Bassens Actus n°90

DÉCRYPTAGE

L’Échiquier bassenais

Au vu du contexte sanitaire, de son évolution et des contraintes à respecter, les évènements communiqués pourront s'en trouver modifiés ou annulés. Nous vous recommandons de vous renseigner avant de vous déplacer. Merci de votre compréhension...

Retrouvez Bassens Actus et l’ensemble des publications de la ville de Bassens sur www.ville-bassens.fr

Directeur de publication : Alexandre Rubio - Responsables de la rédaction : Julien Peyrat, Hélène Dejeans Conception/Rédaction : service communication, Hélène Dejeans, Benjamin Martinet, Marie Merle, Sandra Le Garrec, Sylvie Souleyreau, services municipaux Photographies : Mairie - Denis Garreau - Freepik Régie publicitaire : CO.CO.DI Christian Beaumard Création graphique : Service Communication, Sophie Villattes Impression : LAPLANTE - Tirage 4 600 exemplaires Dépôt légal : 4ème trimestre 2022 Contact : Mairie de Bassens 42, av. Jean Jaurès 33530 Bassens - Tél. 05 57 80 81 57 - Fax. 05 57 80 81 58 contact@ville-bassens.fr - www.ville-bassens.fr

Chères

Alors que la crise semblait derrière nous, l’année 2022 nous voit faire face à de nouveaux défis. La guerre en Ukraine, le dérèglement climatique et l’inflation qui en découle sont autant de facteurs que nous ne maîtrisons pas et qui nous imposent de nous adapter. Malgré tout, l’horizon n’est pas intégralement sombre. Cette fin d’année a été l’occasion de renouer avec des manifestations qui n’avaient pu se tenir les années précédentes en raison de la crise sanitaire. Ainsi, le premier repas des seniors depuis le début de la mandature a regroupé plus de 300 personnes lors d’un temps de convivialité et de partage. Cette journée fut l’occasion d’évoquer notamment les questions de santé et les premières pistes autour du projet de maison de santé que nous venons d’initier.

Autre manifestation importante du mois de novembre, la quinzaine de l’égalité a permis de mieux appréhender le handicap sous toutes ses formes à travers des ateliers et des conférences : la venue de Kami, photographe non voyant au parcours incroyable, et le travail engagé avec les commerçants sur l’accompagnement des victimes d’Alzheimer et de leurs proches ont été des moments particulièrement appréciés.

Cette édition de fin d’année de votre magazine municipal en atteste à travers son dossier : l’année 2023 marquera l’évolution progressive de l’offre de mobilités à Bassens. Conscient des difficultés de déplacements, particulièrement aux heures de pointe, nous travaillons avec les partenaires depuis de longs mois à développer

un panel de solutions adaptées. La gare, qui accueille déjà des dessertes supplémentaires sera transformée pas à pas en pôle d’échange multimodale avec un parvis plus adapté. Des stations de vélos en libre-service seront installées à plusieurs points névralgiques de la commune, en lien avec la poursuite du développement des nouvelles pistes et bandes cyclables créées dans les prochaines années. L’extension de la ligne Presqu’Île/ Campus dès le mois de septembre préfigurera l’arrivée du futur bus express.

En termes d’aménagement, cette fin d’année voit également la démolition de la résidence Yves Montand. Ce chantier marque le lancement opérationnel du Projet de Renouvellement Urbain des secteurs de Prévert/Le Moura qui façonnera progressivement son nouveau visage à la partie Nord de notre ville.

Des actions au quotidien auprès des habitants, des projets qui avancent pour notre ville, l’année 2023 continuera sur cette lancée au service des Bassenaises et des Bassenais.

Dans l’attente de nous retrouver lors de la cérémonie des vœux du 12 janvier prochain, je vous souhaite à toutes et tous de belles fêtes de fin d’année, avec une pensée particulière pour celles et ceux qui ne pourront être aux côtés de leurs proches.

Fidèlement,

Alexandre Rubio Maire de Bassens

Bassenaises, Chers Bassenais,

LE MOT DU MAIRE

ECHOS

Rentrée scolaire 2023

Inscriptions en école maternelle

Pour les parents d’enfants nés en 2020, il est temps de procéder à leur inscription en école maternelle pour la rentrée de septembre 2023. inscription en mairie

Elle se fait sur rendez-vous auprès du service Education Enfance Jeunesse du 3 janvier au 1er février 2023, les mardis et les mercredis.

Il faut venir muni des pièces suivantes :  Livret de Famille  Numéro Allocataire CAF  Carnet de santé : les pages de vaccination  Justificatif de domicile (datant de moins de 3 mois, facture eau, gaz, électricité, quittance de loyer)  Des pièces complémentaires peuvent être demandées en fonction des situations familiales.

Pour tous renseignements : 05 57 80 81 87

Email : education.enfance.jeunesse@ville-bassens.fr Rendez-vous à prendre à partir de décembre 2022

Forum Petite Enfance

Samedi 28 janvier, de 14h à 17h, salle Jean Jaurès (avenue de la République)

Informations sur les différents modes d’accueil Petite Enfance à destination des familles du territoire. Renseignements : 06 77 75 40 90, Relais Petite Enfance

Le Phare de Babel

Le Phare de Babel, c’est, pour commencer, l’histoire de deux hommes enfermés ensemble, trois mois durant, dans un phare perdu au milieu de l’océan, en proie à une tempête qui semble ne pas devoir finir. C’est l’histoire de leur haine, qui les amène à vouloir se supprimer, en une chasse à l’homme, animale. C’est aussi et surtout l’histoire d’un homme, Arsène, enfermé dans sa folie. N’est-il pas, en fait, seul dans le phare ?

La lecture proposée est singulière car c’est le personnage lui-même qui vient la faire. À ses côtés, un dessinateur image en direct le récit sur un grand écran alors que la création sonore et musicale rythme l’obsessionnelle présence de la tempête. À voir absolument.

Alexandre Rubio, Maire, et les élus du Conseil municipal adresseront leurs vœux aux habitants, aux associations et aux partenaires le 12 janvier 2023 à 18h aux terrasses du Bousquet

Monoxyde de carbone : vigilance !

Le monoxyde de carbone (CO) est un gaz très dangereux qui ne sent rien et ne se voit pas. Quand on le respire, il peut tuer en moins d’une heure. Il vient des appareils de chauffage ou de cuisson qui ne fonctionnent pas bien ou qui sont mal utilisés.

