ÉDITION
2017
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Le parc incarne « le petit coin de nature » de la ville, favorisant un cadre de vie de qualité pour les habitants et plaçant le végétal au cœur des politiques de préservation de l’environnement. Le fait de pouvoir proposer au plus grand nombre des espaces de nature, pour se balader, observer ou tout simplement se détendre, participe au bien-être de tous. Mais il est également nécessaire de porter à la connaissance des Bassenais, la grande diversité floristique qui existe, notamment sur le patrimoine arboricole communal. Le groupe Citoyen 21 joue aujourd’hui un rôle important dans la sensibilisation au développement durable, en invitant le public à remarquer les arbres qui l’entourent pour mieux les respecter. Ce guide nature sera peut-être pour vous un compagnon de promenade dans le parc des Griffons pour y découvrir les richesses des arbres de ce site. Une nature a priori ordinaire qui se révèle extraordinaire.
JEAN-PIERRE TURON Maire de Bassens
Ce premier volet d’une série de trois guides des parcs communaux (Griffons, Beauval, Séguinaud-Panoramis) s’avère être un document de référence permettant aux visiteurs d’appréhender la ville sous un angle nouveau, en découvrant une partie de son histoire racontée par les arbres. Issue d’un travail participatif et collaboratif de grande qualité, cette plaquette réalisée par le groupe Citoyen 21 est le résultat de plusieurs mois de repérages, recherches et de documentation. Elle illustre parfaitement un axe fort de l’agenda 21 municipal : la participation citoyenne. Ce projet partenarial et fédérateur qui vise à faire découvrir, valoriser et protéger le patrimoine végétal de notre commune a été récompensé dans le cadre du fond de développement durable de la société de gestion de l’assainissement de Bordeaux Métropole. Il est le reflet d’une volonté municipale de favoriser les conditions du bien vivre ensemble en incitant largement les Bassenais à participer à des initiatives originales et remarquées, contribuant ainsi à la diffusion d’une culture commune et partagée, valorisant l’image de notre ville.
ALEXANDRE RUBIO
Délégué aux affaires numériques et au développement durable
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• Le groupe Citoyen 21 est une instance citoyenne dédiée au développement durable.
Créée en 2011 lors de l’évaluation du premier Agenda 21, elle a pour but de recueillir les perceptions des habitants sur ce qui a été fait et sur ce qu’il reste à faire pour un développement durable et harmonieux de la commune. Parce que la nature a un impact direct sur la qualité de vie de chacun, c’est tout naturellement qu’est né un projet autour du recensement des arbres à remarquer sur le territoire communal. Ces « arbres à remarquer » ont fait l’objet d’une identification via un diagnostic participatif. Trois sites ont été choisis en cohérence avec le parc des Coteaux, inscrit dans l’Atlas des Espaces Naturels Sensibles « Paysage » de Gironde et identifié comme une des trames paysagères structurantes de la Métropole au titre de son classement en ZNIEFF (zone naturelle d’intérêt écologique, floristique et faunistique).
• L’association locale « Ombres et Lumières » accompagne le projet pour la partie photographique. Les photographies, d’une grande qualité, sont à la vente auprès de l’association : www.ombresetlumieres33.blogspot.fr
• Les agents des Espaces Verts apportent passion, connaissances, compétences et leur temps pour accompagner les habitants dans ce projet.
Les données concernant les arbres ont été relevées en 2014
« Il nous faudra répondre à notre véritable vocation, qui n’est pas de produire et de consommer jusqu’à la fin de nos vies, mais d’aimer, d’admirer et de prendre soin de la vie sous toutes ses formes. » Pierre Rabhi
Anciennement appelé Bonnefont, le château des Griffons date du XIXème siècle. Il a appartenu dès 1863 au négociant Marc Maurel, personnalité importante à Bordeaux qui fut, entre autres, membre du Conseil Municipal de la ville en 1870 et président de la Société de géographie de Bordeaux dès 1874. A son décès, en 1911, ses enfants héritèrent du château. En 1923, ils vendirent le domaine à Paul Charles Galène (nom associé au chalet situé de l’autre côté de la route). Ce dernier le conserva jusqu’en 1934, année durant laquelle la municipalité de Bassens en fit l’acquisition en vue de la création d’un parc public et de l’installation de différents services communaux. Restauré en 2001, le château des Griffons est aujourd’hui le siège du service Vie Associative et Sportive de Bassens. Il héberge également un restaurant et des associations.
