<< Johan Huys, manager chez Thiry BGL, réduit les coûts grâce au système de traçabilité
m-commerce :
le client mène le jeu
business magazine for top ICT professionals Q2 / juin 2014 • www.ictnews.be/one
Commerce mobile
Paierons-nous tous via mobile dans le futur ? Eandis évalue les compteurs intelligents • Pierre Masai, Toyota Europe, nous dit tout de la ‘connected car’ • Intégrez vos téléphones portables avec ceux du bureau
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editorial
<< Johan Huys, manager chez Thiry BGL, réduit les coûts grâce au système de traçabilité
m-commerce :
le client mène le jeu
business magazine for top ICT professionals Q2 / juin 2014 • www.ictnews.be/one
Commerce mobile
Paierons-nous tous via mobile dans le futur ? Eandis évalue les compteurs intelligents • Pierre Masai, Toyota Europe, nous dit tout de la ‘connected car’ • Intégrez vos téléphones portables avec ceux du bureau
Publication de Belgacom Année 8 / numéro 21 / Q2 2014 Éditeur responsable : Bart Van Den Meersche Bld du Roi Albert II 27, 1030 Bruxelles Concept et réalisation : Propaganda SA Imperiastraat 16, 1930 Zaventem www.propaganda.be
Coordination : Charline Briot, Markus Eggermont, Robbin Sacré, Jean-Marie Stas, Dirk Van Dijck Ont collaboré à ce numéro : Andrew Beavis, Nicolas Chartier, Klaar De Groote, Michael Dehaspe, Kristof De Spiegeleer, Robert Doran, Véronique Gilon, Davy Goris, Frederic Petitjean, Anneke Stoffels, Dries Van Damme, Frank Van den Branden, Jean-Luc Van Kerckhoven, Filip Van Loock
Le mobile d’abord Une journée sans mon smartphone ? Impossible ! S’il m’arrive d’oublier mon portefeuille à la maison, je peux m’en passer sans trop de difficulté. Mais si je m’aperçois que je n’ai pas mon smartphone en poche, je fais demi-tour. En très peu de temps, le smartphone est devenu un compagnon indispensable. Belgacom investit donc résolument dans la 4G afin de promouvoir encore mieux cette mobilité : deux tiers de nos clients ont d’ores et déjà accès au réseau mobile le plus rapide et d’ici la fin de l’année, ce sera le cas pour la quasi-totalité de nos utilisateurs. Comme nous avons toujours notre smartphone à portée de main, un grand nombre d’achats en ligne se font désormais en mobile. De plus en plus de détaillants répondent d’ailleurs à cette tendance, en créant des sites pratiques parfaitement adaptés à l’internaute mobile. Et qui dit commerce mobile, dit aussi paiement mobile. Par le biais de sa filiale Sixdots, Belgacom propose donc un mobile wallet. Le smartphone devient du coup un portefeuille électronique, qui inclut cartes de paiement et tickets virtuels. Cette édition de One vous dit tout sur le sujet !
Pour plus d’informations, contactez : Robbin Sacré robbin.sacre@belgacom.be Mail naar robbin.sacre@belgacom.be om een exemplaar van dit magazine in het Nederlands te ontvangen. Send an e-mail to robbin.sacre@belgacom.be if you want a copy of this magazine in English.
Bart Van Den Meersche, Executive Vice-President Enterprise Business Unit Belgacom
Les spécifications techniques sont fournies uniquement à titre indicatif. Belgacom se réserve le droit de les modifier sans avis préalable.
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Expansion grâce à la mobilité
Évolution de l’e-commerce Selon une étude d’Ecommerce Europe, une association qui représente environ 5.000 e-tailers en Europe, les ventes en ligne ont atteint 312 milliards d’euros en 2012. Bien que l’e-commerce représente environ 5 % du total des dépenses retail, des cabinets d’analyses comme Forrester Research tablent sur une augmentation considérable, avec une croissance annuelle de 18 % dans plusieurs pays du sud de l’Europe, comme l’Espagne et l’Italie. La demande mondiale d’e-commerce est alimentée par plusieurs facteurs, à commencer par la maturité des e-tailers. On le voit avec les sites web plus simples et plus intelligents, qui raccourcissent la procédure d’achat. En coulisses, la logistique s’est aussi adaptée pour répondre à l’augmentation de la demande. Des systèmes IT novateurs soutiennent désormais la traçabilité et permettent des horaires de livraison flexibles pour les 3,5 milliards de colis vendus tous les ans dans le cadre de l’e-commerce, selon Ecommerce Europe. Le secteur est aussi dopé par la révolution mobile. Selon IDC, 1 milliard de smartphones ont été vendus dans le monde l’an dernier. Outil idéal pour acheter et consommer des biens et services numériques, le téléphone connecté au web a séduit toute la planète, mais le comportement des consommateurs reste différent selon les régions du monde et l’appareil utilisé. Les cartes de débit et de crédit sont toujours les moyens de paiement en ligne les plus populaires en
Europe et en Amérique. En Asie, par contre, le plastique est délaissé au profit de coupons et de paiements cash de gré à gré. L’Afrique enregistre quant à elle une montée fulgurante des transactions bancaires via smartphones. M-PESA, service de paiement mobile kényan, compte ainsi 18 millions d’utilisateurs actifs. Les méthodes de paiement ‘exotiques’ se font aussi une place au soleil, au côté des e-wallets, de plus en plus populaires. Bien que Paypal ait passé le cap des 100 millions d’utilisateurs, ce nombre doit être relativisé par rapport à la dominance internationale de Visa et MasterCard. En outre, les nouvelles technologies, comme Bitcoin, suscitent constamment des inquiétudes en termes de sécurité. Il est donc peu probable qu’une norme internationale pour les e-wallets voie d’ici peu le jour. Chez Incubaid, nous avons souvent la chance d’examiner avant tout le monde certaines technologies révolutionnaires. Quand on y regarde de près, les tendances actuelles et futures sont toutes lancées par des retailers désireux de créer des activités rationnelles et hautement évolutives. Ce n’est pas un hasard si Amazon, n° 1 mondial des ventes en ligne, est aussi un pionnier du cloud. Une option que tout retailer voulant développer ses activités en ligne devra envisager. Kristof De Spiegeleer, CEO d’Incubaid
Identikit Actif dans le monde de l’ICT, Kristof De Spiegeleer est un ‘entrepreneur en série’ spécialisé dans l’optimisation des technologies liées aux datacenters. Dans son centre d’incubation Incubaid, De Spiegeleer fédère les nouvelles technologies et les connaissances en gestion qui ont été à l’origine de plusieurs start-up technologiques, notamment Amplidata, Awingu, CloudFounders, Dacentec, Mobicage, Mothership1 et Racktivity. De Spiegeleer est un pionnier de l’évolution vers le cloud computing en Europe.
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contents
business magazine for top ICT professionals people & vision
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Pierre Masai, Toyota Europe :
“ Dans la ‘connected car’, la distraction du conducteur entre en ligne de compte.”
round table
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m-commerce : Le client mène le jeu
news & views
community
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03
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column Kristof De Spiegeleer Évolution de l’e-commerce cockpit Facts & Figures book review ‘Red Bang’ Un homme ordinaire vs un Goliath de la technologie guest column Jo Caudron Le tsunami internet
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solutions 06
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solutions Fixed Mobile Unification La téléphonie professionnelle passe en mode mobile solutions m2m The road to innovation solutions Belgacom Employee Solutions Les solutions de mobilité renforcent la motivation products Desktops mobiles & Apps utiles Découvrez les derniers appareils et apps pour le professionnel mobile solutions L’ANPR L’ANPR à la portée des administrations locales
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editorial Bart Van Den Meersche Le mobile d’abord one on one AZ Sint-Jan Brugge-Oostende AV et Dell Belux 10 questions à 2 CIO my team Le Conseil de l’Union européenne Dirk Schilders présente son équipe corporate info Belgacom devient Proximus – La campagne ‘fibre optique’ dans le Limbourg – Investir dans les réseaux fixe et mobile – Belgacom élu Check Point Security Partner of the Year events Proximus MobileXperience
cases 10 15 18 28 33 38
GO! Gros plan sur la collaboration par projet VDAB Prêt pour le NWOW PrimaMundo Plus frais que frais Eandis Le réseau électrique de l’avenir ASTRID Plus mobiles, plus près du citoyen Spytank Un bouchon intelligent : c’est super plus
dossier
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m-commerce Notre smartphone, ce portefeuille numérique
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solutions
Intégrer téléphonies fixes et mobiles au niveau du réseau
La téléphonie professionnelle passe en mode mobile Intégrez les mobiles de vos collaborateurs à votre réseau d’entreprise, centralisez la gestion de leurs communications fixes et mobiles, et simplifiez leur joignabilité.
Belgacom Fixed Mobile Unification (FMU) vous permet d’intégrer les mobiles de vos collaborateurs à votre plateforme Unified Communications qui centralise la gestion de tous vos flux communicationnels. Votre centrale téléphonique traite les mobiles comme s’il s’agissait de softphones connectés à votre réseau professionnel, qui se trouve virtuellement étendu au cloud mobile. Vous instaurez ainsi la convergence au niveau du réseau.
L’identité de l’appelant Grâce à la technologie utilisée par la solution FMU, vos réseaux privés Belgacom fixe et mobile fonctionnent de façon homogène. Votre identité mobile est parfaitement intégrée à la centrale téléphonique et ses fonctions sont maintenues de manière transparente pour votre GSM. Résultat : une communication plus efficace et axée sur votre expérience personnelle. Tout d’abord, le système gère les présences : vu que la FMU dialogue en continu avec la centrale téléphonique, votre statut de présence est toujours à jour quand vous appelez avec votre GSM. Les règles qui, sur le PABX, déterminent la cascade quand votre poste est occupé s’appliquent aussi à votre GSM. La fonction One number reach vous permet en outre de faire converger tous les appels vers le même numéro (fixe). Difficile de faire plus transparent. Que vous receviez les appels sur votre fixe ou votre GSM, le numéro de l’appelant s’affiche toujours correctement (sauf les numéros privés). Et comme l’identifiant correct de l’appelant s’affiche sur votre portable (Calling Line Identifier, CLI), vous pouvez le rappeler facilement, sauvegarder son numéro ou encore filtrer ses appels. Enfin, grâce à la FMU, c’est toujours votre numéro fixe (celui de l’entreprise) qui s’affiche chez votre destinataire.
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Le même appareil pour le travail et le privé Plus besoin de se préoccuper du respect de la vie privée et de la séparation travail – sphère privée ! Grâce à un login distinct, le même mobile peut parfaitement servir pour un usage privé. De plus, n’importe quel modèle convient, il ne faut pas disposer d’un système d’exploitation spécifique ou d’un logiciel supplémentaire. Un smartphone n’est même pas nécessaire – l’application fonctionne aussi pour un GSM de base. La solution est disponible sous Cisco UC et Microsoft Lync.
Business benefits • Communication plus efficace depuis n’importe où • Meilleure productivité • Identification correcte des appelants en toutes circonstances • Simplification : un numéro, un voicemail, un call flow • Séparation entre usage privé et professionnel
Plus d’infos ? Pour plus d’informations sur Belgacom FMU, contactez votre Account Manager.
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Le chiffre d’affaires de l’e-commerce est estimé à
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Mrd euros
pour 2014, contre 1,91 Mrd en 2013.
e- & m-commerce en Belgique En 2013, le chiffre d’affaires de l’e-commerce a progressé de
25,66
%
par rapport à 2012.
9 – 1�
webshops sur 10 engageront en 2014. Profils recherchés ? Spécialistes de l’e-marketing, informaticiens et collaborateurs pour le service clientèle.
To� � 1 2 3 4
5 6
des produits les plus vendus en ligne
Articles et accessoires de mode (50,55 %) Multimédia & électronique (45,55 %) Jouets (27,22 %) Produits de beauté/ hardware & software (22,22 %) Livres, CD et DVD (18,88 %) Décoration (17 %)
La répartition des points de collecte et d’enlèvement est que dans les pays voisins.
x2
nouveau webshop est mis en ligne tous les jours.
5� %
meilleure en �el�ique
Le principal objectif du m-commerce est de proposer un meilleur service clientèle. Améliorer les ventes est secondaire.
1
En Belgique,
Le nombre de webshops qui tirent 10 % de leur chiffre d’affaires du m-commerce a doublé en 2013.
50 %
des webshops – quatre fois plus qu’en 2011 (15 %) – proposent désormais aussi leurs produits et services via les appareils mobiles.
