plan-guide la dĂŠfense AWP
PLAN-GUIDE, LA DÉFENSE plan-guide des espaces publics de la défense
LIEU La Défense, Paris, France MAÎTRISE D’OUVRAGE DEFACTO, Établissement Public de gestion du quartier d’affaires de La Défense
NewS: exposition LA Défense 2020, une nouvelle vision des espaces publics, présente actuellement le plan-guide réalisé par awp. à LA DÉFENSE, jusqu’au 23 août 2013
une vision stratégique pour la défense. RECOMPOSER LE PRISME DES ESPACES PUBLICS POUR FAIRE NAÎTRE UN CLIMAT L’Agence de Reconfiguration Territoriale AWP (Marc Armengaud, Matthias Armengaud, Alessandra Cianchetta) livre aujourd’hui sa vision stratégique pour le quartier d’affaire de La Défense. L’objectif a été de concevoir un nouveau plan directeur, appelé à être le document de référence pour l’ensemble du site (160 ha) et répondre à des questions face à l’espace public à La Défense - espaces verts, infrastructures urbaines, système de rue, transport, évolution du site.
MAÎTRE D’OEUVRE AWP Marc Armengaud, Matthias Armengaud, Alessandra Cianchetta (Associés) Laureline Guilpain ; Charles Bouscasse, Denis Brochard, Bérénice Gentil, Amine Ibnolmobarak, Joseph Jabbour, Clara Lamerre, Miguel La Parra Knapman, Noel Manzano, Maya Nemeta, David Perez, Chloé Raillard (équipe) + HHF Tilo Herlach, Simon Hartmann, Simon Frommenwiler (Associés) Pierre Escobar (équipe) CO-TRAITANTS + LEA (Éclairagiste) + GINGER (Ingénierie) + JONCTION (Ingénierie logistique) SURFACE 160 ha CONCOURS - LIVRAISON 2011 à 2012-2014 IMAGES © AWP, Anna Positano, SBDA
pourquoi un plan-guide ? 2009 : Début de l’activité opérationnelle de Defacto, établissement public de gestion de la Défense avec pour mission la gestion, la promotion et l’animation des ouvrages et de l’espace public dont il est propriétaire / 2010 : Defacto se dote de nouveaux objectifs et ambitionne de donner un nouveau visage à La Défense
et décide de mettre en place une démarche de «planguide» des espaces publics de La Défense, un guide de gestion et d’actions / 2011 : Lancement du concours / juin 2011 : le concours est remporté par le groupement pluridisciplinaire mené par l’agence AWP architectesurbanistes-paysagistes, basée à Paris .
Ce lieu doit-il attendre de nouvelles tours pour changer ?
Où garer mon vélo ?
Mais où sommes-nous ?
Ces espaces verts sont mal entretenus ...
Où manger tranquillement et rapidement ?
dessus dessous J’accède où ? C’est un espace public ?
Mais où sommes-nous ?
à quoi ça sert ?