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TRAM A ArrĂŞt : La Gardette 5
« Les cèdres du Liban sont les reliques des siècles et de la nature, les monuments naturels les plus célèbres de l’univers. Ils savent l’histoire de la terre, mieux que l’histoire elle-même. » Lamartine
• Nom commun : Cèdre • Genre (latin) : Cedrus • Âge approximatif : 150 ans • Circonférence du tronc : 3,56 m • Etat visuel de l’arbre : moyen car l’arbre a été foudroyé ou victime d’une tempête. Il est en train de réitérer (tête qui repousse).
• Famille : pinacées • Espèce : atlantica ou libiani • Localisation et accès : entre la route (avenue des Griffons) et le parking du Château des Griffons • Situation de l’arbre : à proximité de deux autres cèdres • Coordonnées GPS : 44.890335,-0.516841
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Un peu d’histoire…
Le bois du cèdre du Liban compte parmi les plus précieux au monde. La mythologie et la symbolique du cèdre sont principalement associées au cèdre du Liban. Les Egyptiens employaient son bois, incorruptible et odorant, à la fabrication des statues des dieux et des sarcophages. Ils l’associaient à un symbole d’immortalité et lui attribuaient une propriété divinatoire, le dénommant « bois du dieu ».
Symbole de majesté et de longévité
D’une grande longévité, le cèdre peut atteindre 2 000 ans. Ses branches sont très étalées à l’horizontale lui donnant son aspect majestueux et une forme tabulaire caractéristique. Les « feuilles » sont des aiguilles persistantes de 3 cm, un peu piquantes. Son bois est apprécié pour son parfum très agréable. Il est l’emblème du Liban et orne le drapeau de ce pays.
Attention : le cèdre est un arbre envahissant qui nécessite un très grand jardin pour se développer (pas moins de 300 m2 et un recul de 100 m). La plantation est conseillée en automne. Les cèdres peuvent subir des attaques de chenilles processionnaires lorsque celles-ci sont en surnombre sur des pins voisins. Les pucerons noirs peuvent infester les jeunes rameaux de sujets affaiblis. Contre les pucerons, les coccinelles sont de précieuses alliées ! De façon générale, il est bon de compter sur les prédateurs naturels des nuisibles plutôt que d’utiliser des traitements chimiques.
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« L’arbre élevé attire le vent. » proverbe chinois
• Nom commun : Cyprès chauve • Genre (latin) : Taxodium • Famille : taxodiacées • Espèce : distichum
• Âge approximatif : 25-30 ans • Circonférence du tronc : 0,82 m • Etat visuel de l’arbre : bon • Localisation et accès : en face du château des Griffons, à proximité du parking • Situation de l’arbre : plusieurs taxodiums sont situés à côté du gymnase de Séguinaud • Coordonnées GPS : 44.890376, - 0,517109
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Un peu d’histoire...
Ce conifère est originaire du sud-est des États-Unis. Les cours d’eau du Texas et du Delaware, en passant par les marécages de la Louisiane, sont ses aires de développement naturel.
Le rois des marais
De haute stature et au port pyramidal, le cyprès chauve a tendance à s’arrondir en prenant de l’âge. Le tronc est large (il peut
atteindre 2 m de diamètre) et est recouvert d’une écorce brune, voire rougeâtre, qui s’écaille en formant de longues bandes épaisses. Jeune, ses branches se dressent sur le tronc. Plus vieux, elles s’étalent pour offrir de l’ampleur à l’arbre. Le feuillage est fin, vert tendre en été, puis se teinte de tons rouges cuivrés. Les fleurs apparaissent dès le mois de mars et restent jusqu’en avril.
