Chroniques

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La préface se fait attendre

La torpeur que m’inflige cette douleur n’est pas neuve et je me tais souvent, c’est pour cela que j’écris souvent. L’innommable me serre dans ses bras et j’embrasse le silence. Lachez votre académisme et considérez moi désormais comme un poète de bas de gamme, celui du dimanche, du mercredi, du week-end la plupart du temps. Il n’y a nul mérite dans mes vagabondages et mon regard est aussi percent que vos yeux clos car j’imite la prose, respecte la close. Le contrat a été signé sans mon accord. Je le lis avec les yeux à demi-clos naviguant sur les flots. Convention, convention respecter les conventions. Souris quand il le faut, tais-toi quand-t-il le faut, aime quand t-il le faut, ne crie surtout pas, la violence doit-être sourde.

le tombeau marche avec son propiétaire,

Baroque

la terre tremble d’insolence

que dire pour celui qui n’a rien pour se nourrir la panse

crier de sang, de cataclysme pour cette terre solitaire.

aux loins les corbeaux qui chantent le paradis

Leurs pleurs qui suintent la mélancolie et la puanteur de leurs nids,

un fois vaincu par la fatigue il ne reste plus que l’inaction majoritaire

Un forfait qu’on a pas pris cher pour consommer la misère

une souffrance qui ne suffit pas

marquer le pas, êre à la traîne face aux autres,

tout faire comme les autres. Mais se sentir seul dans le désert, dans la pénombre à une heure tardive, Parce que,

je parle souvent d’un drame suicidaire

au damné perdu qui ne se trouve pas sur la forme circulaire.


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Litanie Nous ne nous accomplissons jamais. Nous sommes deux abîmes glissant ver l’abîme Un puit contemplant le ciel.

Fernando pessoa-Le livre de l’intranquillité


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Je dépose ma peine à la capitale, j’ai rendez-vous avec quelqued caprices.

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Je me suis retrouvé seul dans cette pièce parmi les démons que les gens fuient habituellement. Les uns et les autres discutaient en raillant la faiblesse des hommes. Tandis que moi, moi j’étais loin dans les profondeurs de mes songes, le regard aspiré par l’éternnité qui me soumettait, je m’imaginais dans le désert en train de marcher sous un soleil artificiel crée de mes mains. ma peau me faisait souffrir et mes pieds ensanglanté bougait vers l’avant dans un rythme régulier, autour de moi les fous et des princesses meutri créaient des symphonies de leurs voix amères, maladives ainsi que leurs démarches mélancolique.


Je pourrais t’écrire des milliers d’heures mais toi, toi, pas un mot.

Je pourrais t’écrire des milliers d’heures mais toi, toi, pas un mot.

Je pourrais t’écrire des milliers d’heures mais toi, toi, pas un mot.

Je pourrais t’écrire des milliers d’heures mais toi, toi, pas un mot.

Je pourrais t’écrire des milliers d’heures mais toi, toi, pas un mot.

Je pourrais t’écrire des milliers d’heures mais toi, toi, pas un mot.

Je pourrais t’écrire des milliers d’heures mais toi, toi, pas un mot.

Je pourrais t’écrire des milliers d’heures mais toi, toi, pas un mot.

Je pourrais t’écrire des milliers d’heures mais toi, toi, pas un mot.

Je pourrais t’écrire des milliers d’heures mais toi, toi, pas un mot.

Je pourrais 1’écrire des milliers d’heures mais toi, toi, pas un mot.

Je pourrais t’écrire des milliers d’heures mais toi, toi, pas un mot.


Je pourrais t’écrire des milliers d’heures Je pourrais mais toi, toi,Je pourrais pas un mot. t’écrire des t’écrire des milliers milliers d’heures d’heures mais toi, toi,mais toi, toi, pas un mot. pas un mot. Répond-moi, je n’aime pas attendre sous ta tour, tu me joues des tours. Tu n’es jamais là et pourtant ton absence continue de m’étrangler. Je pourrais t’écrire des milliers d’heures mais toi, toi, pas un mot. Tu m’échappes, tu

vis dans mes larmes, ton repos ne survient que dans nos muscles tendus, tes couleurs sont lourdes à porter. Je ne peux te quitter, ton absence est le plus difficile de tes défauts. Je pourrais t’écrire des milliers d’heures mais toi, toi, Je pourrais pas un mot. t’écrire des milliers d’heures mais toi, toi, pas un mot. Ta petite taille m’avait surpris, tes couleurs aussi. Je me suis réjouis de ta venue, mais toi, toi tu ne voulais rester dans les expositions, dans les musées, la galeries. Ta petite taille m’avait surpris, tes couleurs aussi. Je me suis réjouis de ta venue, mais toi, toi tu ne voulais rester dans les expositions, dans les musées, la galeries. Je pourrais t’écrire des milliers d’heures mais toi, toi, pas un mot.

