ICT Solutions • Avril 2014

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Numéro 9 I avril 2014

ICT Solutions Conseils ICT pour les dirigeants d’entreprise

E-commerce Une nouvelle manière de faire des affaires

Becloud E-commerce

Votre e-shop dans les nuages

La 4G fait son entrée

Augmentez les performances de votre entreprise

Tendances en sécurité

La cybersécurité domine 2014

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Le client vient vers vous Visitez notre nouvelle plateforme d’information ICT : www.ictnews.be informe quiconque s’intéresse à l’ICT et aux évolutions technologiques, et jette un pont entre l’ICT et le monde de l’entreprise.

Le monde change, de même que la manière dont vous faites des affaires. Alors que vous deviez jadis aller vous-même vers le client en ouvrant un magasin près de chez lui, c’est à présent le client qui vient vers vous. Et ce à l’aide d’une tablette, d’un réseau sans fil et de l’Internet, sans quitter son fauteuil. De plus en plus de gens achètent ainsi. Un nouvel e-shop ouvre chaque jour en Belgique. Les entreprises doivent aujourd’hui être accessibles par le biais de différents canaux. Elles doivent tendre la main à leurs clients de manière ‘multicanal’ ou ‘omnicanal’. Outre une infrastructure physique faite de magasins et de bureaux, vous devez donc à présent avoir aussi une présence numérique, soutenue par une solide infrastructure ICT. Pour servir les clients par le biais du monde numérique, vous avez vite besoin d’une foule de nouveaux éléments. Et il ne s’agit pas uniquement d’un e-shop, mais aussi de solutions de paiement et de la protection de la vie privée de vos clients. Des solutions qui doivent fournir d’excellentes performances 24 h / 24 et 7 j / 7 afin de garantir la meilleure expérience client. Dans cette édition d’ICT Solutions, nous vous expliquons que ces solutions existent et qu’elles sont encore relativement simples et très abordables. Aujourd’hui des e-shops super sécurisés existent déjà sur le marché. Vos clients sont prêts. Ils viennent vers vous ! Kris Verheye Vice President Corporate Market, Enterprise Business Unit, Belgacom

Dans ce numéro 3 Édito 4 Dossier: Conseils pour votre e-shop Les e-shops belges sont sous-représentés par rapport aux pays voisins. Il est temps de rattraper le retard ! Les neuf conseils qui suivent peuvent être utiles. 6 Dossier: Les briques de votre e-shop Vous allez vendre via l’Internet ou vous le faites déjà ? C’est une bonne idée, mais

sachez que la réussite d’un e-shop se fonde sur plusieurs briques cruciales.

14 Solution: Becloud e-Commerce 15 Testé: Pourquoi un réseau 4G ?

12 Infographique: L’e-commerce en Belgique 13 Solution: Sixdots Afin de soutenir les paiements en ligne et mobiles, Belgacom et BNP Paribas Fortis élaborent ensemble une nouvelle norme pour les paiements par smartphone.

16 DigiTrucs: Tendances en sécurité en 2014 17 DigiTrucs: Comment rendre votre entreprise accessible pour vos clients ? 18 Testé: Nouveaux smartphones 18 Livre: Créez la tendance !

Pour les questions portant sur des solutions IT spécifiques, n’hésitez pas à vous adresser à nos account managers ou à notre réseau d’ICT Experts (www.belgacom-ict-expert.be).

19 Expliqué: Big Data

Une édition de Belgacom Group | Numéro 9, avril 2014 | Éditeur responsable : Belgacom SA de droit public, Boulevard du Roi Albert II, 27 — 1030 Bruxelles Concept et réalisation : Minoc Media Services bvba Parklaan 22 b10, 2300 Turnhout | www.minoc.com

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Neuf recommandations pour votre e-shop L’e-commerce dispose encore d’une belle marge de croissance dans notre pays. Les e-shops belges sont sous-représentés par rapport à nos voisins. Il est grand temps de rattraper le retard ! Les neuf conseils qui suivent, du stratégique au pratique, peuvent être utiles.

La préparation 1. L’e-commerce concerne toute votre entreprise L’e-commerce est du commerce, et n’est donc pas une île en soi. Impliquez dès lors tous les départements. Le danger est qu’un e-shop devienne une entreprise en soi au sein de l’organisation. Or, le client ne le voit pas ainsi : pour lui, il s’agit du même magasin. Même si un site d’e-commerce démarre sous la forme d’une petite initiative prudente, il vaut mieux savoir quel en sera l’impact sur tous les autres départements. Cela vaut en tout cas toujours la peine d’impliquer tous les départements dans le projet afin de poser les questions importantes. À savoir :  Management : quels objectifs voulonsnous atteindre en termes de chiffre d’affaires, de nombre de visiteurs ? Quels produits proposons-nous ? À quel groupe cible ? Quels sont les objectifs et les pronostics de vente ?  Marketing : il vaut mieux passer en revue les questions portant sur le positionnement, l’affiliate marketing, le targeting, etc. avec le département marketing.  Logistique : à quelles ressources et/ou à quels partenaires ferons-nous appel

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pour effectuer les envois ? Faut-il prévoir un stock séparé pour le site web afin d’éviter toute rupture de stock inattendue ? Quel sera le délai de livraison des produits ?  Finance : qu’est-ce qui doit et ne doit pas figurer dans les conditions générales ? Comment les produits sont-ils taxés lors de commandes internationales ? Quelle est la politique de remboursement ? Nous occupons-nous de la procédure de paiement ou la sous-traitons-nous à un tiers ? Et avant toute chose, devons-nous nous conformer aux normes PCI ?

2. Commencez petit, pensez grand Si réfléchir de manière pragmatique n’est pas une mauvaise chose, y compris dans l’e-commerce, mieux vaut garder à l’esprit l’objectif global même en tant que PME. Il faut donc malgré tout se préoccuper de l’intégration de l’infrastructure e-commerce aux systèmes informatiques internes.

3. Nommez un responsable La maintenance d’une boutique en ligne vous demandera du temps et de l’énergie, exactement comme un magasin physique.

Il ne s’agit pas d’une tâche secondaire que vous effectuez en plus. Si les finances le permettent, il est fortement conseillé d’engager un gestionnaire e-commerce dédié ou une personne qui suit cela de près. Mieux vaut évidemment l’impliquer le plus tôt possible dans le projet, de manière à ce qu’il soit dès le départ au courant de toutes les attentes et à ce qu’il puisse en tenir compte.

4. Pensez multicanal L’aspect multicanal importe également, car tous les achats et contacts ne se déroulent pas uniquement en ligne. L’e-commerce est plus qu’un e-shop. L’idéal est que votre e-shop soit relié à vos commerciaux sur la route ou à vos points de vente. Vous avez par ailleurs bien sûr aussi intérêt à être rapidement joignable par e-mail et par téléphone, par exemple via un numéro 0800. Vous pourriez également envisager d’autres outils de communication, comme le chat.