Les dangers du monoxyde de carbone (

QUALITÉ DE VILLE

Équipements

Aire de jeux rue Sybille

Fruit des concertations et des rencontres entre les riverains, les élus et les services de la ville, les travaux de construction de l'aire de jeux rue Sybille ont été réalisés du 15 au 30 novembre. Ces échanges entre la ville et les citoyens ont permis de désigner le prestataire choisi pour la construction des modules, il s'agit de la société Kompan. Le choix s'est porté sur ce prestataire en particulier, car il proposait des jeux uniquement en bois, originaux et adaptés à une large tranche d'âge. Les riverains ont également participé à la conception de l'aire, en choisissant les modules et leur disposition. La municipalité va ensuite procéder à la pose de mobilier urbain (clôture, bancs, corbeilles), et à l'implantation d'une fontaine d'eau. Dans le cadre du plan « aires de jeux » voté par les élus, une nouvelle aire sera créée l'an prochain.

École Rosa Bonheur

Depuis la rentrée des vacances de la Toussaint, les enfants et le personnel de 4 classes de l'école Rosa Bonheur sont installés dans leurs nouveaux locaux ! De nouvelles salles de classes ont pu être aménagées, et le mobilier est déménagé des anciens, vers les nouveaux bâtiments. Désormais, l'ensemble des enfants suivent leurs cours dans l'aile la plus récente de l'école. Les anciens bâtiments seront, eux, inaccessibles jusqu'au printemps 2023, le temps de leur réhabilitation. Les travaux entrent donc dans la dernière phase avec la construction du pôle administratif de l'école élémentaire, ainsi que celle de l'accueil périscolaire de l'école maternelle. Cette phase marque également la réalisation des extérieurs de l'école élémentaire. La livraison de ces nouveaux bâtiments, et celle des parvis des deux écoles est prévue à la rentrée scolaire 2023.

Plateau sportif François Villon

Durant les vacances de la Toussaint, le traçage du revêtement du plateau sportif François Villon a été réalisé. Les délimitations des terrains de basket et de handball sont désormais bien visibles, rendant à nouveau possible la pratique de ces sports sur le plateau. Cet aménagement a également permis le traçage d'un parcours vélo, qui sera utilisé lors des actions de prévention de sécurité routière menées par la Police Municipale.

L'Ehpad Tropayse s'agrandit

Depuis cet automne, des travaux ont été entrepris à l'Ehpad Tropayse. Ce sont plusieurs extensions qui sont en train d'être réalisées. L'extension principale abritera une cuisine, les locaux du personnel et de stockage (linge...). Elle sera détachée du bâtiment existant et connectée par une galerie de liaison.

Une autre aile sera le prolongement d'un espace de vie, et la dernière accueillera des espaces médicaux et administratifs. Les extensions devraient être livrées en février 2023 et la

PC06 MODIF

Voirie

Avenue des Guerlandes

Des bandes rugueuses ont été posées sur la voirie avenue des Guerlandes. Elles visent à sécuriser la circulation sur ce secteur identifié comme potentiellement à risque et à prévenir les rodéos urbains. Les véhicules sont désormais contraints de ralentir à l'approche des giratoires, ainsi qu'à leur sortie.

Radars pédagogiques

Comme nous l'annoncions dans notre précèdent numéro, 3 radars pédagogiques ont été posés dans la rue de Rome, la rue d'Ambarès, et chemin du Passage du Loup. Ces radars ont une visée dissuasive et pédagogique. Implantés dans des zones de vigilance, ils incitent les automobilistes à réduire et à adapter leur vitesse.

Rue Fenelon

La première phase des travaux est terminée : la voie nord-sud est ouverte à la circulation. La deuxième phase continuera en avril par la réalisation d'un parvis, de stationnements attenants à l'école et d'une bande cyclable. L'ensemble des travaux sera terminé pour septembre 2023.

avenue Jean Jaurès afin de renforcer sa visibilité depuis la rue, ainsi que son accessibilité au public. Les nouveaux locaux sont actuellement en rénovation avant leur ouverture au public au 2 ème semestre 2023. Ce nouveau bâtiment, plus spacieux, comprend une salle d'accueil au public, des bureaux, ainsi qu'une salle dédiée à la vidéo surveillance.

© HOBO

© HOBO

Ehpad Tropayse

Ehpad Tropayse

Espaces verts

QUALITÉ DE VILLE

Dans le cadre du projet métropolitain 1 million d’arbres, la ville de Bassens poursuit sa politique de plantation.

En 2023, ce sont 330 jeunes plants d’arbres supplémentaires (érable, chêne vert, chêne liège, chêne tauzin, aubépine, poirier sauvage, prunier domestique, sorbier des oiseaux, charme et frêne) qui seront plantés sur le parc Beauval, la plaine des sports Griffons Séguinaud, le parc Chartier, le parc Meignan et le Petit bois du Bousquet. Pendant leur croissance et sauf aléas climatiques exceptionnels, ces sujets demandent peu d’entretien, ils devraient atteindre leur taille d’adulte en moins de 10 ans.

Le parc de l’Europe, suite à un travail de réflexion avec les élus de la commission et le service environnement de la commune, sera replanté dès cet hiver avec 47 sujets déjà formés en tige (érable, aubépine, charme, micocoulier chêne vert et liège, tilleuls et savonnier). 



L’espace Michel Serres sera agrémenté de dix nouveaux arbres.  Quinze sont prévus pour l’espace vert situé en face du Petit bois du Bousquet rue du Maréchal Foch.

Ces arbres seront arrosés avec de l’eau provenant de la récupération des eaux pluviales de l’espace Garonne, les eaux de source de l’ilot des maréchaux et du puits de l’éolienne au parc Beauval.

Cet hiver, la Métropole va procéder à de nouvelles plantations d’arbustes et de plantes vivaces sur différents points de la ville. Quelques espèces choisies...

A Bassens, les quatre écoles (deux écoles maternelles et deux écoles élémentaires) accueillent un total de 796 élèves. Et chacun de ces enfants vit sa propre journée étape par étape. Comment se déroulent ces journées ? Quels en sont les différents temps, rythmes et rituels ?

LA SEMAINE D’ÉCOLE DE 5 JOURS

Suite à la réforme des rythmes scolaires (dans le cadre du projet de refondation de l’école), et depuis la rentrée de septembre 2013, l’organisation du temps dans les différentes écoles bassenaises se compose de :  24h d’enseignement étalés sur 9 demi-journées, soit 4 jours et demi (incluant donc le mercredi matin)

 5h30 maximum de cours par journée et 3h30 maximum par demi-journée

 1h30 minimum de pause méridienne (à Bassens, elle est de 2h)

 la création d’un « temps libéré » de 16h15 à 17h les lundis, mardis, jeudis et vendredis

Quelques données...

