Le journal AFFAIRES • CULTURES • MODE DE VIE • ENTREPRENARIAT
S S E E I L STR U D IN VALES I T ES
ÉTÉ 2011
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Lorsque le soleil fait rouler l’économie
entreprenariat
divertissement
sport
CONSEIL DE COOP
mode
La Chasse-Galerie........................... 3 Bar Agitée........................................ 3 Café l’Artère.................................... 4 Fédération des coopératives de développement régional du Québec....... 4 À la fût............................................. 7 Coopératives de développement régional de Montréal-Laval........... 16
ENTREVUES / REPORTAGES
POURQUOI CROIRE EN LA COOPÉRATIVE?
Lancer une entreprise en coopérative est une grande décision. Elle comporte des avantages et des inconvénients comme n’importe quelle structure d’entreprises. Même s’il s’agit d’une façon qui ne convient pas à tous, il y a quand même plusieurs histoires à succès au Québec. Baron vous fait un survol rapide de quelques unes d’entreelles qui méritent l’attention.
BIÈRE ET CIE La blonde est l’un des breuvages les plus populaires lorsque les journées s’annonce chaude. Découvrons quelques entrepreneurs qui naviguent autour de cet alcool qu’est la bière. Nous parlons avec une nouvelle entreprise qui à pignon sur rue au centre du quartier latin à Montréal et faisons un profil sur un regroupement de brasseurs. P.7
LA BICYCLETTE
Il y a rien de plus pratique que la bicyclette pour se promener en ville et éviter les embouteillages interminables sur les routes principales ou pendant l’heure de pointe des transports en commun. Le vélo est un transport pratique et bon pour le corps. Baron épluche pour vous cette industrie remplie de passionnée. P.8
SE BAIGNER EN TOUTE BEAUTÉ
Les créateurs de mode de prêtà-porter sont plus nombreux et populaires depuis quelques temps. Par ailleurs, pour cette édition estivale, Baron a décidé de se pencher sur les créateurs de maillots. Pour nous parler de cette industrie peu connue, nous avons posé quelques questions à deux jeunes créatrices québécoises. P.20
Le Panda Bar................................... 7 Vélo Ibike........................................ 8 Vélo Mag......................................... 9 Perle Magazine.............................. 11 Mes Obsessions Gourmandes....... 12 La fin de Sumo Industrie............... 15 Initiative web: La Cité................... 17 L’univers d’Edith Boucher............ 18 Infopresse devient une école......... 19 D’où vient ton maillot?................. 20
AUTRES
Suggestions de musique................ 10 Fais-le toi-même............................ 11 Recettes: Fish & Chips maison..... 12 Camping au Lac Lajoie................. 15 Les escales improbables................ 16 Suggestions de films...................... 17 Annoncez vos services.................. 22
CRÉDIT Éditeur en chef et directeur artistique Nelson Roberge: info@baronmag.com Éditeur, directeur publicité & animateur twitter Leonardo Calcagno: pub@baronmag.com Correction & revision Isabelle René, Annie Bélanger Illustration couverture: Sébastien Thibault: sebastienthibault.com
ENTREPRENARIAT:
Collaborateurs: Nelson Roberge, Leonardo Calcagno, Simon Graves, Uzi Blackman. Isabelle Ouimet. Merci à Helka du Lab Créatif.
POURQUOI LA COOP? Par Leonardo Calcagno
Parfois synonymes de communautés hippies, vivant dans le bois avec des t-shirts du Che, en fumant le cannabis, les COOPs ont depuis longtemps été un modèle d’affaires intéressant pour les jeunes entrepreneurs avec une vocation socio-politique de gauche et d’entraide. Mais avec un chiffre global de 20 milliards de dollars et des compagnies comme Agropur (Yoplait et Québon), Mountain Equipement CO-OP, Coopérative Métro Plus d’Asbestos ou Pétroles Sonic, qui ont choisi ce modèle d’entraide et de membership, l’option de cette structure offre un grand potentiel, afin de vous lancer en affaires à votre tour. Dans ce numéro, nous laissons la parole à des entrepreneurs qui ont pris le chemin de la COOP et qui nous donnent leurs conseils pour réussir.
BARON MAGAZINE 6976 #2, CHABOT, MONTRÉAL (QC) H2E 2K5
WWW.BARONMAG.COM ISSN: 1927-1409 Dépot légal à la bibliothèque nationale du Québec et Archives Canada
PUBLICITÉ PUB@BARONMAG.COM
DISTRIBUTION MONTRÉAL:
CDEC Rosemont / Petite Patrie, CDEC Centre-Sud/Plateau Mont-Royal, (CDEC) AhuntsicCartierville, Carrefour jeunesseemploi Hochelaga-Maisonneuve, L’Oblique, Pauls Boutique, Atelier-B, Point Vert, Choq.FM, CISM, Radio-Canada, Atomic Café, Divan Orange, Carrefour jeunesse-emploi (CJE) -. Côtedes-Neiges, L’escogriffe, Panda Bar, Vélo Ibike et plusieurs autres endroits.
QUÉBEC:
Le Cercle, L’Agitée, Le Sacrilège, L’université Laval, Morgan Bridge, Le Scanner, X20, D-Tox et plusieurs autres endroits Écrivez-nous si vous voulez distribuer le journal dans votre magasin. info@baronmag.com
ÉDITO:
POP BOULOT
Il y en a pour qui l’été est synonyme de vacances, alors que d’autres ne jurent que par la belle saison pour faire des affaires. Certains voient l’été à l’intérieur d’un cubicule réfrigéré à l’air climatisé, tandis que d’autres expérimentent les canicules en culotte, dans leurs bureaux de maison. Quant à moi, les plus chanceux sont ceux qui peuvent jongler avec leur horaire pour profiter des journées ensoleillées dans un parc ou sur une terrasse. J’aimerais que ce soit mon cas, mais non, j’ai trop de travail. Pour cette édition sur les industries estivales, nous avons décidé d’approcher quelques entrepreneurs du marché du vélo, de la bière et des bars, ainsi que de la création de maillots de bain. Trois industries où le beau temps va avec les profits. On y fait aussi un survol de la formule de la coopérative. Un statut d’entreprise qui peut être très efficace, mais aussi très complexe. Bon été! -Nelson Roberge
NOUVEAU STYLE, NOUVELLE FORMULE. C’est avec cette édition du Journal Baron que nous entreprenons une nouvelle image pour la publication. Un nouveau look et du contenu différent et plus diversifié que les deux éditions antérieures. Cette version journal du magazine Baron ne sera plus nommée Baron Hors-Série mais bien Le Journal Baron.
Ce changement marque un nouveau départ pour Baron. Le Journal Baron se positionne comme média gratuit pour les jeunes professionnels et entrepreneurs. Selon diverses thématiques, chaque numéro offrira différents articles sur des sujets qui touchent les affaires d’ici. Il servira aussi de tribune aux entrepreneurs en leur laissant un champ d’expression lors de questions vox pop. Enfin, il gardera aussi toujours un œil du côté de la culture, du design, de la politique et du voyage, comme son grand frère vendu en kiosques. Le magazine est publié & vendu 2 fois par année et le journal est publié & donné 4 fois par année.
Problématiques à corriger selon Baron En préparant ce numéro thématique, nous avons eu la chance de découvrir des entrepreneurs et des compagnies offrant des produits et services très intéressants, mais avec certaines problématiques pas trop complexes à régler. • Beaucoup (trop) de COOPs n’ont pas de site internet ou ils ont de vieux sites non-fonctionnels ou des sites qui ne sont pas mis à jour. Ceci est très problématique pour que les clients potentiels puissent les repérer facilement. Pour remédier à ceci, WordPress, Tumbler et Blogger.com sont des sites gratuits très faciles à utiliser. • Le paiement en ligne ou le système PaypPal doit être disponible pour vos clients. Avec ce petit bouton, vous pouvez non seulement offrir une facilité de paiement mais vous ouvrez également la porte à une stratégie de vente, par exemple : « Payez en ligne et recevez un coupon rabais à votre prochain achat à notre boutique (physique)» • Les réseaux sociaux sont incontournables dans la conversation avec le public, qu’il s’agisse des clients ou de potentiels confrères de coopérative. Cet outil de communication facile et instantané est votre façon de garder votre voix vivante dans le cyberespace. • Les institutions (fédérations, conseils, confédérations, réseaux et autres) doivent s’ouvrir à faire du marketing et de la promotion en dehors du cercle des COOPs. L’ésotérisme existant dans la perception de la masse en général doit être rompu et ceci est un énorme problème de communication. Nous l’avons constaté avec nos lecteurs, annonceurs et connaissances quand nous leur avons demandé quelles étaient leurs perceptions. LE JOURNAL BARON
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CONSEILS DE COOP
LES CONSEILS DE
SÉBASTIEN MARTIN, DIRECTEUR GÉNÉRAL
LAVALTRIE
CAFÉ CULTUREL DE LA CHASSE-GALERIE
Propos receuillis par Leonardo Calcagno
1255, RUE NOTRE-DAME, LAVALTRIE WWW.CHASSE-GALERIE.CA PRÉSENTATION
Depuis son ouverture en 2006, le Café culturel de la Chasse-galerie s’est taillé une place de choix dans l’industrie du spectacle en présentant des noms bien connus du public tout comme de nombreux groupes émergents. Avec une programmation artistique surprenante de par sa richesse et sa variété, une ambiance chaleureuse et intimiste, une qualité acoustique indéniable et des prix plus que compétitifs, cette entreprise coopérative est devenue un lieu culturel incontournable dans la région de Lanaudière.
