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FORUM PAYSAGE Vers une

Opération Programmée d’Amélioration du Paysage Jeudi 21 novembre 2013 à Manosque


edito C’est sous les premières neiges d’hiver que s’est tenu le Forum paysage du 21 novembre 2013 à Manosque. 115 personnes étaient réunies pour participer à ce séminaire final du projet de recherche engagé depuis 18 mois par les parcs naturels régionaux de Provence-Alpes-Côte d’Azur : « Vers une mobilisation collective pour comprendre et traiter les points noirs paysagers ». Cette journée d’échanges fut l’occasion d’exposer le résultat de ces expériences menées sur les territoires des Alpilles, Camargue, Luberon, Queyras et Verdon et de présenter l’OPAP : Opération Programmée d’Amélioration du Paysage, procédure inventée par ces 5 parcs naturels régionaux. Une rencontre ouverte est conviviale qui a également permis de revisiter la loi paysage à l’occasion de son vingtième anniversaire et d’ouvrir le débat sur les divers outils du paysage existants et en émergence. Deux supports retraçant l’ensemble de la démarche et les expériences portées sur les cinq Parcs étaient diffusés :

Un livret synthétique d’une cinquantaine de pages, qui présente les outils et méthodes employées ainsi que les résultats obtenus et un explicatif sur le procédure d’OPAP.

Un film-documentaire de 23 min qui raconte cette expérience et relate les diverses étapes de ce projet de recherche.

Ces supports sont consultables sur le site internet du Parc du Luberon : http://www.parcduluberon.fr/Un-Parc-a-votre-service/ Elus-Collectivites/Cadre-de-vie-Environnement/Dessinons-nos-paysages


Un accueil rythmé par les conditions météorologiques



9h : les ateliers

L’espace était aménagé de manière à accueillir 3 ateliers ouverts

Les observatoires du paysage en mouvement

Autour d’une présentation du Système d’Information Géographique (SIT) qui intègre les données des observatoires photographiques de Camargue et du Luberon. Autour d’une exposition photos de l’observatoire des Alpilles et d’une mini-conférence sur sa mise en œuvre et son utilisation : http://www.parc-alpilles.fr/site/haut/menu_principal/le_patrimoine_ des_alpilles/patrimoine_paysager/l_observatoire_photographique_des_paysages


Les outils pour mobiliser les publics

Une présentation des outils conçus par les parcs pour aller à la rencontre des acteurs et des habitants dans le cadre du projet de recherche sur les points noirs paysagers : exposition participative, orthopho, jeu de gommettes « j’aime/j’aime pas), espaces d’expressions… Un moment de libre circulation qui fut l’occasion d’échanger en petit comité avec les référents des parcs, une étudiante de l’Ecole nationale supérieure du paysage revenue pour l’occasion et une équipe composée du parc national des Ecrins, du parc naturel régional du Queyras, du projet de parc naturel régional des Baronnies Provençales et d’AixMarseille Université venue présenter leur travaux sur les paysages de terrasses : quel avenir ?


Manipulation d’outils numériques Un atelier tourné vers les outils numériques et leur développement pour émouvoir, concerter et toucher un plus large public.

Eddie Ladoire, électro-acousticien autour des paysages sonores www.ma-asso.org

Villes sans limites présenté par Maud Beau d’uFo urbanisme collaboratif www.villes-sans-limite.org www.urbanfab.org


11h : ouverture

Les territoires évoluent, ce qui est normal, mais cette évolution est si rapide que les aménagements successifs se multiplient sans cohérence et créent souvent un paysage banalisé.

Changer des habitudes, faire comprendre que la réussite économique d’un territoire passe aussi par la qualité de son environnement, ce n’est pas évident car les effets ne se mesurent pas sur le court terme.

Cette action a largement dépassé le simple fait d’enlever des panneaux publicitaires, c’est un véritable travail de fond qui a été engagé : Bernard Jeanmet-Péralta, maire de Manosque, président de la Communauté d’Agglomération Durance Luberon Verdon

- taxe locale de publicité - révision du règlement de publicité manosquin - concours de photographie - Ateliers paysages - imaginer la ville rêvée Ce sont quelques exemples du travail accompli et, ce n’est pas fini… du moins je l’espère.