LES ACCUEILS PÉRISCOLAIRES

À

La13h50 sonnerie retentit !

(tam i n )

DU MATIN ET DU SOIR

Tempsdeclasse Restauration T em ps d e c essal PAT Péerialocsir )rios( Péerialocsir

De 7h à 8h50 : u n d é bu t d e m a t in é e, tout en douceur, notamment pour les plus petits... Des activités motrices et manuelles sont proposées par les animateurs selon un planning pré-établi. Les enfants ont également la possibilité de jouer librement dans les espaces ludiques, ou même, de ne rien faire. Rien n’est imposé ! L’accueil périscolaire se termine par un temps de rassemblement avant de partir en classe. Une petite nouveauté depuis cette n d’année : l’accueil périscolaire du matin est sur inscription.

De 17h à 19h : une collation est proposée de 17h à 17h30, puis les enfants décident de ce qu’ils veulent faire. Selon leurs envies ou aidés par les idées des animateurs, ils se dispersent par pôle où chacun trouve son bonheur : sport, activités créatives, lecture...

scolairesRythmes : une concertation à venir !

 Que ce soit en école maternelle ou en élémentaire, la pause méridienne, ce n’est pas que le temps du repas !

 C’est aussi un temps de projet, où les enfants ont la possibilité de s’épanouir aux travers d’activités choisies par les enfants et encadrées par les animateurs.

1h

environ environ

RESTAURATION SCOLAIRE

1h +

comme du sport, des arts créatifs, de la musique...

À la rentrée 2023, un bilan sera e ectué sur l’ensemble de l’organisation du temps scolaire. Suite à cela, un temps de concertation sera organisé : les parents et les enfants pourront se prononcer sur les rythmes scolaires et leur évolution, ou non, pour la rentrée 2024.

DECRYPTAGE 13

Apprendre à jouer aux échecs avec l’Échiquier bassenais

Jeu de société connu à travers le monde et les générations, les échecs sont considérés comme un sport dans certains pays, dont la France. Ce match intellectuel oppose deux joueurs qui déplacent à tour de rôle l'une de leurs seize pièces (roi, dame, tours, fous, cavaliers et pions) sur le fameux damier aux cases noires et blanches, reconnaissable au premier coup d’œil. Le but du jeu est d'infliger à son adversaire un échec et mat, c’est-à-dire de vaincre le roi de l’autre joueur. Du suspens et de la stratégie, c’est aussi ce que vous trouverez à l’Échiquier bassenais, l’association d’échecs de la ville que Bassens Actus a rencontré…

Bassens Actus : Bonjour Kaoutar. Il est facile d’imaginer que si vous êtes présidente de l’association d’échecs, c’est que vous êtes vous-même joueuse. Comment avez-vous appris à y jouer ?

Kaoutar : « À vrai dire, je ne sais plus trop ! Les échecs sont une passion très ancrée dans mon enfance. Il me semble avoir découvert les règles du jeu seule, sur un vieil ordinateur du type Windows 98. Puis, j’ai simplement continué à apprendre et à progresser au fur et à mesure que je grandissais. Je ne me considère pas comme une très bonne joueuse, mais juste comme une passionnée qui a envie de faire partager aux autres ce jeu de stratégie incroyable. »

B A : Comment et quand est née votre association ?

K : « L’Échiquier bassenais a été créé très récemment, en mai 2022. Mais c’est une idée qui trotte dans ma tête depuis des années, depuis que ma fille est entrée au collège, avant la pandémie. Je recherchais pour elle un club d’échecs et les seules offres que j’ai pu trouver étaient sur la rive gauche. De fil en aiguille, j’ai décidé de me lancer dans l’aventure associative en tant que fondatrice et présidente, après avoir trouvé une équipe de personnes aussi passionnées et investies que moi : Karima, notre trésorière, Stéphanie, notre secrétaire, et Vincent, membre très impliqué et le meilleur

joueur de notre association. Nous sommes tous portés par cette envie de transmettre, par l’idée de donner la possibilité aux enfants comme aux adultes de s’entrainer régulièrement dans un lieu fixe. C’est aussi une façon de revenir à la réalité, loin des écrans et d’avoir un lien physique avec d’autres joueurs. »

B A : Quels sont vos projets pour cette année ?

K : « Notre objectif le plus imminent est l’adhésion de l’association à la Fédération Française des Échecs. Elle permet de participer aux compétitions homologuées par la Fédération, d’accéder à tout un panel d’évènements et d’organiser des tournois scolaires. En parallèle, nous souhaitons développer le lien intergénérationnel entre les jeunes et les séniors en organisant des rencontres avec la résidence Loreden par exemple. Un autre projet : nous aimerions participer aux TAP (Temps d’Activités Périscolaires - Voir p12) et faire connaître les échecs, et l’association, aux enfants dans les écoles. Beaucoup de choses sont encore à développer, nous n’en sommes qu’aux prémices mais l’énergie

Lola Bais, 20 ans, Bassenaise, et Vice-Championne du Monde de Visual Merchandising

Ce titre de vice-championne, il est tout frais. Lola a participé au mois d’octobre aux Worldskills 2022 : compétition internationale mettant à l’honneur différentes compétences professionnelles, appelées aussi « Jeux Olympiques des métiers ». Lola est revenue de Stockholm avec une belle médaille d’argent dans sa catégorie de « visual merchandising », une récompense qui marque une sacrée étape dans la carrière de cette jeune fille zen et ultra polyvalente.

Bassens Actus : Pouvez-vous nous expliquer ce qu’est le « Visual Merchandising » qui vous permet d’exprimer vos talents ?

Lola Bais : « Le Visual Merchandising consiste en la mise en valeur d’un produit, d’un objet, en particulier dans les magasins et leurs vitrines. Il faut créer un projet, une ambiance, autour de l’objet en passant par plusieurs étapes : de la recherche en lien avec l’objet ou le thème de la commande, de la création graphique (à la main ou à l’ordinateur), de la recherche de matériaux, neufs ou de récup pour la concrétisation du projet. Puis enfin la dernière étape : l’installation en elle-même.»

B A : Comment en êtes-vous arrivée à vous intéresser à cette discipline ?

