One • Avril 2014

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<< Liesbeth Lemmens responsable marketing et communication du groupe Delorge-Peerlings

Software Defined Networking Un nouveau regard sur le réseau

business magazine for top ICT professionals Q1 / mars 2014 • www.ictnews.be/one

Démêlez votre réseau Découvrez le Software Defined Networking La télé et la radio de demain selon Cécile Gonfroid • Le Nouveau Mode de Travail • Stayen : un stade de foot devenu temple de l’IT • La vidéoconférence au service de la productivité


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editorial

Software Defined Networking

<< Liesbeth Lemmens responsable marketing et communication du groupe Delorge-Peerlings

Un nouveau regard sur le réseau

business magazine for top ICT professionals Q1 / mars 2014 • www.onemagazine.be

Démêlez votre réseau Découvrez le Software Defined Networking La télé et la radio de demain selon Cécile Gonfroid • Le Nouveau Mode de Travail • Stayen : un stade de foot devenu temple de l’IT • La vidéoconférence au service de la productivité

Publication de Belgacom Année 8 / numéro 20 / Q1 2014 Éditeur responsable : Bart Van Den Meersche Bld du Roi Albert II 27, 1030 Bruxelles Concept et réalisation : Propaganda SA Imperiastraat 16, 1930 Zaventem www.propaganda.be

Coordination : Charline Briot, Markus Eggermont, Robbin Sacré, Jean-Marie Stas, Dirk Van Dijck Ont collaboré à ce numéro : Andrew Beavis, Klaar De Groote, Kristof De Spiegeleer, Robert Doran, Véronique Gilon, Davy Goris, Stef Gyssels, Frederic Petitjean, Anneke Stoffels, Dries Van Damme, Frank Van den Branden, Filip Van Loock

Découvrez l’avenir Une vie sans IT est désormais inimaginable. De plus, nous attendons des applications qu’elles fonctionnent de manière impeccable. Résultat : en coulisses, la complexité augmente. Dans les datacenters, le besoin d’automatiser les tâches de gestion se fait de plus en plus sentir. Le SDN (Software Defined Networking) et le NFV (Network Function Virtualization) sont deux concepts qui devraient à l’avenir faciliter cette gestion – ainsi que celle du service à l’utilisateur final. Vous les découvrirez dans ce magazine. Avec le SDN et le NFV, nous portons un regard sur l’avenir. Mais nous n’oublions pas le passé pour autant. En 2014, Proximus fête ses 20 ans. Quelle évolution depuis sa création ! Ancien produit de luxe, le GSM est aujourd’hui un outil professionnel quasi indispensable, doublé d’un appareil multifonctions qui offre à tout moment accès à une foule de services. Grâce à la 4G, vous profitez de services multimédias mobiles comme si vous utilisiez une connexion câblée à Internet. Au travers de notre réseau 4G, nous touchons déjà plus de 4 millions de clients en Belgique. Ça aussi, c’est l’avenir !

Pour plus d’informations, contactez : Robbin Sacré robbin.sacre@belgacom.be Mail naar robbin.sacre@belgacom.be om een exemplaar van dit magazine in het Nederlands te ontvangen. Send an e-mail to robbin.sacre@belgacom.be if you want a copy of this magazine in English. Les spécifications techniques sont fournies uniquement à titre indicatif. Belgacom se réserve le droit de les modifier sans avis préalable.

Bart Van Den Meersche, Executive Vice-President Enterprise Business Unit Belgacom

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rubriek column

Technologie SDN : opportunité ou bouleversement ? Identikit Actif dans le monde de l’ICT, Kristof De Spiegeleer est un ‘entrepreneur en série’ spécialisé dans l’optimisation des technologies liées aux centres de données. Dans son centre d’incubation Incubaid, De Spiegeleer fédère les nouvelles technologies et les connaissances en gestion qui ont été à l’origine de plusieurs start-up technologiques, notamment Amplidata, Awingu, Dacentec et Racktivity. De Spiegeleer est un pionnier de l’évolution vers le cloud computing en Europe.

En avril, un rapport sur la taille du marché du Software Defined Networking (SDN) estimait que cette technologie naissante – environ 250 millions USD de ventes en 2012 – devrait atteindre 35 milliards de dollars d’ici 5 ans. Vu ces prévisions de croissance fulgurante, le SDN fait figure de véritable innovation technologique. Cependant, il est encore difficile d’évaluer si ces affirmations sont exactes, et de savoir qui seront les leaders de ce marché et qui seront les laissés pour compte. Le SDN sépare le système qui décide où le trafic est envoyé (‘plan de contrôle’) des systèmes sous-jacents qui répartissent les données entre les destinations (‘plan de données’). L’aspect logiciel acquiert donc plus d’importance que le matériel propriétaire. Parallèlement, le Network Function Virtualization (NFV) permet de rassembler des fonctions réseau – routeur, pare-feu, CDN, etc. – pour en faire des ‘blocs’ virtuels capables de se connecter pour déployer des services complexes. L’accent mis sur l’aspect logiciel donne aussi la possibilité d’intégrer une couche d’orchestration

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effectuant des reconfigurations automatiques selon la bande passante exigée, les problèmes de sécurité, les pannes matérielles, etc. ‘Software defined’ ne signifie pas forcément ‘ouvert’, même si plusieurs grosses pointures encouragent l’interopérabilité et l’établissement de normes de référence. Ainsi, l’ETSI Network Functions Virtualization Industry Specification Group (NFV ISG), qui ne réunissait lors de sa création en 2012 que quelques fournisseurs télécom, comprend maintenant 72 entreprises, dont plusieurs grands noms. Autre exemple : OpenFlow, protocole lancé en 2011 en version 1.1, bénéficie maintenant d’un large soutien de plus d’une dizaine de fournisseurs. Il est notamment pris en charge par des produits Cisco, HP, Brocade, Juniper et Extreme Networks, pour ne citer qu’eux. Bien qu’OpenFlow gagne en importance, ce n’est toujours qu’un protocole semblable au HTTP, qui n’influence pas vraiment la manière de déployer les réseaux SDN. Si la transition vers le niveau logiciel offre en soi une certaine flexibilité, elle n’améliore pas pour

autant l’efficacité des réseaux par rapport aux topologies actuelles. Pour l’heure, aucune société ne sort du lot au niveau du SDN. Cisco – fournisseur de réseaux n° 1 – exerce une influence considérable. Le lancement de sa stratégie Open Network Environment (ONE) et ses commutateurs Nexus 9000 est un moment clé. Cependant, le géant souligne que le consommateur doit acheter ce nouvel élément matériel s’il veut bénéficier de sa vision logicielle. De son côté, le NSX de VMware repose sur la conviction complètement différente que le SDN devrait être lié de près à l’hyperviseur sur les serveurs d’entrée de gamme. Quiconque s’occupera du développement, de la mise à niveau ou de la maintenance de réseaux dans la prochaine décennie devra faire des choix difficiles. La révolution SDN pourrait faire trébucher certains géants et permettre l’avènement de nouveaux leaders. Mais pour les pionniers de la technologie que nous sommes, ces bouleversements montrent que le secteur n’a rien perdu de son dynamisme.

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contents

business magazine for top ICT professionals people & vision

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Cécile Gonfroid : “L’IT doit être innovant et

proactif, tout en restant suffisamment flexible pour pouvoir relever de nouveaux défis.”

round table

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Software Defined Networking : attendre la première vraie opportunité

news & views

community

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03 editorial Bart Van Den Meersche Découvrez l’avenir 08 one on one Wim Van den Bossche et Thomas Vandierendonck 10 questions à 2 CIO 32 my team STIB/MIVB Pierre-André Rulmont présente son équipe 40 corporate news 20 ans Proximus – La 4 G pour tous, y compris à Bruxelles – Dominique Leroy – Enquête – The Night of ICT

column Kristof De Spiegeleer Technologie SDN : opportunité ou bouleversement ? 07 cockpit Facts & Figures 34 technology explained Unified communications et collaboration : tout-en-un 39 book review ‘David and Goliath : underdogs, misfits and the art of battling giants’ Grand ou petit, tout est relatif 42 column Ludo Vandervelden SDN & NFV, le prochain niveau de virtualisation

solutions 06 12 16

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solutions Sixdots Le paiement facile par smartphone solutions Proximus 4G Le réseau fiable products Desktops mobiles & Sélection d’Apps Découvrez les derniers smartphones et apps pour le professionnel mobile solutions Belgacom Engage Nouveau Mode de Travail : réfléchir avant d’agir solutions Belgacom Personal Video La videoconférence sur tous les appareils et réseaux

cases 10 S tayen Un stade de foot tourné vers l’avenir 14 S ITA Sécurité d’entreprise via stockage central 26 Delorge-Peerlings La technologie au service du progrès 36 UZ Brussel Chaque seconde compte

dossier

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L’avenir est au réseau : Software Defined Networking & Network Function Virtualization one

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solutions

Sixdots, un système convivial pour les paiements mobiles

Le paiement facile par smartphone Les Belges sont de plus en plus nombreux à faire des achats en ligne. En 2013, le marché de l’e-commerce a progressé de 30 %. Rien d’étonnant : cette solution est en effet plus pratique,

Actuellement, un Belge sur deux possède un smartphone et deux ménages sur trois ont une tablette. L’utilisation des applis mobiles augmente donc à une vitesse fulgurante. Sixdots propose un système de paiement facile pour tous les achats mobiles et en ligne. Il vous suffit de télécharger l’appli gratuite et de créer un compte associé à un code à six chiffres – d’où le nom ‘Sixdots’.

plus facile et plus rapide.

Accessible à tous

Seuls les paiements posent

Frederic Lhostte, Managing Director de Sixdots : “Sixdots est une plateforme accessible à tous les consommateurs et commerçants de Belgique. Les acheteurs peuvent s’en servir gratuitement, à condition de disposer d’un smartphone, d’une carte de paiement émise par une banque en Belgique et d’un abonnement data auprès d’un opérateur télécom belge.”

encore problème, puisque le consommateur doit sans cesse jongler avec ses lecteurs de carte et compléter ses données en ligne. Les appareils mobiles étant de plus en plus utilisés pour le shopping en ligne, le besoin d’un système de paiement convivial par smartphone ne cessait d’augmenter. Sixdots offre aujourd’hui la solution.

Tout par smartphone Si Sixdots est d’abord destiné aux paiements mobiles et en ligne, l’app proposera aussi d’autres services : vente de tickets, échange de bons de réduction, utilisation de cartes client. Le consommateur peut par exemple payer ses courses au supermarché sans devoir utiliser sa carte de paiement ni présenter sa carte client. Il peut aussi acheter des tickets en ligne, les payer directement et les conserver au format numérique sur son smartphone. Autre avantage : le client peut recevoir des messages personnels sur son téléphone lorsqu’il entre dans le magasin.

Plus d’infos ?

Plus d’obstacle aux paiements en ligne

Pour plus de renseignements au sujet de Sixdots, rendez-vous sur www.sixdots.be

Pour les commerçants, Sixdots est une manière d’offrir à leurs clients un service supplémentaire, mais aussi de profiter de

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la popularité croissante de l’e-commerce mobile et de toucher un public encore plus large. Un avantage incontestable pour les webshops puisque bon nombre de consommateurs hésitent encore à renseigner en ligne les données de leur carte bancaire. Un problème que résout Sixdots... Pour pouvoir proposer ce nouveau moyen de paiement, le commerçant doit ajouter le bouton de paiement MasterPass à son site qui redirigera le client vers son appli mobile Sixdots pour s’identifier et afficher ses cartes de paiement. Il peut aussi intégrer l’appli Sixdots dans son appli mobile afin de permettre au client d’avoir accès, de la même manière, à ses cartes de paiement tout en optimisant l’expérience client. À chaque opération, Sixdots facture au commerçant des petits frais de transaction.

Lancement au printemps Sixdots mène actuellement plusieurs projets pilotes avant de lancer officiellement ce service au printemps 2014. Les consommateurs et les commerçants peuvent s’enregistrer sur www.sixdots.be pour rester informés des toutes dernières nouveautés.

Business benefits • Plus de revenus via de nouveaux canaux • Compatibilité avec l’ensemble des smartphones et cartes bancaires • Un système convivial pour les paiements mobiles • Plus de possibilités d’interaction avec le client

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cockpit

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212 milliards

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En 2020, il y aura 212 milliards d’appareils connectés.

