerciements vont également et de manière toute particulière au Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), à travers le Programme d’Articulation des Réseaux Territoriaux et Thématiques pour la Gouvernance et le Développement Local en Mauritanie (Programme ART GOLD Mauritanie) pour sa contribution à ce résultat et pour son appui technique et financier. Nous espérons que ce document stratégique puisse être utile pour orienter les actions de tous les acteurs engagés dans le développement humain durable au niveau de notre région, et qu’il puisse contribuer à améliorer l’efficacité de l’aide.

2


CHAPITRE 1

CHAPITRE 1

CHAPITRE 1

PRESENTATION DU GROUPE DE TRAVAIL DU BRAKNA ET DE LA METHODOLOGIE D’ELABORATION DE LIGNES DIRECTRICES Le Groupe de Travail Régional (GTR) fut créé par arrêté de Wali en Juillet 2011 en tant que cadre de concertation et de coordination qui renforce les mécanismes régionaux existants pour la planification de développement en mettant en synergie et en facilitant l’articulation entre les échelons communaux, régionaux et nationaux. Le GTR est présidé par le Wali et est composé des chefs des services techniques déconcentrés, des représentants des maires, de la société civil, du secteur privé, des institutions impliquée dans la formation technique et professionnelle, des programmes et projets de coopération internationale qui interviennent dans la région. Le secrétariat exécutif est assuré par le Délégué Régional de la Décentralisation et du Développement Local (MIDEC) et le Chef Régional de la Cellule de Planification, Suivi Evaluation (MAED). Depuis sa création, le GTR se réuni régulièrement, une fois par mois, et joue son rôle de plate-forme pour la concertation, la planification et le dialogue multisectoriel et à plusieurs niveaux (national, régional et communal) autour de thématiques de développement. L’une des missions du GTR est l’élaboration des Lignes Directrices pour la Coopération Internationale en cohérence avec les politiques nationales et les plans régionaux. Ainsi, et a l’issue d’un processus itératif et selon une approche largement participative, associant l’ensemble des départements, organismes et institutions impliqués, la Mauritanie a adopté un Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté (CSLP) qui constitue désormais la ligne directrice de la politique économique et sociale du gouvernement à l’horizon 2015. La régionalisation du CSLP est faite à travers l’élaboration de Plans Régionaux de Lutte contre la Pauvreté (PRLP), à l’échelon de chacune des Wilayas du pays. L’ART GOLD Mauritanie a accompagné le Ministère des Affaires Economiques et du Développement (MAED), et notamment la Direction Générale des Politiques Economiques et Stratégies de Développement, dans le processus de réalisation PRLP au Brakna et en Assaba. Les GTR ont été les dispositifs de référence pour le processus d’élaboration des PRLP dans lequel ils participent activement. Par ailleurs, les Lignes Directrices des Territoires pour la Coopération Internationale (LD) se présente comme étant un document stratégique élaboré par le GTR pour présenter la région, les défis, les potentialités ainsi que les priorités de développement par rapport à divers champs d’action (santé, éducation, gestion locale, gouvernance, environnement, genre, technologies de l’information et la communication, développement économique local, entre autres). Elles ont été élaboré parallèlement au processus d’actualisation et d’adaptation du PRLP au CSLCP III, et ont servi de point de départ tant en terme de matière et de données actualisées qu’en terme de cohérence et d’articulation entre les différents niveaux de planification

3

4


CHAPITRE 1

CHAPITRE 1 Les LD constituent un outil de base pour la planification sectorielle, l’identification des projets et des partenariats. Car les actions prioritaires identifiées par le GTR sont traduites sous forme de fiches de projets qui par la suite pourront être développées comme documents de projet. La formulation de projets et leur mise en œuvre peuvent s’effectuer de différentes manières, selon qui soit le partenaire technique et financier impliqué. Ainsi, les différents projets pourront relever de diverses modalités d’exécution qui seront bien en fonction des décisions nationales en matière de transfert de compétences et de ressources à la région et/ou aux communes et en fonction des décisions régionales et locales conformément aux attributions de chaque instance.

Definition des axes et des secteurs

Elaboration Participative d’une matrice multi-sectorielle

Les étapes d’élaboration et de validation des lignes directrices

Juillet 2011:

Aout 2011:

Sept-Dec 2011:

Jan-Juil 2012:

Mapping des intervenants et création du GTR

Présentation de la méthodologie et réalisation du canevas de la matrice

Alimentation de la matrice, Problèmes, potentialités, priorités

Harmonisation, révision, approbation, et validation des données de la matrice en parallele au processus d’élaboration du PRLP

Aout-Nov 2012: Rédaction, approbation et validation du texte final du LD.

DISCUSSION ET CONCERTATION SUR LE CONTENUE DU DOCUMENT DE LD LORS DE REUNION DU GTR

Consolidation du contenu

• Analyze des documents stratégiques de developpement: CSLP, UNDAF, OMD • Affermissement des problemes, potentialités, stratégies, objectifs et activités. • Travail en pléniaire lors du réunions du GTR • Entretiens individuels, thématiques avec les acteurs du dévelopement territorial • Rédaction, Révision

Validation

• Approbation par le GTR • Validation par le Wali, Président du GTR

Ainsi, le processus d’élaboration et de validation des Lignes Directrices s’est étalé sur une année et demi, au cour de laquelle, le Groupe de Travail Régional a travaillé sur : • La collecte des données : plusieurs séances de travail ont été entreprises lors des réunions du GTR ainsi qu’ à travers les entretiens bilatéraux avec les responsables sectoriels. • La restitution et la validation des résultats: les différentes sessions de restitutions opérées au cours des réunions ordinaires du GTR ont contribués à mieux affiner les données et à valider le produit final ; • La consolidation du contenu : le travail en équipe entre les membres du GTR a permis de renforcer la vision collective du développement intégré.

Elaboration de la matrice de Lignes Directrices de la Région pour la Coopération International en appui au Plan Régional de Lutte contre la Pauvreté Sur la base des orientations définis par les cadres nationaux (CSLP III, UNDAF1 , Stratégies sectoriels…) et internationaux (OMD), une matrice multisectorielle constituée de 4 axes (Développement Economique Local, Service Sociaux de Base, Gouvernance et Environnement) fut élaborée. Une revue documentaire portant sur la lecture et l’exploitation d’un certain nombre des documents de stratégies sectoriels et de Plans de Développement Communaux ont permis d’orienter et d’affiner le format de la matrice. Son alimentation en données a été effectué suivant une dynamique participative qui a alterné les réunions ordinaires du GTR et extraordinaire, les entretiens sectoriels, et les entretiens bilatéraux.

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6


CHAPITRE 1

CHAPITRE 1 Liste de membres du GTR du Brakna Wali, Président du GTR Président de l’Association des Maires du Brakna (Aleg) Maires de chef lieux de Moughataas Boghé, Bababé, Mbagne, et Magtha Lahjar Chef de Cellule régionale de la Planification et du Suivi du Ministère des Affaires Economiques et du Développement Délégué Régional de la Décentralisation et du Développement Local Délégué Régionale de l’Action Sanitaire Délégué Régional du Développement Rural Délégué Régionale de l’Education Nationale Direction de l’Enseignement Originel Service Régional de l’Alphabétisation Délégué Régional de l’Environnement et du Développement Durable Délégué Régional de l’Habitat Urbanisme et Aménagement du Territoire Délégué Régional Culture Jeunesse et Sports Délégué Régional du Commissariat à la Sécurité Alimentaire Coordinatrice du Ministère des Affaires Sociales, de l’Enfance et de la Famille Chef de service Office Nationale de la Statistique Délégué Régional de l’Hydraulique et Assainissement Délégué Régionale du Commerce Industrie Artisanat Directeur du Centre de Formation et de Professionnel et de Perfectionnement Représentant du réseau des OSC Représentant du réseau des jeunes Représentant de la fédération des éleveurs Représentant de coopératives agricoles Représentant du Croissant Rouge Mauritanien Représentant du FAMSI (Fonds Andalou de Municipalités pour la solidarité Internationale) Représentant de la World Vision Représentant de l’ONG TOSTAN Représentant de l’ONG ANED

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Représentant de l’ONG TENMIYA Représentant de MEDICUS MUNDI Spécialiste de Développement Local, Art Gold Mauritanie/PNUD Chef du Centre De Ressource d’Aleg (PERICLES) Représentant du PDAI PRSA Représentant du programme Vaincre Représentant de la Caisse de Dépôt et de Développement Représentant du NISSABANQUE Représentant du PROCAPEC

Crédit photo: M. SY Ibrahima Omar

L’équipe du Programme ART GOLD Mauritanie Abdi Hourma, Directeur National du Projet Leonor C. Lopez Vega, Conseillère Technique Principale Sidi Khalifa, Expert National en Développement Local Abdallah Hamadou, Area Manager Abderrahmane Yahya, Assistant Administratif et Financier Abdellahi Kasse, Spécialiste Développement Local Isselmou ould Dah, Driver

8 8


CHAPITRE 2

CHAPITRE 2

CHAPITRE 2

PRESENTATION DE LA WILAYA DE BRAKNA Localisation Le Brakna est une région administrative (wilaya), située dans le sud-ouest du pays. Elle est instituée, à l’instar des autres wilayas, par l’ordonnance 90.002 du 30 Janvier 1990, portant organisation de l’administration territoriale, qui lui confère la première position sur les 4 échelons administratifs que constitue la République Islamique de Mauritanie (RIM). Elle est située dans le Sud-Ouest de la Mauritanie et s’étend sur 33.000 km² soit 3,2 % du territoire nationale. • Elle est délimitée au sud par le fleuve Sénégal et partage ses frontières administratives avec le Trarza (ouest et au nord), Tagant (nord-est) Assaba (est) et Gorgol (sud-est). • Elle est traversée par trois axes routiers: • La route de l’Espoir, en direction de l’est ; • La route Aleg – Kaédi, en direction du sud jusqu’à Boghé puis vers le sud-est ; • et Boghé–Rosso, qui permet de désenclaver l’arrondissement de Dar el barka

Carte 1: Découpage régionale de la Mauritanie

9

10


CHAPITRE 2

CHAPITRE 2 Climat

En 2011, la junte féminine représentait 53,27% de la population du Brakna, soit un total 165.433 sur 310.541 habitants de la Wilaya. La pyramide des âges montre que la population de la wilaya est relativement jeune avec un taux respectif de 45% des enfants (0-14 ans) et de 45,34% des adultes (1559 ans).