L B : « Je m’y suis intéressée dans le cadre de mes études au Lycée Toulouse Lautrec, établissement dont les formations sont axées sur les métiers d’arts, et qui dispose d’une formation de marchandage visuel (ndlr : visual merchandising en français). Les aspects de création et de conception me correspondaient et j’ai obtenu mon bac pro dans ce domaine. C’est dans ce cadre que j’ai pu participer aux étapes Régionales et Nationales des Olympiades des Métiers. J’ai poursuivi mon parcours scolaire dans un établissement privé et je dois reprendre mes études en janvier pour finaliser mon diplôme. »

B A : C’est une discipline qui fait appel à de nombreuses compétences et très en lien avec les tendances. Comment vous en sortez-vous ?

L B : « Je suis de nature créative et curieuse. Concernant les thèmes, je me suis constituée des « mood board » en lien avec les époques et leurs différents codes afin de pouvoir en recréer l’ambiance, le Far West est par exemple un thème que j'ai dû travailler. Le thème du concours mondial auquel je viens de participer était la mise en valeur de baskets juniors pour des 9/13 ans. Quant aux matériaux, il faut apprendre à les connaître et à les traiter, de la peinture au bois en passant par tous les types de matériaux, sans oublier la récupération. Aujourd’hui une scie sauteuse ne me fait plus peur. Le suivi destendancesestessentieletquotidien. J’utilise beaucoup les réseaux sociaux qui sont très utiles sur cet aspect. »

B A : Souhaitez-vous perdurer dans cette voie ?

L B : « Oui je souhaiterais continuer à travailler dans ce domaine dès l’obtention de mon diplôme. Pour pouvoir réaliser des projets avec un peu d’ampleur, c’est vrai que le milieu du Luxe ou des grands magasins est attrayant, les moyens alloués à ce type de prestation sont conséquents et me permettraient de réaliser de supers projets. »

Mobilités : à l'horizon 2023

Les mobilités sont un enjeu majeur pour les Bassenaises et les Bassenais, et globalement pour les habitants de l’agglomération bordelaise. Face aux difficultés du quotidien, particulièrement aux heures de pointe, la ville a lancé son schéma bassenais des mobilités. Il inclue le développement des transports en commun avec le train et le bus, ainsi qu’une politique cyclable ambitieuse. En 2023, des évolutions concrètes viendront améliorer le quotidien des habitants.

La Gare de Bassens en phase de devenir Pôle d’Echange Multimodal (PEM)

« Ce projet de Pôle d’Echange Multimodal répond à un enjeu majeur de mobilité à l’échelle de la Métropole et s’inscrit dans la stratégie de RER Métropolitain », c’est ainsi que le Maire, Alexandre Rubio, a introduit le point relatif au PEM lors du conseil municipal du 13 décembre dernier.

La gare de Bassens est desservie par la ligne TER Nouvelle Aquitaine entre Coutras/Libourne et Bordeaux, desserte comprise dans le périmètre du projet de RER Métropolitain. Ce projet d’ampleur vise à renforcer l’offre de mobilité par le train et à généraliser les diamétralisations*, en particulier entre Coutras/Libourne et Arcachon. Dessertes, cadencement, connexions, stationnement vont monter en puissance dans le cadre de ce projet de modernisation de la gare de Bassens dont le plan de financement a été validé par les élus en conseil municipal. Le démarrage des travaux est prévu au second semestre 2023.

Aujourd’hui, la gare de Bassens permet de relier la gare de Cenon (5 min), et la gare Saint-Jean de Bordeaux (8 min). A terme, la gare de Talence Médoquine sera à 15 minutes en train de Bassens. Le projet, qui fait l’objet d’une convention entre la Ville et Bordeaux Métropole, en charge de la maîtrise d’ouvrage, comprend :  l’accessibilité et l’intermodalité de la gare avec le réaménagement du parvis et des espaces publics,  l’intégration et le traitement paysager des espaces publics,  l’accès sécurisé tous modes à la gare,  la création de cheminements piétons accessibles PMR entre la gare et les zones dédiées au stationnement,  le confortement de l'offre de stationnement vélo devant la gare (35 places dont 15 dans un abri sécurisé et 20 avec arceaux),  l’implantation de vélos en libre-service dont du free floating (voir page 21),  le confortement de l’offre de stationnement automobile devant la gare (7 places dont 2 PMR) et au sein d’un espace dédié à proximité (47 places, dont 2 PMR), ainsi que l'implantation d'une borne de recharge pour voiture électrique  la desserte en transport en commun de la gare en permettant la giration des bus et l’accessibilité par le biais d'un quai intégré au parvis,  la modernisation et le confortement de l’éclairage public en LED (ndlr : compétence dont la Ville assure la maîtrise d’ouvrage avec l’enfouissement des réseaux)

* La diamétralisation, qu’est-ce-que c’est ? C’est un principe qui permet de désaturer une gare terminus (ici la Gare Saint-Jean,) en lui supprimant cette notion de terminus justement. La ligne devient en quelque sorte traversante, elle est modifiée de manière à desservir un diamètre au sein d’une agglomération.

Projet de

métropolitain

Financement du projet

Le plan de financement prévisionnel s’élève à 2 480 000 € co-financé par Bordeaux Métropole et par la Ville. S'agissant d'un projet de politique de mobilité durable, qui concourt à développer l'intermodalité et l'usage des modes doux, les participations financières de la Région NouvelleAquitaine et de l'Union européenne, au titre du Programme opérationnel aquitain FEDER-FSE+ 20212027, sont prévues.

Parallèlement, la SNCF réalise des travaux de modernisation de ces installations avec l’allongement des quais, la sécurisation et mise en accessibilité des accès, et étudie la création de services dans ses locaux. La ville intégrera des caméras sur le parvis et le stationnement.

Le Free Floating vient étoffer la palette des mobilités...

Conscients des difficultés quotidiennes rencontrées par les usagers, les élus de Bassens ont répondu favorablement à l’appel lancé à l’échelle métropolitaine pour recevoir cette nouvelle offre de mobilité. La commune ne dispose actuellement d’aucune station de V 3 .

Ce service proposé par un opérateur privé sera toutefois très encadré (une charte métropolitaine en encadre déjà les usages depuis 2019). Suite à une mise en concurrence opérée par Bordeaux Métropole pour les communes qui la compose, 11 opérateurs vont déployer leurs différentes offres en 2023. À Bassens, ce sont des flottes de vélos électriques qui devraient être mises à disposition sur 5 sites de la ville : le PEM de la gare, la place Aristide Briand, la place de la Commune de Paris, l’espace Garonne et le site Prévôt.