Il faut savoir demeurer fidèle à sa mission première et éviter de se laisser distraire par des facteurs qui pourraient nous en faire dévier tels que la recherche absolue du profit, l’attrait du succès instantané, courtiser une clientèle qui n’est pas nécessairement celle qui a besoin de la coop. Il ne faut pas oublier qu’une coop doit répondre aux besoins de ses membres et de sa communauté d’accueil. Savoir travailler en équipe puisqu’il est essentiel d’impliquer l’ensemble des membres travailleurs aux décisions et à la croissance de l’entreprise malgré les différences au niveau des définitions de tâches et dans la structure hiérarchique. L’étroite collaboration entre le conseil d’administration et la direction générale représente également un enjeu majeur pour la saine gestion et le développement harmonieux de la coopérative. L’ensemble de l’équipe d’une coopérative doit être sensibilisé aux réalités financières de l’entreprise. Dans ce cas, certains sacrifices peuvent être difficiles. On peut penser à des réductions salariales, au refus d’une augmentation, à la décision de procéder à des coupures budgétaires... Par contre, la coopérative voulant répondre aux besoins de ses membres salariés, on observe un beaucoup plus grand respect de la main d’œuvre étant donné qu’elle possède une emprise démocratique sur les décisions. C’est d’ailleurs pour cette raison que les coopératives ont démontré une capacité d’adaptation qui leur a permis de traverser la récente récession plus facilement que les entreprises à capital actions.
LES CONSEILS DE
LUKE DAWSON,
COORDONNATEUR À LA PROGRAMMATION
QUÉBEC
BAR-COOP AGITÉE Propos receuillis par Leonardo Calcagno
251 DORCHESTER QUÉBEC WWW.AGITEE.ORG PRÉSENTATION
En avril 2004, des personnes se sont rencontrées avec le désir de partir un café-bar-spectacle autogéré au centre-ville de Québec. Pendant deux ans, le groupe a entrepris des démarches qui ont mené à l’achat de l’ancienne taverne Dorchester, dans St-Roch, en juin 2006. Le 3 août 2006, une quarantaine de personnes élisaient le premier conseil d’administration, adoptaient la Charte et formaient les premiers comités. Le 14 septembre à 17h00, alors que le comptoir du bar finissait à peine d’être sablé, on se bousculait aux portes pour assister à la première d’une longue série de soirées inoubliables dans ce bar pas comme les autres se voulant un lieu de convergence artistique, politique et communautaire. L’aventure se poursuit depuis bientôt 5 ans et prend un nouvel essor. En effet, l’AgitéE finalise présentement les démarches d’acquisition de l’immeuble où elle loge et entreprend la construction d’une terrasse extérieure.
Ne pas perdre de vue sa mission. Au gré des nombreux changements et compromis qu’appellent la gestion efficace d’une Coop, il faut savoir revenir aux premiers désirs de ses membres, et préserver ainsi leur implication dans le projet Encourager la diversité. Une Coop culturelle a pour but entre autres d’offrir un espace de création à un maximum de types d’événements, tant dans leur forme que dans leur niveau de professionnalisme. Il est essentiel que les jeunes artistes et militants puissent avoir un lieu à eux, et où ils peuvent aussi côtoyer des professionnels. Célébrer l’initiative. Il est important de placer l’implication active d’un membre ou d’un ensemble de membres, souvent bénévoles, au-dessus de la critique. Bien que cette dernière soit aussi essentielle, elle ne doit pas obscurcir le fait qu’une Coop est un espace de partage d’idées, où la voix de chacun est entendue. Ici il n’y a pas de patron.
CONSEILS DE COOP
QUÉBEC
LA FÉDÉRATION DES COOPÉRATIVES DE DÉVELOPPEMENT RÉGIONAL DU QUÉBEC Propos receuillis par Leonardo Calcagno
1528 AVENUE JULES VERNE, 3E ÉTAGE, QUÉBEC WWW.FCDRQ.COOP
PRÉSENTATION
Les premières coopératives de développement régional (CDR) à voir le jour sont celles de l’Outaouais en 1973, de l’Estrie, de Québec-Appalaches et du Saguenay-Lac-Saint-Jean entre 1984 et 1985. La volonté de rallier les régions se manifeste par la création d’un premier regroupement de CDR au sein du Conseil québécois du regroupement des coopératives de développement régional (CQRCDR) en 1988. À peine un an plus tard, six CDR se sont déjà greffées au réseau. La Fédération des coopératives de développement régional du Québec (FCDRQ) est finalement fondée en 1998.
MONTRÉAL
CAFÉ L’ARTÈRE Propos receuillis par Leonardo Calcagno
7000, AVENUE DU PARC, MONTRÉAL WWW.ARTERE.COOP PRÉSENTATION Le Café l’Artère a été conçu grâce au travail commun de quatre jeunes s’étant rencontrés au Cégep en 2007. Dans ce milieu effervescent, ils ont pu s’aventurer dans les arts de la scène, lors de voyages de coopération internationale et dans des projets tels que la création d’une fresque ou encore l’organisation de journées de sensibilisation aux causes humanitaires.
LES CONSEILS DE
CAMILLE CARON BELZILLE, FONDATRICE/PRÉSIDENTE
Bien s’entourer Une coopérative, c’est des gens qui décident de s’unir pour créer un projet. Une bonne communication et une entente claire entre les membres est vitale pour passer du rêve à la réalité. Rester à l’écoute de son milieu Les fondements de l’économie sociale reposent sur une volonté commune de mettre l’économie au service de l’homme et non le contraire. Pour ce faire, il est essentiel de fonder son projet sur les bases solides qu’offrent les milieux sociaux. Se créer des objectifs et les suivre Si écouter son milieu est l’une des conditions pour la réalisation de projets d’envergure, la qualité fondamentale de tout créateur est certainement d’avoir une vision et de la garder en tête et ce, surtout lors des moments où les défis à relever semblent insurmontables.
La CDR demeure la référence en création, développement et représentation d’entreprises coopératives afin de contribuer au développement durable sur son territoire. Ressource unique et spécialisée en développement coopératif au Québec, elle offre l’encadrement, le soutien et l’expertise nécessaires aux entrepreneurs qui désirent procéder à la création, à la consolidation ou au redressement d’entreprises coopératives. En bref, la Fédération des CDR vient confirmer le positionnement des CDR sur l’ensemble du Québec tout en assurant une concertation des efforts de développement coopératif de tous les secteurs d’activité sur une base territoriale.
COORDONNATRICE
Vous pouvez compter sur la CDR de votre région pour être accompagné dans la mise sur pied de votre coopérative. Ils pourront vous accompagner dans toutes les étapes, de l’étude de faisabilité jusqu’à la recherche de financement, en passant par l’écriture du plan d’affaires. Votre CDR régionale sera avec vous sur le terrain lors du démarrage de votre coopérative. Par exemple, la CDR peut vous aider à préparer vos premiers conseils d’administration et à coordonner ce qui a trait aux assemblées générales. Allez voir la CDR de votre région pour tout projet de développement coopératif. La CDR peut vous épauler pour des projets de mobilisation à la vie associative, ou encore pour vous aider à développer votre coopérative en concertation avec votre milieu et vos besoins.
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LE JOURNAL BARON
C’est en 2010 que l’équipe du café a commencé à travailler sérieusement sur un plan d’affaires qui correspondait à leur volonté de créer un projet rassembleur répondant aux besoins de son milieu d’accueil. Ils ont eu l’occasion à maintes reprises de tester leur idée d’affaires dans le quartier, et ils sont toujours convaincus que les activités socio-culturelles attirent des gens de tous les horizons et stimulent le dialogue et la communication. Ayant remporté la deuxième place du Concours québécois en entrepreneuriat au niveau national, l’équipe a su s’outiller pour concrétiser un rêve collectif, soit la création de laboratoire de créativité s’engageant à s’enraciner dans sa communauté.
Le travail de la Fédération consiste à coordonner le réseau des coopératives de développement régional (CDR) et en assumer la représentation. Elle assure le leadership en matière de concertation et de développement coopératif et donne vie aux orientations du réseau par son implication et son initiative qui couvre l’ensemble des 17 régions administratives du Québec.
LES CONSEILS DE
MARIE-ÈVE MYRAND,
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BORIS
NOUVELLE ENTREPRISE
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LE PANDA BAR EST COMME UN SOUS-SOL CHALEUREUX D’UN AMI.
MONTRÉAL
PANDA BAR: HISTOIRE DE FAMILLE PAR NELSON ROBERGE
« Le bar est né grâce à l’envie de faire un projet commun avec mon frère. J’ai moi-même financé le projet pour qu’on puisse vivre une belle expérience ensemble. » me répond Gabriel Julien en parlant de son frère Alexandre. Gabriel accumule les expériences de gestion de commerce depuis maintenant deux ans. Il a débuté
avec un restaurant de Hot Dogs sur la rue McGill, pour ensuite se lancer dans la gestion de bar avec le JukeBox sur St-Laurent. Il décide maintenant d’ouvrir un deuxième bar, le Panda Bar. « J’ai commencé la promotion de spectacles d’humour de la relève il y a maintenant 4 ans. C’est là que j’ai vraiment eu la piqûre d’organiser des événements. Ensuite, dans le but de me perfectionner, je suis allé
étudier en lancement d’entreprise et organisation d’événements à Zoom Académie. » Quand à Alexandre: « Je n’ai jamais travaillé dans l’univers des bars et spectacles, mais ça fait déjà 16 ans que je m’implique d’une manière ou d’une autre dans la scène musicale. Je suis le côté rebelle de la famille et Gabriel a plus le côté business. » Bien situé sur le coin de la rue StDenis et Ontario, tout près du Cégep du vieux Montréal, Alexandre définit l’ambiance du Panda comme un sous-sol chaleureux d’un ami: « Il y a un aquarium, des murs de briques et une petite terrasse à l’arrière pour ceux qui préfèrent discuter. » Gabriel poursuit: « C’est un bar simple sans prétention, où il y a de la bonne musique, des gens sympathiques et de l’alcool pas cher. Il y a aussi la terrasse qui en fait un incontournable. »
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- Alexandre Julien, co-propriétaire
Services informatiques 15 ans d’expérience Spécialiste Apple Diagnostics
HORAIRE DE SEMAINE LES JEUDIS POUZZA
Un groupe de musique (punk, hardcore, folk) se produit chaque semaine vers 23h. Soirées DJ qui offrent un bon mélange de Hip-Hop, de rock et d’électro.
