AURELIE LE NEVE ARCHITECTE D.E.
CURRICULUM VITAE Informations générales
LE SENS DU PARCOURS ET PARCOURS DES SENS Rencontre entre l’homme et son milieu Projet de fin d’études JAPON - INE
LIRE EN PLEINE NATURE Démarche collaborative entre l’homme, un territoire et ses ressources Laboratoire de master «La Fabrique Collective» FRANCE - CHINON
ARTS EN PLEIN COEUR Concevoir à l’étranger, à l’écoute d’une culture locale Projet de fin de licence PAYS-BAS - DELFT
TABLE DES MATIERES DER LINK Intégration en centre urbain, liaison au contexte immédiat FRANCE - PARIS
LES LOGEMENTS DE LA RUE AMYOT Réflexion sur l’habitat collectif et social FRANCE - PARIS
FOLIES INDUSTRIELLES Aménagement paysager en zone industrielle FRANCE - ZONE INDUSTRIELLE DE LA CROIX-BLANCHE
DU TRAIT AU VOLUME Modélisation 3D de mobilier, maquettes, croquis
LE NEVE Aurélie
leneve.aurelie.archi@gmail.com Île de France 06/11/1994 - Permis B
Architecte diplômée d’Etat
Outils Rhinocéros
Expériences professionnelles Revit
Mai 2018 D 1 Semaine
Biennale d’Architecture - Arsenal de Venise - ITALIE
Collaboration sur une maquette d’exposition dans une équipe internationale,suite à l’invitation de l’agence Tezuka Architects.
Indesign Autocad 2017 - 2018 Tezuka Architects - Tokyo - JAPON 6 Mois Travaux sur une grande variété de projets en maquettes : maisons individuelles, logements collectifs, écoles, Pack Office Archicad appels à concours pour des équipements culturels locaux et internationaux... Suivi de chantier. Photoshop Sketchup Aperçu de la rigueur et de la précision exigées dans la réalisation de maquettes comme principal outil de communication (choix des matériaux, leur orientation, mise en scène générale). Expérience dans une équipe internationale. Illustrator
Langues Français
Anglais
Allemand
Points forts Gestion et travail en équipe Communication aisée Capacité d’adaptation Conceptualisation
Juil. 2016
MAP Architectes - Clamart - FRANCE
Jan. 2015
Mademoiselle Déco - Yvelines - FRANCE
1 Mois 1 Mois
Juil. 2014-
Réalisation et mise à jour sur informatique de documents techniques (Autocad/Sketchup/Photoshop), montage de maquettes d’étude et suivi de chantier. Aperçu des démarches employées sur un appel à concours, de l’approche urbaine et paysagère dans la conception d’un projet et première expérience d’un travail en équipe. Travaux sur 3 chantiers, architecture d’intérieur. Aperçu de la gestion d’un chantier, du suivi avec le client.
Carvalho Bâtiments - Yvelines - FRANCE
1 Mois
Travaux sur 2 chantiers, maçonnerie et gros oeuvre. Première approche des matériaux et de leur emploi.
2016 - 2019
Assistante reprographie et trésorière de l’association
2018
Assistante d’enseignants - champs urbain et paysager
Juil. 2015
Hôtesse d’accueil en entreprise pharmaceutique
3 Ans Assistante : Gestion du parc reprographique de l’Ecole Spéciale d’Architecture. Aide aux étudiants, suivi et entretien techniques de l’ensemble des machines du parc (5 imprimantes et 2 traceurs). Trésorière (2019) : Intermédiaire financier entre l’administration, le bureau des associations et les assistants (entre 5 et 10). Estimation et gestion des budgets semestriels et mensuels. 1 An 1 Mois
Aide aux étudiants (promos entre 60 et 80 étudiants), suivi méthodologique et réception des travaux.
Démarche de projet Construction de maquettes Soin du détail Prise d’initiatives Sens de la pédagogie
Formations Ecole Spéciale d’Architecture - 75014 Paris - FRANCE 2017 - 2019 D Cycle master - Laboratoire «La Fabrique Collective» - Semestres 7 - 10 Diplôme
Centres d’intérêt Photographie Voyages
Dessin
Peinture
Piano Danses de salon
obtenu avec les félicitations du jury et mention exposable parmi les meilleurs diplômes. Proposition d’une démarche favorisant la rencontre entre l’Homme et son milieu immédiat, alliant inspirations et savoir-faire locaux et internationaux. Mise en contexte de cette démarche à travers un parcours touristique implanté au Japon, dans une région rurale impactée par l’exode rural et la métropolisation. Une situation dont le parcours vise à remédier via l’attractivité générée par les activités touristiques nouvellement proposées sur quatre sites sélectionnés dans la commune avec les habitants.
2014 - 2016
Cycle licence - Semestres 1 - 6
Université Technique de Munich - 80333 Munich - ALLEMAGNE 2015 - 2016 ERASMUS - Semestre 4
Suivi des cours théoriques et pratiques sur les techniques de construction selon les matériaux et premières notions d’urbanisme.
Lycée Descartes - 78180 Montigny-le-Bretonneux - FRANCE Juil. 2013 Baccalauréat ES - option mathématiques Mention Assez
Bien.