L’opérateur devra s’acquitter d’une redevance pour pouvoir occuper le territoire communal. Cette dernière sera constituée d’une part fixe (30€/an et par vélo) et d’une part variable en fonction du chiffre d’affaires de l’opérateur. La collectivité apportera une attention particulière au stationnement sur son domaine public. Tout vélo issu de la flotte free floating, garé en dehors des espaces qui lui sont dédiés, sera retiré de la voie publique et les contrevenants s’exposeront à une amende.

 Déploiement prévu au premier trimestre 2023.

Vers un bus express et une navette fluviale !

A partir du mois de septembre, la Corol 31 Bassens<->Campus sera prolongée vers la Presqu’Île. A terme, cette ligne deviendra un bus express reliant directement et rapidement la commune à Bordeaux. Autre nouveauté prévue dans les années à venir : le schéma métropolitain des équipements fluviaux prévoit l’étude d’un ponton et d’une navette fluviale au droit de la fenêtre verte.

Aménagements cyclables

Pour les déplacements sur de courtes distances, le vélo est une réelle alternative écologique et sportive. Pour permettre les déplacements en deux-roues, la Ville, en partenariat avec Bordeaux Métropole, réalise de nombreux aménagements pour favoriser la pratique cyclable.

Le vélo connaît un succès grandissant pour les trajets du quotidien depuis plusieurs années, avec 50% de trajets à vélo supplémentaires en 5 ans sur l’agglomération bordelaise. C’est pourquoi la ville et la métropole continuent à créer des pistes et des bandes cyclables sécurisées et faciliter l’utilisation du vélo.

Parole d’usager...

Christian Portier, Bassenais et cycliste du quotidien... Avec une expérience de cycliste qui remonte à 2017, il partage ses conseils et astuces...

Bassens Actus : Les gestes indispensables pour pédaler en toute sécurité ?

Christian Portier : « J'utilise mon vélo au quotidien pour me rendre à mon travail (via le train) et faire des courses. Il faut à minima avoir un vélo en état, avec freins et éclairage fonctionnels. Être très attentif aux autres et à soi : savoir se faire voir des autres usagers et s'assurer d'être vu. En même temps, regarder l'état de la chaussée et les panneaux de signalisation. Enfin, redoubler d'attention lorsqu'on roule le long de places de stationnement. S’équiper de manière à être vu : si c'est le jour ou la nuit et en fonction de l'itinéraire à parcourir. Dernièrement, à la tombée de la nuit sur un rond-point hors agglomération, j'ai failli renverser un cycliste. Celui-ci n'avait ni éclairage ni gilet réfléchissant ! »

BA : A éviter à tout prix ?

CP : « Ne pas respecter le code de la route ! »

BA : Circuler à Bassens en vélo...

CP : « Quelques aménagements sont manquants : Quai Français, entre les ronds-points Côte de la Garonne et Avenue Puy Pla par exemple. Avenue de la Somme, entre les ronds-points, rue Lamartine et rue Montsouris, la bande

cyclable n’est pas respectée. Quelquefois, cela ressemble à un vrai parking. Le double sens de l’Avenue Jean Jaurès est très pratique même si elle reste étroite, je l’emprunte régulièrement. C’est très bien que des aménagements soient prévus Quai Français et la municipalité est à l’écoute des usagers et utilise les retours d’expérience pour améliorer les choses. »

BA : Des conseils ?

CP : « Se préparer au préalable avec, entre autres, pas mal de navigation internet, notamment sur le site de la Fub (www.fub.fr) pour s'informer : sécurité des déplacements, piègesàéviter,recommandationsdanslechoixdeséquipements, signalisation spécifique, etc. En parallèle, j'ai adhéré à VéloCité et profite pleinement des ateliers de la Maison Itinérante du Vélo de la Rive Droite pour l'entretien de mon vélo. Quand je dois me rendre dans un endroit inconnu, je prépare mon itinéraire avec une application de cartographie. J'essaie d'y voir les aménagements spécifiques, le stationnement ou autres, afin d'éviter les mauvaises surprises. Dernier point, pour tous les hésitants qui seraient tentés, pour une raison ou une autre, de reprendre le guidon. N'hésitez pas à consulter le site HelloVélo (www.hellovelo.org). C'est plein de conseils. »

 Le REseau Velo Express (REVE) prévoit un itinéraire qui relie Villenave d’Ornon à Saint-Louis-deMontferrand en passant par Bassens. Les aménagements progressifs prévus sur les quais de la zone industrialo-portuaire intégreront les différentes mobilités. Ce projet inclue la création d’une bande cyclable dédiée, qui permettra également de rejoindre le centre-ville par l’Avenue Manon Cormier.

 Dès le début d’année 2023, les pistes et des bandes cyclables seront complétés par l’installation progressive de stations de pompage et de réparation de vélos à différents emplacements stratégiques de la commune (place de la Commune de Paris, espace Michel Serres, parvis de la gare…). Un abri à vélo sécurisé sera positionné au centre-bourg. Ce premier Velobox, capable d’accueillir 5 vélos standards ou à assistance électrique, sera accessible aux riverains de proximité dans un rayon de 250 mètres sur abonnement (30€/an).

 Dans un souci permanent d’amélioration, la ville échange régulièrement avec l’ association Vélo-Cité pour renforcer la qualité des aménagements et résorber les discontinuités cyclables.

Engin de Déplacement Personnel Motorisé (EDPM), on fait le point...

Avec la « révolution » des mobilités, de nouveaux modes de déplacement motorisés ont fait leur apparition. Afin de bien cohabiter en toute sécurité, tant avec les voitures qu’avec les piétons, tout n’est pas permis aux pilotes de ces nouveaux modes de déplacement.

Un EDPM, c’est quoi ?

Le terme d’Engin de Déplacement Personnel Motorisé (EDPM) regroupe des engins tels que les différents modèles de trottinettes et patinettes électriques, les gyropodes, les monoroues ou les hoverboards. Cette nouvelle catégorie d’engins reconnue par la Loi est soumise à des règles de circulation et obligations d’équipement (Décret N° 20191082 du 23 octobre 2019 relatif à la réglementation des engins de déplacement personnel).

Prudence et assurance

Les utilisateurs d’EDP motorisés doivent adopter un comportement prudent, tant pour leur propre sécurité que celle des autres.

