L'Azenda de novembre 2013

Novembre 2013

Le guide gratuit des sorties Ă La RĂŠunion

ÉDITO Sans gravité

La machine médiatique mondiale a complètement lâché la rampe. La sortie internationale de Gravity, le dernier film du réalisateur argentin Alfonso Cuaron (Les fils de l’homme, Y tu mama también), a provoqué un invraisemblable torrent de superlatifs. Attirés par l’odeur du chef d’œuvre, les critiques se sont lancés dans une folle accumulation de verbiage théorique impénétrable et de pseudo concepts frimeurs. Ce phénomène prouve une nouvelle fois que lorsqu’un auteur parvient à réconcilier divertissement populaire et ambition artistique, il est immédiatement récupéré par des exégètes cérébraux en mal de première page, qui s’acharnement à en extirper tout le fun pour ne laisser, analyse achevée, que l’abstraite complexité technique. Ce que veulent ces cinéphiles affamés de pop culture, c’est toujours élever à force de phrases le mass entertainment à la hauteur de leurs références, dans le but de retrouver la légitimité populaire dont l’effondrement de leur lectorat les prive par ailleurs.

Mais si l’enjeu était ailleurs ? Si l’enjeu était de montrer que la frontière qui sépare culture élitiste et culture populaire n’est qu’une erreur de l’imaginaire ? Dans ce numéro, nous avons voulu tenter un mouvement inverse et observer ce qui, dans la «culture haute», est inspiré de la «culture basse». Comment fait-on de l’art exigeant avec des références bas-de-plafond ? Pour répondre à cette question, nous avons nous aussi voulu passer par le cinéma, qui est désormais la culture populaire mondialisée la plus uniformément répandue.

Pluie de stars sur le littoral ouest avec Festival du film, concert de Wax Tailor envisagé comme un conte fantastique en cinémascope, vaudeville et séries médicales comme source d’inspiration d’un théâtre contemporain remuant dans Jacques et Mylène, ou exploration des liens qu’entretiennent danse moderne et cinéma pour approcher les artistes du festival Total Danse : en novembre, L’Azenda fait tout un cinéma d’un programme qui, nous le pensons fermement, est d’abord populaire.

Bisou !

L’Azenda N°91 dE Novembre 2013

Mensuel culturel gratuit. Liste des points de distribution du magazine disponible sur www.azenda.re

L’EQUIPE

Directeur de la publication : Sandrick ROMY Chargée de clientèle : Davina Robert Rédacteur en chef : François GAERTNER Directeur artistique : Freddy LECLERC Rédacteurs : Isabelle Kichenin, Nicolas MILLET, Aurore LE BOURDON, François Manificat, Félix Hoareau Relecture : émile Louis & Images Comptabilité : Isabelle MALENS Impression : Scanner

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C’est le nombre probable d’occasions que vous aurez de voir l’énorme Roberto Fonseca, dont la renommée mondiale explose, sur scène à La Réunion.

Ne la loupez pas ! P.50

C’est le nombre de personnes sur la route avec Wax Tailor pour présenter The Dusty Rainbow Experience, un concert blockbuster en forme de conte fantastique. P.45

C’est le nombre d’artistes, venus de 8 pays différents, qui exposeront leurs œuvres sur la prochaine Biennale Arts Contemporain du Port.

P.40

L’éditeur décline toute responsabilité quant aux erreurs éventuelles.

Contactez les lieux avant de vous y rendre pour confirmer que l’information annoncée est toujours bonne. Quel que soit le procédé, toute reproduction intégrale ou partielle des pages, informations, visuels, publiés tant dans la présente publication que sur le site internet www.azenda.re, est interdite.

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Mail : redaction@azenda.re / Tél. : 0262 33 22 69

COMMUNIQUER VOS DATES DANS L’AGENDA Mail : contact@azenda.re / Tél. : 0262 33 22 69

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Mail : davina@azenda.re / Tél. : 0692 60 55 12

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VENANT DE SAINT-DENIS SORTIE PORT-OUEST

LE PORT JUMBO

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VENANT DE SAINT-PAUL SORTIE RIVIÈRE DES GALETS

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« Pauvre gars.

Il aurait envoyé une photo de ses attributs virils, ça n’aurait fait rire personne. »

©Denis Darzacq courtesy la Galerie VU

Notre Pipelette Isabelle Kichenin vole au secours d’un soldat romantique devenu risée du web dans un plaidoyer pour le retour des mots d’amour. P.16

LE GRAND ÉCART

Entre danse contemporaine pointue et cinéma grand public, le festival Total Danse ne choisit pas. Regard sur les points communs entre 5e et 7e art.

P.20

6 Actus / 10 Temps de parole de l’Opposition / 12 Le Débrief / 14 Le Guide Micheline / 16 Pipelette 18 Sur le web / 19 Rendez-vous / 20 Danse / 33 Projections / 34 Théâtre / 40 Arts / 45 Musiques 54 Disques / 56 DVD / 58 Livres / 60 Nou sa va ! / 62 Agenda / 78 À la loupe / 80 Expos / 82 À la niche !

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VAUDEVILLE INFERNO

PETIT PONT

LILLY WOOD & THE PRICK

Jacques et Mylène est une pièce de boulevard déjantée, entre série TV et film d’horreur.

Entretien avec l’auteur.

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Ponso à L’Éperon : tout petit festival, grandes idées.

Le duo pop français le plus dansant débarque au Kabardock.

rapide tour d’horizon de l’actualité du mois

© DR

ACTU

CRAAM :

L’avenir de la culture à Madagascar ?

Octobre aura donné au moins une raison de se réjouir à Madagascar : l’inauguration des locaux du CRAAM, le Centre de Ressources sur les Arts Actuels de Madagascar. Depuis sa création en 2011 sous l’impulsion d’Art Mada 2, un fonds de solidarité français, soutenu et formé par le Pôle Régional des Musiques Actuelles de La Réunion, le CRAAM a d’abord été conçu comme un outil de recensement des artistes malgaches. Musiciens, plasticiens, danseurs, comédiens, auteurs : rencontrées et interrogées lors de campagnes d’enquêtes de terrain, les forces vives des arts actuels malagasy et leurs activités sont 10

ensuite présentées sous forme d’annuaire sur le site www.craam.mg.

Mais l’enthousiasme de son équipe et de ses partenaires a depuis permis au projet de dépasser ces prérogatives pour prendre une dimension inattendue. Devenu à Madagascar un relais privilégié des acteurs culturels de l’Océan Indien, dont le IOMMA à La Réunion, le CRAAM préfigure aujourd’hui une zone d’échanges inédite entre les artistes malgaches et les institutions, nationales ou étrangères. Installés dans des bureaux flambant neufs au cœur de l’université de Tana, dont

Mais comme souvent à Madagascar, l’avenir du CRAAM est incertain. En décembre, le projet Art Mada 2, qui finance la structure depuis sa création, prendra fin.

Les six membres du Centre devront dès lors trouver par eux-mêmes les moyens de poursuivre l’aventure, et les initiatives lancées depuis deux ans. Ils ont récemment déposé un dossier de subvention à l’UNESCO pour pousser plus loin l’implication des artistes dans les grands travaux d’urbanisme à venir à Madagascar. S’il est validé, ils auront déjà de quoi tenir un an. Tsarà !

Santé !

Que soient déclarées ici toute l’admiration et toute la sympathie, sinon l’amour, que nous avons pour le comédien Jean-Laurent Faubourg, qui nous fait si souvent mourir de rire, et pour l’immense Nathalie Natiembé, dont le dernier album, Bonbon Zétwal, est une merveille. On est d’ailleurs ravis de les voir depuis le mois dernier faire l’article, à la télévision et sur affiches, pour des yaourts

lubrifiant le transit. Félicitons l’originale initiative de l’annonceur. Il fallait oser : quand on voit sur scène la fiévreuse Nathalie diffuser son énergie punk et torturée, flanquée d’un Costa toujours délicieusement destroy et hirsute, et de son batteur chauve et néanmoins défrisant, l’implacable Fever, on ne les imagine pas vraiment carburer dans les loges au bifidus actif.

© Freddy Leclerc

ils sont tous fraîchement diplômés, les six membres de l’équipe emploient leurs compétences pour capter des fonds publics et financer des projets artistiques en lien avec les grandes questions d’avenir dans l’île.

Exemple : dans le cadre de programmes d’urbanisme qui modifieront en profondeur la capitale en 2014, ils ont pu faire dialoguer la communauté urbaine de Tana et plusieurs graffeurs, qui ont réalisé une fresque géante illustrant les changements auxquels la population de la région doit à présent s’attendre, et se préparer.

Gare à Bourges !

Enfin la reconnaissance !

En choisissant l’intrépide Alex Sorrès pour représenter La Réunion au prochain Printemps de Bourges, le jury du concours Les Inouïs a fait plus d’un heureux, parmi lesquels nous figurons en bonne place. S’il a mis du temps à régler sur scène le

hip-hop fringant de son dernier très bon album (Priyèr si priyèr), ce radieux rappeur a désormais prouvé que sa street créolité avait sa place en haut de l’affiche, avec les tout meilleurs. Bravo Alex, alé mont’ la Frans in pé koman i grat in rap koko !

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ACTU

rapide tour d’horizon de l’actualité du mois

Léonora Miano bientôt chez nous

également en lice pour le prix Fémina cette année, La saison de l’ombre vient de remporter le Grand prix du roman métis de la ville de Saint-Denis qui récompense depuis quatre ans un roman francophone paru depuis moins d’un an et véhiculant les valeurs de métissage, de diversité et d’humanisme.

Longtemps après avoir refermé le livre, la voix des oubliés résonne encore «Longtemps après avoir refermé le livre, la voix des oubliés résonne encore grâce à la puissance des mots choisis par Léonora 12

©JF Pascal Grasset

Son dernier roman, La saison de l’ombre, paru chez Grasset, fait parler de lui. France Inter, Le Monde, Elle, saluent le tour de force littéraire de l’auteur camerounaise installée en France. Évoquant les débuts de la traite négrière sans jamais la nommer, elle se glisse dans la peau, le cœur et le rythme d’une tribu africaine confrontée au chagrin et à l’inquiétude de la disparition d’une partie des siens, puis au choc : d’autres hommes les ont vendus à des Blancs.

Miano. Depuis son premier titre, la romancière ne cesse de creuser courageusement son sillon, elle exhume des disparus, donne vie aux âmes errantes. J’aime beaucoup sa démarche littéraire», confie Mohammed Aïssaoui, journaliste au Figaro littéraire, auteur de L’Affaire de l’Esclave Furcy et président du jury.

Léonora Miano succède à Maryse Condée, Lyonel Trouillot et Tierno Monénembo. Son prix lui sera remis le 3 décembre à Saint-Denis et l’auteur rencontrera également les lecteurs durant son séjour.

I.K.

humeur

Le temps de parole de l’opposition, par françois gaertner

974 mon nasyon ! Épisode 1 Où l’on apprend que les Hobbits aiment le rougail saucisses, mais où l’on s’en fiche, parce qu’on préfère les robes à fleurs.

idée de comment être populaire, ni même Le séga réunionnais est malade. Le réunionnaise. Le principal indice de cette triste dancehall aussi d’ailleurs, mais c’est impuissance est précisément qu’elle consacre moins inquiétant : il est né comme ça. toutes ses forces à crier qu’elle est soit l’un, À vrai dire, à peu près toutes les formes soit l’autre : «La Rényon, mon péi, mon kiltir, actuelles de musiques populaires locales mon nasyon, lambians 974, nout séga nou lé souffrent ensemble, et d’un mal similaire : fiér, nout koulèr…» Un bon tiers des chansons la désorientation. Vous qui coulent du robinet des sentez peut-être venir avec radios locales reposent sur une inquiétude épicée Le séga ces exclamations qui, au d’agacement la fatigante réunionnais premier abord, semblent tirade du réactionnaire signaler une solide fierté croupi sur «ces jeunes est malade nationale, ce chaleureux aux valeurs perdues», et amour du foyer qui qui finira dans un élan de rapprocherait un peu le Réunionnais du Hobbit, nostalgie nécrophage par sucer un cadavre créature gourmande et bien souvent commère, d’illustre : «Luc Donat madame, c’était autre sûre de son terroir, qui n’aime rien tant que chose !» ; la fustigation élitiste des romances les vertes collines et les riantes cascades de populaires «sans ambition» sur la route du sa contrée natale, et qui jusqu’au cœur des pique-nique ; le mépris ambigu de l’intello ténèbres infectes, au bord d’une mort certaine, zorèy coincé pour les succès commerciaux d’un artisanat mélodique «qui parle d’abord au au bout du désespoir, pourra être ravie par corps», et au 974. Vous auriez tort. C’est encore l’évocation d’un parfum de saucisse. bien pire.

Mais à force de refrains, l’abondance des Je crois que la pop commerciale réunionnaise interjections patriotes finit par provoquer le trouble. Le plus souvent, elles ne se rattachent (schématiquement : séga et dancehall) est à rien de concret, elles ne sont illustrées malade parce qu’elle n’a pas la moindre 14

©Bernard Peur

d’aucun exemple, elles ne gravitent autour d’aucun noyau. Leur prolifération exponentielle et le flou qui les entoure rendent criant le vide étrange au cœur de cette exaltation : c’est quoi, exactement, nout kiltir ? Scandées avec toujours plus d’énergie et de joie forcée, elles se muent en formules presque ésotériques, anxieuses incantations : en invoquant l’Esprit de La Réunion, on espère qu’il finira par s’incarner de lui-même, précisément parce qu’on ne sait pas trop comment l’incarner nous-mêmes.

Le barde tropical du 21e siècle ressemble à une âme perdue dans les brumes du volcan.

Aveugle, il est condamné à hurler parmi l’écho dans l’espoir d’un sauvetage, répétant dans

un délire fiévreux les chiffres de son matricule pour être sûr qu’on le reconnaisse, avec toute l’urgence que peut lui inspirer la panique : «974 ! Mon péi ! La Rényon ! Mon nasyon !»

Et lorsqu’il choisit de se montrer dans un clip vidéo, il perd sa géographie. Il erre de points de repère touristiques en lieux-totem, entre la plage pourtant si souvent considérée comme aréunionnaise et les paysages symboliques de L’Île à Grand Spectacle. Tant et si bien qu’il finit par devenir sa propre négation, spectre entouré de robes à fleurs, ces accoutrements de carte postale fourgués par la grande industrie des fantasmes tropicaux. (À suivre dans L’Azenda de décembre) 15

le débrief

on y était, on vous raconte

La Colonie de Vacances Tétra-claque !

12 octobre - Base ULM de Cambaie

Écrin pittoresque pour concert hors-normes. D’entrée, les 4 formations envoient leur mélange de math-rock et de noise furibarde, scotchant le public massé au milieu des 4 scènes, lequel ne sait plus où donner de la tête dans cette configuration originale. L’intérêt du dispositif étant de naviguer entre les scènes pour s’imprégner plus de tel ou tel groupe, à la manière d’un equalizer humain finalement… Hormis une poignée de compos communes, le set s’articule surtout autour des morceaux phare de chacun, débutés sur une scène et repris «en chœur» par les trois autres.

Final en apothéose, circle pit et slams à l’appui ! Petit bémol, l’utilisation de la quadriphonie pourrait être encore davantage optimisée, mais ne boudons pas notre plaisir, les concerts de cet acabit sont trop rares !

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françois M.

ZOT MOVIE Boooriiiing…

kadok - grèn sémé thérapie de groupe

Très emballée par l’édition 2012, j’étais heureuse de me rendre à Ti Boucan pour le festival Zot Movie. J’aurais dû comprendre, lorsqu’un petit crachin a commencé à tomber, que c’était un signe des Dieux pour me dire de rentrer chez moi. Je sais bien qu’à cause des requins, les films tournés dans l’eau allaient être peu nombreux. Mais pourquoi nous infliger toutes ces vidéos de VTT, pourquoi ?? Du deux roues, du cross, de la terre, bref toujours la même chose. Où sont passés l’escalade, le skate, les rollers, que sais-je ? Comble de l’ironie, un problème de son – qu’aucun ingé n’a apparemment pu détecter – a empêché les gens qui se situaient comme moi près de l’écran d’entendre les noms des gagnants. Bref, même si les films étaient tout de même de qualité, cette année je suis un peu restée sur ma faim.

20h passées de quelques minutes, la salle finit de se remplir. Quelques retardataires égarés tentent de trouver leurs sièges. Cependant il semble que ce ne soit pas eux les plus en retard. Sur scène et dans la décontraction la plus totale, les musiciens bouquinent, parachèvent tranquillement leur balances ou passent un ultime coup de téléphone pendant qu’une femme de ménage termine de balayer les planches.

Nous sommes en coulisses. Au sens propre comme au figuré car en brisant la strucure conventionnelle du concert en entremêlant chansons et saynètes, la bande à Carlo de Sacco nous convie à partager le quotidien d’un groupe réunionnais, ses interrogations, ses hauts et ses creux. Les compos sont toujours aussi impeccables et les gars sont vraiment poilants. À voir !