Le Wilaya se situe dans une zone subdésertique de type sahélo-saharien, de ce fait le climat fluctue en fonction du relief qui se répartit d’une part en sahélien (27%) et d’autre part en saharo-sahélien (73%). Cette disparité du relief se caractérise par une forte amplitude thermique (14 à 45 °C) et une pluviométrie vacillant entre 381 mm/an pour le Moughata de M’Bagne contre 158 mm/an pour Magta Lahgar.

Ressources hydriques Le Brakna dispose d’un capital riche en ressources hydriques (eau de surface et souterraine), il s’agit principalement du lac d’Aleg, et du fleuve du Sénégal.

Population Sur la base des résultats du recensement générale de 2000 et de la projection de l’ONS, la population du Brakna est passée 247.006 à environ 310.541 habitants en 2011. Ce qui représente au cours de cette période, une augmentation annuelle moyenne de 2,3%. De même, le poids de la population de la Wilaya est resté stable à 9,3% de la population nationale.

Tableau 1: Evolution de la population du Brakna2 Source: Projection ONS

Tableau 3: Répartition par sexe et âge Source: ONS

2000

2004

2008

2009

2010

2011

Wilaya

247.006

264.870

288.693

295.591

302.862

310.541

Hommes

116.860

123.772

134.512

137.801

141.326

145.108

0-14 ans

59.893

64.176

68.248

69.255

70.260

71.297

15-59 ans

49.243

52.832

60.280

62.669

65.232

67.943

60 ans et +

7.724

6.764

5.984

5.877

5.834

5.868

Femmes

130.146

141.098

154.181

157.790

161.536

165.433

0-14 ans

57.121

61.174

65.381

66.416

67.434

68.452

15-59 ans

64.766

71.836

80.782

83.262

85.804

88.386

60 ans et +

8.259

8.088

8.018

8.112

8.298

8.595

Année

Population

1977

129.442

1988

193.208

160

2000

247.006

140

2005

280.008

2011

310.541

La répartition de la population dans la région est plus importante dans les Moughataas d’Aleg (24,1%) et de Boghé (27,1%). En effet, ces deux moughataas enregistrent un rythme d’accroissement plus soutenu que les trois autres, concentrant ainsi plus de la moitié de la population de la Wilaya.

Graphique 1: Répartition par âge suivant le sexe Source: ONS

156,329 139,749

120 88,386

100 80

71,297

67,943

Tableau 2: Répartition de la population/Moughataa Source: ONS

11

2004

2008

2009

2010

2011

Wilaya

247.006

264.870

288.693

295.591

302.862

310.541

Aleg

59.631

63.944

69.695

71.360

73.116

74.969

Bababé

33.339

35.750

38.965

39.896

40.878

41.914

Boghé

66.975

71.818

78.278

80.148

82.120

84.202

Maghta Lahjar

47.936

51.403

56.027

57.365

58.776

60.267

M’Bagne

39.125

41.955

45.728

46.821

47.972

49.189

15-59 ans 60 ans et +

60 40

14,463

8,595

5,868

20

2000

0-14 ans

68,452

Par ailleurs, cette même pyramide montre que en 2011, la proportion féminine reste majoritaire pour la tranche de 15 à 59 ans et 60 ans et plus.

0 Hommes

Femmes

Total

Urbanisation et habitat L’urbanisation de la wilaya du Brakna s’est réellement enclenchée entre 1977 et 2000, période qui s’est caractérisée par une forte sédentarisation. Différents facteurs ont encouragé l’exode rural, à savoir la concentration des services et infrastructure de l’état au chef-lieu de la wilaya et moughataa, la dégradation de l’économie rurale et tout particulièrement la persistance de la sécheresse depuis les années 70.

12


CHAPITRE 2

CHAPITRE 2 Moughaata

Tableau 4: Evolution des localités Source: stratégie d’encadrement de la sédentarisation 2009

Nbre localités en 77

Nbre localités 88

Nbre localités en 2000

Aleg

58

65

94

Bababe

49

43

49

Boghé

85

98

114

Maghtal Hajjar

22

60

109

M’Bagne

50

51

49

TOTAL

264

317

415

Cette frénésie d’urbanisation a donné naissance à une nouvelle configuration de villes à savoir : • Développement des quartiers précaires ; • Augmentation du fossé entre l’offre et la demande ; • Diminution des parcours de l’élevage ; • Problèmes aigue d’hygiène et d’assainissement des déchets . Cette forte sédentarisation conjuguée à la pauvreté des ménages donne une configuration de l’habitat traditionnel : • Les transhumants, du fait de leur mouvement, privilégient les habitats sommaires, facilement transportable tels que la tante, la hutte et la case. • Le milieu urbain et semi urbain ainsi que les agglomérations sont caractérisés par les constructions en banco, semi dur et dur. Ce type d’habitat sont généralement la propriété des familles à faible revenu ou exerçant dans la fonction publique tels que les enseignants, les infirmiers…. Les constructions en banco bien que prédominant expose les ménages aux problèmes qui peuvent être résolus en intégrant les nouvelles techniques dans la composition de la matière et la formation des prestataires locaux dans les techniques innovante de construction en banco. Cependant depuis le milieu des années 2000, on assiste progressivement à l’apparition des habitations « moderne » au niveau d’Aleg ainsi que les chefs-lieux des moughtaas. Ces constructions restent limitées aux propriétaires disposant d’une certaine ressource telle que les hauts fonctionnaires de l’administration publique ainsi que les migrants travaillant dans les pays du nord ou dans la sous-région et les commerçants. Le secteur de l’aménagement du territoire est sous la tutelle de la délégation régionale de l’urbanisme, de l’habitat et de l’aménagement du territoire qui constitue le relais au niveau régionale du ministère de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire. Cette direction régionale a pour rôle d’organiser la gestion de l’espace au sein des agglomérations de la wilaya, tout particulièrement à inscrire leurs activités dans le cadre la stratégie nationale de désenclavement de 2011.

13

14


CHAPITRE 3

CHAPITRE 3

CHAPITRE 3

PROMOTION DE LA BONNE GOUVERNANCE ET DE LA DEMOCRATIE A.

GOUVERNANCE TERRITORIALE ET LOCALE

Organisation administrative de la Wilaya On distingue deux formes de répartition administrative résultant du cadre règlementaire référentiel qu’est l’ordonnance n°90-002 du 30 janvier 1990. La pyramide administrative repartit la Wilaya en trois circonscriptions : • Moughataa : Le territoire de la Wilaya est subdivisée en 5 Moughataas (Aleg, Boghé, Bababé, Maghata lahjar et M’bagne) dont plus de 90% de la superficie relève des moughataas d’Aleg et Maghta lahjar • Arrondissement : La Wilaya du Brakna compte en son sein 3 arrondissements. (Male, Dar El Barka et Djonaba). • Commune : la wilaya est divisé en 21 communes, dont 6 pour la moughataa d’Aleg, 4 communes rélevant de la Moughata de M’bagne, 4 .au niveau la moughata de Magta Lahjar, 3 commune dans la Moughata de Bababé et 4 au sein de la maoughata de Boghé.

Wilaya

Moughataa

Arrondissements

Communes

Superficie Km²

Aleg, Cheggar, Male, Djellewar Aleg

Male

15.900 Bouhdida, Aghchorghit

Tableau 5: Répartition administrative

Bababe BRAKNA

15

930

Boghe

Dar El Barka

Boghé, Dar El Avia, Dar El Barka, Ould Birom

1.600

Magta Lahjar

Djonaba

Magta Lahjar, Sangrava, Djonaba, Ouad Emmour

13.880

M’Bagne, Niabina, Edebaye El Hejjaj, Bagodine

690

21

33.000

M’Bagne Total

Bababé, El Verae, Aéré M’Bar

5

3

16


CHAPITRE 3

CHAPITRE 3 L’administration Territoriale

Promotion de la décentralisation et du développement local

L’administration territoriale est organisée en Wilayas, divisées en circonscriptions administratives, constituées de moughataas et arrondissements. La Wilaya est dirigée par un wali qui dispose de compétences étendues, renforcées par sa qualité de représentant du pouvoir (décret 80.166). Il a l’autorité hiérarchique sur les agents de l’Etat affectés dans la Wilaya et procèdent à leur notation sur proposition des chefs de services régionaux. Il dirige l’action des services déconcentrés de l’Etat dans la Wilaya et agit en qualité d’ordonnateur délégué des dépenses de fonctionnement de tous ces services régionaux. Il est assisté dans ses fonctions par un wali moussaid (adjoint), d’un directeur de cabinet et de trois conseillers.

