Proximus One • Avril 2015

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Avril 2015 Magazine business pour les professionnels de l’ICT | ictnews.be/one

On/Off

Quid en cas de coupure de courant ?

En pratique Grâce à sa solution automatisée, Luminus a réduit de 30 % ses rappels de paiement.

Dossier

L’Internet of Things

La gamelle de votre compagnon à quatre pattes commande-t-elle toute seule ses croquettes préférées ? D’ici 2020, on comptera dans le monde pas moins de 50 milliards d’appareils connectés à internet. De nouveaux modèles d’entreprise vont voir le jour. Leur valeur ajoutée sera déterminante pour atteindre la réussite.



Bienvenue

“L’avènement de l’Internet of Things” Avec la 4G et le wi-fi, la communication mobile est facile et accessible partout. Il n’y a donc plus qu’un pas à faire pour que les tablettes et smartphones ne soient plus les seuls objets connectés. Les voitures, thermostats et frigos le sont également, tout comme les parcmètres, les ascenseurs, les bennes à ordures et les feux de circulation. Non ! Ce n’est pas de la science-fi ction. La technologie existe.

fournisseur de services ICT. Parallèlement, nous développons un écosystème avec nos partenaires. Votre entreprise dispose ainsi d’un seul intermédiaire à qui adresser toutes ses questions concernant l’Internet of Things. Une fois encore, nous restons infiniment proches. Bonne lecture !

Cette édition de One est entièrement dédiée à l’Internet of Things. Nous nous intéressons de près à ce qui offrira peut-être bientôt à votre entreprise d’incroyables possibilités. Comme à l’accoutumée, ce ne sera pas la technologie qui fera pencher la balance, mais la valeur ajoutée qu’elle offrira à votre organisation. Avec l’Internet of Things, nous évoluons plus que jamais vers des modèles d’entreprise fondés sur la collaboration. C’est pourquoi Proximus propose son expertise en tant qu’opérateur et

– Bart Van Den Meersche, Chief Enterprise Market Officer Enterprise Business Unit Proximus

Trends

Réseau Long Range

Coffee Copter

Faire communiquer des millions de machines : voilà le but de l’IoT. La technologie ‘Long Range’ ou ‘LoRa’ permettra, aux côtés du wi-fi et de la 4G, de relier une myriade d’objets à internet. LoRa servira essentiellement à connecter des capteurs fonctionnant sur batterie et à transférer des données sur de longues distances. Les batteries de ces capteurs auront une durée de vie de dix ans.

‘A Lab’, un centre amstellodamois réunissant des entreprises innovantes, a réalisé une prouesse technologique. Les collaborateurs peuvent, via une app, commander un café. Celui-ci leur est ensuite apporté par un drone, qui évite les personnes et les obstacles à l’aide d’un système de reconnaissance des objets et de détection des mouvements. Une fois arrivé à destination, le Coffee Copter informe la personne que son café est prêt.

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L’œil, nouveau mot de passe Selon Gartner, d’ici 2020, 80 % des smartphones et tablettes utiliseront de nouveaux codes biométriques pour se déverrouiller : reconnaissance faciale via la caméra, reconnaissance vocale via le micro et même reconnaissance des mouvements propres à chaque individu via les accéléromètres. Les empreintes digitales sont comme un mot de passe à six caractères, et ne seront donc plus suffisantes pour protéger nos appareils, estime Gartner.

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SOUS LES PROJECTEURS | Métal hydrophobe

Métal hydrophobe La danse des gouttes Empêcher les gouttes d’eau qui tombent sur une surface métallique d’éclater : tel est le résultat d’une technique développée par des scientifiques de l’Université de Rochester à New York. Le Professeur Chunlei Guo et son collègue Anatoliy Vorobyev utilisent des lasers afin de rendre la surface du métal hydrophobe, de façon à ce que les gouttes y rebondissent comme de petites balles de ping-pong. Cette technique peut être utilisée pour éviter que les avions ne givrent.

> www.rochester.edu

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Dans ce numéro VISION

CONVERSATION Q+A Jacques Rossler, CIO de Saint-Luc (UCL) 11 Vision Chris Borremans, CIO de Komatsu Europe 36 En équipe Christophe Vanneste et son équipe de Mensura 38 Q+A Ellen Van den Berghe, Digital Channels Manager à la Loterie Nationale 06

11 “Les bulldozers sans conducteur sont pour bientôt.” Chris Borremans, CIO de Komatsu Europe

DOSSIER

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SOLUTION L’internet pas cher à l’étranger 14 On/Off : quid en cas de coupure de courant ? 07

EN PRATIQUE RQM L’IoT, un concept qui monte 16 EDF Luminus Laura à l’appareil 30 Offi ce National des Vacances Annuelles Un déménagement sous le signe du NMT 33 Le Club de Bruges Le wi-fi dans le stade 39 Walibi Une communication avec un impact direct 08

EN PRATIQUE

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Office National des Vacances Annuelles “Avec le Nouveau Mode de Travail, les collaborateurs côtoieront la direction, ce sera un gros choc culturel.”

L’Internet of Things Eefje Vanhullebusch et Katia Deboel évoquent l’écosystème de Proximus pour l’IoT, 7 managers débattent des opportunités et des défis de cette technologie et Arne Jansen et Jonathan Huyghe abordent l’importance de la valeur ajoutée dans la réussite d’un projet.

SCOOP Nouveaux smartphones BlackBerry Classic et Microsoft Lumia 435 29 L’Internet of Things Flic et littleBits 32 Lu pour vous ‘The Phoenix Project’ 18

AUSSI INTÉRESSANT… Technologie Une nouvelle menace dans la guerre cybernétique 22 Infographie La course à l’IoT 40 Proximus News Geert Rottier, Proximus Night of ICT, ICT Channel Awards, Storygram et LoRa Alliance 42 Chronique La domotique a-t-elle conquis nos agendas ? 10

Publication de Belgacom SA Année 9 / numéro 23 / Q1 2015 Éditeur responsable : Bart Van Den Meersche, bd du Roi Albert II 27, 1030 Bruxelles Coordination : Charline Briot, Markus Eggermont, Robbin Sacré, Jean-Marie Stas, Dirk Van Dijck Ont collaboré à ce numéro : Andrew Beavis, Klaar De Groote, Robert Doran, Davy Goris, Isabelle Latour, Frederic Petitjean, Anneke Stoffels, Dries Van Damme, Frank Van den Branden, Filip Van Loock, Cis Van Peer. Concept et réalisation : Propaganda SA, Imperiastraat 16, 1930 Zaventem, www.propaganda.be Pour plus d’informations, contactez : Robbin Sacré robbin.sacre@proximus.com Nederlandstalige versie: mail naar robbin.sacre@proximus.com om een exemplaar van dit magazine in het Nederlands te ontvangen. English version: e-mail to robbin.sacre@proximus.com if you want a copy of this magazine in English. Les spécifi cations techniques sont fournies uniquement à titre indicatif. Belgacom se réserve le droit de les modifi er sans avis préalable. Aimeriez-vous savoir qui est votre Proximus account manager? Visitez www.proximus.be/mycontacts

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CONVERSATION | 7 questions à Jacques Rossler, CIO de Saint-Luc (UCL)

“Je voudrais des journées de 48 h pour mieux concilier travail et vie de famille.” Jacques Rossler Cliniques universitaires Saint-Luc (UCL)

Quelle est votre principale réalisation professionnelle aux Cliniques ? En 2014, nous avons migré en téléphonie sur IP et commencé à remplacer le traditionnel système d’appel personne de Saint-Luc par des téléphones wi-fi. Pour ce faire, 1.500 antennes ont été installées. Actuellement, nous utilisons 1.000 téléphones wi-fi ; fin 2015, nous arriverons à 1.600 appareils. Les systèmes mail ont aussi migré d’un système propriétaire vers Exchange. Nous avons transféré 6.000 comptes sans perdre un seul mail.

À côté de qui aimeriez-vous un jour vous retrouver dans un avion ? Quelle question lui poseriez-vous ? Steve Jobs. Je lui demanderais ce qu’il a fait lorsqu’il est revenu chez Apple pour réussir à changer la culture d’entreprise, et sur quelle base il a décidé d’exécuter ou non certains projets.