Aurore

freddy

12 octobre - Ti Boucan

11 octobre Téat Champ Fleuri

re à 19h dimanche 10 novemb

m christine sarabrle es

à 20h samedi 23 novembre

robertorafvinoensasinte-lecu a

au théâtre sous les

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à 21h samedi 30 novembre

re à 18h dimanche 24 novemb

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au kabardock lilly wood & the prick

au kabardock

à 21h samedi 7 décembre

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Le guide Micheline

Pour shopper stylé en amoureux…

Les lieux où aller, par Micheline Le Bonbec

Pour faire le tour du monde des bières…

Pour boire un demi à 1,70€…

Messieurs Dames

Esprit Bulles

Chez Chris

à l’instar de la marque The Kooples, la boutique Messieurs Dames a surfé sur la vague du shopping en couple. Mais ici, pas de hipster moustachu accompagné de sa copine boudeuse et frangée. Les collections pour hommes et femmes sont fraîches et colorées, pour un style preppy cool qui séduit tous les portefeuilles. Besoin de débriefer au calme pour faire votre choix entre deux pantalons chino (la star de la boutique) ? RDV sur la mini-terrasse à l’arrière du magasin pour prendre un petit café avec la vendeuse.

Parce que c’est important, ça aussi.

Devenez la star incontestée des apéros d’été et impressionnez vos amis en leur proposant des bières portugaises, écossaises, américaines ou asiatiques… Chez Esprit Bulles, l’unique cave à bières de La Réunion, le gérant - expert ès binouze – vous aidera à vous y retrouver parmi les 170 marques venant du monde entier. Bulles obligent, le champagne et le cidre font également partie du programme. On apprécie également que les bières artisanales péi soient représentées, avec la Tropic’ale et la Picaro.

Chez Chris, on s’assied sur les chaises en plastique bleu, on commande auprès du taulier (dont on ne sait plus s’il nous rappelle un Indien Apache ou un fan de Johnny) un demi à 1,70€ parce que c’est vraiment pas cher, et on regarde ce qu’il se passe. En face de nous, les pêcheurs placides. Derrière nous, au comptoir, les hommes qui refont le monde à grand renfort de whisky.

Au-dessus de nous, les avions qui décollent et atterrissent.

Une ambiance un peu hors du temps, à apprécier tranquillement.

41 rue Victor Mac Auliffe à Saint-Denis 02.62.51.54.94

Port de plaisance de Sainte-Marie.

93a rue François de Mahy à Saint-Pierre 02.62.71.42.63 Ouvert le lundi de 14h à 18h et du mardi au samedi de 10h à 18h30.

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Ouvert le lundi de 13h30 à 20h30, du mardi au samedi de 9h30 à 20h30 et le dimanche de 10h à 13h.

Ouvert du mardi au dimanche, de 8h à 22h.

VEN 08 NOVEMBRE•20h

JF GANG-MAYA KAMATY-PATYATANN SAM 23 NOVEMBRE•21h

ADLK : DJ KARL HUNGUS VEN 29 NOVEMBRE•20h

SOIRÉE DE CLÔTURE DE SAISON

ONJA-BIG MJ-DAH MAMA ADLK : KALOUBADYA

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DU LIPSTICK ROUGE ET DES IDÉES, PAR ISABELLE KICHENIN

©Gagarmel

Pipelet te

Sauvons le soldat Ryan !

Le lien entre Brody Odag Ryan, jeune Américain néo-romantique, et Tambour (la soumission), l’excellente pièce de la compagnie Kèr Béton ?

L’amour, le désir et leur expression. Ma di.

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Je vais encore donner de l’ail à piler à mes collègues sur ce coup-là. Non seulement je suis la seule de la rédaction à bien aimer Fauve et Stromae, mais en plus je vole au secours de Brody Odag Ryan, le jeune Américain néo-romantique, risée du web… OK, je midine. Vieux restes du 45T de Karen Cheryl usant mon mange-disque orange entre 7 et 8 ans - «On s’écrit téléphonique / Nous les nouveaux romantiques» - ou des «profondes» romances de Jo Lauret recopiées à l’encre rose dans la cour d’école des Bancouliers à Moufia ? Peut-être. J’ai toujours aimé les mots d’amour.

manichéisme, il démêle la pelote maillée d’une relation amoureuse faite de peurs et on se surprend à éprouver autant d’empathie pour l’homme meurtrier que pour la femme morte. Et on se questionne avec lui : C’est quoi, être un homme aujourd’hui ? Comment dire ou montrer son amour ? Comment être une femme, objet de désir, et le vivre sans se sentir agressée ? Comment, dans cette île du silence et de la peur, apprendre à dire ses faiblesses, ses blessures, ses désirs, ses sentiments, ses refus ?

Et si la lutte contre les

Pauvre gars. violences familiales passait par les mots Il aurait envoyé d’amour, par le sentiment une photo de exprimé, par la cassure ses attributs virils, du non-dit, de la peur ? ça n’aurait fait rire Et si cette lutte passait par la réhabilitation du personne.

Alors oui, j’ai mal pour ce petit gars des States qui a commis une faute énorme : être né à la mauvaise époque, celle où les témoignages d’amour n’éveillent que moqueries. Sa love story version 2.0 me file le bourdon : il a rencontré une fille, échangé les numéros de téléphone. Il ne pense qu’à elle et finit par lui envoyer une vidéo par SMS : œil de velours sur love-song (à chier, la chanson, c’est un fait). La vidéo fait le tour du web et génère des parodies. Pauvre gars. Il aurait envoyé un sexto, comme tout le monde, une photo de ses attributs virils, ça n’aurait fait rire personne. Pathétique.

romantisme, par un désir dialogué ? Et si ne plus se moquer d’un Brody Odag Ryan était un premier pas vers un retour de l’amour sur la première place du podium, devant le désir ? Et si tous les petits Ryan de collège slamaient, rappaient, écrivaient, dessinaient leur amour aux petites Kelly plutôt que de les siffler dans la cour ? Et si les petites Kelly s’en sentaient flattées et heureuses, plutôt que d’en glousser publiquement ?

Tiens, elle vient faire écho, son histoire, à l’époustouflante pièce de la compagnie Kèr Béton, Tambour (la soumission) et au débat qui a suivi, le mois dernier à Champ Fleuri. La pièce de Vincent Fontano traite des violences conjugales à La Réunion. Et son traitement est d’une subtilité redoutable. Sans aucun

Allez, soyons fous ! Réveillons le soldat Ryan de l’amour qui sommeille en nous ! Chiche ?

Envoyez-nous vos vidéos, slams, poésies, lettres, collages… Témoignez votre amour ! Je parie que le chef publiera les meilleures. Et le premier qui se moque, je lui fais écouter du Karen Cheryl en boucle.

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sur le web

WWW.AZENDA.RE L’actu culturelle à La Réunion, en continu

Pourquoi boire ?

Pour répondre à cette question, nous irons prendre l’apéro avec l’équipe du Théâtre des Bambous, avant la première de leur prochaine création, sobrement intitulée Boire.

Y a-t-il des cowboys dans le hip-hop ?

On en a trouvé un. Il vit à l’Entre-Deux, il s’appelle Rit, et avec lui on parle de son nouvel album, Western Hip-Hop.

Comment va Fabrice Legros ?

Rencontre avec un auteur-compositeurinterprète de grand talent trop longtemps ignoré, mais dont le prochain album fera peut-être enfin la gloire.

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Où sont passés les moulins ?

Interview avec José Montalvo, qui transpose Don Quichotte, ballet classique légendaire, dans un environnement urbain contemporain.

Les réponses aux vraies questions sont sur www.azenda.re

À quoi servent les prix musicaux ?

Quand tout le monde dit que le marché de la musique est sinistré, à quoi bon remporter un tremplin ? On débriefe avec Bo Houss, lauréat l’an passé du Prix Musiques Océan Indien, au terme de la tournée que lui a ouvert cette victoire.

Rendez-vous

Rencontre au long cours, par ARTHUR NAVARC

Gilles Lejamble Utopique business

©François Gaertner

Coaching d’experts, showcases grand luxe, ambitions affirmées : à 64 ans, après avoir fait fortune dans l’industrie du médicament générique, l’ancien pharmacien de Nosy Bé se lance avec fracas dans la production musicale, avec une idée fixe : faire exploser à l’international les meilleurs talents de Madagascar. Rencontre à bord du vol U612 à destination de La Réunion, où il veut implanter son label, Libertalia Music Records. à lire sur www.azenda.re

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DANSE

TOTAL DANSE - 12-24 NOVEMBRE

©Patrick Berger

Quel est le rapport entre les super-héros, le porno, les mangas, le 11 septembre, le cinéma et la danse contemporaine ? Total Danse pardi !

Le festival du Téat Champ Fleuri dresse des ponts entre 5e et 7e art.

Anatomie d’un grand écart.

d’une double casquette rarissime - criL’important, c’est le regard. Au tique de cinéma et critique de danse premier coup d’œil, rien ne rapproche - pour lancer Danse / Cinéma, un le festival artificier d’une bonne pochade castagneuse made in Hollywood ouvrage passionnant sur les relations des entrechats abstraits d’un homme qu’entretiennent depuis leur création le 5e et le 7e art : «La danse moderne bref et austère glissé dans un collant uni au centre d’une scène vide. et le cinéma sont apparus à la Sauf qu’au fond, dans les même époque, à la fin Danse deux cas, ce à quoi du 19e siècle. Et ce et cinéma sont l’on assiste, c’est au n’est pas un hasard. spectacle de corps À la fin du 19e posés sur un humains en mouvesiècle, les gens ont dénominateur ment. Réduits à leur soudainement perdu commun : des corps leurs gestes. Les définition la plus qui bougent. élémentaire, la danse développements techet le cinéma sont donc nologiques, l’invention posés sur un dénominateur du téléphone, le développecommun : des corps qui bougent. ment des transports, l’industriaCe constat est le point de départ qu’a lisation ont progressivement coupé choisi Stéphane Bouquet, porteur les individus des gestes quotidiens 25

DANSE

TOTAL DANSE - 12-24 NOVEMBRE

anciens, qui étaient devenus inutiles. Et ces gens ne savaient plus comment bouger dans le nouveau monde. La danse et le cinéma posent la même question au corps humain : comment on peut bien bouger dans la vie, comment faire le bon geste au bon moment, comment s’organise un mouvement collectif, celui de plusieurs corps en même temps.»

complexe, et bien souvent fâchée. Dans Black Swann, de Darren Aronofsky, elle est le cygne d’une maladie mentale destructrice ; dans la série culte Twin Peaks de David Lynch, elle signale la possession de l’infâme Leland Palmer par le diable en personne, qui le pousse dans de grotesques parodies des pas de Fred Faux jumeaux, Astaire ; et dans La fièvre du vrais ennemis ? samedi soir, la mode disco Un corps qui se trouve être, dans tous ses dans laquelle se jette John états, le personnage principal du festival Total Travolta est l’instrument d’une Danse, où l’on pourra cette année se rendre revanche sociale obsessioncompte de la richesse des allers-retours entre nelle, dynamique qu’on retrouve les images filmées et celles que dessinent les d’ailleurs dans beaucoup silhouettes athlétiques des étoiles contempode films de danse, dont les raines, et où Stéphane Bouquet sera présent, actuelles déclinaisons hip-hop sinon physiquement, au moins par la pensée.

3D lourdement sensuelles que C’est en effet lui qui a rassemblé, dans le son les Sexy Dance. Cantonnée cadre d’une exposition au Centre National de à des explosions de folie, la Danse, une série de films qui douce ou dure, à des montrent comment des réamoments de fête Comment lisateurs célèbres se sont borderline, ou à l’imagiemparés de la danse, reproduire sur scène naire tortionnaire d’une et comment ils l’ont discipline de fer exigeant des phénomènes montrée. Une partie de d’énormes sacrifices, visuels rendus ce corpus sera diffusé, la danse au cinéma est possibles au cinéma souvent malmenée, mais en continu et en entrée libre, dans la petite salle par des effets a toujours été une source du Karo Kann pendant d’inspiration fertile pour une spéciaux ? toute la durée du festival (lire industrie qui, dès les années ci-contre : Tous les garçons…).

30, a fondé une partie de son succès sur des stars comme Fred Astaire et sur les La relation qu’entretiennent les cinéastes comédies musicales. d’aujourd’hui à l’univers de la danse est 26

Hyper / Denis Darzacq

Supers pouvoirs et techniques secrètes En revanche, identifier ce qui, dans la danse, est inspiré du cinéma est beaucoup plus compliqué. Les cas de citation sont plus rares, même si certains films titillent le cervelet de quelques fameux danseurs. Ainsi le Réunionnais Éric Languet confesse-t-il souvent son obsession dévorante pour l’actrice Jennifer Beale, l’héroïne du cultissime Flashdance, sorte de conte social post-disco des années 80 sur l’univers du strip-tease. Il tirera même de cette fascination très pop son prochain spectacle, en cours de maturation. En attendant, il présentera sur Total Danse In a world full of butterflies… une création de la sud-africaine Robyn Orlin basée en partie sur l’image affreuse et célèbre d’un homme qui a préféré se jeter du haut du

©Denis Darzacq courtesy la Galerie VU

Tous les garçons et les filles de leur âge Dans les années 90, la chaîne Arte a commandé une série de fictions à des auteurs en leur imposant deux contraintes : ils devaient traiter de la jeunesse, et leur film devait figurer au moins une scène de danse.

9 cinéastes ont joué le jeu, dont Claire Denis, André Téchiné, Olivier Dahan et Olivier Assayas. Les extraits dansés de leurs productions ont été rassemblés dans une séquence d’une heure par Stéphane Bouquet, qui sera projetée en continu et en entrée libre au Karo Kann, la petite salle de Champ Fleuri, durant toute la durée du festival Total Danse.

The Artist is Present Marina Abramovic est assise immobile sur une chaise dans un musée. Elle ne bouge pas. Est-ce encore de la danse, ou même du cinéma ? Les deux mon capitaine. Ce documentaire sur une figure légendaire de l’art contemporain montre comment l’émotion forte peut naître d’une simple présence, en filmant le regard des spectateurs qui lui font face.

Mystérieux et frappant.

Dès 12 ans, durée : 1h44 27

TOTAL DANSE - 12-24 NOVEMBRE

©Leif Firnhaber Pinos

DANSE

mind the gap / Anton Lachki

Danse / Cinéma Cet ouvrage collectif coordonné par Stéphane Bouquet rassemble une vingtaine d’essais et d’entretiens sur les rapports entre la danse et le cinéma. Analyse d’une scène de western, plongée dans la dimension symbolique des bals de fin d’année dans les teen movies américains, regards de chorégraphes sur les classiques du cinéma… Ce livre ouvre un grand nombre de pistes de réflexion passionnantes aux cinéphiles et aux amateurs de danse.

Ed. Capricci / CND, 25€ (251 p.)

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World Trade Center plutôt que périr dans le brasier, et dont la terrible chute fut saisie par une photographie devenue célèbre.

En s’attaquant au drame fondateur de la politique internationale contemporaine, Orlin et Languet montrent que la danse moderne n’est pas uniquement un art abstrait, autocentré, qui refuse de raconter les petites histoires comme la grande. Ils montrent que les chorégraphes peuvent chercher des réponses qui leur sont propres aux mêmes questions d’actualité sociale et politique qui ont contaminé le cinéma occidental post 11 Septembre, pris dans un processus de relecture en temps réel les grands évènements du monde à coups de biographies, de films de guerre et de brûlots humanitaires.

Mais au-delà de ces exemples, les danseurs sont surtout occupés par les questions purement techniques que leur posent le cinéma. Stéphane Bouquet : «On peut mentionner William Forsythe, qui a imaginé dans les 90’s une version dansée de la

saga populaire des Alien, dans un spectacle intitulé Mind a Gap Alien Action. Mais c’était surtout pour tenter de trouver Ancien élève d’Anne des équivalences chorégraphiques à des procédés Teresa De Keesmaeker, de cinéma : comment fait-on un gros plan sur une le Tchèque Anton Lachki scène ? Comment faire l’équivalent d’un montage invente ici une contrée dans la danse ? Par exemple, en ne montrant pas fabuleuse, le Tonoland, où les gestes dans leur totalité, on coupant le début ou cinq personnages repoussent joyeusement les limites du la fin…» On pourra retrouver ce dialogue technique possible, comme le font entre les deux univers sur Total Danse avec les les héros de fiction. Entre chorégraphies impressionnantes du tchèque Anton acrobaties hip-hop et dessins Lashki. Dans Mind A Gap, à sa façon, il pose la même animés, une danse de la question : comment reproduit-on sur une scène des prouesse. phénomènes visuels rendus possibles au cinéma par des effets spéciaux ? Inspiré par des personnages de dessins animés et les super-héros, qui sont devenus l’enjeu financier le plus lourd de l’histoire hollywoodienne (les films tirés des univers Marvel et DC ont rapporté Rendre l’émotion la bagatelle de 6,5 milliards de dollars depuis 2010) et qui imposent leur mystérieuse qui surpuissance à la culture populaire envahit une salle mondiale, ce jeune chorégraphe invente sur scène quand un danseur des prouesses physiques dont la dynamique hyper s’y produit spectaculaire renvoie directement à la sur-humanité qui tenaille le cinéma fantastique actuel.

Filmer la danse Ces questions de transposition technique occupent une grande partie des rapports entre danse et cinéma, et depuis longtemps.

La danse est d’ailleurs à l’origine d’une évolution technologique majeure dans l’histoire du 7e art : la post-synchronisation. Stéphane Bouquet : «Jusque dans les années 30, le son au cinéma devait être capté directement en même temps que l’image, ce qui posait de gros problèmes pour filmer les comédies mu-

sicales, puisque la musique et les dialogues étaient parasités par les bruits que faisaient les acteurs et les danseurs en se déplaçant.