> connaître les espaces publics > le plan guide c’est une base de données globale, actualisée, légendée et référencée de tous les espaces publics de la défense tant en surface qu’en sous-sol > le plan guide c’est un document inédit pour la défense > le plan guide c’est onze thématiques différentes d’analyse de l’espace public
> gérer les espaces publics > le plan guide c’est donner un sens et une logique à la gestion des espaces publics de la défense > Le plan-guide c’est un outil de gestion et de prospection partagée, pour Defacto et pour ses partenaires
> programmer les actions sur l’espace public > le plan-guide c’est avoir une visibilité à 20 ans des actions à entreprendre sur les espaces publics > le plan guide c’est une hiérarchie des priorités d’actions sur les espaces publics du site > le plan guide c’est pouvoir planifier les actions sur l’espace public dans le temps > le plan-guide c’est un guide à la rédaction de cahier de charges pour de futurs maîtrises d’oeuvres de l’espace public
> projeter une vision de l’avenir > le plan guide c’est redonner aux espaces publics de la défense son «premium» > le plan guide c’est permettre une nouvelle attractivité du site par ses espaces publics > le plan guide c’est remettre le site dans les problématiques contemporaines de l’espace public > le plan guide c’est faciliter l’accès à la dalle pour tous
vers un « climat »
De la réflexion sur une évolution du rapport au « climat » de la Défense (se protéger du vent !), on peut évoluer vers une vision générale des qualités d’espace public. Créer des « oasis premium » sur/sous/autour de la dalle, pour définir la Défense comme écrin de nouvelles relations entre nature et urbanité. Le « futur » ne doit pas s’affirmer que dans les architectures : paysagistes, designers, artistes, sont porteurs de nouveaux langages d’hybridation dont la Défense pourrait être la scène privilégiée : c’est un étrange paradoxe que ce soit dans Paris intramuros que soient en train de se développer les hybridations ville/ nature les plus marquantes de notre région, dans une ville ancienne, compacte et presque entièrement muséifiée. La Défense a un potentiel beaucoup plus important d’évolution vers une « post-nature urbaine » exemplaire. Le souvenir qu’on emporterait de la Défense, serait l’expérience de climat, nécessairement contrasté et innovant, et plus accueillant que l’immense minéralité qui en est aujourd’hui l’image et la réalité. Travailler le motif de la profondeur au sens littéral : habiter les parkings et les épaisseurs et les liaisons avec le pourtour. Mais aussi au sens d’un positionnement moins immédiatement marketing : la Défense a besoin de s’imposer comme figure consistante, et pas seulement comme empilement de logiques disjointes, et concurrentes. Déplier la Défense dans ses épaisseurs. Faire commencer l’espace public dans les profondeurs, diffuser cet esprit dans toutes les voies d’accès et essayer de trouver des échos dans les halls et les façades des tours. En apportant une attention toute particulière aux marqueurs de liaison et de mise en relation : seuils, repères, correspondances visuelles… Le musée, les natures hybrides et les scènes événementielles peuvent se diffuser en soussol.
La nuit comme révélateur critique de la valeur des espaces public et fil conducteur d’un rapport renouvelé au grand quartier de la Défense : nature artificielle, expériences urbaines, scènes, flexibilité temporelle… Il y a également de nouvelles pratiques (avec le stade) à encadrer, stimuler et capitaliser. Penser et agir à partir du temps, des flux, et des interactions. Il y a par exemple assez de parkings pour absorber beaucoup plus de visiteurs nocturnes que la dalle n’en accueille. Une partie cruciale de cette stratégie nocturne doit rester éphémère (cf Biennale de design) avant de trouver ses formes privilégiées et stables. La nuit commence sous la dalle (de manière péjorative dans la pénombre des parkings) et se termine dans les tours (comme sculpture célébrant les grandes enseignes qui les occupent). C’est dans les espaces ouverts qu’elle est le moins caractérisée. Contraste entre la présence nocturne et la réalité des activités. L’unique boîte de nuit a fermé, la terrasse du toit de la Grande Arche ferme avec les horaires de bureaux, les cafés tirent le rideau plus tôt que dans Paris et aucun n’est conçu pour une sociabilité nocturne… Les personnels nocturnes d’entretien sont par exemple complètement exclu de l’urbanité de la Défense. Faire évoluer la notion d’art dans l’espace public, et plus largement celle du mobilier : vers la ville 2.0 et des modes d’appropriation partagés/interactifs : la dalle est une scène extraordinaire, il faut continuer à développer sa capacité à accueillir des pratiques culturelles vivantes. Moins que d’édifier des œuvres sur le mode unique de la sculpture, peut-être faut-il aller vers une mise en scène artistique des dimensions (Prisme) de ces espaces publics pour y faire surgir des pratiques ou des significations artistiques. La dimension nocturne de certaines œuvres pourrait s’inscrire dans le devenir nocturne de la Défense, ainsi que dans les réflexions sur les évolutions ville 2.0.
