School of moon : dossier artistique / création 2015/2016 SHONEN

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ERIC MINH CUONG CASTAING SHONEN


SCHOOLOF MOON

est une pièce croisant danse, arts visuels & nouvelles technologies qui questionne la représentation du corps surhumain, sa puissance idéologique & transgressive. Deux danseurs, évoluant dans un mouvement continu inspiré des danses de clubbing (Waacking, Electro), sont rejoints par des présences « invitées », des corps surhumains : un bodybuilder, une athlète d’handisport ou un robot humanoïde. Le dispositif numérique, altérant la perception des corps et du lieu, accompagne leur danse nourrie de mimétisme et d’imprégnation, à même de faire surgir le corps hors norme, hors de son stéréotype. Mais aussi de lui permettre de disparaître dans le mouvement continu. Qu’est-ce qui reste alors dans la rétine du spectateur ? Est-ce l’image ou les corps ? Est-ce la danse ou l’icône ? La représentation peut se dérouler en dehors de l’espace théâtrale habituel, dans un autre lieu à dimension culturelle (école des Beaux Arts, musée, chapelle, gymnase…). Son architecture sera transformée par un dispositif numérique de mapping vidéo amené par le cie. Dans la lignée de sa précédente création Kaiju en 2011 et lil’dragon en 2013, Eric Minh Cuong Castaing, chorégraphe et graphiste de dessins animés, diplômé de l’école des Gobelins, poursuit ses investigations entre corps et images. ->>Lien vidéo des premières recherches préparatoires: http://vimeo.com/cieshonen/schoolofmoonteaser01

Durée approximative : 50 min Chorégraphie Eric Minh Cuong Castaing en étroite collaboration avec les danseurs Gaétan Brun Picard & Entissar Al Hamdany | dramaturge Céleste Germe | assistant chorégraphe Gaétan Brun Picard | conception vidéo et robotique Pierre Gufflet | musique originale Naun & Alexandre Bouvier | création lumière Sébastien Lefevre | scénographie Grégoire Faucheux | Vidéo animation Fafah Togora Production & administration : Aurélien Guillois + 33 6 83 23 00 23 prod@shonen.info Calendrier Travail de recherche en cours début des répétions 1er & 2nd semestre 2015 Début des représentations durant la saison 2015 -2016 Production SHONEN en cours Partenariat art / science avec l’Institut de recherche en Communications et Cybernétique de Nantes & le LAAS-CNRS de Toulousxz Couverture : Denis Tchoumakentcho, bodybuilder & danseur pour School of moon (photo : © Pascal Mihavet)


image 1 : Robot humanoïde HPR2 du LAAS - CNRS de Toulouse (partenariat) image 2 : Amélie Le Fur, championne olympique d’handisport image 3 : Gaétan Brun Picard, danseur de School of moon image 4 : Au milieu, Denis Tchoumatchenko, bodybuilder & interprête de School of moon


LA DANSE, LE CORPS, LE SURHUMAIN Les deux danseurs, Entissar et Gaétan forment un duo ambigu. A la fois proches l’un de l’autre, partageant une culture du rythme et des danses urbaines (waacking, électro, hip hop), ils se sont aussi inscrits dans des courants de danse différents : le premier, libanais, ayant développé sa pratique dans les arts martiaux et les danses folkloriques arabes comme la Dakbé ; le second, parisien, dans la danse contemporaine (chez Nathalie Pernette & Emmanuel Gat notamment) LA MIMESIS Nous travaillerons en premier lieu sur un rapport mimétique. Ce travail “d’imitation“ est devenu, au fil des créations, récurrent au sein de la cie Shonen : une pratique de la composition qui intègre la rencontre, l’entre-deux dans la fabrication de l’écriture elle-même. Le premier imite le second, qui danse; le second imite le premier, alternativement. Il s’agit certes de reproduire des images, mais aussi de les réinterpréter, de faire se rencontrer un mouvement initial avec celui d’un autre corps. L’imitation n’est pas qu’une reproduction du même, elle crée un autre « même », un autre donc et, de ce fait, leur entre-deux, l’espace qui les sépare, ce qui les sépare, la différence. Si, dans ce rapport mimétique, les différences se creusent, l’altérité se dévoile et crée du choc, l’imitation connecte également les deux danseurs et constitue un ensemble plus grand, un organisme coordonné auquel pourront venir s’agréger d’autres danseurs, d’autres corps.