Personnalité Jacques Rossler est un manager pragmatique. Il écoute attentivement les conseils mais tranche lui-même la question. Il trouve normal d’être responsable des résultats, qu’ils soient bons ou moins bons. Carrière Jacques a entamé sa carrière en septembre 1996 comme Consulting Manager chez HP Consulting. En 2008, cela faisait 4 ans qu’il était IT Manager chez Rainbow ICT Services. Il est passé chez Toyota Motor Europe en tant que Manager du département des applications utilisées dans les dépôts de pièces dans toute l’Europe. Depuis 2012, il est CIO des Cliniques universitaires Saint-Luc à Bruxelles.  Entreprise  Saint-Luc est l’hôpital académique de l’UCL à Bruxelles. Afin de fournir les meilleurs soins aux patients souffrant de maladies rares et lourdes, l’organisation fait appel à des centres pluridisciplinaires. Le département Recherche jouit d’une excellente réputation.  Collaborateurs  L’hôpital Saint-Luc de Woluwe-Saint-Lambert occupe plus de 5 .000 personnes. Le personnel infirmier, médical et paramédical est constamment formé. Le département ICT compte 68 collaborateurs. 6

Qu’est-ce que vos collaborateurs ignorent à votre sujet ? Que j’ai créé un service de gardiennage et de sécurité lorsque j’étais à l’ULB. Nous assurions la sécurité des gens lors des fêtes et autres événements organisés par la faculté polytechnique. Il a eu tellement de succès que les autorités de l’université faisaient également appel à lui.

Ce dont vous ne pouvez pas vous passer un seul jour ? Ma famille, que je vois d’ailleurs trop peu. J’aimerais aller plus souvent plonger avec mes fils. Et skier, une activité que je préfère faire en famille.

Quelle personne ou quel événement a marqué une étape ou un virage important dans votre carrière ? En 1998-1999, Linda Quartier m’a demandé de développer le département Business Solutions d’HP Consulting. C’était la première fois qu’on me demandait de combiner mes compétences en management à mon approche ‘commerciale’.

Que feriez-vous si vous n’exerciez pas ce métier ? Je serais sans doute devenu médecin. À huit ans, je voulais déjà être ingénieur. Mais j’ai un peu hésité quand j’ai dû choisir des études. Je connais beaucoup de médecins, et je trouve qu’ils font un travail vraiment passionnant.

Quelle est votre app préférée du moment ? Pulse.me, une app qui passe en revue mes sites préférés et crée une mosaïque interactive sur la base des sujets qui m’intéressent. Avril 2015


SOLUTION | Deux formules avantageuses pour l’internet mobile à l’étranger

L’internet pas cher à l’étranger Depuis le 1er juillet 2012, l’Europe applique des tarifs fixes plafonnés pour le roaming. Proximus souhaite permettre à ses clients de surfer de manière encore plus simple et abordable à l’étranger, et de continuer ainsi à travailler et à communiquer facilement. Autre avantage : un meilleur suivi pour les gestionnaires.

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e connecter à internet en voyage (d’affaires) est plus qu’une mode. Où que vous soyez, vous devez pouvoir faire une recherche rapide, suivre un dossier et communiquer. Que vous ayez un smartphone, une tablette ou un ordinateur portable, votre bureau vous accompagne partout et personne ne remarque que vous êtes à l’étranger.

Avertissement en cas de dépassement de la consommation Pour éviter toute mauvaise surprise au niveau des dépenses, la nouvelle réglementation prévoit un blocage du trafic de données dès que vos frais dépassent les € 50. Vous recevez aussi un avertissement dès que vous arrivez à 80 % du volume maximum. En outre, Proximus vous propose deux formules pour surfer encore moins cher à l’étranger. Formule pour les voyageurs réguliers Travel Mobile Internet a été conçu pour votre usage personnel. Vous disposez de 300 MB de data par mois, valables en Europe, en Albanie, en Chine, au Japon, en Nouvelle-Zélande, aux États-Unis et ictnews.be/one

en Suisse. La solution idéale pour les collaborateurs qui veulent être productifs, où qu’ils soient, sans devoir se soucier du prix de leur consommation mobile. Vous êtes également averti lorsque vous avez dépensé plus de € 50 ou que vous avez utilisé 80 % de votre volume maximum.

Forfait data partagé Les Shared Data Roaming Packs sont destinés à un groupe d’utilisateurs. En tant que gestionnaire ICT, vous pouvez attribuer un volume de données limité à un nombre illimité de collaborateurs. Pas besoin d’activation individuelle. Le principe ? Premier arrivé, premier servi. Le volume de données total disponible peut aller de 5 à 60 GB par mois, en fonction de votre entreprise ou du nombre de voyageurs. Les tarifs de roaming sont valables dans tous les pays européens, en Albanie, en Chine, au Japon, en Nouvelle-Zélande, aux ÉtatsUnis et en Suisse, ainsi qu’au Brésil, au Canada, en Inde et en Russie. Il n’est toutefois pas possible de signaler les blocages de manière individuelle, ni d’envoyer des avertissements personnels concernant la consommation.

Atouts • Simplicité du travail mobile à l’étranger • Productivité accrue • Collaborateurs satisfaits

Plus d’infos Activez une option roaming sur MyProximus avant votre départ. Contactez votre account manager.

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EN PRATIQUE | RQM lance un service de monitoring basé sur m2m factory

L’IoT

un concept qui monte

Une panne d’ascenseur est particulièrement gênante pour les utilisateurs et souvent chère pour celui qui doit payer la réparation. RQM évalue l’état des appareils et en informe les propriétaires et les locataires.

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es ascenseurs sont étonnamment peu fiables. Selon l’organisme de contrôle allemand TÜV, chaque année, en moyenne, une personne se retrouve coincée dans chaque ascenseur. Dans ce cas, en Belgique il y aurait annuellement presque 77.000 personnes coincées. “Il s’agit d’une conséquence logique de la manière dont fonctionne le marché des ascenseurs”, estime Lars Odlen, General Manager de RQM. “Le constructeur d’un immeuble à appartements ou de bureaux choisit un ascenseur en fonction du prix d’achat et d’installation. C’est le futur propriétaire qui paiera ensuite le contrat d’entretien.” Un entretien – souvent cher – qui, comme le prouve le nombre élevé de pannes et de personnes coincées, est loin de garantir le bon fonctionnement des appareils. Lars Odlen : “En général, la facture annuelle est la forme de communication principale entre la société d’entretien et le propriétaire du bâtiment.”

Des rapports détaillés Consciente des progrès à réaliser, RQM a développé LiftLog, une application reliant l’ascenseur à internet. LiftLog est un petit appareil m2m qui collecte des données de fonctionnement de l’ascenseur et les envoie via GPRS à m2m factory, la plateforme m2m as-a-Service de Proximus. Les données passent ensuite via un tunnel VPN et rejoignent le backbone de RQM dans le cloud, où elles sont analysées. Cette analyse permet d’envoyer des avertissements, alertes et rapports au propriétaire de l’ascenseur. Lars Odlen : “Pour quelqu’un qui veut vendre ou louer son bien, il est important d’avoir des données précises et exactes au sujet de l’ascenseur.” LiftLog collecte notamment des informations sur le nombre de mouvements des portes et de l’ascenseur, 8

À propos de RQM RQM (Remote Quality Monitoring) est la nouvelle entreprise de Lars Odlen. Située à Bruxelles, la société dispose d’une équipe de trois salariés, de sept consultants et d’un réseau de fournisseurs.

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le nombre d’interventions effectuées par la société d’entretien et leur durée, le nombre d’activations du bouton de secours, etc. Ces données soutiennent le dialogue avec la société d’entretien, qui à son tour pourrait améliorer le fonctionnement et réduire les coûts pour les propriétaires et les locataires.

