BILE NOIRE. numéro seize. REVUE DE BANDE DESSINée. atrabile.
Benjamin Chaumaz.
Page 003.
Manuele Fior.
Page 013.
Helge Reumann.
Page 025.
Iris.
Page 035.
David Richard.
Page 048.
Chihoi.
Page 055.
Nicolas Presl.
Page 065.
Graham Annable.
Page 073.
Helge Reumann & Xavier Robel (Elvis Studio).
Page 078.
Florent Ruppert & Jérôme Mulot.
Page 080.
Jason.
Page 084.
Kim Su-bak.
Page 087.
Kaze Dolemite.
Page 105.
Vêvévéyé.
Page 109.
La Bande Dessinée Abstraite.
Page 119.
Pierre Wazem.
Page 129.
Peggy Adam.
Page 145.
Anders Nilsen.
Page 152.
François Olislaeger.
Page 168.
Baladi.
Page 173.
Andréas Kündig.
Page 179.
Frederik Peeters.
Page 189.
Ibn Al Rabin.
Page 199.
Ce Bile noire numéro 16 a été conçu dans la douleur par Benoît Chevallier & Daniel Pellegrino. Pour l’occasion, Peggy Adam s’est improvisée sage-femme. Merci à elle. Vêvévéyé a été rêvé les yeux ouverts par Andréas Kündig. Les pages de Manuele Fior et Anders Nilsen ont été traduites de l’italien et de l’anglais par Christophe Gouveia Roberto. Les pages de Kim Su-bak ont été traduites du coréen par Juhyun Choi et Mathilde Clerc, merci à Thomas Dupuis. La couverture a été habillée par Benoît Chevallier. L’illustration en 4 e de couverture est de David Richard. ©2007 Les auteurs/atrabile. Dépôt légal à parution. Issn 1422-4623. Isbn 978-2-940329-31-1. Imprimé en france par Dumas-Titoulet Imprimeurs. Paraît quand on peut.
C’est la fête …et c’est ainsi qu’au dernier moment nous avons décidé d’augmenter le format de ce Bile noire n°16, et donc de faire plus que de revenir au format d’antan, mais de passer à quelque chose de sensiblement plus grand. On avait presque oublié que l’ancien format (19x26 cm) présentait le désavantage de nous faire perdre énormément de papier, et donc de l’argent. On en perd donc un peu moins avec ce BN géant. Du papier, pas de l’argent, la production d’une revue comme celle-ci reste un gouffre à fric impressionnant, mais hé, il faut ce qu’il faut. Car on ne peut définitivement pas se décider à laisser tomber notre « collectif », tant l’existence d’une revue semble toujours aussi importante à nos yeux, d’abord pour montrer des choses qui resteraient sans doute invisibles autrement, mais aussi pour prouver que « édition » ne doit pas obligatoirement rimer avec « pognon », et que l’on continuera à se moquer d’une quelconque sanction économique, et ce jusqu’à ce que mort s’en suive. C’est de plus avec le n°0 de ce titre que tout a commencé pour nous il y a maintenant 10 ans, on évitera ici l’historique au goût d’autocongratulation trop prononcé, mais l’occasion (qui en vaut une autre) était trop belle pour ne pas tenter quelque chose d’un peu différent, surtout que les trois derniers numéros, vus un peu au rabais (au niveau de la production s’entend, pas des choix éditoriaux) nous avaient à chaque fois laissés avec une certaine insatisfaction plutôt dérangeante. Car voyez-vous, tout ça doit rester également excitant pour nous, et il n’y aurait rien de pire que d’entrer dans un processus routinier ; hé oui, nos motivations sont aussi égoïstes. Ceci explique le format et le nombre de pages plus élevé, l’apparition de la couleur, ainsi que la présence d’auteurs pas encore vus par ici. Comme l’américain Graham Annable, peut-être le dessinateur le plus drôle de l’hémisphère nord, dont on espère pouvoir vous présenter d’autres œuvres dans un futur plus ou moins proche ; comme son compatriote Anders Nilsen, auteur du remarqué Des chiens de l’eau (Actes sud) ; comme Chihoi, qui nous vient d’Hong Kong, dont on appréciait le travail aperçu ici ou là ; ou encore comme le coréen Kim Su-bak, avec trois chapitres tirés d’un ouvrage que l’on devrait publier avant fin 2007, et dont on aura bien entendu l’occasion de reparler. C’est tout simplement dans notre case postale que l’on a découvert les pages de la québécoise Iris ainsi que celles de David Richard, dont on ne sait pas grand-chose si ce n’est qu’il est très patient, puisque son histoire nous était arrivée alors que l’on venait de boucler le précédent numéro, ce qui remonte à, ouf, il y a un certain temps maintenant. On n’aurait pas pu imaginer ce Bile noire en forme de gâteau d’anniversaire sans la participation d’auteurs que l’on pourrait qualifier d’historiques ici : Frederik Peeters, Baladi, Jason, Andréas Kündig, François Olislaeger, Pierre Wazem, et Ibn Al Rabin, dont L’autre fin du monde, un pavé de plus de 1100 pages, paraîtra finalement en avril 2007. La présence d’auteurs pas vus depuis longtemps ou nous ayant « rejoints » depuis peu semblait également essentielle : Peggy Adam, Benjamin Chaumaz, Kaze Dolemite, Manuele Fior, Jérôme Mulot & Florent Ruppert, Nicolas Presl, Helge Reumann, Xavier Robel. La Bande dessinée abstraite menée par Ibn Al Rabin n’a pas dit son dernier mot, avec des contributions de Peggy Adam, Stéphane Girod, Andrei Molotiu et Yokor. Finalement, Andréas Kündig nous a fait cadeau d’un Vêvévéyé où l’on retrouvera Guillaume Long et Manfred Näscher. Sinon, ça va ?
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