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Les appareils connectés devraient générer un volume de données de 100 zettaoctets en Chine d’ici 2030.

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Le marché du SDN représentera 1 milliard de dollars en 2014.

En 2014, les données stockées dans le cloud dépasseront 7 exaoctets (10006).

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Sources : IDC

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Les tablettes devraient représenter 20 % des ordinateurs achetés en 2014 et 38 % en 2018.

En 2013, les ventes mondiales de smartphones ont pour la première fois dépassé celles de GSM ‘ordinaires’ : 968 millions pour un total de 1,8 milliard. Source : Gartner

Source : IDC

32 milliards ictnews.be/one

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Les investissements SDN et NFV pourraient faire économiser 32 milliards de dollars d’investissements (capex) aux prestataires de services d’ici 2020. Source : The SDN, NFV & Network Virtualization Bible : 2014 – 2020

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10 questions à 2 CIO 1

À côté de qui aimeriez-vous un jour vous retrouver dans un avion ? Quelle question lui poseriez-vous ? J’ai été tellement absent ces derniers temps que j’apprécierais me retrouver à côté de ma femme. En deuxième choix, je dirais Rudi Peeters, CIO – Senior General Manager ICT chez KBC. Il a des idées fortes. Je l’interrogerais sur ses perspectives pour l’avenir.

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À quelle marque êtes-vous fidèle depuis toujours ? À aucune marque, que ce soit sur le plan professionnel ou privé. Je privilégie le rapport qualité-prix.

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Pas grand-chose ! Je suis quelqu’un de relativement ouvert. Néanmoins, je pense que beaucoup ignorent que je suis chez PwC depuis 27 ans ; ils ont surtout appris à me connaître au moment où je suis devenu CIO, il y a cinq ans. Je n’ai pas de grands secrets, mais j’établis une distinction bien nette entre ma vie privée et ma vie professionnelle.

“Je suis quelqu’un d’ouvert, mais j’établis une distinction bien nette entre ma vie privée et ma vie professionnelle.” 4 CIO chez PricewaterhouseCoopers

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Comment décririez-vous votre fonction ? Très imprévisible. En général, je planifie ma journée dans les grandes lignes, mais je ne suis jamais sûr de la manière dont elle se déroulera.

Wim Van den Bossche Personnalité : Wim Van den Bossche est un manager sportif qui privilégie une approche axée résultats. Les défis ne lui font pas peur – y compris dans sa vie privée. L’an dernier, il a escaladé le mont Blanc ; l’an prochain, le GR20 qui traverse la Corse est au programme. Carrière : Wim a étudié les sciences économiques appliquées à Anvers ; il est également diplômé en tant que consultant d’entreprise. Il évolue dans le réseau PwC depuis 27 ans déjà, dont cinq comme auditeur et huit comme conseiller fiscal. Il a été nommé CIO voici cinq ans. Entreprise : ’PwC’ fait référence au réseau PricewaterhouseCoopers et aux entités qui le composent, chacune constituant une entité juridique distincte. PwC est spécialisé en consultance, audit, services juridiques et fiscaux, transactions et RH. Ses principaux secteurs cibles sont l’énergie et les services publics, la santé, l’industrie pharmaceutique, le secteur public, la distribution et les biens de consommation, l’immobilier, le transport et la logistique. Collaborateurs : Les entités de PwC forment un réseau de plus de 184.000 collaborateurs, actifs dans 157 pays. En Belgique, PwC emploie 1.400 personnes. Le département ICT de Wim Van den Bossche compte 30 collaborateurs.

Qu’est-ce que vos collaborateurs ignorent à votre sujet ?

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Quel(le) personne/événement a marqué une étape ou un virage important de votre carrière ? Ma première rencontre avec le consultant Frans De Vos, en 2001 ou 2002. Après trois ou quatre mots, j’étais déjà complètement perdu. Mais j’ai senti sa passion pour l’IT. Ses connaissances étaient impressionnantes et il nous a beaucoup aidés en 2005-2006 pour la mise en place du nom de domaine ‘eu’ pour la Commission européenne.

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Quel autre métier auriez-vous aimé exercer ? J’aime le travail en équipe. J’aurais pu sans doute me concentrer sur le coaching. Quelque chose en rapport avec l’enseignement, en tout cas.

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Quel ouvrage (IT ou autre) recommanderiez-vous ? ’Paranoïa’ (2008) de Joseph Finder. Ce thriller raconte l’histoire d’Adam Cassidy qui, après avoir été pris à ‘ jouer’ avec le système informatique de son entreprise, se trouve le dos au mur: aller en prison ou espionner le concurrent.

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Qu’aimeriez-vous inventer pour vous faciliter la vie ? Une application qui nous aide à traiter la masse d’e-mails et d’informations que nous recevons chaque jour.

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Quelle sera la prochaine tendance dans le monde de l’IT et de la technologie ? Le traitement des big data. Nous sommes déjà en plein dedans. Celui qui trouvera un moyen efficace pour combiner les différentes sources de données et faire des prévisions pour l’avenir prendra à coup sûr une place importante sur le marché.

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Comment voyez-vous votre rôle de CIO évoluer au cours des 20 prochaines années ? Quelles seront les compétences de leadership essentielles pour un CIO ? Sur 20 ans, c’est difficile à dire. Mais il est clair que le CIO doit devenir à court terme un joueur au sein d’une équipe et tenir davantage compte de tous les intervenants. C’est un joueur polyvalent à qui il appartient de trouver des solutions pour son entreprise.

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one on one

Dans chaque numéro, One révèle les personnes qui se cachent derrière les fonctions et les titres. Découvrez leurs réponses surprenantes et souvent sources d’inspiration. Qui sait ? La prochaine fois, ce sera peut-être votre tour ... 1

À côté de qui aimeriez-vous un jour vous retrouver dans un avion ? Quelle question lui poseriez-vous ? À côté de Sergey Brin, un des fondateurs de Google Inc. Je l’interrogerais sur l’impact des nouveaux développements sur notre vie d’ici 20 ans. Je pense notamment aux lunettes intelligentes ‘Google Glass’ ou à la voiture 100 % automatique. Brin finance aussi une expérience pour fabriquer de la viande à partir de cellules souches.

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À quelle marque êtes-vous fidèle depuis toujours ? Au Coca-Cola, version d’origine. Mais c’est la seule ; je ne suis un inconditionnel d’aucune autre marque.

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Qu’est-ce que vos collaborateurs ignorent à votre sujet ? Que j’étais jusqu’il y a peu un collectionneur obsédé d’enregistrements de concerts de Bob Dylan. Je reste un de ses grands fans, mais j’ai fait des efforts pour lâcher un peu prise. J’ai cédé mon site sur Bob Dylan, qui comptait jusqu’à 2.000 visiteurs par jour.

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Comment décririez-vous votre fonction ? Très diversifiée. Je travaille avec des concepteurs de plateformes, des développeurs, des spécialistes en infrastructure et le helpdesk. Beaucoup de variété donc, mais la plupart des réunions sont planifiées bien à l’avance.

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Quel(le) personne/événement a marqué une étape ou un virage important de votre carrière ? Koen Van Loo, CIO du groupe ADMB HR. Grâce à lui, j’ai découvert beaucoup de choses de 2005 à 2010. C’est lui qui m’a également introduit à la Jeune Chambre Internationale. La JCI est présente dans le monde entier et encourage les jeunes entrepreneurs de 18 à 40 ans à créer des changements positifs.

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Quel autre métier auriez-vous aimé exercer ? Quelque chose en rapport avec l’IT. Peut-être développeur de logiciels.

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Quel ouvrage (IT ou autre) recommanderiez-vous ? Je recommanderais – même si ce n’est pas un livre – InboxZero.com de Merlin Mann. Ce site propose un manuel très efficace pour la gestion du courrier électronique. InboxZero vous donne tous les trucs pour éviter de vous perdre dans votre boîte mail.

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Qu’aimeriez-vous inventer pour vous faciliter la vie ? Une paire de mains bioniques. Un robot qui vide le lave-vaisselle… En tout cas, un truc qui me ferait gagner du temps pour pouvoir me consacrer à des choses plus utiles.

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Quelle sera la prochaine tendance dans le monde de l’IT et de la technologie ? Google Glass. Cet ordinateur portable sous forme de lunettes vous permet d’être connecté sur Google en rue et de retracer ceux que vous rencontrez. Je crains que le phénomène n’ait une influence sur notre spontanéité et notre vie privée.

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Comment voyez-vous votre rôle de CIO évoluer au cours des 20 prochaines années ? Quelles seront les compétences de leadership essentielles pour un CIO ? Le CIO devient avant tout un intermédiaire entre l’IT et l’entreprise. La technologie doit être au service de l’amélioration des processus, et ce sera le cas.

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“Je reste un grand fan de Bob Dylan, mais j’ai fait des efforts pour lâcher prise.” Thomas Vandierendonck ICT chez OZ (Mutualité Libre)

Personnalité : Thomas Vandierendonck croit fermement aux avantages des nouveaux outils de communication mais estime qu’on ne peut pas diriger une équipe IT sans face-à-face réguliers. Créer des changements positifs, voilà son crédo. C’est pourquoi il consacre une grande partie de ses temps libres à la Jeune Chambre Internationale. Carrière : Il décroche son diplôme de programmateur analyste à la Haute École de Gand. Après avoir acquis de l’expérience comme programmateur, Thomas poursuit son chemin et travaille sur des projets d’ADMB. Il quitte son poste de directeur adjoint ICT au Roularta Media Group pour rejoindre le groupe OZ. Entreprise : Le groupe OZ, dont fait partie la Mutualité Libre 501, se veut être une référence en matière d’accompagnement, d’assurance et de sensibilisation dans le domaine de la santé. OZ est plus qu’une mutualité. Elle compte quatre entités qui sont chacune spécialisées dans un domaine : santé, vacances, vitalité et confort. Au niveau ICT, elles sont regroupées au sein de la M-team avec les mutualités neutres et libérales. Collaborateurs : Le groupe OZ emploie environ 1.450 collaborateurs, dont 18 pour le département ICT.

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Peter Onkelinx, Site Manager, Michael Sourbron, IT Manager, sur le terrain de Stayen : temple du football et centre commercial, avec une infrastructure IT parée pour l’avenir.

Les travaux du nouveau Stayen sont sur le point de s’achever. Résolument moderne, ce temple du football accueillera également un splendide centre commercial. Les espaces proposés seront pourvus d’une solution répondant à tous les besoins en matière d’IT et de télécoms.

Company profile Stayen est le stade du club de football de 2e division du STVV de Saint-Trond. Temple du ballon rond, le site accueille notamment des magasins, un hôtel, des bureaux et une salle des fêtes, et ouvre des possibilités d’emploi à plus de 1.000 personnes.

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Stayen

Belgacom connecte le nouveau Stayen

Un stade de foot tourné vers l’avenir 1927. Le club de foot du STVV construit son premier stade sur le site du complexe actuel. Au fil des ans, ce dernier subit de nombreuses transformations. Le stade que l’on connaît aujourd’hui commence à se dessiner en 2003, avec la construction d’une nouvelle tribune. La deuxième phase du projet est livrée en 2009. Divers magasins s’installent alors dans le complexe : le grand café, l’hôtel et la salle des fêtes ouvrent leurs portes, et deux call centers y élisent domicile. La finalisation de la troisième phase est prévue pour le printemps prochain. La nouvelle aile ouest du stade accueillera notamment des espaces commerciaux, un centre de fitness et un restaurant d’entreprise. De plus, 21 loges feront leur apparition, qui, en plus d’accueillir des spectateurs, pourront également servir de chambres d’hôtel ou de salles de réunion. Le nouveau stade compte 14.600 places, dont 3.530 debout.

