ICT Solutions • été 2014

Numéro 10 I été 2014

ICT Solutions Conseils ICT pour les dirigeants d’entreprise

Le Nouveau Monde du Travail Un savant mélange de technologies, de RH et d’environnement de bureau

Belgacom Engage Pack

Votre bureau dans un sac à dos

Votre site web toujours accessible

Le secret d’un bon hébergement

Case Thiry/PrimaMundo

Nouvelle façon de communiquer, aussi avec les clients

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Le Nouveau Monde du Travail : au-delà de la technologie

Visitez notre nouvelle plateforme d’information ICT : www.ictnews.be informe quiconque s’intéresse à l’ICT et aux évolutions technologiques et jette un pont entre l’ICT et le monde des entreprises.

Ce numéro d’ICT Solutions est placé sous le signe du Nouveau Monde du Travail. Nous travaillons en effet aujourd’hui différemment d’il y a 10 à 15 ans. Nous sommes plus mobiles et pratiquement joignables partout. Au lieu de nous rendre au bureau comme autrefois, nous emmenons à présent notre bureau partout avec nous. Nous travaillons là où se trouve notre ordinateur portable, là où notre tablette s’ouvre et là où notre smartphone sonne.

Cette tendance n’a absolument rien de nouveau. Cela fait déjà longtemps qu’on en parle. Mais il y a toutefois une différence fondamentale. Là où il était jadis surtout question de technologies, l’accent porte aujourd’hui essentiellement sur l’entreprise et l’utilisateur final.

Nous savons désormais que le Nouveau Monde du Travail est plus une question d’approche que de technologies.

Cette approche est au cœur de ce numéro. Nous nous basons sur trois piliers : les RH (les gens), les installations (le bureau) et l’IT (la technologie). En partant de ces trois mondes, vous créez une approche propice et vous encouragez votre personnel à se lancer. Cette approche globale vous permet d’appréhender toute l’entreprise. En incluant les installations et l’ICT, vous concevez un environnement de travail moderne au bureau comme en déplacement.

Le travail à distance peut convenir à de nombreux profils et dans de nombreuses circonstances. Il peut être utile et motivant pour vous et votre personnel. Chez Belgacom, nous avons nous-mêmes mis en œuvre cette approche et nous commençons à en récolter les fruits.

Nous vous faisons volontiers part de notre expérience. Bonne lecture.

Bart Van Den Meersche Executive Vice-President Enterprise Business Unit Belgacom

Dans ce numéro 3 Édito 4 Dossier : Le Nouveau Monde du Travail en sept mots Le Nouveau Monde du Travail a à la fois un impact sur votre environnement de bureau, sur votre politique du personnel et sur les technologies utilisées. De quoi votre entreprise doit-elle tenir compte ?

6 Case : Thiry/PrimaMundo: Nouvelle façon de communiquer, aussi avec les clients

9 Solution : Flex : Belgacom opte résolument pour Le Nouveau Monde du Travail et en apporte concrètement la preuve dans trois domaines : le lieu de travail, la technologie et les ressources humaines.

Avec le Belgacom Engage Pack, des appareils mobiles et le soutien nécessaire qui va de pair, chaque employé peut emporter ses outils de travail partout avec lui comme un sac à dos.

13 Solution: Cinq technologies cruciales

16 Digitruc : Votre site web toujours accessible

14 Infographique : Le Nouveau Monde du Travail en chiffres

18 Digitruc : Nouvelles extensions de noms de domaine

15 Solution : Belgacom Engage Pack 19 Testé: Nouveaux smartphones

Pour les questions portant sur des solutions IT spécifiques, n’hésitez pas à vous adresser à nos account managers ou à notre réseau d’ICT Experts (www.belgacom-ict-expert.be).

19 Livre : À nous d’écrire l’avenir

Une édition de Belgacom Groupe | Numéro 10, été 2014 | Éditeur responsable : Bart Van Den Meersche, Boulevard du Roi Albert II, 27 - 1030 Bruxelles | Contact: Charline Briot charline.briot@belgacom.be | Conception et réalisation : Minoc Media Services bvba, Parklaan 22 b10, 2300 Turnhout | www.minoc.com

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Le Nouveau Monde du

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Anytime, anyplace, anywhere. C’était le slogan d’une célèbre publicité Martini au début du siècle dernier. Et c’est aussi celui de notre façon actuelle de travailler. Le Nouveau Monde du Travail a à la fois un impact sur votre environnement de bureau, sur votre politique du personnel et sur les technologies utilisées. De quoi votre entreprise doit-elle tenir compte ? Le Nouveau Monde du Travail en sept mots-clefs.

I

ndépendamment du lieu et de l’espace, tel est le concept du Nouveau Monde du Travail (NMT) qui nous vient des Pays-Bas. C’est l’un des principaux moteurs à l’environnement de travail et à l’agencement de bureau.

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Flexible

S’il y a bien une caractéristique à laquelle on associe notre manière de travailler actuelle, c’est la flexibilité.

Aujourd’hui, on peut en principe travailler partout : à la maison, au bureau, chez un client ou en déplacement vers l’un de ces trois lieux. Tout cela est rendu possible par les technologies sans fil, aussi bien la 3G que la 4G et le Wi-Fi, associées à des appareils sans fil comme les smartphones, les laptops et les tablettes. La flexibilité se traduit aussi dans votre environnement de travail, ne serait-ce que par le simple fait

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que de plus en plus d’employés ont dit au revoir à leur bureau permanent. Des chiffres de la revue professionnelle Smart Business Strategies indiquent que dans notre pays, 29 % des employés de bureau doivent actuellement travailler sans poste de travail fixe. C’est principalement dans le secteur IT et dans la finance que le ‘flex desk’ est déjà bien ancré. C’est nettement moins le cas dans l’industrie et dans les

Aujourd’hui, on peut en principe travailler partout : à la maison, au bureau, chez un client ou en déplacement.

pouvoirs publics.

Belgacom a également introduit une manière de travailler plus flexible pour environ 7 000 employés de son siège principal. Cela implique concrètement que de très nombreux employés du siège principal n’ont plus de bureau fixe, ce qui libère davantage d’espace pour les salles de réunion et les espaces de rencontre informelle. Cette méthode permet à l’entreprise de télécommunications de réduire les coûts et de mieux utiliser son espace de bureaux. Treize étages du bâtiment ont d’ores et déjà été réaménagés.

L’objectif est d’effectuer les adaptations dans tout le siège principal d’ici 2015.

Une telle approche flexible dope l’efficacité dans l’espace de bureaux concerné. Dans un environnement de bureau classique, on utilise environ 50 % des bureaux sur une journée moyenne. Les employés ont souvent leur propre casier où ils peuvent ranger leurs effets personnels et les emporter jusqu’au bureau disponible.