La plantation et le rempotage s’effectuent en automne et la méthode de multiplication s’opère par semis au printemps. Attention : le cyprès chauve est hygrophile, c’est-à-dire qu’il a besoin de beaucoup d’humidité pour se développer. C’est donc un conifère idéal pour les terrains inondés. Il y développe des pneumatophores, racines aériennes pouvant atteindre jusqu’à 1,50 m de haut (environ 50 cm en Europe) et dont le rôle supposé serait de permettre un apport d’oxygène. Les dimensions du cyprès chauve le prédestinent aux grands jardins, planté en pièce isolée ou en petits bosquets en bordure de points d’eau, où chaleur et soleil lui feront le plus grand bien.
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• Nom commun : Érable • Genre (latin) : Acer (signifiant « dur ») • Famille : sapindacées (et autrefois à celle des acéracées) • Espèce : palmatum ou japonicum
• Âge approximatif : 20 ans • Circonférence du tronc : 0,44 m • Etat visuel de l’arbre : bon
• Localisation et accès : à proximité immédiate du parking du Château des Griffons • Situation de l’arbre : à proximité de plusieurs autres érables • Coordonnées GPS : 44.890379, -0,517294
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« Les arbres échangent des oiseaux comme des paroles. » Jules Renard
Un arbre aux couleurs éclatantes
La feuille d’érable qui figure sur le drapeau du Canada sous la forme d’une figure stylisée à onze pointes est celle de l’érable à sucre. Chaque automne, les Japonais vont admirer leurs couleurs flamboyantes pendant la période qu’ils appellent momijigari (c’est-à-dire admirer les érables).
Anecdotes et divers Dans le folklore français, les noces d’érable symbolisent les 58 ans de mariage. L’érable est également utilisé dans le domaine du skateboard pour la réalisation de planches et sert en outre à la lutherie (corps ou manche de guitare, basson et autres instruments).
Notons qu’en 2014, pour la 4ème année, des érables ont été implantés sur le domaine de Beauval par le service Espaces Verts de la ville de Bassens. Comme chez tous les grands arbres, l’entretien est très réduit. Durant les deux premiers étés qui suivent leur plantation, les érables ont besoin d’être arrosés, tandis que les vieux sujets ont besoin d’un élagage de temps en temps. Dans les régions à climat rude, on protégera la souche par un paillis de feuilles. Les feuilles de l’érable sont d’ailleurs parfaites pour le compost.
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« Le magnolia n’a d’autre rival que le palmier, qui balance auprès de lui ses éventails de verdure. »
Chateaubriand
• Nom commun : Magnolia à grandes fleurs ou Laurier-tulipier • Genre (latin) : Magnolia • Famille : magnoliacées • Espèce : grandiflora • Âge approximatif : 50 ans • Circonférence du tronc : 3,34 m pour les 3 troncs et 1,92 m pour le principal • Remarque : arbre qui a fait des rejets à l’origine des trois troncs • Etat visuel de l’arbre : très bon, pas de blessure ni de signe de maladie • Localisation et accès : au sein du parc floral, à droite du château des Griffons • Situation de l’arbre : isolé • Coordonnées GPS : 44.890773,-0,517906
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Un peu d’histoire... Les ancêtres du magnolia fleurissaient déjà au temps des dinosaures. En 1884, au Kansas, des paléobotanistes découvrent les fossiles de la première plante à fleurs nommée archaenthus. Apparue il y a 100 millions d’années, elle présentait un certain nombre de caractères morphologiques rappelant ceux du magnolia d’aujourd’hui. Mais ce n’est qu’en 1668 que cette essence fit son apparition en Europe, grâce à un botaniste anglais, John Bannister, qui rapporta de Virginie un premier exemplaire de magnolia glauca, lequel fut planté dans la région de Londres. En 1711, le premier magnolia grandiflora introduit en France arriva à Nantes et fut planté à « La Malardière », propriété du maire de Nantes à l’époque.
Un grand et bel arbre à port pyramidal Sa hauteur peut aller jusqu’à 30 m. Son feuillage est majestueux et persistant. Les feuilles sont de forme obovale elliptique, velues, vert brillant sur la face supérieure et souvent, roux ferrugineux sur la face intérieure. Chaque fleur persiste une seule journée sur l’arbre, mais se renouvelle constamment. Le fruit, ovoïde, ressemble un peu à un cône de conifère et contient des graines rouges. Anecdotes et divers L’écorce des magnolias possède des propriétés médicinales. On l’utilise aussi dans les produits cosmétiques. Enfin, son bois est considéré comme précieux car il est solide, résistant et facile à travailler.