Lors de la négociation 5. Il n’y a pas de mal à presser un peu L’urgence fait vendre. Des initiatives

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dossier comme Groupon ou Vente Exclusive avec des offres très éphémères en sont le meilleur exemple. Votre e-shop peut lui aussi recourir à ces techniques. Pensez aux offres temporaires (promotion du jour) et à l’ajout du nombre d’articles restant : tous deux donnent aux visiteurs l’impression qu’ils ratent peut-être une opportunité unique.

6. Abordez les coûts pour le client de façon transparente et stratégique Mieux vaut faire preuve de transparence au sujet des coûts (supplémentaires) liés à l’expédition du produit. Ce sont surtout des frais d’expédition trop élevés qui poussent souvent le client à renoncer. Cela a aussi un effet psychologique : pendant qu’il effectue son achat, le client a en tête un prix précis. Faites en outre preuve de transparence concernant votre politique de retour, mais sachez que votre client a légalement le droit de renoncer à son achat dans les quatorze jours qui suivent.

chiffre d’affaires ou la marge par visiteur. Vous pouvez par ailleurs établir une comparaison avec le coût par conversion. Vous pouvez modifier l’agencement de votre magasin en un clin d’œil et voir si cela plait aux visiteurs : restent-il plus longtemps qu’avant dans le magasin, la vente se fait-elle beaucoup plus rapidement, ou avez-vous des sorties plus rapides que jamais auparavant ?

9. Fidélisez vos clients Il s’agit peut-être bien de la recommanda-

tion la plus importante. Il est nettement plus coûteux de trouver de nouveaux clients que de les garder, même à l’époque de l’e-commerce. Il vaut donc la peine de donner envie aux clients de revenir plutôt que de viser une vente unique. En tant qu’e-shop débutant ou de petite envergure, le mieux est donc de vous concentrer sur le service clientèle et le suivi de votre client : une procédure de paiement simple et un processus de livraison court et satisfaisant.

Le Tiroir de Lou mise sur son e-shop Le Tiroir de Lou vend des bijoux et

des coupons pour les clients fidèles,

privilégie trois axes de vente princi-

d’établir des promotions et d’envoyer

paux : via les boutiques de mode et les

une lettre d’information. L’outil permet

magasins, via la vente directe comme

également d’adapter le contenu des

sur les salons et via l’e-shop. Ce dernier

pages de différentes manières. L’offre

est la manière la plus facile d’atteindre

comporte aussi un outil SEO (voir page

un large public. “Cela faisait déjà long-

10) qui vous donne des conseils sur la

temps que nous voulions ouvrir un e-

façon dont vous pourriez améliorer le

shop, mais nous restions un peu frileux

ranking de votre site, en vous aidant

vu les coûts de développement. Nous

notamment dans le choix de mots-clés.

avons finalement découvert Becloud

“Mais ouvrir un e-shop va plus loin que

e-Commerce de Belgacom. Une offre

la seule création physique du site”,

simple et avantageuse qui nous a

souligne Christian Dezangré. ” Nous

permis d’ouvrir rapidement notre e-

devions également tenir compte des

shop. Pour 20 à 50 euros par mois, vous

aspects juridiques, de la création des

pouvez exploiter un e-shop”, explique

conditions de vente, d’un service après-

Christian Dezangré, l’un des fondateurs

vente et d’autres éléments comme les

du Tiroir de Lou.

méthodes de paiement. Nous collabo-

Avec Becloud e-Commerce, vous avez

rons pour ce faire avec Docdata, un

la possibilité de relier votre e-shop aux

partenaire de la plateforme Becloud

Après le lancement

médias sociaux, comme les liens auto-

e-Commerce. Une foule d’exigences

8. Tous les objectifs sont-ils atteints ?

matiques avec Twitter ou Facebook,

juridiques a également demandé un

en cas de modifications apportées

sérieux travail de réflexion.”

dans l’e-shop ou sur le site. Il vous est

Sans oublier l’aspect marketing. “Nous

possible de créer un blog, de prévoir

sommes en train d’activement ren-

7. Pas de longs délais à la caisse Personne n’aime faire la file à la caisse et cela se vérifie aussi en ligne. En effet, si le processus de vérification et de paiement dure trop longtemps, vous risquez de perdre votre acheteur potentiel, juste avant la sortie. Il est donc fortement conseillé de raccourcir et de simplifier le plus possible ce processus. Prévoir une procédure d’enregistrement pour les achats n’est par exemple pas une bonne idée.

C’est après le lancement du site que les choses sérieuses commencent. Un premier moment important est celui où vous examinez dans quelle mesure vous avez atteint le but préalablement défini. L’Internet et l’e-commerce ont le grand avantage d’être très mesurables. Assurez-vous de toujours avoir un outil de comparaison. Il peut s’agir de critères très différents : l’ancien statut, la situation avant et après le lancement d’une campagne Adwords par exemple, les succursales dans d’autres pays… Un critère très concret souvent cité est le

forcer notre présence publicitaire via Facebook et Google+ Adwords afin de générer du trafic vers le site et d’amé-

“Ouvrir un e-shop va beaucoup plus loin que la seule création physique du site.”

liorer son classement. Enfin, l’aspect de notre e-shop dépend aussi de la qualité des photos et des animations. Un site web doit être très dynamique, c’est pourquoi nous apportons régulièrement des changements.”

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Les briques

de votre e-shop

Vous allez vendre via l’Internet ou vous le faites déjà ? C’est une bonne idée, mais sachez que la réussite d’un e-shop repose sur plusieurs briques cruciales. Nous passons en revue les six principales.

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1. Front-office Le front-office d’un e-shop est à la fois étalage et magasin. C’est la partie visible pour votre client. Mais la comparaison avec un vrai magasin s’arrête là, parce que contrairement à ce dernierr, vous ne rencontrez ni personnel ni autres clients dans l’e-shop. Vous devez donc arriver à compenser cette absence par d’autres

éléments qui rassureront le visiteur : informations claires concernant le délai de livraison, possibilités de remboursement et le coût total frais de port inclus, ou concernant la sécurité du site, le traitement du paiement via une connexion Internet sécurisée. Mais il existe encore d’autres moyens de gagner la confiance du visiteur. Les commentaires des clients, par exemple, s’avèrent certainement utiles, même s’ils

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“Quelques réactions négatives nuancées peuvent renforcer la confiance car le visiteur se dit alors que vous n’avez rien à cacher.”

sont négatifs. Quelques réactions négatives nuancées peuvent en effet renforcer la confiance car le visiteur se dit alors que vous n’avez rien à cacher.