LES SAMEDIS TOTAL COBRA
PANDA BAR 2021 ST-DENIS, MONTRÉAL
LES CONSEILS DE GESTIONNAIRE DES VENTES ET BRASSEUR
Propos receuillis par Leonardo Calcagno
670, RUE NOTRE-DAME, SAINT-TITE WWW.ALAFUT.COM
Prévention
branchez.ca
Avoir l’esprit ouvert et être communicatif Dans une Coop, au contraire de la plupart des autres types d’entreprises, les décisions sont prises en équipe par les membres et non seulement par un seul dirigeant. Dans cette optique, il est essentiel pour tous les membres d’avoir un esprit ouvert et d’encourager la discussion entre eux. Souvent les membres devront confronter leurs idées entre eux et, de cette confrontation, si les membres ont un esprit ouvert, il ressortira généralement de bien meilleures idées que les premières générées.
Comment réinitialiser la mémoire vive de paramètres (PRAM) et la RAM non volatile (NVRAM)
1. Éteignez l’ordinateur. 2. Appuyez et maintenez ces quatre touches simultanément: Commande (pomme), Option (alt), P et R. 3. Allumez l’ordinateur, maintenez enfoncées les quatre touches. 4. Maintenez les touches enfoncées jusqu’à ce que l’ordinateur redémarre et que vous entendiez le bruit de démarrage pour la seconde fois. 5. Relâchez les touches.
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branchez.ca
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Bien structurer son projet Vous devez bien préparer le projet dès le début avec un bon plan d’affaires et par la suite vous devez être en mesure de bien structurer l’ensemble de l’entreprise. Il est important que tous et chacun aient un rôle bien déterminé car il peut être très facile de dévier de ses tâches lorsqu’on est dans une Coop. Une bonne organisation permet aussi aux employés (non-membres) de savoir qui joue quel rôle dans la coopérative, ce qui permet d’éviter plusieurs dédoublements de tâches.
Votre Mac ne répond plus? Un petit truc sans danger :
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À LA FÛT
COOP DE TRAVAIL BRASSICOLE
Planification
LE JOURNAL BARON
Avoir la bonne équipe La réussite d’une Coop tourne autour de ses membres qui se doivent d’être en harmonie les uns les autres et qui doivent s’impliquer intensément à plusieurs niveaux dans l’entreprise. Chacun a un rôle crucial à jouer dans le développement de la Coop et dans le maintien de la bonne entente entre tous.
À la Fût est née de la rencontre de trois étudiants de l’ÉTS. Francis Foley, Pierre-Paul Carpentier et Philippe Dumais avaient pour projet de mettre sur pied une entreprise de fabrication d’Unité de Refroidissement pour la Bière en Fût à Domicile (URBAD). Avec le temps, le projet a évolué en la création d’une microbrasserie à St-Tite en Mauricie. Lors de la création de l’entreprise, à la fin août 2008, les comparses ont opté pour la formule Coop car c’est elle qui correspondait le mieux à leurs valeurs. Depuis, l’entreprise a développé plusieurs champs d’activités reliées à la fabrication de bière, sa distribution en fût et en bouteilles ainsi que le côté restauration avec son nouveau resto-pub.
Réparations
Party de musique rock, new wave, electropunk et no-wave.
MATHIEU BROCHU,
PRÉSENTATION
Conseils
LES VENDREDIS TURBO
CONSEILS DE COOP
ST-TITE
Problème Mac ?
LA BICYCLETTE
Besoin de nouvelles idées? Promotion & mise en marché conseil - stratégie - développement
extracaramel.tv
MONTRÉAL
PRENDS TON VÉLO IBIKE
Texte et photo: Nelson Roberge
Il y a maintenant un an que l’entreprise Vélo Ibike est ouverte. Il n’y a que du bon à dire pour cette première année d’existence, compte tenu entre autres, de son emplacement qui longe une piste cyclable très passante. Frédéric Cousineau et Josh Gieni, copropriétaires, sont tout deux très occupés pour cet été. « Nous sommes situés sur la rue Rachel au coin de De Lorimier, devant une piste cyclable. C’est une piste cyclable très passante, autant en voiture qu’en vélo.» raconte Frédéric. Il y a un an, les deux associés reprenaient le loyer d’une amie qui possédait le local convoité. «Elle avait un salon de coiffure, mais ne voulait pas garder le bail. » L’entreprise Vélo Ibike voyait enfin le jour. Que faisais-tu avant de vouloir partir ton entreprise? Frédéric: J’ai travaillé chez Sport Expert comme technicien. Par la suite, je suis allé à l’université, puis je suis allé travailler dans le domaine de la finance. J’ai fait un retour dans le domaine du vélo il y a trois ans, en travaillant comme gérant chez SOS vélo. Après un an, je trouvais que j’avais acquis l’expérience nécessaire pour partir mon projet. Josh, quand à lui, était un ami d’un ami que j’ai rencontré. On avait la même envie de projet. Il finissait en même temps un contrat d’enseignant. Les étoiles étaient alignées pour partir notre entreprise. Qu’offrez-vous chez Vélo Ibike? On répare, on vend une grande variété d’accessoires, on offre de l’air gratuitement à l’entrée, mais
on est surtout spécialisé dans les vélos de type single speed ou Fixi, qui est la toute dernière mode pour les déplacements urbains. On est aussi spécialisé dans les vélos de course de marque Guru. En fait, le concept chez Vélo Ibike est que l’on monte des vélos personnalisés. Qu’est-ce que le Fixi? Le Fixi est le vélo utilisé pour faire de l’ovale aux Olympiques. Ce sont des vélos qui sont sur pignons fixes. Ça pédale tout le temps. L’intérêt
de ce produit est maintenant arrivé dans les grandes villes. On en retrouve surtout dans l’ouest du Canada et l’ouest des États-Unis. Ce qui est intéressant avec ces vélos, c’est qu’ils accélèrent aussi vite qu’ils décélèrent. Vélo Ibike s’inscrit donc comme l’entreprise de quartier que tout le monde préfère pour sa personnalité et sa convivialité. Souhaitons un joyeux anniversaire à Frédéric et Josh pour cette première année d’aventure réussie. veloibike.ca Visionnez le reportage vidéo sur baronmag.com VÉLO IBIKE 2127 RUE RACHEL EST MONTRÉAL - 438-380-5811
LA BICYCLETTE
LE VÉLO AU QUÉBEC? À chaque cinq ans, Vélo Québec, un organisme qui promovoit la pratique du vélo dans la province, réalise un rapport sur l’état de ce sport populaire. Voici quelques extraits du rapport de 2010. • 2 millions d’adultes, âgés entre 18 et 74 ans, font du vélo au moins une fois par semaine. Ils étaient 1,8 millions en 2005.
• Les québécois ont acheté 578 000 vélos en 2010. 601 000 ont été achetés en 2005 et 629 000 en 2000.
• La route verte, une infrastructure cyclotouriste implantée au Québec, est le plus grand itinéraire cyclable en Amérique du Nord. Elle comporte 1700 km de pistes cyclables.
Consulter le document complet sur www.velo.qc.ca
MONTRÉAL
VELO MAG :
L’AUTORITÉ DU VÉLO AU QUÉBEC Par Nelson Roberge
« Nos hivers sont de plus en plus courts. Il n’est plus étrange de voir encore des cyclistes au début du mois de décembre.» Jacques Sénnéchael a bien raison de voir le marché du vélo au Québec comme une industrie en pleine expansion. de nos lecteurs, 47% dépensent en moyenne 2000$ sur leur vélo et 37% vont jusqu’à 3000$ ». Que pensez-vous des Bixi? « La population est beaucoup plus conscientisée à l’environnement et la santé. Les gens considèrent le vélo comme un moyen de transport efficace. Bixi vient initier les citadins à la pratique du vélo. C’est sûrement pour le mieux. » Puis ce qu’on appelle les Fixi, ces vélos à une vitesse qui semblent être tendance présentement? « Il n’y a qu’environ 3% de la population cycliste qui possède ce genre de vélo. Ce n’est pas une vraie tendance.»