La particularité de la commune Elle constitue la base dans la pyramide de l’administration territoriale et en même temps jouie à travers l’ordonnance du 20 octobre 1987, d’un statut de collectivité locale. Elle dispose d’un ensemble d’organes qui permet d’élire le Maire en charge de la gestion de la commune. à s’avoir : • Le conseil municipal : il s’agit d’un organe délibérant, qui permet de jeter les bases de la politique communale • Le bureau municipal ou la municipalité : composée du maire et de ses adjoints et du secrétaire général, elle agit sur délégation du conseil municipal.

Services techniques déconcentrés Pour accompagner le processus de développement de la région, le gouvernement promeut depuis longtemps le rapprochement des services étatiques auprès de populations. En 2012, on recensait 14 services techniques déconcentrés siégeant dans le chef-lieu de la Wilaya.

• Les commissions spécialisées, généralement au nombre de quatre et désignées par le conseil municipale

Les collectivités locales disposent à travers l’ordonnance 87-289 du 20 octobre 1987, d’un ensemble des prérogatives tels que le statut de personne morale, l’autonomie financière, compétences, budget, domaine propre et d’un personnel. Pour encourager le développement des collectivités locales, l’état a mis en place un Fonds Régional de Développement (FRD). L’objectif de ce fonds est de «contribuer à renforcer le transfert financier de l’Etat aux communes en vue d’améliorer les ressources mises à leurs dispositions et promouvoir l’accès de leurs populations à des services de base5 ». • Délégation décentralisation et du développement local • Cellule de planification suivi/évaluation du MAED Tableau 6: Tableau récapitulatif des services techniques déconcentrés (GTR 2012)

• Délégation de la santé (DRAS) • Délégation régionale de l'enseignement (DREFP) • Délégation du MDR • Délégation de l'environnement • Coordination Régionale du MASEF • Direction régionale de l'hydraulique et de l'assainissement

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• Délégation régionale de la jeunesse • Représentation régionale du commerce, du tourisme, de l'artisanat et de l'industrie • Direction de l'enseignement originel • Service régional de l'alphabétisation • Délégation régionale de l'habitat, de l'urbanisme et de l'aménagement du territoire • Chef de service régionale de la statistique (ONS)

La répartition des crédits du FRD est basée sur des critères définit par l’article 6 du décret. Il s’agit : (i) le facteur démographique à raison de 40% ; (ii) le taux de pauvreté à raison de 25%; (iii) le Gap d’infrastructures à raison de 10%. Une part forfaitaire à raison de 20% est répartie de manière égale entre toutes les communes afin d’assurer une juste péréquation. L’enveloppe du FRD s’est accrue au fils des années passant de 600 millions MRO (2002) à 2,6 milliards MRO (2006) pour atteindre 3 milliard en 2009. Cet accroissement illustre la volonté de l’état en faveur de développement des collectivités locales qui représente 1,29% du budget de l’Etat. Néanmoins, l’enveloppe ramenée à l’habitant reste insuffisante6 .

Les partenaires au développement On recense un nombre important des partenaires au développement (organismes multilatéraux, agences bilatérales, ONG internationales et nationales) qui participent à l’amélioration des conditions de vie de la population de la Wilaya à travers l’appui à la gouvernance local et aux autres domaines.

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CHAPITRE 3 Secteur PRLP Gouvernance territorIale et locale

Décentralisation et déconcentration

Problèmes Précarité des moyens d’intervention de la Wilaya Faiblesse des capacités opérationnelles des services techniques déconcentrés Faible visibilité Déficit de coordination de l’ensemble de service déconcentrée

Potentialités

Aménagement du territoire Controle citoyen de l’action publique

Gouvernance politique Démocratie et droits de l’homme

Existence d’un CRD et d’un GTR

Faible compétence technique au niveau des communes Méconnaissance des élus de leur mission. Manque d’un statut du personnel communal

Centre de ressources N° 2 de proximité

Méconnaissance par les citoyens des rôles des structures/institutions publiques

La Wilaya dispose des délégations de l’ensemble des ministères

Enclavement de certains localités de la Wilaya (Maal, arrondissement Djonaba…)

Existence d’une délégation et d’une stratégie nationale de désenclavement (2011)

19

Promouvoir une meilleure gestion territoriale (renforcer capacités, impliquer des touts les acteurs, amelliorer la coordination et complementarité des acteurs au niveau de la région)

Objectifs Renforcer le cadre institutionnel pour permettre à la structure régional déconcentrée de jouer pleinement son rôle Impulser une bonne coordination des services étatiques de la Wilaya et des autres acteurs impliqués dans le développement territorial

Améliorer la gestion des affaires communales

Ameliorer les services et l’accessibilite des zones rurales

Améliorer la qualité de services sur l’ensemble du Wilaya

Etendre le réseau routier Promouvoir le civisme et la citoyenneté pour une meilleure implication dans les affaires publiques

Incivilité croissante

Présence d’une multitude d’acteurs communautaires

Désorganisation de la société civile

Diversité d’association et d’ONG au niveau régionale

Perte de culture de l’unité nationale

Existence d’une expertise au niveau régionale

Impliquer les populations dans la construction de l’unité nationale. Encourager la cohésion sociale

Précarité des conditions de détention dans les prisons

Existence d’une infrastucture nouvellement réhabilité

Améliorer les conditions de détention dans la région

Manque d’accompagnement des personnes ayant vécu dans le milieu carcéral

Solidarité traditionnelle persistante…

Unité nationale

Justice

Stratégie

Existence de la structure régionale

Unicité de la caisse publique

Qualite du service public

CHAPITRE 3

LD BRAKNA. GOUVERNANCE

Favoriser l’émergence d’un cadre social harmonieux

Renforcer les capacités en managment des OSC Promouvoir les droits de l’homme, la citoyenneté et l’unité nationale

Assoir une dynamique de réinsertion des personnes en conflit avec la loi

Accompagner l’insertion sociale et économique des personnes ayant vécu/ séjourné /au milieu carcéral

20


CHAPITRE 4

CHAPITRE 4

CHAPITRE 4

ACCES AUX SERVICE SOCIAUX DE BASE A.

EDUCATION ET FORMATION

Infrastructure, élèves et personnel enseignant En 2012, la wilaya du Brakna comptait 354 écoles primaires réparties entre les 5 moughataas. En effet la Moughaata d’Aleg regroupe les 31% des écoles suivie des moughaataas de Magtaa Lahjar et de Boghé qui regroupent respectivement 25% et 23% des écoles. Les infrastructures du second cycle sont composées de 13 collèges et de 06 lycées avec 2 établissements privés. Les constructions7 en semi dur représentent 64% des salles de classes de la wilaya (on appelle semi dure les constructions dont le toit est en zing et les murs de remplissage en parpaings de ciment). Les salles de classes construites en matériaux précaires représentent 36 %. Le nombre des enfants scolarisés n’a cessé de progresser dans le cycle fondamental et secondaire. A la rentrée 2011, la wilaya du Brakna a accueilli, en fondamental 61.728 élèves repartit sur 354 écoles et encadré par 1.254 enseignants.

Tableau 7: données générales de l’enseignement fondamental (rentrée 2011) Source: DREN, Brakna

Nombre d’écoles

354

Ecoles à cycle complet

126

Nombre de divisions pédagogiques

1.527

Nombre d’élèves

61.728

Nombre de salles de classe

1.265

Nombre de tables bancs

17.757

Nombre de multigrades

248

Enseignants en classe Nombre de manuels scolaires

1.254 205.460

En cycle secondaire, le nombre des élèves scolarisés se chiffrait à 10.236 repartit entre le collège et le lycée

21

22


CHAPITRE 4

CHAPITRE 4 Nombre de lycées

6

Nombre de collèges

13

Nombre de divisions pédagogiques Tableau 8 : Cycle secondaire en 2011 Source: DREN, Brakna

Les deux centres de formation féminins crées dans les années 90 (le centre à Boghé n’est pas fonctionnel) sont destinés pour jeune filles déscolarisés ainsi que les associations et coopérative féminine afin qu’elles puissent bénéficier de formation en cuisine, coiffure, couture et teinture.

182

Nombre d’élèves

Enseignement originel et alphabétisation

10.236

Nombre de salles de classe

198

Déficit en salles de classe

Wad amour et bouhdida n’ont pas de locaux

Nombre de tables bancs

3.442

Nombre de professeurs

306

Nombre de manuels scolaires

L’enseignement originel constitue un levier important d’alphabétisation des adultes et d’éducation préscolaire au Brakna. La wilaya compte environ 664 Mahadras (écoles coraniques) accueillant 19 000 élèves qui reçoivent une formation théologique (le Coran, le hadith et la jurisprudence…). L’alphabétisation constitue également un défi, en effet le taux des adultes sachant lire et écrire est inférieur (53,7%) à la moyenne nationale (61,5%). Des dispositions ont été entrepris par la direction de l’alphabétisation avec la mise en place de 53 points d’alphabétisation dont 34 mis en place l’année dernière (2011-2012) et ce dans le cadre du programme d’appui à l’alphabétisation localisé dans le département d’Aleg.

32.532

D’une manière générale, on estimait en 2009-2010, que 69,5% des enfants de la wilaya avaient achevés l’enseignement primaire. Le taux de réussite au bac était de 16,23% pour les filles et de 27,76% pour les garçons.

Améliorer l’accès à la santé - Infrastructure

En 2011, le nombre d’enseignant se chiffrait respectivement à 1.254 (fondamental) et 306 (secondaire) contre 1.084 enseignants à la rentrée 2007.