5
LE SENS DU PARCOURS ET PARCOURS DES SENS
Projet de fin d’études Rencontre entre l’homme et son milieu
Ce parcours est une histoire, une histoire qui ne cesse de s’écrire à chacune des empreintes que nous laissons au sein d’un territoire à pérenniser. Ce parcours se veut être la liaison entre différentes thématiques dominantes : Fonctionnelle à diverses échelles en assurant entre autres des interfaces d’échange, de rencontre entre locaux et touristes. Un processus participatif où l’interaction entre ces différents usagers a pour objectif de redynamiser les territoires ruraux délaissés au Japon à l’effigie de la commune d’Ine. Symbolique avec un parcours vecteur d’une connexion sensible entre l’homme et son milieu. Une connexion durable dans le temps au moyen de concept architecturaux dont l’interprétation se veut compréhensible par des usagers de diverses cultures. Une architecture qui révèle au monde le passage éphémère des hommes au sein de milieux qui se veulent pérennes. Sensorielle via une connexion à la fois singulière et universelle au moyen d’une architecture catalysant les sens vers un milieu en perpétuelle évolution.
COMMUNE D’INE
MER DU JAPON
SITE 4
POESIE EN MER
SITE 3
JOUER AVEC LA PENTE
SITE 2
SUR LES TRACES DU PASSE
BAIE D’INE
Zone protégée inscrite au patrimoine architectural du Japon
SITE 1
1000
800
400
200
1000
800
400
200
0m
PREMIER CONTACT
DEMARCHE MILIEU MILIEU VEGETAL 2 ETNATURE MINERAL
LIER ET FUSIONNER Deux milieux se confrontent et/ou cohabitent sur l’ensemble du territoire de la commune d’Ine : les milieux végétal/minéral et bâti par l’homme/technique. MILIEU 1 MILIEU BÂTI CULTURE ET TECHNIQUE
PREMIER PREMIER CONTACT CONTACT
POESIE POESIE EN MER EN MER
Les points d’intervention au sein de ce parcours ont pour ambition d’initier la rencontre, la connexion de ces deux milieux via une action transitionnelle. S’ARRÊTER
SURLES LES TRACES SUR TRACES DU DU PASSE PASSE
Pris dans le culte de la vitesse de notre époque, ce parcours a pour intention majeure d’initier la pause, le lenteur via un moyen de déplacement contrôlable par chacun : la marche. Ainsi quatre sites ont été sélectionnés afin d’y proposer des micro-parcours au sein même du parcours général et qui se pratiquent uniquement à pieds.
JOUER AVEC JOUER AVEC LA PENTE LA PENTE
PARTAGER TOURISTES
Japonais TOURISTES et Japonaisétrangers et étrangers
MILIEU MILIEU
LOCAUX LOCAUX
Ce parcours se veut amener la rencontre entre les usagers, interraction qui aujourd’hui est peu mise en avant. Ainsi l’enjeu est de favoriser davantage l’échange entre les différents usagers, les locaux et les touristes, mais également entre chacun d’eux et le milieu immédiat, au moyen de programmes dont l’apport serait intuitif et/ou interactif.
ECHANGER ECHANGER S'INSTRUIRE S’INSTRUIRE ENSEIGNER ENSEIGNER
S’IMMERGER
MILIEU 2 MILIEU 2 NATURE NATURE
S’immerger dans un endroit et un envers via une membrane délimitant ce lieu de transition évoqué ci-dessus ; le lieu même où s’invitent interventions architecturales et paysagères.
MEMBRANE MEMBRANE = intervention architecturale = intervention architecturale MILIEU 1 1 MILIEU CULTURE CULTURE
Une membrane permettant de plonger successivement l’usager dans différents milieux et dont la perception varie selon le point de vue choisi dans le site. S’IMPREGNER Le corps étant le seul outil véritablement universel et pourtant propre à chacun, il permet une perception de l’environnement à la fois singulière et accessible à tous.
LE GOÛT
LE L’ODORAT L’OUÏE TOUCHER 15-20km/h 1224km/h
LA VUE 1200km/s
Il sera donc l’outil majeur mis en avant dans la découverte de ce parcours, permettant ainsi aux usagers une lecture des plus complètes du milieu environnant. 9
A
3
2
A’
PLAN MASSE DU SITE 1 0
A 1
5
15
40 m
COUPE DU SITE 1
A’
SITE 1
PREMIER CONTACT 1 - LE JARDIN PARTAGE
Le site actuel est un marécage en lisière de forêt et d’un quartier en développement dans lequel s’insère ce premier projet. Celui-ci a pour but à la fois de redéfinir l’entrée de la commune et d’initier la rencontre entre les deux milieux tout en préservant la biodiversité du marécage. Le projet se présente en deux parties distinctes : le jardin partagé qui s’inspire des espaces verts traditionnels japonais en reprenant les principales composantes de ce dernier, la maison d’accueil qui se compose d’une boutique, d’une serre et d’un atelier culinaire.
