Revue huit 3

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revue astronef

dessins poĂŠsie

photographie histoires graphiques matières obliques



huit 8 auteurs + 1 / les images un poème et son auteur un collectif pour le jeu les 2 chroniques



le temps de l’occasion opportune

Le dĂŠplacement vertical /de la forme / de soi


pour ce numéro 3 Il y a un poème En 8 respirations //////// Suivit par 8 auteurs joueurs E x p i r s Inspirés par ces mots

sans

bouche


avec par ordre d’apparition Alain Vaissière Séverine Coquelin Anne Isambert Myriam Heinzel Anne Girard Françoise Maisongrande Marion Balac Alexandra Serrano Lionel Bayol-Thémines






































Épilogue

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Lionel Baillol-Thémines d

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joke

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Enzo

PIERGIOVANNI




chroniques


C.Detheux


Pour

« le

son

documentaire

fashion réalisateur

nicklaus

!* » olivier

nous présente les trois décennies qui ont vu la mode connaître plus de mutations que jamais auparavant et passer ainsi du statut d’Art mineur à celui d’Art majeur.


Grâce à un montage très maîtrisé, nicklaus entraîne avec lui le spectateur, qu’il soit ou non, spécialiste du sujet.


Chaque épisode du triptyque – golden eighties + anti-fashion & go global offre des décryptages précis de tendances esthétiques et vestimentaires et les présentent dans leur contexte politique et social en France et à l’étranger.


« fashion » est une belle et exigeante illustration qui survole et approfondit, va du général au particulier. On ressort de ce documentaire très bien écrit en ayant l’impression de comprendre les intérêts de la mode : créer de la beauté mais aussi, parfois, faire réfléchir, tisser des liens avec la société et le monde.


Les voix off des multiples intervenants (celle de Nicklaus, des témoins divers de ces décennies, parfois les créateurs eux-mêmes) ne distillent que les idées et les images charnières et fortes. On découvre ou redécouvre avec plaisir des archives, parfois rarissimes, de l’époque ainsi que les oeuvres des créateurs : Poésie rêche et vaporeuse d’Anne Demeulemester, dandysme décadent de Galliano, fulgurances esthétiques du regretté Alexander Mac Queen... Autant d’images parfois brouillées ou oubliées dans l’inconscient collectif, ici très bien exposées de bout en bout.


* Diffusé sur Arte les 20 et 27 octobre 2012 « fashion »

est désormais disponible en coffret deux DVD avec deux heures de bonus chez INA éditions. A découvrir également dans les bonnes bibliothèques !



written on the wind (douglas sirk 1956)

Ruth

Adam

Traduction franรงaise par Isabelle Marty


douglas sirk is seen as a forefather of soap opera and the oil-rich Hadley family in Written on the Wind has all it takes. Alcoholism, nymphomania, billions of dollars, murderous jealousy, sexual frustration, infertility, unrequited love and emotional blackmail – all provided by just two people. Kyle Hadley (Robert Stack) an alcoholic playboy and his sister Marylee (Dorothy Malone) a drunken, conniving, nymphomaniac. Rock Hudson plays Mitch, the poor childhood friend who was raised with the siblings from hell, and who now works as a geologist for Hadley Oil and somewhat keeps the family together. He is also the object of Marylee’s alarming, unrequited love.


It all begins when Kyle and Mitch fall in love with the same woman, Lucy (Lauren Bacall). Kyle is the one she marries and it works well at first, he gives up drinking and throws away the revolver he used to keep under his pillow. But only a year later at their anniversary party, Kyle talks to the family doctor about infertility and learns that Lucy is fine, it is he who has, as the doctor puts it, a weakness. He is rooted to the spot with this news, he watches Mitch and Lucy dancing together and from this moment - as if a low sperm count would also make one a bad dancer – he re-descends into alcoholism.


The doctor is mistaken and soon Lucy does become pregnant but Kyle will no longer believe it is his, partly thanks to Marylee hissing in his ear that she saw Mitch and Lucy driving into town together ‌ hence the murderous jealousy. (Lucy does indeed now love Mitch, but they have been totally honourable about this). kyle finds a gun and threatens to kill mitch. Marylee tries to take the gun off him but it accidentally goes off, killing him - and Mitch ďŹ nds himself wrongly accused of murder.


i must say here, something that always bothers me in this film ‌ each time the hall door opens there is a gust of wind (and violins) and about three cubic metres of dead leaves blow in. This happens a lot as the alcoholics are always coming and going, the police‌ ambulances. However, I digress.