Un environnement de bureau actuel rentabilise efficacement le nombre de mètres carrés. Là où environ cent personnes utilisaient avant autant de postes de travail, le même nombre d’employés n’a à présent plus besoin que de 60 à 70 postes flexibles. Il y a en effet de nombreux postes de travail qui ne sont pas utilisés. Chez Vodafone, qui a instauré un nouveau concept de bureau flexible aux Pays-Bas qui sera bientôt déployé en Belgique aussi, cela a permis de réduire la surface de bureaux de 47 %. Réduire le nombre de m2 n’est cependant pas une fin en soi.

Espace et confort sont nécessaires. Là où l’on insistait auparavant fortement sur la réduction des coûts et de la superficie, les entreprises s’aperçoivent aujourd’hui qu’un

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Travail en sept mots

environnement de travail spacieux et agréable rend le personnel plus efficace et plus productif.

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Lieu de rencontre

Il y a dix ans d’ici, les gens devaient encore se rendre au bureau pour travailler. A présent, ils peuvent le faire n’importe où. De nos jours, près de la moitié des employés travaillent occasionnellement à la maison. 48 % des employés de bureau sont autorisés à travailler de temps en temps chez eux, indiquent les chiffres de Smart Business.

Dans ce contexte, on parle également ‘d’activity based working’ : vous travaillez à l’endroit (et de la manière) qui convient le mieux à cette activité précise. Vous préparez par exemple tranquillement une présentation à la maison et vous vous réunissez au bureau avec des collègues.

Belgacom offre également à son personnel la possibilité de travailler à la maison.

“Toutes les fonctions ne s’y prêtent bien sûr pas, mais nous en offrons la possibilité là où c’est envisageable”, déclare Michel Georgis, Executive Vice President Human Resources chez Belgacom. Les employés accueillent favorablement ce supplément de flexibilité et le considèrent, selon lui, comme une certaine forme de liberté. Et l’entreprise s’en porte mieux elle aussi : cela incite les gens à travailler de façon plus efficace et plus productive.

Chez Belgacom, environ trois employés sur dix pratiquent aujourd’hui le travail à domicile et ce en moyenne trois jours par mois. D’autres études montrent que le travail à domicile dans le cadre du NMT est plutôt sporadique. Une personne sur quatre travaille à la maison à un rythme hebdomadaire ou quotidien, a récemment calculé Insites Consulting. On a

cependant pris conscience que le bureau n’est plus qu’un élément du lieu de travail parmi d’autres. Les gens travaillent de plus en plus chez eux ou en déplacement.

Le bureau se mue par conséquent de plus en plus en un endroit où les gens se rencontrent et non un endroit où les gens viennent travailler.

Le siège principal de Microsoft en Belgique (à Zaventem) et aux Pays-Bas (à Schiphol) est également agencé de manière à favoriser la collaboration intelligente. Tout le premier étage est conçu comme un espace ouvert avec des postes flexibles où chacun peut travailler. Les bureaux sont plus ouverts, mais on essaye en même temps de supprimer de plus en plus les grands ‘open spaces’.

En 2014, le bureau doit donc surtout permettre les rencontres. Les grands plateaux et les immeubles de bureaux innovants frappent bien sûr l’imagination et peuvent favoriser la communication et la transparence. Mais n’oublions pas qu’ils peuvent diminuer la concentration des employés qui sont distraits par le bruit de fond ou entendent des conversations confidentielles. En tant qu’employeur, prévoyez dès lors suffisamment de locaux séparés accessibles aux employés, histoire de garantir une certaine intimité.

Les systèmes d’assise modulaires sont une

nouvelle tendance dans l’agencement des entreprises, qui s’inscrit également dans le concept du NMT. Des sièges et du mobilier de réunion modulaires peuvent servir pour différentes occasions. Il est ainsi possible de transformer en un rien de temps des salles d’attente ou des lounges en une salle de réunion modulaire ou en zone de travail. Selon l’ordre du jour, on peut hausser ou abaisser la table réglable en hauteur. Les réunions brèves et rapides ne sont en effet pas toujours possibles.

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Culture d’entreprise

Une culture d’entreprise appropriée est cruciale pour le NMT. Marc Zuckerberg, patron de Facebook, possède aujourd’hui des milliards de dollars, mais il s’assied pourtant toujours dans un bureau ouvert parmi ses collaborateurs.

L’agencement de vos bureaux doit refléter votre culture d’entreprise. Si vous avez une organisation linéaire, vous pouvez par exemple suivre l’exemple de Facebook et, en tant que directeur, vous installer tout simplement dans un bureau paysager avec les autres employés. Si l’organisation est davantage hiérarchisée, cela transparait parfois aussi dans l’agencement : il est hiérarchisé, avec des bureaux réservés à la direction.

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PrimaMundo/Thiry Des processus efficaces et des clients satisfaits ? Ce ne sont pas des paroles en l’air chez Thiry. Pour y parvenir, le grossiste en fruits et légumes va très loin. Pour améliorer la communication, il a équipé de tablettes ses fournisseurs mais aussi ses clients. Un exemple qui montre bien que le NWOW (New Way Of Working) ne doit pas nécessairement être limité au personnel de votre entreprise.

Au départ de trois centres de distribution, Thiry fournit des fruits et légumes frais du jour aux supermarchés, épiceries, boutiques spécialisées et étals de marché dans tout le pays. Ce n’est pas simple, déclare le manager Johan Huys : “Notre secteur est différent des autres. Dans 90 % d’entre eux, une entreprise ne commence à produire que lorsque la vente est conclue. Chez nous, c’est l’inverse. Nous produisons d’abord, puis nous devons chercher à vendre. Et de préférence le plus vite possible, parce que nos produits sont périssables.”

Auparavant, les clients passaient souvent leurs commandes par fax ou par télé-phone. Il fallait alors les introduire dans le système, ce qui était une perte de temps et augmentait énormément le risque d’erreurs. Pour y remédier, Thiry a pris une décision radicale : il équipe désormais ses clients d’un appareil mobile, sur lequel le module pour passer commande chez Thiry est préinstallé.

Thiry: “Un meilleur service à la clientèle et une réduction des coûts grâce à Belgacom.”

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“Nos clients peuvent ainsi passer commande en ligne, consulter les bons de livraison à tout moment et suivre leur statistiques de vente en temps réel”, dit J. Huys.

Mais cela ne pose-t-il pas de problèmes en cas de perte ou de vol des appareils ? Thiry utilise à cet effet la solution Mobile Device Management de Belgacom. “Cela nous permet de centraliser très efficacement la gestion de toutes les cartes SIM dans le cloud.

Un client nous quitte ou un nouveau arrive ? Nous pouvons désactiver et activer immédiatement les cartes SIM en interne. Si un de nos clients se fait voler sa tablette, nous pouvons la vider en un seul ‘swap’. Nous nous sentons vraiment en sécurité avec la solution Mobile Device Management”, explique J. Huys.

Gain de temps pour tout le monde Les clients retirent encore d’autres avantages de cette application pour les tablettes iPad et Android, ajoute J. Huys : “Avec ces applications, ils s’informent des prix qui changent quotidiennement, consultent nos stocks et vérifient l’espace disponible dans nos camions.