Les photos sont plus parlantes Les concepteurs de sites craignent souvent de mettre trop de photos des produits disponibles. N’oubliez pas que

votre site doit compenser le fait que l’expérience n’est pas similaire à celle d’un achat physique en magasin, et comment mieux compenser l’expérience du toucher qu’en publiant de nombreuses photos du produit sous toutes ses coutures ? Un site de commerce électronique qui publie en outre des vidéos a beaucoup moins de “décrocheurs” (qui quittent le site pendant la procédure d’achat avant le paiement) qu’un site qui n’en publie aucune. Cette constatation est probablement à relier à la précédente. Le fait de pouvoir examiner un produit et/ou de le voir en action sous tous ses angles n’équivaut pas à le prendre en main et à le tester, mais s’en rapproche tout de même le plus. Vous devez bien sûr veiller à ce que l’ajout de vidéos et de photos ne ralentisse pas trop la réactivité de votre site. Des études ont montré qu’un site qui a gagné en rapidité générera plus de chiffre d’affaires. Pour les commerçants qui travaillent avec des marges inférieures à 1 %, augmenter la vitesse de réaction peut s’avérer être l’intervention la plus rentable de l’année. Assurez-vous dès le départ que votre site e-commerce soit conçu le plus efficacement possible afin d’éviter toute perte de temps inutile provoquée par le chargement de code superflu. Votre technicien ou votre partenaire externe s’en chargera (voir hébergement).

Mobile Tenez compte du fait que les achats en ligne se dérouleront de plus en plus

à l’aide d’une plateforme mobile. Vous devez autant que possible faire appel à un ‘responsive’ ou ‘adaptive design’ lors de la conception de votre site afin que celui-ci s’adapte à l’appareil utilisé par l’internaute. Et que vous le vouliez ou non, l’iPad sera parmi les principaux appareils mobiles utilisés pour surfer sur les sites. Les choix stratégiques d’Apple sont donc souvent importants pour la conception de votre site. Cela fait par exemple déjà un certain temps qu’Apple a remplacé Flash par HTML 5 pour son matériel mobile. Il existe pourtant encore une foule de sites qui affichent des vidéos Flash. Une situation compréhensible si la réalisation date déjà d’un certain temps et que vous ne voulez pas les changer dans l’immédiat. Mais si vous créez encore des animations ou des vidéos Flash à l’heure actuelle, mieux vaut les rendre volontairement indisponibles à tous les visiteurs sur iPad, sauf si des raisons impérieuses vous y obligent.

2. Back-office Un e-shop va plus loin que le seul site web. Il abrite un moteur ou application e-commerce, qui veille au bon fonctionnement de l’ensemble. Quel que soit le logiciel ou le service que vous envisagez lorsque vous créez votre propre boutique en ligne, une solide préparation est nécessaire si vous voulez faire les choses correctement. Ouvrir un webshop dans la précipitation est une grosse erreur. Il est donc important de définir votre posi-

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tionnement, votre politique de prix et votre gamme de produits. Ce n’est qu’ensuite que vous pourrez concrètement réfléchir à la technique : optez-vous pour une solution cloud ou vous adressez-vous à un spécialiste en e-commerce professionnel pour la personnalisation qui s’impose ? À moins que vous ne disposiez du temps et de l’expertise en interne pour concevoir vous-même un e-shop ?

Modulable Une solution e-commerce doit de toute façon tenir compte de la dynamique propre à l’e-commerce. Elle est notamment liée à la comptabilité, au traitement des commandes et au stock. Cela

implique qu’une solution e-commerce doit être ouverte et facile à intégrer. L’ecommerce doit également soutenir et intégrer les processus de tiers, comme les fournisseurs de service de paiement. C’est pourquoi vous devez choisir une solution qui se connecte et s’intègre facilement. Il importe qu’une telle solution soit modulable : vous pouvez commencer petit et finir grand. Dans le cadre de l’e-commerce, la flexibilité a du reste de nombreuses facettes. Côté demande : votre e-shop doit pouvoir grandir au même rythme que le nombre de visiteurs et de commandes. Mais il en va de même côté offre. Vous devez être très flexible au niveau de votre gamme de produits. Si vous prévoyez une action d’été sur votre e-shop, cela doit pouvoir se faire rapidement, time is money ! Et c’est peut-être encore plus le cas dans l’e-commerce.

Il est souvent conseillé de choisir un hébergeur Web local plutôt qu’un acteur international, même s’il est habituellement moins cher. Le support s’effectue dans votre langue maternelle par des personnes qui travaillent dans le même fuseau horaire. Le service est normalement plus accessible pour le client et offre aussi une communication plus ouverte (et honnête) en cas de problèmes. Les serveurs se trouvent physiquement en Belgique ou aux Pays-Bas, ce qui peut être une obligation juridique (législation sur la protection de la vie privée) ou s’avérer utile en cas de conflit entre les parties. Un spécialiste télécoms tel que Belgacom offre aussi l’avantage de la combinaison de l’hébergement et du réseau. Les clients qui ont une connexion Belgacom Explore peuvent utiliser leurs applications via ce réseau privé en toute sécurité, sans passer par Internet. Et last but not least : un site hébergé localement est plus vite accessible pour vos clients, ce qui est particulièrement important dans le cadre de l’hébergement d’applications Web.

“Un site web hébergé 3. Hébergement localement est plus Votre e-shop tourne rarement sur votre propre infrastructure. L’hébergement de vite accessible pour sites web ou d’e-shops fait typiquement partie du bouquet de tâches d’hébervos clients, ce qui a geurs spécialisés comme Belgacom. Vous 4. Fulfilment et surtout son importance utilisez dans ce cas un ou plusieurs serlogistique veurs de votre hébergeur. Ou vous faites dans le cadre de Les briques suivantes dans la construction appel à vos propres serveurs et vous les de votre e-shop sont le fulfilment et la placez dans un centre de données. Il est l’hébergement logistique, et tout ce que cela implique. Ils en tout cas crucial que votre e-shop soit d’applications web.” sont souvent sous-estimés, en particulier toujours et (assez) rapidement accessible.

par les commerçants en ligne débutants. Le fulfilment ne se limite pas à l’emballage et à l’envoi de colis. Il concerne l’entreposage des marchandises pour le magasin en ligne, la préparation des commandes et la gestion des retours. À cela s’ajoutent encore souvent d’autres activités comme la gestion des stocks et les contacts avec les clients. Il s’agit dans l’ensemble d’un processus important. De nombreux magasins en ligne, en particulier des débutants, ne tiennent pas suffisamment compte de toutes ces activités. C’est la conclusion d’un nouveau rapport du bureau d’études Panteia. Il arrive fréquemment que de jeunes e-shops fassent faillite parce qu’ils ne maîtrisent plus le processus de manutention et de logistique ou parce que leur modèle d’affaires ne tient pas suffisamment compte de tous

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ces aspects. Or, le succès des magasins en ligne dépend fortement d’un bon service et d’une bonne logistique. Lorsqu’ils commandent en ligne, les clients s’attendent en effet à une autre prestation de services. Les détaillants doivent en outre se démarquer suffisamment des nombreux autres fournisseurs. Pour les magasins en ligne, la question principale est peut-être bien de savoir s’ils doivent se charger eux-mêmes de la logistique et/ou du fulfilment ou soustraiter. Lorsqu’ils prennent de l’ampleur, ces magasins ont davantage tendance à sous-traiter la logistique. Ils estiment ainsi faire un pas vers la maturité. Ils disposent alors de plus de flexibilité et ont davantage les coudées franches pour se consacrer à leur cœur de métier. Beaucoup de magasins assument euxmêmes la logistique des produits vendus en ligne, indiquent les chiffres du bureau d’études Panteia. Cela tient au fait que ce sont surtout de petites entreprises. La

distribution au client final est en grande partie sous-traitée : la grande majorité des magasins en ligne envoient leurs produits par colis postal.