6 – 10
webshops sur 10 pensent qu’Internet deviendra le principal canal de commande d’ici 2 ans.
des Belges ne sont pas satisfaits de la sécurité et de la facilité des paiements via smartphone. Source: BeCommerce
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10 questions à 2 CIO 1
Quelle est votre principale réalisation professionnelle ? La formation de l’équipe ICT de l’AZ Sint-Jan Brugge-Oostende AV. Au départ, j’étais la seule informaticienne de l’AZ Sint-Jan Brugge. Aujourd’hui, je peux compter sur une solide équipe de trente collaborateurs motivés.
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À côté de qui aimeriez-vous un jour vous retrouver dans un avion ? Quelle question lui poseriez-vous ? Mon mari, mais je ne vous dirai pas quelle question je lui poserais. Ou personne : on ne doit pas parler et on a donc plus de temps pour réfléchir aux problèmes à résoudre ou à d’autres choses. C’est une façon de trouver une certaine sérénité.
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La plupart ignorent que j’ai travaillé comme développeuse CAD/CAM. J’ai aussi donné des cours du soir en programmation. Je sais donc comment un développeur-programmeur réfléchit, c’est très utile dans ma fonction.
“ Si je ne travaillais pas dans l’IT, je serais médecin.” Helga De Neve
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Directrice ICT à l’AZ Sint-Jan Brugge-Oostende AV
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Ce dont vous ne pouvez pas vous passer un seul jour ? Par ordre d’importance : ma famille, mon piano et mon iPhone.
5 Personnalité : Helga De Neve, qui compare volontiers sa fonction à celle d’un chef d’orchestre, est extrêmement satisfaite lorsque son équipe IT joue au bon tempo. Elle-même passionnée de musique, elle est violoncelliste dans un orchestre symphonique de Bruges. Carrière : Helga possède un master en IT et un master en gestion et politique de soins de santé. Elle a commencé à travailler au sein du département Développement de Siemens et a été la première informaticienne engagée par l’hôpital AZ Sint Jan à Bruges en 1987. Actuellement directrice ICT, elle fait partie de l’équipe de direction et du conseil d’administration de l’hôpital fusionné AZ Sint-Jan Brugge-Oostende AV. Entreprise : L’AZ Sint-Jan BruggeOostende AV est un établissement ouvert où tout le monde peut recevoir des soins de base et spécialisés. L’hôpital veut s’imposer comme une référence d’excellence dans différents domaines et investit en conséquence. De nouvelles initiatives sont constamment mises en œuvre afin de développer un réseau avec d’autres hôpitaux et prestataires de soins et d’optimiser ainsi les soins aux patients dans la région. Collaborateurs : Helga dirige une équipe ICT de 30 collaborateurs internes – 25 travaillent à Bruges et 5 à Ostende – mais fait aussi appel à des spécialistes IT externes.
Qu’est-ce que vos collaborateurs ignorent à votre sujet ?
Quel(le) personne ou événement a marqué une étape ou un virage important dans votre carrière ? La fusion des hôpitaux Henri Serruys Ziekenhuis AV et AZ Sint-Jan AV. En 2011 et 2012, nous avons préparé le nouveau système IT : un seul réseau et un seul environnement mail, intranet et site web, un seul dossier patient, un seul environnement ERP. J’ai heureusement reçu l’aide de deux managers et nous sommes passés au tout nouveau système le 1er janvier 2013.
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Quel autre métier auriez-vous aimé exercer ? Au moment de choisir mes études, j’ai longuement hésité entre l’informatique et la médecine. Si je ne travaillais pas dans l’IT, je serais peut-être médecin.
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Quel ouvrage (IT) recommanderiez-vous ? ’If Disney ran your hospital : 91/2 things you would do differently’ de Fred Lee. Il était senior vice-president du Florida Hospital, mais avait travaillé à la Disney University auparavant. Son plaidoyer en faveur de soins axés sur le patient donne encore matière à réflexion à de nombreux directeurs d’hôpital.
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Qu’aimeriez-vous inventer pour vous faciliter la vie ? Une app intelligente qui filtre mes mails selon leur importance, les résume et n’en garde que l’essentiel. La plupart des mails contiennent beaucoup de texte (superflu).
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Quelle sera la prochaine tendance dans le monde de l’IT et de la technologie ? L’impression 3D dans le secteur médical. La technologie est prête mais, pour qu’elle soit abordable, il faut pouvoir l’utiliser à grande échelle.
10 Comment
voyez-vous votre rôle de CIO évoluer au cours des 20 prochaines années ? Quelles seront les compétences de leadership essentielles pour un CIO ? Le rôle de lien entre l’IT et les activités de l’organisation est essentiel. Le CIO doit trouver des collaborateurs spécialisés qui complètent parfaitement ses propres talents. Dans le secteur médical, les réseaux entre hôpitaux deviendront aussi plus importants.
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one on one
Dans chaque numéro, One révèle les personnes qui se cachent derrière les fonctions et les titres. Découvrez leurs réponses surprenantes et souvent sources d’inspiration. Qui sait ? La prochaine fois, ce sera peut-être votre tour… 1
Quelle est votre principale réalisation professionnelle ? Il y a quatre ans, Dell m’a donné la possibilité de transformer l’organisation Belux, qui était un ‘simple’ fournisseur IT, pour en faire un fournisseur de solutions informatiques end-to end. Mon équipe et moi avons réussi cette transformation, alors que le marché était en recul.
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À côté de qui aimeriez-vous un jour vous retrouver dans un avion ? Quelle question lui poseriez-vous ? Richard Branson, le fondateur du Groupe Virgin, qui se compose d’entreprises actives dans des secteurs très différents. Branson est un manager passionné, un entrepreneur audacieux qui continue à tester ses idées en utilisant les réseaux sociaux très intelligemment. Je lui demanderais quel est son prochain projet.
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Qu’est-ce que vos collaborateurs ignorent à votre sujet ? Je vais faire l’ascension du Mont Blanc (4.810 m) en août avec ‘Climbing Ladies’. Nous sommes en plein entraînement. La préparation doit être collective : quand on décide de gravir une montagne à huit, l’esprit d’équipe est capital.
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Ce dont vous ne pouvez pas vous passer un seul jour ? Je prends le temps de commencer ma journée par un petit-déjeuner sain et copieux.
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Quel(le) personne ou événement a marqué une étape ou un virage important dans votre carrière ? Mes parents et grands-parents m’ont toujours répété que je devais faire ce qui me passionne et ne jamais cesser de cultiver ce qui me rend unique. Les grandes réorientations naissent d’un concours de circonstances. Plusieurs personnes ont influencé ma vie et ma carrière à divers moments. Stan Miller (alors CEO chez Orange/Base) m’a lancé un défi professionnel pour me forcer à quitter ma zone de confort.
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Quel autre métier auriez-vous aimé exercer ? Si je devais changer, je me dirigerais peut-être vers le sport, les voyages. La politique m’attire aussi. Être ministre ne m’effraierait absolument pas.
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Quel ouvrage (IT) recommanderiez-vous ? ’What’s Mine is Yours’ de Rachel Botsman et Roo Rogers. Leur message sur les implications sociales du troc et du partage de services est très inspirant, d’autant que les outils matériels et logiciels actuels permettent d’y avoir recours plus efficacement.
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Qu’aimeriez-vous inventer pour vous faciliter la vie ? Une solution pour résoudre le problème de la mobilité en Belgique et une autre pour rendre le travail plus flexible et plus efficace.
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Quelle sera la prochaine tendance dans le monde de l’IT et de la technologie ? La miniaturisation de l’électronique. Au final, tout tiendra sur une puce. Et, avec l’Internet des objets, la protection des données sera un défi majeur.
10 Comment
voyez-vous votre rôle de CIO évoluer au cours des 20 prochaines années ? Quelles seront les compétences de leadership essentielles pour un CIO ? Le CIO devra se montrer plus flexible. Quatre générations devront bientôt travailler ensemble. Le remote management gagnera en importance. Cette plus grande diversité au travail demandera aussi plus d’empathie. Il faudra encourager davantage la créativité et voir dans l’ICT une source de valeur ajoutée, plutôt qu’un centre de coûts.
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“ Ministre ? Pourquoi pas !” Pascale Van Damme Managing Director Dell Belux
Personnalité : Pascale Van Damme aime travailler en équipe et s’entoure de spécialistes qui excellent dans leur domaine. Orientée résultat et tenace, elle croit aussi à l’‘empowerment’. Elle tient à ce que ses collaborateurs se sentent valorisés et les encourage à poursuivre leur développement personnel sans perdre leur individualité. Carrière : Diplômée de l’université de Gand, Pascale est arrivée chez Dell NV il y a dix ans. Elle a été promue General Manager Belux en 2008 et est Managing Director Dell Belux et Director EMEA Nato & Nato Alliances depuis février 2012. Entreprise : Le siège principal de Dell Inc. se trouve à Round Rock, au Texas. Dell fabrique entre autres des ordinateurs, des serveurs, des postes de travail, des notebooks, du matériel pour réseaux, des tablettes, des logiciels, des écrans et des imprimantes. Il propose aussi de nombreux accessoires et services. Le fabricant américain est en outre un fournisseur de solutions IT end-to-end axées sur la simplification, l’amélioration des performances et le renforcement de la sécurité. Collaborateurs : Présent dans 79 pays, Dell compte 110.000 collaborateurs et enregistre un chiffre d’affaires de 57 milliards de dollars. En tant que Managing Director Dell Belux, Pascale Van Damme dirige 160 personnes.
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Company profile GO! est l’un des trois réseaux d’enseignement reconnus par la Communauté flamande. Il soutient l’enseignement obligatoire (maternel, primaire et secondaire), la formation pour adultes et l’enseignement artistique à horaire réduit dispensés dans environ 1.000 établissements totalisant 300.000 élèves et étudiants.
“Nos bureaux et le nouvel environnement ICT concordent parfaitement avec notre stratégie de collaboration par projet. Il s’agit davantage d’un changement de culture d’entreprise que d’un pur projet ICT.” Jan Buytaert, responsable ICT pour GO!
GO! mise sur un environnement ICT de pointe pour son nouveau siège
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GO!
L’administration centrale de GO!, réseau d’enseignement de la Communauté flamande, a profité du déménagement pour adapter l’ICT aux nouveaux besoins de ses collaborateurs. Une démarche qui s’articule autour du New Way of Working et tire profit des technologies modernes.
L’administration centrale de GO! s’est récemment installée quai de Willebroeck à Bruxelles. Son rôle est de soutenir les 28 groupes d’écoles du réseau d’enseignement officiel de la Communauté flamande, soit 1.000 établissements au total, parmi lesquels des écoles, des centres PMS et des internats. “Nous nous trouvions boulevard Emile Jacqmain, dans un vieux bâtiment dont les performances énergétiques laissaient plutôt à désirer et qui n’était plus vraiment adapté à notre façon de travailler, moins individuelle et qui privilégie la collaboration par projet”, explique Jan Buytaert, responsable ICT. Au terme du contrat de location, GO! avait un an pour chercher et aménager un nouvel emplacement. Il a finalement opté pour un bâtiment neuf le long du quai de Willebroeck, près de la gare du Nord.
Plus de flexibilité GO! a commencé par interroger les 400 collaborateurs de l’administration centrale afin de connaître leurs attentes concernant les nouveaux bureaux, la téléphonie, les ordinateurs, les imprimantes, etc. “Nous nous sommes basés sur leurs commentaires pour répondre à leurs besoins, en matière de télétravail par ex. Mais nous voulions un changement progressif, pas radical”, déclare Jan Buytaert. Les différentes étapes du projet se sont déroulées dans le cadre du contrat-cadre ICT conclu entre les autorités flamandes et le consortium HP-Belgacom. “Dès le début, un consultant de Belgacom nous a offert le soutien que nous attendions.”
avons opté pour la facilité : des coûts réduits, des performances améliorées et une solution extensible sans problème si nécessaire.” Les deux FlexPods de GO! sont hébergés dans les datacenters du VDAB. Dans les bureaux, le réseau – LAN et WLAN – de GO! a également été standardisé sur Cisco. “Nous avons choisi de combiner des thin clients et Citrix, poursuit Jan Buytaert. Nos collaborateurs utilisent un desktop virtuel, ce qui nous a permis d’offrir immédiatement la possibilité de travail mobile et à domicile.” Dans les bureaux, les solutions Unified Communications reposent sur Microsoft Lync, en combinaison avec Polycom. Une solution de Spikes – basée sur Microsoft SharePoint – assure la gestion des flux de documents.