Comme pour les vélos, il est interdit de conduire sous l’influence de l’alcool ou après usage de stupéfiants. Il faut avoir au moins 12 ans pour avoir le droit de conduire un EDP motorisé. Le transport de passagers est interdit : c’est un engin à usage exclusivement personnel. Il est interdit de porter à l'oreille des écouteurs ou tout appareil susceptible d’émettre du son, ou d’utiliser le téléphone tenu en main. L’assurance est obligatoire pour les utilisateurs des EDP motorisés. Les opérateurs de free floating doivent souscrire une assurance pour couvrir leurs usagers.

Vitesse limitée et visibilité

De nuit, ou de jour par visibilité insuffisante, et même en agglomération, il est fortement conseillé de porter un vêtement ou équipement rétro-réfléchissant (par exemple un gilet, un brassard...). Depuis le 1 er juillet 2020, les EDPM doivent être équipés de feux de position avant et arrière, de dispositifs rétro-réfléchissants (catadioptres), d’un système de freinage et d’un avertisseur sonore. Pour pouvoir circuler sur la voie publique, les engins doivent être bridés à 25km/h.

Les trottoirs ne sont pas des circuits !

Les EDP motorisés sont interdits de circuler sur le trottoir. Sinon ils doivent être tenus à la main. En agglomération, ils ont obligation de circuler sur les pistes et bandes cyclables lorsqu’il y en a. A défaut, ils peuvent circuler sur les routes dont la vitesse maximale autorisée est inférieure ou égale à 50 km/h.

Hors agglomération, leur circulation est obligatoire sur les voies vertes et les pistes cyclables. Comme pour les vélos, les EDP ont également la possibilité de se garer sur les trottoirs. Leurs utilisateurs sont invités à ne pas gêner la circulation des piétons et d’assurer leur sécurité.

Sanctions applicables depuis le 25 octobre 2019

Non-respect des règles de circulation, transport passager : 35 euros d’amende (2ème classe) Circulation sur un trottoir, engin débridé : 135 euros d’amende Circulation avec un engin dont la vitesse maximale par construction est supérieure à 25 km/h : 1 500 euros d’amende (5ème classe)

Sobriété énergétique

Adopté en Conseil Municipal le 20 octobre dernier, le plan de sobriété énergétique vient renforcer l'engagement de la ville en faveur d'une meilleur gestion des ressources naturelles au quotidien. Face aux enjeux du changement climatique et dans le cadre de la préparation budgétaire 2023, les élus ont adopté un ensemble de mesures visant à adapter les usages, sans perdre de vue l’impact sur le quotidien et la qualité des services apportés aux Bassenaises et Bassenais...

Eclairage public : extinction entre 1h et 5h du matin

Cette coupure permet une économie de 25% du coût habituel soit 26 000€. Elle est entrée en vigueur début novembre, hors certains quartiers et zone industrialo-portuaire, et ne sera pas effective les nuits des réveillons de Noël et du Nouvel An. À noter également que cette extinction tient compte des horaires des transports en commun : l’éclairage public n'est éteint qu’après le passage des derniers bus et reprend avec les premiers bus et tram du matin.

Illuminations festives : on réduit la voilure

En cohérence avec cette interruption de l’éclairage nocturne, les illuminations festives de fin d’année sont maintenues mais sur une période restreinte puisqu’elles ont démarré le 9 décembre et se termineront le 2 janvier. Leur maintien est également dû au fait que les motifs sont composés majoritairement de Leds ce qui leur confère une consommation extrêmement faible, pour un coût de 350€.

Bâtiments publics : on régule

Autre mesure importante de ce plan : la baisse de la température dans les bâtiments publics. Les horaires de chauffe sont optimisés en fonction de l'utilisation des sites. La ville dispose auprès de son prestataire d’un contrat « à intéressement » : en cas de dépassement, le prestataire assume les coûts et, en cas d'économie, les gains sont partagés. Ce mode de fonctionnement contraint le prestataire à optimiser l'utilisation du chauffage et à abaisser la température en dehors des heures d'utilisation. Quelques exemples de températures retenues :

14° / Espace Garonne

15° / Grandes salles sports collectifs

17° / Vestiaires, petites salles sportives et culturelles (Beauval, musique, dojo, yoga)

19 ° / Bureaux, locaux administratifs, médiathèque

20 ° / Écoles maternelles, élémentaires, locaux dédiés à l’accueil d’enfants, locaux accueillant des seniors

21° / Multi accueil - Crèche familiale

Mais aussi...

Loin des effets d’annonce liés au contexte, la ville s’engage de longue date dans des démarches d’économie d’énergie. Accompagnée par le Syndicat Départemental Energies et Environnement de la Gironde depuis des années dans le suivi des consommations d’électricité et de gaz, des bilans réguliers permettent d’identifier les points critiques et les axes d’amélioration.

Les sources d’énergies renouvelables, telles que le photovoltaïque, sont développées sur le patrimoine communal dès que faire se peut. En témoignent les 600 m 2 de panneaux installés sur le toit de l’Espace

Garonne. La ville s’est prononcée en faveur de l’installation d’une unité de production de biométhane qui verra prochainement le jour dans la zone industrialo-portuaire. Cette dernière produira l’équivalent de la consommation annuelle de gaz des habitants de la commune.

Les actions de sensibilisation aux éco-gestes, auprès de tous les publics, se poursuivent et se densifient : dans la nouvelle charte associative, par la mise en place d’une nouvelle stratégie d’arrosage basée sur la récupération d’eau, plantations adaptées, mise en place d’ateliers et permanences d’information, etc.

CARTE BLANCHE

Portage de documents : la médiathèque s’invite chez vous

10h du matin, notre coffre est plein de livres, il est temps de faire chauffer le moteur. « Nous allons voir quatre mamies », m’annonce Carole, notre bibliothécaire, souriante comme à son habitude, « et il ne faut pas être en retard car elles nous attendent ! ». Je ne tarderais pas à apprendre que le service de portage de documents est en effet un rendez-vous mensuel très attendu...