Alliant à la fois certains des codes paysager et spatiaux des places végétalisées et des parcs occidentaux et nippons, ce jardin se compose d’un espace tramé, basé sur la mesure du tatami, référentiel spatial japonais. Des carreaux de béton sont hissés sur pilotis dans le but de préserver l’environnement marécageux actuellement présent. Cette trame s’efface progressivement à l’approche de la forêt pour retrouver l’aspect aléatoire de la nature via un îlot végétalisé faisant office de liaison entre le jardin et la lisière forestière. Par endroit, la trame s’ouvre sur le marécage duquel s’élèvent diverses espèces végétales. Variétés regroupées telles une pépinière autour de laquelle locaux et étrangers peuvent se réunir, se poser, observer, déambuler.
0
0
5m
5m
COUPE DU SITE 1 - ZOOM SUR JARDIN 11
2bis casiers Casiers
casiers Casiers
0
5
PLAN REZ-DE-CHAUSSEE
15 m
2 - LA MAISON D’ACCUEIL S’insérant dans le quartier de par son allure semblable aux habitations voisines, en bardage bois et les toitures identifiant les espaces majeurs qui la compose, cette infrastructure propose un premier arrêt à l’orée de la commune d’Ine.
PLAN R+1
Interface d’accueil et d’échange, elle initie une première rencontre avec les locaux via la boutique, la serre et l’atelier culinaire qui investissent les lieux. Par ailleurs, la place extérieure est agrémentée d’équipements invitant à l’arrêt et à privilégier la marche aux autres moyens de transports. 2bis - L’ARRÊT DE BUS Au devant de la maison d’accueil est installé un arrêt de bus. Celui-ci, au moyen d’une juxtaposition de panneaux de bois vient fermer la place extérieure et la protéger en partie des intempéries. S’inspirant des shoji, ces panneaux venant moduler les espaces intérieurs des maisons japonaises, les usagers peuvent ainsi s’aménager leur propre espace, plus ouvert ou plus fermé, en individuel ou en groupe, en attendant le bus.
2bis
ARRÊT DE BUS MODULABLE
AXONOMETRIE DE LA MAISON D’ACCUEIL 13
AXONOMETRIE DU PAVILLON
3 - LIAISON
DETAIL D’UNE MAISON LOCALE
Le vestibule est un des axes majeurs de la maison funaya (maison sur l’eau en japonais). C’est le seuil, la rencontre d’un nouveau milieu : la rue, la verticalité intérieure, la mer. Le pavillon s’inspire de cet axe connecteur en s’orientant sur deux paysages emblématiques du territoire : la montagne et la forêt. C’est le premier contact avec Ine.
RUE RUE
9 6.7
2.83
Verticalité Verticalité intérieure intérieure 6633 11..
MER MER 15
SITE 1 PREMIER CONTACT
SITE 2 SUR LES TRACES DU PASSE
17
1
B
2
B’ PLAN MASSE DU SITE 2 0
B
5
15
40 m
COUPE DU SITE 2
B’
SUR LES TRACES DU PASSE
SITE 2
1 - LE PORTIQUE D’ACCUEIL Après avoir traversé la baie d’Ine, quelques villages dans les plaines montagneuses, le parcours se poursuit et mène tout droit sur des terrasses dont l’activité semble évidente : la culture du riz. Des terrasses irrégulière, traduisant inévitablement le passage de la main de l’homme dans leur dessin. Se dressant ainsi en promontoir face à l’étendue bleutée de la mer, elles apparaissent comme bravant le temps, transmettant une histoire, leur histoire au fil des siècle et au rythme des saisons. Cette histoire est celle de la culture du riz. Une culture plus que respectée, elle est vénérée au cours de fêtes structurant l’année calendaire. Une histoire, une denrée, un savoir-faire menacés par les nouveaux moyens de production et dont ces terrasses qui apparaissent ici en sont le témoin : délaissées pour de plus grandes surfaces quelques mètres plus loin.
Toutefois, si ces terres sont des voies empruntées par les visiteurs, l’entrée qui permet de les prendre n’existe pas actuellement, ou du moins de manière officieuse, formée par le pas de l’homme au fil du temps. Une entrée qui donc, pour un équipement public se doit d’être formalisée. C’est ainsi qu’une pale, semblable à celle qui compose l’éventail de bambou qu’est l’édifice, vient introduire une place, le long de cette route unique pour accueillir les véhicules désireux de s’arrêter. Ayant auparavant découvert cette structure végétale depuis la route, l’emplacement de l’entrée, contrainte par la topographie du lieu, impose aux visiteur de rebrousser chemin pour accéder à l’éventail et ainsi le comtempler sous un autre angle.
Ainsi, ce second projet a pour intention majeure de perpétuer cette histoire à travers un lieu de culte, où les terrasses elle-mêmes seraient les bancs de l’édifice, le chemin menant au coeur de ce dernier.
AXONOMETRIE DE L’ENTREE 19
PERSPECTIVE D’UN ECHAFAUDAGE A KYOTO
2 - L’EVENTAIL Edifice particulier qu’est cet éventail. Ni porte, ni mur, seul un semblant de plafond vient couvrir une partie des terrasses par une structure perméable. Une structure végétale légère, qui se veut dans la discrétion et le retrait afin de conserver voire même valoriser la splendeur authentique des terrasses de riz. A cette légèreté se mèle la souplesse du choix du matériau : le bambou. Cette caractéristique, associée à sa grande résistance est un véritable atout dans ce contexte où les conditions météorologiques sont relativement rudes (notamment en ce qui concernent les vents maritimes).