La vidéo comme outil d’apprentissage L’utilisation de la vidéo offre à GO! de nouvelles possibilités, comme en attestent les salles de réunion complètement repensées, mais aussi les six salles de formation où le multimédia donne le ton. “Des enseignants viennent ici en formation”, explique Jan Buytaert. “Grâce à Lync, il est possible de suivre un cours à distance. Nous enregistrons aussi les sessions qui peuvent ensuite être consultées sur la plateforme smartschool.” Jan Buytaert souligne que l’agencement du nouveau siège – malgré son côté high-tech – ne doit pas être considéré comme un projet ICT. “C’était d’abord un changement de cap culturel, qui a réussi grâce à l’implication des collaborateurs. L’assistance et la gestion assurées par Belgacom ont bien sûr été déterminantes pour clôturer le projet dans les temps.”
Business benefits • I nfrastructure de serveurs et de stockage facile à gérer et à étendre •G ain de temps et de productivité grâce au desktop virtuel : au bureau, à la maison ou en déplacement •C ollaboration plus efficace grâce aux Unified Communications et à la vidéo •P lus grande accessibilité de l’offre de formations grâce à la vidéo
Une combinaison de solutions Pour sa nouvelle infrastructure de serveurs, GO! a choisi FlexPod, une solution de datacenter basée sur des serveurs et des switches Cisco, un environnement de virtualisation VMware et des systèmes de stockage NetApp. “Avec FlexPod, nous
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innovation
Santé
Le capteur transmet le rythme cardiaque, la vitesse ... pour un meilleur suivi de la santé et des performances des sportifs.
Grâce aux solutions machine-to-machine, vous réduisez vos coûts, améliorez votre service et votre efficacité, et créez de nouveaux business models.
SMART HOME
Compteurs intelligents
Lecture et envoi automatiques de la consommation au gestionnaire de réseau. Le monitoring en temps réel aide le consommateur à économiser de l’énergie.
E-call en cas d’accident
Location de grue
Appel automatique des secours et localisation par GPS pour une intervention plus rapide.
Géolocalisation, monitoring et gestion en temps réel, pour une planification des coûts efficace.
Automatisation des processus SMART BUILDINGS
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Les processus industriels communiquent automatiquement grâce aux applications business.
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solutions
Mobilité
Smart shop
Le GPS indique les places de parking libres, limite les files et réduit les rejets urbains de CO2.
Paiements mobiles, décompte des clients, offres in-store personnalisées pour améliorer l’expérience shopping et augmenter le chiffre d’affaires.
Gestion de parking
Connected car
SMART CITY
L’usager paie son parking par SMS. Le contrôleur vérifie en temps réel si une période de stationnement a bien été validée.
La voiture peut être localisée et immobilisée en cas de vol, ou transmettre un message d’appel pour l’entretien.
Digital signage Publicité personnalisée suivant le public-cible afin de maximiser le rendement.
Vidéosurveillance Envoi automatique des images caméras pour accélérer les interventions.
Bus automatiquement prioritaires
Passage automatique du feu au vert à l’approche d’un bus, pour des transports publics plus fluides.
Plus d’infos ? Surfez sur www.belgacom.be/m2m ou contactez votre Account Manager. Suivez-nous sur Twitter @bm2m
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Agriculture de précision La régulation des besoins en eau des plantes et le suivi du bétail améliorent la production.
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solutions
Les Employee Solutions de Belgacom promeuvent le New Way of Working
Les solutions de mobilité renforcent la motivation Les Employee Solutions de Belgacom sont idéales pour améliorer la mobilité et la satisfaction de vos collaborateurs. Elles offrent en outre à ces derniers un avantage financier intéressant, sans alourdir votre charge salariale. Le VDAB a été l’un des premiers à opter pour les quatre solutions conjointes. Voici comment les exploiter au mieux. Les Employee Solutions de Belgacom vous aident à offrir la connectivité nécessaire pour faire entrer vos collaborateurs dans le New Way of Working (NWOW). Vous pouvez choisir l’une des quatre solutions ou les combiner.
Belgacom Packs For Employees Vous payez une partie ou la totalité de l’abonnement Internet Partout de vos collaborateurs. Ce faisant, vous bénéficiez d’avantages fiscaux considérables qui engendrent des économies en termes de coûts salariaux, tandis que vos collaborateurs profitent d’une connexion Internet de qualité.
Belgacom Mobile For Employees Vous payez une partie ou la totalité de l’abonnement mobile de vos collaborateurs. Si le profil est établi correctement, ce n’est pas considéré comme une augmentation de salaire.
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Vous tirez parti de l’accessibilité optimale de vos collaborateurs à un coût minimal, et vos collaborateurs profitent de tarifs professionnels avantageux, même dans un cadre privé.
Belgacom Devices For Employees Vous payez une partie ou la totalité de l’appareil mobile de vos collaborateurs. Vous optez ainsi pour la politique du Bring Your Own Device (BYOD), de plus en plus populaire. De leur côté, vos collaborateurs peuvent acheter sur un portail l’appareil de leur choix à un prix nettement plus intéressant, à des fins professionnelles et privées.
Belgacom Employee Privilege Program Grâce à ce programme unique, vos collaborateurs et les membres de leur famille bénéficient en permanence de 10 % de réduction sur les plans tarifaires mobiles de Proximus et sur différents packs de Belgacom. Cette réduction, qui peut s’ajouter aux promotions proposées par Belgacom et Proximus, est extrêmement facile à activer et n’engendre aucun surcroît de travail pour l’employeur.
Plus d’infos ? Examinez tous les avantages des Employee Solutions de Belgacom sur www.belgacom.be/employeesolutions
Company profile Les 5.000 collaborateurs du VDAB, service public de l’emploi flamand : • aident les demandeurs d’emploi à trouver du travail ; • offrent un accompagnement axé sur la recherche d’emploi et la carrière ; • encadrent les demandeurs qui ont des besoins spécifiques ; • donnent des formations dans les différents centres.
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VDAB
Le VDAB opte pour une accessibilité maximale
Prêt pour le NWOW Le VDAB organise de plus en plus de salons de l’emploi et d’apprentissage en milieu professionnel. Ses collaborateurs sont donc toujours plus mobiles et le travail à domicile progresse également. Quelques changements s’imposaient dès lors pour garantir Paul Danneels, CIO, et Katrien Vereecken, Directrice générale Support fonctionnel, VDAB
une accessibilité optimale. “Tout a débuté il y a deux ans avec le lancement de Google Apps”, se souvient Paul Danneels, CIO au VDAB. “Nos collaborateurs ont alors pu accéder plus facilement à tous les documents nécessaires quand ils ne travaillaient pas au bureau. Ils ont aussi été beaucoup plus nombreux à demander à pouvoir utiliser leurs appareils mobiles personnels.” “Afin de réduire la fracture numérique avec notre personnel et de leur offrir des avantages RH, nous avons choisi les Employee Solutions de Belgacom. Nous offrons à nos employés Packs For Employees : ils bénéficient de réductions sur les appareils mobiles de leur choix, l’Internet à la maison est payé par le VDAB. Leur internet mobile est facturé aux tarifs professionnels”, indique Guido Triest, Budget Manager au VDAB. La solution est une illustration parfaite de l’ardeur de VDAB concernant la satisfaction des
employés et l’innovation ICT. Paul Danneels : “Nos 5.000 employés peuvent choisir un appareil mobile sur un portail. Nous nous assurons que nous pouvons les soutenir dans les domaines de la sécurité et de l’accessibilité. Les e-mails et documents, ainsi que l’agenda sont disponibles dans le cloud, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.”
Liberté Pour Katrien Vereecken, Directrice générale Support fonctionnel au VDAB, l’avantage principal est évident : “L’accessibilité maximale ! Nos collaborateurs travaillent de plus en plus souvent à l’extérieur, dans des salons de l’emploi, chez des employeurs ou chez eux. Grâce aux Employee Solutions de Belgacom, nous leur offrons la liberté de pouvoir consulter leurs documents partout, au lieu de toujours devoir venir au bureau.”
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• Accessibilité maximale des collaborateurs qui ne travaillent pas dans les bureaux du VDAB • Gain de temps • Communications moins chères – privées et professionnelles, pour la téléphonie et l’Internet • Possibilité d’acheter l’appareil de son choix à un prix avantageux • Aucun frais supplémentaire pour le VDAB
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Desktops mobiles Samsung Galaxy S5
Panasonic Toughpad JT-B1
Le modèle phare sublimé
Une tablette robuste Le Samsung S5 offre une foule de fonctions novatrices et de capteurs supplémentaires, tandis que son boîtier revisité garantit un ‘look-andfeel’ des plus agréables.
Avec ses 7 pouces et son hardware renforcé, ce Toughpad est un outil idéal pour les travailleurs mobiles opérant dans des conditions difficiles.
Le nouveau fleuron des smartphones Samsung possède des caractéristiques uniques. Son écran AMOLED 5,1” affiche des couleurs et un contraste incroyables. Le boîtier plastique est perforé façon cuir, offrant ainsi une prise en mains agréable au toucher. Le Galaxy S5 est sensiblement plus rapide que son prédécesseur – le S4 – tout en étant truffé de fonctions supplémentaires. Il est étanche à la poussière et à l’eau jusqu’à 1 m – pour autant que l’immersion soit de courte durée. L’appareil est doté d’un scanner d’empreintes digitales permettant d’en limiter l’accès et d’un capteur de mesure du rythme cardiaque. L’appareil photo 16 MP est équipé d’un autofocus ultra rapide (quelques 10es de seconde) et le port MicroUSB est compatible USB 3.0.
La gamme Tough de Panasonic est réputée pour sa robustesse et le Toughpad JT-B1 n’y fait pas exception. Cette solide tablette 7” Android résiste à l’eau et à la poussière (norme IP65), et son écran a été conçu pour optimiser son usage à l’extérieur. Supportant le maniement multi-touch avec 4 doigts simultanés, ce Toughpad a été spécialement développé pour les entreprises et convient idéalement aux travailleurs mobiles qui doivent à tout moment consulter ou actualiser leurs informations, même dans les conditions les plus éprouvantes. Offrant aussi des sécurités supplémentaires pour éviter les pertes de données, l’appareil est doté des hardware et software les plus modernes (Android 4, wifi rapide, connectivité 4G et appareil photo 13 MP). Son design ergonomique et sa batterie longue durée (1 jour entier de travail) en font un outil très complet. Cette tablette est tellement robuste que Panasonic l’assortit de série d’une garantie de 3 ans.
Samsung Galaxy S5
Panasonic Toughpad JT-B1
Processeur : 2.5 GHz quad-core Qualcomm Snapdragon 801
Processeur : Texas Instruments 1.5 GHz dual-core
Système d’exploitation : Android 4.4.2
Système d’exploitation : Android 4.0
Mémoire : 2 GB RAM, stockage 16/32 GB, MicroSD jusqu’à 128 GB
Mémoire : 1 GB RAM, stockage 16 GB, MicroSD jusqu’à 32 GB
Écran : écran tactile capacitif 5.1” Super AMOLED
Écran : 7” WSVGA TFT multi-touch avec film antireflets
Résolution : 1080 x 1920
Résolution : 1024 x 600
Batterie : 2.800 mAh
Batterie : 5.720 mAh
Autonomie en veille 3G : 390 heures
Autonomie en veille : 809 heures
Dimensions : 142 x 72 x 8 mm
Dimensions : 220 x 18 x 129 mm
Poids : 145 g
Poids : 545 g
Compatibilité : 2G, 3G, 4G, wifi 802.11ac, DLNA, NFC, IR
Connexion : 2G, 3G, 4G, NFC, wifi 802.11n
SAR* : 0,56 W/kg
SAR* : 0,774 W/kg
Bluetooth : 4.0
Bluetooth : 4.0
Caméra : 16 MP, autofocus à détection de phase, flash LED, vidéo HD ; 2e appareil photo frontal 2MP
Caméra : 13 MP, flash LED, 2e appareil photo frontal 1,3 MP
Autres : capteur d’empreintes digitales, IP67 résistant à l’eau et à la poussière, Corning Gorilla Glass 3
Autres : GPS, boussole, capteur de luminosité, IP65 résistante à l’eau et à la poussière, résistante aux chocs jusque 1,5 m
* SAR – Specific Absorption Rate – désigne l’unité de mesure de la quantité d’énergie électromagnétique absorbée par le corps pendant l’utilisation du GSM. La valeur SAR maximale autorisée en Europe est de 2 watts/kg, conformément aux directives de l’ICNIRP.