Recherches au CND à Pantin en décembre 2013

COMMUNION & EFFACEMENT A travers le Waacking - danse de clubbing, de communion, de libération - nous rechercherons une gestuelle ininterrompue, dans laquelle le mouvement se déplacera non seulement dans leur pas et dans leurs bras qui projetteront vers l’extérieur et feront circuler une onde autour d’eux, un courant d’air, mais aussi dans le centre du corps, capable de se serrer et de se desserrer pour diffuser l’énergie. Des mouvements de jambes, des pas rythmiques, dans leur rythme à eux deux qui se dissociera ou pas de celui de la musique. Une danse dans laquelle varieront non seulement les degrés d’énergie, de vitesse ou de densité, mais aussi les degrés de présences, de recul et d’absences. Vers l’avant ou vers l’arrière, connectées à celle de l’autre ou pas, les présences avanceront et reculeront comme une obsession pulsative. Il s’agira de travailler le regard du spectateur dans le temps, de voir l’épuisement arriver, d’offrir les corps à l’empathie et, pour ce faire, de les inscrire dans une temporalité déployée, capable de constituer un passé, un présent et un futur. Il s’agira aussi d’être capable par moment d’éloigner la présence de manière à la réduire à un pur mouvement, mouvement global, sensation d’espace et de gestes, mouvement général de l’être et des choses. Là, la danse deviendra surface de projection et de réflexion de nos propres désirs. Dans ce temps déployé, la superposition des présences des deux danseurs laissera apparaître une multitude d’hommes et de possibles. Ce duo masculin, qui met nécessairement en jeu la virilité, évoque également le besoin vital d’extériorisation : danser pour expulser et laisser en soi la possibilité à un vide d’exister. Duel cathartique, archaïque parfois, dans lequel le sexué et le violent percent ou se replient, alternativement.


ORGANISME IDEOLOGIQUE

REFERENCES

Si la danse devient cette surface de projection pour le spectateur, elle est aussi une épaisseur absorbante qui ingère les images et les signes idéologiques qui l’entourent, et notamment ceux des corps invités suivant les lieues de représentation. Bodybuilder, athlète d’handisport, robot humanoïde, ces corps étranges s’inviteront au plateau pour pratiquer leur performance stéréotypée et danser. Violence de ces corps altérés, idéologie du dépassement de soi, imaginaire fantastique… S’ils constituent une forte altérité, ils pourront également intégrer le système mimétique mis en place avec le duo de danseurs pour constituer un organisme plus grand, pour que leurs corps deviennent à leur tour le dépôt de la danse d’un autre, son ingestion, sa transformation. Une danse qui fera surgir le corps hors norme, hors de son stéréotype, mais qui lui permettra aussi de disparaître dans le mouvement continu, en dialogue avec l’espace et les deux danseurs. Une manière de faire disparaître l’image pour la danse. Une écriture tendue par cette relation entre l’image et le mouvement, les signes archétypaux et la danse comme sensation d’espace et de gestes. Une écriture qui pose et repose toujours cette question : est-ce l’image ou les corps qui restent le plus dans la rétine du spectateur ? Est-ce les signes ou le mouvement ? Est-ce l’icône ou est-ce la danse ?

Le Waacking est une forme afro-américaine de la danse de rue provenant des clubs homosexuels américains. Apparue dans les années 1970 à Los Angeles, s’inspirant de la musique funk et disco. À l’origine c’est une danse qui se veut une imitation de la danse sensuelle et feminine réalisée par des hommes. Ce style de danse prend de l’ampleur et touche par la suite des hommes dits métrosexuels. Après un désintérêt dans les années 1990, cette danse connaît un regain avec la mode des sons électros des années 2000. Article de libération : http://www.liberation.fr/ culture/2013/09/24/la-nouvelle-vague-du-voguing_934362


recherches au CND à Pantin

Le mapping vidéo est une technologie multimédia permettant de projeter de la lumière ou des vidéos sur des volumes, de recréer des images de grande taille sur des structures en relief, tels des monuments, ou de recréer des univers à 360°. Grâce à l’utilisation des logiciels spécifiques, les volumes sont dessinés et reproduits, afin d’obtenir des projections vidéo à grande échelle qui adhèrent le plus près possible aux endroits choisis.Ces jeux d’illusion optique peuvent rendre confus la perception ou induire en erreur le spectateur à partir de la déconstruction illusoire de ce qui était statique. source : wikipedia