une vision pour l’espace public retrouver le sol
re-grand axe
1. retrouver le sol > créer des seuils urbains mixtes organisés autour des mobilités douces au niveau du sol facilitant les cheminements et circulations, à proximité d’espaces à l’air libre (entrée, bord de dalle), > le seuil central se trouve à la croisée des axes reliant Courbevoie et Puteaux. > repenser la mobilité dans les sous-sols et dans les voies couvertes >proposer des espaces d’échange de mobilité (parking vélo, espace de dépose de logistique de proximité,
espace de stockage pour les habitant) > faciliter les circulations et qualifier les accès aux rez-de-dalle 2. re-grand axe > réaffirmer le caractère exceptionnel du grand axe de la Défense et redéfinir ses séquences (les jardins de l’arche, le parvis, le coeur, le bois enchanté, la tête vers la seine) > aménager des axes de liaison privilégiée vers les villes (courbevoie, puteaux, nanterre et neuilly) depuis le grand axe
re-habiter le domaine
3. re-habiter le domaine > réveler un potentiel très important de réaffectation d’espaces en cœur de dalle (plusieurs dizaines de milliers de mètres carrés) ainsi que le long des façades de la dalle, généralement aveugles > exploiter les volumes existants dans la dalle pour des nouvelles activités innovantes > rétablir une relation urbaine avec les rues bordant le site > proposer des programmations et des petites surfaces peu disponibles sur le périmètre du quartier
re invasion
natu
4. nature invasion > créer de nombreux liens « verts » sur et autour de la Défense > développer les zones de nature dans les quartiers et sur le grand axe > connecter le site à la trame existante dans les villes alentours > planter mieux et différemment sur la dalle > décliner l’idée de nature (nature nocturne, nature éphémère, hypernature ...) pour mieux l’adapter aux différents temps du site
que trouve-t-on dans le plan-guide ?
Le plan guide comme une boîte à outil partageable et un outil de gestion et d’expertise des espaces publics. Le plan-guide est d’abord un plan dessus/dessous sur l’ensemble du périmètre OIN envisageant le site existant comme une réhabilitation et généré autour d’une légende tricolore basée sur un diagnostic de l’existant : gris, l’existant est acceptable et non prioritaire ; bleu, l’existant est patrimoine mais en mauvais état il faut selon les cas l’amplifier, le restaurer ou le transformer ; enfin jaune, l’existant n’est plus acceptable et il faut oser créer un nouveau projet. Les interventions sont ensuite organisées par périmètres de programmation : chaque périmètre a été créé de manière à s’adresser au bon acteur concerné (Defacto, villes, EPADESA) et à prendre en compte les situations d’interface avec les projets en cours. Au total plus de 200 périmètres d’interventions sur l’espace public de la Défense, de surface et niveau d’intervention variables. Les interventions sont ensuite temporalisées en trois temps en fonction de la priorité d’action, mais également dans un souci de profiter des situations de projet de tous les acteurs du site. Un premier temps, court, situe des interventions qui ont déjà commencé et pendant les 5 premières années. Cette temporalité privilégie les situations où un acteur unique peut agir ou bien en réaction à une situation en cours. Les deux autres temporalités, de 5 à 10 ans et 10 à 20 ans, regroupent des situations plus lourdes, avec de nombreuses interfaces d’acteurs, comme la super gare de mobilités douces au centre. Enfin, des fiches de préconisations accompagnées d’un ratio budgétaire programmatique accompagnent chaque périmètre, comme des « fiches de lots d’espace public » conçues pour les acteurs et futurs maîtres d’œuvres du site. Au total, plus de 1500 pages déclinant les préconisations thématiques du plan-guide, un système de navigation permettant à un acteur de n’avoir à lire que 10 % de l’étude.