Cette nouvelle façon de communiquer représente une plus-value pour nous aussi, parce que nous recevons nettement moins d’appels de nos clients. Ces innovations mobiles nous ont permis de réduire nos coûts de 8 à 9 % tout en offrant un meilleur service à nos clients.”

Mesurer c’est savoir La communication avec les chauffeurs a elle aussi été optimisée. Thiry a choisi d’équiper les 33 camions d’un système track & trace et de rendre possible une communication directe entre les camions, le garage et les centres de distribution. “Nous pouvons informer nos chauffeurs via leur appareil mobile.

Ils savent exactement ce qu’ils doivent charger et où ils doivent aller. Ils peuvent à présent commencer leur journée de travail en étant mieux préparés.

Nous savons aussi parfaitement à quelle vitesse nos camions ont roulé, à quelle fréquence ils ont freiné et avec quelle intensité... Notre consommation de carburant a de ce fait spectaculairement baissé. Mais cela va encore beaucoup plus loin. Un camion peut immédiatement avertir notre centre de distribution et le garage d’une avarie, si bien que le mécanicien se tient prêt à intervenir lorsqu’il rentre”, conclut J. Huys avec satisfaction.

NWOW Thiry illustre parfaitement comment le Nouveau Monde du Travail dépend non seulement des technologies mobiles, mais aussi de la créativité et de l’esprit novateur des entrepreneurs. En dotant aussi le client d’un appareil mobile, Thiry rationnalise non seulement ses processus logistiques, mais augmente aussi la satisfaction clientèle. Et son personnel bénéficie lui aussi des nouvelles technologies et de l’amélioration des processus.

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>> Beaucoup d’entreprises, dont Belgacom, adaptent en outre leur politique RH et leur système de rémunération au NMT. Chez Belgacom, un employé peut ainsi choisir des alternatives technologiques au niveau de sa rémunération, comme un smartphone ou une connexion Internet. Il peut aussi résolument opter pour la mobilité verte à la place d’une voiture de société.

Le ‘Management by results’, qui consiste à évaluer le personnel sur la base des résultats et non de sa présence, apparaît souvent comme un aspect important du NMT. Le ‘company branding’, qui con-

Chez Belgacom, environ trois employés sur dix pratiquent aujourd’hui le travail à domicile et ce en moyenne trois jours par mois.

siste à façonner une image de marque à laquelle les employés peuvent s’identifier, est aussi un concept qui exerce une influence sur l’agencement de l’environnement de travail. Dans ce cas précis, le lieu de travail physique doit avant tout séduire les personnes qui cadrent avec l’entreprise.

C’est par exemple le cas chez Alken Maes en Belgique. Lors de la conception de son nouveau siège à Malines, ce brasseur a délibérément choisi la transparence, comme reflet d’une entreprise à l’esprit ouvert. Et la terminologie de suivre. Ici, les zones de travail et de réunion sont des ‘cockpits’ et des ‘lounges’, les ‘pitstops’ des distributeurs de boissons, le ‘coffee corner’ est équipé d’un divan et les ‘copy corners’ ont remplacé les nombreuses imprimantes individuelles.

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Virtuel

Le bureau est aujourd’hui virtuel.

C’est d’ailleurs une nécessité.

Les gens deviennent plus mobiles et les entreprises s’internationalisent. On réduit la distance dans le temps et l’espace grâce à toutes sortes d’applications telles que l’e-mail, les agendas partagés, les réseaux sociaux et la visioconférence.

Les employés utilisent des outils technologiques qui autorisent la collaboration en ligne. Le degré d’utilisation varie cependant énormément selon le contexte professionnel. Pour l’employé de bureau, ce sont surtout l’agenda partagé, le courriel à distance et un moteur de recherche pour les documents internes qui semblent indispensables. La visioconférence et les réseaux sociaux semblent toutefois beaucoup moins généralisés dans le monde des entreprises. Un employé sur trois utilise la gestion des présences, pour voir si son ou sa collègue est disponible ou pour indiquer son propre statut. Les ‘killer applications’ concernent donc essentiellement l’accès aux informations.

Certains nourrissent cependant de grands espoirs à l’égard de la conférence Web et de la visioconférence, et les fabricants ne sont pas les derniers. De plus en plus d’entreprises, petites et grandes, ont les moyens d’adopter la visioconférence. A en croire le cabinet d’études de marché Gartner, la visioconférence remplacerait chaque années environs 2 millions de déplacements en avion. Beaucoup de réunions vidéo se substituent aux déplacements.

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>> Il faut donc concevoir l’agencement du bureau actuel de manière à permettre cette nouvelle façon de collaborer. Les entreprises IT jouent du reste souvent un rôle de précurseur. Certaines d’entre elles ont, ces dernières années, réduit de plusieurs dizaines de pour cent le nombre de réunions en face à face en ayant recours aux conférences audio et à la visioconférence. Tout indique donc que la vidéo finira dans une large mesure par remplacer la réunion classique. Selon Cisco, qui a effectué une étude à ce sujet, les vidéos constitueraient environ 90 % du trafic Internet mondial en 2014. Leur proportion a fortement augmenté ces dernières années. Cette explosion est principalement due à l’émergence des appareils mobiles, comme les smartphones, les netbooks et les tablettes. Selon le bureau d’études de marché Forrester, on consacre aujourd’hui près d’un tiers du réseau d’entreprise aux données vidéo, un pourcentage qui ne fera qu’augmenter.

Lorsque l’on aborde l’aspect virtuel, on ne peut du reste pas ignorer le phénomène du cloud computing, qui consiste à proposer à distance les ressources informatiques et les applications via un réseau. La connectivité universelle est ici primordiale, y compris au bureau. Dans notre pays, près de 7 environnements de bureau sur 10 disposent aujourd’hui (partiellement) d’un accès Internet sans fil, révèle une étude de Smart Business Strategies. Pour agencer à l’avenir les postes de travail à moindre coût, de manière efficace et qualitative, il peut en effet être intéressant d’utiliser des solutions cloud.

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Ergonomique

Le bien-être du collaborateur est un autre principe important lors de l’agencement de nouveaux bureaux. Le défi est de s’assurer que l’environnement de travail n’ajoute pas au stress, mais aide justement les gens à se sentir mieux et en meilleure santé.

L’ergonomie n’a rien de nouveau, mais certains éléments sont de plus en plus

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“Un environnement de travail doit aider les gens à se sentir mieux et en meilleure santé.”

souvent pris en considération, comme les bureaux réglables en hauteur ou les stations d’accueil pour les ordinateurs portables.

L’ergonomie reste surtout une préoccupation importante si vous travaillez en déplacement. Une étude de Fellowes, un fournisseur de fournitures de bureau, montre par exemple que certains employés travaillent presque partout. Les endroits les plus utilisés pour travailler à la carte sont notamment la table de la cui-

sine (29%) ou le lit (21%). Mais les ‘nomadic workers’ travaillent souvent aussi dans des environnements qui n’ont rien à voir avec le bureau tels que les trains et les hôtels (12 % chacun), les bus (4 %), les cafés (2 %) et même à terre (3 %).

