CONTEXTE La révolution du 14 janvier 2011 marque un tournant historique en Tunisie notamment concernant l’émergence de la participation des jeunes dans la politique étant donné le rôle primordial qu’ils ont joué dans le changement de régime. En outre, le nouveau cadre législatif tunisien aspire à faciliter la contribution de la jeunesse dans la vie publique en considérant leur participation comme un pilier de la République.
Arts 8 et 133 Constitution
« La jeunesse est une force active dans la construction de la patrie. […] » Art. 8
CHIFFRES CLES
En Tunisie, les jeunes et adolescents âgés entre 15 et 29 ans représentent
Le
1/3 de la population
57% de la population en Tunisie a moins de 35 ans
Art 49 Loi 2014-16 Relative aux élections et aux référendums
Arts 192 et 294 Projet de loi du Code des Collectivités locales
*Source : INS 2014
9 jeunes sur 10
considèrent qu’il est important de s’engager auprès de la société civile
Cependant, malgré les avancées constitutionnelles et législatives, de nombreux défis persistent quant à la participation des jeunes dans la vie politique et publique.
MADINATOUNA ET LA JEUNESSE Les jeunes sont des agents du changement, des inventeurs des nouvelles solutions, les grandes voix de demain et les leaders dont nous avons besoin aujourd’hui. Partant de ce constat, le projet Madinatouna vise à appuyer le développement économique et social au niveau local, qui s’inscrit comme pilier de la Constitution de 2014, tout en promouvant la participation citoyenne des jeunes dans le développement de leur ville. A travers la réalisation de stratégies de développement de villes durables, le projet Madinatouna favorise le dialogue et la collaboration entre les institutions locales et les jeunes autour de la conception d’une vision commune de la ville de demain. Dans ce sens, le projet Madinatouna a appuyé la réalisation des Camps ODD dans les villes participantes permettant d’identifier des jeunes leaders qui prennent part à la construction du développement de leur ville à travers l’identification des défis et problèmes de développement auxquels ils sont confrontés dans leur quotidien ainsi comme les solutions. Les jeunes leaders ayant pris part à cette initiative constituent désormais une ressource pour
3% des jeunes sont réellement engagés dans la société civile et 2,7 % Et pourtant, seulement un
dans les partis politiques.
Défis - Absence de voies institutionnelles permettant une participation directe et efficace à la construction de la société tunisienne. - Difficulté de mobilisation des jeunes en situation d’exclusion sociale. - Déception et défiance envers les autorités étatiques et politiques
91,2% des jeunes ruraux et 68,7% des jeunes en milieux urbains déclarent ne pas avoir confiance dans les institutions politiques *Source : Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement Groupe Banque mondiale. 2014. « Tunisie, surmonter les obstacles à l’inclusion des jeunes »
Jeunes leaders provenant de 8 villes
49%
51%
Partenaires du Projet Madinatouna
Un programme :
Financé par :
JEUNESSE ET GOUVERNANCE LOCALE