Et c’est Busby Berkeley, qui est l’un des plus grands auteurs de comédies musicales, qui a mis au point ce procédé nouveau qui permettait de réenregistrer après-coup une partie des sons, et de les synchroniser avec les images.» Ce n’est pas la seule contribution de ce chorégraphe au cinéma qu’on connaît aujourd’hui. Il fut aussi le premier à 29

TOTAL DANSE - 12-24 NOVEMBRE

Don Quichotte du Trocadéro José Montalvo a choisi de mettre en scène une véritable réinvention du fameux ballet de Marius Petipa. En plus d’embaucher dans le rôle titre un comédien au lieu d’un danseur, il transpose son histoire dans un décor urbain pittoresque, le métro parisien, copiant la stratégie d’actualisation des remakes populaires hollywoodiens.

Rosas Danst Rosas Pièce maîtresse du répertoire contemporain, ce ballet en quatre mouvements pour quatre danseuses est basé sur la répétitivité, et mélange les gestes quotidiens et des figures abstraites avec un minimalisme qui requiert pourtant des interprètes un engagement physique total.

Elle a donné son nom à la compagnie d’Anne Teresa de Keersmaeker, qui la reprend pour la première fois depuis des années.

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populariser des angles de caméras impressionnants en filmant des scènes depuis en-haut, à la verticale, une figure de style désormais fréquente à laquelle il a donné son nom.

Parce que saisir sur pellicule la réalité d’un mouvement et l’impression qui s’en dégage est un défi qui les passionne, beaucoup de cinéastes ont collaboré avec des chorégraphes. On se souvient de Wim Wenders, qui fut l’un des premiers à utiliser la 3D dans Pina, où il reprenait des scènes imaginées par Baush, immense légende de la danse contemporaine, et qui fut diffusé il y a deux ans sur Total Danse. Certains en ont même fait une spécialité, comme Philippe De Mey, qui s’associe régulièrement avec sa compatriote, la chorégraphe Anne Teresa de Keersmaeker. À la fois compositeur et cinéaste, il est avec elle intimement lié à l’émergence d’un classique fondateur de la danse contemporaine, Rosas Danst Rosas, dont il a signé la musique en 1983. Basé sur une suite de mouvements répétitifs synchrones, très abstraits, ce ballet contemporain fit scandale à sa sortie, mais n’a depuis cessé d’inspirer des générations d’artistes, dont Beyonce, qui fut récemment accusée d’en plagier un passage dans l’un de ses clips. Ensemble, De Keermaeker et De Mey ont repris ces danses industrielles dans un film qui, selon le critique Stéphane Bouquet, fut une révolution cinématographique : «Ils ont proposé des innovations rythmiques dans la façon de montrer des images, dans la façon de les cadrer, pour témoigner plus justement des gestes, et trouver une façon de rendre l’émotion mystérieuse qui envahit une salle quand un danseur s’y produit.»

Autant d’inventions qui par la suite transpirent, et contaminent en bout de chaîne les films qui terminent dans nos salles obscures. ©DR

DANSE

Petite musique des épidermes Non contente d’influencer le cinéma, la danse lui répond parfois, et s’engage avec lui dans une guerre de représentations, tente d’en réparer les déviances. C’est le cas dans Libido Sciendi, du dramaturge, cinéaste et chorégraphe Pascal Rambert. Dialogue charnel entre un homme et une femme dont les corps entièrement nus sur scène s’entrelacent et inventent avec fantaisie des ébats amoureux sens-dessus-dessous, cette tendre fantaisie copulatoire sera sans doute l’une des surprises de Total Danse. Dans cette pièce à fleur de peau, où la seule musique

est celle des épidermes qui se frôlent, Pascal Rambert a voulu contredire l’imaginaire cinématographique peut-être le plus répandu sur la planète : la pornographie. «Comme tout le monde, j’ai vu 100 fois des pornos, et comme tout le monde, j’ai été frappé 100 fois par l’absence absolue d’invention dans les rapports convenus et basiques qu’ils consignent.» Industrie bouchère faite de gestes répétitifs obéissant à une mécanique morne reproduite à l’infini, la forme pornographique enferme la sexualité dans un modèle étroit dont Rambert montre ici les limites à travers la danse : «Libido Sciendi part du principe que le corps entier est une zone érogène, et montre que la jouissance peut naître du contact de parties qui ne se rencontrent jamais dans ces films. La rencontre d’un talon et d’une bouche, du coin d’un coude et des plis d’un ventre, d’un orteil et d’un cou. L’imagination sexuelle n’a d’autre limite que celle des gens eux-mêmes, et ceux qui se satisfont de rapports conformes à la règle érotique en vigueur se coupent d’un monde extraordinairement riche.»

Connaître quelqu’un, ça passe par les lèvres, la salive, la sueur.

rosas danst rosas /Anne Teresa de Keersmaeker

Prises dans leur ensemble, ces combinaisons anatomiques étonnantes construisent une critique en profondeur du porno actuel, au-delà des postures gymnastiques, qui s’attaque à la représentation des relations entre l’homme et la femme. Comme le souligne le critique de cinéma Stéphane Bouquet, «le porno a 31

TOTAL DANSE - 12-24 NOVEMBRE

Libido Sciendi & le sexe dans la danse Les problèmes légaux liés à la sexualité explicite dans le spectacle vivant n’empêchent pas les chorégraphes d’oser quelques extrêmes devant des auditoires restreints. Stéphane Bouquet témoigne : «Il y a des gens qui vont loin. J’ai par exemple vu François Chaignaud s’enfoncer sur scène une poupée Barbie dans le cul.» Si, dans Libido Sciendi, Pascal Rambert évite ces intrusions fétichistes, il ne recule pas devant la crudité : «J’ai dit à mes danseurs qu’il ne fallait pas qu’ils aient de limite.

Lui devait pouvoir avoir une érection sur scène, il devait être prêt à la pénétrer, et elle devait être prête à le prendre dans sa bouche. Mais au final, on s’est rendus compte qu’on n’avait pas vraiment besoin de tout ça, et puis le public n’a jamais réagi à la pièce en voyeur, avec concupiscence. Tout le monde comprend très bien qu’on est devant une œuvre d’art, il se passe quelque chose d’autre au final.» Libido Sciendi sera tout de même réservé à un public adulte.

beaucoup changé depuis les années 70, pour ne plus montrer désormais que des rapports de domination et une sexualité fondée sur la violence, où les femmes sont systématiquement brutalisées.»

Dans ce contexte, la pièce de Rambert rétablit les amants dans leur égalité et tente de les replacer dans un échange qui ne se limite pas aux transferts de fluides corporels. Le chorégraphe professe : «Libido Sciendi, ça veut dire la soif de connaissance, mais si on le traduit littéralement, ça peut vouloir dire aussi : je suis enseigné par la sexualité. Je crois que le contact de la peau et la jouissance sont des moyens d’accéder à la connaissance. Connaître quelqu’un, ça passe par les lèvres, la salive, la sueur. À travers le sexe, on comprend les autres d’une façon qui est inaccessible au langage.»

©DR

DANSE

libido sciendi /Pascal Rambert

Arracher les corps au cinéma, qui dans ses formes commerciales, érotiques ou non, promeut aujourd’hui des physiques uniformes, musclés, refaits, ou humiliés ; s’inspirer des courants qui le traversent et de ses techniques pour faire avancer les arts vivants ; observer comment les corps s’impriment sur la pellicule et dans notre imaginaire : les artistes de Total Danse témoignent des énergies qui depuis plus d’un siècle circulent entre deux formes d’art majeures, et remet en question la frontière qu’on dessine a priori entre la discipline pointue et abstraite, et notre culture populaire.

On vous l’a dit : l’important, c’est le regard.

FG

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projection 12 - 16 novembre

Festival du film de L a Réunion St-Paul

Plage des brisants / Ciné Cambaie

Mercredi 13

L’homme de Rio Pièce maîtresse de la filmographie aventurière d’un maître du cinéma populaire français, L’Homme de Rio marque la 2e collaboration entre le réalisateur Philippe de Broca et un Belmondo plus flamboyant que jamais en bidasse énergique lancé dans une courageuse quête amoureuse sur fond d’espionnage. Un classique.

Jeudi 14 ©DR

Ma vie est un enfer

Strass & Payet Fidèle à un scénario glamour décliné cette année pour la 9e fois, le rendez-vous tropical du gotha filmique français sera l’occasion d’observer l’effet du soleil de notre été naissant sur l’épiderme fragile de stars comme Valérie Donzelli, Jérémie Elkaïm, Sylvie Testud, Julie Ferrier ou Patrick Chesnais. Flanqués de deux techniciens réunionnais, ils formeront sous la présidence de l’excellent auteur Cédric Kahn (Roberto Succo, Une vie meilleure) le jury chargé de départager une sélection de premiers et seconds longs métrages.

En marge de la compétition officielle, trois films seront projetés gratuitement sur la plage des Brisants, choisis par la monumentale Josiane Balasko, à qui la directrice du festival, Fabienne Redt, a donné carte blanche (voir ci-contre).

Plus d’infos sur www.azenda.re

Nouveauté remarquable : le village du festival, sur la plage des Brisants,, prendra vie cette année dès 17h avec des concerts pour accompagner le soleil couchant, avant les projections.

Pour ce détour obligé dans sa filmographie, Josiane Balasko exhume des limbes une comédie diabolique qu’elle réalisa en 1991. Elle s’y met en scène dans un dilemme moral manichéen, contrainte de choisir entre le Mal, incarné par un démon tentateur (Daniel Auteuil, au top de son burlesque), et le Bien, campé en archange par l’immense Michael Lonsdale.

Vendredi 15

Le secret des poignards volants Zhang Yimou, immense cinéaste chinois au parcours marqué d’un profond éclectisme, ne s’était jamais jusque dans les années 2000 vraiment essayé au wu xia pian (film de sabre). En seulement deux essais, Hero en 2002 suivi deux ans plus tard par cette fresque tragique multicolore et chorégraphique, il a su marquer un genre pourtant bien riche de sa magistrale empreinte.

Romantique chevaleresque, tranchant et grandiose.

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théâtre 12-23 novembre

Boire St-Benoît

Les Bambous

Carburant fameux des poètes embrumés du XIXe siècle, qui dans les vertes humeurs neurotoxiques de l’absinthe trouvèrent longtemps sonnets et réconfort en même temps qu’ils y perdirent raison et santé, l’alcool est un motif littéraire important.

C’est aussi ce que l’on appelle désormais «un problème de santé publique» mesuré par indicateurs et régulé par des campagnes de sensibilisation.

Entre les deux, c’est le sujet du petit livre clinique que la romancière lyonnaise Fabienne Swiatly publia en 2007 sous le titre Boire.

Dans une chronique familiale au style direct et détaché, elle observe les mécanismes quotidiens d’une dépendance qui touche près

2/13€

de 5 millions de personnes en France : «J’ai voulu parler du moment où l’on boit, quand le temps se met à la verticale. Parler de la demiheure d’euphorie, quand on se sent vivre et que tout semble possible. J’ai voulu parler de l’après, du lendemain qui renvoie l’alcoolique à sa solitude et à sa détresse.»

Son texte est aujourd’hui repris sur scène par les Bambous, mis en scène par Robin Frédéric et interprété par la comédienne Valérie Cros, qui se coule dans le personnage, forcément anonyme, d’une narratrice que l’on présume abstinente, et qui pose ces questions : pourquoi boit-on ? Comment, et avec qui ?

Et comment s’arrêter ?

Insomnie

©DR

23 novembre 20h

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St-Pierre

Th. Lucet Langenier

6/10€

La compagnie st-pierroise L’Entracte s’inspire dans ce monologue des Histoires d’hommes du dramaturge et cinéaste Xavier Durringer (réalisateur de La Conquête). Dans ces textes souvent brefs, parfois amers ou drôles, il fait parler des femmes amoureuses, seules, remontées ou trahies.

Rassemblées pour ne faire plus qu’une même jeune vie déçue, ces confidences deviennent sur scène le bilan affectif nul d’une héroïne en manque de sommeil, interprétée par Nathalie Meynet, qui ressasse ses déconvenues au milieu du désordre qui habite seul avec elle son petit appartement.

Vendredi 8 novembre 20h

Nritya aNaNda Danse indienne (Odissi)

©DR

Pour fêter Dipavali 2013, l’interprète réunionnaise Bélinda Encatassamy et trois danseuses classiques indiennes, les sœurs Devasmita et Madhumita Patnaïk, présenteront une dizaine de tableaux symboliques issus de la danse traditionnelle odissi, qui retrace la vie des dieux et des déesses. Et feront une petite surprise au public réunionnais…

Tarif : 13/8€

Mardi 12 novembre 19h

Majorettes

©Sébastien Marchal

CréatioN du Cdoi Théâtre À la BiBliothèque de ChaMp BorNe

Le quartier est hanté, muet, depuis ce fameux dimanche de fête, lorsque la fête a mal tourné… Une certaine réalité réunionnaise saisie avec acuité, un spectacle théâtral, musical et dansé.

Texte et mise en scène : Lolita Monga

Tarif : 8€ Mercredi 20 novembre 20h00

tiMe aNd spaCe : the MarraBeNta solos Danse africaine – Mozambique

©courtesy Arthur Fink

déCeNtralisatioN total daNse

Inventée dans les années 50, la Marrabenta est la fusion de musiques traditionnelles mozambicaines et d’influences européennes. Panaibra Gabriel Canda s’appuie sur ce métissage pour chorégraphier des solos retraçant toutes les idées que le corps mozambicain a du absorber au cours de son histoire : nationalisme, communisme, militarisme et finalement liberté individuelle.

Tarif : 13/8€

Mercredi 27 novembre 19h30

laBBé / daltiN Jazz et musiques du monde

En duo avec Grégory Daltin, étoile montante de l’accordéon nouvelle génération, le saxophoniste Didier Labbé a construit un carnet de voyage personnel et musical qui témoigne de ses aventures humaines et artistiques, et de ses rencontres avec les cultures du monde : le chorihno de Pixinguinha du Brésil, les musiques des Balkans, mais aussi des valses et deux thèmes de Bach. Un grand voyage !

Tarif : 8€

INFOS REZA

02.62.46.59.83 www.monticket.re

© 26000 couverts

théâtre

Jac ques et Mylène

7 novembre 19h St-Denis 8 & 9 novembre 20h St-Denis 12 & 13 novembre 20h Piton St-Leu

Grand Marché Grand Marché Le Séchoir

4/18€ 4/18€ 8/18€

vaudeville inferno Un couple de cinglés ! Jacques et Mylène sont les personnages trash et exhibitionnistes d’une pièce écrite par Gabor Rassov, qui dépeint à travers eux les fantasmes refoulés d’une vie trop ordonnée, et saccage les codes du vaudeville dans une descente aux enfers parodique.

Entretien.

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mélange improbable entre Dallas et une série Jacques et Mylène s’aiment comme médicale, entre une série B et un porno soft. dans une publicité de lessive. Dans leur appartement bricolé, ce couple subit les pires À mi-chemin entre les Monthy Python et les camouflets de la part de personnages odieux, frères Farrelly, le mauvais goût parodique obstacles à leur bonheur, qui apparaissent au arrosé de ketchup est totalement assumé par l’auteur, qui revisite le boulevard façon gré des coups de sonnette : le frère jumeau punk sauvage et truffe son récit obsédé sexuel du père de Jacques, de références cinématogradont Mylène a été l’amante, phiques. Scénariste du film et dont la mère est la c’est Janis et John, acteur dans maîtresse de son oncle... souvent J’ai toujours rêvé d’être Ponctuée de nombreux ce qui est un gangster de Samuel coups de théâtre, le terrible Benchetrit, Gabor vaudeville tourne rapideet cruel qui Rassov est avant tout ment à la folie furieuse, un auteur dramatique au jeu de massacre, et au nous fait original qui aime malmener saccage systématique des rire les codes. aspirations conventionnelles.

Le comédien Philippe Nicolle joue Comment qualifieriez-vous le travail de la tous les hommes, et la comédienne Ingrid compagnie 26000 couverts?

Strelkoff toutes les femmes ; une fausse Gabor Rassov : J’ai été très heureux que moustache, une perruque, des lunettes noires Philippe Nicole et Benoît Lambert me et le tour est joué : Mylène devient Maud, qui proposent de monter Jacques et Mylène car fait un streap-tease à André, qui s’avère être j’aime beaucoup l’univers très singulier des Robert… Entre chaque acte, les comédiens 26000 couverts dont j’ai vu avec grand plaisir se transforment micro en main en bonimenplusieurs spectacles. Comme moi, ils aiment teurs de téléachat, et passent rapidement la dérision et le burlesque tout en ayant à d’un personnage à l’autre, renforçant ainsi le cœur de faire un théâtre pour tous. sentiment d’agitation et de virtuosité.

Mais c’est qui ces gens ?

Gabor Rassov et La Compagnie des 26000 couverts sont les heureux parents de créatures hybrides, une sorte de Barbie et de Big Jim au pays des aspirateurs high-tech.

L’auteur pousse ses personnages si loin dans leurs retranchements qu’ils sont capables de se laisser aller aux pires pulsions, un

En parodiant le théâtre de boulevard, dénoncez-vous la société de surconsommation?

G. R. : Dénoncer n’est pas le mot que j’emploierais. Il est vrai que nous vivons dans une société qui est par bien des côtés absurde et nous nous amusons à mettre en avant la folie qui souvent en est le moteur. En soulignant notamment le fossé, voire l’abîme, qui existe entre ce que nous prétendons être et ce que nous sommes en réalité.