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Apps utiles Flightradar24
Quand vos proches s’envolent L’app Flightradar24 vous permet de suivre en temps réel les vols dans le monde entier et d’en connaître les changements d’horaires. Elle affiche le planisphère et une icône à l’endroit précis où se trouve chaque avion. Un clic suffit pour obtenir toutes les données sur l’appareil, la compagnie, la marque et le type d’avion, l’altitude en cours, le cap et la vitesse. L’app dispose aussi d’une fonction à réalité augmentée pour indiquer ces infos autour de l’avion et permet d’afficher en 3D ce que voit réellement le pilote dans le cockpit. Vous êtes ainsi parfaitement au courant des heures de départ et d’arrivée, et de l’endroit où se trouvent vos proches. Flightradar24 est disponible sur smartphone ou tablette iOS, Android ou Windows.
MarineTraffic
Mais de quel bateau peut-il bien s’agir ? MarineTraffic est aux bateaux ce que Flightradar24 est aux avions. Vous pouvez suivre en live n’importe quel navire sur votre smartphone ou tablette, en affichant sa vitesse, son cap et la distance le séparant d’un port donné. Vous pouvez filtrer le type de bateau recherché – chalutier, tanker ou paquebot, p. ex., pour identifier sur-le-champ le bateau que vous êtes en train de croiser. L’app vous informe aussi de la vitesse locale du vent et du cap suivi par le navire au cours des derniers jours, et affiche pour certains des photos récentes. L’app et le site web vous permettent aussi de transmettre vos propres clichés de navires. MarineTraffic est disponible pour iPhone, iPad, iPod Touch, les appareils Android et Windows Phone.
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Thiry repousse les limites de l’automatisation
Plus frais que frais Jour et nuit, 33 camions de l’entreprise Thiry sillonnent le pays pour que les fruits et légumes arrivent à temps dans les rayons des magasins. Depuis peu, la société fait appel aux solutions mobiles de Belgacom pour l’aider dans cette mission.
Thiry fait partie de PrimaMundo, qui regroupe aussi les entreprises Van Lier, Coccinelle et Deli-Coupe. Supermarchés, épiceries, entreprises spécialisées ou petits commerçants, Thiry livre dans toute la Belgique au départ de trois centres de distribution (Bruges, Gand et Liège). Mais les choses ne sont pas si simples, explique le manager, Johan Huys : “Dans 90 % des secteurs, les entreprises ne lancent la production que quand la vente est conclue. Pour les fruits et légumes, le marché suit la loi de l’offre et de la demande. La nature a le dernier mot. On observe toutefois certains changements car une grande partie des volumes de ventes est maintenant négociée avant le début de la production. Mais dans l’ensemble, le système fonctionne dans l’autre sens : une fois que tout est produit, nous devons nous arranger pour vendre la production. Il y a une foule de facteurs externes qui influencent les ventes de fruits et légumes sur lesquels nous n’avons aucun contrôle. De plus, nos produits n’ont pas la même durée de conservation que des voitures ou des cuisines. Nous devons les écouler aussi vite que possible.”
Protection en cas de vol “Afin de supprimer l’usage du papier et de réduire au maximum le délai entre l’achat et la vente, nous avons dû automatiser nos processus.” C’est notamment ce qui a été fait pour les contacts avec la clientèle : au lieu de communiquer avec les clients par téléphone ou sur papier, l’entreprise utilise désormais des appareils mobiles. Les clients peuvent ainsi passer des commandes en ligne, consulter les bons de livraison à tout moment et suivre leurs statistiques de ventes en temps réel. Tous ces processus sont centralisés et suivis via Mobile Device Management dans le cloud. “Grâce à la solution de Belgacom, nous avons pu mettre en place une gestion efficace et centralisée des cartes SIM de nos appareils. Nous pouvons suivre notre flotte, mettre les appareils à jour, etc. Tout cela en temps réel. Si un client nous quitte ou qu’un autre nous rejoint, nous pouvons immédiatement désactiver ou activer les cartes SIM en interne. De plus, les appareils peuvent aussi être tracés. Par exemple, si une tablette est volée chez notre client, un ‘swap’ permet de la vider et de la retrouver”, explique Johan Huys. “Avec Mobile Device Management, nous pouvons dormir sur nos deux oreilles.”
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Un gain de temps pour tout le monde “Nos clients peuvent aussi se servir de notre application pour iPad et tablettes Android. Elle leur permet de consulter en temps réel l’évolution de nos prix, nos stocks et la place disponible dans nos camions. Cette nouvelle manière de communiquer n’apporte pas seulement une valeur ajoutée à nos clients : grâce à elle, nous devons traiter beaucoup moins d’appels et nous pouvons réagir à l’offre du marché en temps réel, sans déranger les clients. Grâce à ces innovations, nous avons déjà réduit nos coûts d’au moins 8 à 9 %, tout en améliorant le service.”
Mesurer et savoir La communication avec les chauffeurs de camions a, elle aussi, été optimisée. Thiry a équipé ses 33 camions d’un système de traçabilité. Il y a en outre une communication directe entre le camion, le garage et le centre de distribution. “Nous pouvons ainsi briefer nos chauffeurs via leur appareil mobile. Ils savent immédiatement quelle quantité charger et où se rendre. Ils sont donc mieux préparés pour commencer leur journée. Nous savons aussi parfaitement à quelle vitesse nos camions ont roulé, combien de fois ils ont freiné, la force du freinage, etc. Notre consommation a diminué de manière spectaculaire. Mais ce n’est pas tout : le camion peut signaler les problèmes à notre centre de distribution et au garage, et ce, de manière simultanée, en temps réel. Par conséquent, tout est prêt pour le réparer quand il arrive dans le centre”, conclut Johan Huys.
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PrimaMundo
“Grâce à nos innovations mobiles, nous réduisons nos coûts d’au moins 8 à 9 % et nous améliorons le service clients.” Johan Huys, Manager de Thiry BGL
Company profile Le groupe Thiry appartient à l’entreprise PrimaMundo et compte trois centres de distribution de fruits et légumes : Thiry Liège, Thiry Gand et Thiry (Bouvry) Bruges. Le groupe réalise un chiffre d’affaires de 60 millions d’euros et emploie plus de 100 personnes.
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Business benefits • Système de traçabilité qui informe le dispatcher et le client en temps réel • Le client reçoit des informations en temps réel sur les prix du jour, les stocks, le transport, etc. • Un parc automobile plus économique grâce à un système de communication directe entre les camions, le dispatcher et le garage • Réduction des coûts de 8 à 9 % • Affectation plus efficace du personnel
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Comment ac�eter un e-billet de train ?
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Notre smartphone, ce portefeuille numérique m-commerce Les Belges sont de plus en
des smartphones et tablettes,
“C’est bien, mais comment fait-on pour payer ?” Telle était la question la plus fréquente quand l’e-commerce a fait son apparition. Rien de plus facile que de passer une commande par Internet, mais l’étape finale – le paiement – était plus épineuse. Au tout début, on envoyait les données de la carte de crédit. Avec l’avènement des opérations bancaires en ligne, des méthodes plus sûres sont apparues, mais le processus n’a en réalité jamais été impeccable ni convivial. Le shopping en ligne avait lieu par définition chez soi, sur un PC, car la procédure se terminait immanquablement avec une carte bancaire et un lecteur de carte. Le m-commerce va donc permettre de passer à l’étape finale tant attendue. Il ne peut en être autrement d’ailleurs, car on n’a pas un lecteur de carte à portée de main quand on effectue un achat via son appareil mobile dans une file, sur le quai d’une gare ou encore au restaurant.
c’est toutefois le m-commerce
Sixdots
plus nombreux à découvrir l’e-commerce, qui représente aujourd’hui 40 millions de transactions par an et une croissance continue de 30 %. Mais vu la progression rapide
(‘m’ pour ‘mobile’) qui a le vent en poupe. Notre appareil mobile devient un portefeuille électronique, avec cartes bancaires, cartes de fidélité et bons de réduction, le tout réuni dans une seule application.
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La solution réside dans le mobile wallet, la version électronique du portefeuille qui comporte non seulement les cartes de paiement mais aussi les autres cartes, chèques et bons nécessaires à vos achats (cartes de fidélité, bon reçu lors d’un achat précédent, etc.). Le portefeuille mobile combine tout dans une seule application installée sur votre appareil mobile. Fin de l’année dernière, Belgacom et BNP Paribas Fortis ont conclu un accord de collaboration pour la mise au point de cette app, baptisée Sixdots par analogie au code à six chiffres servant à confirmer une transaction. Sixdots est une plateforme ouverte, accessible à tous les consommateurs et commerçants de Belgique. Son utilisation est gratuite pour le consommateur et requiert uniquement une carte de paiement d’une banque implantée en Belgique ainsi qu’un abonnement à l’Internet mobile chez un opérateur belge. Sixdots est basé sur MasterPass, le portefeuille de paiement numérique de MasterCard. Le consommateur peut ainsi régler ses achats sans laisser ses données de paiement sur le site web du commerçant. Et, bien entendu, sans lecteur de carte.
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Un ticket mobile en poche La solution permettra tout d’abord des transactions impeccables et intégrées, offrant une facilité d’utilisation accrue au consommateur et donnant au commerçant la possibilité d’améliorer son service et de se différencier de la concurrence. Quelques exemples : le client qui souhaite recharger sa carte Proximus prépayée pourra utiliser l’app Proximus sur son smartphone. Pour le paiement, celle-ci basculera automatiquement vers Sixdots et le client n’aura qu’à encoder son code PIN. L’avantage est que l’utilisateur pourra recharger sa carte partout, tout le temps. Il en va de même pour l’achat d’un billet de train. Vous n’avez plus besoin d’utiliser un lecteur de carte, ni d’imprimer votre billet : votre ticket électronique se trouvera dans votre portefeuille électronique une fois l’achat clôturé. Pour les achats dans les magasins physiques traditionnels, Sixdots vous servira à payer, échanger des bons numériques ou ajouter des points à votre carte de fidélité.
Pour son portefeuille mobile, l'utilisateur a uniquement besoin d'un smartphone, d'un abonnement à l'Internet mobile et d'une carte bancaire.
Online, in-app, in-store Ces exemples démontrent que l’utilisation du mobile wallet dépasse le seul paiement mobile d’un achat. Le concept offre au commerçant un ensemble complet d’outils lui permettant d’améliorer l’expérience du client et d’étendre son activité tout en limitant l’impact sur ses systèmes ICT sous-jacents. S’il dispose déjà d’un site d ’e-commerce, le commerçant fera bien, dans un premier temps, de l’optimiser pour une utilisation via smartphone et tablette. Il lui suffira ensuite de proposer MasterPass comme canal de paiement. Il s’agit, pour résumer, d’ajouter un bouton sur le site. Aucun investissement n’est nécessaire. Si le commerçant a une app pour mettre en vente ses produits ou services, une petite modification de celle-ci sera nécessaire pour l’utilisation in-app de Sixdots. Sixdots fournira un software development kit à cet effet. Pour terminer, le commerçant pourra également mettre Sixdots à la disposition des clients qui viennent faire leurs achats en magasin. Une interaction sera alors nécessaire entre le smartphone des clients et le système de caisse du magasin. Parmi les trois situations évoquées (online, in-app et in-store), c’est la dernière qui nécessite l’intervention la plus lourde au niveau ICT.
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Une seule et unique transaction La plus grande opportunité provient aujourd’hui du marché des transactions in-app. Un Belge sur deux a un smartphone en poche et l’utilise de plus en plus en route, pour de petits achats dont il a besoin immédiatement (ticket de bus, pain, billet de cinéma, etc.). Le processus d’achat doit donc être rapide et facile, tout comme le paiement. Ce nouveau marché offre également une belle opportunité au commerçant : de l’app traditionnelle, purement informative, il peut passer à une application qui lui permettra également d’étendre son activité. Plus encore, celle-ci peut véritablement servir de levier pour fidéliser la clientèle et, à long terme, bâtir et entretenir une relation. Du côté du client, le fait que le portefeuille électronique permette l’orchestration du paiement est un facteur de succès. Lorsqu’il doit confirmer son achat, le client reçoit un relevé de ses cartes de paiement, des bons de réduction disponibles ou des points épargnés. L’app permet de combiner tous ces éléments, la transaction étant dès lors réalisée facilement en une fois.