LE NUMÉRIQUE, LA LUMIÈRE, LA PERCEPTION Par Eric Minh Cuong Castaing

Principe Détection de silhouette par infrarouges, projection de vidéo et de dessins d’animation, “texturage” de l’espace et des corps par vidéoprojection, les interprètes et le numérique se rejoignent dans une même matière faite d’ombres et de lumière vidéo. Acte fantôme Dans l’écriture du plateau, des corps et du numérique, je souhaite, en interrogeant la représentation, remettre en question notre perception du réel par la psyché : du réel tangible de la scène comme de la réalité dans laquelle nous vivons, à laquelle nous participons. Est-ce que ce que je vois à ce moment précis existe réellement ou est-ce que ma perception est déterminée par toutes les informations que j’ingurgite chaque jour par la télé, le net, le cinéma qui s’accumulent couche par couche sur nos souvenirs, nos désirs ? Le mapping video* modifiera la perception du plateau, la transformera. Les silhouettes seront diffractées, la symétrie des architectures renforcée, . Elle aplatira ou accentuera les niveaux de profondeur vers l‘avant-scène ou vers le fond, s’apparentant ainsi à la manipulation de calques Photoshop : la représentation du réel de la scène sera manipulée. Le mapping video lui-même amènera son rythme de vibrations. Vidéo en “temps réel” Le travail de composition de SHONEN rend nécessaire, dans School of moon, le travail vidéo “en temps réel” : il permet de maintenir l’indicible vibration de l’interprète, les subtilités organiques du mouvement. La possibilité même dans le processus de création de ne pas “geler” la chorégraphie en rendez-vous rythmiques avec la vidéo. L’image et les interprètes pratiquent ainsi un même espace, construisent une même histoire. Ils se répondent l’un l’autre. L’image est un prolongement de la danse, une trace, une empreinte ou au contraire une anticipation, un chemin.

Impressions numériques Le mapping vidéo, associée à la détection des corps par capteurs infrarouges et à un système de squelette virtuel, permettra d’éclairer des zones extrêmement localisées du corps : mains, yeux, visages... Chaque zone corporelle pourra être isolée et éclairée indépendamment des autres. Des images pourront leur être superposés de manière précise et en temps réel. Dispositif amené par la cie Nous développerons ce travail avec 3 modules de captation / videoprojection mobiles et autonomes , déplaçables par les interprètes. Chaque module serait constitué de : - une plateforme mobile sur roulette de précision (anti à-coups) - un vidéoprojecteur grand public de bonne qualité - un système informatique de petite taille (mac mini) - un système de batterie pour alimenter sans fil l’équipement - une depth-caméra, captant la distance au sujet filmé. - de l’équipement infrarouge (lumières, petites caméras) accessoirement, au besoin.


