=
w’
r I
;;._
‘I,
e.,,,
‘4/
I
t
__ I
W I,
*1F TEMPfRA11JRE [JE PISTE
33 AVANT: M[JN[1I][]MME ARRlRE: BIDUMME AVANT FLANI ITAIJOHE: 5H° MILIEU: 55 RAN[ DROIT: B2’ ARRIÈRE FlANC RAÉICHE: 77 MILIEU: 75 FlANC DROIT: R”
1YPES [JE [JIIMMES TEMPtRATURES PNE[IS
ç
ll JAN!! A4/ / 7 A.! / if /AJi—,’f/tlr
1 5 7J1? LE MIJ1LIILLÇ I—
L%\
POWER3
-
J
S20EVO—.
IWELIS IVI’EI1SIŒ1I1T HAM II ESSAI
.4
‘
“
‘“
£SLII? LE
I
:
cF’ ,j-i,i’,j,vci, -
F
-
‘
PORTSMAR)
Ail
-
Très
•.
“i
-ST PNE
proche du Michelin, le Metzeler offre un très bon grip, tant’ au niveau de l’avant que de l’arrière, que ce soit sur l’angle à vitesse constante, ou à l’accélération. Une fois en ligne. il permet de passer toute la puissance au sol et offre une très grande stabilité dans les courbes rapes. L’avant est surprenant par sa capacité à resserrer une trajectoire. et à encaisser les gros freinages. L’autre point positif reste le feeling offert par ce pneu. On sent rarement le pneu flotter dans les pallies rapides, mais il offre un tel retour d’informations que l’on peut rapidement corriger le sereinement, et vite!
r (___
LE llJST
M7HRJ
PHOSR%JDLIO
LEQUEL D’ENTRE VOUS N’A JAMAIS ENTENDU CETFE FAMEUSE EXPRESSION DANS LA BOUCHE DU ROI ROSSI? À FORCE DE « POUSSER », NE VOUS EST-IL JAMAIS ARRIVÉ DE PERDRE L’AVANT? POUR ÉVITER DE SE RETROUVER DANS CETFE SITUATION, LES MANUFACTURIERS USENT DE TOUT LEUR SAVOIR-FAIRE. DANS LA CATÉGORIE DES PNEUS SPORTIFS ROUTIERS DITS « HYPERSPORTS », DE NOUVELLES GOMMES VIENNENT DE DÉBARQUER ET LA BATAILLE FAIT RAGE. QUELLE EST LA MEILLEURE DU MARCHÉ? UN CRASH ET 220 TOURS PLUS TARD VOICI LE 1 VERD . . ICT
I
flEl
L
e dernier né de la gamme Metzeler, et digne successeur du Sportec M5 Interact, fait une entrée fracassante dans la catégorie puisqu’il met tout le monde d’accord. sur le sec comme sur le mouillé. Proposant de nouveaux profils, matériaux, composés ainsi qu’une nouvelle bande de roulement, le M7 RR (Road Racing) a été développé grâce à l’expérience acquise lors des courses sur route tel que le Tourist Trophy... et ça se voit. Disposant d’un temps de chauffe réduit, il offre tout ce que l’on peut attendre d’un pneu routier sportif. voir bien plus, puisqu’il pourrait facilement jouer dans la catégorie supérieure tant il est performant. La mise en chauffe est très rapide, et dès les premiers tours de roue, on reste surpris par la confiance qu’il offre, et son excellent niveau d’agilité et de maniabilité. Le pneu avant ne semble jamais faiblir, offre une excellente précision, encaisse les gros freinages et permet de reprendre une trajectoire sans forcer. Le grip offert est constant, tant à l’avant qu’à l’arrière, permettant de passer toute la puissance au sol sans se faire peur. La motricité est donc de mise malgré les 180 ch et les 13 mkg de couple de la KTM, ainsi que la stabilité dans les courbes rapides ou lentes. On est directement connecté au bitume grâce à la carcasse rigide, l’équilibre avant-arrière est parfait et le chrono atteint prouve son niveau élevé de performance qui le place comme une référence. «Le meilleur voilà l’une des notes qui figurait sur mes commentaires, et elle est entièrement justifiée. ».