5. Paiements La dernière étape de tout processus d’achat en ligne est le paiement. Un obstacle difficile, semble-t-il, parce qu’acheteur et vendeur ont ici des intérêts contradictoires. La majorité des Belges préféreraient payer hors ligne plutôt qu’en ligne avec une carte de crédit, par exemple. C’est étrange, car il est prouvé que cette forme de paiement est la plus sûre, car en cas de fraude ou de problèmes de livraison, vous êtes presque toujours remboursé par les sociétés de cartes de crédit. Mais les fournisseurs invoquent eux aussi le même manque de confiance dans les méthodes de paiement et la garantie de paiement comme raison de ne pas se lancer à fond dans l’e-commerce.

Bref, les deux parties veulent du donnant-donnant. Le client préfère être livré avant de payer et le fournisseur veut recevoir le paiement avant de livrer. À cela vient s’ajouter la peur du vol de données, de sorte qu’il n’y a pour le moment pas de solution idéale. Le consommateur a souvent davantage confiance dans le paiement via une application bancaire que via une carte de crédit, même s’il n’y a pas de protection du consommateur. Pour de nombreuses entreprises, la solution est de proposer suffisamment de possibilités de paiement sur leur e-shop avec des plateformes de paiement de fournisseurs comme Ogone, afin que le consommateur ait le choix. Dans le cas des clients B2B, une autre considération entre en outre en ligne de compte. Leur préférence va toujours à la facture. Les virements, électroniques ou non, joueront donc encore un rôle important pendant un certain temps, y compris pour les achats en ligne.

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6. Marketing

Sept réponses aux craintes liées à l’e-commerce Sept craintes récurrentes liées à l’e-commerce, fondées ou non, dont un commerçant en ligne a intérêt à tenir compte.

1. “Ce n’est pas un vrai magasin” Acheter dans un magasin en ligne qui n’a pas d’adresse physique n’inspire pas vraiment confiance.

2. “Je ne sais pas à quoi ressemble vraiment le produit.” Beaucoup d’acheteurs font appel à d’autres sens que la vue. Ils veulent toucher ou même sentir un produit et surtout éviter de faire un mauvais achat.

3. “Help!” L’idée d’acheter en ligne, c’est comme crier dans le désert. Quelqu’un ne vole pas immédiatement à votre secours. Certains commerçants tentent d’y remédier en proposant par exemple une assistance via le chat.

4. “Mes données personnelles sont revendues” Beaucoup de consommateurs frissonnent à l’idée de communiquer leurs données personnelles indispensables et d’être ensuite inondés de pourriels, pardon, de courriels spécialisés ou de lettres d’information.

5. “Puis-je suivre ma commande ?” Vous commandez, vous recevez une confirmation, puis vous restez plusieurs jours sans nouvelles. Les marchandises ont-elles bien été expédiées ?

6. “Si je n’aime pas, j’en suis pour mes frais” Sans une garantie claire, les acheteurs ne sont pas sûrs de pouvoir renvoyer leur commande.

7. “ On va me voler mon numéro de carte de crédit” Maintenant que la presse se fait régulièrement écho de piratages des données de cartes de crédit, cette crainte semble légitime. À vous de proposer une procédure de paiement la plus transparente et la plus sûre possible.

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Pas de vente sans visite sur votre e-shop. L’internaute doit pouvoir trouver votre e-shop. Cela peut se faire à l’aide de Google, d’une campagne de bannières, de publicités hors ligne sur lesquelles vous mentionnez chaque fois votre site web ou votre boutique en ligne. La lettre d’information est un moyen très efficace, mais assez sous-estimé. Sans oublier bien sûr les efforts en Search Engine Optimization (SEO) auprès de moteurs de recherche comme Google. Si vous voulez que l’on trouve votre e-shop, vous devez d’abord veiller à ce que vos pages web soient optimisées pour certains mots-clés. Google analyse en permanence tout le contenu sur Internet. Vous devez agencer votre site web de manière à ce qu’on puisse le trouver sur la base de certains mots-clés. Demandez-vous dès lors ce qui singularise votre site web : dans quel domaine voulez-vous faire autorité et vous distinguer des autres ? Tout l’art consiste en effet à ce que votre page arrive le plus haut possible dans les résultats de recherche lorsque les gens lancent une requête sur la base de mots qui sont importants pour vous. Autrement dit, quels sont les mots-clés (keywords) qui sont pertinents pour votre site ?

Contenu unique Le contenu doit par ailleurs non seulement être pertinent, mais aussi unique. Il arrive souvent que des e-shops utilisent du contenu universel pour compléter leur propre site, comme la description standard d’un produit fournie par le fabricant, par exemple. De nombreux textes du site sont alors considérés comme du contenu ‘standard’ (et non pas unique), si bien que la page risque de moins bien se classer dans Google. Pour arriver en tête des résultats de Google, il est en outre important que d’autres sites renvoient au vôtre. Plus le site qui fait référence au vôtre est important, plus votre site sera facile à trouver sur Google.

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Le cloud en toute sécurité De plus en plus, les organisations tirent profit du cloud. Il est toutefois important d’examiner minutieusement les nouveaux risques et défis en matière de sécurité. Comment sécuriser vos applications d’entreprise contre les attaques ciblées et persistantes ? Comment mettre vos données dans le cloud avec les garanties de sécurité nécessaires ? Comment garantir la confidentialité de vos données dans le cloud ? Optez pour un cloud sécurisé, des services cloud parfaitement fiables, et la sécurisation et la disponibilité de votre réseau, de vos données et de vos applications d’entreprise à partir du cloud. Faites confiance à Belgacom, vos activités sont en sécurité dans le cloud.

Plus d’info ? Surfez sur www.belgacom.be/security © Belgacom 2014. Tous droits réservés. Belgacom S.A. de droit public, Bd du Roi Albert II, 27, B-1030 Bruxelles.