Face à l’évolution de la société, à laquelle sont confrontés nos territoires, plusieurs options s’offrent ainsi aux aménageurs pour préserver les paysages. Il est en effet nécessaire de prendre en considération l’évolution d’un monde en transition. L’énergie fossile se raréfie au profit de la production d’énergie renouvelable, les déplacements doux doivent être privilégiés, l’habitat évolue avec les réglementations thermiques, l’agriculture devra demain répondre aux besoins de la population locale, autant de changements qu’il est important d’anticiper pour maîtriser les transformations paysagères. Jean-Louis Joseph, président du Parc naturel régional du Luberon, chef de file du projet

Les travaux de ce forum vont contribuer à nous faire progresser, à modifier les mentalités et finalement nous pousse à Apprendre à vivre autrement. L’enjeu, pour nous, était de faire passer Manosque d’une logique rurale à une logique urbaine.

La notion de protection des paysages constitue l’une des premières options, renforcée par un cadre règlementaire, législatif. Mais le monde évolue et les besoins et usages évoluent également : quelle sera l’évolution induite « naturelle » de nos paysages et comment concilier évolution et qualité paysagère ? Comment faire en sorte que cette évolution des usages et de la société ne rentre pas en conflit avec un cadre règlementaire et juridique défini à un instant donné ?



Grenadine et Miette, deux clowns qui ont apporté humour et légèreté lors de ce forum. Une prise de recul sur notre langage, nos questionnements et notre culture paysagère.


11 heures 30 : Questions actuelles sur les paysages vingt ans après la loi

Conférence à 2 voix paysagistes en présence de Sébastien Giorgis, paysagiste et Régis Amboise, ancien chargé de mission paysage au Ministère de l’écologie.

Régis Amboise, ancien chargé de mission paysage au Ministère de l’écologie.

La loi de 1993 a permis que l’on s’intéresse à tous les paysages et pas seulement les paysages remarquables comme dans la loi de 1930. La convention européenne du paysage intervient huit ans plus tard en s’appuyant sur les éléments et postulats de la loi paysage de 1993.. Dès 1994, l’application s’est faite avec les paysagistes conseils, les atlas et observatoire du paysage. La loi de 1993 a également permis l’intégration de la question paysagère dans nombre d’autres lois ou procédures règlementaires, outils mais le plus souvent sous la seule forme d’un « volet paysager » complémentaire. Hélas, la loi de 1993 n’a pas forcément permis de dépasser l’idée de contrainte supplémentaire ou de greenwashing ! La prise en compte du paysage doit aider les aménageurs à améliorer la qualité de leurs projets pas à les freiner. La question du paysage est souvent encore très mal posée dans la commande publique. La future loi vise davantage des objectifs de qualité paysagère (OQP). Elle va poser les éléments de définition du paysage et intégrer les apports de la convention européenne. La question de la gestion des paysages sera également plus développée. Le paysage témoigne de l’identité des territoires, il s’oppose ainsi à la banalisation rampante. Traiter du paysage c’est une méthode de projet intégratrice : travailler avec ce qui est déjà là, des politiques, des thématiques sectorielles... C’est aussi une approche sensible et culturelle : exemple du projet mené par le Parc naturel régional de Camargue sur les sentiers de l’eau avec Tadashi Kawamata ou du GR 2013 qui favorisent le regard, donne envie de bouger. Attention toutefois au regard extérieur au territoire, éloigné du terrain, qui ne parlent pas aux gens qui vivent sur place… La démarche paysagère peut également être un outil d’adaptation au changement économique, une opportunité face à l’urgence (par la diversité, terroir, écologie, énergie). Ceci dépasse l’approche règlementaire. Attention cependant à ne pas établir des modèles «verts» stéréotypés dans les projets d’aménagements et du coup à banaliser à nouveau le paysage


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Sébastien Giorgis, paysagiste