Marylee has a brilliant idea; she says to Mitch that if he will marry her, she’ll tell the police he is innocent. eh? However, in court, wearing such a large hat that when she hangs her head in shame it conceals almost all her torso, she ďŹ nally does tell the truth. Mitch is saved, now he and Lucy are free to leave. Poor old Hadley Pere has also left it all behind. One evening Marylee, who had been fooling around in a motel with her latest pick-up called Biff, is brought home by the police. Blithely ignoring all the trouble she has caused, she goes straight up to her room and puts the hit temptation on the record player at top volume.


Changing into a voluminous orange negligée over her black corsage, she begins dancing feverishly with a huge framed photo of Mitch. The police leave and Hadley Snr decides he’ll talk to her. He starts up the vast, swirling staircase but he never makes it, he has a coronary just before he reaches her bedroom door. the music is so loud that marylee doesn’t hear her father gasping for air or see him hurtling down the stairs where he dies in the leaf-filled hallway, mercifully without seeing the appalling orange and black outfit.


In the end Mitch and Lucy drive away, leaving Marylee alone in the mansion clutching and stroking a large model oil-rig. A melodrama, you may say, but the screenplay was a thinly disguised account of a real-life scandal, involving a famous torch singer and her tobacco-heir husband. The writer just changed their names, moved them from North Carolina to Texas and turned tobacco into oil, dollars into dead leaves.


douglas sirk est aujourd’hui perçu comme l’un des créateurs du soap opéra ; dans son film Écrit sur du vent, tous les ingrédients du genre sont là, et la famille de magnats du pétrole Hadley y est vraiment comblée : alcoolisme, nymphomanie, milliards de dollars, jalousie meurtriÈre, frustration sexuelle, stÉrilitÉ, amour non partagÉ, chantage affectif, et tout Ça pour seulement deux personnages – Kyle Hadley (Robert Stack) le playboy alcoolique et sa sœur Marylee (Dorothy Malone), toujours ivre, sournoise et nymphomane.


rock hudson joue Mitch, le pauvre ami d’enfance qui a grandi avec ces deux cinglés. Diplômé en géologie, il travaille pour Hadley Oil, et veille à une certaine cohésion de la famille, sans aller jusqu’à partager l’amour inquiétant que lui voue Marylee.


Tout commence lorsque Mitch et Kyle tombent amoureux de la même femme, Lucy (Lauren Bacall). C’est Kyle que celle-ci choisit d’épouser et tout va pour le mieux … au début : il arrÊte de boire et se dÉbarrasse du revolver qu’il conservait sous son oreiller. Mais seulement un an plus tard, lors de leur soirée d’anniversaire, Kyle craignant l’infertilité de son couple, s’adresse au médecin de famille. Le docteur confirme la parfaite santé de Lucy et évoque, pour le jeune époux, une éventuelle faiblesse. Abasourdi par cette perspective, pétrifié, Kyle regarde Mitch et Lucy danser ensemble. À ce moment précis – comme si ses qualitÉs de danseurs Étaient liÉes À celle de son sperme – il replonge dans l’alcoolisme.


Lucy enceinte, Kyle ne peut croire qu’il est le père – en partie grâce à Marylee lui susurrant à l’oreille qu’elle a aperçu Mitch et Lucy en voiture en ville – il est vrai que Mitch et Lucy éprouvent des sentiments l’un pour l’autre mais leur amour demeurera chaste. En découle une véritable jalousie meurtrière. kyle trouve une arme et menace de tuer mitch ; marylee s’interpose, un coup de feu part accidentellement et tue kyle. Mitch se retrouve faussement accusé du meurtre.


Je dois mentionner une chose qui m’intrigue vraiment dans ce film : chaque fois que la porte d’entrÉe s’ouvre, une rafale de vent (et son envolée de violons) survient, et environ trois mètres cubes de feuilles mortes s’engouffrent dans le hall – ce qui se produit fréquemment avec les nombreux va-et-vient des alcooliques, de la police, des ambulances … mais je m’écarte du sujet.