Chaque jour plus de possibilités

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Infographique

L'e-commerce progresse vite Hausse du chiffre d'affaires Par rapport à l’année précédente, le chiffre d’affaires a augmenté de

18,40 % en 2013

Poursuite de la croissance du marché en Europe occidentale

et a atteint un montant total de

En Europe occidentale (France,

La Belgique est

Luxembourg, Irlande et Belgique),

l’un des pays d’Europe

le marché e-commerce global

occidentale où la croissance

a augmenté en moyenne de

est la plus forte. Seule

10 % et atteint

1,80 milliard d’euros.

l’Irlande fait mieux avec une croissance de 25 %.

Ventes en ligne

Royaume Uni, Pays-Bas,

174 milliards d’euros. Dépenses en ligne

En Belgique, un nouvel e-shop

836

ouvre chaque jour ses portes virtuelles. Mais il reste encore un long chemin à faire :

62 % des entreprises belges ne vendent pas encore

Au sein de l’Europe occidentale, c’est

via l’Internet.

dans notre pays que l’on dépense en moyenne le moins par famille en achats sur Internet : environ

836 euros

par famille. Les Pays-Bas en sont à 1 365 euros par ménage.

Enlèvement

Paiement

Contrairement au consommateur hollan-

Le Belge préfère

dais ou allemand, le consommateur belge

payer par carte de

choisit d’aller retirer ses

crédit ou par vire-

achats dans

ment ;

un magasin classique.

13,5%

des paiements se font à l’aide d’un smartphone ou d’une tablette. Source: BeCommerce, Comscore, Smart Business Strategies

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solution

Sixdots

Nouvelle norme de paiement Les Belges ont massivement découvert les avantages des achats en ligne. Afin de soutenir les paiements en ligne et mobiles, Belgacom et BNP Paribas Fortis élaborent ensemble une nouvelle norme pour les paiements par smartphone.

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e consommateur belge va de plus en plus souvent faire ses achats en ligne. Les chiffres de BeCommerce indiquent que les e-shops belges ont réalisé un chiffre d’affaires de 1,80 milliard d’euros en 2013, soit une croissance de 18,40 % par rapport à 2012 ! Poussés par le succès croissant du commerce en ligne, les opérateurs de paiement et les banques recherchent constamment de nouvelles méthodes pour soutenir le commerce en ligne et mobile, afin que les paiements puissent se dérouler de façon plus rapide et plus sûre.

Mobile et en ligne Fin 2013, Belgacom et BNP Paribas Fortis ont fondé la co-entreprise Belgian Mobile Wallet SA. Cette collaboration a pour but de lancer une norme belge pour les paiements par smartphone, afin que les consommateurs puissent à l’avenir utiliser leur smartphone comme moyen de paiement. Cette norme sera commercialisée sous le nom ‘Sixdots’, en référence au code PIN à six chiffres, un code unique qui suffira désormais pour effectuer des paiements en ligne et mobiles en Belgique. Le code PIN sera combiné à différents mécanismes de sécurité intelligents qui transformeront le smartphone en outil de paiement sûr et convivial.

Intégration Sixdots utilise la nouvelle solution de paiement MasterPass proposée par MasterCard. Il s’agit d’une technologie qui permet de conserver en toute sécurité dans

un portefeuille numérique les données MasterCard, tout comme celles d’autres cartes ainsi que des adresses. Sixdots se charge de la sécurité et de l’intégration de cette solution de paiement avec le site ou l’application mobile du commerçant. Le consommateur ne doit pour ce faire plus fournir aucune donnée. Le lecteur de cartes devient lui aussi inutile, de sorte que le processus de paiement se déroule beaucoup plus efficacement : il suffit d’appuyer sur le bouton. Grâce à Sixdots, les commerçants en ligne disposent d’une solution standardisée pour les paiements en ligne et pour intégrer facilement la fonctionnalité ‘in-app commerce’ dans leur propre application, en tenant compte de l’expérience utilisateur et de l’aspect de leur propre appli. Ils paient pour ce faire une modique somme par transaction. Pour les consommateurs, l’utilisation de Sixdots est entièrement gratuite. “L’appli sera accessible à tous les utilisateurs de smartphone possédant une carte de paiement de n’importe quelle banque établie en Belgique et d’un abonnement données mobile chez n’importe quel opérateur télécoms belge”, explique encore Frederic Lhostte, Managing Director.

Processus de paiement La plateforme technologique sous-jacente a été développée par Accenture et est opérationnelle depuis janvier 2014. Un projet pilote mettant l’accent sur les paiements e-commerce est actuellement en cours auprès d’un nombre limité de com-

merçants et d’utilisateurs. Le lancement commercial de la plateforme est prévu au printemps. Avec Sixdots, Belgacom et BNP Paribas Fortis répondent donc à la demande des consommateurs et des commerçants en ligne d’une solution de paiement standardisée garantissant un processus d’achat plus sûr et plus convivial. Mais cela ne s’arrête pas là. Dans le courant de l’année, Sixdots entend également ajouter le soutien des tickets virtuels, des e-coupons et des programmes de fidélité afin qu’ils puissent être directement traités lors du processus de paiement. Les points épargne ou les bons de réduction seront alors conservés automatiquement et comptabilisés lors du processus de paiement. Plus moyen de les oublier ! Vous désirez que vos clients puissent eux aussi utiliser Sixdots ? Pour de plus amples informations, surfez sur www.sixdots.be.

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Becloud e-Commerce

L’e-commerce dans le nuage Vous gérez votre e-shop et vos réservations en ligne via l’Internet. Ou pour le dire en des termes plus à la mode : dans le cloud. C’est l’une des nouvelles tendances que l’on constate en termes de gestion et d’exploitation d’un e-shop.

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e plus en plus de gens achètent en ligne et donc probablement aussi vos clients (potentiels). En règle générale, les gens sont aujourd’hui bien rôdés à l’Internet et aux achats en ligne. Et avant que vous ne vous en aperceviez, les voilà qui font leurs achats en ligne chez votre concurrent. Même si votre entreprise n’est pas encore présente en ligne, vous pouvez assez facilement créer un e-shop professionnel et profiter de cette manière d’un nouveau canal de vente.

Tout via l’Internet Tout ce dont vous avez besoin pour vous lancer, c’est d’un navigateur avec une connexion Internet. Les applications web ou cloud, telles que Becloud e-Commerce, vous offrent la possibilité de démarrer vous-même un e-shop sans trop d’efforts. Il n’est par exemple pas nécessaire de

bien connaître ni d’installer toutes sortes d’applications. Vous pourrez donc être rapidement opérationnel et toucher de nouveaux clients !

résultats des moteurs de recherche en ligne. Becloud e-Commerce de Belgacom vous offre toutes ces possibilités, avec la flexibilité nécessaire à votre entreprise.