La fin des billets de banque ? Le portefeuille électronique va-t-il provoquer à terme la disparition du cash ? Difficile à dire. C’est un fait qu’aujourd’hui, la moitié des paiements se fait déjà par voie électronique. La gestion et le traitement de l’argent liquide coûtent cher. Aussi les banques sontelles favorables à une réduction de son utilisation. À terme, on s’attend à ce que l’application mobile remplace de nombreuses transactions traditionnelles en cash. Sixdots a déjà entrepris les premières démarches au printemps et va démarrer la fonctionnalité pour le trafic des paiements en ligne sur les sites web, suivie des paiements in-app. Pour la fin de l’année, il devrait y avoir une masse critique suffisante tant chez les utilisateurs que chez les commerçants qui proposent Sixdots via leurs sites web et apps. L’augmentation du nombre devrait entraîner un effet boule de neige. Après quoi Sixdots proposera également, à la fin de l’année, la fonctionnalité pour les bons de réduction numériques, les tickets virtuels et les programmes de fidélité.
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Le m-commerce ouvre un nouveau marché : la vente – et le paiement – in-app de produits et services. Frédéric Lhostte, Managing Director Sixdots
Executive summary Le shopping en ligne s’effectue de plus en plus souvent via smartphones et tablettes. Le client attend une transaction aisée, sans carte bancaire ni lecteur de carte. Sixdots est le fruit de la collaboration entre Belgacom et BNP Paribas Fortis, qui offre une solution pour un processus impeccable. Par ailleurs, Sixdots donne au commerçant la possibilité de générer plus de business et de fidéliser sa clientèle en ligne, via des apps et en magasin.
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Nous sommes arrivés à un moment charnière. Les smartphones ouvrent des possibilités plus nombreuses et inédites, le client donne volontiers son avis sur les réseaux sociaux et peut acheter en Chine ou aux États-Unis aussi facilement que chez le détaillant du coin. Les entreprises sont donc amenées à revoir leur relation avec le client. Magasin, plateforme en ligne ou apps constituent à présent un seul canal de vente.
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Le client mène le jeu 24
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Quatre technologies ont désormais une influence majeure dans notre vie : les communications mobiles, le cloud, les réseaux sociaux et le big data. “Elles sont aussi interdépendantes. Les appareils mobiles et le cloud computing ouvrent la voie aux médias sociaux et sont étroitement liés au big data. En toute logique, la percée du m-commerce – version mobile de l’e-commerce – est la prochaine étape car l’intérêt pour l’e-commerce augmente plus rapidement grâce à cette dimension mobile”, explique Jean-Marie Stas, Marketing Manager chez Belgacom. “Nous sommes convaincus du potentiel”, lance David Steegen, Communication & Media Manager du club de football RSC Anderlecht. “Tous les supporters ne viennent pas acheter un t-shirt au stade, ils veulent aussi pouvoir le faire en ligne. Nous avons aujourd’hui 300.000 abonnés sur Facebook, qui ne vivent bien sûr pas tous dans les environs de Bruxelles. Le canal mobile nous permet aussi de toucher ce groupe cible.” Pour nombre d’entreprises, le commerce mobile s’inscrit dans le prolongement d’un canal de vente existant. Et ce prolongement est parfois indispensable. “Si nous voulons ancrer durablement nos activités, nous devons chercher des parts de marché via ces nouveaux canaux. Une bonne part de ces nouveaux revenus se trouve en ligne”, estime Alexander Dewispelaere, Marketing Domain Manager à la Loterie Nationale.
La valeur ajoutée du mobile La popularité des smartphones se traduit par un intérêt croissant du consommateur pour le commerce mobile. Il s’agit toutefois d’une arme à double tranchant pour les détaillants locaux. “La vente en ligne a fait de la vente au détail une activité qui n’est plus soumise à des limitations de temps ou de lieu”, affirme Jorg Snoeck, CEO de Retail Detail, un portail de communication destiné aux détaillants et fournisseurs du retail. “Les Belges font la moitié de leurs achats en ligne sur un site d’e-commerce étranger. Les détaillants doivent être conscients que leurs clients peuvent effectuer leurs achats via toute une série de canaux. S’ils ne réagissent pas, la vente au détail traditionnelle risque de prendre une méchante claque. Il suffit de voir comment Spotify a signé l’arrêt de mort des disquaires ou comment booking.com met aujourd’hui le secteur du voyage sous pression.” “Chaque secteur est différent”, pense David Steegen. “En ce qui nous concerne, nous ne devons pas nous battre pour une part de marché, nous nous adressons à une communauté de supporters qui se sentent unis grâce au club. Les canaux numériques et mobiles nous permettent de leur offrir des avantages pratiques et de renforcer le sentiment d’appartenance.” Le concept du smart
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seat illustre bien cette démarche : les titulaires d’un abonnement qui ne peuvent pas assister à un match le font savoir en ligne et peuvent revendre leur place. Ils récupèrent ainsi une partie de leur abonnement et il n’y a pas de siège vide dans le stade.
Une boucherie de village à l’échelle industrielle Cet exemple parmi d’autres démontre la valeur ajoutée de la technologie, tant pour le prestataire que le client. Une communication personnalisée est cependant indispensable. “Un détaillant peut envoyer un mail à des jeunes parents qui ont acheté un stock de Pampers quand ce dernier est presque épuisé. Grâce à ce message, ils peuvent passer une nouvelle commande d’un simple clic. Quant au vendeur, il n’aurait peut-être pas réalisé cette vente sans ce mail”, explique Jelle Deconinck, Marketing Manager chez The Phone House. Pour les vendeurs, toute la difficulté est là : envoyer le bon message au bon moment. C’est cette possibilité qu’offre précisément le big data. Le détaillant offre alors au client une expérience comparable à celle qu’il pouvait vivre chez le boucher du village : celui-ci connaissait le nom de tous ses clients mais aussi leurs préférences et leurs habitudes, et savait quels produits leur conseiller. Le big data autorise une démarche similaire, à une échelle industrielle. “C’est aussi sur cet aspect que nous jouons, parce qu’il nous permet par exemple de nous adresser de façon personnelle aux supporters via Facebook”, ajoute David Steegen.
Le smartphone remplace le porte-monnaie Dans le cadre du m-commerce également, le message du détaillant au consommateur doit être pertinent. À cela s’ajoute une exigence inhérente au canal mobile : le processus doit être simple, y compris le paiement. “Nous vendons 30 % de nos billets en ligne”, déclare Stefaan Claes, International CRM & Digital Marketing Director du groupe Kinepolis. “Pour satisfaire les clients mobiles, nous offrons la possibilité de payer via PayPal.” Aucune alternative moins coûteuse n’existe à ce jour. “Un mobile wallet – un portefeuille mobile qui permettrait de payer avec son smartphone – serait pratique, poursuit Stefaan Claes. Quelqu’un qui achète une place de cinéma via son smartphone ne se balade pas nécessairement avec un lecteur de carte pour sa carte de banque.”
1 fonction, 1 app On s’attend dès lors à ce que le smartphone serve bientôt de portefeuille numérique, via une app comme Sixdots par ex., qui inclut les cartes de paiement numériques, mais aussi les e-bons de réduction, e-tickets et e-cartes clients. “À terme, les supermarchés vont adopter un tout autre système de paiement”, déclare Jorg Snoeck. “Il ne faudra plus scanner les articles à la caisse, le client les scannera avec son smartphone et le paiement s’effectuera avec le portefeuille mobile.” L’intégration est donc le sésame de la réussite.
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03 01 S tefaan Claes, International CRM & Digital Marketing Director du groupe Kinepolis : “Le client veut continuer à faire comme il a toujours fait, le plus simplement possible, aussi en mobile.”
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02 J ean-Marie Stas, Marketing Manager chez Belgacom : “La logique du monde mobile est l’inverse de celle des PC : l’utilisateur veut une app très simple pour chaque fonction.” 03 J org Snoeck, CEO de Retail Detail : “En ligne ou pas, mobile ou pas : il ne faut pas choisir, il faut être partout. Et c’est le client qui décide. Tout fusionne à la fin, il n’y a qu’un seul canal.” 04 A lexander Dewispelaere, Marketing Domain Manager à la Loterie Nationale : “Nous devrons proposer un grand nombre de solutions pour soutenir le paiement mobile.” 05 J elle Deconinck, Marketing Manager chez The Phone House : “La nouvelle génération ne fait pas attention à l’appareil qu’elle utilise et ne fait plus aucune distinction entre en ligne et hors ligne.” 06 David Steegen, Communication & Media Manager du club de football RSC Anderlecht : “Les canaux numériques et mobiles nous permettent d’offrir aux supporters des avantages pratiques et de renforcer le sentiment d’appartenance.”
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“Sur PC, on a toujours travaillé avec des fat apps, des apps qui offrent une foule de fonctionnalités mais dont nous n’utilisons qu’une petite partie”, explique Jean-Marie Stas. “Dans le monde mobile, c’est l’inverse : l’utilisateur veut une app très simple pour chaque fonction.” Il faut donc réussir à créer les bons liens dans cet environnement fragmenté.
Le client dirige le marché Le client est-il prêt ? “Je pense que oui”, affirme Stefaan Claes. “Il est généralement très pragmatique. Il veut faire ce qu’il a toujours fait – acheter un ticket de cinéma par ex. – mais le plus simplement possible.” D’où l’importance de bien évaluer les attentes du client. “Certains clients utiliseraient volontiers un portefeuille mobile, mais d’autres veulent faire leur achat en ligne, payer via leur compte en ligne ou verser de l’argent sur leur compte joueur via un virement ordinaire. Nous voulons leur offrir toutes les possibilités. Nous devrons donc sans doute proposer un grand nombre de solutions pour soutenir le paiement mobile”, précise Alexander Dewispelaere. Il faut en outre savoir si l’écosystème – c’est-à-dire les détaillants, les banques et les opérateurs mobiles – est prêt pour le portefeuille mobile. “Les choses bougent énormément dans le secteur, observe Stefaan Claes. Mais en principe, c’est le client qui dirige le marché. S’il demande une solution précise, nous la lui proposons.”
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Mobile first Une entreprise doit-elle s’interroger sur l’opportunité de sauter dans le train du m-commerce ? En fait, la réponse est … non. Le consommateur décide. Il suffit d’analyser les statistiques des visites sur le site, de déterminer le nombre de visiteurs qui accèdent au site avec un appareil mobile et d’en tirer les conclusions. Il est cependant incontestable que l’utilisation des appareils mobiles est en hausse. À l’heure actuelle, la construction d’un site web répond donc de plus en plus au principe du mobile first : le site doit avant tout être conçu pour assurer une navigation fluide via un smartphone ou une tablette. Ce sont ces appareils qui servent de repères. “C’est logique”, estime Jelle Deconinck. “Puisque la nouvelle génération ne fait pas attention à l’appareil qu’elle utilise et ne fait plus aucune distinction entre en ligne et hors ligne.” Reste que tous les segments du marché n’évoluent pas à la même vitesse. “Nous réalisons 5 à 10 % de notre chiffre d’affaires en ligne”, constate Alexander Dewispelaere. “Ce pourcentage va encore augmenter, mais nous ne pensons pas que les ventes de billets de Lotto en librairie vont disparaître.” “Bien sûr que non”, lance Jorg Snoeck pour répondre à la première question. “Il ne faut pas choisir, il faut être partout. Et c’est le client qui décide. Tout fusionne à la fin, il n’y a donc qu’un seul canal.”
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Les compteurs malins d’Eandis permettent une meilleure analyse de la consommation énergétique. C’est pour cette raison, entre autres, que l’entreprise a installé 40.000 compteurs de ce type dans le cadre d’un vaste projet pilote.
Eandis évalue ses compteurs malins
Le réseau électrique de l’avenir 28
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“Les nouvelles sources d’énergie nous imposent de revoir entièrement la distribution d’énergie.” Patrick Devos, Program Manager Smart Metering chez Eandis
Les solutions écologiques de production d’électricité et de chaleur (moulins à vent, panneaux solaires, pompes à chaleur, etc.) sont de plus en plus populaires, que ce soit chez les particuliers, dans les entreprises ou auprès des gestionnaires d’électricité. En effet, nous devons réduire notre consommation énergétique si nous voulons atteindre les objectifs d’Europe 2020. Les exigences imposées au réseau de distribution sont toutefois totalement différentes, explique Patrick Devos, Program Manager Smart Metering chez Eandis. “Les centrales électriques classiques génèrent une alimentation constante, avec une baisse de temps à autre. Avec les méthodes de production écologiques, les graphiques sont beaucoup plus irréguliers, avec des pics élevés et des creux profonds. Normal puisque les éléments naturels entrent en jeu : s’il y a beaucoup de vent ou de soleil, la production augmente et inversement. Notre distribution requiert donc une approche totalement différente. En étant plus largement informé, le client est davantage conscient des coûts énergétiques et peut réagir activement.”