Marylee saisit alors sa chance, annonçant à Mitch que s’il l’épouse, elle confirmera à la police qu’il est innocent. quoi ? Elle va oser ? Au final, au tribunal, portant un si grand chapeau que lorsque elle baisse la tête avec remords, celui-ci cache presque tout son buste, elle dira la vérité.


mitch est sauvÉ ; Lucy et lui sont libres de partir. Le pauvre vieux Hadley aussi s’en est allé : quelques soirs auparavant, après un début d’aventure scandaleuse avec un garagiste dans un motel, comme souvent, Marylee est ramenée chez elle par la police. Ignorant le trouble qu’elle a semé, elle monte aussitôt dans sa chambre et passe le morceau Temptation sur l’électrophone, le son au maximum. elle enfile un volumineux nÉgligÉ orange au-dessus de son corsage noir et commence À danser fÉbrilement, une immense photo encadrée de Mitch en guise de partenaire. La police partie, Hadley sénior décide de parler à sa fille. Il commence à monter le grand escalier en spirale, mais le voilà soudain terrassé par une crise cardiaque, juste avant de parvenir à la porte de la chambre. Le son de la musique est si fort que Marylee n’entend pas son père suffoquer, pas plus qu’elle ne le voit dégringoler les marches et mourir – Dieu merci, sans apercevoir le dÉrangeant ensemble orange et noir – dans le vestibule rempli de feuilles mortes.


Mitch et Lucy partis, Marylee reste seule dans le manoir, cramponnÉe À un modÈle rÉduit de derrick qu’elle caresse lascivement. Quel mélodrame, direz-vous, mais ce scénario est l’adaptation à peine masquée d’un authentique scandale concernant une chanteuse mariée à un riche héritier du tabac. On a juste changé les noms, déplacé les personnages de Caroline du Nord au Texas, transformé le tabac en pétrole et les dollars en feuilles mortes.


Partenaire

u t h d a m

m a r i o n b a l a c

de la revue HUIT depuis sa naiss a n c e , r chroniques ciné pour a connaisseurs ou lecteurs décalés, parmi ses conseils : boire du Gin devant les films décevants.

Marion

Balac est née en 1984, e l l e vit et travaille à Paris. Sa pratique est principalement orientée autour du dessin, l’occasion pour elle de se situer dans un ailleurs, en s’entourant de jungles imaginaires, des grottes abandonnées, et d’habitats précaires susceptibles de l’accueillir. Elle auto-édite de petits livres dépeuplés où la nature reprend ses droits. Sur son bureau elle archive, en dessinant, ces lieux où elle aimerait vivre, peuplés de plantes sauvages et d’animaux pacifistes. Explorateurs, vacanciers, astronautes, nous sommes libres de déambuler dans chaque série de dessins comme dans de petits lieux de refuge. m

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à paraitre // chez publie.net

jacques ancet

Photographe

plasticien, Lionel Bayol-Thémines vit et travaille à Paris. Né en 1968 Il poursuit depuis une vingtaine d’année, une recherche plastique centrée autour de l’humain, sur les rapports de l’homme à son histoire et à son évolution et l’identité qui en découle. C’est par le biais d’une anthropologie fictionnelle que Lionel Bayol-Thémines étudie l’évolution de nos sociétés. Au moyen de symboles qui s’annoncent comme des outils de décalage, il installe des confrontations sémantiques entre le vaste monde et notre civilisation si pressée d’y planter ses fétiches.

À venir en septembre, le cycle de Jacques Ancet @JaAncet : Obéissance au vent au complet avec deux nouveaux livres pic.twitter.com/oAxwXjFuu0 Retrouvez une présentation de l’auteur sur le site des éditions l’Amourier : http://www.amourier.com/lesauteurs/528-jacques-ancet.php Jacques Ancet est né à Lyon en 1942 et vit près d’Annecy. Pour discrète qu’elle soit, sa voix porte loin, balayant de nombreux territoires. Poète, il est l’auteur d’une bonne trentaine de livres. Il a obtenu en 2009 le prix Apollinaire pour L’Identité obscure.

