AS de PIXEL #17

# 17

Septembre > Octobre 2013

136 pages, couverture rigide

LE LIVRE AS de PIXEL RÉTROSPECTIVE #01 fait un premier bilan de la belle aventure menée depuis 2 ans par le magazine artistique et culturel en ligne. Des artistes de renom et des talents encore inconnus du grand public s’entremêlent et se présentent sous forme d’autoportraits non censurés. Sur un ton résolument contemporain et décalé, AS de PIXEL donne la parole aux artistes et créateurs de tous horizons.

OBTENEZ LE LIVRE EN UN CLIC, RENDEZ-VOUS SUR : www.asdepixel.com/commande-en-ligne

ON VOUS GÂTE !

La rentrée, c’est maintenant ! Comme le fameux slogan de notre Président, tout se bouscule en ce début d’année scolaire. Des projets sont à venir pour votre magazine préféré... mais chut !!!

En attendant, AS de PIXEL se drape d’une légère fourrure pour préparer l’automne et vous livre là un écrin de nouveautés à couper le souffle. Oui, nous sommes particulièrement fier de la programmation de ce 17ème numéro !

Oubliez la morosité du temps changeant et de la rentrée, laissez vous plutôt ennivrer par les différents parfums des créateurs et créatifs d’aujourd’hui.

AS de PIXEL #17 3

p. 7 8

Jean-Baptiste ALEXANDER KHOKHLOV FORT

p. 17

SÉBASTIEN THIBAULT

p. 27

ISAYA

p. 35

JUL & MAT

4 SOMMAIRE

p. 45

GASPARD HEX

p. 53

MAISON BLACKITTEN

p. 63

BENJAMIN GRAINDORGE

p. 73

PHOTOQUAI 2013

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6 PHOTO / Alexander Khokhlov

Alexander Khokhlov Nous avions organisé notre premier vernissage en partenariat avec la Galerie Sakura à Paris, et lors de la mise en place de cet événement, nous avions flashé sur le travail de ce jeune photographe russe. Il faut dire que la force de ses images ont de quoi captiver ! Par leur contraste entre le noir et le blanc, bien sûr. Par la qualité impeccable de son travail, surtout. Le message véhiculé par cette série de photos est fort et interpelle.

Entrez dans l’univers du talentueux photographe basé à Moscou, Alexander Khokhlov.

Site internet : www.alexanderkhokhlov.com

Avec l’aimable autorisation de la Galerie Sakura, Paris.

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Quelle pourrait-être votre devise ?

« N’ayez pas peur si vous êtes seul, ayez peur si vous êtes nul. »

Un artiste connu qui vous inspire : David LaChapelle.

Un artiste moins connu qui mérite de le devenir : Stas Novikov.

Une personne qui a beaucoup compté pour vous : Ma femme Veronica.

8 PHOTO / Alexander Khokhlov

Une personne connue que vous admirez : Trent Reznor.

Une phrase culte : « What’s next ? », extrait de la série Luther.

Un film : « Catch me if you can » de Steven Spielberg

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10 PHOTO / Alexander Khokhlov

Un livre : « Bury me under the plinth » de Pavel Sanaev.

Une chanson : «Information» de Dredg.

Un voyage : St Andrews en Écosse.

Un rêve : Être heureux. Un rêve réalisé !

Un cauchemar : Il n’y a pas de cauchemar quand vous êtes heureux.

Une cause à défendre : Rester calme et être bizarre.

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12 PHOTO / Alexander Khokhlov

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Je prépare ma nouvelle série en ce moment. Cette série est nommée « 2D or ont 2D » et est réalisée en collaboration avec la maquilleuse Valeriya Kutsan.

Elle sera prête en octobre 2013, vous pourrez la consulter sur mon site ou sur 500px.com/Alhimeg, pour voir mes récentes créations.

14 PHOTO / Alexander Khokhlov

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16 ILLUSTRATION / Sébastien Thibault

Sébastien Thibault Sébastien Thibault est un jeune illustrateur vivant au Canada, à Matane. Ses compositions jouent sur les symboles et les couleurs, créant un univers conceptuel : simple mais pas simpliste. Ses œuvres sont créées pour illustrer de nombreux projets, allant de la publicité à l’illustration d’articles en passant par des sujets plus personnels tels que le vol d’identité. L’artiste a travaillé pour de nombreuses structures, du Times Magazine à Universal Music en passant par American Airlines.

Sébastien Thibault se fait remarquer et reçoit des distinctions depuis 2011. Une partie de son travail a notamment été sélectionnée pour apparaître dans le Communication Arts Illustration Annual 54.

S ite internet : www.sebastienthibault.com Par Pauline Detavernier

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18 ILLUSTRATION / Sébastien Thibault

Quelle pourrait-être votre devise ?

Un artiste connu qui vous inspire : Le peintre québécois Marc Séguin, pour l’intelligence de ses mots et la noirceur de ses œuvres.