Association de codes symboliquement culturels internationaux avec entre autres l’éventail du côté oriental et la trame mondriane du côté occidental, cette structure s’inspire essentiellement des assemblages rencontrés à Kyoto. Ces derniers se voulaient soutenir des temples traditionnels pendant leur restauration. Composé de troncs plus ou moins rigides, ils formaient avec le reste de l’édifice comme une seconde peau naturelle. Se confondant avec le temple, l’échafaudage semblait lui aussi prendre part à ce combat face à l’usure du temps, une caractéristique fortement désirée au coeur de ce projet. Un projet s’articulant autour d’un des éléments primaires, l’eau, ressources fondamentales dans tous lieux de culte, mais également vital pour les cultures et la vie.
AXONOMETRIE DU LIEU DE CULTE 21
E E
1
2
3 E' E’
PLAN MASSE DU SITE 3 00
E
55
10 15
25m 40 m
E’ ELEVATION DU SITE 3
SITE 3
JOUER AVEC LA PENTE 1 - LE MUSEE DES SENS
Au détour d’une route sinueuse, en plein coeur des montagnes se dessine discrètement un terrain de sport délaissé et un escalier envahit par la flore sauvage vers un plateau qui ne peut se déviner depuis la route. En empruntant cet escalier, une aire de jeu pour enfants avec quelques infrastructures délaissées depuis des années, se dessine. Aussi le projet qui s’y insère a pour principal objectif de révéler ces deux plateaux, haut et bas, par une présence singulière.
Introduction à ce parcours, ce musée est un regroupement de dispositifs sensoriels. La diversité des surfaces bétonnées, les jeux d’ombre et de lumière, associés aux spots végétalisés et au parcours de l’eau qui ruissèle, offrent aux usagers une multiplicité de ressentis via les sens primaires. Intimité, exhibition, intrigue, souvenirs se mélangent à l’orée de ce parcours qui s’annonce par les sens.
Habillant la pente, ce parcours brut de béton amène une nouvelle liaison entre ces deux niveaux tout en offrant la possibilité aux visiteurs de s’entremêler au circuit de l’eau de pluie, sur et sous terre.
AXONOMETRIE DU MUSEE DES SENS 23
PERSPECTIVE DU SOUS TERRAIN
2 - SOUS-TERRE A la suite des descentes et ascensions qui ont rythmé la découverte du musée en plein air, à l’effigie de la topographie irrégulière des montagnes qui environnent le paysage, le parcours initié par l’eau se poursuit dans les profondeurs de la terre. Mais avant d’y pénétrer, un premier point de liaison entre le plateau bas et le plateau bas intervient. En effet une série de gradin permet à la fois de rejoindre le terrain de sport et de s’y poser pour observer les éventuelles activités qui s’y déroule.
La sensation de s’insérer dans les profondeurs de la terre est inaugurée par un long couloir dont la largeur diminue au fur et à mesure de la descente. Le paysage extérieur disparaît, seule la mélodie de l’eau qui ruissèle résonne contre les paroies froides de béton. Les seules connexions qui lient l’usager au monde extérieur sont les racines et le bas des tiges de ces plantes filtrant l’eau de pluie que des bacs de béton récupèrent des roches contre lesquelles ils s’accrochent et déversent en cascade.
A l’opposé, quelques marches permettent de rejoindre l’escalier qui mène à l’aire de jeu quelques mètres plus haut.
AXONOMETRIE DU SOUS TERRAIN 25
PERSPECTIVE DE L’ASCENSION
C’
C
3 - L’ASCENSION Cette tour est annonciatrice de la fin du périple à la fois sous terre mais également des parcours des visiteurs et de l’eau de pluie. En effet celle-ci part se déverser quelques mètres plus loin dans un réservoir duquel les locaux peuvent récupérer de quoi irriguer leurs cultures en aval.
C
C’
Les visiteurs finissent eux même ce parcours en s’éloignant de l’écho que lance une dernière fois le filet d’eau en s’élevant. Indicatrice de la voie à suivre pour sortir, une faille vient fendre la toiture et l’une des paroies de la tour. Une fois parvenu en haut des escalier, un ponton ramène les usagers sur la terre ferme, en plein coeur d’une forêt qui les mènera ensuite tout droit sur l’aire de jeu évoquée précédemment. Ce parcours peut être bouclé en empruntant pour retourner au parking l’escalier initial.
AXONOMETRIE DE L’ASCENSION 27
SITE 3 JOUER AVEC LA PENTE
SITE 4 POESIE EN MER
29
E’
E
PLAN MASSE DU SITE 4 00 1010
E
50 50
100m 100 m
E’ ELEVATION DU SITE 4
SITE 4
Le parcours touche à sa fin. Les frontières de la commune d’Ine se font entendre bien avant d’être vues : le fracas répétitif des vagues qui s’échouent sur la plage annonce la proximité de la mer. Le chemin s’efface progressivement dans le sable. Le dernier quartier d’habitations disparaît pour laisser place aux falaises tombant à pic dans la mer déchaînée. Dans un renfoncement rocheux, apparaît timidement une baie bétonnée, seul vestige témoignant d’une activité portuaire en ces lieux autrefois.