Quelle définition pour les «points noirs » ? Ce terme a été utilisé dans le contexte de l’organisation des jeux olympiques d’Alberville en 1992. Michel Barnier, alors Ministre et élu de Savoie é tait intervenu pour initier la requalification des sites abîmés. Les « points noirs » n’ont pas été traités de façon isolée mais sous forme de grandes familles ou catégories, du plus simple au plus complexe. Le point noir paysager est la première image, premier aperçu que l’on a d’un paysage, l’effet choc. Faut-il traiter le PNP en s’attaquant à la cause ou aux effets ? Faut-il cacher ou raisonner en allant au-delà ? Traiter les Points noirs nécessite de concerter et de mettre œuvre des techniques de conciliation, une démarche participative : une mise en évidence ce qui rassemble plutôt que ce qui divise. La multifonctionnalité de l’espace en opposition au zoning Le démarrage de toute étude se fait sur le terrain : y aller ensemble et demander à chacun ce qu’il en sait. Cela permet de comprendre comment chacun travail. « Un rond point coute plus cher qu’un PLU » Sébastien Giorgis « Le paysage est un « bien commun » qui produit de la richesse ». Sébastien Giorgis Les outils réglementaires inscrits dans le loi de 1993 tel que la Directive paysage ne semblent pas avoir porté leur fruits. La création de paysage doit s’appuyer sur un projet de territoire et non d’une unique contrainte réglementaire.



Pause déjeuner : le paysage à grignoter

Plus qu’un simple repas, un moment de partage et de discussion autour d’un buffet composé de produits des parcs naturel régionaux et orchestré par le collectif des agriculteurs du Luberon.


14h00 : Présentation de l’appel à projet Séquence vidéo et table ronde

Présentation en avant première du documentaire de 23 min racontant l’expérience vécue sur les 5 parcs. Une Table ronde « projet à Manosque, vision des différents acteurs » en présence de Valérie Peisson, adjoint en charge de la publicité, Patrick Cohen, chef du service architecture, urbanisme et paysage au PNR Luberon et Marie-Pierre Grégoire, Paysagiste, et Magaly Roussy, habitante. Le projet interparcs « Vers une mobilisation collective pour comprendre et traiter les points noirs paysagers » fut réalisé dans le cadre d’un appel à projet du ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie avec l’appui du conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur, le conseil général des Alpes de Haute Provence et le conseil général de Vaucluse. Cette recherche a duré 18 mois en s’appuyant à la fois sur des démarches collectives en interparcs et des expériences engagés sur 6 sites : -Site de Lamanon, Parc des Alpilles -Site de Gimeaux, Parc de Camargue -Site d’Apt et de Manosque, Parc du Luberon -Site de Château Ville-Vieille, Parc du Queyras -Site du Galetas sur les communes d’Aiguines et de Moustiers, parc du Verdon Sur chacun de ces sites aux thématiques complémentaires, un projet centré sur la concertation acteurs publics/acteurs privés à partir d’une méthode basée sur un diagnostic participatif et une étude pré-opérationnelle a été mis en œuvre. Un retour sur ces expériences conduites sur cinq parcs associé à des travaux de recherches sur les travaux engagés sur d’autres territoires et les outils paysagers existants a permis de dégager une procédure : «l’Opération Programmée d’Amélioration du Paysage». Cette procédure reproductible sur d’autres sites a vocation d’améliorer l’aménagement de nos territoires et de participer à une amélioration du cadre de vie de tous. L’échange avec des acteurs du site de Manosque autour de la table ronde a permis de mesurer les motivations et perceptions d’acteurs variés : parc naturel régional, bureau d’étude paysagiste, élu et habitant. « Ce qui a été important pour moi, c’est que notre avis a été pris en considération » Magaly Roussy – Habitante « Il est important de traiter l’aspect visuel mais aussi de l’aspect fonctionnel. Un outil : la carte mentale qui permet de faire émerger de façon collective le constat du Point noir paysager. Il est essentiel de « rassembler » le site dans un usage collectif (privé + public), Le principal matériau c’est l’humain » Marie-Pierre Grégoire «Ce projet s’inscrit dans une démarche globale engagée par la mairie pour clarifier les entrées de ville. Il s’agit pour nous de développer une démarche collective qui va s’amplifier » Valérie Peisson « Si le constat est fait ensemble, les solutions peuvent être trouvées ensemble » Patrick Cohen


Procédure, méthode ? Nous nous sommes posés la question. Pour l’instant ce n’est pas une procédure administrative ou financière (ce qui est notre souhait) qui a été inventée mais une nouvelle façon de faire. D’autres outils existent pour traiter du paysage tel que les plans de paysage. Nous les avons étudiés et répertoriés. Nous ne faisons qu’apporter une pierre (de plus) à l’édifice… Quelle traduction possible dans le PLU ? Les documents d’urbanisme permettent de replacer le projet dans une approche plus globale (SCOT, PLU, économie locale), il semble toutefois complexe à ce stade de traduire réglementairement les démarches OPAP dans les objectifs du projet. Se poser la question du projet de paysage c’est se poser la question du projet de société souhaité ! Les élus se la posent-t-ils ?

