dernière ligne
Fr ançois Bertieaux Aurore Boualem BenoÎt CHanut Louise DeKeuleneer Maëlan Le Meur Rébecca Moreau Wayne VanHuffel
Exposition de fin de cursus Communication visuelle et graphique ARTS2 – Mons
C’est une belle exposition dans trois lieux prestigieux de la ville de Mons – la salle Saint-Georges, le Magasin de Papier et les Anciens Abattoirs – qui accueille les œuvres de sept jeunes artistes qui terminent leurs études à ARTS2, école supérieure des Arts, dans l’option Communication visuelle et graphique. De jeunes artistes qui tout au long de leur cursus ont toujours fait preuve de créativité, d’originalité et d’intelligence dans des pièces réfléchies et maîtrisées. De jeunes artistes-graphistes avec lesquels il a toujours été agréable de travailler et de collaborer autour de projets de commande ou d’œuvres personnelles. « Dernière ligne » bien sûr mais surtout nouveau départ pour une nouvelle tranche de vie riche en expériences artistiques multiples et passionnantes. Jean-Marc Vanoevelen Professeur à ARTS2, responsable de l’option Communication visuelle et graphique
dernière ligne
reLief Le travail de François Bertieaux est remarquable par sa qualité de réalisation et de finition. Sa réflexion est conditionnée par la volumétrie et la physicalité de ses productions. Lors des étapes de recherche, il expérimente diverses associations en mélangeant des techniques parfois issues de domaines plastiques différents, par exemple l’utilisation d’une stratification de plusieurs types d’impressions et une réflexion sur les matières et les supports.
Flux + influx (série), gravure à l’eau forte et impression par transfert sur plaques de cuivre, 10 x 10 cm, M1, 2018 Typobague, alphabet composé de bagues en plexiglas découpées au laser, B2, 2016
communication visuelle et grapHique
François Bertieaux
Rêve, impression jet d’encre sur papier Dacapo, reliure papillon, 14,8 x 25 cm, M1, 2018
Reflets + racines (extrait), vinyle sur miroirs, 30 x 30 cm, M1, 2018
Fr ançois Bertieaux
dernière ligne
B•D•c• Depuis deux ans, c’est la terrible catastrophe du Bois du Cazier qui inspire et nourrit le travail d’Aurore Boualem. Son intérêt pour le malheureux événement, rencontré par hasard, n’a cessé de grandir. Elle continue d’explorer les séquelles de l’accident et d’étudier l’industrie minière belge. Elle cherche à inciter les autres à accomplir un devoir de mémoire en les plongeant dans l’horreur de ce 8 août 1956, tout en suscitant des émotions plus intemporelles : le deuil, la vie qui continue, le temps qui nous rattrape tous… À travers les traces matérielles et leur histoire secrète, elle immortalise un quotidien bien réel mais révolu où rescapés se mêlent aux victimes, aux familles et même au présent.
262-275, impression laser mono sur papier 120g/m² noir, 20,5 x 14,5 x 5 cm, M1, 2017
GR412, collection en cours d’objets provenant de terrils, boîtiers en carton, vinyles noir mat et effet miroir, tissu doublé, format évolutif, M2, 2019
communication visuelle et grapHique
aurore boualem
Dernier souffle, tirage plâtre, poudre noire de toner, format variable, M2, 2019
6/13/275 – 1956-2018, impression laser, 12,5 x 7,5 x 1,5 cm, M1, 2018
Aurore Boualem
dernière ligne
ambiance Les productions de Benoît Chanut s’articulent autour des centres d’intérêts que sont pour lui la pop culture, le cinéma de genre ou la science-fiction des années 60 et 70, et qui nourrissent ses recherches graphiques et typographiques. Les projets qu’il propose visent donc le plus souvent à formaliser une communication en y introduisant ses références personnelles. Le suivi de cours parallèles à l’option et de workshops lui a permis d’aborder d’autres facettes du graphisme et a contribué à enrichir sa réflexion et sa pratique personnelle au fil des années.
Et bon retour !, bouée de sauvetage, 55 x 50 x 12 cm, M2, 2018 DPR, une dernière pour la route, étiquette de bière, M2, 2019
communication visuelle et grapHique
Benoît cHanut
Like My Bike !, livret attaché, 14 x 21 cm, M2, 2019
Les Unes (extrait), 30 x 40 cm, B1, 2014
Benoît CHanut
dernière ligne
contraste Les projets effectués dans le cadre des études de Louise Dekeuleneer, entamées en 2013, n’ont jamais reposé sur une thématique commune identifiable. Il s’en dégage pourtant un mot à chaque fois que ses projets sont disposés côte à côte : contraste. Il n’y a dans son travail pas de volonté d’affirmer un style particulier ou d’aborder un sujet de manière récurrente, mais plutôt une recherche constante de différents outils, techniques et sujets. Ainsi se côtoient un petit livre noir et blanc relié à la main, une projection générée par du code, une grande bande dessinée colorée ou des photos réinterprétées par l’impression en sérigraphie. Parmi ces techniques expérimentées lors du cursus, celles développées après plusieurs années de recherches sont l’illustration, la programmation (Processing, Python, html / css), la mise en page, la reliure, la photographie et la sérigraphie.