Inverser les rôles Les informations obtenues via LiftLog permettent au propriétaire d’avoir une meilleure idée de l’état de ses ascenseurs. Lars Odlen : “Il ressort des rapports que généralement, seulement quatre ascenseurs sur six sont utilisés couramment ; le propriétaire peut alors en mettre deux hors service et instaurer un système de rotation des appareils. Il réduira ainsi les frais d’entretien et allongera la durée de vie des ascenseurs.” Les rapports de LiftLog permettent en outre au propriétaire d’inverser les rôles. “À l’heure actuelle, les entreprises spécialisées proposent des contrats avec un nombre fixe d’entretiens annuels. Vu le nombre élevé de pannes, ce système n’est de toute évidence pas très efficace.” Plutôt que de payer pour l’entretien, le propriétaire pourrait rémunérer le prestataire en fonction du temps pendant lequel les ascenseurs ne sont pas en panne. Voilà un bel exemple de la manière dont l’Internet of Things pourrait entièrement révolutionner un modèle d’entreprise. Le mot d’ordre : la proactivité Si RQM transmet au propriétaire des informations au sujet d’un ascenseur, les rapports pourraient tout aussi bien aider les sociétés chargées de l’entretien à améliorer leurs services. Lars Odlen : “Comparez cela à l’entretien d’une voiture : la distance parcourue détermine l’intervention nécessaire. Suivre l’intensité d’utilisation d’un ascenseur permet de beaucoup mieux anticiper les choses, de prévoir des entretiens préventifs et de réduire ainsi le risque de panne.” Affaire à suivre…

Lars Odlen est un entrepreneur en série suédois. Dans les années 90, il emménage à Bruxelles quand le fabricant d’ascenseurs Kone s’y est installé. Ces quinze dernières années, il a fondé et vendu six entreprises. En 2014, il a fondé RQM.

Atouts • Collecte et analyse de données • Rapports précis • Entretien préventif

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Plus d’infos Surfez sur www.proximus.be/m2m ou contactez votre account manager

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TECHNOLOGIE | Comment fonctionnent les Advanced Persistent Threats ?

Dans le monde de la sécurité informatique, le terme ‘Advanced Persistent Threats’ est dans toutes les conversations. Bart Callens, Product Manager ICT Security chez Proximus, nous en explique le principe.

Une nouvelle menace dans la guerre cybernétique

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a première étape des Advanced Persistent Threats consiste à cibler une victime – une personne ou une organisation – et à envoyer des e-mails malveillants ou de phi-shing, ou à infecter des sites web à l’aide d’une méthode appelée l’attaque de point d’eau. Rien de bien neuf jusque-là. En revanche, la suite est plus inquiétante. Le pirate commence par contourner vos protections (pare-feu, antivirus, serveur proxy…), qui recherchent des ‘signatures’, c’est-à-dire des morceaux de code typiques potentiellement nuisibles. Tout consiste donc à dissimuler le code malveillant. Pour cela, le hacker le fractionne et le répartit entre différents contenus : il place du JavaScript sur la page web, avec une partie dans une image JPEG et une autre dans une ligne de séparation bitmap ou parfois dans une police MS Office. Une fois téléchargée, l’une de ces parties exploite une faiblesse du système pour s’activer et se réassembler. À ce moment, nous avons ce qu’on appelle un shellcode : un software cachant un autre software. Il ne lui reste plus qu’à se déchiffrer, voire à télécharger le vrai malware via un simple FTP.

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Le malware se niche ensuite profondément dans le software de l’ordinateur et vérifie qu’il ne tourne pas dans un environnement ‘sandboxé’. La première chose qu’il a à faire est d’obtenir les droits d’administrateur grâce à une vulnérabilité de l’OS. Il peut alors se cacher sur le disque, dans le registre, les applications, les documents, voire le BIOS ou le firmware. Il veillera aussi à toujours redémarrer en même temps que l’ordinateur. Il s’assurera de ne pas pouvoir être effacé en se logeant profondément dans l’OS. Pour supprimer le virus, vous devrez réinitialiser et reformater le disque dur. Il se peut même que vous deviez détruire

votre hardware pour être totalement sûr de ne pas voir le malware ressusciter. Mais pour survivre, celui-ci tend aussi à se propager aux autres ordinateurs et répète alors le même processus. Il utilise aussi des formes avancées de cryptage ou le trafic réseau pour rester à couvert. Enfin, si le hacker pense que le malware est sur le point d’être détecté, il peut, depuis son centre de commande et de contrôle, le mettre en veille ou l’effacer entièrement, tout comme ses traces. L’étape finale est la plus dommageable et peut entraîner l’exportation des données sensibles visées. Depuis son centre de commande, le pirate entre en contact avec le malware et lui donne l’ordre d’accomplir sa mission. En général, elle consiste à voler des informations confidentielles ou financières, ou encore à effacer le disque, à lancer une attaque par déni de service, à détruire tout ce qui est connecté à l’ordinateur, etc. Le malware peut rester latent pendant des mois avant d’être activé. Mais alors… Existe-t-il une solution ? Un malware avancé est maître dans l’art de se déguiser. Il est donc impossible de ne compter que sur la vigilance des utilisateurs finaux ou sur des solutions de sécurité informatique traditionnelles. La seule manière de protéger votre ordinateur est de vous assurer que les outils dont vous disposez identifient toutes les menaces émergentes et de compléter vos méthodes de prévention actuelles par des systèmes de détection avancée et de réaction aux incidents. Dans la mesure où cela exige des connaissances pointues en la matière, mieux vaut faire appel à des organisations spécialisées dans la sécurité informatique, capables de fournir des services en temps réel, 24 h sur 24, 7 jours sur 7.

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VISION | Chris Borremans, CIO de Komatsu Europe

Komatsu Europe utilise l’ICT pour développer des machines off-road, ainsi que pour améliorer et accélérer ses processus. Chris Borremans, CIO de l’entreprise, concilie la demande d’innovation et le caractère plutôt traditionnel du marché.

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hez Komatsu, l’ICT revêt deux fonctions stratégiques. “Au fil des ans, la place de l’ICT dans nos machines a gagné en importance”, explique Chris Borremans. “Les excavatrices et les bulldozers sont plus que jamais truffés de composants ICT destinés à évaluer les performances et à rassembler des données sur l’utilisation et l’usure des appareils.” Parallèlement, l’ICT est devenu indispensable pour la conceptualisation des machines. Borremans cite ainsi l’exemple de la représentation holographique d’une nouvelle cabine, utilisée afin d’en parfaire l’ergonomie. “C’était très concluant”, affirme-t-il. “L’ICT a donc un impact considérable sur la durée du cycle de conception, ce qui nous permet de lancer plus vite la production et de commercialiser plus rapidement l’engin.”

“Les bulldozers sans conducteur sont pour bientôt” Chris Borremans travaille depuis 1991 chez Komatsu. Il a commencé sa carrière comme gestionnaire d’infrastructure ICT pour devenir ensuite ICT manager européen. Depuis 2003, il est CIO pour l’Europe. Komatsu est un constructeur japonais de machines et de véhicules off-road. L’entreprise produit notamment des excavatrices, des bulldozers et des camions à benne pour le secteur du bâtiment, de la construction de routes et de l’exploitation minière. Environ 90 % de la production est fabriquée sur commande. Pour cela, Komatsu dispose en Europe de sites d’assemblage, notamment en Italie, au Royaume-Uni et en Allemagne. Le siège européen est situé à Vilvorde.

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VISION | Chris Borremans, CIO de Komatsu Europe

Des gants de travail traditionnels En tant que CIO, Chris Borremans s’intéresse pourtant surtout aux applications ‘classiques’ de l’ICT. “Notre but est d’optimiser les processus et de supprimer les coûts inutiles.” Dans ce contexte, l’internet ouvre une foule de possibilités nouvelles. Un système en ligne permet p. ex., par l’intermédiaire de la boutique en ligne du distributeur, de relier la commande des clients finaux – comme des pièces de rechange – au système de gestion des stocks de Komatsu. À la clé, un traitement plus efficace des commandes, des délais de livraison plus courts et de quoi se distinguer de la concurrence. “Il faut aussi tenir compte du profil plutôt traditionnel des utilisateurs finaux de nos machines”, ajoute Chris Borremans. “Ce sont en général des gens qui travaillent sur un chantier ou dans une mine en portant de gros gants. Il n’est donc pas toujours facile d’intégrer l’usage des tablettes et des smartphones dans ce secteur.”