Un ensemble complet de services Stayen propose aux commerçants et autres clients de son infrastructure un ensemble complet de services. “Une entreprise qui s’installe chez nous aura tout ce qu’il faut pour travailler et ne devra se soucier de rien”, déclare Peter Onkelinx, Site Manager. Cela vaut notamment pour tout ce qui touche à l’IT et aux télécoms. Pour répondre aux besoins des clients, Belgacom a créé sur le site un private cloud sur la base de serveurs Dell et de solutions de stockage Equallogic. “Tout est virtualisé sur VMware”, précise Michael Sourbron, IT Manager. “Le stockage partagé nous permet de garantir la disponibilité des applications et des données.” La réplication de cet ensemble dans un datacenter externe garantit la fiabilité du système. Michael Sourbron : “L’infrastructure a en outre été pensée en vue de la croissance future. C’est l’une des raisons pour lesquelles nous nous sommes tournés vers la virtualisation. Cela simplifie non seulement la maintenance du parc de serveurs, mais nous permettra aussi d’en ajouter ou d’en supprimer facilement.”

Retrouvez d’autres témoignages sur

Le réseau : un élément clé Belgacom a augmenté la capacité du LAN à 10 Gbit et le nouveau réseau repose sur la technologie Cisco. Peter Onkelinx : “Ici aussi, nous avons opté pour la duplication. Les systèmes en fibre optique sont tous redondants. Il y a deux internet break-outs.” La bande passante élevée a été étendue jusqu’aux business seats et à la salle des fêtes. “Cela doit entre autres permettre de suivre le foot en live et en streaming sur une tablette. Le réseau est aussi prêt pour l’IP-TV.” Mais ce n’est pas tout : le réseau joue un rôle capital dans le nouveau stade. Peter Onkelinx : “Tout ou presque est lié au réseau : le trafic de données et la téléphonie IP, mais aussi la commande des portes, le réglage de la climatisation, etc.” Un réseau sans fil est également disponible dans toute l’aile ouest. Avec cette nouvelle infrastructure, Stayen joue la carte de la stabilité et de la transparence. Les connexions et les contrats de maintenance de toutes sortes font désormais place à des services groupés clairs et fiables. Michael Sourbron : “Nous fournissons aux entreprises qui s’installent ici une solution ultra facile pour l’Internet, la téléphonie, le wifi, etc. Nous assurons une gestion centrale et garantissons la disponibilité des données et des systèmes.” Stayen n’est donc plus seulement synonyme de football, mais aussi d’ ’IT as a service’…

Business benefits •G estion centrale de l’infrastructure IT •F iabilité et disponibilité grâce à l’infrastructure redondante •R éseau prêt pour l’avenir et doté d’une grande bande passante • I T sans soucis pour les commerçants et les autres clients

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Proximus : le réseau fiable FESTIVALS

QUALITÉ

Rock Werchter

98 % 4/5

temporaires par festival

pour l’ensemble des festivals

appels non interrompus

18 millions >de4,8 millions minutes d’appel

qualité de transmission

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UTILISATION EN BELGIQUE 20 ANS PROXIMUS

11,5 millions 200 MB

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15 millions

par utilisateur par mois

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de clients mobiles 12

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solutions

COUVERTURE* FIN 2013

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TESTING COMMSQUARE

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Comme mesuré lors des drive tests par le bureau indépendant CommSquare.

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QR code generated on http://qrcode.littleidiot.be

Plus d’infos ? Surfez sur www.belgacom.be/4G

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SITA renouvelle son environnement NetApp

Sécurité d’entreprise via stockage central Les applications et données des collaborateurs belges, néerlandais et allemands de SITA sont gérées dans les datacenters à Beerse. SITA a opté pour une nouvelle solution de stockage NetApp qui lui offre suffisamment de capacité et de performance. Le département IT de SITA NEWS, qui a des activités en Belgique, aux Pays-Bas et en Allemagne, compte 70 collaborateurs. Il soutient les 3.000 utilisateurs répartis sur 150 sites dans les trois pays. SITA est également confronté à une forte hausse de ses volumes de données. “La capacité de notre environnement SAN ne suffisait plus”, explique le manager ICT HOSTING Bart De Cuyper. “En outre, le contrat de maintenance arrivait à échéance. La solution était tout simplement en fin de vie.” Après avoir analysé ses besoins de stockage, SITA a demandé à Belgacom d’examiner objectivement la situation. “Nous voulions savoir si une solution de stockage unique suffirait à couvrir tous nos besoins”, poursuit Bart De Cuyper. Très vite, nous avons compris que ce n’était pas la meilleure option. “Les utilisateurs ont surtout besoin de capacité de stockage pour leurs documents. Et le parc de serveurs, virtualisé sous VMware, a avant tout besoin de performance.” SITA a décidé de séparer les deux éléments, tout en restant attentif à son budget. Bart De Cuyper : “Ayant déjà travaillé avec NetApp, nous voulions nous appuyer sur leur expertise. Au fil des ans, les prestations fournies par NetApp sont restées constantes. Et nous voulions que cela continue. L’environnement de stockage est crucial pour notre entreprise. S’il n’est pas disponible, les collaborateurs n’ont pas accès à leurs documents.”

SAN sur le premier site : un pour les données de production et l’autre pour le back-up. Le second site fait fonction de ­failover et contient une copie du back-up.” Pour NetApp, le support de ce type d’installation spécifique n’était pas problématique. Données actives, failover et back-up sont désormais intégrés dans un même environnement. “Nous sommes satisfaits d’avoir pu intégrer le back-up dans l’ensemble. Autrefois, on travaillait avec des bandes magnétiques, mais c’était assez fastidieux. Par ailleurs, en cas de problème, nous n’étions pas toujours sûrs de pouvoir réellement utiliser le back-up effectué. Sur ce plan, la nouvelle solution offre 100 % de sécurité.” Les données de production actives représentent un volume de 30 To. Le nouvel environnement NetApp peut encore prendre en charge une croissance de 70 To dans les cinq prochaines années. “Si nécessaire, nous pouvons facilement ajouter des baies supplémentaires. Nous n’avons donc plus aucun souci à nous faire en termes de capacité.” De plus, SITA n’impose aucune limite de stockage à ses collaborateurs, même pas pour leur boîte mail. La maintenance du système a été confiée à Belgacom. “Nous ne nous occupons plus du SAN. Finalement, tout ce qui nous importe est que nos collaborateurs aient accès aux données critiques de l’entreprise. Cette sécurité d’entreprise est désormais garantie.”

Business benefits • Un stockage fiable des données critiques pour les 3.000 collaborateurs répartis entre la Belgique, les Pays-Bas et l’Allemagne • Une capacité de stockage pour la poursuite attendue de la croissance des données dans les cinq prochaines années • Des back-ups fiables et rapides • Une utilisation sans souci grâce à un contrat de maintenance avec Belgacom

Sécurité d’entreprise Belgacom a déployé un nouvel environnement NetApp chez SITA. Il se compose de trois SAN répartis sur les deux centres de données de SITA à Beerse. Bart De Cuyper : “Il y a deux

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SITA

“Le système de stockage central est crucial pour notre entreprise. S’il n’est pas disponible, les collaborateurs n’ont pas accès à leurs documents.” Bart De Cuyper, manager ICT HOSTING chez SITA NEWS

Company profile SITA est une entreprise spécialisée dans la gestion des déchets. Le groupe appartient à SUEZ ENVIRONNEMENT. Depuis la collecte des déchets jusqu’à leur transformation, SITA s’attache à garantir l’efficacité et la durabilité de ses opérations. Le groupe s’engage à préserver les ressources et à protéger les écosystèmes en proposant des solutions de gestion des déchets aussi bien aux consommateurs qu’aux industries.

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Desktops mobiles Nokia Lumia 1520

Samsung Galaxy Note 3

Le Nokia Lumia est le compagnon idéal des utilisateurs professionnels et des passionnés de photo. La dernière version de Windows Mobile garantit une compatibilité maximale avec les applications back-office de Microsoft.

Ses puissantes spécifications techniques et son stylet font du Galaxy Note 3 un véritable phablet haut de gamme qui deviendra indispensable lors de vos déplacements professionnels.

Un écran plus grand pour une meilleure productivité

Partenaire privilégié du voyageur moderne

Avec un écran 6”, ce modèle de la gamme Lumia est un digne représentant de la famille des phablets : assez grand pour travailler de manière productive, il vous suivra partout, tout le temps. Équipé de la connectivité 4G/LTE, c’est l’outil idéal pour surfer et téléphoner où que vous soyez. Outre les applications les plus populaires de Windows Phone Store, comme Nokia Music & Drive, le Nokia Lumia 1520 intègre aussi Microsoft Office et Office 365, et peut se synchroniser avec Lync et Exchange. Ce concentré de technologie est également doté d’un excellent appareil photo. Ajoutons enfin que le Lumia 1520 est compatible avec les solutions de Mobile Device Management recommandées par Belgacom (MobileIron, Vodafone VSDM-Airwatch et Blackberry BES10) pour la gestion et la sécurisation des téléphones de vos collaborateurs.

D’un point de vue technologique, le Galaxy Note 3 est proche du Nokia. La différence se situe au niveau du système d’exploitation, puisque le Note 3 tourne sous Android. Ce modèle haut de gamme évolue donc dans un tout autre environnement, basé sur Google Play Store. Le Galaxy Note 3 est compatible avec tous les services Google comme Google Docs, Google+ Hangouts, etc. mais aussi avec la version Android de Lync et les outils Cisco Unified Communications. Si l’écran est un rien plus petit que sur le Lumia, la mémoire est quant à elle légèrement supérieure. Le Note 3 possède aussi un port infrarouge et se distingue par son stylet intégré, très pratique (le fameux S Pen). Tout comme son rival, il supporte les solutions MDM et peut se connecter au réseau 4G/LTE.

Nokia Lumia 1520

Samsung Galaxy Note 3

Processeur : Quad Core 2.2 GHz Qualcomm Snapdragon 800

Processeur : Quad Core 2.3 GHz Snapdragon

Système d’exploitation : Windows Phone 8

Système d’exploitation : Android 4.3 Jelly Bean

Mémoire : 2 GB RAM, 32 GB flash, MicroSD (Max 32 GB)

Mémoire : 32 ou 64 GB (3 GB RAM)

Écran : 6” ClearBlack, écran tactile IPS LCD

Écran : Super AMOLED 5.7” Touchscreen

Résolution : 1920 x 1080 pixels

Résolution : 1920 x 1080 pixels

Batterie : 3.400 mAh

Batterie : 3.200 mAh

Temps de conversation : 25 heures

Temps de conversation : 16 heures

Autonomie en veille : 768 heures

Autonomie en veille : 809 heures

Dimensions : 163 x 85 x 9 mm

Dimensions : 151 x 79 x 8 mm

Poids : 209 g

Poids : 168 g

Compatibilité : GSM, WCDMA, LTE, 802.11ac, NFC

Compatibilité : GPRS, 2G, 3G, 4G, NFC, 802.11ac

SAR* : 0,59 W/kg

SAR* : 0,29 W/kg

Bluetooth : 4.0

Bluetooth : 4.0

Caméra : 20 MP PureView, Dual LED flash, autofocus, ZEISS optics

Caméra : 20 MP PureView, Dual LED flash, autofocus, ZEISS optics

Autres : Chargement sans fil, Nano SIM, 7 GB Cloud Storage

Autres : S-pen, Swipe, 50 GB Dropbox

* SAR – Specific Absorption Rate – désigne l’unité de mesure de la quantité d’énergie électromagnétique absorbée par le corps pendant l’utilisation du GSM. La valeur SAR maximale autorisée en Europe est de 2 watts/kg, conformément aux directives de l’ICNIRP.

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Apps utiles Directr for Business Le selfie version vidéo

Toutes les entreprises ne disposent pas d’une maison de production pour réaliser leurs vidéos promotionnelles. Il est néanmoins possible d’obtenir un résultat créatif de bonne qualité pour un budget limité. Grâce à l’app Directr for Business, vous pouvez réaliser des vidéos HD avec votre iPhone – l’app n’est pas encore disponible sur les autres plateformes – et les publier sur votre site, votre blog ou un réseau social. Les vidéos durent environ 1 minute et permettent de retenir l’attention de l’internaute. Directr intègre une foule de templates, pour une vidéo ultra percutante : annonce de nouveaux produits, interviews, vidéos de lancement, etc. Le résultat peut être publié directement sur YouTube, Facebook, Twitter ou Wistia (site d’hébergement de vidéos professionnelles).