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théâtre

Jac ques et Mylène

Selon vous, cette pièce est-elle plutôt un drame sublime ? Une magnifique histoire d’amour ? Un exutoire pulsionnel ?

G. R. : J’ai toujours aimé jouer avec les codes du récit dramatique qui nous sont familiers et que nous partageons avec le public. C’est à la fois un drame pour les personnages et une farce pour nous, car c’est souvent ce qui est terrible et cruel qui nous fait rire.

auxquelles on se soumet pour ne pas faire souffrir les autres, mais quand on écrit, on est totalement libre.

A quels genres cinématographiques faitesvous référence ?

G. R. : J’ai toujours été un grand fan de série B. On y trouve une poésie singulière, mélange de goût pour le merveilleux et de maladresse induite par la volonté de représenter des Jacques et Mylène est la parodie de mondes imaginaires avec peu de moyens. Il plusieurs genres en prenant comme base le y a donc aussi des références à la sciencethéâtre de boulevard. à quels autres fiction, au film d’horreur. C’est génial genres théâtraux faites-vous de mourir sur scène car à peine référence?

C’est génial mort dans des souffrances G. R. : La farce bien sûr abominables, on se relève de mourir et aussi la tragédie, le pour courir en coulisses, sur scène.

Grand-Guignol et le se préparer pour la mélodrame. prochaine scène. à peine mort,

on se relève

Qu’est-ce qui vous a Jacques et Mylène est pour courir en une animé en écrivant cette pièce subversive, coulisses pièce ? Et dans votre travail certes. Mais à votre avis, d’auteur en général ? a-t-elle une portée politique ?

G. R. : Écrire c’est toujours une façon G. R. : C’est une farce. L’humour est de partager la vision que l’on a du monde fait pour raconter des choses sérieuses sans dans lequel on vit. Il y a quelque chose aussi se prendre au sérieux. J’aime être dépassé de très enfantin dans le théâtre, on dit bien par ce que j’écris, je ne cherche pas à me «jouer». Il y a quelque chose de profondément donner un but ni à être dans le contrôle, rebelle et allergique à l’absurdité du monde aussi la pièce est-elle très difficile à définir. adulte dans l’enfance que l’on cultive en Ce qui est sûr, c’est que j’aime beaucoup me faisant du théâtre. Et bien sûr l’envie de moquer de moi-même, il y a beaucoup de moi partager avec le public une heure trente dans Jacques. de joie et de liberté. On est très contraint Entretien : FH dans la vie quotidienne par toutes les règles

sur www.azenda.re

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Retrouvez la version longue de l’interview de Gabor Rassov

tarIf

adhérents séchoIr et lespas > 20€ pleIn tarIf prévente > 22€ pleIn tarIf sur place > 25€

Infos réservatIons : 0262 34 31 38 www.lesechoIr.com ou www.montIcket.re

exposition

3 e Biennale Arts Actuels Réunion

Du 15 novembre au 15 décembre

Le Port

Magasin D2

Gratuit

La stratégie du cargo Des artistes venus du monde entier posent un regard pluriel sur La Réunion d’aujourd’hui et d’hier.

Après une édition 2011 un peu plombée par le manque de moyens, la Biennale des arts actuels de La Réunion dépote pour la 3e fois au Port ses containers remplis d’œuvres éclectiques, venues d’horizons divers. Chine, Brésil, Mexique, Madagascar, Congo, Mozambique, Taïwan, Seychelles, La Réunion : fidèle à son ambition de représenter la richesse des regards portés par les artistes des pays dits du sud économique sur la marche du monde,

et par là de placer La Réunion au cœur des processus de réflexion qui travaillent l’art contemporain de ces «zones émergentes», le président de la Biennale, Alain Séraphine, aidé par un jury de professionnels, a réuni 14 jeunes plasticiens et musiciens en résidence.

Le produit de leur travail, inspiré par leur séjour à La Réunion, sera exposé durant un mois dans l’enceinte monumentale du Magasin D2, sur les quais du port.

Quatre horizons, quatre regards Échantillons des projets qui seront exposés durant un mois au Magasin D2

Madagascar

taïwan

Selamanana

In Between

film d’animation

film d’animation

Inspiré par les traditions malgaches et le contexte actuel compliqué de la Grande Île, Hérizo Ramiliajaonina a imaginé un film d’animation où 2D et 3D se mêlent pour raconter l’histoire d’un jeune homme lancé dans une entreprise risquée : voler un zébu pour pouvoir épouser la fille de ses rêves quand la sécheresse rend la situation tendue au sud de Madagascar.

Carnet de voyage vidéo, croquis animés, rencontres et réflexions : Hui-Yun Yang a voulu construire une trace mouvante de son passage sur notre confetti austral. Dans ce film, elle consigne les étapes d’une découverte culturelle ouverte à l’autre, et témoigne de ce qui l’a le plus marquée dans cet environnement, étranger pour elle et familier pour nous : La Réunion.

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© Freddy Leclerc

brésil

Contre le silence… installation audio

Marcello Armani est un musicien et producteur reconnu en Amérique Latine, et un improvisateur inspiré par la musique concrète.

Lancé dans une exploration auditive de l’île, il a capté l’ambiance des scènes anodines, du fracas des vagues au bruissement du vent des plaines, en passant par les bribes de conversations et d’accidents sonores qui scandent le rythme des villes. Il en a tiré un portrait acoustique de notre bout du monde, qu’il diffuse dans un container-caisse de résonnance.

la réunion

Les pionniers du désert installation

Jeune diplômé de l’ESA de La Réunion, Nicolas Valmont s’est penché sur une histoire pertinente pour le lieu d’exposition : dans une installation, il retrace la vie quotidienne des «Pionniers du désert», ces travailleurs venus d’Égypte, de Somalie, d’Inde et de La Réunion qui ont œuvré à la fin du 19e siècle à la construction du port de la Pointe des Galets.

Un intérêt salutaire pour ces vies oubliées de l’histoire, et qui ont contribué au développement de notre île.

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musique 22 novembre 20h 23 novembre 21h 24 novembre 18h

MUSIQUE - WAX TAILOR & THE DUSTY RAINBOW EXPERIENCE St-Pierre St-Denis Le Port

Kerveguen Palaxa Kabardock

16/18€ - 1ère Partie : Zadig 2.0 15/20€ - 1ère partie : Zadig 2.0 15/20€ - 1ère partie : Kwalud vs. Uli Kunkel

wax té lé ga !

Dans le live spectaculaire tiré d’un album en forme de conte musical, Wax Tailor nous renvoie au temps où la bande-son des films était exécutée en live. Bande-annonce d’un concert en cinémascope, et portrait chinois de l’artiste en héros de cinéma.

©M. Zazzo

Avec Dusty Rainbow from the dark, son 4e long métrage audio, le DJ le plus cinéphile et indépendant du trip-hop français a confirmé cette année sa place de choix parmi les artistes incontournables du genre à l’international. Puisant dans un imaginaire sonore largement inspiré par le cinéma (Hitchcock, Sergio Leone), le «tailleur de cire» a cousu un disque et un live allégoriques sur le génial pouvoir d’évasion de la musique. Penché sur ses platines, posées sur scène sous un grand écran, il mixe en direct la bande-son idéale d’une séquence d’animations et d’images en stop motion créées pour lui par une vingtaine de réalisateurs, et qui content les aventures d’un jeune garçon mélomane à la recherche d’un mystérieux arc-en-ciel.

The Dusty Rainbow Experience est un trip sonore et visuel sombre et envoûtant aux confins du hip-hop orchestral et d’un trip-hop presque ancestral, où les samples grésillants s’encastrent dans les beats

Musée de cire

Portrait chinois de Wax Tailor en héros de cinéma Si tu étais un acteur ?

Robert De Niro dans Once upon in America parce que c’est une fresque incroyable, que le personnage incarne le sujet et que c’est l’œuvre testamentaire de Sergio Leone sur une partition d’Ennio Morricone.

Une actrice ?

Gena Rowland dans Une femme sous influence, ou Emily Watson dans Breaking the waves pour la «folle» performance.

Avec quel réalisateur aurais-tu aimé tourner ?

Avec Stanley Kubrick simplement parce que c’est le plus grand. Tout le monde sait que c’était souvent très dur, qu’il était ultra chiant mais c’est le prix de l’exigence.

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musique

MUSIQUE - WAX TAILOR & THE DUSTY RAINBOW EXPERIENCE

modernistes et pétaradants. Cette griffe rétro-futuriste, qui signe le style Tailor, évoque parfois l’univers fantasmé d’un Tim Burton à casquette à l’envers, situé quelque part entre l’agressivité du rap et la mélancolie lunaire des enfants rêveurs. Cette expérience croisée entre musique et cinéma plonge le spectateur dans une ambiance baroque, teintée d’un soupçon de turntablism, habillée d’une flopée d’extraits sonores filmiques, et soutenue par la diction distinguée du narrateur principal : Don McCorkindale, voix célèbre de la BBC. Chapeau 50’s posé sur son crâne chauve et volumineux de savant fou, éléments de décor, effets spéciaux, Wax Tailor est en plus à la tête d’une tournée à gros budget qui donne au trip-hop une dimension augmentée digne d’un cabaret new-yorkais, et invite avec lui sur scène pas moins de 7 musiciens, dont la chanteuse Charlotte Savary, avec laquelle il collabore depuis son premier album, Tales of the forgotten melodies, qui reste un classique. En mêlant craquements phonographiques et pulsations électro, il accentue les émotions des images par le son, et démontre avec ce concept riche et ficelé que le cinéma n’est pas seulement un art visuel, mais aussi une grandiose expérience auditive.

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Si tu étais un super héros, lequel serais-tu ?

Le Batman de Nolan dans The dark knight, simplement pour la dimension psychologique qu’il a réussi à introduire dans un blockbuster où le scénario se limite malheureusement souvent à une note d’intention de post-production.

Si tu étais un monstre dans un film SF ?

Le Joker, toujours dans Batman, un monstre humain ou un humain monstrueux. Jack Nicholson et Heath Ledger ont réussi à l’interpréter magnifiquement et très différemment.

Si tu étais un héros de dessin animé ?

Selon les moments et l’humeur, à mi-chemin entre le Capitaine Flam et Homer Simpson ;-) Si tu étais critique de cinéma, quel film aurais-tu qualifié de gros navet ?

Il y en aurait plein, mais je serais jamais aussi dur que les critiques de cinéma, ça me fait souvent penser au film Ridicule de Patrice Leconte où l’on voit la cour du roi prête à vendre un proche contre un «trait d’esprit». C’est souvent la même chose avec les critiques, j’ai parfois l’impression qu’ils soignent leur plume et le bon mot plus qu’ils ne parlent du fond. Un film pour un réalisateur c’est souvent deux ou trois ans d’investissement à plein temps, ça mérite toujours de bien réfléchir avant de le descendre en flèche.

Quel film aurais-tu aimé produire ?

Neuf Mois ferme, le dernier Dupontel. Je trouve que c’est son meilleur depuis Bernie et j’ai un immense respect pour son travail, mais aussi pour ce qu’il représente dans un milieu aseptisé.

Ton top 3 DVD ?

Je suis collectionneur et comme j’en ai trop pour répondre, je vais donner mon top 3 des réalisateurs dont je possède l’intégrale (ou presque) : Stanley Kubrick (parce que c’est le plus grand), Woody Allen (ça prend de la place, il doit m’en manquer deux je pense, parce que j’aime son écriture et son style), et Charlie Chaplin (parce que c’est intemporel).

FESTIVAL 21 - 23 novembre

Festival Ponso L’Éperon

Village Artisanal

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matérielle ou non, du village de L’Éperon, et d’organiser la transmission des savoirs.

Un ponso est la version créole d’un ponceau, donc un petit pont. À La Réunion, le terme désigne ces passerelles métalliques qui enjambent les fossés bordant les routes des hauts, et qui permettent d’accéder aux champs de canne ou aux habitations sans empêcher l’écoulement des eaux. Passerelle opportune pour baptiser le «tout petit festival» porté courageusement par quelques combattants culturels soucieux de préserver la mémoire,

Ils rassemblent chaque année riverains, entreprises et associations pour un week-end d’ateliers (tressage, cerf-volant, percussions, danse), de spectacles et de concerts choisis avec soin sur la scène locale. Côté musique, le niveau est relevé avec sept très bons groupes invités sur deux jours : Gilbert Pounia, Kermayé, Gautier, 7 Po, Afatia, Didyé Kergrin et El Diablo.

Mais Ponso, c’est aussi du théâtre pour les enfants, avec quelques-uns des meilleurs spectacles actuels issus de la scène jeune public locale : Adrien, il y eut un matin, Quand les poules auront des ailes, et Les ogres de Barbara.

Le rakontèr zistoir Daniel Honoré sera également de la partie.

Plus d’infos sur www.azenda.re

Prix Musiques OI : finale St-Denis Palaxa Gratuit

Quelques semaines après avoir échoué en finale des Inouïs du Printemps de Bourges, Maya Kamaty prendra-t-elle sa revanche sur ce second tremplin, synonyme de passeport pour une tournée sur des festivals et des marchés des musiques importants dans une carrière naissante ? Sa folk créole devra convaincre face au lover JF Gang et à l’étonnant quatuor mauricien Patyatann et sa fusion world tripée où le sanskrit et l’anglais rencontrent le créole. Invité spécial : le percutant Bo Houss, rappeur mahorais vainqueur de la précédente édition.

© DR

8 novembre 20h

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© DR

musique 30 novembre 21h 29 novembre 21h

LILLY WOOD AND THE PRICK Le Port St-Pierre

Kabardock Kerveguen

15/20€ (1e partie : Célia V) 16/18€ (1e partie Fabrice Legros)

Lilly Wood and the clip Alors qu’il s’apprête à débouler au Kabardock avec son électro-pop hyper dansante, le duo français Lilly Wood & The Prick fait du bruit sur Internet avec un double clip en forme de court-métrage, entre combat de boxe et battle de rollers disco.

On en parle avec la moitié du groupe, Benjamin Cotto, aka The Prick.

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Votre dernier clip, rassemblant les singles Long way back et Middle of the night est un véritable court métrage. Vous pensiez déjà aux images que vous mettriez sur ces chansons en les écrivant ?

Benjamin Cotto : C’est vrai que ce sont deux morceaux pour lesquels il est facile d’imaginer le clip. On a évidemment pensé à Rocky, à la boxe, au fait de s’entraîner, d’être seul face à la difficulté. Et puis on a eu envie de se marrer un peu aussi, et là on a pensé à un film méconnu des années 80, Skatetown USA, dans lequel Patrick Swayze fait du disco roller. Ca a permis d’apporter un côté plus barré, et un peu plus arty aussi, au clip.

Vous avez travaillé avec Mark Maggiori, chanteur du groupe Pleymo et clippeur pour Charlie Winston et Brigitte entre autres.

Comment choisissez-vous vos réalisateurs ?

B.C. : On fait une sorte d’appel d’offres : on contacte plusieurs réalisateurs dont on apprécie les univers et le travail, et on voit qui nous présente le clip qui correspond le mieux à notre style. L’essentiel pour nous est de nous retrouver dans ce qu’ils proposent, et de pouvoir garder nos idées de départ.

Skatetown USA Inspiration du dernier clip de Lilly Wood & The Prick, cette comédie américaine était une tentative de capitalisation sur la mode éphémère du roller disco par l’industrie hollywoodienne, boostée par une bande son à base de Patrick Hernandez. À revoir pour l’esthétique super kitsch et le corps gracile de Patrick Swayze jeune, qui y tient son premier rôle.

Le cinéma, la réalisation, ça vous tient à coeur ?

B.C. : Complètement. Moi je bossais dans ce milieu avant le groupe, et aujourd’hui je débute en tant que comédien. Nili a pour sa part réalisé un clip, une capsule qui sortira bientôt sur Internet.

Et on a composé des musiques de films aussi. Je suis un grand cinéphile, c’est vraiment un domaine qui me plaît.

Pour être honnête, à la base, ce nom est vraiment une blague : on ne pensait pas être connus un jour Le nom Lilly Wood and the Prick évoque très vite un univers proche de la fiction, est-ce que c’est voulu au départ ?

B.C. : Pour être honnête, à la base, ce nom est vraiment une blague : on ne pensait pas être connus un jour, et avoir à répondre à cette question ! Mais ça nous a fait réfléchir, et c’est vrai finalement que ça fait un peu conte de fée. Et puis ce nom reflète bien la dualité du groupe : Lilly Wood, c’est Nili, le côté doux, profond. The Prick, c’est moi, pour le pendant plus dur, plus brut.

OUF !

En plus d’en signer la musique, Benjamin Cotto s’est lancé en 2012 dans une carrière d’acteur avec un premier long-métrage, Ouf !, où Éric Elmosnino incarne un père de famille borderline qui tente de reconquérir son exfemme au milieu d’une foule de personnages plus dingues les uns que les autres. Cette comédie douce-amère est disponible en dvd depuis septembre.

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musique 23 novembre 20h

ROBERTO FONSECA St-Leu

La Ravine (1e partie : Patt Burter)

18-25€

star latine Étoile montante du jazz mondial, le claviériste cubain Roberto Fonseca explore ses racines africaines sur un dernier album au groove irrésistible.

Retour sur un parcours hors-normes.

Fonseca a une approche éminemment moderne de la musique jazz, la confrontant dès ses premiers efforts solo à la rythmique martiale du hip-hop ou aux breaks survitaminés de la drum’n’bass. Un désir profond d’élargir son horizon musical qu’il assouvira notamment avec sa participation aux Havana Cultura Sessions, projet lancé par le producteur britannique Gilles Peterson.