equipe Eric Minh Cuong Castaing chorégraphe (Paris) est né le 12 octobre 1979, en Seine-Saint-Denis. D’abord créateur dans le cinéma d’animation, il est diplômé en animation 3D à l’Ecole de l’image Les Gobelins, en dessin d’animation traditionnel au LTMA du Luxembourg et il a étudié la morphologie à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris. Dessinateur de personnages et d’univers pour des séries animées à Mc Guff, Methodfilms, Cube ou Def2shoot, il coréalise le court métrage La migration Bigoudenn, primé Jury honors aux Syggraph à Los Angeles, prix Canal + aux E-magiciens, et mention Electronica à Vienne en 2004. Découvrant le hip-hop en 1997, Il rencontre la danse contemporaine par différents stages avec Juha Marsalo, Mark Tompkins, puis par la pratique de la danse Buto (Carlotta Ideka et Gyohei Zaitsu)’. En 2011, Il danse pour le spectacle “Ich sah: Das Lamm auf dem Berg Zion, Offb. 14,1”de NEUERTANZ du plasticien chorégraphe Va Wolfl. Après un voyage à Los Angeles où il découvre le phénomène Krump, et à la suite de projets humanitaires et pédagogiques menés au Sénégal et au Vietnam, il crée la compagnie SHONEN en 2007. Entissar Al Hamdany interprète (Beyrouth-Paris) Entissar, est d’origine chiite et Sunnite, vivant entre Paris et Beyrouth, figure de sa scène underground. Entissar a commencé la danse hip hop en 1996. Son style dit poppin’ (contraction musculaire) est croisé à un jeu de jambes inspiré de danse folklorique arabe (Dakbe…). Il est formé à l’art martial Tai kotô ryu, et il est masseur énergétique Shiatsu. Gaetan Brun Picard interprète & assistant chorégraphe (Paris) Chorégraphe-danseur croisant Tanz theater, le théâtre concret et la danse hip hop, il a suivi des formations de danse avec Denis Taffanel, May-ling Bisogno et Stéphane Fratti, Peepin Tom, T.R.A.S.H., NEUER TANZ et en théâtre avec d’Andrés Spinelli, Ernesto Berardino, Rafael Bianciotto. Il a dansé pour Natalie Pernette, Emmanuel Gat, Dominique Boivin, Das plateau Celeste Germe dramaturge (Paris) Architecte et metteur en scène du collectif de théâtre contemporain DAS PLATEAU www.dasplateau.net Pierre Gufflet concepteur video (Nantes) Artiste multimédia et programmeur, pour des installations ou des créations de spectacle vivant. Pierre a travaillé entre autres avec Pierre Hyugues, Olga de Soto, Caterina Sagna, Patrick Keiller, le collectif Superamas, Marie-Laure Cazin, Le Fresnoy Studio National... www.pierregufflet.net Sebastien Lefèvre créateur lumière (Lyon) Venant des arts plastiques, il crée pour la danse (la cie Alexandre N’posse, Maryse Delente…), le théâtre contemporain (C. Rangade, théâtre Craie), dans le cadre de concerts (Antony and the Johnsons à Londres) et d’installations (Fête des lumières à Lyon en 2004 et 2009). sebastienlefevre.over-blog.com Naun compositeur (Paris) Auteur chanteur compositeur (quintet vocal Mana), pour le cinéma (Lullaby for Py de Benoit Phillipon), la chorégraphie (Feu glace et Kaiju - Shonen, Traversée de RVSIKA - cie Mood ) et la pédagogie vocale (ARIAM Île-de-France, l’école Atla, Paris). Il dirige le département musique actuelle au conservatoire de Chantilly. Alexandre Bouvier sound designer (Paris) est compositeur electro-acoustique avec Grégoire Simon de l’ensemble intercontemporain et enseignant au Conservatoire à rayonnement régional de Paris. Après des études de composition assistée par ordinateur, d’electroacoustique, d’électronique et d’informatique, Alexandre Bouvier a travaillé avec les cies SHONEN et du Point d’assemblage, Mike Sens ou encore Charles Chemin. Gregoire faucheux scénographe et interprète (Paris) Diplômé de l’Ensad, Il a étudié l’architecture et la scénographie dans le théâtre contemporain (Daniel Jeanneteau, Laurent Fraunié, Thierry de Pernetty..) www.gregoirefaucheux.com Fafah Togora graphiste d’animation (Paris) Diplômé de l’école des Gobelins en animation, il est réalisateur, animateur, storyboardeur de série d’animation (Dofus, Ankama, Mikido...)et auteur de bande dessiné. ( Nini chez Soleil). Il a coréalisé avec Eric Minh Cuong Castaing & Alexandre Heboyan le court métragé animé, La migration Bigoudenn primé dans différents festivals.