Une ère nouvelle Aux yeux du client final, l’ICT qui équipe la machine n’est pas encore un facteur de différenciation immédiat. “Le coût total de propriété reste l’argument de vente principal.” Il n’empêche que le CIO reçoit de plus en plus de questions de la part du département R&D. Chris Borremans : “On me demande comment fermer la boucle de rétroaction”. L’ICT joue un nouveau rôle important. D’une part, il permet, grâce à des centaines de capteurs intégrés, de rassembler des informations sur l’utilisation des machines, comme la température de l’huile, le régime du moteur, le nombre de mouvements, etc. D’autre part, il assure l’analyse des données et leur conversion en informations utilisables pour l’entreprise. “Grâce à ces informations, le département R&D peut remédier à des défectuosités récurrentes et le département des achats peut anticiper la demande pour certaines pièces spécifiques.”

La machine intelligente Avec ses machines connectées, Komatsu est en plein cœur de l’univers de l’Internet of Things et du big data. Chris Borremans : “Cela signifie qu’il faut prévoir les mesures nécessaires. Pour le moment, nous observons p. ex. une explosion de la demande d’espace de stockage de données.” Komatsu utilise déjà les données des machines et les analyses qui en découlent pour offrir un service supplémentaire à ses clients. Si le système détecte un problème avec la température de l’huile, le client est invité à prévoir un entretien. “À terme, les machines seront vraiment intelligentes et pourront être contrôlées à distance, sur la base des données rassemblées.” Tout comme pour les voitures, les camions à benne et les bulldozers autopilotés verront vraisemblablement le jour dans un avenir plus ou moins proche. “Nous ne sommes qu’à l’aube d’une ère nouvelle. Dans une vingtaine d’années, nous serons étonnés de tout ce que la technologie permettra de réaliser.”

3 conseils aux CIO

1 Pensez à la valeur pour l’entreprise… “La technologie doit avoir un intérêt”, estime Chris Borremans. Aussi conseillet-il de porter un regard des plus critiques sur toute proposition de projet ICT. “Si l’idée apporte une valeur ajoutée, vous pouvez apprendre beaucoup en approfondissant certaines pistes. Si vous doutez de sa valeur, une analyse plus fouillée de la proposition permettra probablement de mieux identifier certains risques.” Cet exercice n’est jamais inutile, même si le projet n’est pas approuvé au final.

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… mais n’exagérez pas

Chris Borremans : “D’un point de vue ICT, certains projets sont très intéressants, mais n’apportent pas assez à l’entreprise et sont donc abandonnés.” Un CIO doit veiller à ne pas tomber dans un environnement qui ne suscite quasi plus l’enthousiasme du personnel. “Vous devez donc fournir un iPhone à vos collaborateurs, même si un BlackBerry est sans doute meilleur pour les principales fonctions professionnelles, comme l’e-mail et l’agenda. Ce genre de choses peut parfois faire pencher la balance pour certains collaborateurs. Un CIO ne peut donc pas se montrer trop rigide à cet égard.”

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Gardez la tête froide

Chris Borremans : “Chez Komatsu, nous ne sommes pas vite enclins à suivre les modes et les tendances. Ce qui nous importe avant tout, c’est ce que la technologie peut offrir à l’entreprise. Pour les visioconférences, nous nous contentons donc de notre ancien système. Cependant, nous avons choisi ce qui se fait de mieux pour le système de suivi des stocks de pièces de rechange.”

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“Bientôt, les machines seront intelligentes et nous contrôlerons à distance nos camions à benne.”

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SOLUTION | Garantissez la continuité de vos activités en cas de panne de courant

On/Off quid en cas de coupure de courant ? Pannes dans les centrales nucléaires, plan de délestage… Mieux vaut anticiper les coupures de courant et vous y préparer. Pour cela, trois mots d’ordre : information, collaboration et disponibilité.

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l est important, lors d’une coupure de courant, d’informer vos clients, vos collaborateurs et vos fournisseurs, et ce, aussi bien avant – dans le cas d’une interruption prévue – que pendant et après celle-ci. Avec Crisis Communication Manager de Proximus, vous pouvez, via un environnement en ligne, envoyer des messages à vos collaborateurs, vos clients… Il vous suffit de choisir un canal de communication – téléphone, SMS ou e-mail – par groupe cible et de définir préalablement les procédures. Pour accéder aux logiciels, une connexion internet suffit ; pas besoin d’installer quoi que ce soit au niveau local ou de consentir un investissement colossal. Vous pouvez effectuer vous-même l’activation sur internet, via une app ou en envoyant un mot de code par SMS. Vous n’avez donc besoin de rien de plus…

Déviation des appels entrants Toutefois, informer vos contacts ne suffit pas : le travail doit se poursuivre, même pendant une coupure de courant. Vos clients et fournisseurs doivent aussi pouvoir vous joindre. Les Voice Managed Services (VMS) de Proximus

Les centres de données de Proximus protégés contre les pannes de courant Une coupure de courant prévue ou un black-out n’ont aucun impact sur la disponibilité des centres de données de Proximus. Un système d’alimentation autonome et largement approvisionné évite tout désagrément à ce niveau. Les clients peuvent donc compter à tout moment sur la continuité des services qui leur sont fournis. > Surfez sur www.proximus.be/ delestage pour plus d’informations.

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vous permettent en temps normal de répondre de manière rapide et professionnelle aux appels de vos clients via un système de routage. En cas de panne de courant, vous pouvez, via VMS Call Center, utiliser le réseau pour transférer les appels entrants vers un numéro fixe ou mobile. Votre entreprise reste donc joignable. Résultat : votre image de marque demeure intacte et vos clients sont satisfaits. Autre possibilité parmi l’offre VMS : la Disaster Recovery Solution, un back-up pour vos services de téléphonie Proximus ou votre centre de contact. Votre organisation continue de recevoir tous ses appels, sans que vous ne deviez modifier votre infrastructure.

Un changement de site flexible Si vous souhaitez garantir la productivité et la continuité de vos activités, vous avez à votre disposition de nombreuses possibilités bien utiles en cas de panne de courant. Les collaborateurs qui disposent d’une connexion leur permettant de travailler n’importe où et sur n’importe quel appareil peuvent s’acquitter partout de leurs tâches et ce, tout aussi efficacement qu’au bureau. À cette fin,

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Proximus propose des solutions sûres et de qualité. Proximus Explore constitue la base idéale pour un réseau d’entreprise sécurisé et relie toutes vos implantations et tous vos collaborateurs en Belgique et à l’étranger. Le travail flexible devient possible sur tous vos sites. La visioconférence améliore l’efficacité de la collaboration entre collègues et avec les externes. La connectivité, la communication et les appareils proposés comme avantages extralégaux constituent d’autres possibilités intéressantes. Proximus a ainsi créé Packs for Employees, Mobile for Employees et Devices for Employees. Combinés aux solutions de télétravail comme Explore Teleworking, Mobile Intranet et Virtual Desktop (VDI), vous avez la garantie d’un environnement aussi performant et sécurisé qu’au bureau.

l’ensemble de l’environnement de votre organisation, y compris les serveurs physiques et virtuels. Basée sur le cloud, la solution est flexible et rapidement disponible et n’exige aucun investissement en matière d’infrastructure ou de gestion. Les utilisateurs peuvent donc continuer à travailler sans problème. Chaque environnement est rapidement récupérable grâce au service Office Recovery.

Une sauvegarde ultracomplète Pour travailler à distance, il est indispensable que les systèmes et les données d’entreprise soient toujours disponibles. C’est pourquoi Proximus propose Disaster Recovery as-a-Service (DRaaS). Vous sauvegardez ainsi les données et

Plus d’infos

Atouts • Continuité des activités garantie • Satisfaction client plus élevée • Collaborateurs mobiles

Prenez contact avec votre account manager pour envisager comment garantir au mieux la continuité de vos activités.

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EN PRATIQUE | EDF Luminus envoie des rappels de paiement par téléphone

Laura à l’appareil Envoyer un rappel de paiement à un client exige de la délicatesse. Le fournisseur d’énergie EDF Luminus a fait appel à Proximus pour faciliter cette démarche, mais aussi pour la rendre plus commerciale et moins chère. La solution ? La charmante Laura.