À planter au début de l’automne pour en favoriser l’enracinement avant l’hiver et donc la reprise au printemps avec arrosage régulier à la plantation et en période de forte chaleur. Le magnolia grandiflora ne nécessite aucun entretien, la taille est non indispensable et préférable après la floraison ou à l’automne. Idéalement, paillez le pied avec des écorces pour maintenir le niveau d’acidité dont il a besoin ; s’il ne fleurit pas, retirez un peu de terre jusqu’aux racines et complétez avec de la terre de bruyère.
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• Nom commun : Bouleau à papier ou Bouleau blanc ou Bouleau à canot • Genre (latin) : Betula • Famille : bétulacées
• Âge approximatif : 25-30 ans • Circonférence du tronc : 2,80 m pour l’ensemble des 6 troncs • Etat visuel de l’arbre : bon • Localisation et accès : à l’angle du parc floral et des vestiaires de la section football bassenaise • Situation de l’arbre : isolé • Coordonnées GPS : 44,890710,-0.518138
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« J’étais absorbé dans la contemplation d’un pivert bariolé qui gravissait le tronc mince d’un bouleau et jetait des coups d’oeil inquiets, à droite puis à gauche, comme un contrebassiste derrière son instrument. » Ivan Sergueïevitch Tourgueniev
L’arbre à l’écorce d’argent Le bouleau, arbre caduc, originaire de l’hémisphère nord, possède une forte rusticité. Il pousse en général sur les terres pauvres, et souvent siliceuses, jusqu’à 2 000 m d’altitude ainsi que dans les régions arctiques. Sa particularité réside dans son écorce, d’un blanc argent, et ses petites feuilles légères qui, en automne, se colorent de jaune avant de tomber. Les bouleaux forment des futaies appelées boulaies, boulinières ou encore bétulaies. En climat tempéré, ils meurent assez rapidement (15-30 ans), mais plus au nord (Suède, Finlande, Sibérie...), ils peuvent vivre jusqu’à plus de 100 ans. Le bouleau couvre 1% de la forêt française.
Bon à savoir Cet arbre est utilisé en phytothérapie pour ses propriétés diurétiques. La sève de bouleau aurait de nombreux bienfaits pour la santé.
Le bouleau n’est pas exigeant. Il pousse tout seul. Veillez simplement à pailler la terre sous sa ramure afin de conserver une certaine humidité au niveau de ses racines. En bac, il faut particulièrement veiller à ce que les racines du bouleau trouvent toujours de l’humidité, notamment en été. Un système d’arrosage automatique avec programmateur est donc conseillé. Le bouleau permet de réaliser rapidement un petit bosquet ombragé au jardin, sous lequel viennent s’abriter de nombreux oiseaux, grands pourfendeurs de vers et de chenilles indésirables !
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• Nom commun : Eucalyptus ou Gommier bleu ou Arbre au koala ou Arbre à la fièvre • Genre (latin) : Eucalyptus • Famille : myrtacées • Âge approximatif : 25-30 ans • Circonférence du tronc : 1,20 m • Etat visuel de l’arbre : très bon, robuste • Localisation et accès : arbre situé dans le prolongement du vestiaire de la section football (2 autres eucalyptus sont situés à environ 20 m) • Remarque : à l’origine, un des jardiniers de l’équipe des espaces verts de la ville a ramené une graine de Nouvelle Zélande ; elle a été ensuite semée et repiquée. • Situation de l’arbre : isolé • Coordonnées GPS : 44.890677,-0,518470
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Ce que découvrent, dans l’eucalyptus, les reflets de la lune, chante dans les vieux cœurs, et la chaleur du sable. Plus jamais, pluie et vent seront aux hommes-oiseaux, les pages tournées des anciens mondes. La main qui incendia la forêt, n’est plus visible de la nuit. Dans l’arbre tourbillonnent les passages lumineux. Une seule fois s’en éloigner serait perdre la vie. Marie-Christine Masset
Un peu d’histoire…
Les eucalyptus sont originaires d’Australie où ils constituent d’ailleurs 95 % des forêts avec plus de six cents espèces. Ils possèdent toute une gamme de mécanismes d’adaptation et ont une croissance rapide, ce qui leur permet d’être présents dans de nombreux environnements. Certaines espèces sont les plus grands arbres de la terre : l’eucalyptus regnans atteint 100 mètres.