Notre première visite nous amène à la rencontre de Christiane, 96 ans et fidèle lectrice de la médiathèque depuis des années. Elle nous accueille pleine d’entrain : « Je vous attendais ! » (et oui). Et toute impatiente, elle déballe les nouveaux livres que Carole lui présente. « Ah oui, Grimaldi, je l’aime. C’est plein de bons sentiments, ça me met du baume au cœur. Je prends tout ! », soit une pile de 5 gros livres qui seront lus en un mois. Après quelques éclats de rire et souvenirs évoqués, nous partons vers notre deuxième lectrice : Monelle, ayant enseigné la peinture jusqu’à 90 ans au sein de l’Amicale Laïque. Sa maison est pleine de ses œuvres, des paysages oniriques pour la plupart. Moins pressée que Christiane de découvrir les nouveaux livres, elle annonce : « Je suis déçue de ce livre apporté le mois dernier ! Il annonçait des inventions à venir, mais il doit dater d’il y a quelques années car elles sont déjà sorties. Et moi, je veux voir le futur ! ». Quelque chose la préoccupe, elle nous parle de son mari en maison de retraite, et de la peinture qui lui manque. Carole, qui a plus d’un tour dans son sac, lui propose l’ouvrage « 100 innovations qui vont changer le monde en mieux ». Nous la laissons, heureuse de ces nouvelles découvertes.

La matinée file et nous nous rendons chez Nicole. Elle habite dans un appartement neuf, tout blanc, habillé des meubles qui l’ont suivie toute sa vie. Nicole a du mal à se déplacer, ses genoux la font souffrir. Aussi, elle avoue se sentir seule. Ses habitudes bordelaises lui manquent : les rues animées, les boutiques, le café pris en terrasse. Côté bouquins, elle n’a pas terminé un des livres prêtés car « c’est une drôle d’histoire ! Un homme et une femme qui ne se connaissent pas et qui habitent du jour au lendemain sous le même toit ! ». Nicole a des principes et préfère définitivement les romans noirs aux roses. Cela tombe bien, quelques polars dont un de Mary Higgins Clark pourront lui permettre de se changer les idées. « Merci et au mois prochain ! » Et enfin, dernière lectrice de notre tournée : Maryse. Sa vue la handicape de plus en plus, elle ne peut plus lire d’ouvrages classiques. Notre bibliothécaire lui a donc apporté des livres en gros caractères et d’autres lus, à écouter sur son ordinateur. Ni une ni deux, elle nous présente son équipement numérique car elle veut brancher son casque en Bluetooth. « Écouter, oui, mais je ne vais pas rester là comme une idiote, j’ai besoin de bouger ! ». Cette mamie connectée promet de venir à l'Espace Public Numérique pour terminer les ajustements de ses appareils connectés.

Nous terminons cette tournée, heureuses de ces échanges sur les bouquins, mais aussi, sur les moments de vie touchants de ces dames. Car c’est aussi cela le service de portage : une oreille attentive, une conversation chaleureuse, quelques œuvres (livres, revues, CD, DVD...) choisies avec soin par une bibliothécaire qui a cerné vos goûts…

Service gratuit pour tout Bassenais temporairement ou durablement empêché ayant une adhésion à la médiathèque (adhésion gratuite - amener un justificatif de domicile) / Renseignements : médiathèque - 05 57 80 81 78

L'équipe du Bassens Actus souhaite rendre hommage à Christiane, qui nous a quittés après la rédaction de cet article. Nous témoignons toute notre sympathie et notre soutien à sa famille.

Quinzaine de l'égalité

Ateliers de sensibilisation à la maladie d'Alzheimer

Si la maladie d'Alzheimer est aujourd'hui connue de tous, il reste difficile d'en détecter les premiers signes. Elle bouleverse petit à petit la vie du malade et de son entourage, et c’est tout un quotidien qu’il faut repenser en fonction de l’évolution de la pathologie, de la capacité de l’entourage à gérer tous ces bouleversements.

Une journée pour en parler Après la projection du film d'animation "Mémorable" (de Bruno Collet), le public a pu intéragir avec Martine Lissart, la présidente de l'association France Alzheimer Gironde, ainsi qu'avec Cathaleen Rascar, psychologue gérontologue. Différents ateliers étaient égalements proposés : vélo cognitif, art thérapie évolutif... Sans oublier la présence de l'association Bassens Passion Commerce, dont les commerçants sont impliqués dans une démarche d'aide aux personnes touchées par la maladie.

Signature de la Convention Territoriale Globale avec la CAF

La CAF est un partenaire historique essentiel de la ville participant et permettant la mise en place de nombreux dispositifs petite enfance, enfance et jeunesse. À l’occasion du terme, fin 2021, du Contrat Enfance Jeunesse liant la ville et la CAF, cette dernière a souhaité proposer une nouvelle démarche de collaboration visant à mettre ses ressources au service d’un projet social de territoire plus global, regroupant les dispositifs et services aux familles. En 2021, les habitants ont pu s’exprimer via un questionnaire dont les réponses ont permis une analyse fine des besoins du territoire. Ces besoins recensés ont permis de donner corps au projet social de territoire bassenais qui concerne entre autres : les situations de handicap, le lien avec et entre les habitants, la valorisation et le rôle des parents, la place des jeunes citoyens sur le territoire, etc. Approuvé en Conseil Municipal au mois de septembre, il fait aujourd’hui l’objet d’une Convention Territoriale Globale signée avec la CAF le 30 novembre dernier.

Oct / La fabrique à BD à la médiathèque

Sept / Inauguration du projet Maritimes Oct / P'tit dej de l'info sur les économies d'énergie

Oct / Nuit des bibliothèques Oct / Journée des seniors

Oct / Cross des écoles R. Bonheur et F. Villon

Oct / Préparation dessins Mapping - ALSH

Nov / Commémoration de l'Armistice du 11 novembre 1918 Nov / Les Marmottines à l'espace M. Serres

/ Pétanque Moustache

Nov / Exposition 25 ans de découvertes

Nov / CMOB pétanque : champions de France

by Guy Bettencourt

Famille Lucbert

Recettes de saison Recettes de saison

Ingredients

24 crevettes

3 kiwis de l’Adour 80 g de germe de soja en bocal 1 cuil à soupe de citronnelle

2 branches de coriandre fraîche

2 cuil à soupe de sauce soja 3 cuil à soupe d’huile d’olive

Preparation

1. Épluchez les kiwis, taillez-les en petits cubes. Décortiquez les crevettes, coupez-les en morceaux.

2. Hachez grossièrement les germes de soja. Mélangez dans un récipient la sauce soja avec l’huile d’olive, la citronnelle et la coriandre hachée.

3. Ajoutez les kiwis, les crevettes et les germes de soja. Mélangez, gardez au frais avant de servir.

Ingredients

1 potimarron

3 pommes reine des reinettes

30 g de beurre huile d'argan 2 cuillères à soupe de crème fraîche poivre du moulin 2 cuillères à soupe de graines de sésame

Preparation

1. Lavez le potimarron, coupez la chair en morceaux sans retirer la peau, pelez les pommes et coupez-les en quartiers.

2. Faites cuire le potimarron et les pommes dans une cocotte avec le beurre, du sel et du poivre, à couvert et sur feu doux 30 min environ.