Publié six fois par année, le magazine nous informe sur les routes, les montagnes et les destinations les plus intéressantes à parcourir. Il présente aussi des tests de matériel d’équipement, en plus de produire un guide d’achat. « Ça a beaucoup évolué avec une offre beaucoup plus généreuse. Il y a plus de produits offerts maintenant et plus de vélos vendus dans la province. »
CODE QR
Il reste encore près de cinq mois avant la première neige, donc encore beaucoup de temps pour vous initier à la pratique, si ce n’est pas déjà fait. www.velomag.com
LE JOURNAL BARON
À la barre de la rédaction du magazine Vélo Mag depuis 11 ans - la seule publication consacrée entièrement au vélo en Amérique du nord -, M. Sénnéchael voit la montée en popularité de se sport autant urbain que compétitif. Vélo mag en est rendu à sa 31 ième année d’existence. Ne faisant partie d’aucun gros groupe d’édition, il est de ceux qui a très bien passé à travers la crise de l’imprimé. Même que leurs chiffres seraient en hausse à chaque nouveau numéro. Il devient ainsi une référence et un incontournable lorsqu’il est question de bien connaître le marché: « La tendance est cyclosportive. Selon nos sondages auprès
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SUGGESTIONS DE MUSIQUE
Genre: Ska-punk-déjanté
BIG D AND THE KIDS TABLE FOR THE DAMNED THE DUMB AND THE DELIRIOUS Sideone Dummy records
La plupart (80%) des albums punk-ska sont d’une platitude et d’une monotonie meurtrière. Les mêmes accords « kangourou » pour impressionner des jeunes pleins d’énergie, prêts à la dépenser en sautant sans aucune direction. Nous sommes chanceux qu’il existe des bands comme Big D and the Kids Table avec leur son old school, mais avec une recherche musicale à la The Slackers et ouverts à l’expérimentation à la Pilfers. Leur sixième albums ramène les thèmes de l’amour, la haine, la pauvreté et de travailleur d’illusions, mais toujours avec de l’espoir prolétaire. (ub)
Genre Rock folk
GREG MACPHERSON DISINTEGRATION BLUES Disintegration Records
Je découvrais l’auteur-compositeur canadien en 2002 avec la sortie de son disque « Good i sn’t good enough ». Je l’avais, depuis, perdu de vue pour différentes raisons. Puis, l’artiste qui m’avait accroché avec sa voix profonde et ses mélodies folk mélancoliques revient capter l’attention avec son single Snowman qui fera partie du nouvel album à voir le jour le 6 septembre prochain. (nr)
Genre: Trad-trash Cajun-Queb
M83 HURRY UP, WE’RE DREAMING Gooom Disques
Mélangez Smiths à Depeche Mode et le savoir-faire de l’électronique français et vous obtenez Anthony Gonzalez, qui est en pleine forme avec son pop-électro de cœurs brisés. Ce dernier nous offre des hymnes à la jeunesse, rendant hommage à leur innocence et à l’éveil sexuel. À écouter: Midnight City. (lc) *L’album est présentement uniquement disponible en téléchargement, mais sera offert au Canada le 18 octobre.
Genre: Trad-trash Cajun-Queb
Genre: Western atmosphérique
Genre: Rock pop-alt francophone
CANAILLES EP
DANGER MOUSE & DANIELE LUPI ROME
TAKO TSUBO EP
Vous avez aimé le genre de Bernard Adamus? Lancez l’artiste dans un bayou de la Louisianne avec un rouleau de «masking tape» comme arme et la nature en fera ce premier disque de Canailles. Une belle trouvaille qui fait sourire lorsqu’on est enseveli de pop copycat. (sg)
Un petit rappel pour ceux qui n’auraient pas vu cet excellent album apparaître sur les étagères il y a trois mois. Rome est une ambiance atmosphérique de musique de film, avec des invités comme Jack Black et Norah Jones. (sg)
Mélodieux et propre, les chansons de la nouvelle formation peuvent tantôt avoir des airs modernes de Beau Dommage, tantôt changer complètement de cap pour insuffler une décharge expérimentale... Mais toujours propre. Bel exploit. (sg)
Indépendant
Capitol
Indépendant
Importations LP’s - CD’s - Cassettes 4333 Rivard - Metro MT Royal 514 - 499 - 1323 facebook.com/Boutiqueloblique myspace.com/loblique
L’ÉROTISME AU QUÉBEC
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EXTRA CARAMEL PRÉSENTE SA CHRONIQUE
INTRODUCTION
Cette chronique ne conseille pas nécessairement de tout faire par soimême, mais elle s’adresse à ceux qui aiment entreprendre. Tantôt elle expliquera les rudiments de l’entreprenariat, tantôt elle se concentrera sur un problème en particulier.
L’IMPORTANCE DE LA PRÉSENCE SUR LE WEB. par
MONTRÉAL
LIRE ET CONTEMPLER LA SENSUALITÉ ET LA BEAUTÉ NATURELLE, DE LA QUÉBÉCOISE. Par Isabelle Ouimet
Mettre sur pied une publication vouée à célébrer la beauté de la femme dans une perspective érotique est un fantasme chéri par bien des éditeurs masculins. Et pourtant, ils sont bien peu à y parvenir avec créativité et distinction. C’est avec en tête l’idée de s’affranchir des standards véhiculés par les magazines pour hommes tels que SummumMag ou Québec Érotique que Nelson Roberge, éditeur, a conçu Perle, un tout nouveau magazine trimestriel érotique québécois, en kiosque dès septembre prochain.
À quoi servent toutes ces étapes? À faire en sorte qu’on vous repère facilement! À faire en sorte que l’on puisse entrer en contact rapidement avec vous! À voir que votre entreprise possède un bon roulement et donner l’intérêt à faire des affaires avec vous! Peu importe la beauté et l’esthétisme de votre blogue au départ, il doit contenir les informations de base. Lorsque vous pourrez y investir un peu plus, magasinez les designers web pour rafraîchir votre image et lui donner un peu plus de personnalité. L’image est aussi très importante, mais je vous en reparlerai dans une autre chronique. Concernant la PAGE facebook de votre entreprise, elle est tout autant utile. Tout le monde connaît la popularité de ce phénomène social. Utilisez cette page pour développer votre réseau avec votre clientèle ou vos futurs clients. La page vous permet d’avoir un contact direct avec le public et de pouvoir quantifier certaines données, faire des promotions spéciales, etc. Créer sa présence sur le web prend peu de temps et est un outil réellement important, peu importe vos domaines d’activités. Prenez le temps dès aujourd’hui pour vous y consacrez, ça vous sera utile à long terme.
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perlemag.com
Allons-y étape par étape. Enregistrez-vous un nom de domaine sur un registar (peu importe lequel, namecheap.com, register.com, godaddy.com). Ouvrez-vous un blogue gratuitement (encore une fois, peu importe lequel: Wordpres, Blogspot, Tumblrs). Prenez quelques heures pour le remplir de l’information que vous semblez trouver pertinente. Inscrivez vos produits ou services, annoncez les derniers contrats que vous avez eus, faites la liste des clients qui vous ont fait confiance, inscrivez les heures d’ouverture de votre magasin... La liste est longue! Puis, liez votre nom de domaine à votre blogue. Ensuite, ouvrez-vous un compte sur facebook pour pouvoir créer une PAGE pour votre entreprise. Ces étapes sont une simple base. Je pourrais vous faire développer ceci de différentes façons. Pour terminer, il ne vous reste qu’à inscrire vos liens web dans vos signatures de courriels et d’en parler le plus possible.
PAGE
Vous croyez être une Perle? Envoyez des photos de vous à: casting@perlemag.com
C’est étrange, puisque l’on sait qu’il n’y a rien de plus simple et accessible de nos jours, comme outil de promotion, qu’une page facebook ou un blogue. Comment peut-on justifier que le fait de ne pas avoir de présence sur le Web n’affecte pas l’entreprise?
ÉTÉ 2011
Magazine érotique inspiré de l’esthétique et du contenu éditorial « life style » du célèbre Playboy des années 1950 et 1960, Perle est un trimestriel québécois pour hommes… lu par les femmes. Révé-
lant la beauté toute particulière de la Québécoise, cette beauté naturelle à la réputation internationale, le magazine aborde l’érotisme dans une perspective artistique, laissant place à l’imagination et au fantasme, redonnant leurs lettres de noblesse à la coquinerie et à la sensualité, aux éclairages naturels, aux corps et aux courbes authentiques. Les femmes qui y sont photographiées sont des modèles volontaires et non pas des mannequins; elles sont filles, mères, étudiantes, serveuses, menuisières, avocates… Belles et vraies. Tous uniques, aux contenus et aux contenants soignés et appelés à devenir objets de collection, les numéros de Perle leur rendront hommage, tout en faisant rêver, voire frémir les hommes de désir.
Je me demande pourquoi on doit encore expliquer en 2011 l’importance d’être présent sur Internet. Pourtant, nombreux sont les créateurs et entrepreneurs qui négligent cette étape. Pourquoi? La plupart le justifieront pas un manque de temps ou une impertinence du fait que leur entreprise possède déjà un certain roulement.
LE JOURNAL BARON
« C’est exactement ce que je ne veux pas faire », se rappelle-t-il avoir pensé les yeux plongés dans les pages des dits mensuels à connotation érotique. « Il y a beaucoup de magazines pour hommes ou qui parlent de sexe, mais presque tous exploitent la même esthétique et les mêmes thématiques; ils s’adressent en général au lectorat de masse ou encore à une clientèle consommatrice de pornographie. Il manque d’art dans les publications dites érotiques contemporaines… À dire vrai, il manque d’érotisme… et d’esthétisme. »
À la tête de la jeune et vigoureuse petite entreprise québécoise Extra Caramel, Nelson Roberge est éditeur indépendant depuis 15 ans. Ayant surtout fait la promotion de la scène musicale alternative et émergente avec des publications telles que Rad Magazine et BangBang, il lançait en 2009 un magazine de société pour les jeunes entrepreneurs et professionnels, Baron. Depuis plus d’un an, il travaille au concept et au développement de Perle, qu’il souhaite unique, audacieux et graphiquement novateur. « Des circonstances de ma vie m’ont fait réaliser que les femmes appréciaient davantage l’érotisme et les fantaisies qui éveillent le désir sexuel que je ne l’avais cru jusquelà... Après de brèves recherches, j’en suis venu à la conclusion qu’aucun magazine érotique québécois ne s’adressait, ou du moins ne rejoignait autant les hommes que les femmes. Et j’ai du même coup découvert que l’approche artistique de l’érotisme interpellait les deux sexes, à un même niveau… »
Simon Graves
JAIFAIM.TV repas, selon les invités, etc. Je ne crois pas déjà avoir déjà fait le même repas deux fois pour recevoir. Je crois toutefois que j’affectionne particulièrement cuisiner les desserts. Même si mon entourage n’a pas vraiment la dent sucrée, je ne me sens jamais aussi aimante et attentionnée que lorsque je suis en train de battre un gâteau ou de façonner une tarte.