A

uparavant, EDF Luminus envoyait ses rappels de paiement par la voie traditionnelle. Sept jours après l’échéance de la facture, le premier rappel était envoyé par la poste. La procédure était donc chère et compliquée. “Après avoir été repris par EDF, nous nous sommes intéressés à la manière dont le groupe envoyait ses rappels”, explique Tim Kusters, collection manager. “Ils avaient un système appelé Julie Tag, qui passait un appel téléphonique automatique pour avertir leur client que l’échéance de sa facture était dépassée.” EDF Luminus était intéressé par cette solution, mais souhaitait y intégrer les SMS et les e-mails.

Laura-call “Nous avons donc contacté Proximus, chez qui nous étions déjà client, et leur avons demandé s’il était possible de développer une solution de ce genre. La réponse a été positive. De plus, grace au partenariat de Proximus et The RingRing Company, nous allions disposer d’une solution qui pourrait être mise en œuvre très rapidement.” En janvier 2014, les premiers tests ont été effectués avec une voix de synthèse, mais cela n’a pas plu aux clients. Des acteurs ont alors été appelés à la rescousse. “Nous avons baptisé notre système Laura-call”, explique Tim Kusters. “Nous passons désormais un petit coup de téléphone amical deux jours après la date d’échéance de la facture. Nous proposons aussi aux clients de payer par voie de domiciliation. Si personne ne répond après trois appels, nous envoyons un SMS, ou un e-mail si nous ne connaissons pas le numéro de GSM du client.” Des économies à la clé Les résultats du nouveau système sont spectaculaires. “Après un Laura-call, nous devons envoyer beaucoup 16

moins de rappels supplémentaires qu’avant, ce qui représente une belle économie en papier et en frais de port. Notre centre de contact doit lui aussi répondre à beaucoup moins de questions : nos clients sont moins de 1 % à nous contacter après avoir reçu un Laura-call. Sans compter leur enthousiasme : il arrive même qu’ils nous remercient de leur avoir évité des frais supplémentaires. EDF Luminus présente aussi cette solution comme un service gratuit à la clientèle, et non comme un rappel des payeurs tardifs”, nuance Tim Kusters.

La carte de la facilité Le système fonctionne presque sans la moindre intervention de la part de EDF Luminus. “Il nous suffit d’uploader les données des clients sur le serveur SFTP le matin. Le reste se fait automatiquement.” EDF Luminus paie pour la téléphonie un tarif par appel et un tarif supplémentaire à la seconde. “Ce tarif par appel est dérisoire”, estime Tim Kusters. “Et le prix à la seconde est également très bon marché. Même si on parcourt tout le script, l’appel ne dépasse jamais les 90 secondes. Pour vous donner une idée, le prix de ce système revient à un cinquième de ce que l’on payait avant pour le courrier. C’est donc un excellent investissement.” Miss Belgique mise à contribution EDF Luminus souhaite déployer davantage ce système, p. ex. pour obtenir des informations manquantes sur ses clients, régler les déménagements et répondre aux questions qui lui sont adressées. Mais pourquoi Laura ? “Eh bien, il fallait trouver un nom et j’ai soudain pensé à notre Miss Belgique de l’époque, Laura Beyne”, explique Tim Kusters en riant. “Elle ne le sait probablement pas, mais elle a déjà appelé plus de 100.000 de nos clients.”

À propos d’EDF LUMINUS EDF Luminus est le principal challenger en Belgique et possède une part de marché d’environ 20 %. L’entreprise approvisionne aussi bien les particuliers que les PME et les clients industriels et prête beaucoup d’attention à la satisfaction du client, VREG l’a récompensé de 5 étoiles, le score maximum.

Plus d’infos Épargnez 80 % des coûts en un mois en faisant des rappels de paiement par téléphone. Envoyez un mail à SMSapplication-sales@proximus.com

Avril 2015


“Les rappels par téléphone nous coûtent 80 % moins cher que les rappels par lettre d’avant.”

Tim Kusters travaille depuis deux ans et demi chez EDF Luminus. Il a commencé dans le département Legal Recovery et exerce depuis 2,5 ans la fonction de Collection Manager pour le marché B2C et B2B.

Atouts • Script et mise en place prêts en 3 semaines • Désencombrement des call centers de EDF Luminus • Économies en papier et frais de port • Facilité d’utilisation : EDF Luminus n’a presque plus rien à faire • Clientèle très satisfaite

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SCOOP | Nouveaux smartphones BlackBerry Classic

Les inconditionnels des BlackBerry savent pourquoi ils restent fidèles à la marque : un clavier de 35 touches est tout simplement plus effi cace qu’un écran tactile. Le BlackBerry Classic possède non seulement un agréable clavier azerty de 4 rangées, mais aussi un écran tactile carré servant de pavé tactile. Doté de la 4G et d’un navigateur rapide, l’appareil compte parmi les plus sûrs du marché. La caméra 8 mégapixels avec fonction vidéo full HD ravira les amateurs. Le téléphone est équipé du nouveau système d’exploitation BlackBerry, compatible avec les applications Android. Il permet donc l’utilisation de nombreux logiciels professionnels, disponibles sur BlackBerry World et l’Amazon App Store. Ce concentré de technologie est aussi un véritable assistant personnel numérique qui supporte tous les systèmes de messagerie.

Processeur : 1.5 GHz Qualcomm dual-core Snapdragon Système d’exploitation : BlackBerry 10 Mémoire : 2 GB RAM, 16 GB d’espace de stockage, microSD jusqu’à 128 GB Écran : écran tactile capacitif

multi-touch LCD de 3,5” Résolution : 720 x 720 Autonomie en conversation : 11 h (2G) ; 17 h (3G) Autonomie en veille : 14 jours Dimensions : 131 x 72 x 10 mm Poids : 177 g Connexion : 4G LTE Cat4

131 mm

Un clavier pro

SAR : 0,70 W/kg Bluetooth : 4.0 Caméra : 8 MP avec autofocus arrière, capteur 2 MP avec fl ash LED à l’avant Extra : clavier azerty, pavé tactile, compatibilité avec les apps Android et BlackBerry, nano-SIM 72 mm

Dernier-né du fabricant canadien de smartphones, le BlackBerry Classic continue de miser sur un clavier physique permettant de taper rapidement. Microsoft Lumia 435

Le Lumia 435 est un appareil très polyvalent et accessible. Durable et facile à utiliser, ce téléphone tourne sous Windows Phone 8.1 et pourra passer à Windows Phone 10 dès son arrivée sur le marché. Et s’il dispose d’applications populaires comme Twitter, YouTube, Flickr, etc., Microsoft y propose également les versions mobiles de Word, Excel, PowerPoint, OneNote et Outlook. Internet Explorer 11 est bien entendu aussi installé sur l’appareil. L’écran tactile LCD de 4’’ off re une résolution de 480 x 800 pixels. Côté look, vous avez le choix parmi une série de coques aux couleurs branchées. Le Lumia 435 est compatible avec OneCloud Storage et convient parfaitement aux applications de gestion des appareils mobiles.

Processeur : 1,2 GHz Qualcomm dual-core Snapdragon Système d’exploitation : Windows Phone 8.1 (upgrade vers Windows 10 prévu) Mémoire : 1 GB RAM, 8 GB d’espace de stockage, microSD jusqu’à 128 GB

Écran : écran tactile capacitif multi-touch de 4” Résolution : 480 x 800 Autonomie en conversation : 21 h (2G) ; 11 h (3G) Autonomie en veille : 21 jours Dimensions : 118 x 65 x 12 mm Poids : 134 g Connexion : 3G HSDPA+

118 mm

Un ambitieux modèle de base

SAR: 0,58 W/kg Bluetooth : 4.0 Caméra : 2 MP à l’arrière, 0,3 MP à l’avant Extra : existe en blanc, noir, vert et orange ; caméra avec système de balise de géolocalisation

65 mm

Malgré son prix bon marché, le Lumia 435 peut compter sur un système d’exploitation moderne, un app store bien fourni et un look branché.

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Avril 2015


Dossier

L’Internet of Things Les possibilités de l’IoT sont infinies… Interview

Eefje Vanhullebusch et Katia Deboel nous parlent de l’écosystème que Proximus met en place pour l’IoT.

20 Infographie

La course à l’IoT.