un plan d’ensemble dessus / dessous
une répartition par secteurs et par périmètres d’interve
grand axe
une temporalisation des périmètres d’intervention
t0
1 à 5 ans
fiches de préconisations techniques pour chaque périmè
entions
quartier saisons
quartier corolles, reflets, iris
quartier alsace vosges
t1
quartier coupole regnault
quartier faubourg de l’arche
quartier valmy
quartier degrés
quartier boieldieu
quartier villon
quartier michelet
t2
5 à 10 ans
10 à 20 ans
ètre + budgetisation programmatique
périmètres de programmation temporalisés
axonométrie programmatique par périmètres
fiche de préconisations par périmètres / renvoi vers les cahiers thématiques
temporalisation enveloppe programmatique
quel avenir pour la dĂŠfense ?
actualités
exposition / la défense 2020 : une nouvelle vision des espaces publics / du 24 juin au 23 août 2013 Inaugurée le 24 juin, l’exposition « La Défense 2020 : une nouvelle vision des espaces publics », est proposée pendant deux mois sur le parvis de La Défense. L’exposition se présente sous la forme de 4 ensembles de modules transversaux (4 thèmes) qui s’étirent le long d’un axe principal symbolisant l’Axe de La Défense. Cet événement est l’occasion de rendre accessible au grand public les orientations du Plan Guide et de traduire de manière concrète les ambitions de Defacto en matière d’espaces publics. Plans, perspectives et photographies y sont notamment présentés pour la première fois.
Photo credit : Gregori Civera
AWP agence de reconfiguration territoriale
PROFIL DE L’agence AWP (Marc Armengaud, Matthias Armengaud, Alessandra Cianchetta) Basée à Paris et Bâle (AWP-HHF), l’agence de reconfiguration territoriale AWP, lauréate des Naja 2006 décernés par le ministère de la Culture et de la Communication et du Palmarès des Jeunes urbanistes 2010 organisé par le ministère de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, conduit depuis 2003 des projets de maîtrise d’oeuvre et des études stratégiques (architecture, paysage, urbanisme), principalement pour la commande publique et la recherche, en France et dans le monde. Nos projets d’édifices et d’espaces publics proposent de nouvelles formes d’habitabilité qui reconfigurent les relations entre public et privé, intérieur et extérieur, symbole et usage. Ces projets articulent les échelles dans l’espace mais aussi dans le temps. Les thèmes fondateurs sont les éléments (l’air, l’eau, la nuit), la mobilité, et les limites (vivant/virtuel, low-tech/hi-tech, ville/campagne). Les réalisations existantes ou en cours démontrent la volonté de donner à habiter des espaces qui racontent leur environnement pour en conserver les traces après l’édifi cation. En ce sens, nous proposons des bâtiments « vivants », doués de mémoire et de sensations, afin de relever le défi du temps et des changements d’usage. Les projets de recherche et d’expérimentation pour des architectures temporaires et mobiles sont conduits en partenariat avec des institutions académiques et culturelles, des entreprises et des collectivités territoriales, et donnent lieu à des expositions, publications, enseignements et expérimentations. Notre méthodologie interdisciplinaire correspond à une créativité en réseau, réunissant architectes, designers, artistes et chercheurs du monde entier. AWP développe actuellement une étude stratégique pour le plan guide des espaces publics de La Défense, ainsi que le Jardin de l’Arche, un espace public icônique long de 800 m, situé directement à proximité de la Grande Arche de La Défense, ainsi qu’une série de folies et émergences (culture & loisirs). ACTIVITés Architecture / Urbanisme / Design / Architecture du paysage / Espace public / Recherche urbaine et prospective www.awp.fr