Beaucoup de jeunes employés sont connectés du petit matin jusque tard dans la nuit. Aux Royaume-Uni, on a déjà inventé un terme : ‘coffice’. Autrement dit, nous travaillons partout où nous pouvons nous connecter et où il y a du café. Tout cela a des conséquences, car les travailleurs nomades omettent souvent d’adopter une bonne position de travail. “La polyvalence d’utilisation de l’ordinateur portable laisse beaucoup de libertés quant au lieu et à la position de travail, mais beaucoup n’en imaginent pas les conséquences”, estime Johan Molenbroek, Associate Professor Applied Ergonomics à la TUDelft aux Pays-Bas. “Rester trop longtemps et trop souvent dans une mauvaise position

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Le Nouveau Monde du Travail, ça marche !

Belgacom opte résolument pour le Nouveau Monde du Travail. Cela répond parfaitement aux nouvelles attentes des clients et du personnel et s’inscrit parfaitement dans la stratégie ‘fit for growth’. Les jeunes sont habitués à la vie numérique et utilisent à fond les technologies, les employés plus âgés souhaitent quant à eux davantage de flexibilité et de ‘quality time’ et pouvoir contrôler où, quand et comment ils travaillent. Le Nouveau Monde du Travail apporte en même temps une réponse aux défis de société, comme la congestion du réseau routier et le grisonnement de la population.

La vision de Belgacom en termes d’organisation du travail peut se résumer par le slogan : “la flexibilité, ça marche”.

Nous l’appliquons dans trois domaines : le lieu de travail, les technologies et les ressources humaines.

Flexibilité sur le lieu de travail signifie que vous travaillez à l’endroit le plus approprié pour effectuer cette activité à ce moment précis. L’accès permanent aux informations et le partage des connaissances quand vous en avez besoin sont ici essentiels et s’appliquent à tout le monde, du technicien qui travaille en rue au collaborateur en boutique. Pour stimuler la collaboration entre ses employés, Belgacom aura d’ici 2015 aménagé les étages de sa maison mère en zones de travail flexibles. Postes de travail partagés, salles de réunion, espaces de rencontre informelle... : ils veillent à ce que l’on puisse collaborer de façon optimale entre collègues lorsque l’on est au bureau. Le travail à distance, à domicile ou dans un bureau satellite se déroule sur une base volontaire et de critères clairs préalablement définis. Un employé peut travailler maximum 2 jours par semaine à la maison ou dans un autre bureau de Belgacom. Le travail à distance ne se fait pas à un moment précis mais bien quand l’activité le demande, là où le travail peut se faire au mieux. Cela se déroule toujours en concertation avec le chef d’équipe et en toute transparence vis-à-vis des collègues. Belgacom encourage aussi activement ses employés à se déplacer de manière plus réfléchie et décourage le transport en voiture.

L’entreprise offre une indemnité vélo, un remboursement des transports publics et les managers qui renoncent à leur place de parking fixe peuvent financer des alternatives grâce à leurs budgets mobilité, comme des abonnements pour les transports publics ou une carte XXIMO pour se garer occasionnellement dans des parkings publics.

La réussite du Nouveau Monde du Travail passe également par l’adoption d’une autre culture d’entreprise et d’un autre style de management. Il repose sur la confiance mutuelle, l’autonomie et la responsabilisation. L’employé qui a négocié des accords clairs sur les objectifs à atteindre se voit octroyer plus de libertés et de responsabilités pour déterminer luimême la meilleure façon d’atteindre ces objectifs. Le chef

d’équipe devient alors avant tout un coach. Un ‘teamleader solution center’ l’accompagne dans ce nouveau rôle et l’aide à concrétiser cette nouvelle approche managériale et cette nouvelle culture. Puisque l’on travaille indépendamment du lieu et du moment et avec des équipes qui se virtualisent de plus en plus, il devient indispensable de rendre les informations et la connaissance très accessibles. Il est ici primordial de faire appel à la technologie adéquate.

Chez Belgacom, cela se traduit par l’utilisation de laptops, l’offre d’un formule télécoms intéressante et l’utilisation d’une plateforme d’entreprise sociale interne (basée sur SharePoint 2013) où tous les employés peuvent se réunir, partager des informations, développer des réseaux et organiser leurs données de façon efficace et sûre. On investit également dans la visioconférence et la messagerie instantanée (Lync) pour la communication à distance. Enfin, tous les employés peuvent organiser des réunions en ligne et des chats/visioconférences sur leurs smartphones et leurs tablettes.

Résultats prometteurs La route vers le Nouveau Monde du Travail est encore longue, mais quelques premiers résultats prometteurs sont déjà perceptibles après la phase pilote. Aujourd’hui, 3 employés Belgacom sur 10 travaillent de temps en temps à la maison, environ 3 jours par mois en moyenne. La consommation de carburant sera, selon les estimations, réduite de 40 % cette année, soit 320 tonnes d’émissions de CO2 en moins. Selon 70 % des chefs d’équipe, le travail à domicile débouche également sur une augmentation de la productivité. En outre, 93 % des personnes qui travaillent à domicile disent remarquer un effet positif sur leur équilibre travail/vie privée : 34 % ressentent moins de stress. 25 % de l’espace de bureaux dans les tours sont mieux utilisés.

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>> provoque fréquemment des douleurs physiques”, dit-il. Il est donc très important de faire des pauses, mais surtout d’être bien informé au sujet de la bonne position et d’utiliser au besoin des outils ergonomiques adéquats.”

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Numérique

Travailler sans contrainte de temps ni de lieu a aussi une influence sur la gestion des documents.

Pensez aux imprimantes personnalisées, à l’impression mobile ou aux constructeurs d’imprimantes qui proposent des applications de gestion de documents pour toute l’entreprise. Et impossible d’encore imaginer un bureau sans scanner. Auparavant, les scanners servaient surtout pour l’archivage, soit à la fin d’un workflow.

Aujourd’hui, la numérisation se déroule au début d’un processus d’entreprise. Il est désormais facile et rapide de numériser les informations sur papier en appuyant simplement sur un bouton.

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La numérisation mais aussi le ‘paperless office’ – un terme que l’on utilise désormais depuis près d’un demi-siècle dans le monde des affaires – se sont réinventés.

Une étude néerlandaise menée par deux éditeurs de logiciels, DDinformatica et ANVA, fin 2013 auprès de 300 banques et compagnies d’assurance indique que pas moins de 87 % d’entre elles s’attendent à ce que pratiquement tous les documents soient reçus et envoyés par voie numérique dans les cinq ans. 10 % s’attendent également à ce que la majorité des documents soient numérisés d’ici cinq à dix ans. Même si cette enquête est à prendre avec des pincettes, force est de constater que les projets concernant la gestion numérique des documents se multiplient et les applications y ont depuis longtemps apporté une réponse.