22 … pourtant c’est la valeur ajoutée des nouveaux processus et modèles d’entreprise qui reste le facteur déterminant du succès. 90 minutes

Les entreprises cherchent dans l’IoT une manière de répondre aux besoins de leurs clients.

24 La parole à l’expert

Arne Jansen et Jonathan Huyghe, CUO KU Leuven : “C’est l’utilisateur final qui décide, pas l’application.”

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INTERVIEW | L’IoT vu par Eefje Vanhullebusch et Katia Deboel

Les capteurs et les réseaux destinés à connecter n’importe quel appareil à internet sont aujourd’hui disponibles et abordables. Pourtant, l’Internet of Things n’échappe pas à la règle dont est tributaire le succès de toute nouvelle technologie : une valeur ajoutée est indispensable.

L

’expression ‘Internet of Things’ ou IoT recouvre désormais de nombreux aspects. Dit simplement, l’IoT englobe un large éventail de nouvelles possibilités qui voient le jour lorsque nous équipons les appareils, machines et autres objets de capteurs et les connectons à internet. Selon les prévisions, on comptera en 2020 entre 30 et 50 milliards de ces appareils. Pour la Belgique, il devrait s’agir de 80 millions d’objets reliés à internet, soit une moyenne de 7 à 8 par personne. L’intérêt de l’IoT ne réside pas tant dans le fait de connecter des objets, mais dans l’utilisation des données qu’ils transmettent et qui servent à développer de toutes nouvelles applications. L’IoT peut améliorer la facilité d’utilisation, le confort et la sécurité.

Les composants sont là “Nous pouvons imaginer toutes sortes d’applications”, explique Eefje Vanhullebusch, responsable IoT & Advanced Services chez Proximus. “Un capteur placé sur la porte des toilettes d’un immeuble de bureaux en calcule la fréquence d’utilisation. Le propriétaire est ainsi en mesure de l’entretenir plus efficacement. Imaginez un capteur qui indique quand une benne à ordures est pleine. Vous évitez ainsi que le service d’enlèvement ne se déplace inutilement.” Et il ne s’agit là que de deux exemples d’applications parfaitement réalisables aujourd’hui. La connectivité existe (notamment via le wi-fi et la 4G), tout comme les capteurs (dont les batteries ont une longue durée de vie) et les plateformes pour les logiciels.

Sommesnous tous prêts pour l’Internet of Things ?

20

Avril 2015


La Belgique à l’avant-garde Les premières applications sont aujourd’hui sur le marché, notamment pour le réglage à distance du chauffage et de l’éclairage. Demain, ces applications seront toujours plus nombreuses et plus intelligentes. “Elles nous aideront à mieux gérer notre mobilité, par exemple”, affirme Katia Deboel, Lead Manager M2M Products & Solutions Marketing chez Proximus. “Un capteur mesure le nombre de voitures qui passent près d’un feu de circulation et transmet les données à une application qui règle les feux selon le trafic.” En général, la Belgique est assez innovante dans le domaine de l’IoT. “La réglementation joue parfois un rôle important dans l’adoption rapide de nouvelles applications”, ajoute Katia Deboel. “Dans le secteur de la

construction, l’enregistrement obligatoire des collaborateurs sur le chantier facilite le calcul de l’indemnité de mobilité et de déplacement.”

Le processus de réflexion commence maintenant En pratique, l’IoT précède bien souvent la législation. On peut donc s’attendre à ce que de nouvelles règles accélèrent l’émergence des applications. “Cela semble parfois futuriste, mais l’avènement de l’IoT est imminent”, explique Eefje Vanhullebusch. “Aussi les entreprises doivent-elles réfléchir dès à présent à ce que l’IoT peut leur offrir.” Cet exercice, la concurrence s’y livre également. C’est pourquoi Proximus souhaite épauler ses clients pour tout ce qui touche à l’IoT, sans se limiter à la connectivité. Son but est

d’accélérer leur transformation en mettant à leur disposition les bonnes bases et les bons partenaires.

Écosystème “Nous créons, en collaboration avec différents partenaires, un véritable écosystème”, poursuit Katia Deboel. “Il nous permet d’analyser l’idée du client, d’identifier ses besoins, de faire appel à nos partenaires et de trouver ensemble la bonne solution.” Dans ce cadre, la valeur ajoutée pour l’utilisateur final – et pour le fournisseur du service – est toujours prépondérante. “En matière d’IoT, un projet n’est utile que s’il est le fruit d’une réflexion approfondie”, conclut Eefje Vanhullebusch. Il ne suffit pas de mettre quelques capteurs ici et là. “Comme dans n’importe quel domaine, la réussite du projet dépend de la qualité de la préparation.”

Eefje Vanhullebusch (à droite) est chef du département Internet of Things & Advanced Services chez Proximus et gère une équipe de 35 collaborateurs. Katia Deboel est Lead Manager pour M2M Products & Solutions Marketing chez Proximus. Elle dirige une équipe de Product & Solution Managers qui contribue au développement de l’écosystème IoT de Proximus.

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DOSSIER | Infographie

La course à l’IoT D’ici 2020, la Belgique devrait compter 80 millions d’appareils connectés. De nouveaux modèles d’entreprise basés sur le concept machine-tomachine devraient bientôt apparaître. L’Internet of Things (IoT) peut aussi offrir une valeur ajoutée à votre entreprise. Ne manquez pas ce virage technologique et assurez-vous d’être dans le peloton de tête.

1

OBJETS

Capteurs, passerelles et toutes sortes d’appareils pouvant être connectés.

DE QUOI AVEZ-VOUS BESOIN ?

CONNECTIVITÉ

Un réseau convergent (fixe et mobile) adapté aux besoins de votre projet.

SOLUTIONS

Une plateforme de bout en bout dédiée à l’IoT, vous permettant de proposer des solutions innovantes nécessitant un minimum de développement.

Proximus m2m factory

2

DANS QUOI DEVEZ-VOUS INVESTIR ? DÉVELOPPEMENT DE LOGICIELS

10 % 20 % 20 %

50 %

RECHERCHE & DÉVELOPPEMENT MATÉRIEL CONNECTIVITÉ

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Avril 2015


3

COMBIEN CELA RAPPORTE-T-IL ?

Selon Cisco, environ 14.400.000.000.000 (billions de dollars) 60 – 15 % du PIB mondial – de valeurs seront générés d’ici 2022. 50 40 30

80

90

100 110

70

3 billions en mettant en place de nouveaux modèles 2,7 billions d’entreprise et en améliorant en perfectionles processus nant ceux qui logistiques existent déjà

2,5 billions en

augmentant la productivité des collaborateurs

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3,7 billions en augmentant l’expérience utilisateur

140 144

2,5 billions en améliorant l’efficacité

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CROISSANCE IoT PAR SECTEUR EN 2018 :

10 0

5% 2% 5% 10 % 5%

49 % 24 %

AUTOMOBILE & TRANSPORTS OBJETS USUELS INTELLIGENTS BIEN-ÊTRE & SOINS DE SANTÉ BÂTIMENTS INTELLIGENTS MANUFACTURING & SUPPLY CHAIN SMART CITIES & TRANSPORTS PUBLICS SERVICES D’UTILITÉ Source: Machina Research

Plus d’infos Rendez-vous sur www.proximus.be/m2m ou prenez contact avec votre account manager.

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DOSSIER | 7 managers autour de la table

Les défis de l’IoT en

90 minutes

L’Internet of Things (IoT) exige une nouvelle approche. Les entreprises doivent non seulement trouver des applications qui leur offrent une valeur ajoutée, mais aussi faire équipe avec différents partenaires afin d’y parvenir. One vous propose un débat sur les opportunités et les défis de l’IoT.

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C

omme son nom l’indique, l’Internet of Things consiste à connecter à la Toile des objets et des appareils en tous genres et à élaborer de nouvelles applications sur la base des données obtenues. L’IoT ouvre ainsi de nouvelles perspectives dans de nombreux secteurs. “D’habitude, nous envoyons sur place des agents de sécurité”, explique Bart Verhulst, Area Manager Remote Guarding chez Securitas. “Grâce à l’IoT, nous pouvons aussi effectuer des missions à distance. Les caméras nous permettent p. ex. d’ouvrir et de fermer des portes sans devoir être présents sur le site.” L’IoT pourrait également révolutionner le modèle d’entreprise du monde des assurances. “Les capteurs qui équipent les voitures peuvent collecter de nombreuses informations, notamment sur les distances parcourues et le comportement au volant”, enchaîne Laurent Vauchel, ICT Architect chez Ethias. “Ces données pourraient être utilisées pour créer de nouvelles sortes de polices, basées notamment sur le principe de l’assurance au kilomètre.”