Des compteurs malins sur des réseaux malins
Company profile Eandis est une société d’exploitation flamande du réseau de distribution d’électricité et de gaz naturel. Elle compte plus de 4.250 collaborateurs actifs dans 239 communes de Flandre.
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“Un nombre croissant de foyers est équipé de panneaux solaires ou de pompes à chaleur”, explique Patrick Devos. “C’est positif, mais en cas de pic de production lors d’une journée ensoleillée, notre réseau risque d’être surchargé. D’où l’introduction des compteurs malins. Ceux-ci nous permettent de mieux contrôler à distance l’alimentation en courant sur le réseau et de mieux cibler aussi les investissements sur celui-ci. C’est aussi
un plus pour le consommateur car il peut analyser sa consommation en temps réel et gérer l’énergie de manière plus rationnelle. Ajoutons que grâce aux appareils ménagers électriques malins, un compteur pourra, par exemple, mettre en route la machine à laver quand il y a beaucoup de vent ou quand les prix de l’énergie sont bas.”
L’aide de l’opérateur Les compteurs malins nécessitent toutefois des connexions de données malignes. Des données - cryptées pour des raisons de sécurité - sont constamment envoyées par et vers les compteurs malins, ce qui requiert une excellente connexion. “Les données des compteurs peuvent souvent être envoyées via des cartes SIM et être gérées en une fois via la plateforme, entre autres, de Belgacom. Ce sera pratique quand tout le monde aura des compteurs malins. Mais nous n’y sommes pas encore. Nous avons atteint la fin de la deuxième phase”, affirme Patrick Devos. Après un premier projet pilote de 4.300 compteurs malins, Eandis en a installé 40.000 en 2012 afin d’évaluer la faisabilité technique. Eandis utilise le réseau fixe et mobile de Belgacom et a pu développer, via le réseau Explore, un VPN privé vers ceux-ci. Les outils nécessaires à l’intégration avec le NOC d’Eandis sont disponibles et les besoins au niveau du respect de la vie privée et de la sécurité sont couverts. L’évaluation du projet pilote est en cours. Aucune conclusion définitive n’a encore été tirée mais le choix se portera très vraisemblablement sur un déploiement par phases et segmenté dans des groupes cibles spécifiques, comme de nouvelles constructions peu énergivores.
Business benefits • Gestion centrale de toutes les cartes SIM des compteurs malins • Connexion de grande qualité pour l’envoi des données via le VPN privé
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Pierre Masai, Vice-President Information Systems & Telematics, Toyota Motor Europe
“L’IT, oui, mais seulement avec une valeur ajoutée” La ‘connected car’ a fait entrer la mobilité dans une nouvelle dimension. Des apps intelligentes assistent la voiture, le conducteur et les passagers. “La technologie est prête”, déclare Pierre Masai, Vice-President Information Systems & Telematics chez Toyota Motor Europe. L’IT dans le secteur automobile n’a aucun secret pour Pierre Masai. “Nous avons fait beaucoup de chemin depuis les cartes perforées”, dit-il en riant. Après une longue carrière chez Volkswagen (voir Identikit), Pierre Masai a rejoint le quartier général européen de Toyota Motor Europe à Bruxelles. Il y a encadré, entre autres, l’intégration des différentes équipes IT pour la vente, la production et le R&D dans un département IT unique pan-européen. Par ailleurs, il a développé les premières activités de Toyota en télématique en Europe, qui ont conduit à la solution Touch & Go dans la Toyota Yaris en 2011. Celle-ci permet notamment de mettre à jour le système de navigation et la recherche d’informations sur Internet. La deuxième génération d’applications pour différents modèles Toyota et Lexus est sortie en 2013.
Sécurité et vie privée “La télématique va devenir de plus en plus importante”, affirme Pierre Masai. “Différentes applications pour nos voitures sont aujourd’hui disponibles dans un e-store. Celles-ci sont très diverses, que ce soit pour la navigation, la comparaison de prix du carburant dans des stationsservice proches ou encore la localisation de parkings.” L’objectif de Toyota n’est pas de concurrencer les smartphones mais d’offrir une valeur ajoutée au conducteur et aux passagers. Le point de départ est l’intégration poussée de l’application avec le
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système de navigation. “La technologie vise à permettre ce type d’application. L’arrivée du réseau 4G ne fera qu’accélérer cette évolution. Nous le constatons avec la hausse de la demande de wifi dans les voitures. Le véhicule connecté peut offrir le wifi aux passagers via un hot spot.”
Informer sans distraire La télématique pose un sacré défi car le souci des concepteurs des applications va bien plus loin que la technologie ellemême. “Je pense au concept de mises à jour des applications over the air”, explique Pierre Masai. “Cela pose de nouveaux défis au niveau de la sécurité et de la vie privée. Ces applications assistent le conducteur (entre autres via le système de navigation) et il est donc important que l’information soit correcte. Nous parlons ici d’applications dans le cadre de la sécurité routière, pas simplement de l’infotainment ou des jeux.” Par ailleurs, une quantité d’informations est disponible au sujet du véhicule et de la conduite du chauffeur : les endroits où il est passé, la route qu’il a suivie, la vitesse de la voiture … “Tout cela donne énormément de nouvelles possibilités – dans le cadre du big data – mais entraîne aussi de nouveaux défis. Ces données doivent être utilisées avec une grande prudence.” Sans parler de la distraction du conducteur, un facteur qui entre aussi en ligne de compte. “Les systèmes doivent offrir des informations au conducteur sans le distraire inutilement.”
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people & vision
Identikit Pierre Masai (55 ans) a étudié les mathématiques et l’informatique à l’ULB. Il a commencé sa carrière comme assistant à l’université avant de rejoindre le secteur automobile. Sa carrière chez Volkswagen à Bruxelles l’a conduit au poste de directeur IT. Il a ensuite travaillé deux ans comme directeur de l’IT et de l’organisation chez FAW-Volkswagen en Chine. Il est rentré en Europe pour assumer la fonction de CIO chez Europcar, l’entreprise de location de voitures du groupe Volkswagen, à Paris. Après 17 ans chez Volkswagen, il est devenu CIO international – et managing director de la filiale allemande – chez Hays Logistics. En 2005, il est revenu au secteur automobile, chez Toyota Motor Europe à Bruxelles. Il y assure aujourd’hui la direction de l’équipe IT européenne qui a été fusionnée. Il a également été à l’origine de la mise en place des activités de Toyota en matière de télématique en Europe. Pierre Masai parle huit langues – dont le chinois – et pratique la course à pied.
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Lean L’un des défis que Toyota est en train de relever consiste à standardiser les plateformes de télématique, tout en différenciant les solutions pour les différents segments du marché et types de véhicules. “Toyota est l’entreprise qui a inventé le principe du lean management visant à éliminer toute perte, tout excédent ou gaspillage. Une approche que nous adoptons aussi en matière d’IT. Le processus constitue toujours le point de départ. Si l’IT n’offre aucune valeur ajoutée, nous maintenons le processus sans IT.” Autrement dit : l’IT doit aider Toyota à être lean mais l’IT doit lui-même être lean. “C’est pourquoi nous avons fusionné toutes les activités IT européennes en un seul département et intégrons actuellement aussi l’IT des entreprises de distribution nationales. Toujours sur la base de consensus : nous n’imposons rien du sommet à la base.” Les collaborateurs IT de l’entreprise de distribution britannique, par exemple, continuent de travailler au même endroit mais font à présent partie de l’équipe européenne et non plus de la britannique. “Ils n’ont pas besoin de déménager à Bruxelles.” Toyota applique également cette vision du lean à la télématique. “Fournir au conducteur des informations inutiles, c’est aussi une forme de déchet.”
L’innovation sur la route La télématique ouvre également de nouvelles possibilités en termes de commerce mobile. “Il existe déjà depuis longtemps des fonctionnalités de paiements mobiles via un système installé dans la voiture”, affirme Pierre Masai. “Prenons l’exemple du paiement automatique des péages sur les autoroutes.” La télématique ouvre toutefois la porte à de tout nouveaux concepts. Et les idées ne manquent pas. “On pourrait créer une app pour les conducteurs à la recherche d’une place de parking dans un quartier très fréquenté. Un emplacement qui se libère pourrait lui être signalé via l’application. Ou plus loin encore : le conducteur pourrait attribuer la place disponible au plus offrant à des enchères en ligne.” Comme pour toute idée novatrice, une seule question se pose aussi en télématique : où se trouve la vraie valeur ajoutée ? Y a-t-il un business case ? “Nous y réfléchissons aussi et sommes parfois confrontés à un paradoxe.” Il semble évident de doter d’une télématique de pointe les voitures les plus grandes, les plus luxueuses et les plus chères. Est-ce logique ? “Pas toujours ! Nous avons aussi de petites voitures bon marché destinées à un public jeune. Et ce sont souvent les jeunes qui sont intéressés par la technologie la plus avancée.” Pierre Masai,
“Développer une app simple est plus difficile que développer une application lourde dotée de toutes sortes de fonctionnalités que personne n’utilise.” Vice-President Information Systems & Telematics, Toyota Motor Europe
Compréhension de la culture et du business Faire de l’IT pour faire de l’IT n’est jamais une bonne idée. Selon Pierre Masai, la réussite d’une politique repose sur deux piliers : la compréhension de la culture d’entreprise et celle du business. “Il est très important, au départ, de bien sonder le modèle culturel d’une organisation”, affirme-t-il. “J’ai toujours trouvé cela fascinant et je m’y suis intéressé de près. Quand je suis parti travailler à Changchun en Chine pour la jointventure FAW-Volkswagen, j’ai appris le chinois. Aujourd’hui, je travaille dans le quartier général européen d’une organisation japonaise.” Il est important de comprendre la
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culture japonaise, mais cela va plus loin : “55 nationalités différentes travaillent dans nos bureaux de Bruxelles.” Deuxième règle de base importante : le CIO doit être familiarisé avec le business. “Toyota Motor Europe compte 24 business units qui collaborent avec IT”, explique Pierre Masai. “Tous les mois, je rencontre les Vice-Presidents de tous ces départements afin de connaître l’évolution de leurs besoins, vérifier si notre service y répond, etc. La compréhension de la culture et du business est essentielle pour mettre en place un bon service IT.”
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ASTRID
ASTRID lance son offre 3G pour les services d’urgence
Christian Mouraux, Product Manager chez ASTRID
Company profile ASTRID, SA de droit public, est l’opérateur du réseau national de radiocommunications et paging, et des dispatchings destinés aux services de secours et de sécurité en Belgique.
Depuis quelques semaines, l’opérateur télécom propose une offre 3G qui a la particularité de permettre aux forces de police et aux services d’urgence d’utiliser indifféremment les trois réseaux mobiles belges et de bénéficier d’un accès VIP au réseau Proximus. Depuis 1998, ASTRID occupe une place à part dans le paysage télécom belge. Ses clients cibles ? Les forces de police et les services d’urgence. Avec cette nouvelle offre 3G, l’opérateur entend répondre aux besoins grandissants en transfert ‘data’ de ses clients. “Ce n’est pas juste de la connectivité, nous offrons un service end-to-end qui permet aux intervenants de se connecter en toute sécurité à leurs applications où qu’ils se trouvent et en utilisant les trois réseaux mobiles belges”, explique Christian Mouraux, Product Manager chez ASTRID.
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Plus mobiles, plus près du citoyen Connecté en permanence Belgacom, qui a proposé la solution, s’est démarquée de ses concurrents grâce à une offre originale : l’astuce consiste à offrir à ses utilisateurs une carte SIM data avec un numéro luxembourgeois. Ainsi, les services d’urgence peuvent indifféremment surfer sur les 3 réseaux belges en fonction de leur couverture et de leur disponibilité. “C’est particulièrement important pour des services d’urgence qui doivent rester connectés en permanence”, insiste Christian Mouraux. Celui-ci pointe en outre l’accès prioritaire au réseau data offert par Proximus comme un des éléments-clés qui a fait pencher la balance en faveur de l’offre Belgacom. Quant aux applications disponibles, elles sont déjà bien connues des services d’urgence : base de données sécurisées, identification des plaques minéralogiques, mobile office, échange de photos, cartes ou plans entre les équipes de terrain et les dispatchings … “Tout est désormais à portée de main, grâce à une plus grande vitesse de transmission. C’est un vrai gain d’efficacité, directement visible sur le terrain”, insiste Christian Mouraux.