f
I
n distingue quatre grandes familles dans la catégorie des pneus routiers. Les Sport-Touring, les Supersport, les Hypersport et enfin les Hypersport Racing,juste avant le fameux slick. Si vous êtes du genre à tout mettre par terre dès le deuxième virage sur route, et que vous souhaitez profiter de toute la puissance
UI
L!IJ OCTOBRE 2014 NDTO ET MOTARDS
de votre machine quelles que soient les conditions sans omettre une sortie sur piste le temps d’un week-end, la 3’ catégorie est faite pour vous. Optimisation des mélanges de gomme. nouvelle construction des carcasses pour offrir stabilité, agilité, précision, confort et feeling.., ces enveloppes sont comparables à de véritables couteaux suisses. Roadster, sportive,
quelle que soit la monture, les pneus seront adaptés et, preuve qu’ils savent (logiquement) tout faire, on les retrouve d’origine sur des motos telles que la monstrueuse Super Duke R, notre machine d’essai. Une averse? Une arsouille? Une session piste? Une longue virée? Ils ont été étudiés pour répondre à ces attentes.., mais lequel s’en sort le mieux?
* Traduction MotoGiPiste, qui veut dire qu’on atout tenté, et qu’on
i iii 1_ énéralement, un pneu est très bon sur le sec, ou très bon ,sur le mouillé, A la surprise générale, le M7 RR est bon... partout! Meilleur chrono surmais il excelle rarement dans les deux domaines. le indiscutable et il se présente comme le pneu le plus performant et Surtout sec, meilleur chrono sur le mouillé, sa victoire est le plus complet de notre test. Notre coup de coeur si vous souhaitez rouler le plus sereinement possible sur route... et mettre du tres gros gaz sur piste sans serrer les fesses. LA surprise!
G
a perdu lavant.., mettant ainsi à malle grip des pneumatiques.
MOTO ET MOTARDS OCTOBRE 2014
[]
—
_________
‘,p -
131W LIW F,Ni
L!1I”1’LI”
1SMAlIT .
-
/Vd’1I! [IIIIIAI!
TEMPRATI]RE [JE PISTE TYPES DE D[IMMES TEMP€RATIIRES PNEUS
33 AVANT ARRIÈRE
AVANT: M[]NUU[]MME ARRIÈRE: UII][IMME FLANC BAUCHE - B2 MILIEU: 5I FI ANU BRUIT: 7V’ FLANC BAUCHE: H8 MILIEU: 73 FI ANU BRUIT: 84
““
“T
JAIs?!! / ‘‘
TEMPRAT[IRE DE PISTE PiPES DE U[IMMES TEMPRATIiRES PNEUS
/
35 AVANT: BIBUMME - ARRlRE: BIBUMME AVANT FLAN[[iAUUHF BBS’ MILIEU: 54 FLANC BRUIT B7,V’ ARRIERE FLANC CAUCHE : 7D.B MILIEU: 73 FLANC BRUIT.
f1//7AJ/,7JfV’,’//t//
25Hé E’
S1II? LE LS’E1J
-
-
r:zi:Ei4L
résent sur le marché depuis plus de deux ans, le Sportsmart 2 a déjà un peu iJ!iLJ c de bouteille, mais son homogénéité lui permet de bien se positionner face à une concurrence qui ne propose pas la même polyvalence, car c’est bien là son atout premier. Malgré des rafales de vents violentes durant la session de roulage sur la piste sèche qui ne l’ont pas avantagé dans les courbes rapides, mettant à mal la stabilité de la KTM, le Dunlop s’en est sorti avec les honneurs, et une très belle place au chrono (1’25’03). Pour preuve, quelques semaines plus tôt, avec la même machine et dans les mêmes conditions (voir Hypertest du mois de juin 2014), le chrono était descendu en l’23’75... ce qui lui aurait permis de rafler la première place. Grâce à son profil particulier et l’absence de talon, le pneu avant se démarque largement de tous les autres, offrant une précision incroyable dans les virages rapides et une agilité exemplaire dans les courbes lentes. De loin, c’est celui qui permet de virer le plus court, comme dans un mouchoir de poche! Reprendre un point de corde est un jeu d’enfant et planter les freins sur l’angle ne pose aucun problème. Dans la partie lente et sinueuse, il fait merveille tout en offrant un excellent feeling et un très bon grip. Dans les premiers tours, l’arrière s’est montré performant, mais c’est surtout le feeling qui a séduit. Si le grip diminue au fil des tours, laissant part à quelques glisses, le pneu a le mérite de prévenir et n’empêche
P
4 H 7IJ1
pas de jouer avec la moto. Ce qui n’a pas été le cas de tous les pneus, loin de là. On aurait apprécié un peu plus de constance au niveau de l’arrière pour permettre une utilisation plus « extrême » sur piste.