POESIE EN MER Une route semble desservir le lieu mais celle-ci est cachée aux yeux des étrangers du quartier. Ainsi, bien avant d’être un projet, cette dernière intervention est avant tout une intention. Celle d’ouvrir la voie à ce site par la mer, une voie plus accessible par tous car plus visible. De la sorte, le parcours ne se limite pas qu’au chemin pédestre mais trouve une continuité bien au-delà des terres communales. Un parcours qui, de plus, permet d’embarquer pour rejoindre, par la mer, certains des sites précédemment visités.
La beauté du site est authentique. Elle y traduit une histoire, celle d’une gloire maritime désormais révolue. Une histoire visible seulement de loin car difficile de s’en approcher par la plage, celle-ci étant séparée par un cours d’eau se déverssant dans la mer.
PERSPECTIVE SUR LA HALLE DE PÊCHE 31
LIRE EN PLEINE NATURE
Démarche collaborative entre l’homme, un territoire et ses ressources Laboratoire de master «La Fabrique Collective»
33
0
34
5
10
20 m
PLAN MASSE
SEMESTRE 7
LIRE EN PLEINE NATURE
ANALYSE
INTERPRETATION
Le site actuel est localisé sur le côteau de Chinon, à quelques pas de la chapelle Sainte Radegonde.
En s’inspirant du site tel qu’il est aujourd’hui, l’intervention proposée met au coeur même du projet le soucis de valoriser l’existant.
Il est vraisemblablement un lieu de passage entre les premiers quartiers du plateau haut de la ville et le chemin de randonnée GR3 qui traverse en long l’ensemble du côteau. Très étroit et peu éclairé, seuls les plus curieux et les habitués du lieux le fréquentent en tant que raccourci pour la majeure partie du temps ou bien le squatent de façon éphémère. CONSIGNE Investir un site choisi et explicité auparavant, relevant certaines problématiques d’ordre urbain, social, environnemental... Puis proposer une intervention architecturale répondant à ces contraintes avec une sensibilité aux ressources et usages locaux et en y définissant le programme.
Partant du traitement de sol, le prolongement des marches présentes offre un jeu de topographie qu’il est intéressant d’utiliser. Ainsi l’équipement proposé, une bibliothèque, s’insère-t-il dans le site pour valoriser le parcours existant. L’infrastructure est articulée au moyen de rangements pour les livres, qui offrents de par leur orientation des vues et des points d’intimité particuliers. Certe valoriser par une nouvelle architecture mais pas pour autant effacer le paysage actuel. Aussi les frontières entre extérieur et intérieur sont-elles traitées de manière à les confondre au maximum. Cela grâce à des parois vitrées accompagnées d’un traitement du sol identiques de l’intérieur vers l’extérieur et inversement. Les habitants qui empruntent ce chemin auront, dès lors avec ce projet, l’opportunité d’une pose littériaure le long de ce parcours, mais également d’admirer la vue sur la ville basse de Chinon.
Site actuel
Aménagement des sols
Aménagement des murs
Aménagement de la toiture DEMARCHE 35
C’
C 0011
36
5m 5m
PLAN - TRAITEMENT DES SOLS
C
C’
COUPE 37
E’ E
0
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5m
PLAN - TRAME STRUCTURELLE
E
E’
ELEVATION 39
D
D’
0
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5m
PLAN - TRAITEMENT DE LA TOITURE
D
D’
COUPE 41
ARTS EN PLEIN COEUR
Concevoir à l’étranger, à l’écoute d’une culture locale Projet de fin de licence
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Vieille Eglise
SITE Théâtre
Gare
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PLAN MASSE
ARTS EN PLEIN COEUR
SEMESTRE 6
ANALYSE Parmi quatre sites préalablement mis en évidence pour ce semestre, le site choisi pour intervenir est actuellement une place semi-close, utilisée comme parking. Anciennement la place des ateliers pour ferrer les chevaux, les sols sont depuis contaminés et contraignent la plupart des projets de construction sur ce site. Outre cette problématique, cette place comporte de nombreuses qualités spatiale et environnementale qui seront favorables à l’aménagement du site et la conception d’infrastructures diverses. Elle est, entre autres, au moment de son étude, fortement éclairée et isolée des nuisances SITE
sonores qui proviennent des voies principales de circulation. Et ce, grâce aux bâtiments de trois à quatre étages qui l’entourent. Par ailleurs, son emplacement géographique place le site en plein coeur du quartier historique et à proximité de divers équipements majeurs de Delft : culturels avec le théâtre de la ville, religieux avec la vieille Eglise, fonctionnels avec la gare ou encore pédagogique avec le campus universitaire plus au sud. Des qualités qui n’empêchent pas, actuellement, que ce lieu soit majoritairement contourné par les divers flux de circulation environnant : piétons, cyclistes et automobilistes. Une problématique a solutionner donc.