L’heure est au changement Il y a dix ans, GeoDynamics équipait déjà les voitures de société d’un système de traçabilité. Aujourd’hui, la société combine cette application avec une pointeuse mobile qui automatise la gestion administrative des ouvriers du bâtiment. “La solution installée dans les voitures enregistre notamment les déplacements domicile–lieu de travail, mais aussi les heures prestées par chantier”, explique ictnews.be/one

Stijn Stragier, Managing Director de GeoDynamics. “Pour le back-office, cela simplifie entre autres le calcul final pour les projets de construction. Grâce aux voitures connectées, les collaborateurs ne doivent plus noter leurs prestations sur papier.” Dans le contexte de l’IoT, la commande à distance est ce qui motive le plus Beluma, entreprise spécialisée dans la distribution de composants mécaniques, dont les fermetures électroniques. “Nous constatons que l’utilisateur final souhaite gérer de plus en plus de choses à l’aide d’une tablette ou d’un smartphone, comme des portes ou des armoires sécurisées”, précise Pascal Thomas, General Manager de Beluma. Mais l’IoT est un concept bien plus vaste. “Nous devons à présent voir, en fonction d’un public plus large, quels sont les problèmes que l’IoT permettrait de résoudre. Des solutions bon marché et faciles à utiliser entraîneront une percée de la technologie”, explique Peter Joos, consultant indépendant en applications IoT.

Des concepts utilisables Si cette technologie off re une foule de possibilités dans divers secteurs, elle constitue avant tout un défi. Bart Verhulst : “Les systèmes de traçabilité n’ont en soi rien de nouveau, mais l’IoT les rend moins complexes et moins chers.” Dès lors, l’IoT transforme la façon dont Securitas organise certains de ses services, comme la surveillance des voitures de luxe. Et Bart Verhulst de poursuivre : “Nous avons plus d’infos à notre disposition, notamment sur les déplacements des voitures. Nous pouvons donc intervenir préventivement.” En outre, l’entreprise peut, sur la base des données traitées, fournir au client fi nal un meilleur feed-back, plus étoffé, p. ex. via un rapport ou un avertissement par SMS. Cet exemple montre que nous disposons aujourd’hui de tous les éléments nécessaires pour concevoir des applications IoT : capteurs de qualité, connectivité, méthodes pour analyser les données et les transposer en informations exploitables. Peter Joos : “La plus grande difficulté consiste à tout mettre ensemble et à développer des concepts utilisables.”

Participants

One a invité 7 managers du monde belge des entreprises à une table ronde sur l’IoT.

Bart Verhulst

Area Manager Remote Guarding chez Securitas “Grâce à l’IoT, fournir des services supplémentaires, comme la télésurveillance, est plus facile et meilleur marché.”

Laurent Vauchel

ICT Architect chez Ethias “ L’IoT peut révolutionner un modèle d’entreprise, notamment dans le secteur de l’assurance auto.”

Stijn Stragier

Managing Director de GeoDynamics “Plus une entreprise a l’habitude de procéder d’une certaine manière, plus elle aura du mal à s’adapter à l’IoT.”

Pascal Thomas

General Manager de Beluma “Au fond, l’IoT n’est pas qu’une question de technologie. Ce que le client veut, c’est une réponse à ses besoins.”

Peter Joos

Consultant indépendant en applications IoT “ Tous les composants de l’IoT sont réunis. La diffi culté consiste à les combiner pour créer de nouveaux concepts.”

Alex Lorette

Director Enterprise Telco Solutions chez Proximus “L’IoT exige un changement de culture. C’est pourquoi nous créons un écosystème avec une série de partenaires.”

Katia Deboel

Lead Manager M2M Products & Solutions Marketing chez Proximus “Avec l’IoT, vous devez jouer la carte de la rapidité, en lançant des projets pilotes à court terme plutôt que des projets d’innovation complexes.”

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DOSSIER | 7 managers autour de la table

Nouveau modèle Cependant, certains facteurs freinent aussi cette évolution. Comme souvent avec les nouvelles technologies, le cadre légal n’est pas encore suffisamment adapté à l’IoT. “La technologie permettrait parfaitement d’analyser le comportement d’un client au volant”, affirme Laurent Vauchel. Mais ce dernier souhaite-t-il vraiment que son assureur dispose de cette information ? Voilà un exemple parmi tant d’autres des barrières auxquelles se heurte l’IoT en matière de vie privée. Laurent Vauchel : “Cette technologie devrait aussi pouvoir être exploitée dans une perspective plus positive, p. ex. pour récompenser les bons chauffeurs plutôt que de sanctionner les mauvais.” L’IoT aurait alors un impact énorme, car la technologie renverserait totalement le modèle d’entreprise actuel du secteur des assurances. “Actuellement, une prime d’assurance reflète le risque combiné, réparti sur tous les chauffeurs”, poursuit Laurent Vauchel. “Un assureur pourrait obtenir des données individuelles, effectuer une meilleure segmentation et proposer à chaque chauffeur une prime basée sur son propre risque.” Approche expérimentale Quoi qu’il en soit, le succès d’une application IoT passe toujours par un bon business case. “L’IoT permet de concrétiser une foule d’idées ultra-innovantes”, estime Alex Lorette, Director Enterprise Telco Solutions chez Proximus. “Mais ce n’est qu’en combinant différentes idées que vous apporterez une véritable valeur ajoutée.” Et c’est précisément le défi auquel Proximus fait face. Alex Lorette : “L’IoT exige un changement de culture, y compris chez nous. C’est pourquoi nous créons un écosystème avec une série de partenaires avec lesquels nous collaborons étroitement pour arriver à des résultats tangibles.” La brièveté des projets est l’une des caractéristiques de l’IoT. Dans 26

“L’IoT est simple et bon marché. Un investissement limité permet déjà de réaliser de belles choses.” – Pascal Thomas General Manager de Beluma

Téléchargez l’app One pour l’édition numérique de ce magazine. Rendez-vous sur l’App Store, sur Google Play ou sur ictnews.be/one

ce contexte, les longs projets d’innovation traditionnels sont inefficaces. “Avec l’IoT, tout se fait souvent de manière expérimentale”, confie Katia Deboel, Lead Manager M2M Products & Solutions Marketing chez Proximus. “Vous prenez bien entendu le temps de vous préparer, mais ensuite, c’est avec de petits projets pilotes que vous arrivez le plus vite à la bonne solution.”

Service supplémentaire Dans ce cadre, la valeur ajoutée pour le client final est toujours primordiale. “Le client n’est pas vraiment intéressé par l’IoT”, explique Pascal Thomas. “Ce qu’il veut, c’est une réponse à un besoin précis. Peter Joos : “Avec l’IoT, nous pouvons p. ex. offrir un service supplémentaire aux installateurs électriciens. Ces derniers peuvent ainsi placer un capteur et y connecter le bon logiciel à l’aide de leur smartphone.” L’IoT permet ainsi d’optimiser divers processus – et de réduire les coûts par la même occasion. Bart Verhulst de confirmer : “En proposant un support à distance, nous créons de nouveaux services et pouvons améliorer l’efficacité de notre organisation interne.” Oser innover D’un point de vue technologique, tous les éléments sont réunis pour passer à l’ère de l’IoT. En pratique, certains problèmes légaux continuent néanmoins de se poser, notamment en matière de responsabilité. Que se passera-t-il si une Avril 2015


application cesse de fonctionner et provoque des dégâts ? Voilà pourquoi l’Internet of Things ne suscite pas toujours l’enthousiasme des entreprises. “Il est difficile de prévoir quels sont les projets qui marcheront ou non”, insiste Laurent Vauchel. “Mais pas question de rester les bras croisés, regardez Nokia et Kodak.” En d’autres termes, le plus dur est toujours d’innover. Stijn Stragier : “Plus une entreprise a l’habitude de procéder d’une certaine manière à ce niveau, plus elle aura du mal à s’adapter à l’IoT. Lorsque nous avons lancé GeoDynamics, nous ne devions tenir compte de rien. De plus, nous avons accordé dès le départ une place centrale aux besoins du client. Notre solution a évolué en fonction de sa demande.” L’avantage de l’IoT, c’est que l’argent n’est pas un obstacle majeur. “Si cette technologie était coûteuse, son prix ralentirait tout”, précise Pascal Thomas. “Mais l’IoT est simple et bon marché. Un investissement limité permet déjà de réaliser de belles choses.”