,S7JI? LE ,SEL
(fE
LI-IILJ!JL1)
Ça ne vapa.s du tout!». En reprenant mes notes, voilà le premier commentaire qui figurait sur la fiche du Michelin au terme de mon run sur piste. Apparu en 2013 en même temps que le Pilot Supersport (plus racing), le Pilot Power 3, qui se veut à son tour plus sportif que le Pilot Road 4, ne s’est pas montré le plus performant sur ce terrain de jeu. C’est avec lui que j’ai réalisé mon plus mauvais chrono, et ce n’est pas faute d’avoir essayé... quitte à être passé plusieurs fois tout près de la correctionnelle. D’abord, il y a son temps de chauffe qui ne permet pas de rentrer directement dans le rythme. Trois tours sont obligatoires alors qu’un seul suffit potir certains. Ensuite, tin manque de précision évident au niveau du pneu avant qui demande beaucoup d’effort pour virer et qui se déforme exagérément sur les gros freinages. La carcasse molle n’y est pas pour rien et malgré la conception bigomme, le grip n’est pas au top, mais le plus gênant reste le manque de feeling. On repousse ses freinages sans trop savoir où on en est,jusqu’au moment OÙ Ofl sent l’avant partir, alors que l’arrière s’est parfois mis à dribbler à la coupure des gaz. Là, c’est un problème de grip sur l’arrière, qui a également eu beaucoup de mal à encaisser la cavalerie de l’autrichienne. Chaque reprise des gaz est sujette à une dérobade immédiate, forçant à enrouler plus qu’à attaquer. Pour resserrer une trajectoire, là encore il ne faut pas s’économiser, et on regrettera la tendance à écarter en sortie de courbe. Un bilan décevant stir piste, prouvant que les conditions extrêmes ne sont pas sa tasse de thé. Il suffit de se poser sur l’acquisition de données pour mieux comprendre. On passe moins vite dans les virages rapides (- 8 km/h sur les points 1 et 2), et avec beaucoup moins d’angle dans les virages lents (-4e sur les points 3 et 4).
((
e Dunlop ne brillepa spécialement sur le mouillé mais, comthe sur le sec, il s’en tire plutôt bien. Malgré une fâcheuse tendance C4 L7-IIi’LlP.IW à flotter dans les parties rapides ou dès qu’il jut remettre du gaz au niveau du pneu arrière, un fois sur l’angle. L’avant offre un très bon retour d’informations, permet de tirer fort sur le le’ier de frein, alors que l’arrière propose une excellente motricité, du moment que l’on reste bien en ligne. 11 faut fournir un peu plus d’effort qu’avec le Metzeler et le Michelin qui excellent dans le domaine pour faire tourner la moto, et on ne lui reprochera qu’une stabilité moyenne en courbe qui force à rendre la main.
L
Z
—
—— —
.—
u cumul des notes, le Dunlop parvient à grimper sur la deuxième marche du podium. Oui, il est effectivement 3’ au chrono sur le sec et 4’ sur le mouillé, mais à l’inverse des autres pneus (hormis le Metzeler) qui ne s’en sortent bien que dans un domaine, le Sportsmart 2 est un véritable passe-partout offrant un très bon niveau de performances. surtout sur le sec. Son point fort. c’est sa polyvalence, et son pneu avant redoutablement agile qui fera oublier les kilos de votre machine.
A
EI!I OtIUBRE 20l4 MUTD ET MUTARDS
(2’ LI-II’L1!J1Z1)
Quel pied!». Cet autre commentaire prouve à quel point le Michelin a renversé la vapeur en s’imposant comme le meilleur pneu pour rouler sur le mouillé. A croire que les ingénieurs ont développé ce pneu dans le Nord et ont omis de passer quelques semaines sur nos routes ensoleillées. Son niveau de performance est tel qu’il m’a immédiatement fait penser à un pneu pluie racing. Ceux-là même qui offrent un grip incroyable, un retour d’informations bluffant et qui permettent presque tout. La moto se place facilement, reste stable, agile, précise et ne donne jamais le sentiment de flotter à l’inverse de la plupart de ses concurrents. On prend beaucoup plus d’angle dans certains virages (voir la fiche des notes P. 96-98) et on se surprend à avoir confiance et à rentrer en glisse dans les épingles alors qu’on roule sur un lac!
((
S7II? LE MLIUILLIE
, irn.i i
SLII? LE MIJ1LIILLE
-
1L L
-
‘
L1I 1
e Michelin ne doit sa 3’ place qu’à l’excellente note obtenue sur le mouillé. S’il excelle littéralement dans cet environnement, il s’est montré comme le moins performant sur le sec, à notre grand regret. Juste derrière le Dunlop qui se démarque par sa polyvalence, il fait l’inverse, en misant tout sur les conditions humides. Si vous habitez dans le Nord et que vous roulez (très) cool sur route, n’hésitez pas, mais ne comptez pas sur lui pour la grosse attaque ou mettre du gaz sur piste. MUTO ET MOTARDS OCTIBRE 2014
[]1
___
-
‘!
