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Traqueurs de coronavirus

Les chiens sont-ils capables de flairer le coronavirus? Cela semble plausible, car l’association britannique ‘Medical Detection Dogs’ entraine des chiens à la détection du diabète, de la malaria, d’infections virales et de certaines formes de cancer. Nos collègues néerlandais de KNGF-Chiensguides ont déjà développé avec succès entre 2014 et 2018 un projet visant à détecter le cancer du côlon.

Pour permettre la mise en œuvre de chiens pour la détection du Covid-19, le virus doit en premier lieu produire une odeur spécifique. Par ailleurs, les chiens devront être formés à la détection précise de cette odeur. Une dernière exigence est que la formation et plus tard aussi la réalisation de la détection puissent se dérouler de façon sûre pour les examinateurs, les formateurs et les personnes examinées.

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Nous savons tous que les chiens peuvent être d’excellents ‘renifleurs’ et sont capables de détecter des drogues et des explosifs, mais leur organe olfactif peut-il également être mis en œuvre pour détecter le coronavirus? Le Dr. Chris Callewaert - surnommé ‘Docteur Aisselles’ - de l’Université de Gand pense que c’est en effet le cas. Le Dr. Callewaert travaille pour le Centre d’Ecologie et Technologie Microbiennes (CMET), et avec ses collègues des Universités de Gand et de Liège, il est convaincu du fait que le

D’après le ‘Docteur Aisselles’, les chiens sont capables de détecter le Covid-19

coronavirus laisse une odeur spécifique dans la transpiration. Le chien ne doit donc pas détecter un virus, mais bien la réaction de nos glandes sudoripares en présence du virus. Le virus ne peut être transmis de cette manière. Le mode opératoire est donc plutôt sûr. Les universités collectent désormais des échantillons de transpiration provenant à la fois de patients atteints du Covid-19 et de personnes noncontaminées. Pour la formation des chiens, il est fait appel à K9 Detection Belgium, l’organisation qui forme depuis 1992 déjà des chiens policiers et autres chiens renifleurs.

Des nouvelles encourageantes nous proviennent en tous les cas du reste du monde. Ainsi, en Allemagne, huit chiens ont été formés à l’identification de personnes infectées par le coronavirus. Le projet allemand est une collaboration de l’armée allemande et de l’université de Hanovre. Les chiens sont parvenus à identifier le virus dans la salive de personnes contaminées. Plus de mille échantillons ont été testés, et dans 94% des cas, l’échantillon a été correctement identifié.

Si les chiens devaient être effectivement capables de détecter le coronavirus, ils pourraient jouer un rôle crucial dans la stratégie visant à contrer la propagation du virus. Si les chiens peuvent examiner les visiteurs à des endroits très fréquentés, comme par exemple les aéroports et les manifestations sportives, et sont capables de désigner des personnes contaminées, la transmission du virus pourra être contenue.

Sources: www.medicaldetectiondogs.org.uk www.scientias.nl www.flanderstoday.eu/detection-dogstrained-sniff-out-coronavirus www.gezondheid.be

Fyra, une digne remplaçante pour Milly

Merci, douce Milly, pour ton accompagnement et ton amitié !

Comme le temps file! J’ai l’impression que c’était hier, mais en réalité, c’est début octobre 2010 que j’ai entamé ma formation avec Milly. Pendant 9 ans, elle m’a conduite partout et avec beaucoup d’enthousiasme. Nous nous entendions extraordinairement bien et étions les meilleures amies du monde. Ce fut un parcours marqué par des hauts et des bas, mais nous avons fait bonne route ensemble. À un certain moment, c’était devenu très difficile et lourd pour Milly. Du fait de tous les travaux en cours dans le centre d’Anvers, où je travaille, nous devions apprendre de nouveaux itinéraires.

Je me suis immédiatement sentie plus détendue de pouvoir me promener avec elle

Ensuite, il y a également eu notre déménagement à mon travail. Nous y sommes parvenus tant bien que mal, mais un peu plus tard, elle est soudainement devenue très incertaine, et il lui était de plus en plus difficile de bien faire son travail de guide. Après une visite chez l’oculiste, il s’est avéré qu’elle souffrait de cécité nocturne. À la fin octobre de l’année dernière, nous avons dès lors décidé de lui laisser prendre sa retraite: elle peut désormais profiter à la maison d’un repos bien mérité !

Bienvenue Fyra, avec toi, je peux à nouveau me déplacer de façon indépendante, en toute sécurité.

Après cela, je devais donc me débrouiller seule, sans Milly, avec ma canne blanche. Ce fut une période très difficile. Certainement parce qu’on ne sait pas à l’avance quand ils pourront former un chien de remplacement approprié. Cela constituait un grand point d’interrogation. Fin janvier, je recevais de façon totalement inattendue un coup de fil de Marc, un des instructeurs du CBCG, me demandant s’il pouvait passer pour encore une fois contrôler mon rythme de marche. Pendant sa visite, il me confia qu’il y avait peut-être un ‘match’ pour moi. Comme c’était palpitant! Quelque jours plus tard, l’instructrice Annelies passait me voir, accompagnée de la Golden Retriever Fyra. Et en effet, c’était un ‘match’! Cela a collé immédiatement entre nous et le rythme de marche correspondait également.

La ‘class’ ne pouvait arriver assez vite, car j’avais hâte d’à nouveau pouvoir me déplacer en ayant une sensation de sécurité. Marcher à un rythme soutenu avec une canne blanche est difficile parce qu’il faut vraiment chercher les obstacles. Le 9 mars, le grand jour était enfin arrivé! Prenant notre courage à deux mains, et avec beaucoup d’enthousiasme, Fyra et moi avons débuté la formation ensemble. Nous sommes rapidement devenues de grandes copines et tout se passait à merveille. Je me suis immédiatement

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