Une des difficultés des projets de paysage est due à l’approche de nombreux élus qui vivent sur le court terme, sur la durée d’un mandat électoral, durée pas toujours compatible avec les projets sus nommés. Quel apport de l’interparcs dans ce projet & quelle place de la Fédération des Parcs naturels régionaux de France ? L’interparcs est une réelle richesse de ce projet : on est plus fort ensemble ! Un tel fonctionnement défini dans le temps avec des objectifs de production nécessite toutefois beaucoup de temps et d’énergie (forte implication des chargés de mission et notamment du parc chef de fille et aide pour l’animation et le suivi apporté par une assistance à maîtrise d’ouvrage). Même s’il s’agit du second projet interparcs formalisé dans le cadre d’un appel à projet (le premier concernait la Trame Verte de Bleue), l’interparcs existe déjà sur d’autres thématiques. Grâce au conseil régional des moyens humains sont mobilisés pour l’animation du réseau. La participation de la Fédération se traduit par une participation à l’édition des actes et la mobilisation des autres parcs pour la participation à cette rencontre.



16h00 : Immersion dans le numérique

La culture numérique : Open data et Learning by doing au service du projet et de la démarche participative

Eddie Ladoire, électro-acousticien développe quant à lui des approches autour du paysage sonore. A partir de l’exemple des parcs urbains de la communauté urbaine de Bordeaux, lieux dans lesquels sont installées des balises 3D, ce musicien électro nous fait partager les émotions que peuvent procurer ces créations. Une approche des sons collectés et ambiances sonores générées par le paysage qui favorise une prise de conscience, un nouveau regard porté sur son quotidien.

Autour de l’outil et démarche « Villes sans limites », Maud Beau de la start up uFo accompagne des projets d’urbanisme participatif sur diverses villes (exemple ici d’Evreux et Montpellier). Ce projet imaginé par Alain Renk offre aux professionnels de l’aménagement du territoire la possibilité de questionner de manière interactive les citoyens dans le cadre notamment de requalification de site. A partir d’une photo de l’espace concerné, une application développée sous Apple permet à chacun d’intégrer ou de retirer diverses dimensions : densité, nature, mobilité, vie de quartier, de numérique ou de créativité.Cet outil hyper réaliste à vocation de favoriser l’entrée en communication (vocabulaire commun) et d’échanger sur les grands choix stratégiques à mettre en œuvre. L’outil permet de compiler les diverses propositions, de les comparer et d’orienter ainsi les choix des aménageurs.


16h30 : clôture

Intervention de Marie Bouchez, Conseillère régionale Provence-Alpes-côte d’Azur. L’appel à projet du ministère dont la finalité est de réaliser des actions innovantes et expérimentales, reproductibles à l’extérieur des parcs répondait à 3 objectifs principaux : -Mettre en valeur la capacité d’ingénierie des PNR, -Encourager les démarches de transfert des parcs vers les autres territoires, -Favoriser l’émergence de projets innovants.

Aurélie Franchi, chargé de mission paysage au Ministère de l’écologie de l’énergie et du Développement Durable

