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Dans le cadre d’une réflexion menée en atelier sur les mécanismes de création de la ville marocaine et la proposition d’un système alternatif de la conception de la ville de demain, le plan sectoriel est proposé comme étant un outil intermédiaire pour la réalisation du projet urbain. Son objectif est de d’amorcer une dynamique de développement de la ville de Tanger à travers une armature basé sur la hiérarchisation des espaces et des fonctions. La gare, étant l’élément de départ de la réflexion est traité comme un projet multifonctionnel au lieu d’une gare isolé et sans importance Ce projet vise le développement économique certes grâce à l’implantation d’activités économiques et commerciales, mais aussi est surtout l’amélioration du cadre de vie à travers la mise en valeur des espaces publics et des espaces verts, le renforcement des transports en commun et la création des espace de partage et d’échange tout en gardant l’homme au cœur de la conception.
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La ville d’El Jadida est à l’image de la ville contemporaine marocaine tout à la fois continue et fragmentée, à la manière d’une collection individualisée de substances et de formes diverses sans liens urbains. Une expansion importante dans les années 80 et une mutation de la structure économique sociale et urbaine au fil du temps ont généré des délaissés urbains, friches industrielles et végétales dans un paysage hétérogène. Ces derniers sont synonymes d’espaces négatifs qui déséquilibrent le tissu urbain de la cité parfois pour une durée indéfinie et souvent sans usages précis. Cependant le vide urbain entrouvrent la porte aux aspirations et autres manière de penser la ville sans pour autant avoir à l’agrandir, portant avec eux des ambitions de construction de site, d’espace public, de créer des paysages, de rééquilibrer, articuler, et cicatriser les marques de ce développement effréné de la ville.
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L’intervention au niveau de ces vides urbains requiert au préalable des outils permettant l’analyse et le diagnostic de ces espaces. Ceci reste difficile en raison de la rareté des travaux effectués dans ce sens ainsi que la sensibilité et la complexité de ces sites aux multiples visages. Je pars du constat que tous les vides urbains sont fondamentalement différents et que leur catégorisation mènerait au lissage de leurs caractéristiques. L’enjeu ici n’est pas de classifier ou ranger ces espaces dans une boite mais plutôt d’établir une fiche d’identité du lieu afin d’en extraire tout son potentiel. En les analysant selon différents facteurs on arrive à déterminer leurs formes, leurs origines et leurs devenirs. J’ai ainsi procédé par deux échelles de diagnostic, une première qui permet la lecture des vides urbains dans le territoire et leur identification et ce en grande échelle et dans ce cas je me suis plutôt intéressé au contexte dans lequel s’inscrit le vide ; puisque ces espaces sont complexes par leurs dispersions sur la globalité du territoire, leur secteur d’activité et les origines de leurs déclins.
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L’objectif de mon intervention est la réintroduction de la continuité et de l’ouverture dans le site. Ouvrir cet espace amène à considérer plusieurs formes d’ouverture : D’abord l’ouverture est celle de l’accessibilité au public. L’espace ouvert induit un processus de publicisation et donc de rendre accessible au public des espaces de statut privé. En second lieu, il s’agit d’une ouverture paysagère. La ville intègre dans son fonctionnement de vastes étendues qui offre de nouveaux horizons, la perspective peut être dégagée (paysage, panorama) ou contrainte par un écran végétal. Elle donne dans les deux cas le sentiment d’une échappée possible. L’ouverture est également celle de potentialités, l’espace ouvert offre un large champ de possibilités en termes de pratiques, de représentation de projets. Il laisse une opportunité à l’expression des individus en tant que groupe sociaux L’espace ouvert n’est pas le lieu de l’absence mais plutôt de la multiplicité des présences : les fonctions environnementales éducatives productives récréatives inspirent différents usages qui se juxtaposent, s’opposent et se superpose dans le même site.
