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analyse urbaine de la
ville de cotonou
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SOMMAIRE I - INTRODUCTION II - DESCRIPTION III - LES TRANSPORTS ET LA MOBIILITE URBAINE IV - LA VOIRIE - ASSAINISSEMENT V - LE CADRE URBAIN VI - L'HABITAT VII - ACTIVITES ET EQUIPEMENTS VIII - TYPOLOGIES XIX - PROPOSITIONS DE PROJET REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES LIENS UTILES
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INTRODUCTION Analyser une entité urbaine, c'est avoir la connaissance de la ville ou de son village. Pour cela, il est indispensable de se pencher sur les éléments qui composent cette entité. Elle permet de lire les formes de la ville et de déceler les traces du passé, à travers l'étude des infrastructures (tracés sur le sol : voies et parcellaires) et l'étude des structures (éléments d'occupation au sol : le bâti, l'espace public, l'espace privé). Cette lecture, sur une dimension horizontale est un peu restrictive, car elle n'offre qu'une vue en plan. C'est l'analyse visuelle immédiate sur les lieux, des formes urbaines, tout ce qui est vu, perçu, deviné : c'est-à-dire les différents plans dans l'espace, les séquences, les volumes bâtis et végétaux, les textures, les couleurs,... On peut la traduire comme une lecture en trois dimensions : horizontale, verticale, volumétrique. A partir de l'espace public, on analyse la continuité visuelle le long des voies, la voirie, les flux, le profil de ces voies par rapport à la hauteur du bâti, les vides et les pleins, le type d'architecture. Cette analyse urbaine portera sur la Ville de Cotonou, capitale économique et plus grande ville du Bénin (Afrique de l’Ouest).
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DESCRIPTION Cotonou est une ville située le long de la lagune et ouverte sur l'océan Atlantique. Les voies d'accès de cette ville sont: la mer par le port, la lagune navigable en pirogue; les axes routiers qui traversent le pays d'Ouest en Est (Accra - Lomé - Cotonou - Lagos) et du Nord au Sud (Niamey - Malanville - Parakou - Cotonou); le chemin de fer qui relie Parakou à Cotonou et Porto-Novo; et enfin les airs par l'aéroport international. Situé sur le cordon littoral entre le Lac Nokoué et l’Océan Atlantique, Cotonou est coupée en deux par un canal, la lagune de Cotonou, creusée par les Français en 1855. Trois ponts assurent la liaison entre les deux rives. Sous l'effet de son accroissement démographique, la ville, coincée entre le fleuve et la mer, s'est étendue vers l'est et l'ouest peu à peu sur les bords d'une rive, puis plus récemment de l'autre côté de la lagune, et vers le nord englobant plusieurs villages. La population de Cotonou est officiellement de 761 137 habitants en 2006, cependant il est très probable que celle-ci avoisine 1,2 million d'habitants. En 1960, la ville ne comptait alors que 70 000 habitants, soit une multiplication par 10 de la population en à peine quarante ans. Les fronts d'urbanisation se multiplient, notamment à l'ouest de la ville. En l'intervalle de quelques décennies, la ville de Cotonou a connu un développement rapide, tant du point de vue de l'étendue géographique que de la taille de sa population. Ce développement est entrain de donner naissance à une vaste conurbation allant de Porto Novo (à l’Est) jusqu’à Ouidah (à l’ouest), qui posera à terme un problème majeur aux relations routières internationales entre le Nigeria et le Togo, le Ghana et la Côte d’ivoire, dont les espaces côtiers rassemblent déjà plus de 30 millions de personnes et la plus grande partie de l’économie des pays du golfe du Bénin. C’est à cette échelle qu’il faut préparer l’avenir de Cotonou à travers son plan de développement, sans pour autant perdre de vue les problèmes urgents posés par la croissance urbaine et l’aménagement de la ville. GLOBAL ARCHICONSULT
Centre ville de Cotonou
Ancien Pont de Cotonou (1er premier sur les 3 ponts de la ville)
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DESCRIPTION A l’instar d’autres villes africaines, la ville de Cotonou a connu une croissance extrêmement rapide après les années 1950. Cette situation est liée au peu de succès qu’ont connu les politiques de développement rural et à la faiblesse des revenus en milieu rural, aggravée par la chute durable des prix des produits de rente. Aussi la ville de Cotonou, contrairement à d’autres villes béninoises, a bénéficié depuis l’indépendance (1960) d’une forte concentration des investissements se traduisant par une offre d’emploi supérieure et des revenus salariaux substantiels. L’une des conséquences de ces inégalités est la croissance de la ville de Cotonou qui est passée de 5,4% entre 1961 et 1979 ; à 7,7% entre 1979 et 1992 avant de chuter à 2,17% entre 1992 et 2002. Les migrations internes et surtout l’exode rural ont largement contribué à la croissance de Cotonou. La ville se distingue par son poids démographique (10%) de la population totale du Bénin en 2002.