La Wilaya du Brakna compte un nombre important des structures sanitaires repartit suivant le niveau de prise en charge médicale :

Pour pallier au déficit d’enseignant, d’école et de salle de classe, le Ministère a initié depuis quelques années le système de multigrade8. A ce jour, on compte 272 classes de la Wilaya qui sont multigrades, soit 18% du total des classes.

B.

SANTE ET NUTRITION

• 1 hôpital régional ; • 6 centres de santés ; • 75 postes de santé toutes catégories confondues ;

Formation professionnelle

• 120 unités sanitaires de base (USB)

La wilaya du Brakna dispose d’un lycée d’enseignement technique secondaire localisé à Boghé, d’un centre de formation et de perfectionnement professionnel (CFPP) à Aleg ainsi que 2 centres de formation féminins localisés respectivement à Aleg et Boghé. A la rentrée 2011-2012, le CFPP d’Aleg accueillait 82 stagiaires (dont 6 filles) repartit dans les cinq disciplines. A titre de comparaison, le nombre d’apprenti au CFPP d’Aleg était de 43 élèves (2006-2007)

L’administration du secteur de la santé est assurée par une direction régionale de la Santé (DRS) qui assure sous l’autorité du Wali, la conception et l’exécution de la politique sanitaire de la Wilaya. la Direction Régionale est structurées en 4 services : • Un service des Soins de Santé de base, de la Planification et du Suivi ; • Un service de l’information sanitaire et de la Surveillance épidémiologique ; • Un service du Médicament et des consommables médicaux ;

Discipline Tableau 9: Source: CFPP d’ALEG

23

Total stagiaires

Fille

Garçon

Electricité bâtiment

24

-

24

Menuiserie bois

9

-

9

Construction & métallique

15

1

14

Plomberie sanitaire

24

5

19

Maçonnerie

10

-

10

• Un service administratif et financier En partenariat avec de PTF, la direction régionale a pu mettre en place des nouvelles USB (augmentation de 20% au cours des dernières années) et ce dans l’objectif de prendre en charge les réfugiés mauritaniens de retour du Sénégal.

24


CHAPITRE 4

CHAPITRE 4 25

20000

22

21

20 15 12

Graphique 4: Evolution des pathologies/ moughataa Source: DRAS Brakna

Non fonct.

4 2

1

714

12000

Fonct. 5

3058

14000

13

10 5

871

16000

15

Graphique 3: Poste de santé fonctionnel/ Moughataa

2198

18000

1

0

Otite

10000

Anémie

8000

Aleg

499 344 1397 313 2927

741 350 522 101 3355

380 699 940 95 2474

4000

0

Bababe

Boghe

Maghta-Lehjar

IST Paludisme

4757 M'bagne

2007

2008

2009

2010

2011

2012

Spécialistes

2

3

3

2

2

1

Médecins

8

7

8

10

9

9

Techniciens supérieurs de santé

7

6

6

7

8

10

IST

95

101

714

313

267

940

522

3058

1397

1107

Paludisme

Aleg

Bababe

Boghe

MaghtaLehjar

M’bagne

2474

3355

12167

2927

4757

Infirmiers d’Etat (IE)

28

32

36

40

42

50

Anémie

Sages femme

12

12

13

15

17

17

Otite

699

350

871

344

387

Infirmiers Médico-social

40

43

45

50

57

63

Plaies

380

741

2198

499

1081

Assistants Sociaux

2

2

2

2

2

2

Autres

132

140

146

150

160

170

Total

231

245

259

276

297

321

Evolution de l’état sanitaire et nutritionnel Accès à la santé Depuis quelques années, la direction a intensifié les mécanismes de préventions, de sensibilisations de la population qui au fil de temps commence à donner des résultats. Cette politique s’est traduite entre autre par l’extension de poste de santé dans les villages, permettant ainsi à des communautés vulnérables de pouvoir bénéficier des prestations médicales. Selon les données de la DRAS, les pathologies les plus fréquentes sont : • le paludisme, qui constitue 25% des maladies diagnostiquées ; • les Infections Respiratoires Aiguées (IRA) et les diarrhées respectivement 16% et de 9% ; • D’autres pathologies sont également diagnostiquées au niveau des formations de sanitaire comme les anémies, la malnutrition les hypertensions artérielle et les infections sexuelles transmissibles (IST).

25

1081 387 1107 267

12167

6000

2000

Tableau 10: répartition personnel de la DRAS Brakna (2012)

Plaies

Etat nutritionnel L’ensemble des formations sanitaires de la Wilaya disposent d’une unité de récupération nutritionnelle avec un centre spécial à Boghé ville appelé centre régional (CRENI)9 . L’évolution de la malnutrition varie suivant : • Moughataa D’après les données de la DRAS, le nombre de cas enregistrés a progressé pour atteindre 1.637 cas (2010) contre 1.376 (2010). Ces données reflètent une grande disparité entre d’une part la Moughataa d’Aleg et le reste. La proportion reste plus élevée pour Boghé, qui a enregistré 82,10% des cas en 2010 (70,20% en 2009). • Niveau d’implication des ménages Il ressort des études de 200710 que les carences nutritionnelles des enfants passent de 38% pour les enfants dont la mère est sans instruction contre 21% pour ceux dont la mère est de niveau secondaire ou plus. La planification familiale, avec les écarts de naissance, reste aussi un facteur important puisque 42% des enfants présentant des carences nutritionnelles sont issus de naissance avec des écarts inférieurs à 24 mois. Cette proportion est de moitié (27%) pour les enfants issus de naissance de 48 mois ou plus.

26


CHAPITRE 4

CHAPITRE 4 C. ACCES A L’EAU, L’ASSAINISSEMENT, ET L’ENERGIE AINSIQU’AUX NOUVELLES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DE COMMUNICATION

Fonctionnement des infrastructures Le constat montre que le nombre de points d’eau non exploité est très élevé soit 485 représentant 25% des point d’eau. Les localités disposant de forage fonctionnel ont tendance à ne plus exploiter les puits conduisant ainsi à leur détérioration au fil des années.

Accès à l’eau - Contexte générale On estimait qu’en 201011 le taux de desserte en eau de la Wilaya était de 60% (contre 54% en 2004). Cependant cette proportion varie suivant les localités, puisque différents acteurs interviennent dans la mobilisation, la distribution et la commercialisation de l’eau.

Il est constaté que les forages PMH tombent fréquemment en panne et que le manque des pièces de rechange oblige la population à l’abandonner. A ce jour 38 PMH ne sont plus exploités par les communautés. Cependant, des améliorations ont été opérées au niveau de certains points d’eau tels que sur les moyens d’exhaure.

On distingue principalement la délégation régionale du ministère de l’hydraulique et de l’assainissement, la SNDE, l’ONSER. On recense également un nombre important des programmes et de projets de développement impliqués dans l’amélioration de l’accès en eau au niveau communautaire. Le dernier inventaire montre que la wilaya du Brakna compte 1.967 points d’eau (projet GIRE, 2009 et 2010) répartit comme suit:

Les ouvrages de mesure des niveaux de nappe (piézomètres), connaissent aussi une forte détérioration. A ce jour, 9/17 de ces derniers sont non fonctionnel.

• 248 forages d’exploitation , adduction d’eau potable (AEP, SPM, PMH) ; • 1.485 puits modernes ;

10000

• 152 puits traditionnels ; • 5 contre puits ; • 17 piézomètres ;

1000

• 60 divers sondages.

D’une manière générale, la qualité de l’eau dans la wilaya reste variable d’un secteur à un autre avec une proportion élevée des points d’eau disposant de l’eau de qualité (60%).

Répartition des points d’eau Selon les données de la direction de l’hydraulique et l’assainissement, les communes de Boghé, Sangrafa et Maghtaa Lahjar restent les plus dotées en point d’eau avec respectivement 428, 211 et 151 ouvrage contre 32 à El Voraa et 36 à Djelwar.

Sondages 3%

SPM 2%

PZ 1%

Graphique 5: pourcentage des infrastructures

Nombre total Non exploité

10

Fonctionnel

1

PMH CP 4% 0%

AEP 7%

PT 8%

PM 75%

27

100 Graphique : Point d’eau fonctionnel

La répartition suivant le type d’infrastructures fait ressortir clairement l’importance du nombre des puits moderne (PM) 1.485 (75%) suivi des forages 248 (Forage/AEP+SPM+PMH) (13%) et des puits traditionnel (PT)152 (8%)

Infrastructure

Forage/AEP SPM PMH

CP

PM

PT

PZ

Sondages

Total

Nombre total

133

44

71

5

1485

152

17

60

1967

Non exploité

4

7

38

1

364

23

9

39

485

Fonctionnel

129

37

33

4

1121

129

8

21

1482

28


CHAPITRE 4

CHAPITRE 4 Accès à l’eau par type de point d’eau

Promotion de la culture, de la jeunesse et du sport

Selon la DHA du Brakna, l’accès de la population à l’eau s’est considérablement amélioré depuis 2004. Ainsi, on constate:

Le dynamisme de la jeunesse de la Wilaya se manifeste par l’organisation fréquente de rencontres sportives et culturelles dans les différentes localités. Ces différentes animations sont le fruit de plus de 90 associations sportives et club de jeunes dont la majorité intervient au niveau des chefs-lieux des 5 moughaata.

• Une augmentation du nombre de village utilisant des forages/AEP (42 à 106), ou SPM (12 à 25) et des villages utilisant uniquement des puits (194 à 212); • Une diminution, des villages exploitant des PMH (23 à 6) et des villages s’alimentent depuis le fleuve (21 à 7)

Assainissement

Ces manifestations sportives et culturelles (pièces théâtrales, rencontres sportives et les sketchs) sont les opportunités pour véhiculer des messages de sensibilisation tels que la scolarisation des enfants, la protection contre les IST et VIH/SIDA, la préservation de l’environnement, l’unité nationale, la citoyenneté, la civilité ainsi que le civisme.