LE FISH & CHIPS MAISON INGRÉDIENTS
PRÉPARATION
FISH • 4 gros filets de doré (ou autre poisson blanc) • 1/2 bouteille de bière blonde • 1 1/2 tasse de farine blanche • Sel de mer (au goût) • Poivre noir (au goût) • 1 pincé de moutarde en poudre
• Préchauffer le four à 175 °C (350 °F).
CHIPS • 5-6 pommes de terre rouges moyennes • 1 c. à soupe d’huile d’olive • 1 c. à soupe de romarin frais ou séché • Sel de mer (au goût) • Poivre noir (au goût)
• Laver et couper en huit les pommes de terre. Enrober d’huile d’olive et assaisonner de romarin, de sel et de poivre. Déposer dans un plat allant au four et cuire pendant 40 minutes. • Couper les filets de poisson en tranches et enlever l’excès d’eau à l’aide d’un papier absorbant. • Réserver 1/2 tasse de la farine dans une assiette. Dans un grand bol, fouetter la bière avec le restant de farine et rajouter moutarde en poudre, sel et poivre. • Tremper généreusement le poisson dans le mélange à la bière. Plonger ensuite chaque filet dans la farine et faites frire immédiatement dans l’huile à 190 °C (375 °F) pendant 3 ou 4 minutes. Égoutter les filets sur du papier absorbant. • Servir avec CHIPS et sauce tartare maison.
• Couper tous les légumes en dés. D’AUTRES RECETTES SUR JAIFAIM.TV
LE POULET GÉNÉRAL TAO CHILI VÉGÉTARIEN TRÈS COLORÉ
SALADE MELON D’EAU ET FETA
Quel est le pire repas que l’on t’ait servi? J’ai la chance d’être entourée de gens qui cuisinent bien. Quand ils ne sont pas tout bonnement d’excellents cuisiniers, ma famille et mes amis sont tous, du moins, des gens qui aiment manger. Ce sont des jouissifs. Donc même quand les plats ne sont pas entièrement réussis, ça goûte quand même l’amour des épicuriens.
ENTREVUE AVEC UNE OBSÉDÉE.
Catherine Draws est une blogueuse qui aime la nourriture. Elle a créé son blogue Mes obsessions gourmandes pour partager ses coups de cœur. «Je viens de parents qui ont toujours tripé sur la bouffe, d’une famille où le repas du soir est une question capitale, presque ex æquo avec l’adoption d’un animal ou l’achat d’une maison.» C’est avec l’aide de son amoureux et allié Jean-Philippe Brochu (graphiste et photographe), qu’elle a pris près d’un an pour mettre le blogue sur pied et cumuler assez d’articles. Que pouvons-nous retrouver sur ton blogue? Sur mon blogue, il y a les choses que je mange, que j’ai mangées ou que j’aurais envie de manger. Des recettes (la grande majorité des articles), des critiques de restos, des bonnes adresses, des informations sur certains produits, des astuces, etc. Mais mis-àpart le contenu culinaire, je crois qu’il y a surtout des histoires. Les miennes. Je sais que beaucoup de gens me lisent sans jamais n’avoir suivi une seule recette, ou visité un resto que je recommandais. Je livre des tranches de vie, des impressions, des humeurs qui m’ont inévitablement menée à manger quelque chose. Quelle est la première recette que tu as apprise à faire et peux-tu nous l’expliquer? La toute première recette que j’ai faite vraiment tout seul, je crois que c’était une « Mousse de bananes Hérisson », du livre La Cuisine des Petits Chefs, de Philippe Mollé. J’ai justement le livre en main, et j’ai inscrit sur la page « Excellent, à refaire - Catherine, 10 ans ». Il s’agit d’une mousse de bananes faite avec bananes mûres, mélangées à un soupçon de gélatine, du jus de citron, et de la crème
fouettée sucrée. Pour servir, on fait un amas de mousse dans une assiette, on place des petites pépites de chocolat en guise de nez et de yeux, puis on y plante quelques amandes. Et voilà, on obtient un joli hérisson! Quels sont les aliments dont tu ne pourrais jamais te passer et pourquoi? Tout d’abord, du beurre : j’ai appris la cuisine avec des bases françaises, où le beurre tient une place primordiale. Chez moi, c’est toujours le cas, sauf exception. Du fromage : même s’il n’y a rien d’autre dans le frigo, on peut toujours s’en tirer et se préparer un repas fantastique. Mes épices : un regard vers mon mur de petits pots (environ 60 sortes), et les possibilités deviennent infinies. Du chocolat : pour manger tel quel, bien sûr, mais aussi parce qu’il m’arrive souvent, tard le soir, de me lancer dans la confection de mi-cuits pour mon amoureux et moi, juste avant d’aller dormir. Qu’aimes-tu le plus cuisiner pour ta petite famille ou tes amis? Je n’ai pas de modus operandi particulier. J’y vais selon mes envies, selon la température, selon le genre de
C’est d’anciens patrons qui m’ont servi le pire repas de ma vie. Premier boulot de jeunesse, je travaille dans une animalerie. C’est Noël, et parce qu’il faut bien faire un party à ses employés, nos patrons, un couple, invitent toute l’équipe chez eux pour quelques jeux (ennuyeux), un échange de cadeaux (catastrophique) et un repas de fête maison (terrible). C’est une lasagne que l’on a mangée ce soir-là. Le plat baignait dans l’eau, les pâtes n’étaient pas cuites, il y avait plus de poivrons verts que de viande et une épice clairement jurassique avait été ajoutée en abondance. Pour couronner le tout, ils nous ont servi en se léchant les doigts 15 fois plutôt qu’une. J’ai mangé la moitié sans respirer et prétexté un petit appétit d’oiseau pour ne pas terminer. Je viens manger chez toi ce soir, que vas-tu me servir et comment vas-tu le préparer? Ce soir on mange de la bavette sur le BBQ, même s’il pleut. Je fais mariner la viande dans un mélange de moutarde Dijon, jus de citron, vin rouge, huile d’olive, ail, piment d’Espelette, fenouil, coriandre et poivre. À la dernière minute, on sale la viande et on l’envoie sur les grilles. Je vais sûrement accompagner le tout de quelques portobellos et poivrons grillés, et peut-être aussi d’une petite patate style «au four» sur le BBQ, avec de la crème sûre et de la ciboulette. Très simple, la seule manière de cuisiner l’été ! www.obsessionsgourmandes.com
PLUS D’ENTREVUES SUR JAIFAIM.TV
LE JOURNAL BARON
ÉTÉ 2011
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FERMETURE D’ENTREPRISES La culture n’est pas nécessairement la meilleure industrie pour faire de l’argent… Oui, étant donné qu’il n’y a pas d’argent à faire dans ce milieu, tu cours après tes paiements et tes clients courent après leurs subventions pour pouvoir te payer. C’est sûr qu’on n’a pas eu le choix de se trouver également des clients qui n’étaient pas dans cette industrie. Au fil des ans, on a aussi eu des hôtels et des restaurants comme clients, et on a aussi fait le site de la corporation des concessionnaires automobiles du Québec.
QUÉBEC
SÉANCE FUNÈBRE POUR
SUMO INDUSTRIES Par Nelson Roberge
Toute bonne chose a une fin. C’est à l’âge de cinq ans que l’entreprise SUMO Industries ferme ses portes pour cause de litige entre les actionnaires. Fondée en mars 2006 par Christian Ouellet et Martin Coutu, tous deux très connus au niveau de la scène musicale punk locale, l’entreprise se spécialisait dans la conception et programmation de sites internet pour l’industrie de la musique. Entretien avec Martin Coutu, personnage mythique derrière le fameux site Quebecpunkscene.net et fondateur de SUMO Industries. Comment est arrivée l’idée de lancer une entreprise comme SUMO Industries? Ça faisait trois ans que je travaillais dans une agence de publicité de Québec, qui s’appelait X Pub. Puis, Christian Ouellet, un designer de Québec, m’a approché parce qu’on avait travaillé ensemble sur le site de la boutique Exo. Il m’a convaincu de quitter mon emploi et de partir SUMO avec lui. Quelques mois plus tard, Jeff s’est joint à nous et deux ans plus tard, Chris a quitté. Donc, après 5 ans, vous décidez de fermer les portes. Pourquoi cette séparation? Est-ce que les membres vont tout de même continuer à faire ce qu’ils faisaient? Moi et Jeff allons continuer de travailler ensemble parce qu’il y a un an, nous avons lancé lepointdevente.com une billetterie alternative d’événements de la région de Québec, avec Yannick et Simon de Get A Room. On va donc avoir plus de temps à investir dans ce projet. Je vais aussi continuer à garder les mêmes clients qu’auparavant, à tra-
VOYAGE / VACANCE
vailler sur les boutiques en ligne, etc. On ferme SUMO parce que nous avons un litige avec l’actionnaire minoritaire qui est également un fondateur. Ça fait trois ans qu’on perd du temps avec ça et qu’il n’y a pas vraiment de volonté de son côté à vouloir arranger les choses. Tout ce que nous pouvons faire est de fermer. Quels genres de clients avez-vous eus durant vos cinq années d’existence? C’était principalement des clients provenant de l’industrie de la musique, parce que c’était notre créneau et c’est ce qu’on essayait de pousser. On retrouvait donc des agences d’artistes (Preste), des maisons de disques (Indica, Tacca, Aquarius), des promoteurs (Get A Room), des festivals (Envol et Macadam). Il y avait aussi une compagnie qui crée de la marchandise à Québec et qui se nomme Cardboard Box Project. Celle-ci s’occupe de produits dérivés d’Arcade Fire, Stars, Joseph Arthur, Patrick Watson. Je me suis retrouvé aussi à faire toutes les boutiques en ligne de ces entreprises.