Ne pas donner les clés de la maison Le projet a véritablement démarré en mai 2013 sous la forme de trois marchés publics distincts à procédure négociée. “Nous avons préféré scinder les marchés, pour pouvoir nous adresser à des partenaires spécialisés. L’inconvénient, c’est qu’il nous a fallu gérer l’intégration en interne. Les avantages étaient tout aussi clairs : on ne donnait pas les clés de notre maison à un seul opérateur, et cela coûtait moins cher”, ajoute Christian Mouraux.
Business benefits • Réseaux data performants et toujours disponibles • Accès VIP sur le réseau data Proximus • Efficacité accrue pour les services de secours et d’urgence sur le terrain
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Titulaire d’une licence en sciences économiques appliquées et d’une formation postuniversitaire en informatique de gestion, Dirk Schilders a entamé sa carrière en 1981. Il dirige aujourd’hui la division Communication and Information Systems du Secrétariat général du Conseil de l’Union européenne.
Faciliter “Il y a en fait deux grands axes dans ma carrière, l’IT et les RH”, explique Dirk Schilders. “J’ai passé 7 ans dans l’IT, puis 23 ans dans les RH, et je suis revenu à l’IT en janvier 2013.” Il entre dans la vie active en 1981, au sein du groupe norvégien Norsk Hydro, “d’abord comme concepteur système, puis comme responsable du développement et de la maintenance des systèmes IT. Après, je suis passé aux RH en devenant l’assistant du directeur du personnel.” Quand il a quitté Norsk Hydro, Dirk Schilders travaillait dans le département RH du siège pour le Benelux, à Bruxelles. “J’ai été engagé chez AT&T comme executive HR Director et je suis arrivé chez Belgacom en 1996, sous John Goossens. J’ai e.a. été directeur RH de la division Network Operations, la ‘petite usine’ du groupe. En mai 2003, j’ai commencé à l’UE, ma première mission de directeur RH ‘officielle’. Depuis 2013, j’exerce de nouveau une fonction plus orientée IT.” Dirk Schilders dirige actuellement 220 personnes, ainsi que 140 consultants externes. “J’ai très régulièrement suivi des formations, c’est indispensable aujourd’hui. Par exemple, une formation RH à l’IPO Management School d’Anvers et une formation postuniversitaire en e-administration à la Vlerick School.”
“J’ai très régulièrement suivi des formations, c’est indispensable aujourd’hui.” Dirk Schilders, Director Communication and Information Systems
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Identikit Dirk Schilders, Director Communication and Information Systems Organisation : Secrétariat général du Conseil de l’Union européenne Carrière : Licence en sciences économiques appliquées, formation postuniversitaire en informatique de gestion, Norsk Hydro, AT&T, Belgacom et Conseil de l’UE
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my team
“Nous traitons des informations sensibles et classifiées. Les protéger est une mission-clé.” Dirk Schilders, Director Communication and Information Systems
Company profile Situé à Bruxelles, le Conseil de l’Union européenne élabore des lois avec le Parlement européen et contrôle le budget. Il se compose d’un représentant de chacun des 28 États membres de l’Union européenne au niveau ministériel. La Grèce assume actuellement la présidence du Conseil.
L’IT est également indispensable dans les institutions. Au Conseil de l’Europe à Bruxelles, l’équipe de Dirk Schilders veille au bon fonctionnement de tous les systèmes IT. “Nous faisons tourner toute l’infrastructure IT et télécoms du Conseil”, résume Dirk Schilders. “Pour tous les départements (RH, finances, logistique, sécurité …). Et nous offrons aussi un appui stratégique. Plus de 6.400 réunions, organisées par 220 groupes de travail, ont lieu chaque année. Nous veillons à ce que tout se passe bien sur le plan technique et à ce que les 28 États membres puissent débattre avec la Commission de propositions qui seront approuvées par le Conseil des ministres et le Parlement européen.”
Un ‘mal nécessaire’ à haute valeur ajoutée Pour Dirk Schilders, l’IT est un ‘mal nécessaire’ à haute valeur ajoutée. “D’énormes changements sont survenus ces dernières années en matière d’accès à l’information. Notre extranet permet à plus de 10.000 utilisateurs d’accéder aux documents officiels, aux archives et à un calendrier. Ces utilisateurs veulent aussi pouvoir consulter rapidement des documents sur leur appareil mobile avant une réunion. Nous développons tout en interne. Cela exige beaucoup de précautions, vu les informations
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sensibles et classifiées (avec restricted access) traitées. La protection des données est donc l’une de nos principales missions.” Les membres de l’équipe doivent répondre à des exigences tout aussi sévères. La plupart ont une formation supérieure : ingénieurs, ingénieurs industriels et informaticiens. Comment attire-t-on ces profils très convoités ? “C’est effectivement un parcours du combattant. Le recrutement est long et complexe, les examens d’admission sont organisés longtemps à l’avance et il y a parfois des dizaines de milliers de candidats pour quelques centaines de postes.” La division dirigée par Schilders était jusqu’il y a peu assez hiérarchisée. Il tente d’introduire quelques changements à cet égard. “Les personnes engagées commencent au grade du concours réussi, mais leurs compétences me semblent plus importantes que le grade qui détermine le niveau de rémunération. Si quelqu’un a dix ans d’expérience, ce serait dommage de ne pas les valoriser. Il faut donc découvrir la valeur ajoutée de chacun et continuer à la renforcer. Cette approche est nouvelle ici, nous sommes donc en train de nous adapter.”
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solutions
Une assistance à la politique en matière de sécurité et d’infractions routières
L’ANPR à la portée des administrations locales
La reconnaissance automatique des plaques d’immatriculation (ANPR) est désormais un élément crucial de toute politique en matière de sécurité routière et de contrôle des règles de circulation. Les pouvoirs locaux intéressés par l’ANPR trouveront chez Belgacom un interlocuteur unique fiable. Et en Flandre, ils pourront compter sur les garanties de la centrale de marchés (voir encadré).
Une caméra ANPR enregistre la plaque d’un véhicule en approche et envoie l’information – éventuellement accompagnée d’une photo – au serveur central de la zone de police locale, où un logiciel d’analyse entre en action. Ce dernier permet de rechercher les numéros de plaques liés aux véhicules non assurés, aux amendes impayées, etc. Les autorités peuvent également échanger des informations de manière à garantir le suivi des véhicules signalés lorsqu’ils passent d’une zone à l’autre.
Une information précieuse L’information recueillie via l’ANPR peut également servir à l’administration pour lancer une enquête judiciaire. Outre la prévention et la recherche, le principal
atout de l’ANPR est l’assistance à la sécurité routière et à la répression des délits. L’ANPR fournit des données sur les flux et schémas de circulation, mais aussi sur la vitesse, les poids lourds, le contrôle dans les zones piétonnes, sur certaines plages horaires, etc. Ce système de reconnaissance constitue la base d’un réseau numérique et interopérationnel destiné aux entités locales. Avec l’ANPR, les administrations actives dans la prévention et la mise en place d’une politique de mobilité moderne se voient dotées d’un instrument de travail précieux.
Les scénarios sont prêts Concrètement, chaque administration flamande peut s’adresser à la centrale de marchés (voir encadré) pour lancer
un projet ANPR. Belgacom se charge de la fourniture d’une solution globale et coordonne tous les intervenants concernés, depuis les terrassements pour les poteaux et les raccordements au réseau jusqu’à l’installation des caméras, des capteurs, des serveurs, du logiciel, etc. Divers scénarios ont déjà été imaginés pour les nouveaux projets, depuis l’investissement jusqu’à l’entretien du système, ce qui permet à tous les pouvoirs locaux intéressés de mettre rapidement sur pied leur initiative ANPR. Toutes les questions techniques ont été résolues et la procédure complexe de demande de permis transite aussi par la centrale de marchés. Enfin, les installations existantes de reconnaissance de plaques peuvent également être incorporées au nouveau système.
Centrale de marchés ANPR Caméra ANPR
L’Agentschap Wegen en Verkeer flamande facilite l’accès aux entités locales désireuses de lancer un projet de reconnaissance de plaques. L’accord-cadre a été confié à Belgacom. La centrale de marchés permet aux administrations locales de ne pas devoir démarrer leur projet ANPR de zéro. Chaque administration flamande – province, commune, zone de police – peut faire appel à la centrale. Belgacom agit ensuite comme partenaire et interlocuteur unique pour la réalisation concrète de la solution ANPR.
Plus d’infos ? Surfez sur www.belgacom.be/anpr
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book review
‘Red Bang’
Un homme ordinaire vs un Goliath de la technologie Roman inspiré par la vie dans les grandes entreprises technologiques reprises sur la liste Fortune 500, ‘Red bang’ vous plonge dans les arcanes du pays des merveilles numériques.
L’auteur, Brandt Monroe, est obsédé par l’écriture, la technologie, les loisirs et la culture pop. Il vit aux ÉtatsUnis avec sa famille, dans le Nord-Ouest Pacifique. Son premier roman ‘Red Bang’ est une satire qui met en scène Adam Murphy, père de famille et scénariste à Hollywood, dont la vie n’est pas toujours un long fleuve tranquille. Lorsque son épouse Jess perd son emploi d’éditrice, les factures commencent à s’empiler. Adam prend alors une décision téméraire : il va travailler dans une entreprise technologique florissante de Seattle et entraîne sa famille dans ce qui sera le voyage de leur vie. Ou pas …
Une fiction satirique qui vous entraîne dans les coulisses d’un géant de la technologie classé sur la liste Fortune 500.
L’absurdité poussée à l’extrême Inspiré des situations parfois absurdes qui se déroulent à huis clos chez les géants de la technologie, ‘Red Bang’ pose un regard plein d’humour sur le combat d’un homme ordinaire contre le monde impitoyable de l’entreprise. Une immersion hilarante au cœur du guêpier, une entreprise high-tech innovante où tout n’est finalement pas si rose.
Vainqueur ou perdant Si travailler pour ‘The Company’ est une expérience aussi fascinante que stimulante sur le plan intellectuel, Adam découvre très vite qu’il ne connaît rien à la culture de l’entreprise. Pas plus qu’au jargon, aux habitudes et aux codes de conduite de ses collègues. Adam se trouve face à un dilemme : s’adapter et se fondre dans cet univers, ou admettre sa défaite. Condamné à devenir ‘un vainqueur ou un perdant’, Adam doit trouver une façon de développer un produit novateur. Il doit aussi battre son opposant politique, conclure une alliance avec le mystérieux fondateur de l’entreprise et sauver sa femme d’une dépression due au mauvais temps … De préférence avant que son entreprise ne réalise qu’il ne comprend rien à ce qu’il fait.
‘Red Bang’ (livre papier et livre électronique) est disponible via Amazon, iBooks, etc.
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Selon les camionneurs, le maillon faible de la protection de leur flotte, c’est le réservoir des véhicules. Grâce à Spytank, on peut constater le vol de carburant en temps réel et, mieux même, l’empêcher.
Spytank optimise la protection de votre carburant
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Spytank
“Pour un transporteur, réduire le coût de consommation de 1 % se traduit immédiatement par une amélioration de 0,3 à 0,4 % de sa marge nette.” Axel Soyez, co-fondateur de Spytank
C’est en 2012 qu’Axel Soyez et son associé Ali Bennis testent leur idée d’un bouchon de réservoir intelligent au plus grand salon européen du transport à Hanovre. Devant l’accueil unanimement positif de ce que beaucoup voyaient comme un bon moyen de lutter contre le vol de carburant, ils ont, après une longue année de recherche et développement, commercialisé leur invention. Par bouchon intelligent, il faut entendre un bouchon de réservoir qui, tout à la fois, empêche le siphonage, mesure la consommation et transmet ces informations en temps réel à une plateforme extranet où le gestionnaire de flotte disposera de toutes les informations utiles. “Le poste carburant est pour un transporteur, le poste le plus important après les salaires. Dès lors, une économie de 1 % en carburant se traduit par une amélioration de 0,3 à 0,4 % de marge nette. L’enjeu est colossal”, explique Axel Soyez.