Anecdotes et divers
Excellent insecticide, on peut s’en frotter la peau pour éloigner les moustiques et autres indésirables, et en frictionner la fourrure des animaux domestiques pour éloigner les puces. Pour désinfecter une pièce à l’air vicié, on fait bouillir des feuilles à petits bouillons dans un récipient ouvert. D’ailleurs, la simple présence d’un plant en pot dans la pièce contribuerait à en purifier l’air.
L’eucalyptus n’est pas taillé, son port reste équilibré au cours de sa croissance. L’engrais n’est pas nécessaire, cet arbre sait s’en passer, même en sol très pauvre. Attention : n’utilisez pas ses feuilles mortes comme paillage ou pour le compost, elles sont toxiques.
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• Nom commun : Palmier • Genre (latin) : Trachycurpus • Famille : palmacées • Espèce : fortunei
• Âge approximatif : 25-30 ans • Circonférence du tronc : 0.81 m • Etat visuel de l’arbre : bon
• Localisation et accès : arbre situé dans le bosquet, devant le vestiaire de la section football, près de l’eucalyptus • Situation de l’arbre : palmier situé à proximité d’un autre palmier • Coordonnées GPS : 44.890659,-0,518445
« Peut-être Dieu a-t-il créé le désert pour que l’homme puisse se réjouir à la vue des palmiers ? » 18
L’alchimiste - Paulo Coelho
Un peu d’histoire...
La famille des palmacées ou arécacées regroupe plus de 2 800 espèces réparties en 226 genres. Elle est apparue sur terre il y a 85 millions d’années. Aujourd’hui, les palmiers peuplent, à travers toute la planète, des milieux très divers, de la savane africaine aux mangroves des Indes et de la Floride, en passant par les déserts du Sahara, la cordillère des Andes et la forêt amazonienne. Les palmiers couvrent donc toute la zone intertropicale de la planète.
Anecdotes et divers
Le palmier n’est pas un arbre au sens botanique du terme. En effet, il grandit en hauteur une fois qu’il a atteint son diamètre maximal.Le palmier atteint à maturité une taille très variable selon l’espèce et le climat, de 2 m à plus de 20 m. En France, on peut citer Nice, où la célèbre Promenade des Anglais est bordée par plus de 800 palmiers.
Un palmier pour ma santé
Les palmiers font partie des plantes dépolluantes : ils permettent de lutter contre le formaldéhyde (méthanal), l’ammoniac, la pollution émise par les photocopieuses, les imprimantes, les feutres et les marqueurs. Ils seront donc appréciés en intérieur, près d’une fenêtre exposée à l’est ou à l’ouest.
Un dessèchement du bout des feuilles observé sur un palmier est synonyme de manque d’eau. Si les feuilles jaunissent, cela est généralement provoqué par la présence de calcaire dans son sol ou dû à une carence en oligo-éléments. Il sera nécessaire de réaliser un rempotage. Les feuilles peuvent également être brûlées par un soleil direct. Privilégiez la présence d’un store ou d’un rideau. Notons enfin qu’un excès d’eau entrainera une asphyxie et un pourrissement des racines.
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• Nom commun : Châtaignier de mer ou Marronnier faux-châtaignier ou Châtaignier des chevaux • Genre (latin) : Aesculus • Famille : famille (unique) des Hippocastanacées • Espèce : hippocastanum
• Âge approximatif : 150 ans • Circonférence du tronc : 2,59 m • Etat visuel de l’arbre : moyen
• Localisation et accès : isolé • Situation de l’arbre : à proximité du premier parking derrière le château des Griffons • Coordonnées GPS : 44.890647, -0,518651
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« On est seul, on écoute, l’écolier entend bruire les feuilles d’un arbre, au fond du temps s’accomplit le merveilleux silence. » Jean Follain
Un peu d’histoire...