Un artiste moins connu qui mérite de le devenir : L’artiste montréalaise Gabrielle Layla Tittley. Elle a vraiment un style qui lui est propre et ses œuvres témoignent d’une belle folie. Allez voir : www.gabriellelaila.blogspot.ca

Une personne qui a beaucoup compté pour vous : Définitivement, ma femme Amélie.

Une personne connue que vous admirez : Je ne suis pas du genre à idolâtrer des gens, mais je reviens à Marc Séguin.

Il a quitté le confort de son atelier montréalais pour aller s’installer à New York et se confronter aux meilleurs.

Une personne terre-à-terre qui croit en son talent et ses capacités.

Une phrase culte : « Le diable est dans les détails » Nietzsche.

Un film : « Delicatessen » de Marc Caro et Jean-Pierre Jeunet.

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Un livre : « Lino », le livre sur la carrière de l’illustrateur Lino en collaboration avec Marc Choko.

Cet artiste a un style fascinant et une carrière extraordinaire.

Une chanson : « Go with the flow » de Queens of the Stone Age.

Un voyage : New York (un classique), le centre du monde artistique en Amérique du Nord.

Un rêve : En tant qu’artiste, vivre de mon art est un rêve que je croyais plutôt inatteignable. Chaque contrat que je reçois est donc magique et précieux. Il y a par contre des clients, tels que Time Magazine, Wired, Billboard, Rolling Stone et New York Times avec lesquels j’étais super excité de collaborer.

Un cauchemar : Perdre mes mains (je ne suis pas très bon pour dessiner avec la bouche, alors...)

Une cause à défendre : L’injustice. Ça englobe beaucoup de causes, mais je crois que c’est la base.

Récemment, chez Anna Goodson Agency (qui me représente en tant qu’illustrateur) nous avons créé des illustrations en réaction à la Russie qui a adopté une loi visant à réprimer la propagande homosexuelle. J’aime bien quand mes images servent de canevas pour défendre une cause ou une idéologie.

20 ILLUSTRATION / Sébastien Thibault

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22 ILLUSTRATION / Sébastien Thibault

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24 ILLUSTRATION / Sébastien Thibault

Je fais énormément d’illustrations éditoriales pour des magazines ou des journaux ces temps-ci, mais j’essaie de me trouver du temps pour m’organiser une vitrine sur le web où je pourrais vendre mes œuvres exclusives.

Sinon, vous pouvez aller jeter un coup d’œil à mes projets, j’essaie d’en ajouter régulièrement : www.sebastienthibault.com

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26 musique / Isaya

isaya Né en 2009, le groupe Isaya est formé des jumelles Caroline et Jessica. Les deux sœurs écrivent, composent et interprètent leurs chansons elles-mêmes.

Très proche du non moins talentueux Gaïo, que nous vous présentions dans notre 14ème numéro et avec qui Isaya a régulièrement collaboré, le groupe du sud de la France est bien décidé à aller conquérir le reste du monde. Et croyez-nous qu’avec leur musique qui est un mélange de bluegrass, de folk avec des envolées vocales irlandaises, les Twinsisters en sont parfaitement capables !

Site internet : www.isaya-music.com Photo : Pascal Latil

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Quelle pourrait-être votre devise ?

Un artiste connu qui vous inspire : Janis Joplin.

Un artiste moins connu qui mérite de le devenir : Gaïo, of course !!!!!

Une personne qui a beaucoup compté pour vous : Il se reconnaîtra.

U ne personne connue que vous admirez : Il y en a tellement !!!

Sitting Bull, Tarantino, Eddie Vedder, June Carter, Janis…

28 musique / Isaya

Une phrase culte : « Casse-moi tout lad’ans, maudzit Friiinçais !!! »

Un film : « O’Brother » des frères Coen

Un livre : « Oui Oui » !!! Non, je plaisante.

Nous n’avons malheureusement pas la passion du livre, nous nous attardons généralement davantage sur les lignes que forment les sillons d‘un vieux disque.

Une chanson : Caroline : « D’yer Mak’er » de Led Zeppelin Jessica : « Pain in my heart » d’Otis Redding

Photo : Cédric Moulard

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Photos : Gauche et droite : CĂŠdric Moulard Centre : Nicolas FĂŠlician

30 musique / Isaya

Un voyage : L’île de Ko Chang en Thaïlande.

U n rêve : Participer à la BO d’un des futurs films de Quentin Tarantino.

Un cauchemar : Être enfermée, de toutes les façons possibles et imaginables, enfermée dans son propre corps, ne pas être libre de ses actions, ne pas pouvoir avoir la possibilité de choisir de vivre ou de mourir…

Bref, emprisonnée like a « Lion in jail », qui est d’ailleurs le titre du morceau de notre premier clip !

Une cause à défendre : Toutes les cause sont défendables à notre sens, à part celles des violeurs, des pédophiles, des racistes !!!