L’assainissement reste une problématique qui au fil de l’accroissement démographique et de la sédentarisation prend de l’ampleur. A ce jour, les villes d’Aleg et de Boghé disposent d’un réseau d’assainissement non fonctionnel, servant de collecte des eaux pluviales. Le taux de couverture reste variable suivant les 21 communes de la Wilaya. Les collectivités locales du sud (Niabina, Bagodine et Boghé) enregistrent un taux de couverture élevé12 respectivement 93, 70, et 40%. La forme d’assainissement utilisé par les foyers est celui des puits perdus aménagé dans les environs d’habitation. Ce type d’aménagement expose tout particulièrement les communes du sud aux pollutions.

Accès à l’énergie La wilaya dispose d’un potentiel naturel très variée13 lui permettant de répondre au besoin croissant en énergie. Actuellement, la Wilaya tire de deux sources l’énergie électrique14 : • Une centrale électrique de capacité moyenne de 1000 Kwh dans les Moughataa d’Aleg, Bababé et Maghata-lahj ; • Une centrale hydro-électrique de Manantalie alimentant le département de Boghé Selon les données du centre régional de la Société Mauritanienne d’Electricité (SOMELEC), le nombre d’abonnés dans le département d’Aleg reste très faible comparé au nombre d’habitations. Un des facteurs reste la cherté et l’envolé du tarif électrique. En effet, en 2006, le prix moyen du KWh était de 40,49 UM, contre 47,59 UM en 2008. Selon les résultats du RGPH de 2000, la population de la Wilaya utilise l’énergie essentiellement pour l’éclairage et la cuisson. L’éclairage varie suivant les localités de la Wilaya, mais une frange importante des ménages utilise les lampes à pétrole et bougie. Pour la cuisine, les ménages du Brakna utilisent le bois à raison de 71,9% contre et 16,7% pour le gaz.

29

30


CHAPITRE 4 Secteur PRLP

Problèmes

Santé et Nutrition Faible accès des femmes aux oportunités de développement économique

Genre et équité

Enfance

Faible participation des femmes aux instances decisionnelles

Méconnaissance et faible application des textes portant sur les droits de l’enfant Taux de divorces élévé et conséquante vulnérabilité des enfants Persistance de pratiques néfastes telles que les mutilations génitales féminines et les mariages précoces

Population

Taux élevé de mortalité infantojuvénile

Renforcement des capacités, Infraestructures et Equipement

31

Potentialités Les femmes forment 52% de la population régionale; dynamisme et esprit d’entrepreunariat traditionnellement développés; existence d’institutions des microfinance Direction déconcentrée du MASEF avec des moyens appropriés; Réalité associative féminine s très active

Dynamismes des OSC militantes des droits de l’hommes notamment de droits des droits des enfants et disponibilité des recueils simplifiés et traduits en langue nationales. Existance d’une fatwa du réseau des Imams contre les MGF.

Stratégie

Promouvoir et intégrer du genre dans le processus de développement socioéconomique et politique de la wilaya

Absence d’une politique d’acquisition et de maintenance des équipements en général, et des équipements biomédicaux en particulier

Insuffisance des équipements dans les structures de santé de la région

Existence d’un dispositif FORFAIT prenant en charge les femmes enceintes PFE présent et dynamique service régional de l’hydraulique pour le traitement de l’eau, comité régional de sui du PFE

La Wilaya dispose d’un Hopital régional et des organisations sanitaires (dispensaires, poste de santé, USB)

Objectifs Encourager/faciliter l’accéssibilité des femmes aux opportunités de développement économique

Assurer la protection de l’enfance

Acces universel aux services de base

Energie Promouvoir le leadership des femmes dans les différentes instances Améliorer le statut et le bien-être social de l’enfant

Eau

Promouvoir la stabilité des familles et une meilleure prise en charge des conséquences des divorces Eliminer toute forme de pratique néfaste à l’égard des filles

Diversification des infrastructures de prise en charge: Taux élevé de mortalité maternelle

Politique de santé

CHAPITRE Secteur PRLP 4

LD BRAKNA. SERVICES SOCIAUX DE BASE

Lutter contre la mortalité et la morbidité maternelle et infantojuvénile

Améliorer l’état de santé des populations par l’accès à des prestations sanitaires de qualité et à des prix abordables

Renforcer l’offre de services de santé maternelle

Renforcer la protection infanto-juvenile et l’offre de services en faveur de la santé et de la nutrition

Assainissement

Renforcer la performance du secteur. Améliorer le pilotage, la planification et la gestion du secteur

Culture

Améliorer la qualité des services rendus par le renforcement de capacités, l’ amelioration des infrastructures et equipements de santé

Jeunesse et sport

Problèmes Déficit énergétique dans l’espace OMVS Décalage entre l’année hydrologique (mai à juin) et l’année de production d’énergie ( décembre janvier) Rendement faible de la transformation du gas-oil en électricité dans les groupes diesels [30,19 = 53,69 Tep (Electricité) / 177,82 Tep (Gas-oil) x 100%] pour l’année 2008.

Absence de culture de partenariat public-privé, Déficiences en matière de gestion communautaire des équipements et de culture de maintenance, l’élévation du coût unitaire moyen pour la réalisation de forages, etc. Manque de visibilité des intervenants étatiques (MHE, SNDE, CPSSA, MDR, etc.) et chevauchements des compétences et de responsabilités ce qui ne favorise pas l’optimisation du processus de décision et l’allocation optimale des ressources.

Potentialités

Stratégie

Objectifs

Existence d’une ligne électrique 90 kV Matam Sénégal – Kaédi – Boghé en parallèle avec le fleuve Sénégal à l’horizon à l’horizon 2030. Existence d’un système électrique à Aleg dimensionné pour couvrir les besoins du développement de la ville à l’horizon à l’horizon 2010. Existence d’un système électrique à Maghtaa Lahjar dimensionné pour couvrir les besoins du développement de la ville à l’horizon 2015.

Améliorer l’offre énergétique soit par l’énergie conventionnelle ou renouvelable

Faciliter l’extension des réseaux des villes électrifiées.

La moughataa d’Aleg dispose de 27 réseaux AEP : 22 AEP thermiques et 5 AEP solaires; La moucheta de Boghé dispose de 5 réseaux AEP : 4 AEP thermiques et 1 AEP solaire ; La moughataa de Bababé dispose de 8 réseaux AEP thermiques ;

Insuffisance des infrastructures hydrauliques dans la zones rurales notamment le nord de la région et insuffisance du système d’exhaure

Réserve hydrogéologique exploitable

Absence d’ouvrage d’assainissement des eaux (pluviales et eau usées )

Impact des actions dans le domaine de l’assainissement sur le developpement de la région.

Ignorance du potentiel culturel régional Le manque d’infrastructures sportives et culturelles Absence d’équipement et accessoire des associations et méconnaissance des textes. Prolifération de l’usage des stupéfiants dans le milieu de la jeunesse

Un stade municipal (non conforme aux normes), une maison des jeunes. Plus d’association de 90 et clubs culturel et sportifs .

Utiliser des infrastructures existantes de façon optimale et créer de nouvelles où nécessaire et en assurer la pérennisation

Mise en place progressive d’une GIRE (Gestion Intégrée des Ressources en Eau), notamment par l’impulsion et l’opérationnalisation de la Cellule chargée au niveau de la Wilaya

Amélioration de l’accès à l’eau potable en milieu rural Assurer l’acces aux services essentiels

Promouvoir l’émergence d’une dynamique des jeunes en appuyant leur participation dans le développement de la région

Impulser une dynamique communautaire de gestion de l’assainissement Valoriser le patrimoine culturel régional Promouvoir l’épanouissement de la jeunesse Sensibiliser les jeunes sur les méfaits de l’usage de stupéfiants

32


CHAPITRE Secteur PRLP 4 Education

Enseignement de base Enseignement secondaire

Formation technique et professionnelle

Enseignement originel

Alphabétisation

Problèmes Insuffisance et mauvaise répartiton des écoles au niveau régional Manque de formation contenue au profit des enseignants Le manque d’établissements qui répondent aux normes de l’enseignement secondaire

Potentialités 354 écoles primaires 62.092 éléves

1 centre de de formation

Faiblesse des ressources financières, les indemnités annuelles des enseignants ne dépassent pas 45 000 UM. Absence d’électrification, Difficulté des transports dans certaines zones enclavées, Absence de dispositifs de santé, et/ou de protection sociale

Constitue un levier Enseignement Originel : Importance d’alphabétisation des adultes et d’éducation préscolaire au Brakna Actuellement environ 19.000 étudiants dans 464 Mahadras

Groupes vulnérables

33

CHAPITRE 4

Améliorer le cadre de l’enseignement secondaire dans la région

Améliorer la qualité et l’accès à l’éducation et la formation par le renforcement des capacités et la promotion d’investissements dans le domaine d’infrastructures de proximité.