Petite Guide de Création de Groupe de Metal, impression sur papier recyclé et couverture en faux cuir, 11 x 14,5 cm, M1, 2018
A Fucking Fabulous Swedish Guy’s Cookbook, impression sur papier épais, reliure Atoma, 20 x 25 cm, M1, 2018
Qui l’emporte, impression sur papier recyclé, 15 x 21 cm, M2, 2019
communication visuelle et grapHique
Computer Calligraphy, impression sur papier japonais, 25,5 x 36,5 cm, M2, 2019
Louise deKeuleneer
Computer Calligraphy (extrait), impression sur papier japonais, 25,5 x 36,5 cm, M2, 2019
Louise DeKeuleneer
dernière ligne
situation Maëlan questionne sa propre situation. Par le biais de son apprentissage graphique, il use de ses compétences pour constater, révéler, problématiser ce qui l’entoure. Son année de master deux est une étape décisive pour lui car elle lui permet de préciser l’essence de sa recherche. Il s’appuie sur ses acquis pratiques et y joint une dimension théorique développée en profondeur. Il fait également appel à des collaborateurs afin de réunir les forces nécessaires pour mener à bien les productions artistiques et les inscrire dans leur contemporanéité.
Ô Mémoire, travail de fin d’études, carton, papiers, tissu, découpes lasers, impressions laser, sérigraphie, etc. 30 x 45 x 5 cm, M2, 2019
Roule carré, système de prêt de vélo, conception, communication, animation, etc. B3 - M2, 2017-2019
communication visuelle et grapHique
Sans titre, drapeau, tissu sérigraphié et cousu, impression noire, 42 x 60 cm, M2, 2019
maëlan Le meur
Ô Mémoire (extrait), travail de fin d’études, M2, 2019
Maëlan Le Meur
dernière ligne
genres Rébecca Moreau développe depuis le début de son cursus un travail essentiellement illustratif. Elle l’a entamé avec une prédominance pour le noir et blanc avant d’y intégrer les couleurs et leurs intéractions avec le fond. Durant son cycle de master, elle s’est intérrogée sur les représentations du genre dans l’illustration contemporaine et tente de façon plus large d’aborder des sujets délicats en usant de l’humour.
Sans titre, dessin numérique, impressions, 60 x 84 cm, M2, 2019
communication visuelle et grapHique
rébecca moReau
Sans titre, gouaches, 60 x 42 cm, M1, 2018 Parle-moi de ton genre (extrait), impression, 42 x 60 cm, M1, 2018
Sans titre, acrylique sur papier, 84 x 60 cm, M1, 2018
Rébecca Moreau
dernière ligne
saisir En deuxième année de bachelier, Wayne Vanhuffel concevait déjà un projet de jeu dont l’expérience et l’usage étaient proposés à un public. Il constata que ce public était plus intéressé par le fait de toucher et jouer que par l’aspect graphique et l’esthétique du jeu. Il en conclut que la solution à la séduction et le moyen de communication le plus efficace avec le public était le jeu « interactif ».
Puzzle mural, panneau MDF, encre, 400 x 122 cm, M1, 2017 Ce qui intéresse Wayne Vanhuffel dans la création de jeux, c’est de les voir prendre vie avec le public. En première master, il s’est intéressé à une forme assez particulière : « le puzzle libre », jouet au service de l’expérimentation du spectateur. La liberté procure naturellement un sentiment d’amusement et le but de ce projet est de satisfaire le joueur au moyen de la création libre.
communication visuelle et grapHique
Soccer-Chess, Boxing-Chess, Basket-Chess, hêtre, sapin, chêne, cuivre, laiton, verre, aimant, 31 x 31 x 9 cm, 35 x18 x 8 cm, 29 x 29 x17 cm, M2, 2019 Dans sa dernière année de master, Wayne conçoit une série de trois jeux de société reprenant les règles du football, du basketball et de la boxe, en les croisant avec les codes des échecs. Il a choisi ces trois disciplines pour leur aspect populaire qu’il s’est amusé à associer au sport intellectuel par excellence. Les objets sont produits en matériaux nobles (chêne, hêtre, cuivre, laiton, …) et adaptés à l’expérience de l’exposition puisque présentés sur un socle. Celui-ci est pourtant amovible et se transforme en table à jouer. Un paradoxe se crée entre la préciosité de l’objet et l’appel du jeu, l’envie de toucher. La présentation de ces œuvres se transforme en une expérience sociale. Le spectateur osera-t-il jouer ?
wayne vanHuffel
Soccer-Chess, hêtre, sapin, chêne, cuivre, laiton, verre, aimant, 31 x 31 x 9 cm, M2, 2019
Wayne VanHuffel
dernière ligne Exposition de fin de cursus Communication visuelle et graphique ARTS² – Mons 5-7 juin 2019 Anciens Abbatoirs Salle Saint-Georges Magasin de Papier
François Bertieaux Aurore Boualem Benoît Chanut Louise Dekeuleneer Maëlan Le Meur Rébecca Moreau Wayne Vanhuffel Enseignants : Jean-Marc Vanoevelen Jean-Bernard Libert Dominique Verrassel Léa Mayer Thorsten Baensch Joël Vermot Alain Bornain Jonathan Puits