l i o n e l b a y o l - t h É m i n e s

Il est depuis 2004 résident permanent de la Fondation Nationale des Arts Graphiques et Plastiques à Paris / Nogent sur marne De 1990 à 2005, Autoportrait, Mémoires, Ce qu’il y a derrière le miroir, Désirs larmes et autres collations, Solitudes, Nuques Coussins Colosses Fleurs Jambes, Heroes, Courir, Orga / muta De 2006 à 2013, Titanesland, Dédipix to futur, Utopian travel, Utopy, Typology of human language, in … we trust, Duality w w w . b a y o l - t h e m i n e s . c o m


Jeune

graphiste et plasticienne diplômée des Beaux-Arts d’Angers (ESBA TALM) et severine titulaire d’un BTS Communication Visuelle, Séverine Coquelin expéricoquelin mente divers outils oscillant le plus souvent entre photographie et dessin. Dans mes photos ou dessins je cherche à capturer un instant donné, montrer la matière dans sa chute, profiter de ses qualités et de ses imperfections en acceptant l’imprévu; dans l’intuition d’une autodestruction imminente. Je recrée un microcosme, un nouveau catalogue d’images et d’émotions. Après avoir photographié des lieux, des gens des espaces..., Je désincarne les images brutes que je viens de réaliser (en les détachant de leur contexte initial) pour leur redonner corps de nouveau. Je les utilise et en les réinterpréte tout en me laissant influencer par elles et les «défais au profit de leur matière». Je souhaite ainsi créer un temps perpétuel, immémoriel et infini donnant à voir le visible comme apparition; et permettant de rendre le réel aérien et suspendu tout en l’incarnant et le donnant à voir. il s’agit de donner à voir l‘incertitude et la fragilité du visible. Mes dessins ou photographies invitent celui qui regarde à combler les absences, à relier les morceaux, et à participer par là même à la création. w w w . s e v e r i n e c o q u e l i n . f r


Avec

Ruth, ils sont les chroniqueurs gourmands c e d r i c de la revue HUIT . detheu u x Théâtre, ciné, photo, ... c’est le monde et ses trépidations profondes sous

a n n e g i r a r d

Artiste

le vernis qui le passionnent.

plasticienne et [livres - mises en pages maquettes et a n n j i @ f r e

promeneuse - peinture] projets e . f r

Cet éclectisme assumé s’exprime aujourd’hui tant dans l’illustration de mode que dans la Après un court passage à l’Ecole presse ou encore la publicité. Nationale Supérieure EsDans une recherche d’épum y r i a m tienne à Paris où elle se ration graphique, elle h e i n z e l spécialise en illustration, démarre en 2010 la série elle publie en 2005 ses de dessins Ich bin Luipremiers livres de contes classa Licht, mettant en scène une siques illustrés ( Le Chat Botté, sorte d’alter ego dessiné, puLe Petit Chaperon peron Rouge, ...) ...). blié notamment dans la Revue Elle développe e ensuite une paMouvement en France en 2012. lette de diversifiée styles Myriam vit et travaille servant un trait t tout en conservant à Berlin depuis 2008. t une préféren nce distinctif et préférence pour les techniques echniques mixt mixtes. tes. Myriam Heinzel - Illustration // diplômée en Arts Appliqués de l’Université de Toulouse le Mirail.

www.myriamheinzel.com


Ses travaux figurent dans de nombreuses publications et expositions individuelles et collectives en France et à l’étranger.

/ a r t i s t e (1965 Limoges) vit et travaille à VilleneuveTolosane (31)

Photographe Franco-Mexicaine,

Travaille actuellement sur le projet «Contretemps» issu d’une résidence au Centre de Détention de Muret durant l’été 2012 à découvrir début 2014 à la PAM Muret.

En 2011, elle fut récompensée d’une Mention Honorable par le Prix de la PhotoSa pratique est graphie Paris (PX3). principalement auAlexandra Serrano a tobiographique et aussi fait partie du aborde des thèmes projet Intiuniversels Space alexandra mate tels que organisé par serrano l’artiste ceux de l’enfance, brésilienne de la famille Georgia Creimer, dans et du souvenir. le cadre des Jeux Olympiques de la Jeunesse Le travail (JOJ) 2012 à Innsbruck d’Alexandra Seren Autriche. Son derrano fut aussi nier projet en date l’objet d’une exBetween Finger and position à Rome Thumb fut exposé au Fesen octobre dernier tival Circulation(s) lors du festival mais également à MontFotoleggendo et à pellier et Toulouse Toronto, Londres et dans le cadre de renBoston pour l’édicontres photographiques tion 2012 du festiinternationales. val Flash Forward dédié à la photographie émergente.