PROFIL DES ASSOCIés ALESSANDRA CIANCHETTA Alessandra est l’une des associées de l’agence AWP et dirige AWP-UK. Elle travaille sur de nombreux projets et concours qui articulent toujours une multiplicité d’échelles et une dimension internationale: du grand territoire au mobilier urbain, en passant par le bâtiment, l’espace public, le jardin ou l’infrastructure. Parmi ses projets récents, la conception d’un espace public iconique étendu sur 800 m et ponctué de folies pour les Jardins de l’Arche, juste à côté de la Grande Arche de La Défense et du nouveau stade Arena 92, le plan guide pour les espaces publics de La Défense à Paris, ainsi qu’une série de petits bâtiments culturels et de loisir et de folies dans le parc des bords de Seine à Carrière-sous-Poissy. Parmi ses projets significatifs, le Pavillon Lanterne, à Sandnes, Norvège, nominé au prix Mies van der Rohe en 2009, le parc pour le musée d’Art moderne, art contemporain et art brut de Lille Métropole, le parc multimodal de Santa Maria del Pianto (métro ligne 1) et l’aménagement des espaces publics de l’aéroport de Capodichino pour la ville de Naples (avec Rogers, Stirk, Harbour & partners), ainsi qu’une place publique pour la gare grande vitesse de Florence (avec Foster & Partners). Elle a été commissaire et scénographe d’expositions pour des institutions culturelles majeures: le COAC à Barcelone, la Fondazione Adriano Olivetti à Rome, la Galerie moderne et contemporaine de la Cité de l’Architecture et du Patrimoine et le Pavillon de l’Arsenal à Paris, entre autres. Membre du Design Review Panel, commission d’évaluation de qualité des projets pour le Borough de Newham, Londres depuis 2007, elle est co-auteur des livres sur l’architecture et le paysage: Park Güell (GG, Barcelona 2002); Alvaro Siza: Private Houses (Skira, GG, Milan 2004) et Nightscapes (GG Barcelona 2009). Professeur invité à Colombia University GSAPP The Shape of Two Cities / New York-Paris programme spécial depuis 2012, professeur invité au Master “Extraordinary Landscapes” Naba/Politecnico di Milano, jury invité à l’Université Carleton d’architecture et d’urbanisme à Ottawa, pour laquelle elle dirige actuellement un DSA de théorie et design, Alessandra donne régulièrement des conférences dans des universités et centres d’architecture dans le monde entier. Lauréate des Nouveaux albums de la Jeune Architecture, Naja 2006, décernés par le ministère de la Culture et de la Communication et du Palmarès des Jeunes urbanistes PJU 2010, organisé par le ministère de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, elle a étudié l’architecture à Rome (La Sapienza), Madrid (ETSAM) et Barcelone (ETSAB), suivi des études approfondies en critique et projet avec Josep Quetglas, Universitat Politecnica de Catalunya, Barcelone et des études de recherche (“Waterfront regeneration, Barcelona 1992–2004”) avec le soutien de l’Université de Sheffi eld, Royaume-Uni. Après avoir collaboré avec José Antonio Martinez Lapeña & Elias Torres à Barcelone et avec Franco Zagari à Rome, elle crée AWP en 2003. MARC ARMENGAUD Associé fondateur d’AWP, Marc est aussi responsable des projets de recherche et d’expérimentation de l’agence (expositions, publications, conférences, études stratégiques…). Il a notamment dirigé de nombreuses études interdisciplinaires et des travaux de recherche sur les nouvelles formes d’espaces publics, les communautés temporaires et les mobilités nocturnes, pour le ministère de la Culture et de la Communication et pour l’Institut pour la Ville en Mouvement, PSA. Parmi les projets récents, il conduit, pour le groupe Suez Environnement des études stratégiques territoriales autour des enjeux de l’eau, «le grand Paris de l’eau» visant à défi nir une prospective à grande échelle pour se placer dans la continuité critique des visions urbaines et dans les relations entre espace publics et infrastructures «habitables» ainsi que le commissariat d’une exposition sur la nuit métropolitaine