revue de presse

http://evene.lefigaro.fr

KAIJU Par Marine Relinger (Evene) Chairs pixélisées, animations avalant les corps, mapping vidéo altérant l’architecture même du théâtre... Kaiju (« bête étrange » ou « bête mystérieuse » en japonais) s’illustre bien au-delà des effets que permet l’emploi du numérique sur scène. Cette chorégraphie d’Eric Minh Cuong Castaing, également graphiste d’animation 3D, reconfigure le corps à la mesure de son territoire actuel, à la fois local et mondial, nourri par un flux ininterrompu d’images à l’heure des mass media et de l’entertainment. Fruit d’un montage furieux resserré autour de ruptures (cuts sonores, modulations franches de l’éclairage...), la pièce ajourne cependant toute tentative de lecture narrative pour concentrer son public sur une réception sensible de l’œuvre. Et cette proposition à la fois dansée, plastique et cinématographique, n’est fort heureusement pas de tout repos. Elle ouvre des espaces difficiles où l’image du plateau elle-même est renversée à la faveur d’un noir soudain ou d’un éblouissement prononcé, d’un plan qui s’étend sur la durée ou d’un volume sonore poussé dans ses retranchements. Dans ce contexte éprouvant pour les sens, le tensiomètre est huilé par une composition musicale électroacoutisque des plus immersives. Ou, plus simplement parfois, par une présence. Celle de deux danseurs et d’un homme nu perturbateur, incarnés ou en lutte, puisant dans l’intériorité du bûto – cette « danse des ténèbres » née au Japon en réaction à Hiroshima – et dans le potentiel explosif de la danse hip hop, les ressources à même de questionner l’ingestion et la restitution du flot d’images qui mars 2013 les traverse. À chacun de saisir le sens de cet univers nécessairement fragmenté où la culture pop, les mangas du maître japonais Katsuhiro Ōtomo et l’histoire géopolitique mondiale figurent le portrait pixélisé d’une génération nourrie par le World Wide Web. On peut y percevoir la violence d’une impuissance désormais connectée aux bouleversements du monde. Ou autre chose.


REPERTOIRE

KAIJU

creation 2011

littéralement “Bête étrange” ou “bête mystérieuse” est un terme japonais pour désigner les monstres géants des films japonais. Dans un dispositif de réalité augmentée, un danseur hip hop, un graphiste de dessin animé et un plasticien tentent de manipuler les images d’aujourd’hui qui nous habitent, qui nous transforment. Kaiju pose la question de l’enfance éternelle : Dans la société du divertissement et de l’hyper-actualité, quel être monstrueux d’égo et d’irrésolu grandit en nous ? Une production de Shonen en coproduction avec le CCN de La Rochelle, Initiatives d’Artistes en Danses Urbaines (Fondation de France, Parc de La Villette avec le soutien de la Caisse des Dépôts et Consignations et de l’Acsè), CCN de Créteil, [Ars] numerica, Centre Européen pour la création numérique à Montbéliard, Le Cube - Centre de création numérique à Issy-les-Moulineaux, le Théâtre de L’ Archipel - Scène Conventionnée de Perpignan. Avec l’aide à la création chorégraphique de la DRAC Ile de France, du dispositif pour la création artistique multimédia (DICREAM) - Centre National du Cinéma et de l’image animée, aide à la maquette et à la production et l’aide ADAMI et de la SPEDIDAM. KAIJU à reçu le prix Danse / nouvelle technologie de l’Office Franco -Québécois de la Jeunesse lors de la compétition internationale du festival Bains Numériques en juin 2010 et la bourse numérique Lagardère 2010. Diffusion 2011 /2013 : Ccn de la Rochelle, CND de Pantin, Hellerau de Dresdes (Allemagne), le Cube, Cda d’Enghein-les-bains, Centquatre - festival Temps d’images, scène nationale de Cavaillon, TAP scène nationale de Poitiers - festival A corps, Théâtre de l’archipel-Perpignan.