Intensifier l’enseignement technique et la formation professionnelle

Renforcer les conditions de fonctionnement des mahadra et contribuer à leur équipement

Présence d’un service régional et d’une expertise local disponible et motivée 14 intervenants dans la région

Reduire le taux d’analphabétisme au niveau de la Wilaya

Faible niveau d’intégration sociale et économique des personnes vivant avec handicap

Existence d’une structure représentative affiliée au FEMANPH

Assurer la protection sociale des personnes vulnérables

Promouvoir la participation des personnes vivant avec handicap au développement socio-économique du territoire

Difficulté de prise en charge des Orphélins et Enfants Vulnérables (OEV)

Wilaya engage avec l’existence d’un centre d’ecoute et d’un centre de promotion feminine

Assurer la protection sociale des personnes vulnérables

Améliorer la prise en charge des OEV

Protection sociale Personnes vivant avec handicap

Objectifs Améliorer le cadre de l’enseignement primaire dans la région

12 collèges et 6 lycées

Insuffisances des établissement de formation technique et professionnelles dans la Wilaya du Brakna

Analphabétisme élévée dans la wilaya (superieur à 51%) et manque de moyen ligistique et financière dans la région Manque de coordination entre intervenants dans le domaine et L’inssufissance des points d’alphabétisation

Stratégie

34


CHAPITRE 5

CHAPITRE 5

CHAPITRE 5

ENVIRONNEMENT A.

LE CAPITAL NATUREL

Coordination La coordination des activités de protection de l’environnement et de la promotion du développement durable au Brakna est assuré par la délégation régionale. Cette structure déconcentrée dont la tutelle est assurée par le Ministère Délégué auprès du Premier Ministère Chargé de l’Environnement et du Développement Durable, dispose de relais au niveau des moughataas. Ses ressources humaines sont composées d’un délégué et d’un chef de division ainsi que des inspecteurs coordonnent principalement les activités de protection de l’environnement à travers le reboisement et la plantation d’arbre.

Le capital naturel La Wilaya dispose des ressources naturelles diversifiées, qui exploitées de manière rationnelle et intégrées- pouvant servir de référence pour la promotion du développement durable. Le Brakna s’étale sur deux zones écologiques : la zone sahélienne qui couvre les moughaatas d’Aleg, et de Maghta lahjjar et la zone du fleuve qui couvre les moughaata de Bababé, Boghé et M’Bagne. Ces deux entités écologiques recèlent d’importante ressources naturelles, avec une grande diversité biologique (crocodiles, babouins, faune ornithologique, flore). A ce potentiel naturel s’ajoutent (i)- Une bonne couverture de la strate ligneuse et herbacée en hivernage et (ii)- Une strate arborée relativement dense avec une biodiversité riche favorisant des nombreuses activités génératrices de revenus (bois d’œuvre et de chauffe, gomme arabique, produits à usage alimentaire ou médical, etc.). Les forêts classées La Wilaya compte huit forêts15 classées situées dans les moughataas de Boghé, Bababé et M’bagne et totalisant un peu plus de 8 363 ha. Cependant, l’effet conjugué de la désertification et de l’action humaine commence progressivement à endommager ce capital. Par conséquent, il s’avère indispensable de mettre en place une stratégie efficace et adaptée qui vise la sauvegarde et l’amélioration du potentiel environnemental de la Wilaya. Les ressources hydriques La Wilaya de Brakna dispose d’un capital hydrique divers et varié à haute valeur environnementale. En effet, le fleuve Sénégal, les lacs lac d’Aleg, lac de Maal ainsi que les mares de Gadel et de Tweela, constituent des réservoirs de biodiversité abritant une faune et une flore diversifiée. Ces ressources hydriques favorisent les activités agricoles, d’élevage et de la pêche.

35

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CHAPITRE 5

CHAPITRE 5 Le lac de Maal Le lac de Maal est localisé à 70 km du chef-lieu de la wilaya et s’étend sur une superficie de 5.250 ha. Les rives du lac regorgent des villages qui tirent les revenus directement de la valorisation de ressources du lac. Il s’agit principalement de l’agriculture et l’élevage et de la pêche. Le lac d’Aleg Le lac s’étend sur une superficie de 6.040 ha pour une moyenne de 66.440 000 m3 d’eau. Depuis les années 70, la baisse de la pluviométrie dû à la sécheresse récurrente, les activités d’hommes à travers les aménagements des différents ouvrages de retenues modifient profondément la superficie et la quantité d’eaux drainées. Le fleuve Sénégal Le fleuve s’étend sur 1 700 km constituant la frontière naturelle entre la Mauritanie et le Sénégal. Le 2/3 des localités du sud de la Wilaya dispose d’une façade fluviale de 110 km. Depuis la mise en place de l’OMVS (Organisation de la mise en valeur du fleuve Sénégal), beaucoup d’activités ayant trait à l’agriculture irriguée, élevage et la pêche se sont développés. Outre l’agriculture, le fleuve Sénégal constitue un potentiel touristique qui reste à être dynamiser. En effet le fleuve Sénégal peut être un moyen alternatif pour le transport des passagers, les flux des marchandises et autres depuis Saint Louis (Sénégal) à Kayes en république du Mali de juillet à septembre. Le capital naturel de la wilaya connaît depuis quelques décennies, une dégradation progressive dû à plusieurs facteurs dont la sècheresse, la rareté de la pluie et l’avancée de la désertification. Pour atténuer cet impact, la délégation régionale avec l’appui des partenaires et la société civile, a entrepris différentes initiatives (la lutte contre la désertification et la dégradation des sols…) qui ont permis de réaliser : • 58 hectares de fixation des dunes entre 2008 et 2011 ;

B.

VALORISATION DU CAPITAL NATUREL

Secteur primaire A l’instar des autres Wilayas du pays, les ressources naturelles du Brakna sont valorisées de plusieurs manières. A ce stade, il reste difficile d’avancer des données précises mais on peut considérer que les principales activités sont : • L’agriculture est essentiellement de décrue associée aux cultures sous pluie, de maraichage et de palmeraie. • L’élevage est plus développé dans la localité de Maal où on retrouve les trois types d’élevage à savoir l’élevage sédentaire, le pastoralisme transhumant et le nomadisme. Il dépend généralement des ressources pastorales existantes aux alentours du lac. • La pêche est une activité relativement récente qui est pratiquée par villageois venant de localités avoisinantes (Moughataa de Bababé) ainsi que par des ressortissants maliens et sénégalais. Les produits de la pêche sont séchés et fumés sur place ensuite revendus. Une grande partie de la production est exportée au Mali et au Sénégal. Tourisme Le capital naturel de la Wilaya reste une source de développement touristique qui pourra constituer une des axes pour créer des emplois. • Le fleuve Sénégal qui reste navigable de saint –louis (Sénégal) à Kayes (Mali) de juillet à septembre peut être l’opportunité pour développer des croisières ou encore de transport de marchandise • Le Lac d’Aleg : du fait de son originalité (dimensions…) le lac d’Aleg situé à 3 heures de la capitale peut constituer un des dispositif pour l’essor d’un écotourisme alliant à la fois les activités touristiques et de production agricoles, d’élevage et de la pêche.

• 46 hectares de mise en défens ; • 150 hectares de régénération du gomier ; • 50 hectares de sol restauré ; • Redynamisation de 409 comités villageois de vigilance entre 2007 et 2011 en plus d’une large diffusion et communication d’émissions à la radio rurale et à la télévision.

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CHAPITRE 5

CHAPITRE 5 LD BRAKNA. ENVIRONNEMENT

Secteur PRLP

Gouvernance Environnementale

Difficulté d’appropriation des acteurs de la Wilaya des acquis de la protection de l’environnement (défrichement abusif des zones arborées à la recherche de terrain de culture, coupe abusive de strate arborée, extension des feux de brousse…)

Appropriation et Participation citoyenne Renforcement des capacités et de gestion

Difficulté d’intervention des acteurs institutionnels et associatifs pour faire face aux défis de protection de l’environnement

Valorisation économique du capital naturel

Pratiques fréquentes sur les territoires des techniques inappropriés tels que la coupe abusive à la recherche de terre arable, feux de brousse…

Conservation

Exploitation durable

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Problèmes

Fragilité de l’écosystème et forte pression sur les ressources naturelles Continuité des pratiques néfaste sur la valorisation du capital naturel Les réserves de bois tendent à diminuer fortement pour des raisons liées essentiellement à la production de charbon de bois et à l’agriculture, désertification (avancée de sable )

Potentialités

La Wilaya dispose de 194 zones humides (mares, tamourt, guelta, gâat) avec une grande diversité biologique (crocodiles, babouins, faune ornithologique, flore) Existence de forêts classées dans la zone. Présence de zones humides a haute valeur éco systémique connues dans la wilaya (lac d’Aleg, lac de maal)

Stratégie

Promouvoir une gestion durable de l’environnement dans ses différentes modalités (conservation, protection, exploitation des ressources naturelles, etc.)

Promouvoir l’appropriation des acteurs de la Wilaya et de la population des acquis de la protection de l’environnement

Renforcer les capacités de gestion environnementales et opérationnelles des acteurs institutionnels et associatifs Encourager les initiatives permettant d’atténuer les effets des changements climatiques

Une bonne couverture de la strate ligneuse et herbacée en hivernage Une strate arborée relativement dense avec une biodiversité riche favorisant de nombreuses activités génératrices de revenus (bois d’œuvre et de chauffe, gomme arabique, produits à usage alimentaire ou médical, etc.)

Objectifs

Valoriser économiquement et de manière durable les ressources naturelles

Améliorer les dispositifs de conservation du capital naturel

Favoriser une économie locale basée sur une gestion harmonieuse

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CHAPITRE 6

CHAPITRE 6

CHAPITRE 6

DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE LOCAL A.