•‘
FlIZELL IJAMLIJ ii i 1 i: iis : TEMPRATIJRE DE PISTE TYPES DE [l[iMMES TEMPFRAT[IRES PNEUS
3[J” AVANT MUNI][lI]MME ARRIERE: BII]OMME FLANG [lAUGIIE: MIlIEU: 55’ FLANG DRIIIT. B2’ FI ANG GAUCHE: 77” MIUEU : 75’ H ANG DROIT: OS’ -
AVANT ARR[ERE
w,, TEMPÉRATURE DE PISTE TYPES [lE [l[IMMES TEMPÙIATIJRES PNEUS
!Ai\’I!
[VII 1W N I II 1N’ ‘/A II
f”
SIfi? LE MEILIILL
-
31r
AVANT: BIGUMME ARRIÈRE: IRIII[IMME AVANT FlANC [IAUCHE: 55.3’ MILIEU: SI’ ANG DROIT: 05.5’ ARRIÈRE Fi ANG HALICHE 72’ MILIEU: 73’ RANG DROIT: 01.5’
fAN!!
-
-
i on sent qu’il y a de la marge sur le sec, le Pirelli avoue très vite ses limites sur le mouillé où il obtient la plus mauvaise note et le chrono le plus lent. On arrive rapidement au bout du pneu en raison d’un manque de stabilité dès que l’on met un peu d’angle (entre 4’ et 6’ de moins dans les virages face au Metzeler), tant sur les parties lentes que rapides. Que l’on accélère ou que l’on ralentisse sur le frein moteur, l’arrière flotte constamment et ne donne jamais l’impression d’être connecté à la route. Heureusement que le retour d’infos est bon, car sans ça on irait facilement à la faute. L’avant n’est pas une référence pour engager dans les virages, et il ne faut donc pas s’économiser.
11EI4
éceinment apparu sur le marché en ce début d’année, le S 20 Evo une évolution dii S 20 qui a remplacé le BT-OI6 Pro il y a deux est donc ans. Si cette modification vise une amélioration dii grip. de la stabilité et de vie cIL ne lui a pas permis de brillcr sur le su. ou I on a pu iniincdiateinla durée de ent noter un souci dc rip tint sui 1 avant qui. sur I irileic ct cc dcs lcs piemiers touis dc pisti. Par dciix fois j u perdu les deux pneus en meme k.mps sur uni.. simple dccelci un i,iuche rapide agrementés di. dribble aloj’ qu il ru i ete Ires dilticile ition d ins de trouvel de la motricité sur l’arrière dès l’entrée de courbe, au moment de le caler pour envisager une forte accélération, Difficile d’être sécurisé, et les notes surie grip s’en retrouvent amoindries. On lui reprochera une stabilité moyenne. surtout dans les courbes rapides, comme dans la partie n° 1 où il perd 13 km/h et 6° d’angle face au Bridg’ l’est également au niveau de l’agilité et de la précision. maisleader. En retrait, le aussi de la capacité à rester neutre en courbe. S’il faut sérieusement couper la vitesse pour irer court, on doit s’attendre à élargir sur certaines parties. comme dans la cassure rapide qui s’aborde en 4 à près de 180 km/h.
R
‘
‘,_ø/’
/
‘t
f
. ..
/ -: .;•
-‘-
‘
ci ,i-ii’,3ivzJ
SLll? LE SEII
S1Ii? LE MIJILIILLE
A
1ri 4 4 L
-
-
sur le segment des pneus ( ÇI-IIL7!4JL Supersport et Hypersport est tel que le choix n’a pas été facile. Plutôt que d’opter pour une version plus sportive de son Diablo avec le Rosso Corsa, la marque a préféré miser sur le Rosso II, plus routier. On aurait pu croire que le pneu allait être plus performant sur le mouillé que sur le sec... mais ce fut tout l’inverse. Avec un excellent chrono de l’24’28 (réalisé par deux fois à l’identique en début et fin de journée), qui le place 2’ à 3 dixièmes du Metzeler. il prouve qu’il s’adapte très bien à un usage sportif. Comme d’habitude, le Pirelli se veut neutre et surtout pas piégeux. Si on peut juste reprocher à l’avant de louvoyer sur les très gros freinages en ligne, il est exempt de défaut. Facile à placer, agile, capable d’encaisser des freinages sur l’angle sans se relever, il permet de rentrer fort en courbe. Son grip est excellent et, comble du bonheur, le retour d’infos permet de savoir exactement ce qui se passe. Si on ajoute à ça une grande capacité à reprendre le point de corde et à virer court, ainsi qu’une stabilité correcte dans les parties lentes (il est moins à l’aise dans le rapide), on obtient un excellent pneumatique. Son défaut? L’arrière qui avoue rapidement ses limites avec une perte du grip en raison d’un échauffement rapide qui ne permet pas de passer toute la puissance au sol en sortie de courbe après 5 tours, mais qui a le mérite de prévenir, là encore, avec un excellent feeling.