Ce projet interparcs de Provence-Alpes Côte d’Azur correspond aux orientations ministérielles en matière de paysage du quotidien : 1. Protéger/gérer/aménager : Parce qu’ils contribuent à la qualité de la vie sur le territoire, et donc notamment à la qualité du cadre de vie, les PNR ont vocation à protéger les structures paysagères remarquables du territoire, mais également à gérer les paysages relevant du quotidien voire à aménager les paysages dégradés situés sur le territoire, le cas échéant 2. Participation : La convention européenne du paysage ratifié en 2006 par la France met les populations au cœur de la définition du paysage : « partie du territoire telle que perçue par les populations.. » et engage les Etats signataire à « mettre en place des procédures de participation du public, des autorités locales et régionales, et des autres acteurs concernés… ». Or la participation des populations et des acteurs est au cœur de la démarche des 5 parcs : une opération Programmée d’Amélioration du Paysage basée sur la mobilisation collective ainsi qu’un diagnostic et projet partagés. C’est pourquoi, à l’automne 2012 des prémices du projet ont été présenté aux homologues d’autres nations lord d’un atelier organisé par le Conseil de l’Europe. Concernant les suites de ce projet. Plusieurs projets lauréats de l’AAP sont encore en cours de réalisation. En 2014, ces projets seront valorisés, capitalisés afin de tirer les enseignements de ce second AAP, avant de songer à l’opportunité d’un éventuel nouvel AAP. Un séminaire national de restitution sera organisé en 2014, les expériences seront valorisées via le centre de ressources de la Fédération des parcs naturels régionaux de France. Le MEDDE et la DATAR encouragent les parcs à se positionner comme vecteur de développement, pour la prochaine génération des CPER (contrats de projet état-région), Dans le cadre de la décentralisation de la gestion des fonds européens, les régions peuvent faciliter le financement par les fonds européens FEDER et FEADER, au profit de projets menés par les PNR, en tant que structures porteuses d’une approche territoriale exemplaire. Faire du paysage un élément fondateur et fédérateur des projets locaux. Les objectifs de qualité paysagère (OQP) inscrit dans la future loi permettent de donner un cadre aux interventions ultérieures pour aboutir à un aménagement durable et harmonieux de nos territoires. Ces OQP doivent être formulés avec la population, ils sont par définition partagés.


Intervention de Marie Bouchez, Conseillère régionale Provence-Alpes-côte d’Azur

Cet appel à projet fut l’occasion pour les parcs de notre région de démontrer leur force par l’expérimentation de terrain et l’ingénierie partagée pour concevoir des réponses innovantes aux problématiques de société. Cinq territoires, cinq expériences complémentaires : Les Alpilles : Créer du lien entre les divers lieux et usagers. S’appuyer sur un maillage végétal identitaire pour requalifier le site. La Camargue : Temporiser l’impact des enseignes et panneaux d’affichage. Proposer une gestion partagée de la limite entre l’espace public et l’espace commercial par la réintroduction de végétal. Le Luberon : Réintroduire le végétal, donner une place aux cyclistes et aux piétons, proposer une gestion partagée de la limite entre l’espace public et l’espace commercial : la clôture. Le Queyras : Valoriser un paysage naturel de la plus haute valeur tout en préservant des activités commerciales et artisanales nécessaires à la région. Recomposer le paysage linéaire de la route avec tous les acteurs locaux, en donnant une place à tous les utilisateurs, entre montagne et rivière… Le Verdon : Restaurer le site dans son milieu naturel en valorisant ses valeurs environnementales. Améliorer l’accueil du public et les aménagements des acteurs économiques. Gérer les flux et adapter les équipements saisonniers à la qualité du lieu. L’OPAP « Opération Programmée d’Amélioration du Paysage », pour répondre à ces requalifications paysagères s’appuie sur une méthode à laquelle il faut ajouter : de la contractualisation d’acteur, du financement public déclenchant l’action des partenaires privés de la conduite de projet, de l’animation et du partage. Le projet porté pendant deux ans sur ces cinq Parcs, a permis à une diversité d’acteurs de chaque territoire (entreprises, communes, commerçants, habitants, partenaires institutionnels…) de coconstruire un projet d’aménagement qui ne se contente pas d’une juxtaposition de contraintes, mais a permis de concevoir ensemble un projet de paysage adapté aux activités de chacun et également « d’institutionnaliser » une méthode de reconquête des paysages dégradés : OPAP « Opération Programmée d’Amélioration du Paysage » et pourquoi pas de multiplier des opérations de valorisation du paysage dans d’autres parcs, sur l’ensemble de nos territoires !