Initié par sa grand-mère au culte des ancêtres de la santería cubaine (dérivée de la religion yoruba), le bouillant claviériste approfondit cette connexion transatlantique au fil de Yo, son dernier disque, où il frotte son latin jazz épicé aux musiques africaines. Fonseca y canalise son jeu habituellement très 54

©Carlos Pericas

Pianiste prodige, révélé à 15 ans lors du festival de La Havane, Roberto Fonseca n’a depuis cessé sa folle ascension. Protégé d’Ibrahim Ferrer, il intègre en 2001 le renommé Buena Vista Social Club avec lequel il va sillonner la planète, succédant avec brio à l’immense Rubén González. La passion qu’il a toujours entretenue pour les percussions se retrouve dans son jeu, très rythmé et d’une finesse inouïe.

démonstratif, sans rien perdre de son doigté exceptionnel, et jongle avec bonheur entre claviers acoustique et électriques, ce qu’il n’osait que sur scène jusqu’alors. Entouré de musiciens africains de sa génération, il simplifie ses compositions, privilégie les mélodies percutantes, et développe un univers poétique où la spiritualité tient une place prépondérante. étant donnée l’ampleur de son succès à l’international, sa venue à la Réunion relève du miracle. Amis mélomanes, que vous soyez féru de jazz ou non, amateur de musique latino-cubaine ou pas, foncez voir Fonseca !

DUO LABBÉ / DALTIN 27 novembre 20h St-André 28 novembre 20h St-Paul

S. Guy Alphonsine Léspas

8€ 15/20€

viendra nous rendre visite pour une paire de dates. Ces deux improvisateurs vous feront voyager de l’Afrique aux Balkans en passant par la Méditerranée ou le Brésil, lors d’un set fortement influencé par les géants Abdullah Ibrahim et Hermeto Pascoal.

Saxophoniste curieux, Didier Labbé est un boulimique de rencontres et de nouveaux projets. Accompagné le mois dernier du prodige malgache de la basse Jax Ravel pour une création lors du festival Madajazzcar, c’est avec l’accordéoniste Grégory Daltin qu’il

SALEGY MAFANA !

29 novembre 20h

St-Denis

Palaxa

Onja + Dah Mama + Big MJ + Kaloubadya

8/12€

dont le titre Oa Lalahy fut un énorme succès là-bas. Big MJ complète l’affiche avec son mélange rap-salégy ultra-dansant et énergique.

Enfin, les Réunionnais de Kaloubadya qui lanceront les festivités en extérieur avec leur maloya traditionnel porté par la voix de Benjam.

Chouette idée que ce plateau malgache proposé par la salle dionysienne, panorama instantané de la scène salegy, genre immensément populaire dans la grande île.

Onja, ex-chanteuse du groupe star Tinondia, estampillée «petite Shakira malgache» par la presse locale, sera sur les planches en compagnie de Dah Mama, artiste militante

FABRICE LEGROS 3 novembre 16h 29 novembre 21h

St-Louis St-Pierre

MADOI Kerveguen (1e partie de Lilly Wood & the Prick)

5€ 16/18€

©DR

Entre maloya et jazz, Fabrice Legros trace sa route avec élégance et discrétion. Un jeu de guitare unique, une voix superbe, un backing band de tueurs : tous les ingrédients sont réunis pour faire de ses concerts de grands moments de poésie, prouvant que maîtrise technique et sensibilité sont hautement compatibles. Une paire de concerts qui devrait encore faire grandir l’attente autour de son second album, prévu pour le 1er semestre 2014.

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musique 13 novembre 20h 14 novembre 20h

CHANTIER DES FRANCOS Le Tampon Le Tampon

Th. Luc Donat Th. Luc Donat

Hanitra + Zanmari Baré + Gautier 5/10€ (pass 2j à 15€) Laurent Lamarca + Elephant + Ben Mazué 5/10€

©DR

Dispositif d’accompagnement scénique existant depuis 15 ans, le Chantier des Francos débarque pour la 3e année consécutive dans l’île pour deux soirées bien distinctes. Tout d’abord une sélection de talents de la zone Océan Indien, qui réunit cette année la malgache Hanitra, le troubadour péi Gautier ainsi que notre Zanmari Baré national, dont on vous rebat les oreilles (avec raison !) depuis un moment. Puis le lendemain, place à trois lauréats de l’édition précédente : le rockeur torturé Laurent Lamarca, le duo Éléphant qui propose une pop de qualité en français (oui c’est possible !) et surtout l’ovni groove Ben Mazué qui, a défaut d’avoir choisi entre chanson & hip-hop, excelle dans les deux registres.

CHRISTINE SALEM 8 novembre 20h 9 novembre 20h 10 novembre 19h

L’Ermitage St-Denis Le Port

Coco Beach Les Pot’irons (+ DJ La Poussière) Th. Sous les Arbres (+ Zanmari Baré)

C’est qu’elle risque de se faire de plus en plus rare la dame des Camélias sur les scènes réunionnaises, la faute à un succès croissant et amplement mérité hors de notre île, comme en témoigne sa récente tournée aux

gratuit 5€ 10/15€

Etats-Unis. Raison de plus pour ne pas rater la poignée de concerts proposés par Salem et son groupe, avec une préférence pour le cadre du petit théâtre arboré du Port où la magie devrait naturellement opérer.

MOTHRA SLAPPING ORCHESTRA St-Denis

Les Récréateurs

Les choses commencent à bouger sérieusement pour le trio rockab’n’roll : Toi tu creuses, leur premier opus en clin d’œil à Sergio Leone est paru fin avril et les joyeux drilles ont depuis écumé les scènes locales pour le défendre. Ils sont désormais diffusés par plusieurs émissions spé internationales, preuve de la solidité de leurs compos.

Pour vivre leur fulgurante ascension en live, direction St-Denis donc, avant un concert au vert du Batofou prévu le 8 décembre.

gratuit

©DR

21 novembre 20h

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écouté Lorde

Black Bazar

Pure heroine

Round 2

Nouveau phénomène mondial pop à la faveur d’une paire de singles (bien troussés il faut l’admettre) qui ont surexcité la blogosphère ces derniers mois, voici venu pour Lorde le temps du long format. Saluons la maturité impressionnante dont fait preuve cette artiste néo-zélandaise, 16 bougies au compteur, auteur de l’intégralité des textes, souvent désabusés, et co-compositrice de plusieurs morceaux. Mais si l’on retrouve plusieurs tubes en puissance (dont les singles susmentionnés) en début d’album, sa pop vaporeuse mâtinée de nappes électro s’essouffle et lasse à mesure que les pistes défilent.

15€99 Néanmoins prometteur pour la suite.

La suite des aventures des sapeurs fous ! Rappelons que Black Bazar est avant tout un bouquin à succès d’Alain Mabanckou, qui décrit les péripéties d’un Congolais fraîchement installé à Paris. Adapté au théâtre et bientôt au cinéma, ce projet multi-facettes fait l’objet d’un second disque qui enfonce le clou planté par son éponyme prédécesseur : retour aux sources de la rumba ! Exit les synthés, place à une rumba «à l’ancienne», entièrement instrumentale et irrésistiblement dansante ! Majoritairement composé par une sommité de la musique congolaise, le guitariste Popolipo Beniko, Round 2 confirme les Black Bazar comme les maîtres 14€99 ambianceurs du moment.

Mayra Andrade Lovely difficult

Ce pourrait bien être l’album qui achèvera d’installer Mayra Andrade comme la nouvelle star mondiale de la musique cap-verdienne, après la disparition de la légende Cesaria Evora. Avec sa voix sublime et ses solides musiciens, Mayra creuse un peu plus ce sillon chanson-folk qui lui sied à merveille au fil de comptines espiègles chantées en créole cap-verdien, anglais ou français. Petite réserve sur l’orientation choisie par la belle sur certains titres, flirtant parfois avec un jazz-world easy listening à la Norah Jones (on fait pire, je vous l’accorde) bien éloigné de la spontanéité et de la fraîcheur qui 16€99 caractérisaient ses deux premiers opus.

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L’Afrique Enchantée Entrez dans le bois sacré

Troisième compilation concoctée par les tontons Vlad & Solo, aux manettes de la balade musicale hebdomadaire de France Inter sur le continent africain. Cette sélection, forcément éclectique et pointue, propose un voyage en 16 étapes rythmées et souvent festives. Les deux animateurs ne tombent pas dans la facilité et trouvent un bel équilibre entre grand noms (Manu Dibango, Francis Bebey, Angélique Kidjo) et découvertes réjouissantes. De l’Angola au Ghana en passant parles Antilles ou le Cap-Vert, un bien joli panorama musical 16€99 de l’Afrique contemporaine.

La sélection de Par François Manificat

15€99

MGMT MGMT

En réaction au succès massif et inattendu de son premier disque, MGMT avait surpris son monde en prenant le contre-pied total sur Congratulations, deuxième album expérimental d’une classe hallucinante, fatalement mécompris par une horde d’adeptes qui attendaient une redite d’Oracular spectacular. Trois ans plus tard, le duo de Brooklyn prend à nouveau un malin plaisir à brouiller les pistes avec son dernier-né, concentré d’inventivité musicale et de délires psychédéliques. Ne cherchez pas l’évidence mélodique, le génie créatif des deux new-yorkais est ailleurs, dans cette propension à empiler savamment les strates sonores, parfois à la limite de l’écœurement, un peu à la manière de leurs voisins d’Animal Collective, en plus accessible.

On pense fort à Brian Eno (auquel le groupe avait rendu hommage sur sa précédente galette), pour cette faculté à emmener l’auditeur en apesanteur en quelques minutes, même si la surabondance d’effets en tous genres noie parfois le propos. Un peu comme un glace nappée de chantilly : difficile à digérer, mais tellement addictif !

14€99

Agnes Obel Aventine

Trois ans après Philarmonics, divine surprise de l’année 2010, voici l’heure de la confirmation pour la lumineuse pianiste-chanteuse. Plutôt que de bouleverser sa routine, la Danoise a préféré conserver son mode de fonctionnement : composer seule, dans son appartement du quartier Kreuzberg à Berlin. Pas de révolution musicale donc, mais une belle continuité dans la grâce, permise par son impressionnante qualité d’écriture et la justesse de son timbre cristallin. Qu’elle soit seule en piano-voix ou sobrement accompagnée par un ensemble à cordes (dans lequel on retrouve Mika Posen, violoniste des excellents Timber Timbre), ses folk songs semblent suspendues hors du temps, magnifiques de fragilité et d’intensité émotionnelle.

De belles plages instrumentales parsèment l’album comme autant de respirations dans cette œuvre dense. Quelque part entre Chopin et Cat Power, Agnes Obel confirme avec Aventine qu’elle fait partie des très grands.

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Hannibal : Saison 1 L’énigmatique Suédois Mads Mikkelsen reprend le rôle du cannibale spirituel Hannibal Lecter dans une série appétissante qui fonde son intrigue sur les relations entre le diabolique gastronome et un jeune profiler du FBI, et brouille jusqu’à la fin les lignes morales qui séparent le spectateur du tueur, un peu comme dans Dexter, dont cette saison est l’héritière la plus digne dans l’offre 19€99 actuelle pléthorique des histoires de serial killer.

Samsara Documentaire symphonique où la musique remplace la voix monocorde du commentateur, Samsara est par essence grandiose : 5 ans de tournage aux quatre coins du monde, dans des lieux vastes et forts en symboles pour illustrer la lutte titanesque entre nature et civilisation, entre deux gros plans sur de profonds regards humains.

Si ce procédé hyper émotionnel est un 19€99 peu lourd, la beauté visuelle de l’objet laisse pantois.

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World War Z Brad Pitt s’invite dans la tradition du film de zombie, éternelle déclinaison du scénario catastrophe parfait, point de croisement entre l’histoire de monstre et la dynamique pandémique.

En ajoutant beaucoup d’action brutale et un budget énorme pour le genre qui faisait craindre la surenchère ridicule, le réalisateur parvient pourtant à satisfaire les nostalgiques 19€99 du bon vieux temps de la bricole underground. Amusant.

Allelujah bordel !

Pour un comique à verve méchante dont le fond de commerce est de railler la bêtise humaine, choisir pour cible la religion manque un peu d’imagination : quelle source plus abondante d’absurdités faciles à moquer que les monothéismes dont Jérémy Ferrarri prétend ici débusquer les sottises ? On goûte un poison plus infâme à la pointe du fleuret d’un Gaspard Proust que sous le gros maillet dont Ferrari use dans tout son one-man-show, mais il inflige tout 19€99 de même de drôles de blessures à Dieu, ce qui nous satisfait.

La sélection de Par François Gaertner

Pacific Rim

limite des effets numériques, et la délirante énormité de l’imaginaire manga : pour résister à une invasion extra-terrestre de monstres sousmarins titanesques, l’humanité s’en remet à des robots géants, dirigés par un tandem de pilotes parfaitement synchrones. C’est d’abord cette symbiose entre deux êtres humains que veut filmer Del Toro, sa pesante machine filmique prenant parfois des airs de chorégraphie mécanique.

19€99 Empêtré dans les problèmes de production, Guillermo Del Toro n’avait plus réalisé de film depuis 5 ans, et la sortie du très fun Hellboy 2. Embauché pour diriger la nouvelle trilogie basée sur Bilbo le Hobbit de Tolkien, il avait jeté l’éponge en début de tournage pour des raisons qui restent floues avant d’échouer à financer un projet monumental d’adaptation d’H.P. Lovecraft, dont L’Appel de Cthulu est l’un des classiques de la littérature fantastique. Et ce n’est en voyant ce Pacific Rim finalement réalisé un peu par défaut qu’on réalise à quel point l’Espagnol a pu manquer à l’industrie du blockbuster.

Car dans le paysage spectaculaire, personne mieux que ce geek obèse ne sait doser avec si belle pétulance la décérébration légère du cinéma d’action, la fantasmagorie sans

Mais la beauté visuelle ne suffit pas à expliquer le fantastique attrait de ce film candide et chevaleresque.

Del Toro sait camper à grands traits des personnages qui pèsent sur l’écran : Idriss Elba en commandeur moustachu à la mâchoire toujours serrée, sa fille adoptive ninja et minaudeuse, le héros tête brûlée au cœur blessé, et une galerie de portraits secondaires désopilants, qui servent de soupapes au scénario surgonflé, et lui épargnent d’éclater en laissant échapper régulièrement des bouffées de burlesque.

Pacific Rim incarne un cinéma à l’image de ses énormes machines : s’il est efficace malgré son poids en mégatonnes, c’est parce qu’il est conduit avec une précision merveilleuse par un auteur en parfaite harmonie avec son programme, et qui maîtrise ses rouages avec l’agilité d’un danseur étoile.

19€99

Wolverine Un film d’action, c’est d’abord des corps qui souffrent. C’est la raison pour laquelle Wolverine est un sujet passionnant pour le cinéma, qui le met en scène ici pour la 5e fois : sa faculté de régénération en fait le héros rêvé du genre, viande à blessures toujours régénérée, attendrie à grandes claques, lacérée, écrasée, carbonisée jusqu’à l’os et aussitôt reconstituée, prête à traverser encore la râclée permanente qu’est la vie éternelle de Logan. Cette nouvelle adaptation le transporte au Japon pour un calvaire de samouraï assez divertissant, qui se traverse toutes griffes et rouflaquettes dehors.

Banzaï !

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Immolations au Tibet, la honte du monde Tsering Woeser, Indigène (48 p.)

Silo Hugh Howey, Actes Sud

C’est un texte court et percutant que nous livre ici la poétesse tibétaine Tsering Woeser. Celle qui a dû quitter son pays et qui vit dorénavant recluse en Chine se propose de décrire ici, avec une précision chirurgicale glaçante, l’agression commise contre son peuple, l’éradication de ses coutumes et de sa langue, en un mot le génocide culturel 5€75 subit dans l’indifférence générale par le Tibet.

C’est un des buzz littéraires dont la sphère internet a le secret. Sorti aux États-Unis en 2011 sous forme numérique, le livre, pourtant auto-édité, reçoit un accueil enthousiaste et le bouche à oreille le fait connaître. Il faut dire que l’histoire de ce Silo nous parle avec acuité d’une société totalitaire. Dans ce texte de science-fiction haletant, il est impossible de ne pas songer aux glorieux aînés 26€45 George Orwell et Ray Bradbury.

Stars of the stars

Psycho Killer

Pénélope Bagieu & Joann Sfar, Gallimard (48 p.)

Anonyme, Sonatine (358 p.)

Le prolifique auteur de BD multicarte revient en cette rentrée. Dans un livre à l’univers étonnant et assez drôle, Sfar met en scène un défi cosmique : qui sera la meilleure chanteuse de l’univers ? Avec la patte qu’on lui connait, il s’amuse. Car il est de ces artistes qui, à chaque livre, prennent un virage.

Dans tous les cas, Sfar reste un fameux conteur, et mêle poésie et philosophie avec 16€10 habilité.

Celui qui s’est fait connaître par Le livre sans nom, best-seller aussi inattendu que fulgurant, propose en cette rentrée un nouveau livre, tout aussi terrifiant. Tout semble paisible dans une petite bourgade de 3672 habitants. Jusqu’au jour où un tueur mystérieux portant un masque en forme de crâne, surmonté d’une crête iroquoise rouge, décide d’assassiner avec une rigueur 23€00 froide certains des habitants de la ville.

Efficace. Stylé. Flippant.