(
-
-
IlVLj)
—
I
ous la pluie, le S 20 Evo vous redonnera le sourire. On arrive vite aux limites sur le sec lorsqu’on met du rythme. alors qu’ici il donne confiance au fil des tours grâce au grip offert. L’avant est surprenant et l’arrière ne donne jamais le sentiment de flotter, alors que le feeling est également très bon pour les deux. On est au courant de ce qui se passe, et même si l’arrière décroche sur les (très) grosses accélérations, il est progressif et « téléphone » comme on dit dans le jargon. Précis et capable de virer et de reprendre facilement une trajectoire, l’avant inspire vraiment confiance. On guide la moto où on le souhaite.
S
1L. IiA11 L
urprenant sur le sec avec un très bon comportement et des performances allant au-delà de ce que l’on pouvait espérer. le Pirelli, dans sa version Rosso II qui ne date pas d’hier, prouve ici qu’il est un pneu très facile à prendre en main, performant, rassurant et offrant un très bon feeling.., du moment où l’on évolue sur le sec, Sur le mouillé, il ne faudra surtout pas s’exciter. Il se retrouve au coude à coude avec le Bridgestone au cumul des points, et doit sa place de 4 grâce à sa note sur le sec. Tout l’inverse du Michelin...
S
1 eu convaincant sur le sec mais performant sur le mouillé, le S 20 Evo se rapproche des caractéristiques du Michelin, sans briller de la même façon. Il s’en sort comme lui, grâce à sa note sur le « ‘vet », mais sur la piste de vitesse et son manque de grip. Dommage que cette evolution se retrouve pénalisé en raison de son comportement ne lui ait pas permis d’être plus homogène. car son niveau sur le mouillé reste surprenant.
P
E OCT0BIE 20I4 MOTU ET MOTARDS MOTU ET MOTARDS OCTOBRE 20I4
-s...
À I’AvEtJGu!
13p’Il IIL7WA TEMPÉRATURE DE PISTE TYPES DE G[IMMES
TEMPRÀ11iRES PNEUS
33 AVANT: TRII]OMME ARRIERE: TRl[]IIMME AVANT HAND DAUCHE:BB.5° Mll.lîli: 89° LAND DROIT: 7I.H° ARRIÈRE RAND DAUDHE 78” MILIEU: 87° RAND DROIT 1940
r
-
C
‘est sur le site privé de développement de Goodyear situé dans le Sud de la France, à Mireval (34), que nous avons organisé notre test. Durant deux jours, nous avons enchaîné les tours sur les deux circuits, sec et mouillé, pour décortiquer les 6 trains de pneus des différents manufacturiers. Par souci d’impartialité, et afin d’être le plus objectif possible, tous les pneus ont été testés à l’aveugle. Pneumatiques sous couvertures, une tape sur les fesses, et zou! Tant pour les tests sur le sec que sur le mouillé, les deux premiers pneus essayés dans la journée ont été epprouvés, au hasard, une deuxième fois dans la journée. Au terme de chaque run, le pilote était isolé pour noter chaque pneu sur différents critères. 7 marques étaient prévues pour ce test comparatif, mais faute de disponibilité sur son Sport Attack 2, en reliquat depuis plusieurs mois sur notre territoire, Continental n’a pas été en mesure d’y participer. Enfin, notre machine d’essai était notre KTM 1290 Super Duke R dans sa version libre. L’un des roadsters les plus puissants du marché avec ses 180 ch pour maltraiter les gommes, équipé d’un châssis affûté (réglages piste) pour avoir un maximum de retour d’informations. La taille des pneus était celle d’origine, soit du 120/70-17 pour l’avant et du 190/55-17 pour l’arrière.
JAISF M’! J’y? N / Y JNN1A ir
S7II? LE MEILIILL.