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Équilibre travail/ vie privée

Au cours des dix prochaines années, environ 40 millions d’Européens

partiront à la retraite, alors que seulement 25 millions de jeunes arriveront sur le marché du travail. La chasse aux talents s’intensifiera donc encore. Un environnement de travail adapté et séduisant rend votre entreprise attrayante et lui permet d’attirer et de garder des collaborateurs talentueux. Un bon équilibre travail/vie privée est également crucial au niveau du bien-être. Les employés doivent avoir voix au chapitre et pouvoir choisir où et quand ils veulent travailler. De bons accords sont cependant primordiaux, tant en ce qui concerne l’utilisation de l’agenda électronique que l’accessibilité des employés.

Un bon équilibre est en tout cas vital. Et les entreprises y participent. Plusieurs études, dont celle de Microsoft en 2011 auprès du personnel technique aux Etats-Unis, montrent que la qualité de l’environnement de travail est, après le salaire, la principale motivation des employés pour se rendre au travail. Un salaire élevé ne suffit donc plus à lui seul à résoudre la pénurie de talents. “Un décalage est en train de se produire”, signale A. Garskamp (Steelcase). “Pour beaucoup de gens, le travail est une partie de leur mode de vie. Le bureau est leur maison.”

De nombreux bureaux répondent à cette tendance de manière créative. Ils utilisent des éléments ludiques, jouent avec des couleurs vives pour créer une atmosphère agréable. Il reste cependant encore du pain sur la planche. D’après l’étude belge effectuée par InSites Consulting, seulement 28 % des employés estiment que le design et l’agencement de leur bureau créent un environnement de travail stimulant.

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Six règles d’or

Le Nouveau Monde du Travail = nouveau style de management?

Le Nouveau Monde du Travail exige un style de management approprié. Voici quelques conseils et points d’intérêt. “Sans confiance, pas de nouvelle manière de travailler.”

1. Accordez votre confiance C’est peut-être bien le conseil le plus important. Sans confiance, pas de nouvelle manière de travailler. En tant que manager ou chef d’entreprise, vous devez accepter le fait que votre personnel ne sera pas toujours présent au bureau. Cela ne signifie pas qu’il n’y a pas de transparence, que du contraire. Elle existe bel et bien, et ce au niveau de la communication, de l’évaluation et du suivi.

Vous n’évaluez donc pas en fonction de la présence, mais bien des résultats et sur la base d’attentes et d’objectifs clairement définis au préalable.

2. Précisez les objectifs Ces objectifs (ou KPI, Key Performance Indicators) doivent de préférence ré-

“Sans confiance, pas de nouvelle manière de travailler.”

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pondre à plusieurs critères. On utilise très souvent l’acronyme SMART pour définir et contrôler des objectifs de façon claire et univoque :  Spécifique : l’objectif est-il clair ?  Mesurable : sous quelles conditions (mesurables ou observables) le but est-il atteint ?  Acceptable : Est-ce acceptable pour le groupe et/ou le management ?  Réaliste : L’objectif est-il faisable ?  Défini dans le temps : A quelle date l’objectif doit-il être atteint ?

3. Concluez des accords clairs Les accords vont plus loin que les KPI. Il est également judicieux de conclure de bons accords avec vos employés au sujet du fonctionnement quotidien. Vous avez par exemple intérêt à décider que les rendez-vous doivent être soigneusement notés dans l’agenda électronique et que d’autres employés peuvent y avoir accès.

Il est également conseillé de conclure d’autres accords. Chez Belgacom, par exemple, les employés doivent au moins être joignables en permanence pendant cinq heures par téléphone, e-mail ou messagerie instantanée lors d’une journée de travail à domicile.

4. Adaptez votre politique RH Vous avez intérêt à reprendre tous ces accords, et éventuellement d’autres comme les heures de travail, la rémunération et la sécurité dans votre règlement de travail. De cette manière, votre personnel sait officiellement à quoi s’en tenir. Vous officialisez ainsi le Nouveau Monde du Travail. Beaucoup d’entreprises omettent ces dispositions formelles, même si c’est souvent de façon involontaire.

5. Adaptez votre environnement de bureau Les gens ne viennent pas au bureau pour travailler, mais pour se rencontrer, discuter de projets et/ou conclure des accords.

Il est préférable d’adapter votre environnement de bureau en conséquence.

Un bureau individuel est-il par exemple toujours nécessaire ? Et si ce n’est pas le cas : y a-t-il suffisamment de possibilités de pouvoir travailler dans le calme ?

6. Donnez les moyens aux gens C’est une autre condition. Les gens doivent pouvoir travailler de manière mobile et pouvoir consulter leurs applications d’entreprise à la maison ou en déplacement de façon sécurisée. Priorité est ici donnée aux solutions cloud et aux applications mobiles.

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solution

Cinq technologies cruciales pour le Nouveau Monde du Travail

Communications unifiées Les communications unifiées (CU) sont un ensemble de technologies ayant pour objectif d’intégrer tous les canaux de communication existants au sein d’une organisation, comme le téléphone, le courriel, le chat et la vidéo. Aujourd’hui, l’organisation des entreprises est de plus en plus virtuelle. Le travail s’effectue de manière plus mobile. A une époque où les entreprises doivent davantage collaborer – tant en interne qu’avec des partenaires externes – et que la productivité prime, une communication efficace n’est pas du luxe. Les communications unifiées sont souvent une bonne réponse à cette problématique. Un vaste éventail de fabricants propose les CU, parmi lequel on peut grosso modo distinguer deux groupes principaux : les acteurs IT comme Microsoft et Cisco d’une part, et les fournisseurs télécoms traditionnels comme Siemens ou Alcatel d’autre part.

Visioconférence Outre la téléphonie, la visioconférence englobe également la messagerie instantanée et la gestion des présences avec des acteurs comme Polycom ou Cisco (ex-Tandberg). La visioconférence concerne surtout les réunions et la collaboration virtuelles. La téléprésence, encore appelée ‘immersive telepresence’ est primordiale. Une autre forme de visioconférence, les ‘team systems’, a pour but de faciliter les réunions entre différentes filiales et équipes au sein d’une même entreprise ou non à partir d’une salle de réunion. Enfin, il existe également des systèmes qui sont conçus pour une utilisation individuelle, à l’aide d’un écran LCD par exemple.

transférés vers l’appareil. La VoIP peut aussi réduire les coûts de communication entre les différentes implantations d’une société si on dispose d’un WAN, un wide area network, pour le transfert des données. La téléphonie IP autorise en outre des services supplémentaires comme l’intégration avec les applications. Les collaborateurs du service d’assistance peuvent par exemple consulter automatiquement une fiche concernant la personne qui appelle, tandis que les grandes entreprises intègrent leur répertoire au central IP afin que les collaborateurs puissent rechercher leurs collègues et les appeler d’un simple clic sur le numéro.

Gestion centralisée Le vaste choix d’appareils (ordinateurs fixes, portables, tablettes et smartphones), la simplicité d’accès aux logiciels et la liberté de travailler partout grâce au cloud nous amènent à générer de plus en plus de documents. Cette production croissante requiert une manière plus réfléchie de stocker les fichiers. Ce n’est pas tant pour la gestion du système qui effectue les sauvegardes qu’un bon stockage des documents centralisé est important, mais bien pour les équipes qui veulent garder une vue d’ensemble sur tous les documents d’un projet. Il n’est donc pas étonnant que la gestion de documents

soit en ce moment l’un des grands investissements qu’effectuent les entreprises.