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32 musique / Isaya

Nous avons fait beaucoup de concerts cette année, pour la promo de notre CD « Dead or Alive » qui est dans les bacs (Fnac, Leclerc, Cultura…) depuis le 15 avril 2013.

De belles premières parties comme celles de Matthieu Chedid au Dôme de Marseille et au Nikaia à Nice, ou encore celle de Toto pour leur tournée française, dans des Zéniths.

Vous pouvez aussi retrouver notre CD 8 titres sur iTunes / Eazier / Amazon / Fnac.com. Notre nouveau clip « Tom yam kung » est sur Youtube, ainsi que le précédent « Lion in jail ». Et toutes les infos sur www.isaya-music.com, Noomiz et www.makemeprod.com.

Plein de projets sont en cours. Surpriiiise !!!!!

Photo : Studio Drichos

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34 MOTION / Jul & Mat

Jul & Mat Nous connaissons tous un ami qu’on appelle Jul’, ou un autre qu’on appelle Mat’... l’évidente simplicité de ces deux pseudonymes qui forment le duo « Jul & Mat » cache, en toute modestie, une créativité débordante.

Nous avons connu le travail de ces deux jeunes réalisateurs talentueux par les clips de deux groupes que nous adorons : Metronomy et We Have Band. Nous avions été frappés par l’originalité de ces vidéos et, curieux comme nous sommes, on est bien évidemment allés voir leurs autres créations. Et on se doit de dire qu’il n’y a pas une seule de leurs réalisations qui manque de créativité. À n’en pas douter, le duo détonant a un bel avenir devant lui !

S ite internet : www.juletmat.fr

AS de PIXEL #17 35 Extrait d’une publciité pour McCain

METRONOMY - On the motorway Direction : Jul & Mat

36 MOTION / Jul & Mat

Quelle pourrait-être votre devise ?

Parce que notre travail fait preuve de simplicité conceptuelle et visuelle ; cette formule semble bien marcher mais n’est pas forcément facile à rendre évidente.

n artiste connu qui vous inspire : U Ce grand artiste que l’on appelle Internet.

Quel génie, quel talent ! n artiste moins connu qui mérite de U le devenir : On pense tout de suite à la musique et à un petit gars de Santa Cruz aux USA avec son groupe « Tree ».

Et « Le couleur », un groupe de Montréal produit par un de nos amis.

Une personne qui a beaucoup compté pour vous : Le réalisateur surréaliste Luis Buñuel parce qu’il a marqué un moment de notre duo avec son court métrage « Un chien andalou ».

ne personne connue que vous admirez : U Ricky Gervais, Grégory Colbert.

Une phrase culte : « On verra ça en post prod ! » Ah ah ! n film : Plutôt une série britannique sortie U en 2011, avec seulement 6 épisodes : « Black Mirrors » par Charlie Brooker. Ça traite des nouvelles technologies, c’est un brin farfelu et à la fois terriblement efficace. Une belle satire de notre vie moderne. n livre : « L’ombre du vent » U de Carlos Ruiz.

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38 MOTION / Jul & Mat

WE HAVE BAND - Divisive Direction : Jul & Mat

ne chanson : La découverte du moment : U l’artiste King Krule et en particulier avec son morceau « A Lizard State ». n voyage : U Le P’tit Bar, rue Richard Lenoir à Paris ( vous y rencontrerez Mame Paulo et sûrement plein de voyageurs ). n rêve : Avoir son cerveau branché à une U table de montage. n cauchemar : U Perdre les rushs d’une journée de tournage ! ne cause à défendre : U La sauvegarde du lapin nain dans les films de Walt Disney.

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PublicitĂŠ BaseNation Direction : Jul & Mat

40 MOTION / Jul & Mat

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42 MOTION / Jul & Mat

Publicité McCain Direction : Jul & Mat

Nous sommes sur l’écriture d’un clip actuellement et nous recherchons l’artiste et le titre adéquat. Et vous pouvez nous suivre sur notre page facebook : www.facebook.com/julandmat.directors

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44 PORTRAIT / Gaspard Hex

Gaspard Hex Gaspard Hex est passionné par son travail, et ça se voit !

D’abord musicien, producteur de musique électronique expérimentale, avant d’aborder la création joaillière sous l’impulsion d’Alina Alamorean, le jeune créateur se joue des frontières établies entre les arts et les disciplines, entre passé et futur, entre matière et spiritualité. Cette curiosité et cette créativité débordantes sont probablement les fruits de son parcours dans lequel il a su puiser les inspirations nécessaires pour s’ériger, à vingttrois ans seulement, un univers qui n’appartient qu’à lui.

Nous avons rencontré le jeune artiste dans la boutique O-Paris, située en plein cœur de Paris...

Site internet : gaspardhex.tumblr.com

AS de PIXEL #17 45 Bague Monolith

AS de PIXEL : Bonjour Gaspard Hex, vos créations sont à la frontière entre la joaillerie et la sculpture, comment les définiriez-vous ?