Je pourrais t’écrire des milliers d’heures mais toi, toi, pas un mot.

Je pourrais

Tu préfères l’échappée belle toi, loin des moribonds, de notre puanteur. Alors je partirais a ta recherche, j’espère touver dans tes traces cette lueur que j’ai entrevu, dans le plus profond des abîmes. t’écrire des milliers d’heures

Je pourrais

mais toi, toi, pas un mot.

t’écrire des milliers d’heures mais toi, toi, pas un mot.

Je pourrais t’écrire des milliers d’heures mais toi, toi, pas un mot.

Je pourrais t’écrire des milliers d’heures mais toi, toi, pas un mot.


Dans une torpeur des sens, je vagabonde dans mon royaume intérieur.

Sans un mot, sans un bruit, sans un cri,

J’ai préparé mes pièces pour charon,

Le nocher aurait croisé ce qu’il reste de l’être sensible,

Celui qui préfère l’échappée belle.


Frapper moi je vous prie de votre incompréhension, de votre paresse fatale, Mais laissez je vous prie, ma peine en paix, qu’elle exulte de ne pouvoir exister qu’en moi, loin des projecteurs, naviguant dans son royaume infinni, de silence en feuilles blanches, loin de la foule, des professeurs, des docteurs, des parleurs inconscient. N’achetez pas ma peine à 6,80 dans une librarie, à 2 euros en occasion dans les rues.


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Vendre sa peine Ă des milliers est-il mieux que de la garder en soi, protĂŠger mes ondes de la fureur des autes.

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Je,

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si s t in es st res e , ie d uri en d ’ s lo no so l gni . mé t s t, ma rfs e e n a l en e ne gn e l so i l l t s, te par bil cet os mal t us e am nes é sha , e n , fai no t. e, d p e e r l s .Fu so dé ud lys gn et ui se ta e t i é q é d e d i , i ra l d r est , qu hab pa a pse ux le u l li ma de fun ine ds n t s o e r o u ’éc es rè l’ ée out gar s s s p s d , re uss r re dre orp ne , , e a i e a sp po l es per s c lig nd ots ans e o L r e m d a b r o e i un pa x. pas n m’ ga s et u a ce t t us r q e é eu e v n e , a m t e e n ci p ui am om in ici n ur le ui De ui n d c é à , l o l e q e t q ca e ér mal e rc abi , s. a p il in ds ma i a n s e ma us , e r p sh s om l e , hi t ér ga tte qu ui le ci cré ux éc ui dé lip n ès s e é, re ce rd q s n a ie s’ q c es pr e a é e i s l s ac i a é qu s’ d ie acr Les e, reg se, , d t. d ma ll qu lev e r o s p s s ud é rd dre o,n ant él mas ux. it .Du cli mot ése fa i m a m b d e nu de eg fou dé ch a ns ci ha rfs s’é es e r u l l i i e t c d et a , st mal son n re e ès Du l bon t s s e D d e d r o u de ri uen am s ux, dre e n fo ms. ap d o o g r m s t n cie pe lys la no nse , nar e e d on la as ra e es da p d d l a r ta u e s fa e p p e s et e , n n t od est es à n s e ig mo ie ’ l un ir e rp al dé lu r n m p F e r e. sou chi co e, ond la i t , sp es es s’é nos ign rib ès e n l o r r u l f ar ui ent a e m ap i q l l e r qu ée é p i s l nu cou ur it nt m s a da pou éso ’en par e s fa ch a d l t t c n ma une e, t, qui lig e e e t n s le me ti len vé m’a ip uen e l g m ou l co r abi él ent ’éc nar la sh ude ll , s s dé it abi de nou gn sh bon i dé ga qu va ux ma

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Drame suicidaire,

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dĂŠmons ordinaires,

chasseur solitaire,

ne tombe pas dans la marmite avec lucifer

pendant que tu marches d’un air pÊdant.


Introduction.