Large éventail de tâches

Sur mesure

Les solutions actuelles de gestion d’un eshop vous offrent également la possibilité de vous occuper directement de tout un éventail de tâches. Vous gérez non seulement le design de votre e-shop, mais aussi les commandes, le stock, les livraisons et les paiements en un tournemain. Les partenaires de Belgacom, comme GLS et Docdata Payments, peuvent encore vous faciliter la tâche si vous choisissez par exemple de leur confier les livraisons ou les paiements en ligne. Vous disposez en outre d’outils pour augmenter votre présence sur les médias sociaux comme Facebook et Twitter ou pour améliorer votre position dans les

Becloud e-Commerce consiste en une base standard, ce qui n’empêche pas chaque e-shop d’avoir sa propre identité visuelle. Vous choisissez vous-même le design de votre e-shop, en phase avec le style maison de votre entreprise, personnel et unique. Vous avez également le choix entre trois modules de paiement et de livraison en option, que vous pouvez proposer à vos clients. Il est ici primordial de proposer un vaste choix : vous ne voudriez tout de même pas qu’un client abandonne au dernier moment parce qu’il ne peut pas payer ou se faire livrer un produit ?

“Avec Becloud e-Commerce, vous avez déjà un e-shop à partir de vingt euros par mois.”

Les solutions e-commerce ont gagné beaucoup de terrain au cours de ces dernières années et sont utilisées par un public de plus en plus large. La qualité des solutions s’est elle aussi fortement améliorée et les prix sont en outre devenus très accessibles. Avec Becloud e-Commerce, vous avez déjà votre propre e-shop à partir de vingt euros par mois, toujours avec le soutien fiable de Belgacom.

Investissement abordable dans la croissance de votre entreprise

Vous trouverez plus d’informations au sujet de Becloud e-Commerce sur www.becloud.be/e-commerce.

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Accès Internet mobile plus rapide

Pourquoi un réseau 4G ? L’accès Internet mobile est pratiquement disponible partout en Belgique, si bien que vous ne dépendez plus de points d’accès WiFi pour pouvoir travailler. La vitesse 3G était jusqu’il y a peu la norme dans notre pays, mais la 4G beaucoup plus rapide est récemment venue s’y ajouter.

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l’heure actuelle, la 4G de Proximus est déjà disponible dans 260 villes et communes, soit une couverture de 50 % de la population. Mais quel est l’intérêt d’un tel réseau 4G ? Il importe tout d’abord de bien comprendre les avantages de la 4G. 4G signifie surfer à toute vitesse sur Internet, parfois même plus vite qu’avec la connexion Internet fixe de votre entreprise. La vitesse descendante moyenne atteint en ce moment 19,1 Mbps et la vitesse ascendante 11,9 Mbps. Ce sont des résultats exceptionnels pour l’Internet mobile. À titre de comparaison : la 3G atteint en moyenne 6,2 Mbps en vitesse descendante et 1,3 Mbps en vitesse ascendante. Cette dernière a ainsi quasiment été multipliée par dix ! Proximus continue chaque jour d’élargir son offre 4G et a acheté fin 2013 une licence de vingt ans sur la fréquence 800 MHz pour un réseau encore plus performant à l’avenir.

Dans la réalité L’Hôpital universitaire de Bruxelles fut l’un des premiers testeurs professionnels de la 4G. Dans notre pays, septante-cinq personnes sont chaque jour victime d’un AVC. Une intervention rapide par une équipe médicale spécialisée offre les meilleures chances de rétablissement. Un projet pilote permet aux ambulances de disposer de l’expertise nécessaire auprès du patient via la 4G. “Deux éléments sont

essentiels : le temps et les compétences”, dit le Dr Raf Brouns du département neurologie. “Chaque seconde compte et une intervention rapide peut faire la différence entre la vie et la mort ou entre la guérison et un handicap permanent.” Pour que cela soit possible dans une ambulance qui se déplace, il fallait une connexion mobile avec une haute disponibilité et suffisamment de bande passante, ce qu’offre le réseau 4G de Belgacom. Myriade est responsable de l’archivage des images vidéo de caméras de surveillance. “Pour l’instant, nous envoyons chaque fois quelqu’un chercher les images en moto. Si la 4G s’avère être une alternative financièrement intéressante, nous ferons certainement le pas et nous enverrons nos images en ligne”, déclare Jan Meeremans, directeur chez Myriade. “La 4G est incroyablement rapide, c’est comme si vous surfiez au moyen d’une connexion fixe”, résume bien Patrick Van Zundert, ICT Manager chez ADO Icarus. Que peut vous apporter une telle connexion 4G ? En fait, les possibilités sont infinies, parce que vous pouvez désormais bénéficier de l’Internet ultrarapide en de nombreux endroits en Belgique, comme vous en avez l’habitude dans votre bureau avec une connexion Internet fixe. Grâce à la 4G, vous pouvez assister à des visioconférences de haute qualité et continuer facilement à travailler comme si vous étiez au bureau.

Compatibilité La seule chose dont vous devez absolument tenir compte, c’est la compatibilité de vos appareils mobiles actuels avec la 4G. Les appareils compatibles 3G ne fonctionneront pas automatiquement sur les réseaux 4G, mais utiliseront les vitesses 3G disponibles. Pour bénéficier de la 4G, vous devez utiliser des smartphones, tablettes, modems USB... qui supportent la 4G. Heureusement, la 4G est un marché en pleine expansion si bien que les appareils les plus récents la supportent tous, mais veillez néanmoins à bien vérifier la compatibilité. Proximus a récemment annoncé offrir dorénavant l’accès 4G à tous ses clients. La 4G est-elle un nouvel investissement intéressant pour vous ? Absolument, parce qu’elle n’en est encore qu’au début de son vaste potentiel. Les vitesses vont encore augmenter dans un futur proche, comme ce fut également le cas avec la 3G. Et si vous deviez rencontrer quelque part la mention ‘LTE’ au lieu de ‘4G’, ne vous faites pas de soucis. Les deux abréviations veulent en fait dire la même chose. Selon la GSMA, la 4G est aujourd’hui disponible dans 88 pays. D’ici 2017, elle le sera dans 128 pays. Vous doutez que la 4G soit effectivement disponible dans votre région ? Vous pouvez analyser la couverture 4G actuelle sur www.proximus.be/4G. Il est grand temps d’y passer !

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La cybersécurité domine 2014 La technologie numérique est en train de conquérir le monde. Que vous montiez dans un avion, entriez dans une chambre d’hôtel ou appeliez quelqu’un avec votre téléphone, ce sont chaque fois les ordinateurs qui veillent à ce que les choses se déroulent de la manière la plus souple qui soit. Il y a évidemment un revers à la médaille.

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out est à pirater et les hackers sont constamment à la recherche de nouvelles opportunités pour leurs actions malveillantes. Votre entreprise a intérêt à en tenir compte. Nous vous donnons ici quelques tendances et conseils suite à la récente Security Convention que Belgacom a organisée fin 2013.