S t
—..--—
-r-—--
i le chrono n’est pas exceptionnel, il n’est pas non plus ridicule. C’est la facilité de prise en main du pneu dans cet environnement délicat qui a surpris. Sécurisant grâce à un bon niveau de grip (avant et arrière) et un bt)n feeling, le 3D Ultra Supersport ne flotte jamais. [I offre une bonne précision, mais pêche par l’effort qu’il demande au changement d’angle et à l’inscription en courbe. On sent ce qui se passe sous nos roues, mais on perçoit très vite, et facilement, que la vitesse de
fin d’être le plus précis et de vous communiquer le plus d’informations possible, (et de voir où je me chiais le plus I), nous avons mis les petits plats dans les grands en taisant appel à acquisition de données 20 installées sur notre machine, ainsi qu’à un ingénieur spécialement dédié pour l’occasion. Chrono, positionnement GPS, vitesse de passage, angle d’inclinaison... les plus pointilleux pourront tout analyser dans les trois pages spécialement consacrées à cet effet (96-981.
A
(X)NFLÊS ET I3IEN REMPLIE! our que tout le monde soit logé à la même enseigne, la pression recommandée par le constructeur (2,5 bars à l’avant et 2,9 bars à l’arrière, à froid) a été la même pour tous. Pour ne pas troubler ni le comportement de la moto, ni les impressions du pilote, le réservoir d’essence était rempli avant chaque départ. La température de chaque pneu a été mesurée lors des tests sur piste sèche, à l’avant et à l’arrière ainsi que sur toute la surface de la bande de roulement (milieu, et flancs droit et gauche). Le tarif moyen constaté est une moyenne réalisée sur deux points de vente, pour le train de pneus.
p
passage que les autres pneus autorisent ne peut pas être
ici atteinte.
j,
1 -
JUSQU’AU 130(JT rer la quintessence d’un pneu... c’est aller à la limite, et parfois au-delà jusqu’au t . Si la chute n’a pas été douloureuse pour le la robustesse de la KTM Super Duke R qui, après perte de l’arrière à plus de 130 sur la piste mouillée, s’en es avec une platine repose-ah changer, et un bras e Costaud l’autrlchlenr
r
w ‘
Li
1ii
C
ette 6” place au classement général est à modérer. Même si le Avon est loin d’être aussi performant que ses concurrents, il n’est pas largué pour autant. Il n’excelle pas dans l’un des deux domaines et fait son taf avec beaucoup moins de succès que les autres. Raisons pour lesquelles ses notes s’en retrouvent amoindries. Inadapté à une utilisation intensive sur piste, même sur une courte durée, il saura se montrer efficace sur route, et lors de vos trajets sous la pluie. A condition de la jouer cool.
-
n test pneus d’une telle envergure nécessite la présence de personnes clées. Un grand merci à Gérard (KTM France), Jeff (stagiaire-à-tout faire), Cyril (pneumatiques), ainsi qu’à toute l’équipe du circuit de développement de Goodyear-Dunlop qui a mis tous les moyens à notre disposition.
U
DCTO8RE 2114 MOTO ET MOTARDS MOTU ET MOTARDS UtTOBRE 2114
_________________
4/ 4’, K
CDMPEII?TEMENT SIJI LE SEI
-—
CHRONO ClASSEMENT CHRONO SIC
123011]
TEMPS 0E CHAUFFE EFFORT AU GUIOON AU fl[C[[NCII[MENT 0E VIRAG[ EFFORT AU RUIUON AU CIIANG[M[NT RANCIE CAPATR[ DE [A MOTU A RESSERRER UNE TRAJECTOIRE T[NRANC[ A SE RE[[VER PENDANT [E FR[INATE GRIP RI l’AVANT GRIP O[ [‘AURORE REIHUR O’IHEURMATITNS 0E [‘AVANT RETOUR I] iNFORMATIONS TE [‘ARRIERE STARIEITE EN CUURH[ RAPIR[ STAOI[ITF EN COURUE [ENTE
q ID FI 10
q 10 q FI lEI FI
ID
12504 3
1’27’12 B
I’24’28 2
1’ 27 114 5
B 8 ‘15 III 8 FI 7 FI 01 7 q
‘1 S
7 8.5 7.5 8.5 01.5 01 01.5 FI FI 8 8.5
8
I]
13
7.5
B
13 4
B S 8 S 4 S S 13 13
‘
13
5 4 4 5 7 01.5 01.5
12848 4
01.5 S B 13
8 5.5 B
IIJMF’ORTEMENT UR LE MEIUILLE