My Measures & Dimensions Fini les imprécisions

Les smartphones permettent de prendre des photos et de les envoyer facilement. Ils sont donc souvent utilisés pour faire des offres, évaluer des dégâts ou donner des informations concernant des travaux en cours. My Measures & Dimensions rend vos photos plus précises, ce qui vous évitera bien des discussions. En effet, cette app vous permet d’indiquer les dimensions des objets photographiés à l’aide de flèches, d’angles, de lignes et d’annotations de différentes formes et couleurs. Vous pouvez ensuite partager le résultat au format de votre choix : image, PDF, projet. Pour les professionnels, l’app est compatible avec le télémètre laser Leica Disto D8. L’app est disponible en français, en néerlandais et en anglais. Outre le système métrique, les unités de mesure américaines, chinoises et japonaises sont aussi disponibles. Les versions iOS et Android coûtent respectivement 2,69 euros et 3,49 euros.

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Software Defined Networking et Network Function Virtualization

L'avenir est au rĂŠseau

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Les collaborateurs, les clients et les partenaires comptent sur des services numériques flexibles. Un besoin en opposition avec la rigidité du datacenter traditionnel. Heureusement, le SDN (Software Defined Networking) et la NFV (Network Function Virtualization) laissent entrevoir la solution – et de nouvelles opportunités. L’importance croissante de l’IT met de plus en plus l’infrastructure sous pression. Et tandis que nous comptons toujours davantage sur sur les services numériques – 24 h sur 24 –, la complexité s’accroît dans les datacenters. L’infrastructure IT est par définition un ensemble hétérogène, fruit de multiples composants matériels et logiciels achetés auprès de divers fournisseurs. Force est toutefois de constater que de nombreux éléments constituent des îlots au sein de ces datacenters et forment une mosaïque de solutions partielles, chacune avec leurs propres tâches, leur propre plateforme : accès Internet, firewall, routeurs, serveurs, stockage, etc. Il s’agit par ailleurs de solutions partielles indépendantes l’une de l’autre, qui constituent chacune une partie d’un plus grand ensemble. Cette évolution a donné naissance à un réseau complexe et ­statique de composants qui caractérisent aujourd’hui un datacenter. Le moindre changement dans cette composition exige par conséquent une préparation minutieuse. Les adaptations ont lieu durant les éventuelles heures creuses. L’ajout d’un site web supplémentaire demande par exemple des heures de préparation et une modification – manuelle – ultra précise de la configuration des différents composants. Le risque d’erreur est donc relativement élevé. Résultat : la nouvelle configuration doit être testée en détail avant de mettre le site en ligne. Cette situation est difficilement tenable, puisque tout changement imprévu pose immédiatement problème. Car dans ce cas-là aussi, la continuité des services doit être garantie.

Reconfiguration automatique Le SDN (Software Defined Networking) est synonyme d’automatisation. Pour comprendre ce concept, imaginez que le réseau est stable, mais que tel ou tel serveur ne l’est pas. Un hyper­ viseur comme VMware peut le faire migrer en un clin d’œil vers un autre emplacement, où la nouvelle configuration fonctionnera comme il se doit. Tel est le principe de la virtualisation du parc de serveurs : plus besoin du hardware correspondant pour chaque application. L’hyperviseur déplace les serveurs virtuels sans qu’il ne faille modifier le réseau physique. Il convient toutefois de reconfigurer les autres solutions partielles du réseau (firewall, switches, load balancers, etc.). En d’autres termes, nous pouvons faire avec les serveurs ce que le réseau ne permet pas encore : de la reconfiguration dynamique. En soi, ce ‘réaménagement’ ne devrait pas poser problème. Or quiconque migre un serveur déplace par la même occasion tout le trafic de données montant et descendant. Un trafic qui doit encore passer par le firewall, les routeurs, les switches et autres composants réseau. Sans compter que certaines fonctions doivent être activées ou désactivées afin de gérer efficacement les échanges de données. C’est précisément là que résident la force et l’intérêt majeur du SDN. Cette solution parvient à reconfigurer automatiquement le réseau et à apporter les modifications nécessaires aux paramètres de ses divers composants. Ce concept offre un avantage énorme aux entreprises qui exploitent de gigantesques

Executive summary Une modification mineure au niveau d’un datacenter – comme la migration d’un serveur virtuel – peut avoir un impact considérable sur tous les autres éléments qui y sont associés (firewalls, routeurs, load balancers, etc). Le SDN (Software Defined Networking) automatise cette ­reconfiguration, gérée depuis une plateforme unique. Parallèlement, le NFV (Network Function Virtualization) augmente l’efficience dans le datacenter. Les avantages de la virtualisation s’étendent à toutes les fonctions réseau.

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datacenters, comme Google et Amazon. La taille et la complexité de ces centres de données sont directement proportionnelles à la complexité des règles et des politiques en matière de reconfiguration. Rien d’étonnant, donc, à ce que les gestionnaires des grands datacenters soient à l’origine du SDN. Il semblerait en effet que ce soient notamment Google qui, n’ayant trouvé sur le marché aucune solution de ce type, ait décidé d’en créer un.

Besoin de compatibilité Aujourd’hui, les choses ont quelque peu changé. Dans le secteur des réseaux, presque tous les fournisseurs – Cisco, Juniper ou encore Checkpoint – se sont lancés sur le marché du SDN.

Le SDN automatise la reconfiguration des datacenters et modifie les paramètres des différents éléments du réseau.

D’où la question suivante : les solutions de ces fournisseurs seront-elles compatibles ? À l’heure actuelle, le SDN n’en est encore qu’à ses débuts. Belgacom suit de près les évolutions du marché et estime avant toute chose que le SDN pourrait offrir aux entreprises un avantage de taille pour la gestion de leurs datacenters. Cette technologie pourrait également servir dans le cadre de la gestion de produits, notamment en combinaison avec Explore et le cloud. Enfin, si Belgacom s’intéresse à cette matière, c’est également afin de fournir à ses clients des conseils pertinents pour tout ce qui touche au SDN, et de leur éviter ainsi de prendre des décisions trop hâtives. Mais si le fait de tout réunir sur une seule et même plateforme permet de belles économies d’échelle, cela augmente également les risques. Cette gestion centralisée – voice, data, security, vidéo, accès internet, etc. – peut entraîner une réaction en chaîne. En cas de problème, les conséquences sont nombreuses et touchent plus d’une seule solution partielle. Le SDN exige donc une attention accrue, ne serait-ce que pour la conception et la configuration de la plateforme de gestion. Et le fait que les premiers systèmes de SDN seront surtout des solutions spécifiquement liées aux fournisseurs ne simplifiera pas les choses. Néanmoins, le marché devrait se stabiliser au cours des deux prochaines années.

100 % virtuel Le terme NFV (Network Function Virtualization) se rencontre également dans le contexte du SDN. Ce concept étend la

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Dans le cas des NFV les plus avancés, les firewalls, routeurs et autres éléments virtualisés tournent sur une seule et même plateforme.

virtualisation des serveurs à presque tous les autres éléments du réseau, dernier élément de l’environnement IT à ne pas encore être virtualisé. À l’heure actuelle, chaque fonction – firewall, routeur, VPN, DNS, etc. – est associée à du matériel spécifique, à l’instar des applications qui, autrefois, se voyaient attribuer un serveur bien précis. Dans le cas des NFV les plus avancés, les firewalls, routeurs et autres éléments virtualisés tournent sur une seule et même plateforme. Une configuration qui permet une économie immédiate en termes de hardware et d’énergie, et offre de nouvelles possibilités, notamment en matière de services ‘multi-tenant’. Un fournisseur de services spécialisé dans

! s è c Suc

Jean-Marie Stas, Marketing Manager chez Belgacom

les datacenters peut p. ex., via la même plateforme, mettre à la disposition de ses clients des firewalls virtuels configurés individuellement. L’analogie avec la virtualisation des serveurs est évidente : différents serveurs tournent indépendamment l’un de l’autre sur la même machine physique. Le NFV permet de proposer n’importe quelle fonction réseau de manière dynamique – activation et désactivation, extension et réduction, migration, etc. – comme on le fait habituellement avec les serveurs virtuels. Selon la charge de la plateforme physique, le gestionnaire doit pouvoir transférer facilement les fonctions virtualisées vers un autre emplacement. Ce qui nous ramène au SDN, qui permettra la reconfiguration automatique. Néanmoins, il faudra probablement attendre quelques années la percée majeure du NFV – et pour voir une plateforme unique accueillir les fonctions virtualisées des divers fournisseurs. Le modèle d’entreprise des fournisseurs traditionnels de firewalls et autres fonctions est encore fortement basé sur la combinaison de hardware et de software, bien que nous assistions aussi à une montée des solutions virtualisées au sein de leur offre. Le groupe Belgacom propose lui aussi des services de firewall, dans le cadre desquels les différents pare-feu virtuels tournent sur une seule plateforme.

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Vers un réseau dynamique

Attendre la première vraie opportunité

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Le SDN (Software Defined Networking) concerne la gestion des composants du réseau lors, par exemple, d’une intervention – prévue ou non – au niveau d’une configuration existante. Le NFV (Network Function Virtualization) porte sur la virtualisation des différentes fonctions du réseau. Il s’agit du découplage des logiciels et du matériel. NFV et SDN sont intimement liés. Cette édition consacre d’ailleurs un dossier complet à ces deux concepts et à la problématique qui leur est associée. “Les chercheurs de l’université utilisent déjà le SDN”, déclare Herman Moons, chef de service Infrastructure ICT à la KU Leuven. “Notre service n’a pas encore franchi le pas, mais nous nous y intéressons de près.”

Échec épique Dans la pratique, on peut voir une université comme un rassemblement d’entités semi-autonomes. Les différents services collaborent tout en restant indépendants. L’effet se fait sentir jusqu’au cœur du réseau. “Il y a continuellement des changements dans le datacenter, poursuit Herman Moons, ce qui implique de nombreuses reconfigurations. À terme, l’automatisation sera vraiment nécessaire.” Le SDN pourrait améliorer la flexibilité tout en supprimant le risque d’erreurs humaines. Plus le datacenter se complexifie, plus le risque d’erreur augmente en cas d’intervention manuelle. Herman Moons : “Aujourd’hui, le SDN n’est pas encore au

À l’avenir, la gestion du réseau comptera parmi les plus grands défis IT. Presque tout le monde s’accorde à le dire. Mais quelles contributions peuvent apporter les technologies SDN et NFV ? Pour l’heure, les avis restent partagés. La recette idéale pour une table ronde pimentée, même si les participants ne voient aucune révolution à l’horizon.

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3 1 “ L’infrastructure du datacenter actuel est le

résultat de l’évolution technologique des vingt dernières années.”

Jean-Marie Stas, Marketing Manager chez Belgacom

2 “Il faut voir le concept du SDN comme une

première ébauche de ce qu’il est possible de faire à terme. Mais les banques ne sont pas prêtes à être les premières à l’adopter.”

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Denis Neuforge, responsable Telecom & Security Services chez BNP Paribas Fortis

3 “Le SDN ne créera pas un big bang.

Les entreprises étudient les possibilités et se forgent de l’expérience.” Herman Moons, chef de service Infrastructure ICT à la KU Leuven

4 “Aujourd’hui, SDN est un acronyme à la mode. Chaque fournisseur en donne sa propre définition.”

Geert Van den Brande, IT Architect chez KBC Global Services

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“ Il s’agit d’attendre l’arrivée d’une vraie opportunité.” Marc Daemen, coordinateur d’équipe Telecom Datacenter Services & Tooling chez KBC

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point. Je crains le scénario de l’échec épique. En fait, le SDN crée un nouveau point de défaillance unique. S’il se plante, tout le reste suit !” “Le datacenter ne cesse d’accumuler les défis”, explique Marc Daemen, coordinateur de l’équipe Telecom Datacenter Services & Tooling chez KBC. “On demande des solutions toujours plus rapides et, de préférence, efficaces du premier coup. Alors qu’en même temps, on doit tenir compte de nombreuses données historiques.” Dans ce contexte, le SDN est un concept intéressant, même s’il suscite des inquiétudes. Marc Daemen : “Selon moi, le SDN exige une sorte de super contrôleur. Chez KBC, nous ne travaillons pas encore activement à ce concept, mais nous en étudions les possibilités.” KBC a notamment mené une étude de marché pour connaître ses implications concrètes. “Nous avons posé la question à différents fournisseurs”, explique Geert Van den Brande, IT Architect chez KBC Global Services. “Ce qu’il en est surtout ressorti ? Que SDN est un acronyme à la mode. Chaque fournisseur le définit autrement. À sa sauce.”