Piétons Cyclistes
SITE
SITE
Automobiles Densités des flux
0 10
ANALYSE DES TYPES ET INTENSITES DE FLUX
SITE
ANALYSE HISTORIQUE DU BÂTI
100m
Piétons Cyclistes
UN SITE MAJORITAIREMENT CONTOURNE Automobiles <1800 ARCHITECTURE Densités des flux 1800-1850 CONTEMPORAINE 1850-1900 1900-1930 100m 1930-1945 0 10 SITE 1945-1960 1960-1975 1975-1985 1985-1995 ARCHITECTURE 1995-2005 HISTORIQUE >2005 <1800DEUX EPOQUES ARCHITECTURALES 45 UN SITE ENTRE
1 3 E 2 C 4
B
A D
0
46
1
0
51
5
1010mm
PLAN DE REZ-DE-CHAUSSEE ET AMENAGEMENT PAYSAGER
INTERPRETATION
LE CENTRE CULTUREL
Ainsi, cette place est actuellement très peu dynamique, au vue de l’analyse faite précédemment. C’est donc un des enjeux majeurs que ce projet tente de remédier.
Dans le parcours de la ville et principalement les alentours du site, plusieurs graffitis ont été constaté. Une observation qui a conduit à l’étude de la place des arts de rue dans la ville, avec entre autre le street art, et le questionnement suivant :
C’est donc dans cette optique de rendre davantage attractif le lieu qu’est mis en place un ensemble d’infrastructures aux programmes variés répondant à des besoins particuliers.
comment amener les habitants à mieux découvrir et reconnaître ces interventions comme art et non comme actes de dégradation ?
Des logements, des bureaux, un centre aquatique et un centre culturels sont venus se réunir autour d’un parc végétalisé à l’image et à l’échelle des autres îlots rencontrés dans les alentours du site.
Ainsi, le projet propose de regrouper des ateliers pour divers arts qui se représenteraient ensuite dans la place aménagée à proximité.
Des équipements qui viennent s’insérer dans les interstices laissés par les bâtiments existants ou du moins venant s’appuyer contre leur parois inoccupées.
D’un point de vue spatial, l’emplacement de ce centre, dans une étroite ruelle, impose qu’une partie du bâtiment soit surélevée afin de conserver l’ensemble des accès au site.
GRAFFITIS RECENSES SUR LE SITE
1 FACADES EXPLOITABLES
A
B FACADES NON EXPLOITABLES
2
3
C
4
D
E
47
48
PLAN DE REZ-DE-CHAUSSEE
L’ensemble des pièces du centre sont exposées plein sud afin de bénéficier d’un maximum d’éclairage naturel possible dans cet emplacement étroit et profiter de la vue sur le parc. Par ailleurs, un jeu de retrait des espaces et la mise en place de terrasses est installé afin de respecter l’intimité des usagers pendant leurs activités mais également pour avoir la possibilité de pratiquer autant en intérieur qu’en extérieur.
PLAN R+2 - ATELIER ARTISTIQUE
0
1
5
10 m
PLAN R+1 - ATELIER DANSE 49
Structure poteau-poutre en acier
Dalle béton Mur porteur en voile béton Faux-plafond
50
AXONOMETRIE ECLATEE - DESCRIPTION CONSTRUCTIVE
L’allure générale du bâtiment se distingue de ses voisins de par une architecture davantage industrielle et contemporaine. Ainsi composé d’un noyau porteur en voile béton, l’ensemble du centre culturel est soutenu par une structure de poteaux poutres en acier revétue de dalle béton.
Afin de protéger les usagers des regards extérieurs et également réguler les apports lumineux, une résille d’acier est installée sur l’ensemble des façades sud du bâtiment. Tel un rideau qui protège la scène d’un spectacle avant une représentation, la résille est légèrement ondulée.
Meneau en aluminium
Eléments de fixation
Panneau en acier perforé préfabriqué
MONTAGE ET FIXATION DE LA RESILLE EN METAL PERFORE 51
52
PERSPECTIVE - VUE SUR L’AVANT DU BÂTIMENT ET LE PARC
PERSPECTIVE - VUE SUR LE MUR DE GRAFFITIS 53
DER LINK
IntĂŠgration en centre urbain, liaison au contexte immĂŠdiat
55
ardin
Jardin
0 1
56
5
10 m
PLAN MASSE
DER LINK
SEMESTRE 5
ANALYSE
ANSELM KIEFER
Le site actuel se situe dans le 11ème arrondissement de Paris, entre le boulevard Voltaire et le boulvard Richard Lenoir.
Exposé temporairement au musée Georges Pompidou, l’artiste allemand Anselm Kiefer offre un travail retraçant une partie de l’histoire de son pays natal : la guerre et son héritage.
Deux larges voiries accueillant la majeure partie de la journée une fréquentation denses de piétons, cyclistes mais surtout de véhicules. Un contexte occasionnant un environnement sonore souvent pénible, en rien arrangé par la grande hauteur des immeubles du quartier amplifiant la résonance des flux. Par ailleurs, cette grande hauteur apporte une nouvelle contrainte au site puisque celui-ci se retrouve dès lors dans la pénombre la majeure partie de la journée.
E
CONSIGNE Ainsi dans le cadre du projet de ce semestre, il a été demandé d’invertir cette parcelle longue et étroite par un équipement culturel capable d’accueillir l’ensemble des oeuvres de l’artiste. Tout en proposant un parcours sensible en lien avec ces oeuvres, réfléchir à l’implantation des espaces logistiques et administratifs qui composent un musée.