pour le Pavillon de l’Arsenal. Marc collabore régulièrement à la revue D’Architectures et est l’auteur de nombreux ouvrages et essais sur l’architecture et la perception du territoire, entre d’autres: Nightscapes (GG Barcelona 2009), L’Estuaire est une région bien intéressante, (dans Revue 303, pour la Biennale de l’Estuaire, 2009), Corps à corps de la perception et du territoire, (ENSAPM, 2009), Espaces invisibles (publics)(dans le catalogue Voies publiques, Pavillon de l’Arsenal, 2006), Drawing movements in the dark(dans: Nat Chard, drawing indeterminate architecture, Springer, 2005). Professeur Associé à l’École d’architecture de Paris-Malaquais 2009, dans le département “Ville, Architecture et Territoire”, il dirige des studios de théorie et recherche, et organise des workshops interdisciplinaires et des colloques. Marc est régulièrement invité à donner des conférences et est professeur invité dans les universités d’architecture du monde entier. Lauréat du Palmarès des Jeunes urbanistes PJU 2010, organisé par le ministère de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, il a étudié la philosophie à la Sorbonne (DEA, la Sorbonne 1, 1994) avant d’entreprendre des études de doctorat en architecture (Université Paris-Est) et de fonder, en 2003, AWP. MATTHIAS ARMENGAUD Membre fondateur et gérant d’AWP, Matthias conduit depuis 2003 des projets d’architecture, de paysage, d’urbanisme et design en France et dans le monde (Scandinavie, Italie, Suisse, Chine…) pour des espaces publics, des équipements culturels, des infrastructures et des études stratégiques. Il travaille actuellement sur le projet d’étude stratégique pour le développement du plan guide des espaces publics de La Défense pour Defacto, sur le projet de définition d’une image directrice des espaces publics et des mobilités pour le secteur PAV Praille-Acacias-Vernets, 230 ha, ainsi qu’au développement du secteur «Étoile», Genève sud, Suisse pour l’État de Genève ainsi qu’ à la construction de la station d’épuration d’Évry et du centre d’art de Bois-le-Roi, France. Il collabore fréquemment avec Dominique Perrault DPA (projets de musées, ports, tours) et ADP (agence d’architecture – Aéroports de Paris) tant en France qu’à l’étranger. Fondateur du label «Troll» et chef de projet pour des études sur la mobilité nocturne, avec l’Institut pour la Ville en Mouvement, et les municipalités de Rome, Copenhague, Malmö, Paris, Bruxelles, Barcelone, Helsinki, Rome, Toronto et Belgrade, il est également le directeur fondateur de MTMA, agence de tendances urbaines et consultant sur le thème de la ville de demain pour de nombreuses institutions. Actuellement, professeur associé à l’ENSA Versailles et professeur invité (expert) à l’École d’ingénieurs et d’architectes de Fribourg, Suisse, Matthias a participé à des conférences et des jurys dans des nombreuses écoles d’architecture (EPFL, Lausanne (2009), ENSA Versailles (2008), Master «Paysages extraordinaires» Politecnico di Milano (2006- 07-08), Elisava Barcelone (2005), École d’architecture de Marne-la-Vallée (20032005), entre autres) et est co-auteur de l’ouvrage Nightscapes (GG Barcelona 2009). Lauréat du 1er Prix, forum des jeunes architectes, Étude urbaine de Thessalonique, 2000, du Prix d’urbanisme Tony Garnier de l’Académie Française d’Architecture, 2001, des Nouveaux albums de la Jeune Architecture, Naja 2006, par le ministère de la Culture et de la Communication et du Palmarès des Jeunes urbanistes PJU 2010, organisé par le ministère de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, Matthias a étudié l’architecture et le paysage à l’ENSA-Versailles avant de fonder, en 2003, AWP.
PLAN-GUIDE DES ESPACES PUBLICS DE LA DÉFENSE AWP awp@awp.fr
25, rue du Henry Monnier - 75009 Paris - FRANCE Tel : 33 (0)1 53 20 92 15
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