Automatisation La plupart de ces fournisseurs se rejoignent quand même sur un point : le concept de base. Le SDN, c’est de l’automatisation. “À première vue, la sécurité me semble être le premier motif de réserve”, poursuit Geert Van den Brande. “Les risques et les menaces changent constamment. Je crains qu’en matière de sécurité, le SDN offre une réponse insuffisante. Des questions se posent aussi au niveau de la performance, surtout dans un contexte bancaire où de grandes quantités de données cryptées circulent sur le réseau.” L’importance de la disponibilité et de la fiabilité du réseau ne va faire qu’augmenter. C’est une des raisons pour lesquelles BNP Paribas est en train de construire deux nouveaux datacenters dans les Ardennes. Pas seulement pour ses activités belges, mais pour le groupe. “La migration sera graduelle mais massive”, ajoute Denis Neuforge, responsable des Telecom & Security Services chez BNP Paribas Fortis. “Nous sommes en train d’étudier la meilleure façon d’organiser le tout.” Peut-être le SDN pourrait-il participer à la solution. Et d’ajouter : “Même si je reste très prudent en matière de sécurité.” Malgré ces réserves, les avantages présupposés du SDN ne sont pas négligeables. Grâce à lui, le gestionnaire d’infrastructure pourrait répondre plus rapidement aux demandes de l’utilisateur. Cela permettrait aux entreprises de réduire le délai de mise sur le marché. “L’infrastructure du datacenter actuel est le résultat de l’évolution des vingt dernières années”, explique Jean-Marie Stas, Marketing Manager chez Belgacom. “L’agilité et l’adaptabilité de cette infrastructure ne peuvent répondre aux futurs besoins des entreprises. Ses différents composants ne s’accordent pas assez.” Peut-être le SDN peut-il faire la différence sur ce point, précisément ? “C’est vrai, répond Marc Daemen, mais ce que nous constatons dans la pratique, c’est que le concept est encore tout nouveau pour les fournisseurs, qui se dépêchent tous de créer leurs propres interfaces.” Apparemment, la concertation n’est pas vraiment de mise ; du

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coup, il faudra peut-être encore un certain temps pour parvenir à l’une ou l’autre norme. “Les banques ne sont pas du tout prêtes à être les premières à adopter le système”, explique Denis Neuforge. “Nous avons besoin de stabilité et de sécurité. Nous attendons que le SDN – ou une partie du concept – offre une opportunité.”

À la recherche de stabilité Quand on parle de SDN, on évoque généralement aussi le NFV. Il semble que le réseau soit le dernier élément de l’environnement IT à ne pas encore avoir été virtualisé. “Le NFV nous offre une solution intéressante”, explique Herman Moons. “L’université a beaucoup évolué ces dernières années, en raison notamment de la collaboration qui s’est établie entre l’Association KU Leuven et ses différentes hautes écoles.” Une collaboration en matière d’applications IT qui offre de nombreux avantages : elle permet au département Infrastructure de l’université de faire office de fournisseur cloud pour l’association. Le NFV s’inscrit dans ce concept. “Le NFV permet de faire disparaître des différentes facultés/départements une grande partie du matériel de l’environnement de production. Ils peuvent maintenir leur firewall ou load balancer virtuel, même s’il se trouve déjà dans le datacenter.” Geert Van den Brande comprend l’utilité du NFV pour les environnements simples ou de petite taille. “Mais cela ne fonctionne pas nécessairement dans un contexte bancaire complexe”, ajoute-t-il. “Précédemment, nous avons réalisé un proof of concept avec un fournisseur cloud dans le cadre de l’IaaS et PaaS. Mais dans la pratique, le système ne faisait pas ce qu’il devait faire.” Si l’on prend le hype cycle mis au point par le bureau de recherches Gartner, on constate que le SDN se trouve encore à un stade très précoce du cycle. “Une phase de déception suivra probablement un peu plus tard dans l’année”, explique JeanMarie Stas. “C’est seulement après que viendra la stabilité... avec une véritable solution.” Dans la pratique, la révolution criée sur tous les toits par certains fournisseurs semble encore bien loin. “Il faut voir le concept du SDN comme une première ébauche de ce qu’il est possible de faire à terme”, renchérit Denis Neuforge. “Mais il ne va pas encore changer fondamentalement notre travail, ni aujourd’hui, ni demain.” Pour l’heure, nos interlocuteurs s’en tiennent à une règle d’or : suivre le marché et scruter les avancées des collègues et des concurrents. Des avancées qui dépendront probablement beaucoup de l’évolution de la technologie. “Voyons d’abord ce qu’il en est à ce niveau”, conclut Marc Daemen. “Pour l’instant, il s’agit surtout d’attendre l’arrivée d’une première réelle opportunité.”

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“ Nous voulons offrir à nos clients le meilleur service qui soit. Le support ICT s’inscrit dans cette optique.” Liesbeth Lemmens, responsable marketing et communication du groupe Delorge-Peerlings

Belgacom soutient la croissance du groupe Delorge-Peerlings

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Au sein du groupe Delorge-Peerlings, le réseau et la communication sont liés à chaque processus d’entreprise. Un réseau wifi gratuit est mis à la disposition des clients qui patientent, les mécaniciens utilisent des tablettes et, dans les bureaux, les collaborateurs travaillent ensemble sur une plateforme UC. one

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Delorge-Peerlings

Company profile Concessionnaire Volkswagen, Audi, Skoda et VW Véhicules utilitaires, le groupe Delorge-Peerlings possède des sites à Hasselt, Saint-Trond, Borgloon, Lommel et Overpelt. L’entreprise emploie 150 collaborateurs et vend 3.500 véhicules par an.

Ces dernières années, le groupe DelorgePeerlings a connu une croissance impressionnante. Né en 2012 de la fusion des garages Delorge (Saint-Trond, Borgloon et Hasselt) et Peerlings (Lommel et Overpelt), il distribue les marques Audi, Volkswagen, Skoda et VW Véhicules utilitaires. Peu après ce regroupement, la direction décide de déménager les activités du site d’Hasselt et de faire construire près du ring de la ville un nouveau complexe de bâtiments – entré en service en septembre 2013. C’est ainsi que le Delorge Business Park voit le jour, avec des bâtiments réservés aux activités de Volkswagen et d’Audi. Pour la marque aux 4 anneaux, il s’agit du plus grand

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investissement privé au monde jamais consenti par un concessionnaire.

Un seul intervenant “Il s’agissait d’une nouvelle construction”, explique Liesbeth Lemmens, responsable marketing et communication. “Cela nous a permis de doter immédiatement le site des toutes les installations nécessaires, y compris en matière d’IT et de télécoms.” Vu l’ampleur du projet, Delorge-Peerlings décide de faire appel à un spécialiste. “Nous avons vite pensé à Belgacom. Nous étions à la recherche d’un partenaire unique capable de prendre en charge l’ensemble du projet : une entreprise avec énormément d’expertise et un seul point de contact.” Dès le début, Belgacom a travaillé main dans la main avec l’architecte et le bureau d’études. De cette approche sont nés deux bâtiments hors du commun, pourvus de toute la technologie moderne. Belgacom a reçu pour mission de développer l’infrastructure réseau et télécom – WAN, LAN et WLAN, Unified Communications (UC) et sécurisation – de tous les sites du groupe DelorgePeerlings. “Initialement, nous cherchions seulement une solution pour Hasselt”, confie Liesbeth Lemmens. “Mais lorsque nous avons découvert les possibilités de la plateforme BE6000 de Cisco, nous avons décidé d’en équiper nos 4 autres implantations.” La solution UC a notamment beaucoup facilité les échanges téléphoniques entre les collaborateurs de nos différents sites et en a considérablement réduit le prix. De plus, la plateforme contribue aussi à la qualité du service. “Il est désormais plus facile de transférer un client à la bonne personne, même si elle travaille sur un autre site.”

Un regard sur l’avenir En outre, les collaborateurs du groupe gagnent énormément de temps grâce au système de ‘presence’.

Liesbeth Lemmens : “Avant, il fallait souvent passer plusieurs appels pour tenter de joindre un collègue. À présent, vous voyez tout de suite où se trouve la personne et si elle est disponible.” Un autre avantage est qu’il ne faut qu’une seule plateforme de communication centrale pour les différents sites. Celle-ci est implantée à Hasselt. “Cela fait une différence énorme. Avant, nous devions entretenir un central téléphonique sur chaque site.” À ce niveau, la nouvelle infrastructure a été pensée pour suivre l’évolution de l’entreprise. Il y a cinq ans, les entités qui composent aujourd’hui le groupe étaient encore concurrentes et situées sur 5 sites différents. “La nouvelle infrastructure IT et télécom offre par ailleurs de nombreuses possibilités pour l’avenir”, conclut Liesbeth Lemmens. “Nous sommes en train de voir si nous pouvons bientôt lancer la vidéoconférence. Sans compter que nous serons très vite en mesure de relier au réseau la sixième implantation dont se dotera vraisemblablement le groupe cette année.”

Business benefits • Belgacom en tant qu’intervenant unique (WAN, LAN, WLAN, UC et security) • Une seule plateforme de communication centrale pour les différents sites • Gain de temps et d’efficacité grâce aux UC • Environnement flexible : nouveaux sites facilement connectables

Regardez la vidéo de ce témoignage sur www.ictnews.be/one

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Les trois piliers du NMDT

Nouveau Mode de Travail : réfléchir avant d’agir Vos collaborateurs veulent plus de flexibilité pour perdre moins de temps dans les embouteillages ? De plus en plus d’organisations se rendent compte que le NMDT n’a que des avantages. Ainsi, 68 % des responsables du personnel constatent une amélioration de la productivité de leurs collaborateurs grâce au télétravail et au travail flexible. Les congés de maladie de courte durée ont baissé de 26 %. Peut-être votre entreprise aurait-elle donc, elle aussi, tout intérêt à réfléchir sérieusement à changer son approche.

Souvent, les collaborateurs sont demandeurs et se disent intéressés par une nouvelle manière de travailler, notamment parce que leurs nouveaux appareils le permettent, qu’ils en ont assez d’être bloqués dans les embouteillages ou qu’ils veulent un meilleur équilibre entre vie privée et vie professionnelle. Les clients sont par ailleurs devenus plus exigeants. Ils attendent des réponses rapides et des contacts personnels avec votre entreprise. Ce qui est possible grâce à un plus grand engagement de la part des collaborateurs. En même temps, l’entreprise veut améliorer les performances et l’innovation, créer un cadre de travail idéal, accroître l’efficacité et la collaboration.

Gestion du personnel Mais un nouveau mode de travail ne s’introduit pas d’un coup de baguette magique.

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Pour que la démarche soit efficace, il faut s’adapter dans différents domaines : politique RH, lieu de travail, technologie. Au niveau des RH, il s’agit d’organiser les activités autour des collaborateurs en leur permettant de travailler là où ils réalisent le mieux leur tâche. Il est important de leur faire confiance et d’établir des objectifs clairs. Une politique de gestion du changement est indispensable. L’entreprise doit permettre aux collaborateurs de faire leur travail partout, au moment où ils le souhaitent et sur n’importe quel appareil (smartphone, tablette, ordinateur).

Technologie Simultanément, il existe des solutions technologiques permettant aux collaborateurs de travailler efficacement avec leurs collègues à distance grâce, notamment, à des logiciels ou des réseaux sociaux

d’entreprise orientés communication et collaboration afin de partager connaissances et informations en toute facilité. De nos jours, ces outils ne dépendent plus du tout de l’appareil, du lieu et de la connexion.

Lieu de travail Enfin, il faut transformer le lieu de travail. Les flex desks permettent aux employés de travailler partout ou de faire du télétravail dans des bureaux satellites. Le télétravail régulier permet de réduire la quantité de bureaux nécessaire. Des économies qui compensent largement les investissements réalisés pour la technologie et le changement de culture.