0 1
5
10 m
ELEVATION - BOULEVARD VOLTAIRE 57
E’
E’
C’ Hall d’accueil Atelier pédagogique ±0,00
Exposition permanente Patio
-2,40
-1,60 ±0,00
Administration Atelier encadrement Atelier restauration
C
Livraisons
E
-4,00
-3,20
-0,80
±0,00
Jardin
-4,00
Réception/ Emballage/ Déballage
0 1
58
5
10 m
PLAN REZ DE CHAUSSEE
Cafétéria Restaurant
Exposition permanente
Exposition temporaire
PLAN - R+1
-4,00
Hall d’accueil -4,00
Exposition permanente
Circulation privée
Réserve
Labo. photos
Atelier encadrement Atelier restauration
Circulation privée
Rangement véhicules 0 1
5
10 m
PLAN - R-1 59
BOULEVARD VOLTAIRE Atelier pédagogique Billetterie Orientation
Bd. Voltaire et jardin
Toilettes Cafétéria Vestiaires
Bd. Voltaire
Boutique
Expositions permanentes
Expositions temporaires
Jardin
LEGENDE ACCES Entrée visiteurs Entrée personnel
Emballage/ Déballage
Liaisons visiteurs Liaisons personnel CARACTERISTIQUES SPATIALES Vue ou non sur ...
Bureau du Locaux du conservateur personnel
Espaces calmes ou bruyants Grande hauteur sous plafond Absence de lumière naturelle
Jardin
Secrétariat
Atelier photographie
Atelier restauration
Atelier encadrement
Archives
PROGRAMMES Médiation Accueil
Salle de réunion
Toilettes
Local de réception des oeuvres
Réserve
Expositions Administration Logistique Jardin
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BOULEVARD RICHARD LENOIR ORGANIGRAMME
INTERPRETATION Afin de pallier les contraintes existantes engendrées par le contexte environnant, le musée proposé est alors implanté en-dessous du niveau de la rue, accessible depuis cette dernière via un escalier. Sensiblement, les visiteurs sont, dès l’entrée écarté du monde réel et immerger dans un nouvel univers, un nouvel environnement, celui de l’artisite. Dépassant la billeterie, boutique et vestiaire qui composent le hall d’accueil, les usagers se retrouvent à suivre un parcours continu au cours duquel ils découvrent progressivement l’ensemble du travail du peintre. Un travail au début plutôt sombre, évoquant les horreurs de la guerre, la mort puis l’acceptation de ce triste héritage. Afin de mettre en valeur la symbolique des oeuvres et plonger littéralement dans l’histoire de l’artiste allemand, les espaces sont ainsi traités de manière sensible en installant des ambiances variables associées aux tableaux exposés dans chacune des salles.
C’est ainsi que les visiteurs pénètrent tout d’abord dans un hall imposant, dont la hauteur sous plafond permet d’accueillir des cimaises importantes qui rythment l’espace telles des tranchées. Y sont accrochés des toiles aux teintes sombres et de grande envergures. L’ensemble de la salle est plongé dans la pénombre, aucune ouverture directe ne permet d’observer le paysage extérieur durant cette première partie de la visite.Les usagers sont dans une bulle, transportés dans le passé. Une rampe, le long des cimaises permet l’accès à une seconde salle où des premiers rayons de lumière transparaissent. La violence dans les scènes représentées mais également ressentie dans le geste même du peintre s’estompe pour laisser apparaître l’apaisement, l’espoir d’un avenir meilleur. Progressivement et ce, jusqu’à la fin de la visite, les salles du musée s’ouvrent sur l’extérieur, une ambiance ramenant les visiteurs au présent et dans le jardin qui s’entrecroise avec le musée et préserve la liaison entre les deux boulevards.
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COUPE 61
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LES LOGEMENTS DE LA RUE AMYOT
Réflexion sur l’habitat collectif et social
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Commerce
Hall d'entrée
Local poubelle
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Local vélos
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PLAN DU REZ DE CHAUSSEE
SEMESTRE 3
LES LOGEMENTS DE LA RUE AMYOT
Au croisement de la rue Amyot et Lhomond, le bâtiment s’insère discrètement avec sa façade en briques rappelant celle de l’école supérieure située en face, tout en se distinguant avec la disposition et la forme des fenêtre, légères et dynamiques. Composé de trois tours distinctes, reliées par une colonne vitrée dans laquelle se trouve les équipements d’accès, cet immeuble tente de répondre aux enjeux d’espace et de lumière auquel le site est confronté. Ainsi il joue sur une variation d’étages et l’illusion d’un bâtiment aéré visuellement, afin de ne pas s’imposer sur ce croisement de rues étroites.