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ARTICULATION ENTRE LE PARC MOHAMED 5 ET LE SITE A TRAVERS LA COULEE VERTE QUI SE DEFORME POUR CREER DES ESPACES A USAGES VARIES
CREATION DE LIAISON TRANSVERSAL QUI ASSURE LA CONNEXION ENTRE LE TISSU URBAIN ET LE LITTORAL
CREATION D’UN CIRCUIT METTANT EN VALEUR L’HOTEL MARHABA EN SE BASANT SUR LE TRACE EXISTANT
RENFORCEMENT DE LA VISIBILITE DE LA MER A TRAVERS LA CREATION DE PERCEE VISUELLE ET DES PALTEFORMES PAYSAGERES
UNE MIXITE FONCTIONNELLE ASSUREE A TRAVERS UNE BANDE PROGRAMMATIQUE REPONDANT AUX BESOINS DE LA POPULATION
IMPLANTATION D’EQUIPEMENTS VARIES EN FONCTIONS DES USAGES AFIN DE PALIER A LA SAISONNALITE DU SITE
MISE EN PLACE DES ESPACES OUVERT A ECHELLES ET UASAGES DIVERSIFIES PERMETTANT UNE INTERACTION SOCIALE
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L’incubateur des idées se présente comme une innovation sociale, technique et scientifique ancrée dans la réalité et les besoins de la communauté, qui marque le passage de la production du matériel à la production de l’immatériel. Il s’agit d’un lieu de foisonnement et de bouillonnement d’idée qui fait converger toutes les disciplines et ce en impliquant les jeunes dans les démarches créatives et scientifique. En effet l’architecture de être à l’image des principes notamment les notions d’échange et d’ouverture
l’édifice doit qu’il véhicule de partage, sur autrui.
Ceci se traduit donc par des espaces modulable et extensible vers l’extérieur en fonction des besoins et un programme ouvert et flexible ainsi qu’une imbrication entre le bâti et l’espace publique, le tout dans une architecture simple et épuré réduite à trois matériaux : la pierre, le verre et l’acier et aux nuances d’une seule couleur.
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L’objectif est de créer un équipement regroupant des fonctions mixtes liées à la culture et au divertissement générateur d’une nouvelle dynamique, un nouvel attracteur au lien privilégié avec la plage, la promenade et le centre-ville. Mon programme se base sur deux axes majeurs : le loisir et la culture ludique. Une mixité fonctionnel que l’on considère nécessaire pour une appropriation et un fonctionnement optimal de cet équipement qui propose une alternative à l’offre des équipements existants au niveau de la ville. Le programme de divertissement Il comprend essentiellement des salles de cinémas en références aux anciens cinémas du protectorat qui ont été démoli, ainsi qu’un espace bowling et de restauration. Le programme culturel Celui-ci est à caractère ludique qui vise à stimuler l’éveil des individus de tous les âges en offrant des visions de progrès de la sensibilité et de l’intellect. La culture ludique renvoie à l’imbrication entre la sphère de la culture et les différents supports médiatiques et aux stratégies d’un même univers par une pluralité de médias.
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La volumétrie du projet est directement liée au contexte situé dans une zone tampon entre la façade urbaine d’une part et le littoral et le parc d’une autre part. L’édifice est placé parallèlement à l’ex hôtel Marhaba reconverti en un centre artistique. A travers un effet entonnoir, le volume est percé créant ainsi un cadrage du bâtiment patrimonial. Cette percée se déploie en un passage sous sabbat révélant l’entrée du bâtiment et permettant de drainer les usagers depuis le parc. Le belvédère, un élément remarquable et point de repère dans un tissu urbain très homogène, est accessible depuis la place via des escaliers. Ces escaliers qui contiennent le flux de circulation deviennent un boulevard intégré dans l’édifice et qui permettent une déambulation libre avec une vue dominante. Le projet a pour vocation une imbrication entre les fonctions, entre l’espace public et privé et entre le plein et le vide pour créer une expérience spatiale qui évolue à travers ses différentes compositions.