AGRICULTURE, ELEVAGE, PECHE

Agriculture L’agriculture constitue avec l’élevage les secteurs phares de la Wilaya mobilisant un nombre important de la main d’œuvre constitués pour l’essentiel de la famille. Suivant les sources d’approvisionnement en eau des exploitations, on distingue : • Les cultures pluviales • Culture de Diéri : ne bénéficiant que de l’eau apportée directement par la pluie • Culture de bas-fonds ou derrière structures de retenue : bénéficiant, en plus de la pluie directe, des eaux de pluie sur les surfaces collatérales • Les cultures bénéficiant des eaux du fleuve Sénégal • Culture de walo : zones du lit majeur du fleuve bénéficiant d’une submersion temporaire • Cultures de décrue contrôlée : cultures de walo bénéficiant de l’effet d’ouvrages d’alimentation en eau et de vidange • Culture irriguée

Les cultures pluviales La pratique des cultures pluviales sont importants dans la Wilaya de par le nombre d’actifs qu’elles mobilisent et les superficies mises en valeur. La production a beaucoup baissé au cours des dernières décennies du fait de la sécheresse, du niveau d’encadrement très faible, de l’insuffisance des moyens techniques et matériels des producteurs et surtout de la divagation d’animaux domestiques.

Les cultures de diéri Les cultures de diéri sont pratiquées à grande échelle dans la Wilaya et portent, généralement, sur le sorgho, le mil, le maïs, le niébé et les pastèques. Les superficies cultivées en diéri varient annuellement entre 1.000 à 17.000 ha avec des rendements variables de 100 à 300 kg/ha. Le mode d’exploitation demeure traditionnel avec l’utilisation de outils archaïque (daba) pour le travail du sol et sans apport des fertilisants et des produits phytosanitaires. La production de cultures de diéri est essentiellement auto consommée et la récolte ne couvre que moins de 50% des besoins annuels des ménages.

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CHAPITRE 6

CHAPITRE 6 Les cultures de bas-fonds Le principe est fondé sur l’aménagement de barrages, digues et diguettes dans les zones à faible pluviométrie disposant d’une topographie favorable. Au Brakna, ce système existe essentiellement dans les Moughataa de Magta Lahjar et porte sur les cultures céréalières (sorgho, le maïs et le niébé). Les rendements sont de 200 à 350 kg/ha et la production annuelle oscille, notamment en fonction du remplissage des barrages, entre moins de 1.000 et près de 7.000 tonnes. Le mode d’exploitation est identique à celui pratiqué au diéri et la production est généralement auto consommée.

Les cultures de décrues « walo » Il s’agit d’une forme d’exploitation de la terre arable répondue au sud de la wilaya jouxtant le fleuve Sénégal. Le walo est pratiqué sur les terres submergées pendant au moins 30 jours par les crues du fleuve Sénégal. Selon les données de la délégation régionale, la surface cultivable varie entre 500 et 18.000 ha. Cette variation repose principalement sur la quantité de crue qui depuis peu est régulé par le barrage de Manantali. Le mode d’exploitation reste toujours traditionnel d’où un rendement moyen de 0,4 à 0,5 tonnes/ha. Les cultures pratiquées sont principalement le sorgho, le maïs et le niébé.

Les cultures irriguées La pratique de l’agriculture irriguée s’est développée avec les aménagements réalisés par l’OMVS et ce au cours de vingt dernières années. Elle couvre des petits périmètres mais joue un rôle important dans les revenus des familles et de l’économie de la wilaya ainsi que du pays. Les cultures répondues sur ces périmètres sont : • céréales : riz, maïs ; • maraichères : gombo, de l’oseille de Guinée, haricot vert, des courges, courgettes et de l’aubergine Les acteurs de cette filière disposent des dispositifs d’encadrement (appui technique et financier) leur permettant de travailler dans des conditions adéquates. Ainsi, l’approvisionnement en intrants agricole est facilité par l’UNCACEM (agence de crédit) alors que l’encadrement est assuré entre autre, par les services régionaux de la SONADER. En 2010, la superficie irriguée était de 579 ha c sur un potentiel des terres arables irrigable de 35.000 hectares. Beaucoup d’effort ont été consenti par les différents acteurs pour améliorer le rendement de ces cultures. En 2010, le rendement en riz était plus significatif, puisqu’il est passé de 3,5 et 4,3 tonnes à l’hectare.

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D’après la direction de la SONADER de Boghé en charge d’encadrement des périmètres aménagés, les formes d’exploitations collectives représentent 93% du total. Ces périmètres sont gérés par des coopératives et unions des coopératives et ce depuis le désengagement précoce de la SONADER. Ces structures assurent le fonctionnement des périmètres et servent de lien entre les exploitants et les structures d’appui.

Elevage L’importance des ressources animales dans la Wilaya s’explique par la richesse relative des pâturages et des ressources hydriques. En 201117 , la répartition de cheptel était comme suit : • Bovins : 151.016 • Camelins : 76.015 • Petits ruminants : 3.575.806 La conduite de l’élevage se caractérise par une mode poussée à l’extensive avec du semi-intensive sur les principales artères de la Wilaya (route de l’espoir et périphérie des villes). La valorisation des produits d’élevage se résume à la vente du lait cru, de la viande et peau. En 2011, les productions respectives se chiffraient à 38.254 tonnes de viande, 92.144 tonnes de lait et 915.895 de peaux.

Pêche La wilaya a une tradition de pêche qui au fils de temps fut délaissé au profit de l’élevage et autres activités tels que le maraichage et le commerce. Cependant on recense quelques pêcheurs qui pratiquent encore au niveau du fleuve Sénégal et de lac de Maal. Des dispositions doivent être pris afin d’encourager le développement de la pêche.

B.

La sécurité alimentaire

Le problème de la sécurité alimentaire reste tributaire de la production agricole, de l’élevage et de la pêche. Les populations le plus exposées restent les ménages vivant de l’agropastoralisme et ceux habitant dans des bidonvilles à la périphérie des centres urbains de la wilaya. Depuis quelques années, la persistance de la sécheresse expose une partie de la wilaya à une insécurité alimentaire. Cependant, le sud de la wilaya semble être épargné du fait de la pratique d’une agriculture irriguée facilité par les aménagements opérés par l’OMVS sur le fleuve Sénégal. Cette situation de vulnérabilité touchant principalement le nord et le nord-est de la Wilaya, pousse les populations à s’endetter, à la vente de leur bétail ou encore à l’exode rural.

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CHAPITRE 6

CHAPITRE 6 C.

COMMERCE, INDUSTRIE, TOURISME ET ARTISANAT

Le commerce Une position géographique favorable

Tourisme Bien qu’elle possède des potentialités touristiques, la wilaya est caractérisée par une faiblesse de l’offre touristique. Les lacs d’Alég et de Maal qui ont étaient classés zones humides d’importance international constituent des potentiels touristiques méconnus et inexploités de la wilaya.

La wilaya du Brakna occupe une position stratégique qui la situe au carrefour de la route de l’espoir et de partager la frontière avec le Sénégal.

Beaucoup de services liés à la restauration et à l’hébergement se sont développées au niveau des centres urbains et tout particulièrement le long de la route de l’espoir, véhiculant la qualité du méchoui d’Aleg.

Ce flux des marchandises est facilité par le dynamise des 12 marchés communaux qui constituent les points de convergences des grossistes venus de la capitale et des petits producteurs de l’intérieur de la Wilaya et dans un moindre mesure sénégalais.

D.

Le commerce transfrontalier Les commerçants de la wilaya pratiquent depuis longtemps les échanges commerciaux transfrontaliers avec le Sénégal. Ces flux se traduisent par la présence régulière de centaines de commerçants mauritaniens aux marchés hebdomadaires des villes et villages sénégalais. Les produits acheminés vers le Sénégal sont généralement composés de sucre, du thé, de biscuits, des pâtes, de l’huile, des matelas, des couvertures et des ustensiles de cuisine en contrepartie des produits maraichers et conserve (légumineuse, tomate concentrée…).

Industrie

LES INSTITUTIONS DE MICRO-FINANCE ET DE MICRO-CREDIT

La wilaya du Brakna compte seulement deux institutions de micro finance et de micro-crédit qui viennent en appui aux dynamique économiques. Il s’agit de : • NISSA banque : institution de micro finance dédiée aux femmes surtout les femmes en milieu rurale • CAPEC : localisé dans les chef-lieux de moughataa, n’offre les prestations que ceux habitant la localité. La wilaya du Brakna compte 5 CAPEC dont quatre sont localisées dans des chefs-lieux de moughaata (Alég, Bababé, Boghé et moughta lahjjar) et une caisse localisée au niveau d’un chef- lieu de commune (aghchourguitt). Cette institution enregistre une forte adhésion des jeunes opérant dans le commerce, le transport, vente de portables et des cartes de recharges téléphoniques.

La wilaya ne compte aucune structure industrielle, néanmoins, on recense des initiatives qui sont restées à l’état de projet. Il s’agit tout particulièrement du projet de l’exploitation des phosphates de Bofal et la mise en place d’une unité de production d’aliment de bétail à partir de sous-produits de riz et des tiges de sorgho.

E. L’EMPLOI

Ces projets industriels peuvent constituer de véritables opportunités de mise en place de chantier à haute intensité de main d’œuvre (HIMO) et à l’absorption de la main d’œuvre non qualifiée.

Artisanat

Selon les estimations18, la fonction publique touche 10,8% des actifs alors que le secteur informel emploi 55,2%. Le chômage touche le tiers de la population constituée des jeunes (33%, avec un taux de 22% pour les jeunes diplômés).

L’artisanat dans la wilaya du Brakna comme d’ailleurs la plus part des wilayas du pays est composé de deux sous-secteur :

Les potentialités de la wilaya dans les tourismes, l’artisanat, et les filières agricoles (céréale, maraichers, viande, lait…) sont des vecteurs, pouvant constituer le ciment pour créer des emplois.