L’histoire dit qu’un plant de marronnier a été introduit à Constantinople en 1557. Comme il était de bon ton de faire des cadeaux exotiques, l’ambassadeur du Saint-Empire auprès de la Porte Ottomane offrit un marron prêt à germer à Charles de l’Écluse, ambassadeur à Vienne, en 1576. Enfin, le marronnier arriva à Paris, en 1612, et il revint au botaniste Bachelier de le planter dans la cour de l’hôtel de Soubise (d’autres historiographes indiquent le domaine des Templiers). Des découvertes récentes ont révélé des pollens plus anciens en France. Essence de lumière (héliophile), le marronnier est planté dans les parcs et jardins. Mais il souffre de la pollution
urbaine et de la sécheresse. Ses feuilles sont roussies les étés secs et n’ont pas le temps de prendre de belles teintes jaunes automnales. Sa croissance est rapide et il peut atteindre 30 mètres de haut. Il supporte le froid jusqu’à -23° et sa durée de vie est de 200 à 300 ans.
L’arbre des cours d’école
Les marronniers et leurs marrons ont été pour des générations d’enfants le symbole des cours d’école, au coeur des jeux, des histoires et des rêves. En argot de presse, un marronnier est un sujet qui revient régulièrement comme la rentrée scolaire au moment où les feuilles de marronniers commencent à joncher les cours d’école.
Le marronnier ne nécessite aucun entretien particulier. Surveillez cependant l’arbre, qui même s’il est relativement résistant, peut être atteint de maladies comme le chancre bactérien. Dans ce cas-là, vous devez alors lui apporter un traitement spécifique. Enfin, soyez vigilants, car les fleurs de l’arbre peuvent provoquer des allergies et les marrons, parfois confondus avec des châtaignes, ne doivent pas être consommés car ils sont toxiques et provoquent des indigestions.
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« Les arbres majestueux sont des danseurs immobiles. » Clémence Lazare
• Nom commun : Liquidambar ou Copalme d’Amérique • Genre (latin) : Liquidambar • Famille : hamamélidacées • Espèce : styraciflua • Remarque : mot espagnol, du latin « liquidus », liquide, et de l’arabe « ambar », ambre, par allusion à sa production de sève visqueuse et précieuse
• Âge approximatif : 40 ans • Circonférence du tronc : 0,59 m (tronc le plus large) • Etat visuel de l’arbre : excellent • Localisation et accès : derrière le château des Griffons, près du cheminement • Situation de l’arbre : trois liquidambars côte à côte • Coordonnées GPS : 44.890259,-0.518606
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Un peu d’histoire…
Le liquidambar, originaire des Etats-Unis, fait partie des arbres qui ne passent pas inaperçus en automne. Découvert en Floride par les Espagnols en 1528, c’est à eux que l’on doit son nom qui signifie ambre liquide et fait référence à la sève balsamique de cet arbre qui est notamment employée pour parfumer les savons. Son feuillage or, pourpre ou cuivre lui donne un aspect majestueux et très ornemental. Il peut atteindre 30 m de haut. Les fruits sont des boules qui ressemblent aux fruits du platane.
Anecdotes et divers
Le bois du liquidambar est utilisé depuis très longtemps, celui du liquidambar styraciflua en particulier appelé noyer satiné par les ébénistes. En Orient, on extrayait de son baume un lait de beauté pour les dames au XIXéme siècle car il contient une essence, le styrax, fixateur de parfum au goût de cannelle. Il a été utilisé pour fabriquer les premiers chewing-gums.
Le liquidambar ne pose pas de problème de culture dans un jardin d’amateur, dans un sol profond, riche et bien drainé. Il est conseillé de le planter en arbre isolé. Si vous avez la chance d’avoir une pièce d’eau dans votre jardin, plantez-le de façon à bénéficier de ses reflets magiques. Installé en arrière-plan d’une haie, il aura un effet majestueux.