Gaspard Hex : Bonjour. Je définirais mes pièces comme des micro-univers desquels se dégage l’énergie d’un monde intemporel.

Je cherche aussi à transmettre des messages symboliques ancrés dans le subconscient humain depuis la nuit des temps, comme l’ouroboros (le serpent qui se mord la queue), symbole de l’éternité, ou encore le passage de la pierre brute à la pierre taillée, d’inspiration maçonnique.

46 PORTRAIT / Gaspard Hex

AS de PIXEL : Nous ne devons pas être les premiers à dire que votre univers est proche du vaudou. Et vous, vous en pensez quoi ?

G.H. : En effet. Vaudou, chamanisme et druidisme sont des points de vue naturels sur notre monde que nous avons beaucoup trop mis de côté dans notre société actuelle, alors qu’ils avaient une place prépondérante dans d’autres sociétés. Quand on se rend compte qu’un chamane amazonien peut localiser une source souterraine juste en méditant et en ressentant les ondes de la nature, ça laisse sceptique en ce qui concerne l’utilité de nos nouveaux appareils ultra sophistiqués.

AS de PIXEL #17 47 Bague Atlantis

Bagues Neolithic

48 PORTRAIT / Gaspard Hex

AS de PIXEL : Avez-vous d’autres références qui vous ont particulièrement inspiré ?

G.H. : Certes, avant tout la Nature, qui devrait être pour nous tous comme un maître à penser. Mais à coté de cela, oui, mes influences sont nombreuses et viennent de divers médias artistiques avec souvent des préoccupations spirituelles. David Lynch, Rick Owens, le Berghain, Mondrian ou encore Antonin Artaud, Anselm Kiefer et Nietzsche... Dans le désordre et pour ne citer qu’eux.

AS de PIXEL : Par quelles étapes passezvous pour confectionner ces bijoux ?

Y a-t-il des phases de recherches et d’esquisses ou est-ce que vous travaillez directement la matière ?

G.H. : Je commence souvent par avoir une idée en tête qui fait sens pour moi, comme mettre un cercle en or à l’intérieur d’une bague, puis je travaille directement la matière, mon talent pour le dessin étant à peu près inexistant...

Il m’arrive aussi de mener mes petites expériences directement sur la matière puis de laisser au public la liberté

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Boucles d’oreilles Dreamcatcher

d’interprétation à partir des coulées organiques et rocailleuses que j’aurais créées.

AS de PIXEL : Vous n’avez que 23 ans et tout l’avenir devant vous, savez-vous combien de pièces vous avez déjà créées ?

G.H. : Ma collection diffusée en série compte une trentaine de pièces, plus les dix pièces uniques de la Galerie BSL. Sans compter les bijoux que je réalise directement pour des clients privés, que nous élaborons ensemble au préalable.

50 PORTRAIT / Gaspard Hex

Bague Melancholia

AS de PIXEL : Où peut-on les trouver ?

G.H. : Mes bijoux sont disponibles à la vente à la Galerie BSL (23, rue Charlot 75003 Paris) pour les pièces uniques, ainsi qu’au concept store O-Paris, (16 rue du Bourg Tibourg 75004 Paris) dont on m’a chargé de la mise en espace pour la nouvelle collection de prêt-à-porter. Je travaille en collaboration avec les designers Nils Dupré et Jordan Malo. Nous sommes en pleine création dans mon atelier de structures organiques en résine, entre autres. Vernissage le vendredi 27 septembre à partir de 18h.

Bracelet Bubble

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52 MODE / Maison Blackitten

Maison Blackitten Avec ses créations «chat»virantes, la Maison Blackitten a de quoi fouetter un chat ! Portée par la styliste Charlotte Laplace, cette autodidacte passionnée a su imposer sa griffe dans l’univers de la corsetterie grâce à un sacré coup de patte. C’est en étudiant l’anatomie via de nombreux traités médicaux du début du siècle qu’elle appréhende les contraintes du corset et décide de l’adapter aux morphologies actuelles. Spécialisée en pièces uniques et en éditions limitées, qui mixent savoir-faire artisanal, imagination débordante influencée par différentes époques et matières nobles telles que le satin de soie, le brocart, la dentelle ancienne de Calais ou encore le cuir… elle propose corsets, lingerie et accessoires pour parer les silhouettes féminines d’une allure des plus félines…

Site internet : www.blackitten.com Photos : Le Turk Collection : Le Chat Noir Par Mélanie Launay

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Quelle pourrait-être votre devise ?

Un artiste connu qui vous inspire : Je me nourris régulièrement de diverses productions artistiques et de leur auteurs. En ce moment, je replonge dans le surréalisme ; j’étudie la vie et l’œuvre de Jean Cocteau.