Attention aux mails des collègues Les attaques par phishing envoient un spam à des milliers, voire des millions d’internautes, dans l’espoir que quelques-uns se connecteront sur un site frauduleux. Le ‘spear-phishing’, une attaque plus ciblée, est par contre généralement dirigée contre un seul individu, qui a évidemment accès aux informations de l’entreprise. Pour parvenir à leurs fins, les escrocs créent un mail que la victime pensera provenir d’une source fiable. Comme le mail a l’air sûr, le destinataire hésitera moins à cliquer sur le lien malveillant. “Les gens qui utilisent l’ICT n’ont parfois pas conscience des dangers qu’ils courent. C’est pourquoi il est impératif qu’une entreprise apporte le soutien nécessaire à ses utilisateurs”, explique l’expert ICT Luc Devreese.

Cyberguerre Les cyberguerres ne font réellement la une des journaux que depuis ces cinq dernières années. En tant qu’entreprise ordinaire, devez-vous à présent craindre d’être victime d’une cyberattaque ? Peutêtre pas directement, mais certainement de manière indirecte. Il y a toujours des

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dommages collatéraux. Même si votre organisation n’était pas la cible visée, elle est touchée malgré tout. “Si notre infrastructure devait être victime d’une cyberattaque, cela aurait des conséquences directes sur notre prestation de services aux citoyens”, déclare Mehdi Ben Hassen, responsable réseau au SPF Intérieur. “Nous prenons par conséquent les mesures nécessaires pour nous protéger. Nous identifions les risques potentiels en temps voulu et nous parvenons aussi à bloquer des attaques.”

Bouncer-lists Les cybercriminels se concentrent de plus en plus sur des attaques sophistiquées et difficiles à détecter. Un bel exemple sont ce que l’on appelle les ‘bouncerlists’, une sorte de sélecteurs virtuels qui décident quel internaute se retrouve sur un site de phishing ; les autres obtenant juste une page d’erreur 404. Les logiciels malveillants classiques continueront eux aussi à se développer, mais le point positif est que peu de nouvelles attaques se produiront.

Android : le maillon faible Si la plateforme Android est si populaire auprès des cybercriminels, c’est essentiellement pour deux raisons. La première est qu’Android détient de loin la plus grande part du marché. Android est peut-être en train de décrocher la même position dominante sur le marché mobile que celle que Microsoft détenait jadis sur celui des PC fixes et portables. De par sa conception, Android est en outre moins

sécurisé que la plateforme Apple ou Windows Phone, par exemple. Google a entre-temps déjà sensiblement amélioré la sécurité de la plateforme Android, mais elle reste une cible intéressante pour les cybercriminels. “L’arrivée de nouvelles technologies offre de belles opportunités, mais la crise aidant, on manque parfois de moyens pour se soucier correctement de la sécurité”, déclare Jean-Michel Lamby, responsable Security Services & Solutions chez Unisys. “C’est pourquoi je préconise de rester vigilant. Une entreprise doit prendre le temps d’analyser et de valider une nouvelle technologie, d’établir un business case et d’ensuite seulement prendre une décision.”

Windows L’amélioration de la sécurité du système d’exploitation Windows 8 et de la dernière version en date 8.1 est une bonne chose, mais elle n’entraînera pas directement une amélioration de la sécurité dans le monde des entreprises, étant donné que la plupart n’envisage que peu ou pas du tout d’installer Windows 8. La majorité utilise toujours Windows 7. Les utilisateurs de Windows XP ont tout intérêt à effectuer la transition le plus vite possible, car le soutien de ce système d’exploitation prendra fin d’ici un an. Pour un aperçu complet des principales tendances et des défis majeurs dans le domaine de la sécurité qui ont été abordés lors de la Belgacom Security Convention, surfez sur www.belgacom. be/securityconvention.

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Vers une accessibilité optimale en quatre étapes Auparavant, c’était simple : il y avait un téléphone et un ordinateur avec des logiciels. Aujourd’hui, tout est plus imbriqué, le matériel comme les logiciels et le travail comme la vie privée. “Pour les entreprises, cela signifie plus de défis mais aussi plus de possibilités”, confirme Johan De Belie de Belgacom.

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a communication est de nos jours l’une des exigences de base de toute entreprise. Ceci dit, une entreprise peut à l’heure actuelle disposer d’une solution de communication nettement plus personnalisée que jadis. Avec Johan De Belie, Specialised Sales Consultant Unified Communications chez Belgacom, nous passons en revue les choix que vous devez faire pour une communication et une accessibilité optimales.

Connectivité de base C’est la connexion de base. Là où une ligne téléphonique était jadis monnaie courante, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Il y a davantage de choix à faire. Il peut en effet s’agir d’une ligne analogique ou d’une connexion via VoIP (Voice-over-IP), vos conversations étant ici acheminées sur le réseau comme des données. “Il y a parfois aussi des services supplémentaires sur les lignes téléphoniques. Je pense par exemple à un numéro 0800 ou à une forme de routage bien définie”, précise J. De Belie.

Application Il s’agit de certaines applications qui permettent de mieux communiquer et collaborer. “Pensez par exemple aux applications de messagerie électronique, de chat, d’indication de votre statut ou de votre présence ou encore à celles qui autorisent les réunions virtuelles.”

Externe L’accent portait jusqu’ici sur la communication interne entre le personnel, mais les entreprises se préoccupent de plus en plus de l’accessibilité vis-à-vis de leurs clients. “Il s’agit de l’interaction avec le client. Pensez aux centres de contacts offrant un service optimal au client par le biais de différents canaux : téléphone, discussion, mail ou autres.” Pour les e-shops, il est important d’être facilement accessibles pour les internautes, notamment grâce à la possibilité de discuter avec les collaborateurs. Beaucoup d’entreprises ont par

“Les entreprises se préoccupent de plus en plus de l’accessibilité vis-à-vis de leurs clients. C’est ce que l’on appelle l’interaction.” ailleurs encore d’autres choix à faire. Outre la ligne fixe traditionnelle, de plus en plus de collaborateurs travaillent également de façon mobile. Preuve en est l’augmentation des travailleurs à domicile, qui doivent eux aussi être joignables. “Vous devez aussi toujours considérer l’utilisateur mobile dans les quatre choix technologiques cités plus haut”, conclut J. De Belie.

Communication de base Il s’agit du service de communication en sus de la ligne. Nous parlons ici d’un central téléphonique, mais plusieurs possibilités s’offrent également à vous. Un central téléphonique était auparavant un équipement présent dans une entreprise. Aujourd’hui, il peut également s’agir d’un logiciel ou d’un service que propose un opérateur comme Belgacom. “La différence technologique est grande, mais le choix de l’utilisateur final ne devrait en fin de compte pas avoir d’importance. La facilité d’utilisation doit être la même.”