Nouveau cadre de travail Belgacom dispose d’une approche unique pour traiter tous ces aspects

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solutions

globalement, du conseil à la mise en œuvre technologique en passant par la fourniture de services. Belgacom Engage couvre tous les aspects technologiques nécessaires à la mise en œuvre d’un environnement totalement collaboratif : connectivité, communications unifiées, collaboration, infrastructure cloud, plans tarifaires et sécurité.

Un accompagnement dans chaque phase du projet Belgacom, qui a implanté le NMDT en interne, met cette expérience à profit pour accompagner ses clients. Le projet chez le client est dirigé à travers quatre phases, à savoir : réfléchir, aligner, diriger et enfin engager. Il est primordial de d’abord définir clairement l’objectif du projet et d’établir les KPI. Le développement d’un business case mûrement

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réfléchi et l’accompagnement de sa mise en place peuvent réellement aider à atteindre l’objectif fixé. En ce qui concerne les collaborateurs et l’optimisation de leur espace de travail, nous partageons avec vous notre expérience dans le domaine des espaces de travail numériques, de la mise en place d’une nouvelle culture d’entreprise et de l’amélioration de la productivité. Des experts RH et les meilleurs partenaires pour la numérisation des espaces de travail se tiennent à votre disposition pour vous guider. Belgacom vous offre des solutions technologiques efficaces en matière de connectivité, de communication et de collaboration. Vous pouvez également compter sur du conseil, des recommandations, des formations et de l’assistance technique.

Business benefits •A mélioration de l’image de votre entreprise •C ollaboration efficace en tous lieux •S atisfaction des collaborateurs, des clients et de la société •A mélioration de la productivité

Plus d’infos ? Pour plus d’infos sur Belgacom Engage, contactez votre account manager ou rendez-vous sur www.belgacom.be/engage

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Aujourd’hui, nous regardons non seulement la télé dans le salon, mais aussi en ligne, sur nos PC, tablettes et smartphones. À quoi ressemblera demain notre consommation TV et radio ? Selon toute vraisemblance, l’IT jouera un rôle essentiel. La chaîne publique s’y prépare donc du mieux qu’elle peut. “Nous devrons être immédiatement dans le coup”, confie Cécile Gonfroid, Directrice générale Technologies & Exploitation à la RTBF.

Identikit Cécile Gonfroid (51 ans) est titulaire d’un master en réalisation radio/TV obtenu à l’IAD (Institut des Arts de Diffusion). Au terme de sa formation, elle entre à la RTBF en tant que réalisatrice de programmes de sport à la télé : football, Formule 1, cyclisme, motocross, etc. En 2003, elle prend la tête de la direction de la Production TV et en 2009, elle crée

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la Direction générale Technologies et Exploitation en rassemblant sous une même bannière tous les services de support technologique des différents médias et de l’IT de la RTBF. Dans ce cadre, elle a réussi à fusionner le broadcast et l’IT, ce qui lui a valu le titre de ‘CIO de l’année 2013’, décerné par le magazine Data News.

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people & vision

Cécile Gonfroid, Directrice générale Technologies & Exploitation, RTBF

“ L’IT est le moteur de la stratégie” À l’heure actuelle, nous considérons une chaîne télé et radio – à l’instar d’autres acteurs du secteur des médias – comme une entreprise technologique. À ceci près que les chaînes suivent depuis des années une double évolution : celle des technologies liées à la production propre et celle de l’IT dans un sens plus global. Lorsque Cécile Gonfroid crée la Direction générale Technologies & Exploitation en 2009, elle doit faire face à un défi de taille : intégrer ces deux univers. Forte de ses résultats, elle décroche en 2013 le titre de ‘CIO de l’année’. “J’étais bien entendu surprise, confie-t-elle. Cela fait peu de temps que je suis dans l’IT. J’étais surtout connue dans le monde des médias et de la production.” Il y a un peu plus de 15 ans, Cécile Gonfroid réalisait pour la RTBF des comptes rendus en direct lors de grands événements sportifs. “Je constate un certain parallèle avec l’IT”, dit-elle en riant. “Le sport est un monde d’hommes, et une femme doit y prouver encore plus sa valeur.”

moitié des programmes que nous diffusons. C’est notre grande force.” La chaîne possède des archives de plus de 80.000 heures, des ressources qu’elle entend mettre davantage à profit. “L’IT est le moteur de la stratégie. Personne ne sait à quoi ressemblera demain notre consommation médias. Ce qui n’empêche que nous devons nous y préparer le mieux possible.”

Un service de support interne

L’étape suivante

Cécile Gonfroid peut compter sur une équipe de 321 collaborateurs, répartis entre différents pôles de compétences. Il est donc rare qu’il faille aller chercher de l’aide ailleurs. “Nous utilisons tout de même quelques applications non critiques via SaaS, travaillons parfois avec des développeurs externes et louons parfois du matériel technique. Le plus important est de garantir la continuité de nos antennes. En cas de problème, nous devons immédiatement trouver une solution. Il s’agit en outre d’une technologie très spécifique. C’est pourquoi les services de helpdesk, de support et de maintenance sont entièrement composés d’internes.”

En 2000, après le Championnat d’Europe de football, Cécile Gonfroid devient directrice, d’abord de la Production TV, puis de Technologies & Exploitation Elle a dirigé la numérisation de la chaîne publique. “Cela ne s’est bien sûr pas fait sans l’IT. Si nous n’avions pas davantage combiné le broadcast et l’IT, les choses auraient été beaucoup moins vite.” Mais il ne s’agissait toutefois là que d’une première étape. “Le plus dur va être de continuer sur cette voie.” Pour Cécile Gonfroid, la prochaine étape est claire : “J’attache énormément d’importance à la gouvernance des technologies, explique-t-elle. “Il s’agit de bien gérer les projets, de définir des KPI et d’évaluer les résultats. La gouvernance de l’information est elle aussi essentielle.” La RTBF dispose d’une quantité impressionnante de matériel, qu’il faut gérer, continuer à enrichir et exploiter. “Nous produisons nous-mêmes plus de la

La RTBF mène des projets pilotes liés à d’autres grands volets de l’IT, dont le cloud. “Le cloud pourrait nous servir à effectuer un back-up de nos archives numériques”, explique Cécile Gonfroid. “Mais il y a quand même pas mal de problèmes, qui sont notamment dus au fait que nous avons des exigences ultra strictes pour tout ce qui touche à la sécurisation des données, à la protection du secret des sources, etc.” La RTBF se penche aussi sur d’autres sujets comme les big data et l’optimisation de la gestion du réseau, et s’intéresse notamment au SDN (Software Defined Networking). Les idées et les projets ne manquent donc pas. Cécile Gonfroid : “Nous pensons aussi à l’avenir à plus long terme. Où en serons-nous en 2020 ? D’ici là, l’environnement IT sera encore plus flexible, mais devra toujours être combiné avec une infrastructure stable.”

L’IT est le moteur de la stratégie “L’IT oriente la stratégie, de manière innovante et proactive”, estime Cécile Gonfroid. “Parallèlement, nous conservons la flexibilité nécessaire afin de relever de nouveaux défis.” Dans le cas de la RTBF, l’IT doit former une base que la chaîne pourra exploiter afin de diffuser rapidement son contenu via de nouveaux canaux. “Nous n’apercevons aujourd’hui que la partie émergée de l’iceberg. Nous ne savons donc pas ce qui se cache sous l’eau. Mais nous devons tenir compte du fait que cet iceberg finira peut-être aussi par fondre.” Toutes les hypothèses sont

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donc envisageables. “Nous assisterons certainement à l’arrivée de nouvelles technologies et de nouveaux modèles en matière de distribution de contenu. Nous devrons être immédiatement dans le coup.” L’identité et la proximité sont ici des valeurs clés de la chaîne du service public. L’IT apporte le soutien nécessaire permettant une diffusion transversale du contenu à travers différentes plateformes. “Viva For Life en est un bon exemple, ajoute Cécile Gonfroid. Nous réunissions la radio, la télé et Internet.”

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Après trois employeurs et trois métiers – télécoms, IT, ICT –, Pierre-André Rulmont débarque à la STIB, quittant le business virtuel des flux de données pour le transport de personnes. Autant étonné qu’étonnant, il nous raconte ses six premiers mois.

Ingénieur en électromécanique avec un master de sciences en robotique industrielle en poche, Pierre-André Rulmont entre chez Belgacom. À 43 ans, soit 15 ans de service et deux courtes infidélités plus tard, il quitte le géant national pour rejoindre la STIB, s’intéressant à la mobilité douce. Mais qu’est-ce qui l’attire tant à la STIB ? Outre le projet environnemental, la vaste transformation en cours. “Dans les télécoms, une croissance de 100 % du trafic ne représente pas de gros défis. Quand on parle de vies humaines, c’est tout autre chose. Lorsque la STIB fait l’acquisition d’un nouveau véhicule, elle doit l’équiper de 27 appareils avant qu’il ne soit opérationnel. Derrière l’achat d’un bus se cache toute la complexité du métier : réunir des chauffeurs avec l’encadrement, la maintenance, l’électronique embarquée, les nouveaux dépôts, les cafétérias etc.”

Comment voit-il les défis à la STIB ? “Je suis surpris et ravi à la fois. Ici, je rencontre beaucoup de bonne volonté, de passion, pour le tram, le service public. Il y a beaucoup d’attachement, d’énergie positive à canaliser.” L’ampleur de la mission le réjouit. Dans cinq ans, le métro sera automatisé. Ce ne seront plus les feux rouges qui géreront la sécurité des passagers mais nos ordinateurs, et il y aura un métro toutes les 90 secondes. La carte Mobib fera bientôt place à la Belgian Mobility Card, ce qui nécessite des systèmes IT interconnectés avec les acteurs de l’intermodalité. 10.000 caméras prendront place dans le métro. “L’IT à la STIB passera d’une fonction de back office à un métier hautement critique… Il s’agissait d’une informatique de support (e-mails, facturation, salaires). Nous devenons fournisseurs de service. Les niveaux d’attentes, d’expertises et de services adressés à mes équipes sont à présent d’un tout autre ordre.”

“Ce que je préfère ? Proposer à un collaborateur un projet hors de sa mission et voir ses yeux briller.”

Identikit Pierre-André Rulmont, CIO Organisation : STIB Carrière : Ingénieur en électromécanique avec un master de sciences en robotique industrielle. Après trois employeurs et trois métiers - télécoms, IT, ICT –, Pierre-André Rulmont débarque à la STIB. Département : IT

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my team

Collégial Avec empathie et fermeté, c’est ainsi que le CIO de la STIB estime manager son équipe. Accepter la pluralité des profils, trouver l’adéquation entre le rôle et la personne… sont les clés du succès aux yeux du CIO qui s’attache à détecter les potentiels.

Après quelques mois d’audit et de mûre réflexion en équipe et avec quelques externes, il crée un département unique réunissant les télécoms, la bureautique et l’informatique industrielle. “Tout va changer. Le département ne sera plus organisé par technologie, mais sera teinté d’une orientation business très forte ; à côté des opérationnels, trois équipes travailleront en synergie – support, opérations, sales & marketing –, une cinquième assurant la transversalité. Actuellement, 300 personnes travaillent dans ce département, dont une centaine de consultants. À terme,

l’objectif est qu’une partie de ces consultants rejoigne la STIB. Quinze externes sont déjà passés sur notre payroll aujourd’hui. C’est un signe encourageant.”

Recettes de RH Le CIO use des ingrédients d’une communication efficace. Contraint et forcé ? Non, il avoue aimer cela. Une réunion par semaine, avec dix personnes au hasard. Des articles internes et des mails réguliers sur l’état de la réorganisation. Tous les trois mois, un briefing dans une cafétéria. Se promener, même dans les dépôts.

“Ils comprennent où je veux les emmener, aiment se revoir. Lors de l’Award Data News que nous avons décroché, j’ai forcé le responsable à monter sur scène. De la reconnaissance, même un ingénieur en a besoin.” Les relations ? Elles sont en ‘transition’, qualifie-t-il : “J’ai senti beaucoup de frustration, due à l’incompréhension. Mais pour adresser les défis d’excellence opérationnelle, l’alignement au business et le niveau de sécurité maximal, nous n’avons pas le choix, nous devons progresser ensemble, partager, développer l’empathie…”

Company profile La STIB prend de la vitesse C’est une entreprise qui brille de l’intérieur, mais cela ne se voit pas fort en externe, déclare Brieuc de Meeûs, le nouveau CEO. Bientôt du passé ? Pour accueillir toujours plus de passagers, la société multiplie les projets, améliore sa sécurité, augmente la fréquence de ses métros et son parc de bus, recrute un millier de collaborateurs, accueille une nuée de nouveaux responsables. À partir de 2015, ses véhicules seront écologiques, effort primé par un Award à Varsovie (projet européen Ticket to Tokyo).