Un artiste moins connu qui mérite de le devenir : Bastien Lecouffe-Deharme, un grand illustrateur que j’ai eu la chance de côtoyer et qui poursuit désormais sa carrière aux Etats-Unis. Il a de belles choses à accomplir : www.roman-noir.com

Une personne qui a beaucoup compté pour vous : Le Turk, mon jumeau créatif, mon âme sœur. Notre rencontre a été

54 MODE / Maison Blackitten

un coup de foudre fulgurant, nous nous apportons beaucoup l’un à l’autre. Avec une vie entière de projets artistiques à mettre en place. Des séries de photos, des films, un opéra…

Une personne connue que vous admirez : Serge Gainsbourg, j’ai admiré l’habileté à passer de la peinture à la musique, puis au cinéma. Un artiste complet, un très grand homme.

Une phrase culte : « La beauté d’une femme

n’est pas d’apparence mais bien dans l’intensité d’optimisme qu’elle met à exister. » Sinon, j’ai un gimmick pour faire rire l’atelier : « Le génie, ça épuise ».

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56 MODE / Maison Blackitten

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58 MODE / Maison Blackitten

Un film : « La Fille sur le Pont » de Patrice Leconte.

Je raffole de cette esthétique rétro, l’univers du cirque, cette sombre poésie, il est comme j’aime vivre ma vie ; sur le fil du rasoir.

Un livre : « Fanfan » d’Alexandre Jardin. Un livre de

mon enfance qui a une très grande empreinte sur ma trajectoire. Pour tout mener sans retenue.

Une chanson : « La pénombre des Pays-Bas » de Benjamin Biolay.

Un voyage : Celui dont je rêve, car il doit sûrement être très enrichissant : traverser l’Argentine.

Le tango, Buenos Aires, la pampa, les chevaux...

Un rêve : M’accomplir entièrement en tant qu’artiste, diriger des projets qui me tiennent à cœur. Faire des films et écrire.

Un cauchemar : La solitude. Je ne saurais pas vivre sans partager, échanger, parler.

Une cause à défendre : Je travaille avec un maximum de petites entreprises en France, pour promouvoir la fabrication française. Je tiens beaucoup au savoirfaire de notre pays.

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Je prépare actuellement la prochaine collection qui sortira en janvier 2014, avec une mise en scène très travaillée, décors, musique, tournage d’une vidéo... Et des clips qui vont sortir, je prends beaucoup de plaisir dans mon métier à pouvoir créer autant de choses.

60 MODE / Maison Blackitten

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62 DESIGN / Benjamin Graindorge

Benjamin Graindorge Rêve, évasion, contemplation... Benjamin Graindorge fait partie de ces designers pour qui l’objet est un moyen de nous emmener ailleurs. À chaque type de production, industrielle ou pièce unique, il développe cette capacité à s’évader, par la simplicité des lignes, par les matériaux, par leur mise en œuvre. Par exemple, un simple banc en bois devient une évocation de la forêt en plein chez soi. Le monde du design n’a pas attendu pour le remarquer et, fort de ses nombreux festivals, prix et concours, le jeune designer peut se présenter aujourd’hui comme l’un des grands talents du design français.

Site internet : www.benjamingraindorge.fr Photos : Benjamin Graindorge

Par Cécile Cette Propos recueillis par Cécile Cette

AS de PIXEL #17 63 Morning Mist

The Cave

64 DESIGN / Benjamin Graindorge

Quelle pourrait être votre devise ?

Un artiste connu qui vous inspire : Donald Judd.

Un artiste moins connu qui mérite de le devenir : Romain Kronenberg.

Une personne qui a beaucoup compté pour vous : Erwan Bouroullec.

Une personne connue que vous admirez : Jim Harrison.

Une phrase culte : Je n’ai pas de phrase culte.

Un film : « Le Bon, la Brute et le Truand » de Sergio Leone

Un livre : « City » d’Alessandro Baricco

Une chanson : « Sorry with a song » de Josh T Pearson

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Fallen Tree

66 DESIGN / Benjamin Graindorge

Un voyage : Kyoto au Japon

Un rêve : Découvrir le monde et disparaître pendant un an pour revenir plus grand, plus fort, plus serein… que tout m’échappe.

Un cauchemar : Ne plus maîtriser ma vie… la subir.

Une cause à défendre : Préserver l’autodétermination. Rester vivant.

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Baloon

68 DESIGN / Benjamin Graindorge

Cristal Cane

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Still Quiet Plane

70 DESIGN / Benjamin Graindorge

Un film avec Romain Kronenberg, « Eldorado ».

Des pièces pour YMER&MALTA qui ont été présentées au salon d’art contemporain de Bâle. Des objets pour Cinna et Moustache, pour la CFOC, pour 1882…

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72 À voir / Photoquai 2013

Photoquai 2013 Depuis 2007, la biennale de photographie Photoquai s’engage à faire découvrir au public des artistes du monde entier, le plus souvent inédits en France. À l’initiative du Musée du quai Branly, Photoquai lance cette année sa quatrième édition, du 17 septembre au 17 novembre 2013. Rassemblé sous le slogan « Regardemoi », le travail des 40 photographes a, cette année, pour dénominateur commun la figure humaine.