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« Vous, chênes, héritiers du silence des bois, entendez les soupirs de ma dernière voix. » Pierre de Ronsard
• Âge approximatif : 100 ans
• Nom commun : Chêne pédonculé ou Gravelin ou Chêne mâle
• Circonférence du tronc : 1,76 m
• Genre (latin) : Quercus robur (signifiant « robuste »)
• Remarque : avez-vous vu vers la cime le trou de pivert ? • Etat visuel de l’arbre : bon
• Famille : fagacée • Localisation et accès : à proximité des terrains de tennis extérieurs • Situation de l’arbre : proche d’autres chênes • Coordonnées GPS : 44.890113-0,518658
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Vous avez dit... pédonculé ?
Ce chêne est parfois confondu avec le chêne sessile appelé aussi « chêne rouvre». Pour les différencier, il est nécessaire d’observer les glands (photo ci-dessus). Ceux-ci sont portés par un long pédoncule (tige).
Anecdotes et divers
Le chêne pédonculé est l’arbre le plus typique de nos forêts. Depuis des années, sa symbolique renvoie à la puissance, la majesté et la pérennité. Son écorce possède
des vertus notamment antiinflammatoires. Il a longtemps été cultivé pour ses glands, destinés à nourrir les porcs, ainsi que pour son bois dur et résistant, notamment utilisé dans la construction navale et les charpentes monumentales (cathédrales, châteaux...). Aujourd’hui, cette espèce est appréciée pour la fabrication de parquets, de tonneaux, d’escaliers et de meubles.
Cet arbre se plante en automne. Il est nécessaire de choisir un emplacement profond pour ses racines car il n’aime pas être déplacé. L’exposition à privilégier est ensoleillée ou semi-ombragée. Aucun entretien particulier n’est à prévoir.
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« Avec le temps et la patience, la feuille du mûrier devient satin. » Proverbe chinois
• Nom commun : Mûrier • Genre (latin) : Morus • Famille : moraceae • Espèce : existence d’une dizaine d’espèces
• Âge approximatif : 60 ans • Circonférence du tronc : 1.04 m pour celui situé le plus près du château • Etat visuel de l’arbre : bon
• Localisation et accès : arbres situés à côté des terrains extérieurs de l’Espace Garonne • Situation de l’arbre : plusieurs mûriers les uns à côté des autres • Coordonnées GPS : 44.890154, -0.517585
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L’arbre à l’écorce d’argent Il existe une dizaine d’espèces originaires des régions tempérées et chaudes de l’hémisphère Nord, principalement l’Extrême-Orient (Mongolie, Chine, Corée…), l’Asie occidentale et l’Amérique du Nord. Bien connu sous le soleil du Midi, le mûrier pousse également très bien sur la côte atlantique et jusqu’en Alsace. C’est un arbre de taille moyenne (10 à 15 m de hauteur), qui n’a rien en commun avec le mûrier sauvage (mûrier ronce). Bon à savoir Le mûrier blanc est particulièrement apprécié pour ses feuilles qui servent à l’alimentation du ver à soie (chenilles de bombyx).
Parfaitement rustique, le mûrier ne nécessite pas d’entretien particulier. Il est nécessaire de bien l’arroser la première année ainsi que de pailler le pied. Celuici s’accommode de tous les sols drainés, légers et a besoin d’une exposition au soleil et d’une protection contre les vents.
RECETTE DE LA TARTE AUX MÛRES Ingrédients pour 6 personnes : • 1 pâte feuilletée • 1 gros bol de mûres • 2 œufs • 20 cl de crème fraîche • 1 sachet de sucre vanillé • 3 cuillères de sucre
1. Étaler la pâte sur le moule et piquer le fond pour éviter les cloques. 2. Mélanger 2 œufs avec la crème, le sachet de sucre vanillé et 3 cuillères de sucre. 3. Mettre les mûres sur la pâte à tarte puis verser le mélange œufscrème-sucre par dessus les mûres. 4. Pour finir, cuire 20 minutes à 220°C dans un four préalablement préchauffé.