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PLAN DU R+1 et R+3
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PLAN DU R+6 67
FOLIES INDUSTRIELLES
Aménagement paysager en zone industrielle « Whatever space and time mean, place and occasion mean more. For space in the image of man is place, and time in the image of man is occasion. » Aldo Van Eyck Formes construites Sur un échantillon arbitraire du paysage sub-urbain de la zone industrielle de la Croix-Blanche, des terrains de 100m par 200m ont été choisi comme lieu d’intervention hypothétique pour cet exercice. Il s’agit de questionner le lien entre site et programme, et la possible émergence du second à travers les qualités spatiales du premier. Cette démarche explore la diversité des potentiels de projections définis par un environnement a priori banal. A travers ce processus de conception, la coexistence de plusieurs architectures fait apparaître l’éventualité d’un champ de relations entre contexte et projets, plutôt qu’un arrangement d’objets indépendants dans un site 69
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PLAN MASSE
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SEMESTRE 2
FOLIES INDUSTRIELLES
ANALYSE Cette parcelle est occupée principalement de locaux industriels et d’entrepôts par lesquels transitent de nombreux camions. Quelques espaces en friches viennent séparer les différentes infrastructures mais rares sont les espaces où il est possible de se poser. C’est une zone dédiées aux activités industrielles et non aux loisirs.
Une architecture classique qui contraste fortement avec le contexte industriel environnant. Le parc est entièrement isolé visuellement et phoniquement par une continuité murale de trois mètres de hauteur toujours dans l’optique de créer un environnement naturel à part.
De même, la possibilité de construire sans impacter visuellement, structurellement ni gêner le flux des véhicules de marchandises, est fortement contrainte. INTERPRETATION Suite à cette analyse, il a été envisagé d’investir les espaces en friche. S’insérant entre les locaux industriels, l’infrastructure proposée est un parc où il est possible de se détendre, se poser pendant la pose déjeuner ou même après la journée de travail, changeant alors d’environnement avec un cadre plus paisible. L’allure générale du parc, contrainte par l’étroitesse des bandes en friche, est force d’espaces intimes dans lesquels viennent s’insérer quelques folies aux apparences antiques.
AXONOMETRIE 1 - ZOOM SUR UNE FOLIE 71
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PHOTO-MONTAGE - MISE EN SITUATION
AXONOMETRIE 2 - ZOOM SUR LA RELATION INTERIEUR/EXTERIEUR 73
DU TRAIT AU VOLUME
ModĂŠlisation 3D de mobilier, maquettes, croquis
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REACTIONS DES PASSANTS
MISE EN SITUATION
SEMESTRE 1
INTERSTICES
CONSIGNE Découvrir ce qu’est un espace intermédiaire, puis réaliser une installation artistique interprétant de manière personnelle la définition de ces espaces. DEFINITION Après avoir parcouru les rues de Paris à la recherche de ces espaces intermédiaires, la définition qui en ressorti est la suivante : Installations diverses ayant pour objectif d’empêcher l’accès et/ou l’occupation de certains lieux. INTERPRETATION L’expérience qui est ressortie de cette définition est alors une approche volumique de l’espace sans toutefois remplir ce dernier par une masse pleine. L’installation se traduit physiquement par différentes structures à la forme et l’échelle variable et sensiblement en questionnant le ressenti de certains passants à la vue de ces objets.
EXPERIMENTATIONS
DIFFERENTES ECHELLES POSSIBLES 77
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MAQUETTE DE LA LAMPE EN FONCTIONNEMENT A ECHELLE 1
SEMESTRE 3
LES RUBANS
CONSIGNES Imaginer et créer une lampe à partir des outils informatiques Rhinocéros et Grasshoper, puis la réaliser en maquette en n’ayant comme unique matériau et outil d’assemblage, le carton. INTERPRETATION En s’inspirant de la chapelle des amoureux, Ribbon Chapel de l’architecte Hiroshi Nakamura, l’allure générale de la lampe s’est formée de la sorte : Des bandeaux aux largeurs diverses s’entrecroisent donnant alors une sensation de mouvement permanent et de légèreté. Le processus d’assemblage de cette structure consiste en une ossature crantée permettant l’attache et le maintien des différentes bandes entre elles.
MODELISATION FINALE DE L A LAMPE
REFERENCE RIBBON CHAPEL
EVOLUTION DE LA FORME SUR RHINO 79
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MISE EN SITUATION - BIBLIOTHEQUE FRANCOIS MITTERAND
PAUSE LECTURE
SEMESTRE 3
CONSIGNES Imaginer et créer un siège à partir des outils informatiques Rhinocéros et Grasshoper en étudiant le confort des usagers en fonction de l’activité exercée sur ce siège. INTERPRETATION En analysant les différents types d’assises, leurs conditions d’utilisation (pour travailler ou bien se détendre entre autres) et leurs utilisateurs (enfants, adultes, personnes âgées et/ou à mobilité réduite), l’allure de fauteuil suivant à émergé : Réunissant plusieurs dossiers dont les inclinaisons seraient variables, ce fauteuil propose ainsi diverses positions assises en fonction du confort recherché par les usagers.
DETAIL DU SYSTEME DE COULISSAGE
Après quelques esquisses pour définir l’allure générale du mobilier sur Rhinocéros, tout en réfléchissant au sysème permettant de coulisser chaque dossier ; Grasshoper a permis d’expérimenter diverses tailles et épaisseurs de dossiers en imaginant l’influence de ces réglages sur les usagers.
REFERENCE
MODELISATION DE DIFFERENTES INCLINAISONS 81