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La sélection de Par Nicolas Millet

22€43

L’Identité malheureuse Alain Finkelkraut, Stock (240 p.)

Il agace, il dérange, il questionne. Chacun de ses livres a la faveur des médias.

Sans doute parce qu’Alain Finkelkraut, dans chacun de ses opus qui arrivent en librairie avec la régularité d’un métronome, interroge notre monde avec un détachement, une rigueur et une puissance intellectuelle rarement égalés par ses contemporains. Dans ce texte aux accents identitaires, il met en question cet équilibre délicat que doit trouver un peuple lorsqu’il est confronté à l’immigration, en évitant soigneusement deux écueils : « la tentation ethnocentrique de persécuter les différences » et « la tentation pénitentielle de nous déprendre de nous-mêmes pour expier nos fautes ». En dénonçant l’élitisme culturel oublié au nom de l’égalité, en déplorant le remplacement de la réflexion mûrie par l’instantanéité de Twitter, il se demande finalement, dans ce livre essentiel, s’il est encore possible d’hériter et de transmettre. Fondamental.

11€50

La Grande saignée François Morin, Lux (240 p.)

L’argument du livre est limpide : À plusieurs reprises entre le XIVe et le XIXe siècle, les rois de France n’ont pas hésité à employer la méthode forte pour soulager l’État de ses dettes : l’incarcération ou la mise à mort pure et simple de ses créanciers. De telles mesures étaient appelées des « saignées ».

Dans ce texte engagé, Morin, qui en matière économique est expert puisqu’il est professeur émérite de sciences économiques à l’Université de Toulouse et a été membre du conseil général de la Banque de France et du Conseil d’analyse économique, en arrive à une conclusion dérangeante mais finalement attrayante : il est urgent de mettre en place ce nouveau système, c’est-à-dire saigner la finance avant que celle-ci ne saigne le peuple.

Passionnant.

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nou sa va !

Lékip l’Azenda livre sa sélection p our le mois à venir

MARDI 12 NOVEMBRE

2, 8, 9, 15, 23 et 29 NOV.

VENDREDI 15 NOVEMBRE

JACQUES ET MYLèNE Le Séchoir Parce que deux acteurs qui jouent sept personnages, c’est une prouesse.

Parce que cette pièce est un vaudeville trash, une histoire d’amour revisitée à la sauce kitsch que les critiques s’accordent à définir comme une bouffée d’humour bien frais à consommer sans modération.

Parce que ce gratteux tout simple est tout simplement excellent (à mon humble avis). Dans la série ptite-binouze-qui-va-bien-avec-unpti-concert-cool-gratos, c’est une valeur sûre.

Viendez prendre quelles reprises, m’sieurs dames !

SAMEDI 23 NOVEMBRE

WEEK-END DES 16 et 17 NOVEMBRE

JEUDI 14 & 15 NOVEMBRE

Bah… au Maïdo !

Parce que l’une des chorégraphes les plus aventureuses de la scène actuelle qui croise le plus volubile des danseurs réunionnais pour une création inspirée par les défenestrés du World Trade Center, c’est à tomber.

WAX TAILOR Le Palaxa

Divers lieux

À LA DÉCOUVERTE DU MAÏDO

Parce que c’est une chance qu’au terme d’une grande tournée internationale, cet artiste brillant se produise à La Réunion, et que pour l’avoir déjà vu en live, je sais qu’il est capable de proposer de belles surprises.

Parce qu’au retour des chaleurs estivales, un week-end dans les hauts ça rafraîchit comme il faut.

Des randos guidées et des activités gratuites, ça sent le géranium... et la bonne occase.

SAMEDI 30 NOVEMBRE

DIMANCHE 10 NOVEMBRE

LILLY WOOD AND THE PRICK Le Kabardock

Parce que c’est un duo particulièrement généreux sur scène, et que j’aime découvrir les nouveaux albums en live. Parce que le groupe a gagné en maturité, et que leurs récentes chansons sont des tubes en puissance faits pour la scène.

aurore 64

DONATO

Les 350 ANS DU PEUPLEMENT

Débarcadère de St-Paul

Parce que j’habite St Paul et qu’une journée festive, entre tralalas, rassemblements de bateaux, feux d’artifices et un kabar avec Waro et Ti Fock ça me dit bien avant d’aller glander à la plage le jour férié d’après.

sandrick

BIENNALE ARTS ACTUELS

Magasin D2, Le Port

Parce que si la dernière édition était un peu brouillonne, l’idée de faire plancher des plasticiens du monde entier sur La Réunion reste excellente, et que l’art contemporain est chez moi le sujet d’une curiosité inépuisable - je n’y comprends rien.

IN A WORLD FULL OF BUTTERFLIES...

Téat Champ Fleuri

SAMEDI 23 NOVEMBRE

ROBERTO FONSECA La Ravine, St-Leu

Parce que ce satané pianiste me percute les oreilles depuis deux ans avec son terrible album Yo, et que j’aime le jazz quand il s’adresse au croupion autant qu’au cervelet.

françois G.

agenda

novembre 2013

VENDREDI 1/11

18h30 19h30 20h 20h 20h 20h 20h 20h 20h 20h 22h 22h

St-Leu Rondavelle B. Canot Hôtel Boucan Canot Le Tampon Théâtre d’Azur Le Tampon Le Favori St-Pierre Centre L. Langenier L’Ermitage Coco Beach St-Gilles Le Mex B. Canot Ti Boucan St-Paul La Cerise St-Denis Les Pot’irons St-Pierre Ô Pub à Tapas St-Denis Les Récréateurs

Jam session (bœuf jazz) • gratuit Jean-Claude T’ & Annick (jazz, variété) • gratuit Antigone • 10€ Soirée Halloween : DJ Mickael Grimm Festival Sa m’aim (1 pièce & 1 spectacle musical) • 5€/spectacle Z & T (chanson, folk) • gratuit DJ Planet • gratuit Ad Libitum (jazz) • gratuit Rit (chanson, hip-hop) • gratuit Rock the cabah (mix pop, rock) • gratuit Smoky Peppers (blues) • gratuit Clandestine (house, minimal) • 5€

SAMEDI 2/11 15h30 18h 18 18h30 18h30 19h 19h30 20h 20h 20h 20h 20h 20h 20h30 22h 22h 23h

St-Pierre Centre L. Langenier Festival Sa m’aim (2 pièces & 2 spectacles musicaux) • 5€/spectacle St-Leu Rondavelle Rondalounge : Dani Llonga (house) • gratuit Breizh Kabar : La Kevrenn Alré + F. Viry + Saodaj’+.... - gratuit St-Paul Front de mer L’Etang Salé Blue Bayou Afromix (danse, musique et cirque) • gratuit St-Leu Leu 46 Sakyroots (reggae, seggae) • gratuit St-Joseph Chez Zot Rit (chanson, hip-hop) • gratuit B. Canot Hôtel Boucan Canot Hat’mosphère (reprises) • gratuit Le Tampon Théâtre d’Azur Antigone • 10€ St-Leu Iloha Donato (variété) • gratuit St-Gilles Le Mex DJ Planet • gratuit St-Paul La Cerise Tricodpo (chanson créole) • gratuit St-Denis Les Pot’irons Lo Griyo (maloya, fusion) + Matsonic (funk, soul, electro) • 5€ St-André Maloya Café Groove Lélé (maloya) • gratuit Le Port Th. Sous les Arbres Maya Kamaty + Yaelle Trulès (maloya, folk) • 9/12€ St-Pierre Ô Pub à Tapas Gramoun Sello (maloya) • gratuit St-Denis Les Récréateurs Dubstep Run (dubstep) • 5€ L’Etang-Salé Suspense… Happy zombies party : Elisa Do Brasil + … à la loupe P.78

DIMANCHE 3/11

10h 10h 12h 16h 17h 18h 18h30

66

St-Leu Parc 20 Décembre St-Gilles Musée de Villèle Pl. des Cafres Chez Ti’Rose St-Louis MADOI Petite-Ile Palm Hotel L’Ermitage Coco Beach St-Leu Rondavelle

100 pur sang krump (démonstrations, initiation, spectacles) • gratuit Les rencontres alternatives • gratuit à la loupe P.78 Déjeuner-concert avec Rit (chanson, hip-hop) • 15-25€ Fabrice Legros (maloya, jazz) • 5€ voir p.52 Sunday @ sunset : DJ Nayah + guests (electro) • gratuit DJ Greg (salsa) • gratuit No Mad (reprises) • gratuit

agenda

novembre 2013

LUNDI 4/11 17h

St-Denis

KTDral After work • gratuit

MARDI 5/11 17h30 18h 19h30 19h30 20h 20h 20h 20h30

St-Denis Les Récréateurs St-Pierre Ô Pub à Tapas B. Canot Hôtel Boucan Canot La Poss.

La Terrasse St-Paul La Cerise St-Denis Les Pot’irons St-Denis Bar A Cas Le Port Th. Sous les Arbres

MERCREDI 6/11 17h 20h 20h 20h 20h

St-André St-Paul St-Denis St-Denis St-Denis

Parc du Colosse La Cerise Les Récréateurs Les Pot’irons Bar A Cas

JEUDI 7/11 19h 20h 20h 20h 20h 20h 20h 20h 20h

St-Denis Th. Grand Marché Le Tampon Th. Luc Donat St-Pierre Les Sal’ Gosses St-Gilles Le Mex St-Gilles Le Raisin de Mer St-Paul La Cerise St-Denis Les Pot’irons St-Denis Les Récréateurs St-Denis Bar A Cas

VENDREDI 8/11 17h 18h 18h30 19h30 20h 20h 20h 20h 20h 20h 20h 68

St-André Parc du Colosse St-Denis Les Récréateurs St-Leu Rondavelle B. Canot Hôtel Boucan Canot Le Tampon Théâtre d’Azur St-Pierre Long Board Café Piton St-Leu Le Séchoir L’Ermitage Coco Beach L’Ermitage Novotel St-Gilles Le Mex St-Paul Léspas

Soirée jeux • gratuit Ô Pub à Salsa (cours & dancefloor) • gratuit Ange Hoarau (piano) • gratuit Café-philo des Mascareignes • infos : 06 92 27 78 12 Zaza show (one-woman show) • gratuit Valentin Jolicœur (sono mondiale) • gratuit Kiz’ y Tapas (intiation kizomba) • gratuit Œdipe (Cie Acta) • 6-12€

Transe Mêlée (Cie Maloya Métiss) • gratuit Bal-guinguette avec Valentin Jolicœur • gratuit Funky Terrasse : Karl Hungus (rare grooves, soul, funk) • gratuit Narbomix (electro) • gratuit D’Artagnan (pop, rock) • gratuit

Jacques et Mylène (Troupe des 26000 couverts) • 4-18€ voir p.36 Maxime Le Forestier (chanson) • 49,40€ David Doré (world) • gratuit Scène ouverte • gratuit Zii covers, avec la chanteuse Ziia (soul, folk, world) • gratuit Projection sur le thème de l’alimentation • gratuit Flow Di + Fluidz (dubstep) • gratuit Oté Pirates (chanson, jazz) • gratuit We love music! (scène ouverte) • gratuit

Transe Mêlée (Cie Maloya Métiss) • gratuit Transe Mission (transe, jusqu’à 5h!) • 3€ Duo Tempo (swing, blues) • gratuit Trio des Îles • gratuit Antigone • 10€ Concert surprise • gratuit M’others (Collectif AléAAA) • 7-15€ Christine Salem (maloya) • gratuit voir p.53 Dîner-concert avec Kréolokoz (maloya) • 38€ DJ Planet • gratuit Tania Boristhène (maloya, chanson) • 12€

LES

BAMBOUS Boire

COMPLÈTEMENT À L’EST !

création

de Fabienne Swiatly - Par Robin Frédéric et Les Bambous, avec Valérie Cros.

MARDI 12 NOVEMBRE JEUDI 14 NOVEMBRE VENDREDI 15 NOVEMBRE SAMEDI 16 NOVEMBRE LUNDI 18 NOVEMBRE MARDI 19 NOVEMBRE JEUDI 21 NOVEMBRE VENDREDI 22 NOVEMBRE SAMEDI 23 NOVEMBRE

Tarifs : 2 à 13 € - tout public dès 14 ans

19H30 14H 20H30 17H 14H 19H30 14H 20H30 17H

AMEURS...

LES SL rte aux paroles Scène ouve

E en lien avec le spectacle BOIR vu qu’on ait livresse» «qu’importe le flacon pour

I 20 NOVEMBRE RCRED MElibre et gratuite

19H30

entrée

Visuel Boire de Fabienne Swiatly - © Fred Pothin

ALI AU PAYS DES MERVEILLES

de Ali Bougheraba & Didier Landucci

MERCREDI 27 NOVEMBRE SAMEDI 30 NOVEMBRE

19H30 17H

Tarifs : 2 à 13 € - Tout public - durée : 1h20

Et aussi... À Léspas (St Paul) t.0262 59 39 66 mercredi 4 décembre 20h

avec la participation de la Région Réunion, la DAC OI, le Département de la Réunion, la Ville de Saint-Benoît

direction : Robin Frédéric 2, rue jean moulin - 97470 st-benoît billetterie@lesbambous.com

www.lesbambous.com INFOS 0262 50 38 63

agenda

20h 20h 20h 20h 20h 20h 20h 20h 20h30 20h30 20h30 21h 21h30 22h

novembre 2013

St-Paul La Cerise St-Denis Th. Grand Marché St-Denis Palaxa St-Denis Les Pot’irons St-Denis KTDral St-Denis Bar A Cas St-André S. Guy Alphonsine St-Benoît Conservatoire Le Tampon El Latino Le Port Th. Sous les Arbres St-Denis Pasta e Vino St-Pierre Kerveguen St-Pierre 3 Brasseurs St-Pierre Ô Pub à Tapas

Lo Kintet «Deus ex-machina» (théâtre d’impro) • gratuit Jacques et Mylène (Troupe des 26000 couverts) • 4-18€ voir p.36 Prix Musiques OI : JF Gang + M. Kamaty +... • gratuit voir p.47 Spank ! : Corvec + Kwalud (hip-hop) • gratuit Donato (variété) • gratuit DJ Franky • gratuit Nritya Ananda (danse indienne) • 8/13€ Li té vé war (spectacle avec D.Sicard, G. Pounia…) • 10/14€ No Mad (reprises) • gratuit Œdipe (Cie Acta) • 6-12€ Dîner-concert avec Ouistitisax Groove Machine (funk, jazz) • 29€ Ousanousava + Marovoule (séga, maloya) • 10/16€ Jean-Claude T’ & Annick (jazz, variété) • gratuit Patrik Manent (maloya) • gratuit

SAMEDI 9/11 15h 17h 18h 18h 18h30 19h30 20h 20h 20h 20h 20h 20h 20h 20h 20h 20h 22h

St-Denis Biblio. A.Lorraine Des hommes en vrai (projection) • gratuit St-Paul Débarcadère Transe Mêlée (Cie Maloya Métiss) • gratuit St-Leu Rondavelle Rondalounge : Nayah (house) • gratuit Saline les B. La Bodega 974 Blind test musical (animé par Fred Jollet) • gratuit St-Leu Leu 46 Donato (variété) • gratuit B. Canot Hôtel Boucan Canot Kazz A Swing (jazz manouche) • gratuit Pl. des Palm. Esp. Guy Agenor Thierry Jardinot (humour) • 20€ Le Tampon Théâtre d’Azur Antigone • 10€ St-Pierre Centre L. Langenier Blue Baroque (tango) • 6/10€ St-Gilles Le Mex DJ Planet • gratuit St-Paul La Cerise Essais d’insolitude (concert dessiné) • gratuit St-Denis Th. Grand Marché Jacques et Mylène (Troupe des 26000 couverts) • 4-18€ voir p.36 St-Denis Les Pot’irons Christine Salem (maloya) + DJ La Poussière - 5€ voir p.53 St-Denis Les Récréateurs Sapoak & co (hard tek, drum’n’bass) • 5€ St-Denis KTDral Soirée orientale • gratuit St-André Maloya Café Rodee Cox (ragga, dancehall) • gratuit St-Pierre Ô Pub à Tapas Dogo Fara ek Issa Kalibali (afro-maloya, fusion) • gratuit

DIMANCHE 10/11

11h Bourg Murat Le Panoramic 14h St-Paul Débarcadère 17h Petite-Ile Palm Hotel 17h Saline les B. La Bodega 974 18h30 St-Leu Rondavelle 19h Le Port Th. Sous les Arbres 21h St-Leu Namasté 22h St-Denis Les Récréateurs

70

Danyèl Waro (maloya) • gratuit Danyèl Waro + Apolonia + Manyan +… • gratuit à la loupe P.78 Sunday @ sunset : DJ Nayah + guests (electro) • gratuit Loboloco + Agnesca + Emalka + Papoune (electro) • gratuit Soul Side (soul) • gratuit Christine Salem + Zanmari Baré (maloya) • 10/15€ voir p.53 Bluff (rock) • gratuit Anniversaire Nayah (house, techno) • 5€

10 NOVEMBRE 2013 JOURNÉE DE COMMÉMORATION

Rassemblement de bateaux, barques et canots de toute La Réunion dans la Baie du meilleur ancrage.

Défilé des associations saint-pauloises, reflétant l’histoire de notre peuplement suivant un cycle chronologique.

Spectacle nautique, jets d’eau, laser, retentissements des cornes de brume.

Spectacle « Fénessans » fresque historique musicale.

Inauguration de la Place du Peuplement de La Réunion (anciennement place du débarcadère).