Liste participants Agence d’urbanisme de la région Grenobloise Agence Paysage Agir en ville ALMA Provence ANECDOC ARPE PACA Atelier MPG Cabinet F Kahn CAUE Hautes Alpes CETE Méditerranée CNFPT CNFPT Alpes de Haute Provence Communauté de Communes du Pays d’Apt Commune d’Arles Commune de Château Ville-Vieille Commune de Forcalquier Commune de Mane Commune de Manosque Commune de Mouriès Conseil Général Alpes de Haute Provence Conseil Général de Vaucluse

Emilie ZYDOWNIK, chargée d’études paysage Sébastien GIORGIS Claire POUTARAUD Jacques DEMESY Céline BERNARD, directrice Gunnel FIDENTI, animatrice du RREN Marie-Pierre GREGOIRE, paysagiste Florence KAHN, urbaniste Laurie LAUNAY, chargée d’études en urbanisme Simon GALLES, urbaniste Alain GUGLIELMETTI Laurence CRESPI Barbara PACCARD, directrice César PITOISET, chargé de projets Alain DERVIEUX Janine MARCUZZI, conseillère municipale et déléguée au PNR Queyras Marie PETILLON-HOUZE, Service urbanisme Michel JACOD, Conseiller municipal Bernard JEANMET-PERALTA, Maire et Président DLVA Bruno MARTIN, Elu aux déplacements Valérie PEISSON, Elue au tourisme et publicité Joël MORIN, élu à l’urbanisme Denis ROUSSEAU, élu Travaux et technique Bruno MORIN, élu Travaux et technique Jean-Paul LANDAIS, DGS DLVA Ville de Manosque Yves CLAUDET, DGA Ville de Manosque DLVA Laurent DUFOUR, Directeur de Cabinet Mélina ESTIME-BUTTIN, DLVA - Chef de Cabinet Bruno AGOSTINI, Responsable du service Urbanisme SVP Dominique SEURAT, Service urbanisme Etienne GARCIN, DLVA - Communication Laurent GAYTE, DLVA - Communication Houria TARHOUNI, Gestion Domaine Public : GDP Gérard ALAUZET, Collaborateur GDP Farida MIMOUNA, Collaborateur GDP Antoine DE PANTHOU, chargé de mission Urbanisme Roland AUBERT, vice-président Christophe RENARD, service Routes, MT Forcalquier Stéphanie MARI, chargée de mission Espaces naturels et Paysages


Liste participants Conseil Régional Provence-Alpes-Côte d’azur Marie BOUCHEZ, conseillère régionale déléguée aux Parcs naturels régionaux Sébastien NINON, Service Espaces naturels, PNR et Biodiversité Franck QUENAULT, Service Espaces naturels, PNR et Biodiversité DDT Hautes Alpes Eric BARTHE-LAVAIL, chargé d’études Urbanisme DREAL PACA Sophie BERLIN, Chargée de mission parcs et réserves Jean-Pierre CARRETTE, Paysagiste conseil Claude MILLO, Unité Sites Paysages Impacts - Service Eau Biodiversité Paysages Luc TALASSINOS, Chargé mission Paysage Odile REBOUL, Inspectrice des sites Sylvain RIVET, Chargé mission PNR EDF Laurent REYNAUD, Ingénieur Ecole Nationale Supérieure du Paysage Eugénie DENARDAUD, APR PNR Queyras Florian JOUHAUD, étudiant Marjorie MASSEGLIA, étudiante Maxime SOENS, étudiant Génope Gaëlle LE BLOA, Gérante Gilles MARTINOD Virginie ESCARD, paysagiste Gilles MARTINOD, architecte paysagiste La Provence Sébastien CYFFERS Le Verre d’Eau Hélène DESPAGNE, paysagiste Massilia Clown Claire BAILLON Grenadine Ministère de l’Écologie du Développement Durable et de l’Énergie Aurélie FRANCHI Parc de Figuerolles Jérôme FRANCISCI, Adjoint au responsable Patrick GUALA, Chargée de l’aménagement Parc National des Ecrins Frédéric SABATIER Etienne CHARLES Parc Nationale du Mercantour Elena MASELLI, Chargée de mission pédagogie/EEDD Paysage et Ecologie Guy KNOX Unendliche Studio Eddie LADOIRE Parc naturel régional des Alpilles Eric BLOT, directeur Anne-Catherine PRIVAT-MADELIN, Chargée de mission Urbanisme, Paysage et Aménagement durable Parc naturel régional de Camargue Régis VIANET, directeur adjoint Elen LE ROUX, Chargée de mission Architecture, Urbanisme, Paysage et Energie Parc naturel régional de Chartreuse Armelle DE L’EPREVIER, Paysagiste Parc naturel régional du Gâtinais Français Delphine POTIER, Paysagiste


