il y a un an, nous publiions une longue chronique acerbe sur la vacuité de la mouvance musicale 974, visant avec une animosité spéciale le dancehall et ses dérivés. Parmi les réactions à ce texte, la plus judicieuse nous vint d’une artiste peu suspecte de défendre son bout de gras : Maya Kamaty. Elle eût la politesse de ne pas nous le dire, mais ses remarques sous-entendaient que notre dédain relevait, au mieux, du réflexe réac de vieux cons ; au pire, du mépris de classe qui passe dans le milieu culturel pour de l’exigence esthétique. Elle n’avait pas tort. Un an plus tard, c’est par la voix de son prophète que le dancehall réunionnais vient de lui donner raison...