CIIRUNU U[AXSEMENT CHRONO MOUIllE EFFORT AU CHICON AH OED[ENCHIMEN] 0E VIRAGE EFFORT AU UUIUUN AU CHANGEMENT O’ANG[[ CAPACITE 0E [A MIJTO A RESSERRER UN[ TRAJECTOIRE PR[CISION OH TRAIN AVANT CHIP 0E [AVANT TRIP 0E [‘ARRI[RE RETOUR U’INFURMATIUNS 0E [‘AVANt RETOUR O’INEURMATIONS 0E [ARRIIRE STAHI[ITE EN SOURDE ENIIItNUYENNESIIR1II III IIIIIIU*1II[ê4I CLASSEMENT 11111E TOTALE
l’12’24
I’lS’SZ 4
1’12’28 2
1’1B’64 13
11484 3
I’lS’HB S
FI 01 10 FI FI 01.5 q ID q 01.3
7 13.5 7 7 7 7 8 H 13 7.1
iII FI
lu FI FI q ‘Il 01.4
13 4 13 13 13 4 B 8 5.7
7.5 7.5 8.5 8 FI H B FI B 8.2
E 5 8 7.5 7 7 B 8 13 8.9
1
2
3
X AI 1X111
XXI 111111
q iII
4
1]
PISTE SÈCHE. METZELER PIRELLI DUNLOP AVON BRIDL3ESTONE MICHELIN
140.5 KM/H 141.8 KM/H 1301.7 KM/H 128.8 KM/H 127.7 KM/H 132 KM/H
PARTIELS PISTE SÈCHE METZELER PIRELLI I U (J N LI] P AVIIN BRIU13EXTUNE MICI-IEUN
500 f4
45.10° 45.14° 45.25° 44.10° 39.101° 43.501°
‘I
ous sommes au bout de la ligne droite, dans un virage à droite très rapide qui met fortement en contrainte le pneu avant pour virer avec vitesse et précision. Le trio de tête s’en sort particulièrement bien avec une vitesse et un angle d’inclinaison important, ce qui nest pas franchement le cas des trois autres. LeS 20 Evo en particulier avec 13 km/h et 60 d’angle de moins que le Metzeler. L’acquisition de données confirme les impressions au guidon
SECTEUR I SECTEUR 2 10’213 1080 11122 2L1’[IR 211117 ll}44 1045 2058 1[J5 211132 111 5 2057
N
PIS1E SEUHE
L
SECTEUR 1
150.1 KM/H 148.8 KM/H 144.01 KM/H 148.01 KM/H 144.01 KM/H 15D KM/H
SECTEUR 2
4 PUINT4ï 32.25” 37.32° 35.38° 27.84° 33.77° 28.07°
tj_ 1I”1 4
p
ci, on sort dune grosse accélération, et on se jette dans un gauche où le grip de lavant et de l’arrière doivent être corrects pour ne pas finir par terre, et ne pas louper la corde... ce qui a été malheureusement le cas avec le Michelin et le Avon. La vitesse de passage est convenable, mais impossible de mettre de l’angle, donc la moto élargit et ne permet pas de bien se placer. Le
I
es 4 partiels permettent de mettre l’accent sur
les grosses différences que l’on peut noter entre les 6 marques, mais c’est surtout dans les secteurs 2 et 3 que l’on note les plus gros écarts. Le secteur 2, composé d’un freinage en descente et d’un dernier virage à gauche qui sollicite le grip arrière, départage clairement les deux trios. Idem dans le secteur 3, composé d’un gros freinage, d’une grosse accélération et d’une partie lente où le pneu doit offrir du grip, de la précision ainsi qu’une capacité à virer court. Metzeler, Pirelli et Dunlop jouent dans une catégorie à part où ils prouvent leur niveau de performance sur le sec... vous autorisant ainsi des sessions
: 7 F METZELER PIRELLI DUNLOP AV[]N BRIDL3E3TONE MICHELIN
SECTEUR 31PSECTEUR4 34’47 1045 3478 1320 341113 I. 1[r55 3578 1074 35113 I[1’[iR 31312 1087
k
SELTEUR 3
piste le temps d’un week-end.
Pirelli s’en sort très bien, suivi de près par le Metzeler et le Dunlop. Ce dernier permet, comme toujours, de prendre beaucoup d’angle et d’être précis en courbe.
b h.
PISTE SÈCHE
POINT 2 ;-:--
-
EZZEZ.ZZZZZ3LUZ METZELER PIRELLI DUNLOP AVON I]RIDI]ESTONE MICHELIN
est
KM/H KM/H KM/H KM/H KM/H 811.4 KM/H
010.7 134 58.3 S9.F1 013.4
401.25° 44.92° 401.53° 45.33° 47.213° 44.18°
**13
le virage le plus lent du circuit. Le point de corde que nous avons pris en référence permet de juger la capacité du pneu avant à virer court... ou pas, et par la même occasion, se montrer agile, précis et stable. Ici, c’est le Pirelli qui autorise de passer avec le plus de vitesse, mais c’est surtout le Dunlop qui se démarque avec sa vitesse importante et surtout son degré d’angle impressionnant (49,53°). Son profil est mis à l’honneur, permettant de virer dans un mouchoir de poche.