Liste participants Parc naturel régional du Luberon Jean-Louis JOSEPH, président Laurent LE NY, directeur François Bec, Attaché principal aux finances Florian BOST, gestionnaire Anne BOUISSET, Architecte conseil Françoise BOULET-DELVILLE Mathieu BERSON, Chargé d’études Natura 2000 Patrick COHEN, Chargée de mission Architecture, Urbanisme Paysage Dominique DENAIS, service accueil Olivier FAGE, Architecte conseil Pierre FRAPA, Chargé d’études scientifiques Arnoul HAMEL, Système d’Information Géographique Patricia JOUBERJEAN, secrétariat mission Architecture, Urbanisme Paysage Solgne LOUIS, chargée de mission communication Samuel RIO-DERREY, Chargé de mission documents d’urbanisme et impacts Parc naturel régional préalpes d’azur Fabienne MELINE, Chargée de mission Urbanisme, Paysage Parc naturel régional du Queyras Mathieu ANTOINE, Délégué Xavier BLETTERIE, Co-Directeur Luc HERRY, vice-président Serge GERTOUX, Chargé de mission Architecture, Urbanisme, Paysage Parc naturel régional des Pyrénées Lucie JULIEN, Chargée de mission Paysage et Urbanisme Parc naturel régional du Verdon Adeline GOUBELY, Chargée de mission Urbanisme, Paysage Parc naturel régional préfiguration Sainte Baume Alexandre NOËL, directeur Julie BOGHOSSIAN, chargée de mission Parc naturel régional préfiguration Ventoux Christian ROECK, Chargé de mission Urbanisme, Paysage Réseau des Parcs Naturels Régionaux de PACA Pierre VETILLART, coordinateur San Ouest Provence Vincent TRICON Société ECP Christophe BOYER, directeur STAP du Var Marc GILLET, Architecte des bâtiments de France Syndicat Mixte du Pays de la Provence Verte Emmanuelle LASSEE, Co-Directrice Terre en Vue Franck BOUVIER, paysagiste UFO – Villes sans limite Maud BEAU Régis AMBROISE, Ancien Chargé de mission Paysage MEDDE Vincent BAGGIONI, Sociologue Benjamin BECHET, Photographe Habitants de Manosque : Magaly ROUSSY / Emmanuelle Roux / Christine SAMUEL, Monsieur STEPHAN / Madame STEPHAN Michel TRON Nadia VENTRE Nikola WATTE, Paysagiste Christophe PETRAU-GAY, Vétérinaire



Crédits

Directeur de la publication : Pour les 5 PNR de Provence Alpes-Côte d’Azur, le Directeur référent : Laurent Le Ny, PNR Luberon Un Forum construit par : Adeline Balarotto-Goubely – PNR Verdon, Françoise Boulet-Delville et Patrick Cohen – PNR Luberon, Hélène Du Plessis – Hunky Dory, Serge Gertoux – PNR Queyras, Gaëlle Le Bloa – Agence Génope, Elen Le Roux – PNR Camargue, Fabienne Méline – PNR Préalpes d’Azur, Anne-Catherine Privat-Madelin – PNR Alpilles, Franck Quenault – Conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur, Christian Roeck, PNR Préfiguration Ventoux, Luc Talassinos, DREAL PACA, Houria Tarhouni – ville de Manosque Rédaction des actes et animation du forum par : Gaëlle Le Bloa – Agence Génope Avec la complicité de Claire Baillon alias Grenadine et Marie Groche alias Miette , Massilia Clowns Crédit photo et mise en forme : Benjamin Béchet


« Vers une mobilisation collective pour comprendre et traiter les points noirs paysagers », une aventure humaine pour agir sur la requalification paysagère d’espaces malmenés. Un projet interparcs de Provence-Alpes-Côte d’Azur qui a permis de co-construire « l’Opération Programmée pour l’Amélioration du Paysage ». Une aventure illustrée par un reportage vidéo, un livret d’expériences et un forum paysage, restitution de ce travail collectif de 18 mois.


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