BYOD Un élément important du Nouveau Monde du Travail est ce que l’on appelle le BYOD (Bring Your Own Device), qui voit les employés utiliser leurs propres appareils (mobiles) au et pour le travail.

Cela a des répercussions sur le choix de ces appareils. Microsoft, avec sa tablette surface et son Windows Phone, semble ici engagé dans une lutte avec Google et ses tablettes et téléphones Android, même si c’est essentiellement par le biais des entreprises qui fabriquent leur matériel. Le troisième acteur sur ce marché est Apple qui, avec l’iPhone et l’iPad, ne se débrouille pas trop mal, et c’est un euphémisme.

On note également un glissement du BYOD au CYOD (Choose Your Own Device). Les entreprises choisissent de préférence elles-mêmes un appareil grand public qui sera utilisé par tout son personnel.

Ce n’est pas une coïncidence si Microsoft a (finalement) sorti l’an dernier le progiciel Office pour iOS et Android. Des appareils purement professionnels, comme le BlackBerry, semblent dès lors moins intéressants à la lueur de cette tendance.

Plus d’infos sur toutes ces solutions sur www.belgacom.be/ict.

VoIP Les entreprises qui utilisent aujourd’hui la VoIP le font souvent pour des raisons de flexibilité. Un téléphone IP peut être placé n’importe où sur le réseau et fonctionne immédiatement. N’importe quel utilisateur peut se connecter à n’importe quel téléphone. Les appels à son numéro sont

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infographique

Le Nouveau Monde du Travail en chiffres Travail à domicile

49 % des Belges veulent travailler à la maison un jour par semaine 38 % de temps en temps

Confiance

Pour

70 % des gens, le

Nouveau Monde du Travail est avant tout une question de en moyenne

8 % jamais

confiance. Les

télétravailleurs ou les travailleurs à domicile travaillent

46 heures contre 42 pour les

employés de bureau. Les télétravailleurs ou les travailleurs

5 % ne le font pas parce

à domicile font preuve de plus d’engagement que les

que leur travail ne le leur

employés de bureau: 32 % contre 28 %.

permet pas

Source : Plateforme Over het Nieuwe Werken, Gallup Engagement survey

Source : StepStone

Espace de bureau Bouchons Vous perdez

besoin de 2 m d’espace de bureau en moins, soit 6 m au lieu de 8. Comme Les utilisateurs mobiles ont en moyenne

2

2,4 jours par an si vous

2

empruntez toujours la E40 aux heures de pointe

toutes les informations nécessaires se trouvent dans

pour vous rendre de Zaventem à Grand-Bigard.

leur ordinateur, ils n’ont pas besoin d’armoires.

Il vous faut en moyenne 26 minutes au lieu de 12

Source : JM Bruneau

pour parcourir 22 km. Et le lundi, il vous faut en moyenne 42 minutes pour effectuer ce trajet.

Source : Inrix, 2013

Équilibre travail/vie privée Les employés bénéficiant d’un bon équilibre travail/vie privée font augmenter

votre chiffre d’affaires annuel de 20 %.

Sans fil

Source : Morgan Redwood, 2009

7

environnements de

bureau sur

10

disposent

d’un accès Internet sans fil.

Source : InSites Consulting, Smart Business Strategies

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Où travaillons-nous (parfois) aujourd'hui ?

Sur la table de la cuisine (29 %)

Dans le bus (4 %)

Au lit (21 %)

Par terre (3 %)

Dans le train (12 %)

Au café (2 %)

Dans un hôtel (12 %)

Source : Fellowes 2012

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solution

Engage Pack

Le bonheur est parfois dans un petit pack une large gamme d’appareils et pour un Vous connaissez le problème : un employeur qui veut donner une montant forfaitaire par poste de travail. image positive et dynamique de son entreprise ne peut plus faire Belgacom collabore notamment avec HP l’impasse sur le Nouveau Monde du Travail (ou The New Way of afin de proposer un éventail d’appareils.

Working, NWOW en abrégé). A l’avenir, seuls les employés autorisés Le meilleur des deux mondes à utiliser les technologies les plus récentes seront suffisamment motivés Avec cette formule associant matériel et et enthousiastes que pour aider votre entreprise à faire la différence. prestation de services, Belgacom réunit

80%

des entreprises qui travaillent déjà de manière flexible aujourd’hui constatent une augmentation de leur productivité. 90% de ces mêmes organisations déclarent qu’un environnement de travail confortable est la condition à une flexibilité optimale au travail. 66,6% des cadres belges disent également que la flexibilité au travail passe par les outils ICT. Comment vous y prendre d’un point de vue pratique ?

Belgacom Engage Pack Pour répondre aux besoins et aux attentes de votre personnel sans devoir y consacrer une personne à temps plein, le département IT peut mettre en œuvre le Belgacom Engage Pack. Il s’agit d’une formule permettant de travailler efficacement en

toute flexibilité, composée des appareils mobiles et de l’assistance connexe, que les entreprises peuvent proposer à leurs (nouveaux) employés à un prix fixe par mois. Chaque employé peut emporter ses outils de travail partout avec lui, comme un sac à dos.

Le Belgacom Engage Pack, actuellement en phase pilote chez un client, consiste en un appareil mobile (un smartphone, une tablette ou un laptop), une garantie sur l’appareil, une assurance contre les dommages et le vol, le mobile device management (MDM), le service d’assistance, la protection de l’appareil et la connectivité 4G (uniquement pour les tablettes et les laptops). Il vous est possible d’y ajouter Office 365, Google Apps et d’autres options de communication et de collaboration.

Bref, tous les outils dont vous avez besoin pour la sécurité, la connectivité, la communication et la collaboration. Vous avez le choix parmi

le meilleur des deux mondes : l’IT et la communication. Les employeurs disposent d’un atout supplémentaire pour attirer les meilleurs talents grâce aux nombreuses possibilités de choix, y compris en termes de lieu de travail. Le Nouveau Monde du Travail devient ainsi beaucoup plus simple et attrayant. Et les entreprises qui cherchent comment transformer les dépenses en capital (capex) en dépenses de fonctionnement (opex) ont ici une solution toute trouvée. Les employés ont le choix parmi une vaste gamme d’appareils dotés des différents outils de communication et de collaboration dont ils ont besoin pour travailler et savent qu’ils peuvent compter sur une assistance et sur un environnement sécurisé. Et – last but not least – cette nouvelle offre unique décharge le département ICT de nombreux soucis. Un seul acteur s’occupe de l’intégration des différents éléments. Vous vous adressez toujours au même interlocuteur pour commander le pack et pour toute question ICT ultérieure.

Bref, le Belgacom Engage Pack vous offre le meilleur des deux mondes : un vaste éventail d’appareils mobiles state-of-theart qui ouvrent la voie au Nouveau Monde du Travail et une solution qui ne surcharge pas inutilement le département ICT, que du contraire. On en serait motivé pour moins que ça.