Une matinale grise se fond dans l’atmosphère épurée par tant d’idées moroses qui ne s’achèvent jamais. Le pourpre est d’un soleil macabre…désolant à tant d’égards, je me fais l’arbitre du malheur, enchaîné par les spectateurs à cause d’une simple maladresse : je suis né. Les huées deviennent de plus en plus précis et au fur et à mesure que j’avance j’aperçois les lumières tantôt d’un blanc ravageur tantôt d’un noir efficace, celui du cinéma, la paupière qui se ferme, l’ellipse temporel. Les âges défilent et se ressemblent avec une régularité troublante.


( Chapitre )

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L e p o u r p r e d e m on c i e l m e r e n d i n c o n s o l a b l

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Une litanie guerrière se prépare, ce que j’ai à dire reste bloqué dans ma gorge. Je me prépare depuis si longtemps à la mort douce et chaleureuse dans les bras d’une sainte, à la peau lumineuse avec un regard vide de toute compassion.

La où siège la posésie la plainte n’est jamais trop loin.

Loin des damnés ceux dont le sang pourpre n’a que trop bien voyagé entre désespoir et maladresse. Ma prose se veut aussi violente que le silence d’une chambre à minuit, aussi catégorique que le regard d’une jeune fille qui fait des passes tous les lundis en bas de son foyer. Malade d’amour, inconscient d’une beauté macabre, soumis aux émotions, à la maltraitance aiguisé et précis de tous ces autres qu’on ne connaîtra jamais qu’au travers des rencontres bien trop courtes. Je bannis le “o” vocatif préférant l’exclamation d’un smiley, l’infinité qui se réduit dans une figure absurde: :( .


Je descends aux enfers voir Charon, j’en ai décidé ainsi après une concertation avec ma dépression. Ce sage m’a prescrit plusieurs remède : excès de médicaments, entaille dans la veine , chute de plusieurs étages, une balle dans la tête etc. Je préférai la noyade sous un soleil de plomb celui qui fait fondre la cire et fait briller la chair des femmes, j’ai toujours rêvé de penser à cette phrase et de la vivre “je me meurs”. Je voulais dire en mourant, “je me meurs d’incompréhension,d’une fatalité implacable qui me comprend presque toujours et exclusivement lorsque mes yeux enflent et que mes cils s’imprègne de ce liquide abject. Des larmes immondes qui dégoulinent d’un œil qui n’a vu que la souillure d’un monde qui existe depuis bien top longtemps. Ensuite je verrai le soleil celui qui a grillé le cerveau de Bardamu, mon soleil Camusien qui brille pour moi a travers l’océan pendant que je coule lentement, mes narines se remplissent progressivement, j’étouffe, j’essaie de trouver un moyen de remonter et je bénis tous ces jours où je n’ai pas appris à nager, où je n’ai fait que trembloter sous le froid regardant les autres disparaître dans l’eau. Je ne pourrais pas m’en sortir et miraculeusement je serais en train de périr dans une indifférence totale dans une mer de tous les noms où tous mes maux disparaîtront, sans aigreur je pourrais mourir lentement et en bon dépressif ma peine serait incomprise, j’aurais droit à plusieurs smiley triste et quelques commentaires qui résumeront mon existence : ” il était sympa :( “

d’une trahison sincère.

Une âme déchiquetté ne se remet jamais


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princesse au royaume dévasté, ne me laisse pas. Dans l’abîme le désespoir devient sucré, je. je. je. je. je t’en prie. Ce que tu ne sais pas je te le dirais. Tes émotions sont si vagabond et je t’écris depuis. Le plus brulant des enfenrs, reste. Reste ici, ne me quitte pas pour d’autres contrées je te ferais voyager. J’irais au plus profond du noir de tes pupilles créer un soleil éternnel pour te parler d’amour et uniquement. Je laisserais ma peine dWWWWWehors, pour te parler des plus beaux trésors que j’ai à t’offrir.Alors ne vend pas la mèche au silence, à l’amitié, a l’absurde, a la vie.




( Chapitre )

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Fin.

Il est minuit déjà, Tu es réveillé et me parle d’avenir. De soupir et d’envie, La même phrase que tu répètes sans cesse, le corbeau noir qui t’observe au loin. Avec ses ailes et ses idées ténébreuses, La souffle coupé Tu te mets à courir les pieds ensanglantés Colorant ton visage si lisse Les larmes de sang

Ton âme vertueux cherche refuge dans ce cauchemar ambulant.

Fuit Morphée Fuit Vénus Il faut courir courir toujours.

Sans repos, courir.


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