Trame urbaine de la ville de Cotonou (centre ville)
Cotonou
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LES TRANSPORTS ET LA MOBILITE URBAINE Le transport occupe une place importante dans l’économie urbaine de Cotonou. Il contribue de façon consistante au Produit Local Brut. Le transport a connu une augmentation due au contexte particulier de la ville caractérisé par une concentration de l’essentiel de l’appareil économique et une population agglomérée de plus de un million d’habitants. Le transport permet d’une part d’assurer le trafic interne indispensable et l’approvisionnement en biens de consommation et surtout en produits vivriers, d’autre part, le trafic dit de transit favorisé par la situation particulière de la ville, la configuration du réseau de voirie et la relative stabilité du Bénin dans une sous- région en proie aux difficultés politiques. La complexité de la problématique des déplacements tient aussi de la quasiabsence de transport collectif de masse et d’une prolifération du mode de déplacement à deux roues, notamment les motos taxis appelées « Zémidjans ». Quoique le rôle économique de ces derniers soit indéniable, le coût social et la pollution atmosphérique engendrés suscitent des réflexions sur la fiabilité et la capacité de ce mode à faire face à long terme à une demande de transport sans cesse croissante.
Centre ville de Cotonou
Le plan de circulation de Cotonou élaboré et approuvé en 1996 a apporté des solutions à cette préoccupation majeure en définissant trois modes de transport urbain complémentaires à savoir les voitures particulières ou les taxis, les deux roues ou les moto- taxis et le transport urbain collectif. Dans le cadre de la mise en oeuvre du plan de circulation de Cotonou, la Mairie de Cotonou a implanté dans la ville de Cotonou un système de transport collectif de masse. Ce système devrait changer fondamentalement le paysage du transport urbain à Cotonou et régler entre autres, les énormes problèmes d’embouteillage et de pollution. Transports en commun dans la ville
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LES TRANSPORTS ET LA MOBILITE URBAINE Réseau ferroviaire La ville est traversée par un réseau ferroviaire de l’Organisation Commune Bénin-Niger (OCBN) complètement obsolète.
Transport aérien
Train OCBN
Cotonou dispose d’un aéroport international (aéroport de Cadjèhoun) qui a une piste d’atterrissage de 2400 mètres de longueur sur 45 mètres de largeur pouvant recevoir les longs avions en provenance d’autres pays. Son parking est d’une capacité de dix longs avions.
Transport maritime
Aéroport International de Cotonou
La ville abrite un port dénommé Port Autonome de Cotonou (PAC) qui joue un rôle régional en assurant une partie du trafic import- export de certains pays enclavés tels que le Niger, le Burkina- Faso, le Mali et le Tchad, d’où sa réputation de poumon de l’économie nationale.
Transport fluvial
Port Autonome de Cotonou
Coupée en deux par le chenal appelé « lagune de Cotonou », la ville offre des possibilités de transport fluvial. Cependant, ce mode de transport se réduit actuellement, sur la lagune, à quelques navettes artisanales des populations riveraines entre les rives Est et Ouest de la ville distantes de 200 mètres. Par ailleurs, l’embarcadère du marché Dantokpa accueille tous les jours des barques motorisées, les pirogues à voile et autres courriers en provenance des villages lacustres et/ou semi lacustres tels que Ganvié, SôAva, Houèdo, Vêki, Zounko et Dêkin. Grand Marché Dantokpa de Cotonou
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LA VOIRIE - ASSAINISSINEMENT Les réseaux de drainage des eaux de surface et d’assainissement de Cotonou se composent essentiellement des collecteurs principaux à ciel ouvert. Ces dernirs étant insuffisant pour répondre aux besoins, il est prévu par la mairie de la ville, la construction d’autres collecteurs ou bassins pour faciliter l’évacuation des eaux de pluie. Car en période de fortes saisons de pluie, la plupart des rues de la ville sont presque toutes inondées. L’entretien des collecteurs enterrés est fait à travers celui des regards. Beaucoup de regards sont détériorés ou en mauvais état de fonctionnement. Le problème principal des ouvrages d’assainissement à Cotonou est celui de leur entretien et aussi de l’incivisme dont ils sont objet de la part des populations. Par conséquent il est indispensable d’entretenir régulièrement les ouvrages et de sensibiliser les populations pour qu’elles ne les polluent pas. Par ailleurs il faut des travaux de réfection de ces ouvrages ; notamment la réfection des radiers et parois des collecteurs primaires et la réfection des dalettes, avaloirs etc. Il faut également le curage régulier des collecteurs. Enfin, il faudra mettre en place un mécanisme de suivi permanent. La gestion et le traitement des déchets ménagers est un problème majeur dans Cotonou. Les populations brûlent une partie ou bien jettent une partie dans les bas-fonds ou bien procèdent à l’enfouissement d’une partie polluant ainsi l’environnement.