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Unified communications et collaboration :

tout-en-un

Dans le contexte de l’ICT, le terme collaboration est étroitement lié au travail collaboratif. Les outils de collaboration sont donc des solutions qui répondent aux besoins qu’ont les collègues, clients et partenaires de travailler main dans la main.

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technology explained

Généralement, on n’évoque pas les outils de collaboration sans parler des unified communications (UC). Un mot englobe par ailleurs les deux concepts : unified collaboration. Malgré ce mélange de termes techniques, l’idée générale reste la même. Il s’agit de solutions qui offrent un moyen simple et efficace de communiquer et de collaborer. Dans le cas de la collaboration et des unified communications, différents canaux de communication sont réunis sur une seule plateforme et disponibles sur tous les supports possibles : smartphones, tablettes, PC avec intégration des appareils de téléphonie fixe.

Téléphone ou mail ? On peut résumer les choses comme suit : les unified communications réunissent dans une interface unique des applications telles que la téléphonie fixe et mobile, les SMS et la messagerie instantanée, l’e-mail et le voicemail, le système de présence et la vidéoconférence. C’est cette intégration essentielle qui fournit les principaux avantages aux utilisateurs. Aujourd’hui, beaucoup d’entreprises disposent d’équipes virtuelles, dont les membres doivent pouvoir communiquer et collaborer facilement. Les unified communications leur offrent cette possibilité, même s’ils sont répartis entre diverses implantations, voire aux quatre coins du monde. Les services de présence, qui permettent de signaler votre disponibilité à vos collègues, sont l’une des clés de cette bonne collaboration. Grâce à cette fonctionnalité, vos collègues ne vous appellent plus quand vous êtes en réunion. En cas d’urgence, ils choisiront plutôt la messagerie instantanée ou le SMS.

Interface unique Les unified communications simplifient aussi la gestion des divers canaux de communication. La solution intègre littéralement ces canaux sur une plateforme unique. Par exemple, les unified communications permettent de recevoir des messages vocaux sous forme de fragment sonore par e-mail. L’interface unique offre à l’utilisateur de smartphone une vue d’ensemble sur les différents canaux. Où qu’il soit et quoi qu’il fasse, il ne rate donc plus aucun message ou appel. La possibilité d’intégrer la plateforme d’unified communications avec d’autres applications d’entreprise, comme le CRM, est également intéressante. Quand un vendeur reçoit un appel d’un client, il a toutes les informations pertinentes

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à portée de main : historique de commandes, infos sur les factures en attente, etc. Les unified communications contribuent donc directement à optimiser l’efficacité et la productivité des processus d’entreprise.

Partage de documents Mais les outils de collaboration vont encore plus loin. Au-delà de la communication, ils mettent l’accent sur la collaboration concrète. Pensons par exemple aux applications qui permettent aux équipes virtuelles de travailler sur des documents partagés à distance. Les solutions de collaboration répondent parfaitement à la nécessité croissante qu’ont les organisations de permettre à leurs collaborateurs d’accéder à l’ensemble des applications et documents professionnels, même lorsqu’ils sont chez eux ou en déplacement. Ici aussi, ce sont souvent les équipes virtuelles qui incitent une organisation à investir dans les outils de collaboration. Des personnes qui se trouvent à des endroits différents collaborent efficacement à l’aide de documents actuels. Ces documents, accessibles et utilisables à distance par les personnes qui disposent des droits d’accès, ne restent plus cachés dans les boîtes mail. Les unified communications ont ici aussi toute leur utilité puisqu’elles permettent par exemple d’organiser une vidéoconférence afin de discuter de documents partagés.

Cinq mots clés • I ntégration : accès à tous les canaux via une interface unique •E fficacité : meilleure accessibilité via le bon canal au bon moment •C ollaboration : y compris à distance et en équipes virtuelles •P roductivité : grâce à l’intégration avec les autres applications de l’entreprise •F iabilité : gestion centrale et back-up des données de contact et documents.

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AVC : l’UZ Brussel tente d’intervenir plus vite grâce à la 4G

Chaque seconde compte Chaque jour, septante-cinq personnes sont victimes d’un AVC en Belgique. La prise en charge précoce par une équipe spécialisée offre les meilleures chances de récupération. Via la 4G, un projet pilote de l’UZ Brussel amène les compétences nécessaires à bord de l’ambulance.

Company profile L’Universitair Ziekenhuis Brussel est l’hôpital universitaire dépendant de la Vrije Universiteit Brussel. Il exerce une mission d’enseignement et organise des activités de recherche scientifique. L’UZ Brussel emploie 3.400 collaborateurs, compte 721 lits et reçoit environ 1.500 patients en consultation chaque jour.

Un AVC (accident vasculaire cérébral) perturbe l’irrigation sanguine du cerveau. Cette interruption peut être provoquée par le blocage d’un vaisseau sanguin – on parle d’accident cérébral ischémique – ou par la rupture d’un vaisseau sanguin. On parle d’hémorragie cérébro-vasculaire. Près de 80 % des AVC sont ischémiques. Il s’agit alors d’éliminer au plus vite le caillot qui bloque le vaisseau sanguin, généralement par l’administration d’anticoagulants. “Les deux facteurs essentiels sont le temps et les compétences”, selon le Dr Raf Brouns du service neurologie de l’UZ Brussel. “Chaque seconde compte et une réaction rapide peut faire la différence entre la vie et la mort, ou entre la récupération et le handicap permanent.” En raison de l’importance 36

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critique du temps de réaction dans les AVC, l’expertise des intervenants est elle aussi cruciale. Une équipe expérimentée prendra plus rapidement les bonnes décisions, pour de meilleurs résultats.

Gain de temps Cette vision est à la base d’un projet de l’unité neuro-vasculaire de l’UZ Brussel. Lorsqu’un patient arrivait aux urgences pour un AVC présumé, un membre du personnel appuyait – façon de parler – sur un bouton rouge. Toute l’équipe entrait alors immédiatement en action. “Nous considérons la prise en charge de l’AVC comme un processus, et nous avons élaboré une solution pour l’optimiser encore plus”, explique le Dr Raf Brouns. “La prochaine étape consiste à déjà commencer la prise en charge pendant

le transport du patient.” Le projet de recherche vise à gagner du temps. “Ce gain de temps doit offrir de meilleures chances de récupération au patient” précise Alexis Valenzuela Espinoza, coordinateur de projet à l’UZ Brussel. “Nous voulions aussi que le patient puisse bénéficier au plus vite de l’expertise requise, en amenant virtuellement le médecin à bord de l’ambulance.” L’unité neuro-vasculaire de l’UZ Brussel a développé une application pour répondre à ce besoin. De manière simplifiée, la solution pourrait être décrite comme une forme avancée de vidéoconférence mobile. “Un système télémédical moderne est installé dans l’ambulance”, poursuit Alexis Valenzuela Espinoza. “Le médecin se connecte via

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UZ Brussel

“Nous gagnons du temps en démarrant la prise en charge du patient dans l’ambulance. Pendant le transport, le médecin, le personnel médical et le patient communiquent via une forme mobile de vidéoconférence.” Alexis Valenzuela Espinoza, coordinateur de projet chez UZ Brussel

Internet et dialogue directement avec le patient et le personnel médical de l’ambulance.” Le système transmet au médecin des informations sur le patient : identité, groupe sanguin, tension artérielle, taux de sucre et teneur du sang en oxygène. Le médecin peut ainsi estimer la gravité de la situation, avant même l’arrivée du patient à l’hôpital.

Connexion stable Une connexion mobile à haute disponibilité et large bande passante est indispensable pour une utilisation sans faille de l’application dans un véhicule en mouvement. Et c’est là qu’intervient le réseau 4G de Belgacom. Le projet de l’UZ Brussel constituait en effet un test dans le cadre du déploiement de la 4G en région bruxelloise. “Une longue phase ictnews.be/one

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de revalidation attend généralement les victimes d’un AVC”, poursuit Raf Brouns. “Plus vite le patient reçoit les soins adéquats, plus les risques de handicap permanent ou de démence diminuent. Dans cette optique, notre solution contribue aussi à réduire le coût socio-économique de l’AVC.” Après évaluation de l’étude pilote en cours, le projet sera éventuellement étendu à d’autres domaines. En principe, le concept est applicable à toutes sortes d’interventions où la rapidité est cruciale.

Plus d’infos ?

Business benefits La communication audio et vidéo bidirectionnelle entre le médecin spécialiste, l’équipe médicale d’urgence et le patient dans l’ambulance, via le réseau 4G de Belgacom • Estimation plus rapide de la gravité de la situation • Le spécialiste vient virtuellement au patient • Gain de temps : meilleures chances de récupération, réduction du coût socio-économique

Pour plus de renseignements au sujet de 4G, rendez-vous sur www.belgacom.be/4G

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solutions

La vidéoconférence sans investissement grâce à Belgacom Personal Video Vous considérez le travail flexible, la communication mobile et les réunions à distance comme des atouts pour votre organisation ? Alors, la vidéoconférence est faite pour vous. Augmentez l’efficacité et la productivité de vos collaborateurs avec les nouvelles possibilités de vidéoconférence via le cloud, sur tous les appareils et réseaux.

La vidéoconférence sur tous les appareils et réseaux La collaboration entre équipes virtuelles n’est pas toujours simple. Pourtant, dans un réseau de collègues, clients et partenaires toujours plus nombreux, entretenir de bons contacts est essentiel. Si vous disposez des moyens de communication adéquats, votre collaboration gagne en efficacité. La vidéoconférence, par exemple, permet aux utilisateurs de collaborer de manière inédite, de transformer les processus d’entreprise, d’accélérer l’innovation et de faire plus avec moins. De surcroît, vous économisez du temps et de l’argent puisque la vidéoconférence permet d’éviter les déplacements : elle combine idéalement le son et l’image, pour une communication optimale.

LAN, Internet et les réseaux mobiles 3G ou 4G. Vos collaborateurs peuvent donc utiliser une connexion vidéo à tout moment, à domicile, dans de petits bureaux externes, à l’hôtel ou en déplacement. La vidéoconférence peut réunir jusqu’à 100 participants, au sein de l’organisation ou en dehors de celle-ci. La qualité d’image est optimale et adaptée aux possibilités de chaque appareil ainsi qu’à l’infrastructure réseau disponible. Le service peut aussi être combiné à un système de vidéoconférence classique, certains participants se trouvant dans la salle de réunion et d’autres à distance.

Vidéoconférence via le cloud

Business benefits

Les vidéoconférences en salle de réunion totalement équipée coûtent cher et exigent des moyens importants en termes de capacités de réseau et compétences IT. Elles sont en outre limitées à un endroit. De plus en plus d’entreprises ont besoin d’un système de vidéoconférence flexible. C’est pourquoi Belgacom propose la nouvelle solution Belgacom Personal Video, qui concilie la qualité des vidéoconférences classiques en salles de réunion à la facilité et à l’accès universel des conférences web. Avec Belgacom Personal Video, plus besoin d’investir dans du matériel coûteux, ni dans la gestion et la maintenance. Le système fonctionne en effet comme un logiciel de service via le cloud. Grâce au prix attrayant par licence, vous pouvez utiliser le service sur tous les appareils de tous vos collaborateurs.

Qualité d’image optimale Belgacom Personal Video accroît votre flexibilité. Il fonctionne sur tous les appareils, ainsi que sur les différents réseaux: WAN,

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• Pas d’investissement en matériel, gestion et maintenance • Service cloud pour un coût par licence • Travail et communication flexibles • Disponible via tous les appareils et réseaux

Plus d’infos ? Pour plus d’informations sur Belgacom Personal Video, contactez votre account manager. Demandez votre compte d’essai via info.personalvideo@belgacom.be

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book review

David contre Goliath : un combat pas toujours si inégal

Grand ou petit, tout est relatif Qui est l’outsider, qui est le favori ? En général, la réponse semble évidente, mais nous sommes souvent loin de la vérité. C’est de ce constat qu’est parti Malcolm Gladwell pour son nouveau livre : ‘David and Goliath: underdogs, misfits and the art of battling giants’.