Spectacle chorégraphique « Terre de Mer » qui s’inspire des émotions et réactions qu’ont certainement vécues les premiers habitants.

350 ans de peuplement réunionnais Saint-Paul berceau la Rényon !

Spectacle de danse « Ma Métisse » Spectacle son et lumière, show pyrotechnique, « Aux sources de la Réunion : 350 ans de peuplement », scénographie associant l’eau, le feu, la lumière et des images en 3D. Grand Kabar avec Apolonia, Manyan, Kreolokoz, Danyel Waro, Ti fock, Tiana, Afatia... horaires et programme complet sur www.mairie-saintpaul.fr

agenda

novembre 2013

LUNDI 11/11 17h

St-Denis

KTDral After work • gratuit

MARDI 12/11

17h St-Denis Biblio. A.Lorraine 17h30 St-Denis Les Récréateurs 18h St-Pierre Centre L. Langenier 18h St-Pierre Ô Pub à Tapas 18h St-Denis Téat Champ Fleuri 19h St-Denis Téat Champ Fleuri 19h St-André Biblio. Champ Borne 19h30 B. Canot Hôtel Boucan Canot 19h30 St-Benoît Les Bambous 20h Piton St-Leu Le Séchoir 20h St-Paul La Cerise 20h St-Denis Téat Champ Fleuri 20h St-Denis Les Pot’irons 22h St-Denis Archives Dptmtales

Des elles entre les ils (Cie Baba Sifon) • gratuit Soirée jeux puis Ras Maron + invités (maloya) • gratuit Les enjeux de la guerre civile syrienne (conférence) • gratuit Ô Pub à Salsa (cours & dancefloor) • gratuit Total Danse : Filmer la danse (projection) • gratuit voir p.20 Total Danse : Flaque - version courte • gratuit voir p.20 Majorettes (création CDOI) • 8€ Dario Babet (piano) • gratuit Boire (création Les Bambous) • 2-13€ voir p.34 Jacques et Mylène (Troupe des 26000 couverts) • 8-18€ voir p.36 Christian Givrord (chanson française) • gratuit Total Danse : Rosas Danst Rosas • 12-24€ voir p.20 Freddy & Manu (guitares & voix) • gratuit Total Danse : Fleur Bleue «être sentimentale» • 5€ voir p.20

MERCREDI 13/11

15h 17h 18h 18h 20h 20h 20h 20h 20h 20h 20h 20h 20h 22h

St-Denis Museum Oarfish, un serpent sous la mer (projection) • gratuit St-Gilles Les Brisants Fest. du film : L’Homme de Rio (projection) + concert voir p.33 St-Denis Téat Champ Fleuri Total Danse : Filmer la danse (projection) • gratuit voir p.20 Ste-Clotilde La Fabrik Total Danse : Flaque - version longue • 7-14€ voir p.20 Le Tampon Th. Luc Donat Hanitra + Zanmari Baré + Gautier • 5/10€ voir p.53 St-Pierre Les Sal’ Gosses Jean-Claude T’ & Annick (jazz, variété) • gratuit Piton St-Leu Le Séchoir Jacques et Mylène (Troupe des 26000 couverts) • 8-18€ voir p.36 St-Paul Léspas Falling in love again (projection) • 3/5€ St-Paul La Cerise Ciné-concert «Michel Audiard, flingueur de répliques» • gratuit St-Denis Téat Champ Fleuri Total Danse : Rosas Danst Rosas • 12-24€ voir p.20 St-Denis Les Récréateurs Funky Terrasse : Karl Hungus (rare grooves, soul, funk) • gratuit St-Denis Les Pot’irons Boogie nights : Bernard Ollivier (mix disco) • gratuit St-Denis Bar A Cas Michel • gratuit St-Denis Archives Dptmtales Total Danse : Fleur Bleue «être sentimentale» • 5€ voir p.20

JEUDI 14/11 17h 19h 20h 20h 20h 20h 20h 20h 72

St-Gilles L’Ermitage Le Tampon St-Pierre St-Gilles St-Gilles St-Denis St-Denis

Les Brisants La Marmite Th. Luc Donat Les Sal’ Gosses Le Raisin de Mer Le Mex Th. Grand Marché Les Récréateurs

Fest. du film : Ma vie est un enfer (proj.) + concert voir p.33 Dîner-concert avec Tapok (séga) Éléphant + Ben Mazué + Laurent Lamarca • 5/10€ voir p.53 En Transit (chanson) • gratuit Zii covers, avec la chanteuse Ziia (soul, folk, world) • gratuit Scène ouverte • gratuit Total Danse : In a world full of butterflies… • 11-22€ voir p.20 No Mad (reprises) • gratuit

Randonnées guidées Menus au géranium activités de plein air taRifs réduits réservations : 0810 797 797 www.saintpaul-lareunion.com

agenda

20h 20h 21h30

novembre 2013

St-Denis Les Pot’irons DJ Vague (house, minimal) • gratuit St-Denis Bar A Cas DJ Cszyz (electro) • gratuit St-Paul La Cerise Ciné-concert «Mississippi Early Blues History» • gratuit

VENDREDI 15/11 17h 18h 18h30 18h30 19h30 19h30 19h30 20h 20h 20h 20h 20h 20h 20h 20h 20h 20h 20h 20h 20h30 20h30 21h30 21h30 22h

St-Gilles Les Brisants St-Denis Téat Champ Fleuri St-Leu Rondavelle St-Denis Téat Champ Fleuri St-Pierre Little Italy L’Etang Salé Floralys B. Canot Hôtel Boucan Canot Le Tampon Théâtre d’Azur St-Pierre Long Board Café St-Leu Le 211 L’Ermitage Coco Beach St-Gilles Téat Plein Air St-Gilles Le Mex St-Denis Th. Grand Marché St-Denis Téat Champ Fleuri St-Denis KTDral St-Denis Les Pot’irons St-Denis Les Récréateurs St-Denis Bar A Cas St-Benoît Les Bambous Le Tampon El Latino St-Pierre 3 Brasseurs St-Paul La Cerise St-Pierre Ô Pub à Tapas

Fest. du film : Le secret des poignards... (proj.) + concert voir p.33 Total Danse : Filmer la danse (projection) • gratuit voir p.20 Brasil Kabar (latin jazz) • gratuit Total Danse : Dobout an bout (Cie Cirquons Flex) • gratuit voir p.20 Gainsbourg, du jazz dans la ravine • gratuit Tumabo (salsa, latin jazz) • gratuit Nirina Sulette (maloya, séga) • gratuit Antigone • 10€ Concert rock • gratuit Gautier (chanson métissée) • gratuit Grèn Sémé (maloya évolutif) • gratuit Li té vé war (spectacle avec D.Sicard, G. Pounia) • complet DJ Planet • gratuit Total Danse : In a world full of butterflies… • 11-22€ voir p.20 Total Danse : Don Quichotte du Trocadéro • 14-28€ voir p.20 Alima’s Band • gratuit Sauvage : Black Ben + Kwalud (afro, electro) • gratuit Abazdabu (ska, punk) • 5€ Sarahyshah (bossa, samba) • gratuit Boire (création Les Bambous) • 2-13€ voir p.34 Donato (variété) • gratuit Daf & co (variété) • gratuit Ciné-concert «The stones are rolling» • gratuit Marovoule (maloya électrique) • gratuit

gn e de s pl ac es !

C ul tiv e ta T im eli ne & ga amag www.facebook.com

74

/azend

agenda

novembre 2013

SAMEDI 16/11 15h 16h 16h 17h 17h 18h 18h 18h30 18h30 19h 19h30 19h30 19h30 20h 20h 20h 20h 20h 20h 20h 20h 20h 20h 20h30 22h

St-Denis Biblio. A.Lorraine Le Tampon Médiathèque St-Denis Case Constellation St-Benoît Les Bambous Saline les B. La Bodega 974 St-Leu Rondavelle St-Denis Téat Champ Fleuri St-Leu Leu 46 St-Denis Téat Champ Fleuri St-Joseph Chez Zot Petite-Ile Palm Hotel St-Leu Iloha B.Canot Hôtel Boucan Canot Le Tampon Théâtre d’Azur St-Pierre Centre L. Langenier St-Gilles Téat Plein Air St-Gilles Le Mex St-Paul La Cerise St-Denis Téat Champ Fleuri St-Denis Les Pot’irons St-Denis Les Récréateurs St-Denis KTDral Ste-Clotilde Th. Vladimir Canter Le Port Th. Sous les Arbres St-Pierre Ô Pub à Tapas

DIMANCHE 17/11 15h 17h 17h 18h

St-Denis Téat Champ Fleuri Petite-Ile Palm Hotel Le Port Th. Sous les Arbres Saline les B. Varangue du Lagon

CONCERT

THÉÂTRE

DANSE

Sibérie (projection) • gratuit L’Autre (Collectif L’Alpaca Rose) • gratuit Scratch (solo de danse hip-hop) Boire (création Les Bambous) • 2-13€ voir p.34 O’Fischa Sound & Papoune meet Jahmaty (reggae, dub) • gratuit Rondalounge : Vodooman (house) • gratuit Total Danse : Filmer la danse (projection) • gratuit voir p.20 El Melagouach (ska, swing) • gratuit Total Danse : Dobout an bout (Cie Cirquons Flex) • gratuit voir p.20 Zadig 2.0 (electro, dub) • gratuit Run Soul (soul) • gratuit Affair Affair (reprises) • gratuit Nirina Sulette (maloya, séga) • gratuit Antigone • 10€ Jacques et son maître (d’après Diderot) • 6/10€ Li té vé war (spectacle avec D.Sicard, G. Pounia) • complet DJ Planet • gratuit Thermoboy + Thee Orlando’s (rock) • gratuit Total Danse : Don Quichotte du Trocadéro • 14-28€ voir p.20 Le Pain des Fous (ska, rock) + Will (hip-hop) • 5€ Soirée Black/White (soul, funk, house, techno) • 5€ Soirée cinéma • gratuit Matthieu Brillant (maloya, fusion) • 5/10€ African poetry under the trees (slam, fonnkèr) Lao (maloya) • gratuit

Total Danse : Don Quichotte du Trocadéro • 14-28€ voir p.20 Sunday @ sunset : DJ Nayah + guests (electro) • gratuit Points de suspension (cirque, Cie Cirquons Flex) • 6/9€ Kokobass (world) • gratuit

18 Petit boulevard de la Plage St-Pierre > 0692 82 09 95 du lundi au vendredi de 9h à 2h samedi & dimanche de 17h à 2h > restauration jusqu’à 1h tous les soirs > ts les dimanches et mardis : soirée karaoké

Programme novembre 2013 ven 8: concert surprise ven 15: concert rock ven 22: concert surprise vend 29: soirée Belge moules frites à volonté + concert hat’mosphère (music internationale)

jeu 21: grande soirée Beaujolais nouveau charcuterie & tapas + concert Free Jam (rock) sam 23: soirée Beaujolais nouveau sam 30: soirée Belge moules frites à volonté

75

agenda

18h 18h 18h30 19h

novembre 2013

L’Ermitage Coco Beach St-Denis Cathédrale St-Leu Rondavelle St-Denis Les Récréateurs

DJ Greg (salsa) • gratuit Manouchkaïa (swing tzigane) • 12€ Airzik (rock métissé) • gratuit Théâtre d’impro • gratuit

LUNDI 18/11 17h

St-Denis

KTDral After work • gratuit

MARDI 19/11 17h30 18h 18h 19h 19h30 19h30 20h 20h30

St-Denis Les Récréateurs St-Pierre Ô Pub à Tapas St-Denis Téat Champ Fleuri St-Denis Téat Champ Fleuri B. Canot Hôtel Boucan Canot St-Benoît Les Bambous St-Paul La Cerise St-Denis Téat Champ Fleuri

MERCREDI 20/11 18h 18h 19h 19h30 20h 20h 20h 20h 20h 20h 21h

St-Paul St-Denis St-Denis St-Benoît Le Tampon St-Pierre St-Paul St-Denis St-Denis St-André St-Denis

Léspas Téat Champ Fleuri Téat Champ Fleuri Les Bambous Th. Luc Donat Les Sal’ Gosses La Cerise Les Récréateurs Les Pot’irons S. Guy Alphonsine Téat Champ Fleuri

JEUDI 21/11

18h30 Ste-Clotilde Th. Vladimir Canter 19h L’Éperon Kaz JM & Francine 20h St-Pierre Long Board Café 20h St-Gilles Le Raisin de Mer 20h St-Gilles Le Mex 20h St-Paul Léspas 20h St-Paul La Cerise 20h St-Denis Les Récréateurs 20h St-Denis Les Pot’irons 20h St-Denis KTDral 20h St-Denis Bar A Cas 20h Ste-Clotilde Th. Vladimir Canter 20h St-André Maloya Café 76

Soirée jeux • gratuit Ô Pub à Salsa (cours & dancefloor) • gratuit Total Danse : Filmer la danse (projection) • gratuit voir p.20 Total Danse : Libido Sciendi (public adulte) • 7-14€ voir p.20 Ange Hoarau (piano) • gratuit Boire (création Les Bambous) • 2-13€ voir p.34 Les mardis de l’impro • gratuit Total Danse : The artist is present (projection) • 8€ voir p.20

Madagascar aujourd’hui (conférence) • gratuit Total Danse : Filmer la danse (projection) • gratuit voir p.20 Total Danse : Mind a gap • 7-14€ voir p.20 Les Slameurs (scène ouverte en lien avec «Boire») • gratuit Li té vé war (spectacle avec D.Sicard, G. Pounia…) • 12/14€ Blue Bop Trio (jazz, swing) • gratuit Troc de fringues • gratuit Funky Terrasse : Karl Hungus (rare grooves, soul, funk) • gratuit SelecTir (reggae) • gratuit Total Danse : Time and spaces... • 8/13€ voir p.20 Total Danse : Libido Sciendi (public adulte) • 7-14€ voir p.20

Total Danse : K.I.S. (Kub In Street) • gratuit voir p.20 Fest. Ponso : Chemin la misère + Zistoir pou gran moun • gratuit Soirée Beaujolais, concert de Free Jam (world) • gratuit Z & T (chanson, folk) • gratuit Scène ouverte • gratuit Quartett (Collectif l’Alpaca Rose) • 8-15€ Rendez-vous jazz avec Luc Joly & ses invités • gratuit Mothra Slapping Orchestra (rock’n’roll) voir p.53 Nayah + Lily Artshow (house, minimal) • gratuit Soirée Beaujolais • gratuit We love music! (scène ouverte) • gratuit Total Danse : Time and spaces... • 7-14€ voir p.20 Soirée Beaujolais • gratuit

agenda

novembre 2013

VENDREDI 22/11

18h St-Denis Téat Champ Fleuri 18h30 St-Leu Rondavelle 19h L’Éperon Kaz JM & Francine 19h St-Denis Téat Champ Fleuri 19h30 B. Canot Hôtel Boucan Canot 20h Le Tampon Th. Luc Donat 20h St-Pierre Long Board Café 20h St-Leu Le 211 20h L’Ermitage Coco Beach 20h St-Gilles Le Mex 20h St-Paul Léspas 20h St-Paul La Cerise 20h St-Denis Th. Grand Marché 20h St-Denis Téat Champ Fleuri 20h St-Denis Les Récréateurs 20h St-Denis Les Pot’irons 20h St-Denis KTDral 20h St-Denis Bar A Cas 20h30 St-Benoît Les Bambous

CONCERT

THÉÂTRE

DANSE

Total Danse : Filmer la danse (projection) • gratuit voir p.20 Dinaram Quartet (jazz, funk) • gratuit Fest. Ponso : proj. + concert Didyé Kergrin (soul, jazz) • gratuit Total Danse : La 36e Chambre • gratuit voir p.20 Jean-Claude T’ & Annick (jazz, variété) • gratuit Alice & Thierry : Sakinn un bout’ (humour) • 18/20€ Concert surprise • gratuit Soirée sound system (reggae, dub) • gratuit Free Jam (world) • gratuit DJ Planet • gratuit Quartett (Collectif l’Alpaca Rose) • 8-15€ Le Complex de Zik (rock) • gratuit Mésyé Dijoux + Samdi soir pou oublié (2 pièces en créole) • gratuit Total Danse : Deca Dance • 14-28€ voir p.20 Ozz Trio (swing, jazz) • gratuit Ker Faya Sound System (reggae, dub) • gratuit Patria Nostra (reprises pop-rock) • gratuit DJ Franky • gratuit Boire (création Les Bambous) • 2-13€

Visitez • Ouvert tous les jours de 10h à 18h • Visites guidées à 10h, 11h, 14h, 15h et 16h Fermé le 1er novembre Chemin Frédeline 97410 Saint-Pierre

0262 35 81 90 www.sagadurhum.fr 77

agenda

novembre 2013

20h30 Le Tampon El Latino 21h St-Pierre Kerveguen 21h30 St-Pierre 3 Brasseurs 22h St-Pierre Ô Pub à Tapas

SAMEDI 23/11

10h L’Éperon Village 12h L’Éperon Village 13h St-Pierre O’Brother’S 17h St-Benoît Les Bambous 18h St-Leu Rondavelle 18h St-Denis Téat Champ Fleuri 18h30 St-Leu Leu 46 19h St-Joseph Chez Zot 19h St-Denis Téat Champ Fleuri 19h30 B. Canot Hôtel Boucan Canot 20h Pl. des Palm. Esp. Guy Agénor 20h St-Pierre Centre L. Langenier 20h St-Pierre Belo Horizonte 20h St-Pierre Long Board Café 20h St-Leu La Ravine 20h St-Gilles Le Mex 20h St-Paul La Cerise 20h St-Denis Téat Champ Fleuri 20h St-Denis Les Pot’irons 20h St-Denis Les Récréateurs 20h St-Denis KTDral 20h St-André Maloya Café 21h St-Denis Palaxa 22h St-Pierre Ô Pub à Tapas