À ma connaissance, tu as toujours été impliqué sur le Web, à faire de la programmation… En fait, j’ai fait mon premier site web à 13 ans, en 1996. Aujourd’hui j’ai 27 ans, c’est donc ma 15ième année en tant que programmeur.
PARC DU MONT-TREMBLANT
CAMPING AU LAC LAJOIE Texte et photo: Simon Graves
S’éloigner de la ville le moment d’une fin de semaine pour décrocher du travail et de la routine, c’est ce que j’ai fait avec ma copine et un couple d’amis, en allant camper au Lac Lajoie dans le Parc du Mont-Tremblant. Une fin de semaine que je conseille à tous ceux qui n’ont pas peur de la nature et des grognements de raton-laveur la nuit. Mais faites gaffe, les ondes de cellulaire s’y rendent. Le site du Lac Lajoie est plus petit que la plupart des autres sites de camping qui s’y rapprochent. Moins d’une dizaine d’emplacements sont disponibles pour s’installer, ce qui en
fait un coin quand même assez privé. Avec à quelques pas une plage de sol rocailleux, il y a aussi quelques sentiers pédestres, dont celui pour se rendre à La chute aux rats. Sinon, à quelques minutes en voiture, l’accès à une plage de sable brulant est à la disposition de ceux qui veulent égaliser leur bronzage. Le décor est fabuleux et il vaut mieux réviser nos notions de survie en forêt pour réaliser les meilleurs feux de camp possible. Voici tout de même une technique facile pour bien démarrer votre feu.
Qu’est-ce que tu utilisais dans le temps? Mes premiers sites ont été sur GeoCitites et Angelfire. C’était carrément dans le code source. On procédait par essais et erreurs; il n’y avait aucun logiciel dans ce temps-là. J’ai appris à 13 ans, au début du Web 1.0, à travailler directement les codes et c’est encore de cette façon que je travaille aujourd’hui. C’est tellement plus simple pour faire exactement ce que tu veux faire. Je sais que tu es dans l’industrie de la musique depuis très longtemps. Tu avais donc déjà beaucoup de contacts. As-tu tout de même fait face à beaucoup de compétition? Avec Quebecpunkscene.net sur lequel je travaille depuis 2000, j’ai réussi à me faire beaucoup de contacts dans l’industrie de la musique et ma réputation est maintenant faite. Donc, ça m’a facilité la tâche. Mais dans un autre sens, c’est sûr qu’il y a beaucoup de monde dans ce domaine. Je ne dirais pas que la compétition est féroce, parce qu’entre nous, tout le monde s’aime bien. Si tu es bon, c’est sûr et certain que tu vas trouver de l’emploi. www.sumoindustries.com
L’ANATOMIE D’UN FEU DE CAMP EN TEPEE. Trois bûches coupées en quart, placées en Tepee. Elles ne doivent pas être appuyées sur les brindilles et boulettes de papier. Elles doivent seulement servir de dôme en laissant beaucoup d’aération possible. Faites la cueillette de brindilles qui traînent sur le sol et couvrez entièrement les boulettes de papier. C’est ce qu’on retrouve de mieux pour bien allumer un feu. Il ne faut pas se gêner pour en mettre, c’est léger et ça brûle vite. Faites des boulettes de papier journal en quantité pour couvrir le fond. LE JOURNAL BARON ÉTÉ 2011 PAGE
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CONSEILS DE COOP
ÉVÈNEMENT CULTUREL
MONTRÉAL
Le 8 septembre, la série Siestes Sonores vous invite à une soirée de Drum & Bass, Electro-Dub, et jazz hypnotisant avec The Fakir qui vous propose de découvrir une musique sans frontière, mixant sonorité du monde et burlesque, dans une ambiance énergétique. Le jazz juif indie de l’Argentin Nozen est de retour à Montréal pour embellir la nuit avec ses harmonies de tradition klezmer et hassidique.
COOPÉRATIVE DE DÉVELOPPEMENT RÉGIONAL DE MONTRÉAL-LAVAL Propos receuillis par Leonardo Calcagno
LES CONSEILS DE
6879, RUE DE MARSEILLE, MONTRÉAL WWW.CDR.COOP
PRÉSENTATION
La Coopérative de développement régional de Montréal-Laval a été fondée en 1986 par un groupe d’individus gravitant autour de l’École des Hautes Études Commerciales de (HEC) Montréal et de son Centre de gestion des coopératives. Dès ses débuts, on doit à la CDR de Montréal-Laval l’incubation de plusieurs modèles coopératifs qui demeurent à ce jour une marque de commerce et un noyau d’expertise reconnus. Un concept qui a été mis au point par la CDR de Montréal-Laval est la coopérative de travailleurs actionnaires, qui permet à un regroupement d’employés d’acheter un bloc d’actions d’une entreprise privée et d’obtenir en retour un siège au conseil d’administration. À ce jour, le Québec est le seul endroit dans le monde où ce modèle coopératif existe. La raison d’être de notre CDR est de promouvoir la formule coopérative sur son territoire et d’offrir aux entrepreneurs et aux entreprises coopératives ses services, une expertise et un accompagnement adapté, plus particulièrement auprès des coopératives reliées à la production et au travail.
ABDERRAHIM IZIRRI, DIRECTEUR GÉNÉRAL
Vous avez un projet d’entreprise et des partenaires? C’est la première étape pour créer une coopérative. La CDR de Montréal-Laval peut vous assister dans le développement de votre projet et étudier avec vous sa faisabilité. De votre côté, enrichissez votre concept : À quel besoin répond-il? Quelle sera votre mission? Quels seront les produits/services offerts par votre entreprise? Qui sont les concurrents? C’est le moment de rédiger votre plan d’affaires. Choisissez la formule coopérative pour les bonnes raisons. Dans une entreprise coopérative, la démocratie est au cœur de la prise de décision et chaque membre a son droit de vote. Ce principe essentiel entraîne un mode de gestion plus ouvert et plus participatif que ce qui prévaut dans les entreprises traditionnelles. L’organisation du travail est basée sur une vision humaine et solidaire de l’apport de chacun à la productivité de l’entreprise. C’est une vision stimulante, qui demande de voir ses collègues comme des partenaires plutôt que des exécutants. Démarquez-vous. Vous avez choisi un modèle d’entreprise dont la particularité repose sur les valeurs de son capital humain… Sachez profiter de cette mobilisation et de cette créativité pour renouveler les façons de faire et entreprendre autrement. Vos membres et vos clients auront une raison de plus de vous faire confiance.
MONTRÉAL
FAITES UN TOUR AUX ESCALES IMPROBABLES. Par Leonardo Calcagno
Le pouvoir et le potentiel du cerveau de l’être humain à son meilleur. Si simple et magnifique, voici ce que vous offre la 8ième édition du festival Les Escales Improbables de Montréal 2011. Plus de 70 artistes de partout dans le monde, avec une imagination débordante nous conduisant dans une aventure artistique ou musicale, de théâtre, de danse, de performance et d’art graphique, qui seront toutes consommées sur place en interaction avec le public.
BARON SUGGÈRE :
SoCalled avec David Krakauer, clarinettiste new-yorkais, spécialisé dans la musique klezmer, vous fera vibrer le 7 septembre dans une ambiance transe groove judaïque. Le même soir, le chorégraphe et interprète Olivier Dubois présentera son œuvre Pour tout l’or du monde. Une interprétation sexostarlette où la danse à gogo nous interpelle vers le désir du voyeurisme théâtral.
La phobie des insectes et des petites créatures est la thématique de Ensemble Karel / Michel Smith. Ils nous proposent un spectacle musical de sculptures mobiles où ces « bibittes » prennent vie dans un univers à la saveur steampunk. Le tout agrémenté par des sons, créés par la lutherie électronique et instruments acoustiques pour que vous puissiez apprécier leur précellence magnifique.
7 AU 11 SEPTEMBRE 2011 Tous les détails sur le site escalesimprobables.com
Escales de Jour / Gratuit / 14h-18h / Quais du Vieux-Port de Montréal, Jardin EauCanada, face au Centre des sciences Escales de Nuit / 15-25 $ / Fonderie Darling, 745 rue Ottawa (croisement rue Prince) / Métro Square Victoria NOTE: 2 au 10 septembre, les Escales Impro-
bables s’associent à l’événement de rentrée du Quartier latin.