3. Écrasez le tout au presse-purée, ajoutez la crème et quelques gouttes d’huile d’argan et mettez la purée dans un plat beurré. Saupoudrez de graines de sésame. Faites cuire environ 20 min à 200° C.

Tartare de kiwi et crevettes a la citronnelle Puree de potimarron, pommes et sesame au four Carrot cake vegan

Ingredients

20 cl de lait de soja à la vanille

250 g de carottes râpées

250 g de farine

100 g de compote de pommes

60 g de sucre complet

50 g d'huile de coco

2 cuillères à soupe de mélange « 4 épices »

1 sachet de levure

50 g de noisettes et 30 g de noix

1 pincée de sel

Preparation

1. Dans un premier saladier, mélangez la farine, la levure, les épices, le sel et le sucre.

2. Dans un second saladier, mélangez l’huile, la compote et le lait de soja.

3. Ajoutez les noisettes et les noix concassées, puis les carottes râpées. Mélangez à nouveau, puis versez la préparation dans un moule à cake préalablement huilé. Enfournez 40 min à 180°C.

Parole de la Majorité : « Bien Vivre Ensemble à Bassens »

La résilience pour feuille de route

Le 104 ème congrès des maires et des élus locaux s’est déroulé à Paris du 21 au 24 novembre dernier. Pour cette édition, les édiles de tous bords accompagnés de leurs conseillers municipaux ont répondu en grand nombre à l’invitation de l’Association des Maires de France et de leurs président David Lisnard, maire de Cannes et vice-président André Laigniel, maire d’Issoudun. Ce sont plus de 10 000 élus qui ont foulé le sol du parc des expositions Porte de Versailles pour débattre durant 4 jours des sujets structurants pour la vie des communes. Il faut convenir que le thème de cette année « Pouvoir agir » était plutôt attractif et porteur, au mieux d’espoir et à minima d’ouverture vers quelque chose de positif, d’optimiste.

Les échanges ont été riches autour de thématiques variées : éducation, numérique, prévention des risques, accès aux soins, ZAN, ZFE, urbanisme…

Mais les sujets centraux tel que celui des finances, débattu longuement notamment lors de la table ronde « Finances locales : faire plus avec moins, la quadrature du cercle » n’ont malheureusement pas été porteurs de solutions miracles, chaque maire faisant le même constat : la crise énergétique est loin d’arranger une situation rendue déjà complexe par la crise sanitaire et la guerre en Ukraine.

Au cœur de tous les échanges, cette année encore a figuré en très bonne place le rôle de l’Etat, ou plutôt les preuves, sans cesse plus importantes, de son désengagement vis-à-vis des collectivités pourtant encensées pour leur implication et leur rôle majeur dans la vie de la nation il y a peu de temps. Le discours de politique générale d’ouverture du congrès et les échanges tout au long du congrès s’en sont fait l’écho. Dernier camouflet pour les élus : ils n’ont même pas eu l’occasion d’échanger sur leurs problématiques quotidiennes avec le Président de la République qui n’a pas daigné venir se

confronter aux maires dans le grand auditorium, préférant « déambuler » dans les allées du salon des maires voisin, refusant ainsi le débat au profit d’une proximité de surface. Oubliant par là même que si ce salon, gigantesque foire exposition pour les collectivités territoriales, existe, peut se tenir et a du sens, c’est avant tout par la capacité à faire de ces mêmes collectivités. La capacité à investir, la capacité à faire travailler les prestataires et les entreprises françaises.

Et c’est pourtant bien ce qu’à Bassens nous nous évertuons de continuer à faire, inlassablement, avec des moyens de plus en plus contraints mais toujours avec la même énergie et un objectif immuable : garder le cap pour le bien-être de toutes les Bassenaises et tous les Bassenais. C’est le message qui a été porté par le groupe majoritaire auprès de nos aînés lors du traditionnel repas qui a enfin pu se tenir cette année à la fin novembre.

La fin d’année qui approche sera l’occasion de nombreux rendez-vous familiaux organisés par la ville autour du thème de Noël. Dans les quartiers, aux abords de la mairie ou à la médiathèque, autant d’occasions de se retrouver et de partager ces moments de convivialité qui nous tiennent tous à cœur et dont nous avons encore plus besoin lorsque la période est difficile.

Prenez soin de vous, de vos proches et de tous ceux qui sont les plus fragiles.

L’ensemble des élu(e)s du groupe majoritaire se joignent à moi pour vous souhaiter à toutes et tous de passer d’excellentes fêtes de fin d’année.

Parole de l’Opposition : « Bassens Dynamique d’Avenir »

Plan 1 million d’arbres métropolitain, à Bassens le compte n’y est pas

Inscrit dans la stratégie métropolitaine de lutte contre le réchauffement climatique et la pollution atmosphérique, la ville de Bassens s’est engagée dans une action de plantation d’arbustes et de végétaux sur son territoire. Les habitants de la métropole ont par ailleurs pu profiter, fin novembre, d’une distribution de plants afin de participer à ce développement de la biodiversité et de captation de carbone.

Factuellement, depuis 2020, la municipalité a planté près de 1 200 arbres et arbustes, bien en deçà de l’objectif symbolique des 10 000 que nous pouvions fixer en début de mandat. Pour autant, Bassens regorge de foncier disponible qu’elle pourrait allouer au développement d’un territoire forestier.

Le port de Bassens est en effet riche d’espaces à végétaliser, classé entièrement en zone inondable – proche bien souvent de zones humides – il semble adapté à la plantation et la pousse de multiples espèces.

Lieu de production de carbones – responsable en partie du réchauffement climatique – dû à son activité industrielle, le développement de micro-forêts dans notre zone industrielle serait de nature à nous permettre d’atteindre les objectifs fixés par les élus métropolitains. Cela sous-entend bousculer nos habitudes et la stratégie de ce territoire, ce que nous défendons depuis toujours et qui n’a en rien changé depuis des décennies. Gageons que 2023 sera une année où la majorité fera davantage pour l’environnement que ce qu’elle a fait à ce jour.

Nous vous souhaitons à toutes et à tous d’excellentes fêtes, que ce temps vous permette de retrouver vos proches et votre famille. Belle et heureuse année 2023.

Jeanneteau Pour le groupe Bassens Dynamique d’Avenir

Nicolas Perré Pour le Groupe Bien Vivre Ensemble à Bassens

Alex