Si vous souhaitez de plus amples informations concernant ces packs, envoyez un mail à engage@belgacom.b engage@belgacom.be.

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Votre site web toujours accessible Le phénomène est étrange. Lors d’une vente de tickets à grande échelle genre Tomorrowland ou Pukkelpop, le site ne tombe généralement pas en panne. Tandis qu’à l’ouverture des inscriptions en ligne au club de football local, le serveur lâche. Où réside la différence ?

U

ne semaine en tout. C’est la période cumulée, entre mi-novembre et mi-janvier, durant laquelle une quarantaine de sites e-commerce belges ont été complètement inaccessibles. Quelques-uns des sites contrôlés n’ont pas résisté à la forte augmentation du trafic lié aux achats en ligne.

Ce fut le cas chez Nespresso (14 h de panne en tout pendant ces deux mois), chez NewPharma (17 h) et chez Media Markt (10 h). “Ces entreprises ont sans doute raté de nombreux clients qui effectuaient leurs achats à ce moment-là parce qu’elles n’avaient pas de serveurs capables de gérer les grands pics de fréquentation”, déclare Cédric Braem d’InternetVista, qui a effectué l’enquête.

Avec son enquête, InternetVista met le doigt sur la plaie, mais ne révèle qu’une partie de l’histoire. Car une disponibilité constante en ligne, y compris lors des pics de fréquentation, va plus loin que la mise à disposition d’un serveur supplémentaire.

Répartition des tâches Une première réponse aux pics de fréquentation est bien sûr prévisible : le cloud. Vous y faites appel afin de disposer d’un pool de systèmes informatiques à même d’absorber cette augmentation de visiteurs. “Le cloud est une clé importante”, admet David Geens, CEO de l’hébergeur Nucleus, “en ce sens que vous considérez le cloud comme un ensemble de matériels auquel vous pouvez rapidement faire appel.”

Vous allez par exemple conserver de temps en temps des données dans la mémoire. Vous optez alors si possible pour le caching. Dans un environnement de vente de tickets en ligne, vous devez toutefois veiller à ce que cela soit bien cloisonné

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et étudié. Autre conseil important pour garantir l’accessibilité de votre site web : vous devez également concevoir une solution évolutive, avec un ‘cold standby’.

Vous avez alors à votre disposition une infrastructure à laquelle vous pouvez faire appel en cas de panne des systèmes dits ‘primaires’.

Architecture Le nombre de serveurs est une chose, l’architecture sous-jacente en est une autre.

“Les systèmes à grande échelle ne sont bons à héberger que si vous êtes impliqué dès le début en tant qu’opérateur système.

Et même de préférence dès la conception de l’architecture. Vous pouvez ainsi aider les développeurs dans certains choix et veiller à l’adéquation entre vos systèmes et votre code”, déclare D. Geens.

Il existe deux formes différentes d’évolutivité, répondant au nom de scale-up et scale-out. La première consiste en une extension du matériel, comme par exemple placer de la capacité supplémentaire. La seconde consiste à distribuer la charge du serveur sur plusieurs machines.

Il faut en outre effectuer constamment des tests et ce dans divers domaines. Ces

tests se déroulent en fait pendant tout le parcours et pas uniquement lorsque votre système est déjà en service. “Effectuer régulièrement des tests de charge pendant le développement est déjà riche d’enseignements et permet de rectifier le tir à temps”, affirme D. Geens.

Et enfin, l’hébergeur doit absolument avoir une bonne connexion Internet. Si elle n’est pas suffisante, le site web ne sera pas accessible lors des pics de fréquentation. Belgacom est un acteur idéal parce que son statut d’ISP lui donne directement accès à la dorsale Internet, ce qui garantit vitesse élevée et stabilité.

Belgacom propose un vaste portefeuille d’applications cloud et hébergement web afin de garantir l’accessibilité et le bon dimensionnement de votre infrastructure e-business en ligne. Avec vContainer, Belgacom dispose d’une parfaite solution dans le cloud capable d’absorber les pics de fréquentation ou de servir de back-up.

Plus d’infos sur www.belgacom.be/ vcontainer.

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proxi

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Projet de voyage ?

N’oubliez pas d’activer l’option de data roaming qui vous convient avant de partir en voyage.

Ce n’est pas parce que vous êtes à l’étranger que vous allez surfer moins et réduire le nombre d’e-mails que vous échangez. Au contraire : quand vous êtes à l’étranger, vous voulez utiliser votre smartphone et votre tablette avec la même tranquillité, tout en évitant les mauvaises surprises au retour. Dans ce cas, vous pouvez désormais compter sur les tarifs de data roaming particulièrement avantageux de Proximus, dans le cadre d’un plan tarifaire qui convient parfaitement à votre entreprise et votre flotte mobile. Alors, activez votre option de data roaming avant de partir à l’étranger.

Proximus vous recommande entre autres les options de roaming suivantes : Pour des collaborateurs individuels Vodafone Mobile Internet*

• € 20/mois • 300 MB

Pour un groupe de collaborateurs Shared Data Roaming Packs

• Un volume de data roaming (de 5 à 40 GB/mois) à partager entre tous les utilisateurs qui voyagent, occasionnellement ou fréquemment • Plus d’activation individuelle • Pas de limite sur le nombre d’employés

En savoir plus ? Prenez contact avec votre point de contact commercial Proximus habituel ou surfez sur www.proximus.be/enterpriseroaming *Tarifs valables pour le surf mobile en Europe+. Tarifs hors formules, hors Europe+, liste des pays d’Europe+ et du reste du monde, et conditions sur www.proximus.be/enterpriseroaming. Tous les prix sont hors TVA. © Belgacom 2014. Tous droits réservés.

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Le saviez-vous? Proximus s’occupera bientôt de vos solutions télécoms et ICT avec le même engagement que pour vos solutions mobiles.

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Nouvelles extensions pour

noms de domaine L’introduction d’un millier de nouvelles extensions pour les noms de domaine modifie à nouveau profondément le monde des affaires en ligne. Devez-vous désormais acheter des dizaines de noms de domaine pour éviter que d’autres en abusent?

I

l y a suffisamment de bonnes raisons pour enregistrer un nom de domaine qui vous convient. “Pour être trouvé, par exemple”, déclare Philip Du Bois, General Manager, du gestionnaire de noms de domaines DNS Belgium. ”Les noms de domaine sont en fait une alternative bon marché à l’optimisation des moteurs de recherche (SEO) et ils fonctionnent souvent mieux. Enregistrer simplement le nom ‘boulanger.brussels’ peut vous procurer beaucoup plus de hits que le meilleur et le plus coûteux outil SEO.” Du Bois fait ici référence à Coolblue, une valeur établie dans l’e-commerce, qui a selon lui économisé plusieurs milliers d’euros grâce aux plus de 3 000 noms de domaine qu’il a enregistré, de pdashop. be à tondeusestore.be. ”Un investissement au moins tout aussi bon et à coup sûr nettement moins cher que le SEO”, estime

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Ph. Du Bois. “Des études de marché l’ont d’ailleurs prouvé : plus vous possédez de noms de domaine pertinents, plus vous avez de chances que l’on vous trouve.”

