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LA CRÉATION D’UN NOUVEL ALCOOL

L’UNION DES DISTILLATEURS DE SPIRITUEUX D’ÉRABLE

Pour la création de l’appellation, on a la même démarche que pour le vin. Dans un premier temps, on a créé l’association l’UDSÉ, détenant une marque de commerce appelée Acerum. Émise sous licence, c’est une marque de certification. La prochaine étape est de faire reconnaître cette appellation par les instances publiques. On a commencé le processus en 2018, avec un cahier des charges auquel on apporte en ce moment encore quelques modifications.

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début 2024. C’est une question de temps pour que ce soit reconnu.

Une fois reconnu, on détient une IGP (Indication géographique protégée) soit Acerum du Québec, et l’appellation devient propriété du gouvernement. Il peut ensuite y avoir une reconnaissance au niveau canadien.

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On commence à s’intéresser au potentiel de l’alcool d’érable. Et il va se passer des décennies avant que ça ne devienne populaire comme le Cognac ou le Scotch Whisky.

La dernière étape, c’est la politique de contrôle que l’on fait en collaboration avec Ecocert, pour déterminer de quelle façon cet organisme va vérifier le cahier des charges.Tout est bien entamé. Et si ce n’est pas pour cette année, ce sera fait

Par rapport aux coûts, le sirop d’érable est très dispendieux. Alors, comme plusieurs distilleries, nous prenons plutôt du sirop de bourgeons. C’est un sirop qui a un « défaut » de saveur, mais ce qui n’est pas intéressant pour mettre sur nos crêpes, peut l’être pour faire un spiritueux.

Hydromiellerie

ASSOCIATION DES PRODUCTEURS D’HYDROMELS ET D’ALCOOLS DE MIEL DU QUÉBEC

Entretien avec

René Bougie Directeur général Miellerie King & Distillerie B

Au Québec, pour être producteur d’hydromel, on doit être avant tout un apiculteur qui possède plus de 100 ruches, ce qui n’est pas le cas en Ontario ou dans certains États américains. Donc, nous sommes un regroupement d’apiculteurs qui fabriquons des produits transformés comme de l’hydromel, des mistelles, des liqueurs et maintenant, de plus en plus de membres font aussi des spiritueux.

LA SANTÉ DES ABEILLES

Nous assistons actuellement à un fort taux de mortalité dans nos cheptels, dû tant aux changements climatiques qu’aux parasites de plus en plus présents. Donc il y a de gros enjeux avec la chute des pollinisateurs au Québec, mais aussi à travers le monde.

POUR CEUX QUI FONT DES SPIRITUEUX

On peut amener l’ensemble de nos produits lorsqu’on fait des marchés publics, exceptés nos spiritueux.

ACCÈS AUX CENTRES DE RECHERCHE

Interdiction pour les artisans d’utiliser les services d’un centre de recherche. Par exemple, à La Pocatière, il y a la CDBQ mais comme nous n’avons pas le droit de sortir nos spiritueux de chez nous, on ne peut les amener au centre de recherche.

ACHAT DE MIEL ENTRE PRODUCTEURS

En ce moment, il faut utiliser 80 % de matière première dans la fabrication de nos produits, donc du miel de nos ruches. Le problème, c’est que le taux de mortalité fait en sorte que nos productions sont moins élevées, et qu’en plus on n’a pas le droit d’acheter du miel d’un autre producteur du Québec.

L’ATAQ DEVIENT L’ATCQ

L’ASSOCIATION DES TORRÉFACTEUR DE CAFÉ DU QUÉBEC

OBJECTIF

Regrouper toutes les personnes qui torréfient le café afin de mieux informer le grand public.

Entretien avec Anne-Sophie Brossard

Co-propriétaire de Café Brossard

On veut que les gens connaissent les commerçants et qu’ils prennent le temps d’aller chercher des goûts différents. Il commence à y avoir de plus en plus de normes sur l’étiquetage, mais on est encore très loin du fait que cela devienne une obligation.

Avec les subventions que nous avons réussies à avoir, nous voulons faire un site Internet et une infolettre pour tous les membres, afin de s’entraider d’un bout à l’autre du Québec. On aimerait aussi créer une sorte de route des vins, mais pour le café.

Idéalement, nous prévoyons de lancer une plateforme avant les fêtes de 2024.

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Entretien avec Marie-Eve Myrand

Directrice Générale

DOSSIERS PRIORITAIRES EN 2023

L’élargissement des canaux de distribution, incluant la vente en ligne, la livraison par un tiers et la possibilité de vendre sur les marchés publics.

TAXES

On souhaite aller vers une révision de la taxe spécifique sur les boissons alcooliques. En ce moment, le premier palier de taxation est de 0-75 000 hectolitres. Mais, il y a 2 % des microbrasseries au Québec qui font plus de 75 000 hectolitres. Donc, on souhaiterait qu’il y ait une modulation qui soit beaucoup plus fine, et adaptée à la taille et à la réalité des entreprises. Il y a une étude économique que nous avons commandée vers la fin de l’année passée, qui va sortir au premier ou deuxième trimestre 2023. Ça servira de point de

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