‘David and Goliath’ est le nouveau livre du journaliste américano-canadien et auteur à succès Malcolm Gladwell, à qui l’on doit notamment ‘Le Point de bascule’, ‘Outliers’ (non traduit) ou encore ‘La Force de l’intuition’. Ses travaux, situés au carrefour de la sociologie, de la psychologie et de la psychologie sociale, traitent différents thèmes que l’écrivain illustre volontiers à l’aide de récits véridiques.

Goliath souffrait-il d’une maladie ? ‘David contre Goliath’ est une métaphore souvent utilisée lorsqu’un outsider parvient à l’emporter contre un adversaire beaucoup plus puissant. Toutefois, selon Malcolm Gladwell, notre interprétation du récit de la Bible est erronée. David, le jeune berger qui abat Goliath, était tout sauf un outsider : sa fronde était une arme mortelle, dont la puissance pouvait égaler celle d’un petit revolver. Quant à Goliath, il n’était pas non plus le féroce guerrier que l’on s’imagine, loin s’en faut. L’auteur affirme en effet qu’il souffrait probablement d’acromégalie, une maladie qui se manifeste par une croissance disproportionnée mais aussi par une forte myopie. Morale de l’histoire : le combat entre David et Goliath n’était pas aussi inégal qu’on le pense.

basket qui transforma la petite taille de ses joueurs en avantage, puisqu’ils se révélèrent aussi plus rapides et plus mobiles. Comme à son habitude, Malcolm Gladwell distille nombre d’anecdotes rares et surprenantes. En lisant son livre, vous apprendrez par exemple que, si les grandes classes nuisent aux résultats scolaires, beaucoup d’écoles tombent aussi dans l’excès inverse. Or une classe trop petite est aussi néfaste pour l’apprentissage. Malcolm Gladwell est souvent critiqué pour ses simplifications excessives, mais ‘David and Goliath’ ne regorge pas moins d’exemples de ce type qui ne manqueront pas d’amuser et d’intéresser les lecteurs.

L’écrivain utilise cette image tout au long de son livre pour faire passer son message : souvent, les faibles ont des forces impressionnantes, et les forts des faiblesses insoupçonnées. Il faut donc parfois oser être David et ne pas toujours vouloir jouer les Goliath. La puissance que nous recherchons avec tant Un d’ardeur est souvent un cadeau empoisonné.

Des classes trop petites L’auteur développe ses arguments à l’aide de récits véridiques survenus aux quatre coins du monde et à différentes époques : de la révolte d’un petit village français contre les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale, au conflit nordirlandais, en passant par le coach d’une équipe de

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livre pour ceux qui aiment voir les choses sous un autre angle. Souvent, nous ne savons pas de quoi nous sommes capables.

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corporate info

Proximus,

leader du marché depuis 20 ans Proximus a fêté ses 20 ans le 1er janvier 2014. Depuis sa création en 1994, Proximus n’a cessé d’évoluer. L’utilisation des premiers GSM s’est très vite intensifiée avec le lancement des cartes prépayées et des SMS. Vinrent ensuite l’Internet mobile et le SMS-parking. Autant de preuves de l’innovation recherchée par Proximus et des investissements constants dans un réseau fiable et de qualité, et dans de nouveaux services. Résultat ? Le téléphone mobile est devenu un outil multifonction qui permet d’accéder à un large éventail de services et d’applications, partout, tout le temps.

pour tous, y compris à Bruxelles

Dominique Leroy, Avec le lancement du premier réseau 4G en Belgique fin 2012, Proximus s’est positionné en tant que pionnier. Proximus offre déjà un débit internet mobile ultrarapide dans 260 villes de Belgique. Récemment, l’offensive 4G est partie à l’assaut de Bruxelles, puisque Proximus a été le premier opérateur à y activer cette nouvelle technologie. Une bonne nouvelle pour des milliers de particuliers, d’entreprises et d’institutions européennes, car 25 % du volume de données dans notre pays émanent de Bruxelles et ses environs.

Autre bonne nouvelle pour les clients résidentiels Proximus: vous pouvez découvrir gratuitement la 4G pendant six mois. Ce qui signifie six mois de surf mobile jusqu’à dix fois plus rapide. Vous aurez ensuite le choix entre deux solutions 4G, selon vos besoins. Les vitesses de téléchargement jusqu’à 86 Mbit/s sont incluses par défaut dans les plans tarifaires pour les grandes entreprises.

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nouveau CEO de Belgacom

Belgacom est pour la première fois de son histoire dirigé par une femme, Dominique Leroy, nommée administratrice déléguée pour 6 ans. “Il faut veiller à ce qu’il y ait plus de femmes au sommet de la hiérarchie”, avait-elle déclaré publiquement il y a quelques années. Aujourd’hui, son souhait s’est réalisé. Dominique Leroy a travaillé pour Unilever durant 24 ans, puis est entrée chez Belgacom, dont elle dirigeait la Consumer Business Unit jusque récemment. Elle possède la vision stratégique et les qualités de leadership requises pour relever avec succès les grands défis du secteur des télécoms. Pour reprendre ses mots : “Les récents changements survenus sur le marché nous placent devant de nouveaux défis, mais je suis persuadée que nous avons tous les atouts pour les relever avec succès et pour répondre toujours mieux aux besoins quotidiens de produits et services numériques de nos clients. J’ai totalement confiance en l’avenir.”

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events

Enquête : que pensez-vous de One magazine ? One magazine souhaite inspirer les CIO et ICT managers. Mais atteignonsnous cet objectif ? Pour répondre à cette question, nous avons besoin de vous. Vous êtes en effet les mieux placés pour en juger. Nous avons donc préparé une enquête afin que notre magazine corresponde encore mieux à vos centres d’intérêt. Concrètement, nous aimerions connaître votre opinion à propos de nombreux sujets. Que pensez-vous du contenu, du style rédactionnel et de la mise en page de One magazine ? Combien de temps consacrezvous à sa lecture ? Quels thèmes devrions-nous aborder plus souvent ? Quelles rubriques ne lisez-vous jamais ? Aimeriez-vous recevoir d’autres informations ?

En participant à l’enquête, vous pouvez tenter de gagner l’un de nos 5 tickets duo pour le match Belgique – Tunisie au Stade Roi Baudouin le 7 juin. Si vous êtes intéressé, il vous suffit d’indiquer vos coordonnées à la fin de l’enquête.

Faites-nous part de votre avis ici : www.ictnews.be/votre-opinion. Vous souhaitez nous faire part de votre opinion en personne ? Aucun problème ! Il suffit d’envoyer un mail à robbin.sacre@belgacom.be. Ensemble, nous ferons de One magazine une revue encore meilleure!

The Night of ICT Rendez-vous des CIO et ICT managers, la 5e Night of ICT a réuni quelque 600 clients, partenaires et collaborateurs de Belgacom fin 2013. Le thème choisi, ‘A new way’, désigne une nouvelle méthode de travail axée sur l’utilisateur final. Le message était clair : le secteur doit exploiter les technologies ICT axées sur l’utilisateur, avec les tablettes et les app stores comme déclencheurs. Cela va bien au-delà de la simple prise en charge de nouveaux appareils. ‘Le Nouveau Mode de Travail’ doit être intégré dans la stratégie de l’entreprise. Pour l’utilisateur, le smartphone est un lien indispensable avec le monde numérique et fait partie de son ‘egosystème’. Les entreprises doivent donner une place à ces ‘egosystèmes’ dans leur organisation. Belgacom intervient ici en tant que partenaire end-to-end.

Besoin d’un guide fiable et expérimenté qui vous aidera à adopter les principes du ‘Nouveau Mode de Travail’ via Belgacom Engage ? Contactez votre Belgacom Account Manager.

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column

SDN & NFV, le prochain niveau de virtualisation

Virtually connected “ Le Software Defined Networking (SDN) et le Network Function Virtualization (NFV) ouvrent la voie vers un nouveau paradis de la communication.”

Identikit Ludo Vandervelden possède un diplôme de la Vrije Universiteit Brussel, ainsi qu’un master de la Boston University School of Management. Après 24 ans dans le secteur automobile au sein d’entreprises comme DaimlerBenz et Toyota Motor Europe, il rejoint le groupe Umicore, spécialisé dans la technologie des matériaux, où il occupe depuis octobre 2011 le poste de CIO et de responsable des achats et du transport. ©lowette

Vous le savez et vous le sentez : dans un monde de plus en plus complexe, la connectivité revêt une importance capitale. Les entreprises et les prestataires de services doivent réagir de manière rapide et flexible aux changements liés à des facteurs exogènes comme l’activité économique et les progrès technologiques. Le secteur de l’ICT s’était déjà familiarisé avec la virtualisation logicielle lorsque les mainframes et les solutions de stockage ont été repensés. L’étape suivante consiste à présent à connecter tous ces systèmes au sein de votre architecture. Dans ce contexte, le Software Defined Networking (SDN) et le Network Function Virtualization (NFV) ouvrent la voie vers un nouveau paradis de la communication. Vous avez donc tout intérêt à y penser dès à présent, même si les connaissances des entreprises en la matière sont encore très limitées.

Changer plus facilement de datacenter Les entreprises s’orientent de plus en plus vers une solution d’hébergement hybride dans le cloud afin de répondre à leurs différents besoins. Les serveurs tournent non seulement dans des datacenters privés, mais aussi chez des fournisseurs de services externes répartis dans le monde entier. Le SDN et le NFV permettent à une entreprise de déplacer plus rapidement ce genre de systèmes d’un datacenter à l’autre, sans devoir modifier au

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préalable les adresses IP, et ce, de manière efficace et transparente. Quiconque utilise cette technologie peut donc satisfaire de manière plus dynamique à l’évolution des besoins fonctionnels de ses clients internes. L’implémentation du SDN et du NFV permet également de choisir plus vite la bonne plateforme d’hébergement, celle qui sera rentable. Avec cette technologie, vous pouvez par exemple à nouveau migrer du cloud vers une plateforme personnalisée située dans un datacenter – qui vous appartient ou non –, tout cela de façon simple et claire.

Un meilleur niveau de service Mais comment ce système vous permet-il au juste d’augmenter votre productivité et de réduire vos coûts ? Vous pouvez dès à présent évaluer le montant des investissements nécessaires afin de flexibiliser votre infrastructure. Sans compter que vous améliorerez votre niveau de service car, plus vous simplifiez la transformation de votre connectivité, moins vous risquez d’avoir des problèmes. Alors… Quelle solution choisir ? Pour répondre à cette question, sachez que chaque offre de SDN et NFV est différente, et qu’il faut par conséquent la plupart du temps tester pour pouvoir comparer. N’attendez donc pas pour vous y atteler. Vous pourrez ainsi faire plus rapidement votre choix si vous décidez au final d’adopter ce système. Bonne chance !

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Belgacom Packs for Employees Motivez vos collaborateurs avec l’internet et bien plus encore ! Le stimulant fiscal le plus avantageux pour les employeurs !

Vous cherchez une nouvelle manière de récompenser vos collaborateurs ? Vous souhaitez également leur offrir la flexibilité du travail à distance ? Nous avons de bonnes nouvelles pour vous : Belgacom Packs for Employees est non seulement avantageuse sur le plan fiscal pour l’employeur, mais aussi très séduisante pour le travailleur. Belgacom Internet Partout n’attend que lui. En plus, vous pouvez lui offrir gratuitement une ligne fixe. En voilà un petit extra intéressant ! De plus, vos collaborateurs peuvent upgrader leur internet vers un pack Belgacom1 avec téléphonie fixe, tv et/ou téléphonie mobile et encore pleins d’autres avantages !

Plus d’infos ? Contactez votre Belgacom Account Manager ou surfez sur www.belgacom.be/employeesolutions 1.

Dépendant de l’abonnement internet choisi par l’employeur. © Belgacom 2014. Belgacom SA société de droit public, Boulevard Roi Albert II 27, B-1030 Bruxelles.

Chaque jour plus de possibilités


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