Habitations en bordure de lac Nokoué
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Collecteur dans le quartier de Donatin
Collecteur au quartier de Minontchou
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LE CADRE URBAIN L'occupation du sol L’occupation du territoire de Cotonou a évolué progressivement et par étape. La ville a été créée en 1830 sur l’initiative du roi Ghézo, ancien roi d’Abomey. A la fin du XIXème siècle, Cotonou s’est développée à partir de quelques villages de pêcheurs situés à l’Est et à l’Ouest de la lagune. Avant 1930, Cotonou dont les activités tournaient pour l’essentiel autour de la gare ferroviaire, s’étendait de Xwlacodji à Saint Michel. C'est ensuite que de 1930 à 1970, des infrastructures économiques et portuaires ont été mises en place, suivies vers les années 1970 du transfert du siège du gouvernement de Porto-Novo à Cotonou et de la construction de l’aéroport à Cadjèhoun. De 1970 à 1980, la ville connu un étalement urbain joignant Agontikon, Gbèdjromindé, Akpakpa sud-nord et à certaines zones périphériques. De même après 1980, les grandes extensions ont eu lieu consécutivement à l’explosion démographique. Enfin, à partir des années 1990, la conurbation de Cotonou, Calavi et Sèmè s’était amorcée. Ainsi les extensions Ouest avaient englobé les centres urbains d’Abomey- Calavi, Godomey, Dèkoungbé, togoudo et les centres ruraux de Togba, houèto et akassato et les extensions Est, les centres ruraux d’Agblanganda, Ekpè, Gbèffa, Agbalilamè, Sèmè- Podji, Djrègbé, Houenta et Kraké… Aujourd’hui Cotonou a une superficie de 79 km². Cotonou souffre d’une véritable politique en matière de gestion de l’occupation du sol. Une telle situation est préjudiciable pour la ville. En effet, le fait marquant de la croissance urbaine à Cotonou est l’occupation anarchique des zones impropres à l’habitation, entérinée parfois par l’administration publique. Les politiques d’aménagement du territoire jusqu’à présent ont été insuffisantes pour réduire l’occupation des bas- fonds, des berges et des marécages, et réguler les concentrations des populations.
Lac Nokoué
Océan Atlantique
1870
Lac Nokoué
Océan Atlantique
1950 Développement du tissu urbain de la Ville de Cotonou
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Lac Nokoué
Océan Atlantique
1995 9
L'HABITAT L’habitat est à première vue très peu différenciée, avec une dominance des maisons basses situées dans une concession clôturée et ayant une ou plusieurs cours. Desservis par une voirie généralement orthogonale sauf à la périphérie, les quartiers dégagent une certaine impression d’uniformité typologique, accentuée par la présence d’entreprises artisanales ou commerciales dont les installations débordent sur la voie. A Cotonou, trois statuts d’occupation ont caractérisé essentiellement les ménages : Locataires (49%), Propriétés familiales (27%) et propriétaires sans titre (15%). En effet près de la moitié des Chefs de ménages sont locataires (49%) dans la ville de Cotonou [Source : RGPH3, Février 2002]. Ceci s'explique par le problème d'obtention du foncier à Cotonou, mais aussi les faibles revenus de la plupart des ménages de cotonou.
Vue panoramique d'un quartier à Cotonou
Du point de vue de la forme, les habitations sont caractérisées dans leur ensemble à Cotonou par deux types de construction : les maisons en bande (79%) et les maisons isolées (10%). Les villas et les immeubles sont très peu nombreux et ne représentent que 4% pour chaque type. On distingue dans la ville plusieurs types d’habitat : l’habitat ancien, l’habitat de grand standing, la zone d’habitat mixte (habitat commerce), l’habitat péri- urbain loti ou en cours de lotissement, l’habitat marécageux loti se retrouvant surtout au niveau des quartiers longeant la lagune et le chenal de Cotonou et l’habitat marécageux non loti . Ces deux derniers types d'habitat abritent la couche de la population la plus défavorisée de Cotonou vivant dans des conditions d’hygiène et d’assainissement précaires).