Site internet : www.photoquai.fr

Par Pauline Detavernier

AS de PIXEL #17 73 © Andres Figueroa

© Adolphus Opara

74 À voir / Photoquai 2013

L’ailleurs vu de l’ailleurs

C

omme pour chaque édition de Photoquai, le Musée du quai Branly a confié les commissariats artistiques à des professionnels étrangers, parfois eux-mêmes photographes, qui ont répondu en sélectionnant 40 artistes. La diversité y est mise à l’honneur. Amérique du Sud et Centrale, Asie, Océanie, Afrique, Proche et Moyen-Orient, Russie... Le site de l’événement annonce la couleur : « Ce sont autant de manières de percevoir le monde non-européen aujourd’hui, de l’intérieur, par les artistes qui y vivent loin des clichés que véhicule souvent une certaine photographie touristique ».

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© Pedro David

76 À voir / Photoquai 2013

© Filipe Branquinho

La scénographie comme un rituel 40 photographes de tous horizons confrontant leur point de vue du monde à travers 400 images présentées le long de la Seine, autant vous dire que le travail de scénographie est très important voire primordial.

Depuis 2007, c’est la même scénographie, imaginée par Patrick Jouin, qui ressurgit sur les quais. Sorte de signature de la biennale, elle permet surtout de réunir toute cette diversité sans l’étouffer. Les berges de la Seine deviennent lieu d’exploration et non plus promenade linéaire.

Le tout est conçu «tel un bloc dense qui, au fil du parcours, éclate, se disloque, s’effrite et finalement en petits fragments,

se disperse au-delà de la promenade, jusqu’aux portes du Musée du quai Branly». Le dispositif est donc très varié, à l’image des œuvres et des artistes qu’il met en scène, mais également unifié par ce principe de base.

Depuis la troisième édition de Photoquai, en 2011, l’exposition se poursuit dans le jardin du Musée du quai Branly.

Patrick Jouin, toujours, a réalisé un mobilier en métal s’accordant avec le bâtiment de l’architecte Jean Nouvel.

Chaque photographie qui y est exposée se trouve donc dans un écrin, parfaitement à sa place au cœur de la verdure du jardin.

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© Evgenia Arbugaeva

Une ouverture au grand public Une attention particulière est donnée au public, afin qu’il puisse appréhender pleinement l’exposition. En complément du site internet www.photoquai.fr, une application iPhone «PHQ4» a été lancée et constitue un bon outil pour préparer sa visite, découvrir les photographes et les commissaires, ou pour s’orienter dans l’exposition une fois sur place. Différents choix sont proposés, parmi lesquels un parcours libre avec géolocalisation intégrées, ou encore quatre parcours thématiques à travers l’exposition (L’homme et son territoire, le portrait photographique, le photographe metteur en scène, et un focus sur la photographie latino-américaine.)

D’autre part, une équipe de médiateurs sera présente sur les quais tout au long de l’événement. Spécialisés en photographie, son histoire et sa pratique, ils sont là pour informer, échanger et donner des clés de lectures sur les œuvres présentées. Des parcours de visite sont également organisés par leurs soins.

Les expositions parallèles De nombreux musées et galeries parisiens sont partenaires de Photoquai 2013 et proposent des expositions en parallèle de l’événement. La Maison Européenne de la Photographie, la Fondation Cartier pour l’art contemporain, la Cité de l’Architecture et du Patrimoine, l’espace Central Dupon Images et bien d’autres lieux phares de la photographie et de l’art contemporain, tous ont répondu à l’appel. Tout est détaillé sur le site de l’événement, dans la rubrique « Les Expositions ».

78 À voir / Photoquai 2013

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© Pedro David

80 À voir / Photoquai 2013

© Andres Figueroa

Infos pratiques Le quai Branly L’exposition des photographies présentée sur le quai Branly est accessible gratuitement, 24h/24, tous les jours, du 17 septembre au 17 novembre 2013.

Jardin du Musée du Quai Branly L’entrée au musée s’effectue par les 206 et 218 rue de l’Université ou par les 27, 37 ou 51 quai Branly 75007 Paris Le jardin du musée est ouvert à partir de 9h15.

Ouverture du musée mardi, mercredi et dimanche : de 11h à 19h ; jeudi, vendredi et samedi : de 11h à 21h.

Fermeture hebdomadaire le lundi.