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« Quand je n’ai pas de bleu, je mets du rouge. » Pablo Picasso
• Nom commun : Chêne rouge d’Amérique • Genre (latin) : Quercus rubra • Famille : fagacées • Âge approximatif : 80 ans • Circonférence du tronc : 2,70 m • Etat visuel de l’arbre : moyen • Localisation et accès : accolé au terrain extérieur de pétanque • Situation de l’arbre : isolé • Coordonnées GPS : 44.889681,-0.517383
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Un peu d’histoire…
Le chêne rouge doit son nom à la teinte rougeâtre de son bois. L’espèce est sans doute apparue il y a 7 millions d’années mais les plus anciennes traces datent d’il y a 2,5 millions d’années. Il est originaire de l’est de l’Amérique du Nord et a été introduit en Europe dès 1724. C’est une espèce de pleine lumière puisque le chêne rouge ne tolère pas l’ombre. Il supporte le froid jusqu’à -17 °C et sa durée de vie est de 200 ans voire 500 ans dans de bonnes conditions. Les fruits sont des glands d’un ton brun-rouge qui mûrissent au cours de la seconde année. Il est souvent utilisé comme arbre d’alignement en ville car il résiste bien à la pollution. Il est apprécié dans les jardins pour son feuillage automnal, mais n’est pas recommandé en forêt car il a tendance à être envahissant et à supplanter les espèces locales.
Anecdotes et divers
Il s’agit de l’arbre symbole de l’État du New Jersey.
Il est déconseillé de le planter près des habitations car ses racines très puissantes peuvent soulever des revêtements assez épais.
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LA MÉDIATHÈQUE DE BASSENS
vous propose une sélection de livres et de films autour des arbres
ADULTES ET ADOLESCENTS Documentaires
• Les arbres, entre visible et invisible : s’étonner, comprendre, agir, Ernst Zürcher, Actes Sud, 2016 • La Douceur de l’ombre : l’arbre, source d’émotions, de l’Antiquité à nos jours, Alain Corbin, Fayard, 2013 • Encyclopédie des arbres, David More et John White, Flammarion, 2013 • La Gironde des arbres : approche historique et ethnobotanique, Jean-François Larché, Société d’horticulture de la Gironde, 2013 • L’herbier boisé, histoires et légendes des arbres et arbustes Bernard Bertrand, Plume de Carotte, 2007 • La vie secrète des arbres, ce qu’ils ressentent, comment ils communiquent, Peter Wohlleben, Les Arènes, 2017
Fictions
• Dans la forêt, Jean Hegland, Gallmeister, 2017 • L’homme qui plantait des arbres, Jean Giono, Gallimard, 1996 • Le Journal intime d’un arbre, Didier Van Cauwelaert, L’Ecriteau, 2011
Films
• Arbres : un voyage immobile, Sophie Bruneau et Marc-Antoine Roudil, Ed. Montparnasse, 2002 • Si la forêt m’était contée, Daniel Auclair, Fifo distribution, 2009
JEUNESSE Documentaires
• La Forêt à petits pas, Jean-Benoît Durand et Georges Feterman, Actes Sud, 2002 • Forêts au cœur d’un écosystème, David Burnie, Fleurus, 2010 • Le Ginkgo, Alain Serres, Rue du monde, 2011
Fictions
• L’Arbragan, Jacques Goldstyn, Ed l’Edune, 2015 • L’homme Bonsaï, Fred Bernard, Albin Michel, 2003 • Voyage au pays des arbres, Jean-Marie Gustave Le Clézio, Gallimard, 2002
Albums
• L’arbre généreux, Shel Silverstein, Ecole des loisirs, 1982 • Le luthier de Venise, Claude Clément, Ecole des loisirs, 1988 • Mon arbre à secrets, Olivier Ka et Martine Perrin, Les grandes personnes, 2013
Contes et poésie
• L’Arbre en poésie, Georges Jean, Gallimard, 1998 • Arbres, Laurent Corvaisier, Gautier-Languereau, 2002 • Le Peuple qui aimait les arbres : un conte écologique populaire adapté d’une histoire du Rajasthan, Deborah Lee Rose et Birgitta Säflund, F. Deflandre, 1992
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NOTES DU PROMENEUR»
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