lil’dragon

CREATION MODUL-DANCE 2013

Mêlant arts numériques, danses urbaines et traditionnelles, lil’dragon sonde un monde trigénérationnel en fusion : une expérience trouble de la transmission. Sur scène, une ancienne étoile du ballet royal du Cambodge ayant fui la dictature Khmer rouges et une danseuse de K.R.U.M.P incarnent deux puissances vitales, deux manières d’être femmes et deux formes de lutte, aux prises avec une descendance inattendue. En jeu, une nuée d’enfants : une fratrie, une meute, une humanité en devenir qui, tel un grand corps spongieux et viscéral, ingère et transfigure les signes et les énergies des aînées. De ce choc naissent les images nouvelles, les icônes altérées. Autant de projections mentales qui se répercutent sur les corps dans une chorégraphie sensible matérialiséeWW duration : 55 min PRODUCTION SHONEN en coproduction avec le Centre de Développement Chorégraphique de Toulouse, le collectif Essonne Danse, le Centre des Arts d’Enghien-les-Bains, Initiatives d’Artistes en Danses Urbaines (Fondation de France, Parc de La Villette avec le soutien de la Caisse des Dépôts et Consignations et de l’Acsè). Avec l’aide à la maquette du DICREAM – CNC et l’aide à la résidence de Micadanses et le soutien de l’Atelier de Paris-Carolyn Carlson. Ce projet a obtenu la bourse SCAM « brouillon de rêve numérique », l’aide “Enfance et culture” de la Fondation de France et le soutien du Bureau FormART. Eric Minh Cuong Castaing est artiste associé eux Rencontres Essonne Danse 2013. Shonen est sélectionné dans le programme 2013-2015 du réseau chorégraphique européen Moduldance (EDN). TOUR 2013 Cdc de Toulouse, Tanzquartier on Wien, Cda d’Enghien-Les-Bains Arts, Kino Siska on Lujbjana, Scène national d’ Evry, Théâtre de Bligny, Festival Artdanthé...

#EQUIPE EN TOURNEE (7 PERS) 1 choreographe + 1 assistant+2 danseurs 1 regisseur lumière 1 régisseur son 1 artiste video

1 artiste video & 2 danseurs arrivent à J-2 2 techniciens arrivent à J-1

#PLANNING 15 à 20 enfants de 7 à 9 ans avec un professeur ou un animateur choregraphe + 1 assistant arrivent à J -5

espace scénique :12 m (profondeur) x 12 m (largeur) x 6 m (hauteur ) en boite noire Peu de matériel lumière demandée.

#la cie SHONEN vient avec son propre matériel video


copyright shonen


SHONEN

est née sous l’impulsion d’Eric Minh Cuong Castaing, chorégraphe et graphiste de cinéma d’animation. Par le biais des nouvelles technologies (vidéoprojection, captation en temps réel, robotique.. ) et qu’elle s’inspire du cinéma d’auteur, des danses urbaines ou de la photographie contemporaine, Shonen, génération de la musique amplifiée et de l’image animée, se situe au carrefour de codes de narration et de rapports perceptifs. Shonen a créé la pièce Tanshin et son court-métrage éponyme en 2007, la pièce Krash Knights et une série de photographies en 2008 ( *voir ci-dessous), Feu Glace en 2009, Kaiju en 2011 qui a reçu différents prix; et enfin lil’dragon en 2013, une pièce intergénérationnelle et participative avec un groupe d’enfants. En 2012, le Centre des arts d’Enghien-les-bains, commande une performance “ Et si les robots dansaient? ” pour un danseur & 5 robots Nao d’Aldebaran Robotics pour les bains numériques#7. Shonen a obtenu un certain nombre de prix (Bourse de la Fondation Lagardère, Prix danse-nouvelles technologies de l’Office Franco-Québécois pour le Jeunesse, Prix Synodales...) Shonen est soutenu par des partenaires publics (Drac Ile de France, CNC – Ministère de la Culture) mais aussi la Fondation de France (projet enfance et culture). Eric Minh Cuong Castaing a intégré le réseau chorégraphique européen Modul-dance en 2012. Sur le plan pédagogique, la tournée européenne lil’dragon a fait monter sur scène plus de 200 enfants. En 2013, Shonen est en résidence mission à Bagnolet (conservatoire, lycée, maisons de quartiers, école primaire) avec les Rencontres Chorégraphiques internationales de Seine Saint Denis, et au Centre d’art contemporain Rurart à Poitiers à l’EREA Anne Franck.

*série photographique Krash Knights


+ Kid birds court métrage au Cdc de Toulouse

+ Installation - performance Cyclo au festival Made in Asia

+Residence avec les Rencontres chorégraphiques internationales de Seine Saint Denis

+Résidence à Rurart (Poitiers)

Contact direction artistique / chorégraphie : Eric Minh Cuong Castaing production : Aurélien Guillois +33 6 83 23 00 23 prod@shonen.info shonen - 5 rue lemercier 75017 Paris www.shonen.info Photographie & graphisme : Eric Minh Cuong Castaing & Elise Pailloncy Texte : Celeste Germe & Eric Minh Cuong Castaing



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