franÇoise maisongrande f.maisongrande@ f r e e . f r à retrouver sur le site : www.lesabattoirs.org/ art-contemporain-midi-pyrenees/ artistes

diplômée d’une licence en Communication et Photographie ainsi que d’un master en Etudes Photographiques effectué à Londres à Westminster University et obtenu avec les félicitations du jury.

alexandraserrano.blogspot.fr


J’ai 55 ans et je vis à Toulouse.

Je me définis comme un artiste plasticien contemporain . Mes créations sont réalisées à partir de photographies , de dessins et d’objets numériques qui sont autant d’éléments de composition que j’utioici ce lise pour structurer qu’on dit et rythmer l’espace, alain vaissiÈre de mon dans une confrontation : Art is Fun & Dream travail : permanente entre le ‘ il y a réel et l’imaginaire. une tendresse, une présence Ma quête est permanente : humaine très forte même dans Donner du sens aux images et l’abstraction totale, lorsque éveiller les sens, dans le but il fait appel à la machine, de donner de l‘émotion et du sa main reste là... très plaisir à ceux dont le regard proche.... il y a une joie, croisera un jour mon travail … une poésie, une légèreté qui Je suis une démarche expétraversent et irriguent toutes rimentale qui consiste à reses œuvres , ce sont des images chercher et évaluer les apqui font du bien! Il y a la ports technologiques de qualité graphique, le travail la création numérique et sur les matières et les coudes supports industriels . leurs, mais avant tout ses œuvres sont habitées par une totale liberté de création...’ ..’

V

l’ateau cm

54fils.au.cm@gmail.com

a n n e i s a m b e r t

w w w . a l a i n - v a i s s i è r e . c o m

sérigraphe à lier 54 fils

J’expose mon travail il régulièrement en France rance et à l’étranger (Maroc). aroc). A Toulouse je fais partie des ais p artie d es artistes de la BAM Gal Gallery. llery.


Le cheval à découper est issu d’un cahier de coloriages bientôt disponible édité par le collectif Skinjackin Bordeaux.

,

c’est trois équipes,

à Montréal Paris et

deaux,

le

Bor-

la ville où tout a commencé en 2009. Le principe est asprincip si les skinja ackin sez simple, skinjackin peintres, peintre selon les règles de la piraterie, imposent leurs dessins à des victimes qui prêteront pour l’occasion leur buste, leurs bras, leur visage. Le résultat ne tient que quelques heures, la peinture s’effrite et la douche devient obligatoire, la pièce disparaît. Il n’en reste qu’une photo, publiée sur la page facebook du Skinjackin.

L’équipe

bordelaise

compte plus de 15 membres dessinateurs, issus de milieux différents (street art, graphisme, beaux-arts...). Migwel, capitaine de cette marmaille, est l’auteur du cheval à découper. Graphiste et illustrateur indépendant, il a passé des années à pratiquer le graff, a travaillé en agence de communication puis pour une marque de prêt-àporter. Il a participé en parallèle à différents projets artistiques dont 3 résidences artistiques en Asie (sous l’égide de l’Alliance Française) ou bien encore en tant qu’intervenant dans des ateliers jeunesse. : Evènements à venir 25 mai : présence à Bastia pour la promotion des vins corses 9 juin : atelier avec les kids de Bordeaux Pessac au Zoo 22 et 23 juin : présence au Hellfest 26 juin : atelier avec les kids fête de la musique pour la des enfants au jardin public et beaucoup d’autres événements à suivre via la page https:// www.facebook.com/SKINJACKIN www.skinjackin.com w w w . m i g w e l . c o m



une

brève

histoire

de

HUIT






si vous le souhaitez, vous pouvez imprimer ce petit livret pour parler de HUIT autour de vous, il suffit de me demander le fichier PDF à imprimer recto verso / + mode de pliage.

sur FB HUIT revue astronef//sur le site k.marco.free.fr > article sur HUIT revue astronef, laissez un commentaire. m

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HUIT IPNS

n°3 astronef

revue d’art palace production

& //

de poésie 2013 : oct.


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