L’Omega
EII OCTOBRE 2014 MOTO ET MOTARDS
I
4 0
f
I I J
ME17ELER PIRELLI DUNLOP AVDN BRIDEESTONE MICHELIN
218.3 KM/H 218.1 KM/H 217.1 KM/H 212.8 KM/H 212.3 KM/H 208.2 KM/H
cxvtrrr
14° 13713° H 1437° 12301»
1VIXItE’VAI.. ‘-[‘i
!
n sort d’une cassure à droite qui se
prend à fond de
4e!
Le grip arrière est
primordial pour passer la puissance au sol, ainsi que la précision de l’avant.., sans oublier la stabilité de l’ensemble. Le Metzeler survole la concurrence, talonné de prêt par le Pirelli et le Dunlop. Les autres marquent le pas, surtout le Michelin qui souffre d’une
carcasse trop souple.
çj MEIZELER PIRELLI DUNLOP AVON BRIDGESTONE MICHELIN
Dus sommes ici dans un gauche en montée où l’eau coule à flots. Lavant est mis en contrainte alors que l’arrière doit guider malgré le dévers et la hauteur d’eau importante. Le Michelin et le Metzeler sont largement au-dessus du lot, permettant de passer avec beaucoup plus de vitesse et d’angle. Les deux seuls à avoisiner les 75 km/h et à dépasser les 30C d’angle. Un très bel exploit qui rassure une fois au guidon.
N
MEIZELER PIRELU DUNLOP AVON BRIDGESTONE MICHELIN
75.3 65.4 71.2 60.3 70.1 74.7
KM/H KM/H KM/H KM/H KM/H KM/H
B
SECTEUR 3
30.47° 24.64° 26.13° 25.78° 26.47° 30.20°
AINLiLt
50.8 KM/H 54.2 KM/H 55 KM/H 50.7 KM/H 57.8 KM/H 54M KM/H
34.40° 28.88° 32.30° 27.27° 32.57° 33.00°
ridgestone, Metzeler et Michelin font la différence sur ce virage serré à droite qui annonce une descente. L’avant doit être vif et précis, et l’ensemble doit autoriser une bonne prise d’angle, ce qui est le cas.
SECTEUR I
PISTE MULIILLE METZELER PIRELLI DUNLOP AV[IN BRIDGESTONE MICHELIN
SECTEUR 2
1 I
EMOTIONS”
FIIINT 2
1ø1
P.NI3LE 71.7 KM/H 00.1 KM/H 65M KM/H 7114 KM/H 71.6 KM/H OEIl KM/H
32.53° 28.08° 20.36°
03 85 51 45 30 info@moraco.fr
28.34° 30.85° 28.08°
‘est une partie du circuit très délicate car c’est ici, à la coupure des gaz, que l’on va savoir si le pneu est stable une fois qu’il n’est plus en appui... et donc s’il flotte, ou s’il reste connecté au sol. Le Metzeler est de loin le plus sécurisant, talonné par le Bridgestone. La sensation de flottement du Dunlop est ici confirmée.
C
lvIrn:B•v.a.I.. (•À’P I b
FARTIEL.S PISTE MOLIILLft
METZELER MIIHELIN BRIIJEESTRNE EJLINLLIP AVIIN PIRELLI
XEITEUR I 12’BZ 13’4B 13’Bl 131311
14’fll 13118
-P
-
SFITEUR 2
SECTEUR 3 t. 3fli17 284i 2BflE1I 30’75 2FI5i 31’4F1 2El8F1 3I’El 2I’fl2 31’117 3L]’32 32’3B
ême si le secteur 1 est particulièrement court, les différences au chrono sont importantes. Ici, c’est la stabilité en courbe qui est pointée du doigt, avec des vitesses pouvant dépasser les 120 km/h. On voit clairement qu’entre un Pirelli ou un Avon, et un Metzeler, on est loin du même resultat. La précision du M7 RR fait merveille. Dans le secteur 2, c’est le Michelin qui rattrape son retard et qui laisse tout le monde sur place, mettant en avant son grip incroyable sur l’angle et sa stabilité.
M
LEi I]T0BRE 2014 MOTO ET MOTARDS
Fabrication artisanale Contenance : 225 cc
i.i
:J-4A
Fabrication artisanale 100 % titane