Le dynamisme économique limité aux secteurs primaires et dans un moindre mesure aux secteurs informels rendent difficile l’insertion de la population de la wilaya.

• L’artisanat traditionnel de production (forge, bijouterie, boisselier, tisserand, cordonnier, potière …) : Cette catégorie d’acteur est composée des métiers traditionnels pratiqués par une certaine famille ou groupe dont le savoir-faire est héréditaire. Ces activités connaissent aujourd’hui une baisse considérable due d’une part, à la concurrence des produits industriels et d’autre part à la cherté des produits artisanaux traditionnels. • L’artisanat de service : Elle regroupe les activités comme la soudure, la mécanique, la menuiserie en bois dont l’acquisition requiert une certaine qualification. Cette catégorie est en plein développement dans la wilaya et constitue une alternative pour les jeunes exclus du système scolaire.

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CHAPITRE 6 Secteur PRLP Sécurité alimentaire Dévelopement du secteur agropastoral Aide d´urgence

Sources de croissance Tourisme et artisanat Elevage

LD BRAKNA. DEVELOPPEMENT ECONOMIC LOCAL Problèmes

Déveloper la production agropastorale de la wilaya

Augmenter la production et améliorer la qualité

Le manque de programme de consolidation des actions d’urgences

Présence d’un certain nombre d’intervenants

Prévenir et se préparer pour répondre aux catastrophes naturelles et aux urgences

Sécuriser un niveau d’approvisionnement alimentaire suffisant et fiable

Faible structuration de l’offre touristique

Présence de zones humides et désertiques

Faible attrait de l’artisanat

Production traditionnelle diversifiee et sollicitée sur le marché local

Prevalence des maladies chez le cheptel

Existence des dispositifs de lutte contre les maladies animales (Pharmacies veterinaires…)

Faible compétitivité des activités commerciales régionale Méconnaissance des cadres légiferant les activités commerciales (multitude des commerces sans autorisation, inapplication du cadre législatif)

Emploi Taux élevé de chômage (32,6% contre 31,2% au niveau national, Manque de débouché pour les qualifiés (22,1% contre 14%)

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Objectifs

Cheptel animalier important et diversifié Périmètre agricole élevée

Acces difficile des cheptels aux points d’eau

Commerce

Secteur PRLP 6 CHAPITRE

Stratégie

Production agropastorale faible. Manque des programmes intégrés dans les zones rurales

Faible rendement du secteur de l’elevage.

Réformes structurelles

Potentialités

Delegation du MDR, diversite (caprin, ovin, bovin, camelin) et importance de l’elevage (72 000 camelins, 1 400 000 petits ruminants,150 000 bovins,18 000 asins ) ainsi qu’une vaste zone de paturage. Des ressources hydrauliques importantes (Lac d’Aleg, Fleuve, marre…)

Activites commerciales abondante et diversifiees. La Region dispose d’une multitude des marchés communaux (12) et se occupe une place strategique (au carrefour de route de l’espoir, pargatge la frontière avec le Sénégal)

Existence des potentialités d’emplois dans les différents secteurs suivants : Ateliers de soudure, Garages mécanique automobile, Menuiseries bois, Ateliers de couture, Auberges, Secrétariat public.

Soutenir le developpement du tourisme et de l’artisanat

Améliorer et Diversifier les offres touristiques

Sources de croissance Elevage

Culture pluviale

Promouvoir l’attractivite commercial de l’artisanat local Ameliorer la sante des troupeaux des eleveurs

Encourager la modernisation de l’elevage de la Wilaya en s’appuyant sur le capital humain

Améliorer la productivite du secteur de l’elevage Culture de decrues Encourager la modernisation des unités commerciales

Dynamiser et augmenter la compétitivité des activites commerciales

Promouvoir de l’emploi par l’utilisation des toutes les données sociaux économiques disponibles

culture irriguée

Vulgariser les bonnes pratiques commerciales (normalisation du secteur) en reference aux textes en vigueur Réduire le taux du chomage et améliorer la gouvernance et la répartition des service dans toute l’étendue de la Wilaya en renforçant la qualité des formations techniques et professionnelles offertes.

Problèmes

Existence d’un abattoir regional equipes et des personnels qualifies

Faible valorisation des produits de l’elevage

Diversite des produits issues de l’élevage (peau, lait, viande rouge etc...) ainsi qu’une forte demande interieure

Encadrement limité du secteur

La DDR dispose des personnels qualifies ainsique des infrastructures appropriees (8 agents auxiliares veterinaire, dont 4 iront a la retraite de l’elevage au MDR, 3 motos operationnels)

Faible utilisation des semences de qualité

Existence d’un centre de controle de semence de qualite et de partenariat avec le centre de recherche agronomique

Prévalence des maladies cryptogamiques (charbon…) et autres tels attaque oiseau, sauterelles

le MDR dispose de dotation de semence et produits sanitaires

Exode continu des populations rurales vers les centre urbains

Importance de la main d’oeuvre sollicitant l’insertion professionnelle

Difficulté dans la conservation des eaux de surface

Abondance de points de conservation d’eau: barrages, digue et diguettes (92 ouvrages…)

Insuffisance d’inondation, prévalence des ennemies des cultures

Capacités de 18 000 ha inondable, rendement élevé par rapport au culture pluviale, main d’oeuvre familiale

Vétusté des biens de production (2300 ha de perimetres en friche, source d’aliementation en eau...) Prévalence de système de production traditionnelle

Maraîchage

Potentialités

Progression constante des abattages clandestins

Centre de formation, de recherche et aussi des parcelles pour les travaux pratiques Disponibilité des terrain des TP

Utilisation peu significative d’intrants agricoles par les cultivateurs

Existence de 2 centres multiplicateurs de semence

Difficulté de reconversion de la population dans la production maraichère, manque de statistique fiable sur le nombre des exploitations maraichères

Ressources naturelles propice au développement de culture maraichère (disponibilité de l’eau en permenance, vastes plaines fertiles…) et disposnibilité d’un centre de formation des producteurs ruraux à Boghe

Stratégie

Objectifs Promouvoir les activites de l’abattoir officiels

Encourager la modernisation de l’elevage de la Wilaya en s’appuyant sur le capital humain

Assurer une meilleure maîtrise de l’eau à travers la réhabilitation et construction d’ouvrages de retenus d’eau et améliorer les techniques culturales (semences améliorées et traitées, protection des cultures et des récoltes, recours à la traction animale) et la conservation / amélioration du potentiel sol (fertilisation, notamment organique) Assurer une meilleure maîtrise de l’eau à travers la réhabilitation et construction d’ouvrages de retenus d’eau et améliorer les techniques culturales (semences améliorées et traitées, protection des cultures et des récoltes, recours à la traction animale) et la conservation / amélioration du potentiel sol (fertilisation, notamment organique)

Sécuriser la production autoconsommée par les ménages

Developper et accroitre le secteur de l’elevage

Renforcer les capacités operationnelles de la DDR

Développer l’utilisation des semences certifiées

Améliorer la protection des cultures Faciliter la reinsertion des adultes dans l’agriculture Améliorer la conservation des eaux de surface Augmenter la production en contribuant à la sécurité alimentaire des paysans Appuyer la mise aux normes de systemes d’exploitations

Encourager la modernisation des exploitations agricole

Dynamiser les productions maraîcheres en integrant les techniques modernes de production, de stockage et de conservation

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CHAPITRE 6

ANNEXES - Organigramme

WALI

Wali Moussaid Directeur de Cabinet

Secrétariat

Conseiller

Conseiller

Conseiller

COURRIER Communication/RAC

Groupe de Travail Régional (GTR)

CLASSEMENT Portail virtuel de la Wilya

Services Techniques Déconcentrés

CRPSE

DRDDL

DR Education

DR Santé

Justice

Trésorier Régional

Commerce,Tourisme Artisanat et commerce

DR Dev Rural

SR/ CSA

DR H Assainissement

Serv.Régional Statistique

Inspection de travail

ETAT CIVIL DRDR

DR/ Urbanisme AT

IMPOTS DR/Environnement

DR/MASEF

DR/Santé

Culture JEUNESSE&Sports

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Affaires Islamiques Alphabétisation

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Notes de fin de page - Sources

1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 18.

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Plan Cadre des Nations Unies pour l’Aide au Développement Source : ONS/RGPH, annuaire 2006, Brakna en chiffres édition 2008 et projections démographiques 2001 – 2015. Source : PRLP Brakna 2011 Source : stratégie d’encadrement de la sédentarisation 2009 Source: Article 2 Source: Livre blanc de la décentralisation en Mauritanie, décembre 2009 Source : DREFP Brakna c’est-à-dire au sein d’une seule classe deux niveaux pédagogiques sont rassemblés et l’encadrement confié à un ou deux enseignants La Wilaya dispose d’un seul centre de ce type Enquête par grappes à indicateurs multiples (MICS) réalisée en 2007, et le Rapport National sur le Développement Humain Durable de 2007 PRLP Brakna, 2010 Source : Résultat d’une étude menée dans le cadre du projet AGIRE Il s’agit principalement du fleuve du Sénégal et d’un rayonnement solaire et éolien conséquent sur toute l’année. Une centrale électrique vient juste d’être inauguré M’Bagne, qui se trouvait sans couverture énergitique. Le pays en compte 30 Source : PRLP Brakna 2012 Source : PRLP Brakna 2011-2015 Source : PRLP Brakna 2011-2015


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