Bidonville de Cotonou
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Quartier Kpankpan
Résidences de la Marina - Cotonou
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ACTIVITES & EQUIPEMENTS La ville de Cotonou dispose de plusieurs dizaines de marchés dont le plus important est le marché de Dantokpa (plus grand marché de l'Afrique Occidentale). Dans ce marché, il se pose un véritable problème de conception et de gestion de l’espace. Les espaces sont bâtis anarchiquement, les hangars sont juxtaposés sans un plan préalable. Par conséquent la circulation est rendue difficile dans le marché. Ce qui pose des problèmes de sécurité et d’incendie. Le secteur secondaire dans la ville de Cotonou est de petite taille et fortement concentré sur l’agroalimentaire. Outre l’industrie alimentaire, l’essentiel des autres activités concerne les ouvrages en bois et imprimeries, les industries chimiques, les ouvrages en caoutchouc et plastic, les bâtiments et travaux publics. C’est le secteur le plus dynamique de l’économie cotonoise et qui contribue le plus à la formation du PIB local : 48% en moyenne de 1994 à 2003 bien que ce secteur n'emploie que 36% de la population active. Les principales branches du secteur en termes de contribution au PIB sont : le commerce, les transports, le tourisme, les banques et les services financiers. Marché de Cotonou
Centre ville de Cotonou
Stade de l'Amitié de Cotonou
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Bénin Marina Hôtel
Ouvriers à l'oeuvre
Vendeuse ambulante à Cotonou
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TYPOLOGIES
Cotonou
Trame urbaine régulière
Trame urbaine irrégulière
Zoom sur une partie de la ville
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PROPOSITION DE PROJET #1 Un programme de mixité d'usages L'on pourrait tout le long du lac Nokoué, réalisé un projet d'aménagement urbain à l'échelle de l'exemple ci-dessous, et qui réunirait activités tertiaires, habitat et équipements (stade, piscine, bibliothèque, autres..). La vue imprenable sur le lac depuis un quelconqe bâtiment en bordure offrirait un atmosphère paisible pour le bonheur des habitants de ces quartiers. Un tel projet changerait sans aucun doute l'image des quartiers situés en bordure du lac et développerait d'autres secteurs tel que le tourisme.
Zone de projet
Institut d’Etudes Avancées - Maison des Sciences de l’Homme, Nantes
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PROPOSITION DE PROJET #2 Un Complexe Resort “water villas” Il s’agit de concevoir des Water Villas, Spa, Restaurant & Bar et autres équipements sur pilotis, offrant une vue spectaculaire sur le le lac Nokoué. Ces “water villas” So tendance seront parfaitement insérés à l’environnement local privilégiant l’utilisation de matériaux naturels avec une déco flirtant entre le design contemporain et les influences africaines et orientales !!!…Ceci attirerait bien sûr toutes personnes en quête de tranquilité pour se reposer ou passer un weekend en couple ou encore en famille. L'utilisation des matériaux locaux tels que le bois et la paille seront prvivilégiés, offrant ainsi une touche écologique et respectueuse de l'environnement. Photo montage & Projet © Global Archiconsult
Photo montage & Projet © Global Archiconsult
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Photo montage & Projet © Global Archiconsult
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PROPOSITION DE PROJET #3 Construction de Logements sociaux La construction de logements sociaux dans des zones stratégiques de la ville de Cotonou répondrait à la forte demande de logement. Depuis plusieurs décennies, Cotonou connait une croissante démographie. Ce qui justifie cet important étalement urbain enregistré ces deux dernières décennies. Alors, pour répondre à ce problème, voici quelques zones dans lesquelles nous proposons la construction de logements sociaux.
Faible densité de logements sociaux
Moyenne densité de logements sociaux
Forte densité de logements sociaux
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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES - Plan de la Ville de Cotonou (PDC - Cotonou), Direction de la Prospective et du Développement Municipal (DPDM), Janvier 2008 - Etre cidatin dans une grande villed 'Afrique noire : entre représentations et réalités, Brigitte Manoukian & Frédéric Platania, 2010 - Frérot Anne-Marie, Les Grandes Villes d'Afrique, Ellipses, 1999 - Wikipédia : www.wikipédia.com
LIENS UTILES - Mairie de Cotonou : http://www.mairiedecotonou.com/ - Ministère de l'environnement, de l'Habitat et de l'Urbanisme (M.E.H.U.) Bénin : http://www.cotonou-benin.com/mehu.html - Association AFRIKArchi : http://afrikarchi.com/ - Global Archiconsult : http://www.globalarchiconsult.com/
* Global Archiconsult ne détient pas les droits des photos utilisées dans ce support.
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