Cela peut faire la différence, en particulier avec les noms de domaine spécialisés, pense-t-il : “Si vous avez un nom de domaine .be, vous êtes davantage mis en avant dans les résultats de recherche belges. Il est fort probable que cela soit également le cas avec des noms de domaine comme .gent ou .antwerpen.”

vous avez l’intention de vous implanter aux Pays-Bas ou en Hongrie, par exemple, dans les prochaines années, vous avez donc intérêt à d’ores et déjà enregistrer les noms de domaine adéquats.” Un nom de domaine devient dès lors un élément essentiel d’une stratégie d’entreprise globale. Il y a encore d’autres manières de faire preuve de créativité dans l’utilisation des noms de domaine. Notamment en utilisant la fin d’un mot ou d’une phrase comme extension. Blo.gs, par exemple, ou visual.ly, deux sites qui ont recours à une extension nationale (respectivement South Georgia & the South Sandwich Islands et Libyan Arab Jamahiriya) pour créer un nom dont on se souvient pour – il fallait s’y attendre – des sites portails vers des blogs et du contenu visuel.

Choix stratégiques

De .abogado à .yachts

Mais il y a encore d’autres raisons d’opter pour des extensions nationales, pense Bart Mortelmans, propriétaire du gestionnaire de noms de domaine Bnamed: ”Une extension .fr ou .de est toujours plus difficile à retenir pour un Belge qu’un nom de domaine .be. Et idem en sens inverse. Si

Ce sont en tout un peu plus d’un millier de TLD (top-level domains, ou extensions à la fin d’un nom de domaine) qui ont été libérés. Cela va des indications géographiques (comme Afrique, Flandres ou Paris) aux innombrables catégories pour les secteurs professionnels (de .build à .mortgage) en passant par les extensions pour le contenu réservé aux adultes (comme .porn ou .sexy). En tant que détenteur d’un nom de marque, vous pouvez effectuer un enregistrement prioritaire pendant la période dite ‘Sunrise’, qui précède la mise à disposition de chaque TLD au grand public. A condition toutefois de pouvoir prouver que vous êtes propriétaire d’une marque, ce dont se charge la Trademark Clearinghouse.

Après quoi, tout le monde peut prétendre à n’importe quel nom de domaine avec cette nouvelle extension. Précision utile : les TLD sont bien sûr uniquement en anglais et ne sont pas toujours intéressants pour des solutions belges.

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testé

Nouveaux smartphones Acer Liquid Z4 Acer a élargi la gamme de ses smartphones avec le Liquid Z4, un téléphone petit budget. Ce smartphone apporte une bouffée d’air frais dans la course aux écrans et aux formats toujours plus grands.

Le Liquid Z4 est un smartphone compact doté d’un écran 4”, qui tourne sous un processeur double cœur à 1,3 GHz. L’appareil dispose de 4 Go de mémoire et est fourni avec Android 4.2.2. Un capteur photo 5 mégapixels avec flash LED est présent à l’arrière. Le Liquid Z4 embarque le tout nouveau Liquid UI. Il s’agit de l’interface graphique qu’Acer superpose à Android. Liquid UI, dont l’aspect visuel a été rafraîchi, permet notamment d’ouvrir plusieurs fenêtres en juxtaposition, afin d’effectuer facilement plusieurs

tâches en même temps. Du jamais vu sur un smartphone dans cette catégorie de prix. Détail appréciable : le bouton AcerRAPID au dos de l’appareil permet un démarrage et une utilisation rapides de l’application photo. Le haut-parleur frontal de haute qualité est la garantie d’un son parfait, sans compromis. Ce smartphone est en outre commercialisé sous la barre des 100 euros. www.acer.be

Samsung Galaxy S5 Comme tout fabricant, Samsung doit chaque année relever le défi d’améliorer son produit phare. Mais comment s’y prendre lorsque les spécifications du modèle de l’an dernier étaient déjà suffisantes ?

Samsung suit la même voie qu’en 2013 : pratiquement la même apparence, une évolution matérielle limitée et l’ajout ou l’amélioration de fonctionnalités, comme le capteur d’empreintes digitales numérique.

La principale nouveauté est sans nul doute le boîtier étanche. Le Galaxy S5 peut sans problème être immergé pendant une

demi-heure. Vous n’avez désormais plus de souci à vous faire si votre appareil tombe accidentellement dans l’eau. Samsung a par ailleurs ajouté un cardiofréquencemètre sous le capteur photo. Pratique pour mesurer votre niveau de stress dans des situations tendues. La surcouche logicielle que Samsung a installée est une amélioration importante. Elle est beaucoup moins lourde que dans les précédentes versions et comporte qui plus est nettement moins d’applis préinstallées. Enfin un téléphone ‘paisible’ à la façon de Samsung. Les fonctions améliorées ne sont peut-être pas révolutionnaires, mais on ne peut pas réinventer la roue en permanence. Avec le Galaxy S5, Samsung détient à nouveau le meilleur smartphone du moment. www.samsung.be

livre

Votre avenir en 350 pages L’impact de la technologie va de plus en plus loin. Elle a une influence croissante notamment sur le travail, l’enseignement, la criminalité et même sur le choix des prénoms de vos enfants, lit-on dans le livre À nous d’écrire l’avenir, écrit par les deux pontes de Google, Eric Schmidt et Jared Cohen. Bien qu’il se vende comme des petits pains, À nous d’écrire l’avenir n’est pas un ouvrage facile. Le texte qui court sur 350 pages ne comporte par exemple ni photo ni illustration.

Ce qui ne veut pas dire que l’ouvrage n’a pas grand-chose à offrir. Alors que de nombreux livres ne creusent qu’un seul sujet, À nous d’écrire l’avenir aborde un large éventail de thèmes dans lesquels la technologie va jouer un rôle : du printemps

arabe à Wikileaks. Il s’agit parfois de domaines auxquels on ne s’attendait pas.

Les parents s’aperçoivent de plus en plus que Google et consorts influencent l’avenir de leurs enfants. Ils choisiront parfois un prénom unique ou inhabituel facile à trouver sur Internet. D’autres font juste le contraire et optent pour des prénoms faciles, populaires afin de leur garantir un certain anonymat. Le livre met cependant l’accent sur le monde des affaires. La diffusion des technologies de l’information aura, selon les auteurs, un impact plus grand et permanent sur l’emploi que les précédents changements technologiques. Les robots seront capables d’effectuer de plus en plus de tâches. Les tâches ménagères quotidiennes seront (enfin) automatisées.

Les lave-linge pourront aussi sécher, plier,

repasser et trier. “Une coupe de cheveux finira elle aussi par être automatisée”, affirment les auteurs. “Des idées que nous considérions jadis comme de la sciencefiction, telles que les voitures sans pilote et l’intelligence artificielle, deviennent une réalité.”

À nous d’écrire l’avenir, Eric Schmidt et Jared Cohen, 22,50 euros

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