Informations : 1-514-313-66 67 info@escalesimprobables.com
WEB TÉLÉ
QUÉBEC
VISITER QUÉBEC SOUS UN OEIL DIFFÉRENT. Par Nelson Roberge
Pourquoi attendre le financement pour réaliser des projets qui nous animent? C’est un peu le discours que m’a présenté le réalisateur Samuel Matteau, lorsque je lui ai demandé de me parler de la nouvelle série de vidéo-web, La Cité. Projet expérimental avec une forte concentration au niveau visuel et sonore, La Cité vise à rendre hommage à l’arrondissement de la ville de Québec. « C’est un arrondissement de neuf quartiers au centre-ville. Elle comprend St-Saveur, St-Jean-Baptiste, St-Roch, Lairet, Maizerets, Montcalm, Saint-Sacrement, Vieux-Limoilou et Vieux-Québec— Cap-Blanc. » explique Samuel.
SUGGESTIONS DE FILMS EXIT THROUGH THE GIFT SHOP
Comment financez-vous le projet? Avez-vous des subventions? C’est une initiative personnelle. C’est nous, de nos poches et de notre temps, qui réalisons ce projet-là. On a fait une demande de subvention. On attend d’ailleurs les réponses bientôt. Je crois que la force de ce projet-là est le flash et l’envie de le faire. Je crois que cette envie dépasse l’attente de faire des demandes de subventions. Il y a un énorme désire de documenter
NO ONE KNOWS ABOUT PERSIAN CAT L’action d’écouter de la musique est-elle un acte révolutionnaire? Si vous êtes en Iran, ceci peut même vous coûter votre liberté. Le nouveau film du cinéaste iranien/kurde Bahman Ghobadi nous plonge dans la fascinante scène underground musicale iranienne, où des jeunes musiciens, mélomanes et producteurs essaient avec les moyens du bord d’enregistrer des albums, jammer sans se faire couper l’électricité ou assister à des concerts sans se faire arrêter par la police. Nous suivons deux musiciens voulant partir un groupe indie-rock afin de poursuivre le rêve de faire des spectacles en Europe. Le film nous
les endroits de Québec, dont certains qui sont peut-être portés à disparaître, comme la ville est en mutation. Vous avez présentement deux vidéos qui ont été présentées, soit celles de St-Sauveur et de StJean-Baptiste. Les deux scénarios se ressemblent un peu. Une fille arrive dans un endroit qui se transforme en rêve, jusqu’au moment où elle retombe dans la réalité. Est-ce que ce sera en gros le déroulement de chaque capsule? C’est le contraste de la vie normale et des rêves? Je te dirais que le travail du scénario est un peu chaotique. On savait où on voulait aller, mais on se laissait un genre de marge d’improvisation et inconsciemment, il y a une structure qui s’est imposée. On trouvait ça intéressant le jeu de cette fracture de la réalité, mais ce n’est pas une structure qui sera récurrente dans les neufs capsules. C’est un work in progress.
vimeo.com/lacite
amène dans un voyage musical avec le rap politique Hichkas, l’électro de Take It Easy Hospital, le jazz de Rana Farhan, et plusieurs autres styles. Nous découvrons une jeunesse pleine d’énergie et passionnée, avec le goût d’un changement politico-social leur donnant la clef à une nouvelle vie. Film en Perse avec sous-titrage en Anglais (lc)
ARTISTE IRANIEN À DÉCOUVRIR SELON BARON. Take It Easy Hospital myspace.com/takeiteasyhospital Hichkas Musique interdite d’exportation. Album uniquement disponible sur iTunes Mahdyar Aghajani mahdyar.com
LE JOURNAL BARON
Débutant comme un documentaire sur l’art de la rue en prenant en entrevue Shepard Fairey (à qui l’on doit la fameuse marque OBEY) ou l’artiste mystérieux d’Angleterre, Banksy, on se retrouve rapidement dans un manège étourdissant où la vedette est en fait le documentariste. Exit Through The Gift Shop est drôle, inconcevable et très intéressant. Il nous fait entrer dans la tête de ce personnage, voulant se faire appeler Mr. Brainwash. (sg)
Comment avez-vous choisi les lieux? Les lieux sont souvent assez connus dans les quartiers. Par exemple, La lavandrie sur St-Jean-Baptiste. C’est la plus grosse lavandrie de la ville. Pour le Loukoum Cupcakes de la deuxième capsule, il s’agit d’un endroit assez iconique. Ce petit commerce-là est comme un rayon de soleil dans ce quartier qui est un peu en mutation, mais un peu vieillot. Il donne un gros contraste avec sa devanture rose bonbon. Les lieux sont aussi dénichés en fonction des personnages que l’on veut imprégner dedans.
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ILLUSTRATION ROUYN-NORANDA
L’UNIVERS
D’EDITH BOUCHER Par Nelson Roberge
Depuis maintenant 5 ans, Edith Boucher vit de l’illustration. Elle a commencé à obtenir ses premiers contrats alors qu’elle était toujours en train de faire son BAC. «À ma dernière année d’université, j’ai créé mon portfolio en ligne, dans le cadre d’un cours et j’ai commencé à accepter des contrats via le Web. Depuis, je n’ai jamais eu d’autres emplois. Jusqu’à aujourd’hui, on ne m’a jamais demandé d’expliquer mon parcours scolaire.» L’établissement scolaire n’est définitivement pas prédominant dans le succès de l’illustratrice. « À l’école, on ne parlait pas vraiment de l’importance de commencer très tôt à monter son portfolio et peu d’étudiants prenaient plaisirs à travailler sur des projets personnels à l’extérieur du cadre scolaire.» Édith habite Rouyn-Noranda et elle se spécialise dans l’illustration pour affiches de concert et pochettes d’album pour les groupes underground. Elle réussit à se démarquer de différentes façons. Internet est pour toi indispensable, compte tenu de ton emplacement. Comment utilises-tu le Web pour travailler? Mon rapport avec le Web est un peu nébuleux. Ma présence se limite quasi strictement à mon portfolio en ligne et à mon blogue. Je n’ai jamais eu de compte Facebook et je « tweet » très peu. Myspace, à ses débuts, a toutefois été un excellent tremplin, compte tenu de la présence active d’artistes, groupes, promoteurs, etc. que l’on y retrouvait. C’est d’ailleurs là que j’ai été approché pour la première fois, par un gars qui organisait des shows dans sa maison – la « shit house drunk » - à Riverside, en Californie. Sinon, je ne suis pas du genre à vouloir « over exposer » ce que je fais. La plupart de mes clients se connaissent tous de près ou de loin. Je mise
beaucoup plus sur le bouche à oreille, et je quitte mon écran aussitôt que j’en ai la chance. Tu touches un marché très niche et restreint; as-tu déjà fait des démarches pour aller chercher une autre clientèle? Comment t’y prends-tu pour faire de la prospection? En fais-tu, ou on vient plutôt surtout te chercher directement? Jusqu’à maintenant, je n’ai jamais eu de temps morts où j’ai eu à aller vers des gens pour obtenir des contrats. Il m’arrive de faire des trucs plus corporatifs à l’occasion mais très rarement. Lorsqu’on m’en donne la chance, je n’ai absolument aucun problème à travailler avec d’autres styles graphiques ou d’autres types de clients. Ça a été le cas par exemple lorsque l’on m’a approchée pour faire l’affiche du
documentaire sur Karkwa, Les cendres de verres. J’étais vraiment très surprise et je n’ai pas hésité une seconde à accepter. Ils m’ont fait totalement confiance et ont vu en moi un potentiel qui allait au-delà de ce que je fais au quotidien. Je fais également de l’édition pour une revue littéraire publiée par des étudiants de l’UQAM. Je ne mets tout simplement pas tout ce que je fais sur mon site web. edithboucher.com
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MARKETING c’est tout bénéfique pour les agences. Donc, les clients deviennent-ils plus ouverts aux nouveautés parce qu’ils savent de quoi ils parlent? Oui, et d’autant plus si on prend un sujet comme les réseaux sociaux. Par exemple, c’est très important pour un annonceur de savoir « monitorer » ou de savoir utiliser la base des réseaux sociaux à l’interne. Ensuite, concernant les campagnes de publicité et les campagnes promotionnelles, alors là, les annonceurs auront peut-être besoin d’une agence qui pourra les conseiller, mais également peut-être aider à la réalisation puisqu’ils n’ont pas toujours de structure à l’interne pour le faire.
MONTRÉAL
INFOPRESSE LANCE SON ÉCOLE DE MARKETING Par Nelson Roberge
Le Campus Infopresse offre depuis le début de l’année, des cours pour développer ses connaissances en marketing et communications interactives. Mais comment l’idée est-elle survenue? Ces formations peuventelles nuire aux agences si les clients peuvent maintenant travailler sans elles? Voici des questions que j’ai posées à Arnaud Granata, directeur de contenu chez les Éditions Infopresse. des organismes, de mieux comprendre et de savoir utiliser les outils du Web. Donc, on se devait d’offrir du contenu non seulement sur les réseaux sociaux, mais aussi le Web analytique, le placement sans les moteurs de recherche, de même que le placement média web. Tout l’univers interactif est un domaine très en demande présentement.
On a donc décidé de créer le Campus Infopresse en partant de cette idée-là. On offre trois grands programmes. Un volet interactif, un volet marketing et un volet communication. On vient de créer 17 formations, sur un total d’une soixantaine, qui devraient voir le jour en 2012. L’idée est d’aller vers des groupes ultra pointus, donc on retrouve environ 15 personnes pour chacun des cours, qui développent pendant une journée de 7 h, sur un sujet ultra pointu. Voici quelques exemples de sujets traités: Comment utiliser Facebook et Twitter? ou Comment analyser les données d’un site internet? etc. Qui sont les élèves? Est-ce qu’ils font partie d’une agence ou plutôt d’une compagnie privée?