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ABADDON Auteur : Koren Shadmi

Éditeur : Vertige Graphic

Un jeune homme élégant vient visiter une chambre à louer dans un appartement immense et classieux. La chambre est libre, l’affaire est vite conclue avec les autres locataires. Mais le nouvel arrivé découvre bien vite qu’il ne peut plus sortir... pas davantage que les autres occupants. La porte par laquelle il est entré semble condamnée, comme le sont les fenêtres, et toute autre issue. Ainsi commence Abaddon, roman graphique de Koren Shadmi, jeune New-Yorkais d’origine israélienne, un cauchemar polymorphe, où l’auteur, dans un graphisme très personnel et fascinant, alterne le quotidien emmuré des cinq protagonistes et les cauchemars du héros, hanté par des images de guerre. Est-il victime d’une machination infernale, ou bien en proie à la folie ? texte : amazon.com

The New York Times, 36 Hours - Asia & Oceania Auteur : Barbara Ireland Éditeur : Taschen L’Asie et l’Océanie regorgent de telles richesses qu’une seule vie ne suffirait pas à les explorer toutes.

Mais avec les bons conseils, on peut aller loin rien qu’en un week-end. Ce recueil de la célèbre chronique « 36 heures » du New York Times, écrite avec style après de minutieuses recherches, a été augmenté et réactualisé pour vous offrir 60 itinéraires bien pensés pour que vos courts séjours n’en soient pas moins mémorables. Le tout est illustré de centaines de photos couleur qui titilleront votre imagination. Des métropoles étincelantes aux temples anciens, en passant par les rues animées ou les jungles profondes, vous trouverez tout dans ce livre au design élégant et aux séduisantes illustrations. texte : taschen.com

LÉONARD & SALAÏ Auteur : Benjamin Lacombe & Paul Echegoyen

Éditeur : Éditions Soleil

Ce roman graphique atypique, en deux volumes, nous entraîne dans l’intimité de Léonard de Vinci, un homme devenu l’incarnation du génie créateur. Dans une narration originale, les deux personnages nous racontent l’histoire d’amour qui lia, pendant près de trente ans, Léonard de Vinci à un jeune apprenti qu’il baptisa Salaï (« petit diable »). Immersion dans une évocation romanesque qui présente une autre vision de Léonard de Vinci, de son entourage et de sa vie. texte : Éditions Soleil

82 À LIRE - À écouter

AGNÈS OBEL - Aventine / CLASSIQUE-FOLK Parution : 30/09/13 Label : Play It Again Sam La belle danoise Agnès Obel sort cette année un deuxième album très attendu, deux ans après l’excellent « Philharmonics » qui s’est écoulé à plus de 100 000 exemplaires en France. L’auteur-compositriceinterprète s’est associée à Anne Muller et Mika Posen (piano et violoncelle) sur les 11 titres très mélodiques de l’opus, parmi lesquels le single « The Curse ». La tournée « Aventine Tour » a d’ores et déjà débuté, ce qui a permis à l’artiste de roder ses nouvelles chansons en live. Trois dates françaises sont annoncées dont le 2 décembre 2013 au Trianon de Paris. texte : Pauline Detavernier

ARCTIC MONKEYS- AM / ROCK Parution : 09/09/13 Label : Domino Deux ans après « Suck It and See », le nouveau bébé du groupe pop-rock Arctic Monkeys est arrivé dans les bacs. Les rockeurs ont relancé la machine en dévoilant en juin dernier le premier single « Do I Wanna Know ? », dont la ligne sourde à la guitare confirme un retour aux sources. Le deuxième extrait, « Why’d you only call me when you’re high ? » s’est quand à lui démarqué par un clip destroy dans lequel Alex Turner semble plus rock’n’roll que jamais. Les Arctic Monkeys célèbreront la sortie de ce cinquième opus par une tournée des stades britanniques suivie d’une tournée européenne. texte : Pauline Detavernier

PATRICE - The Rising of the Son / REGGAE-SOUL Parution : 02/09/2013 Label : Supow Music L’album « The Rising of The Son » marquera le retour de Patrice après 3 ans d’absence. L’artiste définit ce septième opus comme étant d’un genre inédit : le « Sweggae Music ». Il a également donné quelques indications sur son premier single, le titre « Cry cry cry » : « C’est mon petit hommage à une époque où le reggae et le punk se sont rencontrés. Lorsque les basses étaient douces tandis que les caisses battaient avec rage et rébellion ». Très punchy, il se pourrait bien qu’il fasse partie des titres phares de cette rentrée 2013. texte : Pauline Detavernier

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Le dessinateur Willem expose à Paris Willem, roi du dessin satirique et lauréat d’Angoulême, exposera ses œuvres à la galerie Artitude (4 avenue Paul Déroulède 75015 Paris) du 19 au 30 septembre 2013.

Devenu célèbre grâce à ses dessins dans Libération et Charlie Hebdo, l’artiste y présentera un florilège d’affiches et de dessins sur des sujets divers, allant de mai 68 à la présidence de Nicolas Sarkozy. Son travail y sera non seulement exposé et mis en vente mais vous aurez également la possibilité de repartir avec son dernier livre paru en janvier, « Dégueulasse » .

Deux séances de dédicace sont organisées le jeudi 19 septembre, de 17h à 20h, et le samedi 21 septembre 2013, de 16h à 19h.