Reconcilier des données
Company profile Spytank est une start-up montoise créée en 2012, avec le soutien et le financement de divers organismes locaux (Invest Mons). Elle développe et fabrique des bouchons intelligents pour les réservoirs de carburant des véhicules de transporteurs routiers. Pour le moment, Spytank s’adresse au marché Benelux.
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Si le principe du bouchon paraît simple, la technologie embarquée l’est nettement moins. Grâce à un ensemble de capteurs, le bouchon mesure le niveau de carburant plus précisément que les ordinateurs de bord et permet de savoir, au pourcent près, la différence entre la quantité de carburant achetée et celle réellement embarquée dans le camion. “Dans toute la chaîne carburant, le maillon faible, c’était de pouvoir réconcilier deux données : combien de carburant vous achetez et combien vous en brûlez dans votre moteur. Notre produit offre des fonctionnalités qui n’existaient tout simplement pas sur le marché.” Si le client final espère réduire ses coûts carburant de 1 %, le payback annoncé du système est de moins de 2 ans. “Mais sur base de l’expérience de nos premiers clients, le payback est en fait bien plus court, parce que l’économie est plus importante”, affirme-t-il.
Un gestionnaire fluide Pour autant, la solution ne se limite pas à ce bouchon. Une plateforme extranet permet d’améliorer le confort administratif pour le gestionnaire de flotte. En intégrant toutes les informations provenant des cartes carburants et étant informé en temps réel de tout ce qui peut se passer autour du réservoir, le gestionnaire peut immédiatement détecter toute anomalie. On l’aura compris, la transmission des données enregistrées par le bouchon intelligent ne peut se faire qu’en recourant à un réseau de télécommunications performant. “Après avoir étudié les différentes offres, nous avons opté pour Proximus, vu la qualité du réseau, mais aussi parce que nous avons rencontré des interlocuteurs qui nous ont écoutés et nous ont tout de suite proposé un véritable partenariat et pas juste une relation commerciale”, ajoute Axel Soyez.
Interrogation à distance Outre la (simple) fourniture de cartes SIM m2m pour les bouchons intelligents, la solution proposée par Proximus intègre évidemment l’envoi et la réception de données via tous les réseaux disponibles, également à l’échelle mondiale grâce aux réseaux partenaires, et l’accès à sa plateforme de gestion, Belgacom m2m cockpit. Grâce au SMS, il est possible de recevoir des alertes simples et interroger le bouchon à distance. “Grâce aux différents réseaux data, le client final a en permanence accès aux informations plus élaborées relevées par le bouchon. Un vrai outil de gestion et donc de rentabilité”, conclut Axel Soyez.
Retrouvez d’autres témoignages sur www.ictnews.be/one
Business benefits • Réduction des coûts, amélioration de la rentabilité pour le client final • Véritable partenariat avec la division Proximus machine-to-machine • Réseaux data performants à travers le monde
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corporate info
Belgacom devient Proximus
Une seule marque, gage de simplification Dès l’automne, l’ensemble des services, produits et solutions de Belgacom sera vendu sous la marque Proximus. Ce changement reflète la volonté d’instaurer une convergence stratégique entre la téléphonie et l’ICT. Pour vous, il sera surtout synonyme de simplification et répondra à tous vos besoins en matière de communications fixes ou mobiles et d’ICT.
“Les entreprises dotées d’un réseau de fibre optique voient leur productivité augmenter grâce à la connexion ultrarapide. Mais trop peu d’entreprises connaissent ces possibilités”, déclare Geert Standaert, Executive Vice-President de Belgacom. D’où cette campagne d’information qui démarre dans le Limbourg où plusieurs terrains industriels sont déjà équipés de fibre optique. Belgacom organisera des séances d’information dans les entreprises avec la collaboration de l’organisation patronale et de la province du Limbourg, avant de déployer l’action dans d’autres provinces. Le volume de données transférées augmente d’environ 60 % chaque année. La vitesse et la performance des réseaux sont donc cruciales.
Une autoroute de l’information, sans les embouteillages
Plus d’infos ? Visitez le site web www.belgacom.be/fibreoptique
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Premier opérateur à offrir la 4G à tous ses clients Premier opérateur à lancer la 4G à Bruxelles
Proximus lance la 3G
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Premier opérateur à offrir des services 4G
Proximus lance le service SMS
Proximus poursuit cette stratégie. Modernisé, le réseau 3G+ offrira une vitesse et une capacité nettement supérieures. D’autres améliorations sont en préparation pour le réseau 4G – avec par ex. des réseaux de fibre optique et la technologie LTE Advanced qui assurera un débit de 1 Gb/seconde en mobile. Proximus investit aussi dans les hotspots wifi – 840.000 en Belgique, 12.700.000 à l’étranger – afin d’assurer une transition sans heurt du réseau fixe au mobile. Après 2020, le très prometteur réseau 5G aura une vitesse jusqu’à 100 fois plus élevée et une capacité jusqu’à 1.000 fois supérieure à celle du 4G.
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Pendant la conférence annuelle de Check Point CPX2014, Belgacom a été élu ‘Security Partner of the Year’ pour la région EMEA. Belgacom est le partenaire qui a marqué la plus forte croissance l’année passée. La conférence a eu lieu à Barcelone.
Le premier réseau mobile a été lancé en 1994. Vingt ans plus tard, presque tous les utilisateurs Proximus ont accès à la 4G. Cette évolution repose bien sûr sur des investissements intelligents.
Premier réseau mobile en Belgique
Jusqu’à 100 fois plus rapide
Check Point conference CPX2014 Belgacom = Security Partner of the Year
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events
Proximus MobileXperience
L’Internet mobile à l’honneur Qui dit ‘réseau mobile’, dit désormais ‘Internet mobile’ et surtout, 4G. Cette nouvelle technologie ouvre une foule de possibilités. Environ 500 clients ont participé au MobileXperience organisé par Proximus pour exposer ses projets d’avenir et fêter ses 20 ans.
Bart Van Den Meersche
Geert Standaert
Luc de Brabandere
Alex Lorette
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Organisé autour d’ateliers thématiques concernant notamment les réseaux, la sécurité, la collaboration et les RH, le MobileXperience a remporté un franc succès et apporté une réponse ciblée aux questions que les entreprises se posent sur l’utilisation des technologies mobiles. Pour clôturer la journée, Bart Van Den Meersche, Executive VicePresident de la Enterprise Business Unit, a souligné à quel point les appareils mobiles sont devenus indispensables. “Notre smartphone fait partie intégrante de notre vie. La preuve : si on
l’oublie en partant travailler, on fait demi-tour pour aller le chercher.”
Cap sur 2020 et la 5G Luc de Brabandere, philosophe au sein du Boston Consulting Group, a rappelé au public tout ce que la technologie a rendu possible. La 4G en fait bien sûr partie. Geert Standaert, VicePrésident de Service Delivery Engine & Wholesale, a ensuite présenté la situation actuelle : “Le réseau 4G couvre actuellement 66 % des clients Proximus en Belgique. À la fin de l’année, presque tout le monde devrait y avoir accès, avec une
vitesse de téléchargement moyenne de 25 Mbps. Mais ce n’est pas fini. Car tout comme le réseau fixe, le réseau mobile ne cesse de s’accélérer : on devrait passer à la 4G+, puis à la 5G d’ici 2020.” Et Alex Lorette, Vice-President de Telecom Solutions Corporate Market, de poursuivre : “Pour l’heure, nous voulons surtout offrir l’excellence à nos clients en matière de réception et de vitesse, à l’intérieur comme à l’extérieur. Nous les aidons aussi à développer des solutions intégrées et nous sommes le seul opérateur à proposer un SLA sur nos services mobiles.”
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guest column
La vague de la transformation numérique
Le tsunami internet Si vous doutiez encore du pouvoir perturbateur d’Internet et de la vague de transformation numérique que nous traversons, c’est que vous habitez depuis plusieurs mois sur une autre planète. Des modèles économiques et des secteurs d’activité entiers sont bouleversés en un rien de temps par le Net et les progrès technologiques. Il suffit de songer aux chauffeurs de taxi (qui se sentent menacés par Uber) ou aux exploitants hôteliers (avec Airbnb). Pour la première fois, nous réalisons que le numérique va beaucoup plus loin qu’un joli site web ou un e-shop prospère. De plus en plus de nouvelles entreprises s’appuient entièrement sur le numérique. C’est leur raison d’être : le numérique est inscrit dans leurs gènes. Par conséquent, une foule d’acteurs plus anciens sont contraints de s’adapter, sous peine d’être avalés par les jeunes loups ... La transformation a commencé il y a dix ans dans le secteur du divertissement. CD et DVD ont été balayés par les boutiques numériques, à leur tour mises en péril par les services de streaming (Spotify, Netflix, etc.). Ce fut ensuite le tour de l’industrie du voyage et des journaux de petites annonces. D’autres secteurs, moins évidents, n’ont pas été épargnés : retail, ressources humaines, médecine, pharmacie, jusqu’à l’enseignement. Autant de branches qui comprennent que le moment est venu de réagir aux immenses changements en préparation.
à la responsabilité ? Est-ce que j’entame le dialogue avec les clients ? Ou est-ce que je l’évite dans la mesure du possible ? L’autre s’appelle ‘The Gatekeeper’ : qui décide actuellement dans mon secteur ? Qui choisit la tendance ? Par le passé, c’était le responsable des vins du Delhaize qui dictait les choix des consommateurs en déterminant la composition de son rayon. Désormais, ce sont les bloggers, les sites de critiques, les pairs et même des algorithmes qui s’en chargent. Nous vérifions la pertinence de chaque métaphore et nous en analysons l’impact. Cette méthode débouche sur des scénarios d’avenir possibles. Pour les entreprises, c’est à ce stade que le travail commence. Elles savent dans quelle direction elles doivent aller, mais elles doivent aussi rester vigilantes et continuer à investir. En effet, quelle que soit la façon de voir les choses, il faut regarder la vérité en face : nous ne sommes qu’au début de cette transformation. Jo Caudron, fondateur de DearMedia
Chez DearMedia, nous avons développé un modèle qui permet de garder le contrôle sur ces changements à partir de sept grandes métaphores. J’en citerai deux. La première a pour nom ‘The Glass House’ : comment les médias sociaux m’obligent-ils à la transparence et
Identikit Jo Caudron (1968), un des pionniers d’Internet en Belgique, est aussi un entrepreneur dans l’âme. En 1993, il a lancé The Reference, une des premières agences web du pays, suivie notamment de Webware, theOriginals, tvAgency et ONE Agency. Avec DearMedia, il conseille actuellement des entreprises comme Audi, Colruyt, Belfius ou la VRT au sujet de l’ère numérique et des moyens pour y survivre.
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Projet de voyage ? N’oubliez pas d’activer l’option de data roaming qui vous convient avant de partir en voyage.
Ce n’est pas parce que vous êtes à l’étranger que vous allez surfer moins et réduire le nombre d’e-mails que vous échangez. Au contraire : quand vous êtes à l’étranger, vous voulez utiliser votre smartphone et votre tablette avec la même tranquillité, tout en évitant les mauvaises surprises au retour. Dans ce cas, vous pouvez désormais compter sur les tarifs de data roaming particulièrement avantageux de Proximus, dans le cadre d’un plan tarifaire qui convient parfaitement à votre entreprise et votre flotte mobile. Alors, activez votre option de data roaming avant de partir à l’étranger. Proximus vous recommande entre autres les options de roaming suivantes : Pour des collaborateurs individuels Vodafone Mobile Internet*
• € 20/mois • 300 MB
Pour un groupe de collaborateurs Shared Data Roaming Packs
• Un volume de data roaming (de 5 à 40 GB/mois) à partager entre tous les utilisateurs qui voyagent, occasionnellement ou fréquemment • Plus d’activation individuelle • Pas de limite sur le nombre d’employés
En savoir plus ? Prenez contact avec votre point de contact commercial Proximus habituel ou surfez sur www.proximus.be/enterpriseroaming *Tarifs valables pour le surf mobile en Europe+. Tarifs hors formules, hors Europe+, liste des pays d’Europe+ et du reste du monde, et conditions sur www.proximus.be/enterpriseroaming. Tous les prix sont hors TVA. © Belgacom 2014. Tous droits réservés. Belgacom SA de droit public, boulevard Albert II 27, B-1030 Bruxelles.
Le saviez-vous? Proximus s’occupera bientôt de vos solutions télécoms et ICT avec le même engagement que pour vos solutions mobiles.
For more info: b2btelecom@samsung.com