DIMANCHE 24/11 14h 15h 17h 18h 18h 18h30 20h

St-Gilles Téat Plein Air Saline les B. La Bodega 974 Petite-Ile Palm Hotel Saline les B. Varangue du Lagon Le Port Kabardock St-Leu Rondavelle L’Ermitage Coco Beach

LUNDI 25/11 17h 20h

78

Airzik (rock métissé) • gratuit Wax Tailor (electro, hip-hop) + Zadig 2.0 • 16/18€ Daf & co (variété) • gratuit Les Salauds (rock) • gratuit

voir p.45

Fest. Ponso : Adrien il y eut un matin (Théâtre Talipot) • gratuit Fest. Ponso : G. Pounia + 7PO + Robin + Gautier +... • gratuit Koté Manouche (swing, jazz) • gratuit Boire (création Les Bambous) • 2-13€ Rondalounge : Nayah (house) • gratuit Total Danse : Filmer la danse (projection) • gratuit voir p.20 Tiloun (maloya) • gratuit Dièsepora (world) • gratuit Total Danse : La 36e Chambre • gratuit voir p.20 Fauchard Trio • gratuit Marie-Alice Sinaman «Alice.commerage» (humour) • 20€ Insomnie (Cie L’Entracte) • 6/10€ voir p.34 Donato (variété) • gratuit Soirée Beaujolais • gratuit Roberto Fonseca + Patt Burter (latin jazz) • 18-25€ DJ Planet • gratuit Kilkil + Riske Zéro (rock, punk) • gratuit Total Danse : Deca Dance • 14-28€ voir p.20 Les Ébénistes (jazz) + DJ Blaise (electro, jazz) • 5€ Tricodpo (chanson créole) • gratuit Soirée Montmartre • gratuit Nicky Larson (pop, rock) • gratuit Wax Tailor + Zadig 2.0 + Karl Hungus • 15-20€ voir p.45 Black Lou Band (reggae) • gratuit

Total Danse : Battle de l’Ouest 2013 • 5€ voir p.20 Après-midi électronique : Papoune (electro) • gratuit Sunday @ sunset : DJ Nayah + guests (electro) • gratuit Les Salauds (rock) • gratuit Wax Tailor + Kwalud vs. Uli Kunkel • 15-20€ voir p.45 7PO (maloya) • gratuit Tiloun (maloya) • gratuit

St-Denis KTDral After work • gratuit St-Paul Léspas Restitution des ateliers «Théâtre de l’opprimé» • gratuit

agenda

CONCERT

MARDI 26/11 17h30 18h 18h 19h30 20h 20h 20h30

St-Denis St-Pierre St-Pierre B. Canot St-Pierre St-Paul Le Port

Les Récréateurs Centre L. Langenier Ô Pub à Tapas Hôtel Boucan Canot Les Sal’ Gosses La Cerise Th. Sous les Arbres

MERCREDI 27/11 17h 18h 19h30 19h30 20h 20h 20h

Le Tampon St-Paul St-André St-Benoît St-Paul St-Denis St-Denis

Th. Luc Donat Léspas S. Guy Alphonsine Les Bambous La Cerise Les Récréateurs Les Pot’irons

JEUDI 28/11 19h 20h 20h 20h 20h 20h 20h 20h 20h

L’Ermitage La Marmite St-Pierre Les Sal’ Gosses St-Gilles Le Raisin de Mer St-Gilles Le Mex St-Paul Léspas St-Paul La Cerise St-Denis Les Récréateurs St-Denis Les Pot’irons St-Denis Bar A Cas

THÉÂTRE

DANSE

Soirée jeux puis Ras Maron + invités (maloya) • gratuit Aventure et philosophie… (conférence) • gratuit Ô Pub à Salsa (cours & dancefloor) • gratuit Dario Babet (piano) • gratuit Bœuf jazz • gratuit Saby Morales (danse contemporaine) • gratuit Mes mots m’habitent (Cie Acta) • 6-12€

Ticoulitintin, le martin malin (berceuses) • 5-10€ Aventure et philosophie… (conférence) • gratuit Duo Labbé/Daltin (jazz, world) • 8€ voir p.52 Ali au pays des merveilles (humour) • 2-13€ Café repaire • gratuit Funky Terrasse : Karl Hungus (rare grooves, soul, funk) • gratuit Scooby (mix généraliste) • gratuit

Dîner-concert avec Max Lauret (séga) Pulse (rock, soul) • gratuit Zii covers, avec la chanteuse Ziia (soul, folk, world) • gratuit Scène ouverte • gratuit Duo Labbé/Daltin (jazz, world) • 10-20€ voir p.52 Duo Cogan (swing, jazz) • gratuit Iza (maloya, chanson) • 5€ Alex Roland (house, techno) • gratuit DJ Scooby (deep house) • gratuit

VENDREDI 29/11 18h30 19h

St-Leu St-Denis

Rondavelle Lakay (electro) • gratuit Téat Champ Fleuri Tosca (projection, capté au Metropolitan Opera) • 12-24€

79

agenda

19h30 19h30 20h 20h 20h 20h 20h 20h 20h 20h30 20h30 21h 21h 21h30 22h

novembre 2013

B. Canot Hôtel Boucan Canot Le Port Le Dodo Palmé St-Pierre Long Board Café St-Leu Le 211 St-Gilles Le Mex St-Paul La Cerise St-Denis Palaxa St-Denis Les Récréateurs St-Denis KTDral Le Tampon El Latino Le Port Th. Sous les Arbres St-Pierre Kerveguen St-Leu Soluna Kafé St-Pierre 3 Brasseurs St-Pierre Ô Pub à Tapas

SAMEDI 30/11 15h 17h 18h 19h30 20h 20h 20h 20h 20h 20h 20h 20h 21h 22h

St-Denis Biblio. A.Lorraine St-Benoît Les Bambous St-Leu Rondavelle B. Canot Hôtel Boucan Canot Le Tampon Eglise Bérive St-Pierre Centre L. Langenier St-Pierre Coin des Saveurs St-Gilles Le Mex St-Paul La Cerise St-Denis Les Pot’irons St-Denis KTDral St-Denis Les Récréateurs Le Port Kabardock St-Pierre Ô Pub à Tapas

DIMANCHE 01/12 11h 17h 17h 17h 18h30

Bourg Murat Grands Kiosques Petite-Ile Palm Hotel Saline les B. La Bodega 974 Le Port Th. Sous les Arbres St-Leu Rondavelle

Trio des Îles • gratuit Donato (variété) • gratuit Hat’mosphère (reprises) + soirée belge • gratuit Yaëlle Trulès (maloya, chanson) • gratuit DJ Planet • gratuit Gautier (chanson métissée) • gratuit Big MJ + Dah Mama + Onja + Kaloubadya • 8-12€ voir p.52 El Hijo Diabolico (nueva cumbia) • gratuit Festival de la BD • gratuit Désizion (maloya, séga) • gratuit Mes mots m’habitent (Cie Acta) • 6-12€ Lilly Wood & The Prick + Fabrice Legros • 16/18€ voir p.48 Ouistitisax Groove Machine (funk, jazz) • gratuit Affair Affair (reprises) • gratuit Dubstep Run : DJ Ago + guests • gratuit

Vivre seul (projection) • gratuit Ali au pays des merveilles (humour) • 2-13€ Rondalounge : DJ Ago (house) • gratuit Affair Affair (reprises) • gratuit Flaque (jonglage, Cie De Fracto) • gratuit Gwendoline Absalon (maloya, soul, jazz) • 6/10€ Dîner-concert avec Noèse • 10-16€ DJ Planet • gratuit Rock en Stock (reprises rock) + Le Club • gratuit Poumon (fusion) • 5€ Festival de la BD • gratuit Zadig 2.0 + Labsync (electro, dub) • gratuit Lilly Wood & The Prick + Celia V (pop) • 20/25€ Harmoman Legend’s (folk, country) • gratuit

Flaque (jonglage, Cie De Fracto) • gratuit Sunday @ sunset : DJ Nayah + guests (electro) • gratuit Dubstep Run : Flow Di (dubstep) • gratuit Adrien, il y eut un matin (Théâtre Talipot) • 6/9€ Funky Blue Boyz (funk) • gratuit

salles, bars, musiciens : envoyez vos dates à contact@azenda.re

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voir p.48

Samedi 16 novembre. 16h. Médiathèque ThéâTRe. A PARTIR De 4 ANS

e L autr ca Rose.

Collectif Alpa

Avec Alexis Campos et Laure Fontaine. Durée :

40mn

Samedi 30 novembre. 18h. Mairie annexe Bérive Bourg-Murat Dimanche 1 décembre. 10h30. Grands Kiosques ANS 4 De JONGLAGe. A PARTIR

Flaque Cie Defracto

Organisé par les Teat Départementaux, dans le Avec Eric Longequel et Guillaume Martinet Mise en scène : Johan Swartvagher Durée : 20mn

cadre de Total Danse.

Samedi 7 décembre. 16h. Médiathèque Trois-Mares Représentations scolaires Plaine des Cafres et ANS 8 De PARTIR CONTe MUSICAL. A

Les ogres de Ba. rbara Cie Zamalak

Avec Teddy Iafare Gangama, Amélie Burtaire, Harry Win-Lime.

Durée : 35mn

Attention, le nombre de places par séance dans l’auditorium de la Médiathèque du Tampon est limité à 100. La salle ouvre 15 mn avant le début de la représentation.

Le spectacle commence à l’heure. Gratuit.

Contact : tél. 0262 55 02 19.

Rejoignez nous sur facebook : le.tampon.ville.culturelle mail : culture@mediatheque-tampon.fr

à l a loupe

Le 10 novembre marquera le 350e anniversaire de l’ancrage du navire Le SaintCharles en baie de Saint-Paul, où débarquèrent deux colons, dont Louis Payen, et les sept esclaves malgaches qui donneront à l’île, en même temps que ses premiers courageux marrons, ses premiers enfants.

Pour marquer le coup, SaintPaul organise une journée de commémoration marquée par des rassemblements de bateaux, des défilés et des spectacles chorégraphiques, et qui s’achèvera par une grande explosion visuelle et pyrotechnique intitulée Aux sources de La Réunion : 350 ans de peuplement.

La soirée promet d’être légitimement festive avec un kabar devant le débarcadère, auquel participeront notamment les Saint-Paulois Apolonia, Kréolokoz, Ti Fock et Danyèl Waro. À la découverte du Maïdo

17 & 18 novembre au Maïdo Deux jours pour redécouvrir, de randonnées guidées en haltes 82

gastronomiques au géranium spécialement conçues par le fameux Doudou et ses gourmands consorts, le Maïdo et la longue route qui grimpe jusqu’au grand belvédère du cirque de Mafate. Luge, poney, acrobranche, quad, exposition historique, démonstrations de cuisine, artisanat : pour plus d’infos sur toutes les activités disponibles durant ce weekend, un seul numéro : 0810 797 797.

le matin une performance artistique flanqué du Panda Kroo, de Wa Roox et d’Ago. La journée tranquille et familiale prendra fin avec le concert d’En Transit, trio adepte d’une chanson française écologique et sympathique.

©Captain Alex

Les 350 ans du peuplement

Happy Zombies Party

©Jace

agenda

Rencontres Alternatives : 13e édition avec Jace !

3 novembre du 10h à 18h Musée de Villèle Retour à Villèle pour le carrefour itinérant des créateurs réunionnais : photographes, illustrateurs, bijoutiers, brasseurs, céramistes y montreront comme toujours leur travail, et le grand Jace fera dès

Samedi 2 novembre Une bonne soirée électro qui ravive l’ambiance mystérieuse des rave parties : les organisateurs de cette soirée nostalgique des hotlines secrètes et des rondes en camion, qui accueille tout de même la DJ internationale Elisa Do Brasil, ne révélera pas le lieu où elle se tient jusqu’à la dernière minute, via sa page Facebook : Happy Zombies Party. Le line-up : Aubry One, Ago, Ziloub, Elisa Do Brasil, Lily Artshow, et Loboloco.

PAF : 10€

expositions

1

2

Disparition - Gorg One St-Denis - Lola K 10

Peinture - Un regard sur les espèces animales éteintes ou en passe de le devenir, entre fantômes et chimères.

Jusqu’au 9 novembre

Impressions d’enfance St-Denis - Musée Léon Dierx

Sélection d’estampes autour de l’enfance et de l’adolescence issues des commandes faites par Ambroise Vollard à des artistes comme Renoir, Guillaumin ou Shannon.

Jusqu’au 10 novembre

KOIF

St-Denis - Lerka

Exposition collective autour de la symbolique de la coiffure (Kid Kréol & Boogie, Mégot, Dominique Ficot, Jean-Marc Lacaze, etc.)

Du 21 octobre au 20 décembre

Gris Fluo - PandaKroo & Floe St-Denis - La Galerue / Lola K10

3 Expo croisée entre le graff en noir et blanc de Pandakroo et le dessin vectoriel acidulé et enfantin de la graphiste Floe.

Du 15 novembre au 15 décembre 84

Catherine Casteres Le Port - La Cantine

1 Toiles sur l’univers du jazz Jusqu’au 4 janvier

Métaphore - Chris Técher St-Pierre - Pasta Gondole

Peinture Jusqu’au 6 décembre

Cabinet de curiosités artistiques contemporaines St-Denis - Parc des expositions

Exposition collective : peinture, sculpture, dessin, installations Du 5 au 11 novembre

Circulez ya rien à voir J-P. Barbier Atelier Aurellll’art

Paysages et impressions colorés couchés sur toile Jusqu’au 14 décembre

expositions

3

La Forêt - Loïc Arnaud

Vu de l’intérieur - Aurellll

Une peinture de 13 mètres 80 accompagnée de 13 dessins réalisés en résidence en territoire scolaire eu Lycée Jean Hinglo.

Jusqu’au 14 décembre

Regard pictural sur l’infiniment petit et l’invisible.

Psychédélique microbien.

Jusqu’au 31 janvier

Le Port - ESA

St-Gilles - Le P’tit Zinc

Contre-feu(x) - Karl Kugel

Lumières Drontiques Margret Adenor

Création visuelle autour des incendies qui ont ravagé les hauts de l’île.

Jusqu’au 20 décembre

Œuvres plastiques inspirées par l’ésotérisme et la Lémurie chère à Jules Hermann.

Jusqu’au 21 mars

Once upon a time Ann Marie Valencia

Autre Réunion - Victor Erapa

St-Paul - Maison Serveaux

St-Leu - Musée du sel

Regard d’une peintre sur les milieux naturels, entre lumières fulgurantes et filigranes de branches.

Jusqu’au 31 décembre

Stéphane Kenkle St-Leu - Il était une fois

Peinture Jusqu’au 4 janvier

St-Denis - L’Arthotèque

St-Denis - Bibliothèque A. Lorraine

Photographies, portraits en noir et blanc.

Jusqu’au 19 décembre

Hyper - Denis Darzacq

St-Denis - Téat Champ Fleuri

2 Photographies en lien avec Total Danse : des jetés spectaculaires capturés dans des allés de supermarché. Saisissant.

Jusqu’au 13 décembre 85

à LA NICHE!

l’encyclopédie des genres obscurs, par françois manificat

STONER

illustration : Freddy Leclerc

Version abrasive de l’immortel rock’n’roll, pendant velu du grunge de l’époque, le stoner éclôt circa 1990. Utilisant à profusion les pédales fuzz, ce courant se caractérise par un tempo ralenti, un côté 70s’ dû à la production, volontairement rétro, et une frontalité apportée par les guitares massives et la basse bien grasse. Le chant, clair, contraste quelque peu avec cette orgie de décibels. Du heavy metal, il possède la lourdeur et l’obsession

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Retrouvez la playlist sur www.azenda.re

du riff qui tue, il emprunte au blues sa rugosité rocailleuse et au rock psyché ses circonvolutions mélodiques trippées. Comme son nom le laisse entendre, le stoner a une longue histoire avec les cannabinoïdes, opiacés et autres stupéfiants, ce ne sont pas les membres d’Acid King ou de Weedeater qui diront le contraire…

Parfois qualifié de desert rock, le genre bénéficie d’un éclairage nouveau depuis une grosse décennie, qui correspond peu ou prou au succès phénoménal des Queens Of The Stone Age. Une poignée de festivals y sont carrément dédiés (ainsi qu’aux musiques apparentées), à l’instar du Up in Smoke suisse ou du Yellowstock belge.

Les oreilles chastes hurleront à un énième «truc de bourrin», les plus furieux trouveront ça encore trop mou du genou… Pour ces derniers, on causera sludge et doom prochainement, ça devrait les contenter ! discographie sélective Kyuss - Blues for the red sun (1992) Monster Magnet - Dopes to infinity (1995) Karma To Burn - Karma To Burn (1997) Fu Manchu - King of the road (1999) Queens Of The Stone Age - Rated R (2000) Truckfighters - Gravity X (2005) Red Fang - Red Fang (2009) Mars Red Sky - Mars Red Sky (2011)

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10 NOVEMBRE 2013 350 ans de peuplement réunionnais Saint-Paul berceau la Rényon !

JOURNÉE DE COMMÉMORATION