Comment choisissez-vous vos formateurs? Ce sont des gens que nous avons tous testés dans les conférences. Cependant, avant de choisir les formateurs, nous avons d’abord choisi les sujets abordés. On a donc établi une soixantaine de thématiques qui sont récurrentes en communication et à partir de ces sujets-là, on a regardé quelles étaient les meilleures personnes pour donner les formations. Une fois que nous les avions trouvées, nous avons travaillé en étroite collaboration avec celles-ci, tout en conservant le contrôle du contenu des formations. On travaille avec les formateurs et nous avons monté une vraie méthode de campus, qui consiste en une méthode en deux volets : théorique à pratique et étude de cas. Les formateurs sont des gens qui possèdent tous de l’expérience en entreprise, mais qui n’ont pas été sélectionnés en fonction du type d’entreprise, mais plutôt par rapport à leur expérience. En 2011, la création du volet formation d’Infopresse a vu le jour, mais vous avez aussi dans le passé, fondé tout un tas de concours, en plus de vos séries de conférences. Quel est le prochain tentacule de la marque Infopresse? Au-delà du Campus, nous avons en effet d’autres projets. On travaille sur un lieu, un espace de communication qui soit à la fois une galerie, un espace de rencontres pour les gens des communications, mais aussi un espace ouvert sur l’extérieur. Donc, une boutique design, un restaurant, etc. Consulter la section Campus du site web d’Infopresse pour plus d’informations. www.infopresse.com/campus LE JOURNAL BARON
Avant que le Campus existe, quel était le plus gros manque en communication et marketing des entreprises d’ici? On a d’abord lancé le volet interactif au début de cette année. On a eu une telle demande qu’on a dû ajouter des cours. On offre des stages d’été sur les réseaux sociaux et ça fonctionne très bien. Il y a un réel besoin à la fois des annonceurs, mais aussi des médias, et également
Crois-tu que ça va enlever une part de marché aux agences qui offraient ce service à leurs clients, puisque ceux-ci seront maintenant capables d’agir par eux-mêmes? Non, je pense que les agences vont continuer d’agir à titre de consultant. Elles demeurent tout de même des expertes et permettent aux clients de faire des choses que ces derniers ne peuvent réaliser ou qu’ils n’ont simplement pas le temps ou la structure à l’interne pour pouvoir les faire. Je crois que les annonceurs seront de plus en plus formés. Ça permettra d’avoir un meilleur discours avec leur agence et de savoir demander de meilleures choses. Finalement, au contraire,
Comment l’idée d’offrir vos propres formations est-elle survenue? Ça fait une dizaine d’années qu’on organise des conférences. Les journées Infopresse ont un format d’une demi-journée à une journée de conférence d’environ une heure. Ça ne permet pas aux gens d’aller plus en profondeur, mais ça donne un bon survol de la matière. On s’est rendu compte qu’il y avait un réel besoin à Montréal pour des formations ultra spécialisées qui sont données par des professionnels. On retrouve bien entendu, dans les universités, des programmes d’étude offerts par des enseignants. Par contre, il n’y avait pas de programmes 100% professionnels, donnés par des professionnels et pour des professionnels.
On s’est rendu compte qu’il y a énormément d’annonceurs. Ils proviennent d’entreprises privées, mais aussi beaucoup d’organismes, étant donné que nous sommes assujettis à la loi du 1% et que nous sommes agréés par Emploi Québec. Ça permet donc à de nombreux organismes, qui ont des programmes de subventions pour de la formation, d’assister à nos cours. Mais, principalement, ce sont des petites et moyennes entreprises québécoises.
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MODE MONTRÉAL
D’OÙ VIENT TON MAILLOT? Par Nelson Roberge
Les créateurs de mode de prêt-à-porter sont plus nombreux et populaires depuis quelques temps. Par ailleurs, pour cette édition estivale, Baron a décidé de se pencher sur les créateurs de maillots. Pour nous parler de cette industrie peu connue, nous avons posé quelques questions à deux jeunes créatrices québécoises. D’un côté nous avons Cynthia D’amours et son entreprise GoldenFish, qui a présenté en 2011 sa première collection: « Je suis une grande voyageuse et j’ai toujours eu de la difficulté à me trouver de beaux maillots. Lorsque je suis partie pour l’Australie, j’ai été très surprise du grand choix qu’ils avaient, comparativement à nous. Alors, je me suis beaucoup inspirée sur les plages, là-bas.». De l’autre, Julie M. Dumais et son entreprise June Design qui a été créée en 2009 : « Avant même de penser à lancer ma ligne de maillots, la première machine que j’ai achetée, je l’ai prise en fonction de sa capacité à coudre le tissu de maillots de bain. Il n’y avait donc aucun doute dans mon esprit, quand j’ai décidé de me lancer dans le monde de la mode.». Quelles sont les grosses différences de production et de création par rapport à la confection du prêt-àporter? Cynthia: Tout est dans la qualité. Si vous trouvez une pièce qui a été fabriquée à la main par un designer, il est évident qu’elle sera beaucoup plus coûteuse que le vêtement qui est importé de Chine. Nous n’avons pas non plus la même machinerie ni l’équipement ici qu’en Asie. Alors lorsque nous voulons créer, nous devons tout faire de A à Z. Julie: Je n’ai jamais travaillé dans le domaine du prêt-à-porter. J’ai commencé directement dans le maillot de bain. Mais je dirais que les étapes de production et de création sont les mêmes. Il faut présenter les collections en même temps que celles du prêt-à-porter. La différence se situe plutôt au niveau de la machinerie nécessaire à la production et à une bonne connaissance des matières premières reliées aux maillots de bain. Comment se déroule le marché du maillot au Québec compte tenu du changement climatique régulier? Est-il inévitable de devoir distribuer à l’extérieur, exporter vos produits dans le sud? Cynthia: Pour moi, le meilleur marché à développer est celui du sud, puisqu’ils ont la chaleur douze mois par année, alors les gens achètent à l’année longue, sans oublier qu’il y a beaucoup de touristes, en plus des résidents. Par contre, il ne faut pas
oublier que les Québécois voyagent de plus en plus et qu’ils font beaucoup de sports aquatiques. Nous avons seulement quatre mois par année où il fait chaud, alors nous avons tendance à vouloir passer le plus de temps possible sur le bord de l’eau et dans nos lacs. Julie: Évidemment, il y a des périodes de ventes plus importantes que d’autres, notamment entre les mois d’avril et d’août. Mais puisque les gens voyagent à l’année longue et ont donc besoin de maillots peu importe la saison en cours au Québec, la période de ventes s’étale donc sur toute l’année. Je ne crois pas qu’il soit inévitable de devoir être distribué à l’extérieur pour qu’une compagnie québécoise de maillots
Sur cette page: Golden Fish Swimsuit
soit rentable. On trouve quelques exemples d’entreprises québécoises de maillots implantées seulement au Québec. Pour ma part par contre, j’aimerais éventuellement que mes maillots soient distribués à l’extérieur du Québec. Est-ce que les québécoises sont de bonnes acheteuses de maillots «made in Québec» ? Cynthia: Le marché québécois est de plus en plus recherché par nos acheteurs. Les gens ont compris que nous avons beaucoup de créateurs géniaux dans notre province et ils veulent de plus en plus encourager les gens d’ici. Julie: Depuis quelques années, on peut remarquer que les gens sont plus sensibles à acheter des produits faits au Québec. Cet engagement envers l’économie locale touche plusieurs secteurs, entre autres, le domaine du textile. Alors oui, je crois que les québécoises sont de bonnes acheteuses de maillots « made in Québec ». Quelle est la plus grosse problématique pour les créateurs de maillots au Québec? Cynthia: Trouver des tissus de qualité, des accessoires originaux qui vont à l’eau, le manque de manufactures et la recherche de
boutiques pour vendre des maillots de bains. Julie: Une problématique importante est l’approvisionnement en matières premières. Étant donné que le nombre de compagnies qui œuvrent dans le domaine du maillot n’est pas élevé, l’offre de matières premières est plus limitée que dans le domaine du prêt-à-porter. Pour la même raison, les usines spécialisées en confection de maillots sont également moins nombreuses. Finalement, comme dans plusieurs secteurs de l’économie, l’industrie n’échappe pas à la concurrence des maillots produits à moindre coût ailleurs dans le monde. Qu’est-ce qui s’en vient pour vous prochainement? Cynthia: J’aimerais pouvoir développer plusieurs lignes de maillots dans ma compagnie : les maillots haut de gammes, les maillots sport, une ligne de maillots pour le surf et à court terme, ma ligne pour hommes. Sinon, j’aimerais compléter GoldenFish avec des accessoires de plage comme des lunettes de soleil, vêtements de plages, sandales, etc. Julie: Je suis présentement en train de préparer la collection printemps/ été 2012. On travaille toujours 1 an à l’avance. Également, pour la prochaine année, je vais me
concentrer sur le développement de mes points de ventes à Montréal et en région, ainsi que sur la possibilité d’exporter. Finalement, l’année passée, j’ai pris part au Fashion Jam, le plus gros défilé de mode urbaine au Canada, et ce fut une super belle expérience! Alors j’aimerais participer à nouveau à des événements d’envergure comme celui-là. Voilà les projets sur lesquels je me concentrerai au cours des prochains mois, en espérant qu’il y ait un voyage également au travers de tout ça!
www.goldenfishswim.com www.junedesign.ca
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