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Nouveaux smartphones Nokia Lumia 1520 Le nouveau Nokia Lumia 1520 est un robuste smartphone avec un grand écran Full HD de 6’’, mais qui rentre parfaitement dans une poche ou dans un sac. Ce grand écran d’une résolution de 1 920 x 1 080 pixels est extrêmement convivial et se prête donc ttrès bien à la consultation comme à la saisie de données dans des applications professionnelles. L’utilisation d’applications comme Word, Excel et PowerPoint est particulièrement agréable. La suite Office reste en outre un atout professionnel important de Windows Phone 8, et l’intégration avec Lync, par exemple, est parfaite. Les

couleurs jaillissent littéralement de l’écran et le puissant appareil photo PureView 20 mégapixels vous permet de prendre de beaux clichés et de réaliser des vidéos Full HD de haute qualité. Avec ce smartphone, vous ne devrez donc plus jamais avoir un appareil photo en poche. Nokia a par ailleurs installé quelques appli photo exclusives supplémentaires pour vous permettre d’utiliser tout le potentiel. Vous disposez également d’un accès au Windows App Store. Autres atouts appréciables : un chargement sans fil et une autonomie particulièrement élevée. Le Lumia 1520 est de loin le meilleur appareil Windows Phone 8 sur le marché. www.nokia.be

Acer Liquid Z5 Avec le Liquid Z5, Acer lance un smartphone intéressant. Si le grand écran 5’’ ne paraît pas très net en raison de la faible résolution de 854 x 480 pixels, le processeur dual-core rapide lui offre un répit supplémentaire quant aux performances. Le Liquid Z5 tourne sous Android 4.2.2,

auquel Acer a apporté sa patte personnelle. Une mise à jour vers Android 4.3 ou 4.4 n’est pas encore prévue. Acer introduit les ‘floating-apps’ avec son logiciel maison. Il vous permet d’ouvrir plusieurs applications dans différentes fenêtres, l’idéal pour rentabiliser le grand écran. Au dos, on trouve un appareil photo 5 mégapixels dont l’objectif spécial laisse passer plus de lumière pour de meilleurs clichés dans la pénombre. À noter le bouton central situé au dos de l’appareil. Si vous appuyez une fois, vous le déverrouillez, deux fois et vous accédez à votre appli favorite. Et si vous appuyez longuement, le smartphone passe automatiquement en mode appareil photo. Pratique ! L’Acer Liquid Z5 est un smartphone d’entrée de gamme très complet. www.acer.be

livre

Créer un buzz On associe vite le marketing viral aux médias sociaux comme Facebook, YouTube ou Twitter. “À tort”, pense Jonah Berger, auteur du livre ‘Créez la tendance !’. “On surestime le bouche-àoreille sur Internet, alors que les conversations hors ligne sont beaucoup plus profondes.” Voici néanmoins six manières de faire du bruit.

associations mentales. Penser au café évoque Starbucks.

Monnaie sociale

Quel était le plus grand point d’interrogation chez Apple lors de la conception du Powerbook G4 ? La position du logo.

Être au courant de choses cool fait paraître les gens intelligents. C’est comme si vous leur donniez quelque chose en main. Vous devez donc leur donner des éléments leur laissant une telle impression.

Déclencheur Les déclencheurs sont de petits rappels dans l’environnement qui génèrent des

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Émotions Les gens s’enthousiasment plus facilement pour un animal domestique que pour la gestion logistique. Mais on peut toujours jouer sur les émotions.

Visible

Valeur pratique L’une des vidéos les plus populaires sur YouTube ces dernières années est celle d’un homme de 86 ans, Ben Craig, qui explique comment nettoyer des épis de maïs le plus efficacement possible.

Histoires Les gens aiment les histoires. La chaîne Subway propose sept petits pains qui comportent moins de 6 grammes de matière grasse. Pas de quoi fouetter un chat jusqu’à ce que ces produits interviennent dans l’histoire d’un certain Jared Fogle qui a perdu la bagatelle de 111 kilos en ne mangeant que des petits pains Subway.

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Big Data

D’abord la qualité, puis le volume Les entreprises européennes n’ont pas encore pris conscience du Big Data. 7% seulement le considèrent comme très pertinent pour leur business. Elles se préoccupent nettement plus de la qualité que de la quantité de leurs données.

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es données provenant du Business Intelligence Maturity Audit de Steria de la fin de l’année passée ne mentent pas : le Big Data est pertinent pour seulement 7 % des entreprises européennes. C’est ce qui ressort d’une enquête portant sur le Big Data et la Business Intelligence (BI) auprès d’un peu plus de 600 entreprises issues de vingt pays différents. Pour plus de 30 % des entreprises, le Big Data n’est actuellement rien de plus qu’un phénomène de mode. Et les grands défis auxquels le Big Data apporte une réponse – le volume, la vitesse et les différents types de données – n’occupent que la 13e à la 15e place dans la liste des priorités absolues des entreprises européennes.

que l’on puisse commencer à penser au Big Data. Il est frappant de constater que le scepticisme au sujet du Big Data est plus présent chez les répondants du département IT que chez ceux des départements business. Dans la segmentation clientèle par exemple, 30 % des profils business ont répondu que le Big Data est important, contre seulement 23 % des profils IT. Cela montre le danger que les entreprises perdent de vue le potentiel du Big Data parce que les défis de base concernant la BI, comme la qualité des données, représentent un trop grand obstacle conclut Patricia Langrand, co-auteur de cette enquête de Steria : “Les entreprises européennes devront mettre l’accent sur la qualité des données, mais

aussi veiller à gommer la différence de perception entre le business et l’IT quant à l’importance du Big Data.”

Pas de Big Data pour les PME ? La présence relativement forte des PME en Europe joue bien sûr aussi un rôle. “En ce moment, le Big Data concerne surtout les grands groupes qui traitent d’énormes quantités de données”, conclut également Agoria dans un article d’opinion en ligne, “seulement 16 % des entreprises européennes analyseraient plus de 50 téraoctets de données et 44 % ne traitent actuellement pas plus de 5 téraoctets au maximum. Mais doit-on vraiment atteindre les 50 téraoctets pour se lancer dans le Big Data ?

Du pain sur la planche Une des principales raisons au manque d’enthousiasme pour le Big Data tient au fait que les entreprises savent qu’une stratégie Big Data réussie repose d’abord sur la qualité des données. Et selon cette étude, cela semble encore loin d’être le cas dans beaucoup trop d’entreprises. Seuls 38 % des entreprises considèrent la qualité des données comme le principal défi BI auquel elles sont aujourd’hui confrontées. Environ un tiers (34 %) ne possède pas de processus établis pour la qualité des données. Et selon 31 % des entreprises, les problèmes relatifs aux données sont davantage découverts par hasard que grâce à un contrôle systématique. Il y a donc encore beaucoup de pain sur la planche au niveau de la business intelligence avant

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