12e BIENNALE DE LYON Jusqu’au 5 janvier 2014, la Biennale d’art contemporain de Lyon pose la question des structures narratives. Pour cette 12e édition intitulée « Entre-temps… Brusquement, et Ensuite », pas moins de 77 artistes internationaux sont conviés, dont 11 jeunes français. Tous sont invités à expérimenter les mécanismes du récit et à mettre en œuvre de nouvelles techniques de narration. Les formes sont très variées et l’exposition donne à voir aussi bien des sculptures que des images animées, des sons, des performances… texte : Pauline Detavernier

84 NEWS

texte : Pauline Detavernier

U and Arts, une galerie pas traditionnelle U and Arts n’est pas une galerie comme les autres. Destiné à la location et à la vente d’œuvres d’art auprès de clients tels que les hôtels de luxe et autres entreprises, le « placeur d’art » U and Arts révèle avant tout le monde artistique comme une valeur refuge de défiscalisation en respectant les lois juridiques et fiscales ; proposant notamment une palette d’artistes reconnus tels que Magritte, Vasarely et Wahrol. Oui, l’art est une passion, mais c’est aussi une source d’investissement non négligeable ! Plus d’infos sur : www.uandarts.com texte : AS de PIXEL

NOUVELLE ÉDITION DE LA NUIT SFR LIVE La majestueuse nef du Grand Palais accueille sous sa verrière la Nuit SFR Live, le samedi 21 septembre de 22h à 6h. Avec ses scénographies futuristes, sa programmation ambitieuse, ses 7000 spectateurs et 100 000 de plus connectés en streaming chaque année, la Nuit SFR live est devenue en 5 éditions la grande soirée électro de la rentrée. Cette année sont d’ores et déjà annoncés l’efficacité légendaire de Digitalism et de Vitalic, le jeune surdoué de la scène électro Superpoze, ainsi que SALM, Fritz Kalkbrenner et Seth Troxler ! La billetterie est ouverte (33 € la place, 25 € pour les abonnés SFR). texte : Pauline Detavernier

IP 01 s’exporte à Londres Nous vous parlions de leur première exposition à Paris dans notre 5ème numéro. IP 01 c’est l’association d’une parfumeuse et d’un illustrateur autour d’un concept innovant. Le temps d’une exposition, Cécile Zakorian et Matthieu Appriou mêlent leurs savoirfaire et s’inspirent réciproquement du travail de l’autre.

Deux ans plus tard, le duo réitère l’expérience à l’Illuminum Lounge de Londres, jusqu’au 4 octobre 2013.

texte : Pauline Detavernier

25 ANS DE LA GALERIE PERROTIN Du 11 octobre 2013 au 12 janvier 2014, Lille 3000 organise l’Happy Birthday de la Galerie Perrotin, à l’occasion de ses 25 ans. L’exposition aura lieu au Tripostal (avenue Willy Brandt à Lille). Dans la série des invitations faites aux grandes collections, Lille 3000 accueille la Galerie Perrotin à investir les espaces du Tripostal, à Lille. Cette exposition sera l’occasion de rendre compte de la vision d’un galeriste français, Emmanuel Perrotin, sur l’art et le monde actuel, à travers une sélection d’œuvres d’artistes qu’il a exposés tout au long de son parcours depuis 25 ans. texte : Pauline Detavernier

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86 L’ESCAPADE D’HUGO

Une Aspiration des Lointains, correspondances d’espaces.

Photos : Hugo HĂŠbrard

www.hugohebrard.fr

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AS de PIXEL #17

www.asdepixel.com Directeur de la publication : Romain HACQUARD romain@asdepixel.com Directeur artistique : Jean-Noël GAUTHIER jn@asdepixel.com Maquette : Romain HACQUARD Jean-Noël GAUTHIER Webmasters : DSIGNERS Rédacteurs : Cécile CETTE Pauline DETAVERNIER Mélanie LAUNAY

88 ours + remerciements

Couverture : « Modern Man » de Sébastien Thibault Artistes AS de PIXEL n°17 : Alexander Khokhlov, Sébastien Thibault, Isaya, Jul & Mat, Gaspard Hex, Benjamin Graindorge, Maison Blackitten, Photoquai 2013.

Remerciements : Pauline Detavernier, Mathias Frey, Cécile Cette, Dsigners, Kévin Mollard, Josserand Gallot, Ex’Céterra, Mélanie Launay, Hugo Hébrard, Galerie Sakura, Jean-Baptiste Simon, Matthieu Taravella, Make me Prod, Marina Cortin, Gaëlle Jeandon, Gaspard Hex, Émilie Castel, Jordan Malo, Heymann-Renoult Associées, Éléonore Grau, Laurence Gillion, Cécile Zarokian, Netta Margulies, Éditions Soleil, Nadia Ahmane, Marie-Audrey Boisard.

AS de PIXEL est publié tous les 2 mois et est généré sur issuu.com.

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