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Si l’enveoppe du batiment est plutot introverti en raison du programme de l’édifice, l’ouverture du batiment est assuré à travers ses vides, ses terrasses tantôt accessible depuis l’extérieur tantôt depuis l’intérieur. Ces terrasses qui s’étalent sur pluiseurs niveaux et superficies jouissent d’un caractère particulier faisant de chacune une expérience spatiale unique. Avec ses escaliers sculptés dans son volume et qui mènent vers le belvedère, le batiment est vécu comme une continuité de la promenade dans le site. Il peut donc être pratiqué doublement en tant que centre de culture ludique et en tant que lieu de promenade et de contemplation et parfois un espace de spectacle et de festivité. Les vides des terrasses et l’institut culturelle sont complémentaire par leurs activités et constituent un lieu de contact et de rencontres inattendues. La circulation des visiteurs à l’extérieur du batimnt répond à l’animation qui règne dans le site.
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Dans un cadre naturel cette maison ronde s’intègre au paysage avec une vue de 360°. Elle se présente comme une maison circulaire à centre unique mais à rayons et hauteurs différents en fonction de la vocation des espace leur attribuant donc un caractère particulier. Les espaces s’articulent autour d’un patio doté d’une fontaine associant fraicheur et lumière. Les espaces de vie bénéficient de baies vitrées qui tracent une limite floue entre l’intérieur et l’extérieur. L’équilibre entre le plein et le vide permet la pénétration de la lumière et assure une continuité avec l’extérieur sans pour autant compromettre l’intimité du lieu
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Les deux volumes principaux abritent les salles de cours et les laboratoires scientifiques et sont disposés de telle manière à créer une cour intérieure. Le volume de l’administration constitue une liaison fonctionnelle et visuelle entre les deux entités. La bibliothèque et les vestiaires sont disposés dans le même esprit assurant ainsi la continuité du volume général Le projet s’étale sur trois niveaux, les façades extérieures ont un traitement unifié et sont dôté d’ouvertures horizontales à longueurs varié, celleci sont reprise au niveau des façades intérieur. A cela s’ajoute le traitement vertical des gardes corps et brise soleil en bois. Le tout dans un style architectural épuré assurant une cohérence d’ensemble.
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Il s’agit de la conception d’une maison d’hote avec un programme limité, réduit à une dizaine de chambres, un restaurant et un espace d’accueil en raison de la superficie de la parcelle S’étalant sur trois étages, le projet est orienté vers la mer avec tous les espaces ouverts profitant de la vue bien que la plage reste sauvage et inaccessible. Du côté de la rue, la façade est traitée de telle façon à accentuer l’horizontalité exprimée à travers le volume qui associe trois parallélépipèdes superposés.
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Dans cette conception l’enjeu est de joindre la fonctionnalité d’usage d’un abribus à l’esthétique de la forme. Il s’agit de créer un objet urbain compact présenté comme une seule pièce loin d’une juxtaposition de plusieurs éléments présents dans un abribus. Avec ses abords arrondis qui allègent la forme de départ d’un parallélépipède on retrouve une structure en acier inoxydable habillée d’une enveloppe en aluminium rythmée par une composition de plein et de vide qui offre un jeu d’ombre qui anime le sol. Le résultat est une combinaison de la lumière et de la couleur
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Le processus d’élaboration de l’enveloppe formelle part d’un principe de base simple pour aboutir à une forme plus complexe permettant une liberté quant à l’insertion du motif. On commence par un pliage qui permet d’obtenir plusieurs facettes à partir d’un Parallélépipède. Une fois le volume obtenu, il est divisé en trois parties dont chacune d’elle est traité de façon indépendante en tenant compte de l’harmonie d’ensemble. Ce luminaire bénéficie de toutes les possibilités offertes en matière de couleurs et de finitions. On peut même y imprimer une image ou un motif ce qui permet une multitude de combinaisons et une personnalisation à l’infini.
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