“Conscientes, intuitives, réactives et sociables. Les machines de demain ne sont pas juste intelligentes, elles sont géniales.” – Marco Annunziata, Chief Economist chez

General Electric et membre du Shadow Council de la Banque centrale européenne

Perspective

L’évolution des objets connectés Nombre d’objets connectés par personne dans le monde

Nombre d’objets connectés par personne en Belgique

6,58

3,74

7,27

7,27

2020

6,58

3,74

Conclusion L’Internet of Things prend rapidement de l’ampleur et offre de nombreuses possibilités, mais pourrait aussi servir de base à l’élaboration d’un nouveau modèle d’entreprise. Reste à savoir s’il répondra aux besoins des utilisateurs finaux. La technologie est quoi qu’il en soit disponible. Le législateur, en revanche, est quelque peu à la traîne.

1,84 0,06

2003

Votre avis nous intéresse ! Envie de réagir à ce débat ? Rendez-vous sur www.ictnews.be/one ou tweetez @proximusict.

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1,84

0,06

2020

2020

Population mondiale : 6,3 milliards

2003 2010

Population mondiale : 6,8 milliards

2010 2015

Population mondiale : 7,2 milliards

2015 2020

Population mondiale : 7,6 milliards

Population belge : 11 millions

Objets connectés : 500 millions

Objets connectés : 12,5 milliards

Objets connectés : 25 milliards

Objets connectés : 50 milliards

Objets connectés : 80 millions

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DOSSIER | La parole à l’expert : Arne Jansen et Jonathan Huyghe

Arne Jansen et Jonathan Huyghe sont des chercheurs rattachés au Centre for User Experience Research de la KU Leuven et d’iMinds. Le centre mène des recherches appliquées sur la manière dont les gens perçoivent la technologie. Ses domaines de travail incluent la télé interactive, les jeux sérieux et les soins de santé.

“Si l’Internet of Things offre de nouvelles possibilités, il ne constitue pas pour autant une solution universelle. Il faut par conséquent impliquer vos utilisateurs finaux potentiels.” Telle est la vision d’Arne Jansen et de Jonathan Huyghe, chercheurs à la KU Leuven et chez iMinds.

La valeur ajoutée est le principal facteur de réussite

Arne Jansen : “L’Internet of Things (IoT), c’est l’avenir, nous en sommes convaincus. Pourtant, la plupart des projets lancés aujourd’hui reposent sur la technologie actuelle. C’est logique. Dans le cas des outils de traçabilité des machines, p. ex., elle permet d’atteindre un objectif bien précis. Doter toutes sortes d’autres appareils de capteurs et les connecter à internet ne serait pas très compliqué. Reste à savoir si cette solution est vraiment toujours la meilleure.” Jonathan Huyghe : “Beaucoup de gens continuent d’associer l’IoT avec l’exemple classique du frigo intelligent, d’un capteur qui constaterait que le lait est bientôt périmé et qui en recommanderait automatiquement en ligne. Mais serait-ce vraiment utile ? Quid s’il y a encore des bouteilles à la cave ou que je n’ai pas besoin d’acheter du lait ?” Arne Jansen : “À l’heure actuelle, tout peut être connecté. C’est réalisable tant sur le plan technologique que financier. Mais il convient avant tout d’identifier les besoins précis de l’utilisateur pour savoir si l’IoT peut effectivement y répondre tout en apportant la bonne valeur ajoutée. Relier le frigo à une liste de courses numérique serait sans doute une meilleure idée. L’appareil pourrait p. ex. suggérer à l’utilisateur d’y ajouter certains produits.”

Une vraie intelligence Jonathan Huyghe : “Dans la pratique, les solutions IoT sont souvent des applications existantes qu’on a gadgétisées, sans véritable utilité. Une application domotique, p. ex., n’est souvent rien de plus qu’une simple télécommande pour le chauffage et l’éclairage. Il y a valeur ajoutée dès 28

l’instant où nous rendons ce genre d’application vraiment intelligente. Mais ce n’est pas toujours évident. Imaginez que vous ayez un système d’éclairage intelligent qui s’enclenche automatiquement lorsque vous entrez dans une pièce. Impossible, dans ce cas, d’organiser une fête surprise pour votre partenaire, puisque l’application détecte les mouvements et laisse la lumière allumée. Autrement dit, il est impossible de tout intégrer dans un algorithme.” Jonathan Huyghe : “Il existe une foule d’applications imaginables, notamment dans le domaine de la circulation routière et des soins de santé. Je pense p. ex. à des infos sur les places de parking disponibles en ville et à l’optimisation de certains processus dans les hôpitaux. Deux conditions importantes doivent toujours être présentes. La première est le respect de la vie privée dès la conception. Cet impératif doit être intégré dès le début de la phase conceptuelle du projet, afin que les données concernant l’utilisation – et les utilisateurs – des appareils connectés restent anonymes. Arne Jansen : “L’application doit également laisser à l’utilisateur une liberté de mouvement absolue. C’est à lui que doit revenir la décision finale, pas à l’application. L’IoT permet d’offrir à l’homme une nouveauté ou une amélioration, p. ex. en automatisant le réglage du chauffage pour le calquer sur le rythme de vie de l’utilisateur. Cependant, celui-ci doit pouvoir modifier la température à tout moment. C’est le principe d’un thermostat intelligent. Une application ne peut jamais prendre à elle seule toutes les décisions. En d’autres termes, l’utilisateur doit savoir et comprendre ce qui se passe et pouvoir intervenir à tout moment.” Avril 2015


SCOOP | Des outils intelligents qui vous facilitent la vie

INTERNET OF THINGS

Nos appareils électroniques sont de plus en plus intelligents. Désormais, votre smartphone se synchronise avec votre télé, votre voiture ou votre frigo en passant par le cloud grâce au protocole IPv6. L’Internet of Things prend forme : les appareils intelligents et l’automatisation vous facilitent la vie.

Flic

Le bouton de vos rêves Votre smartphone vous facilite la vie et fait offi ce de télécommande centrale. Il vous permet de jouer de la musique, de commander des pizzas ou encore de régler l’éclairage. Et si vous ne deviez pas sortir votre téléphone, le déverrouiller et choisir chaque fois la bonne app ? C’est précisément ce que vous proposent les boutons Flic, disponibles dans de nombreux coloris. Collez-les sur votre chaîne stéréo, votre porte ou partout ailleurs et activez l’action programmée d’une simple pression. Vous pourrez alors baisser le chauffage, arrêter une alarme ou appeler un taxi. La connexion se fait via Bluetooth, sans que vous ne deviez toucher votre smartphone.

Une simple pression sur le bouton Flic suffit pour enclencher des actions préprogrammées, comme ouvrir une porte ou passer un coup de téléphone. littleBits

Le jeu de l’automatisation Envie de doter votre maison d’une touche de domotique ? Dans ce cas, le Smart Home Kit de littleBits est une manière flexible et originale de le faire. Cet ensemble contient 14 modules – dont une sonde de température, un lecteur MP3, un module de réseau sans fil et un adaptateur de courant – qui se combinent à l’aide d’aimants. Résultat : créer et assembler votre propre circuit devient un jeu d’enfant. Pas besoin non plus de savoir programmer. Au total, la série propose plus de 60 modules grâce auxquels vous pouvez combiner des millions de fonctions, p. ex. pour créer votre propre réveil ou activer vos lampes en tapant dans les mains. LittleBits est compatible avec IFTTT (if this then that). Vous pourrez donc utiliser sans diffi culté des services en ligne populaires pour piloter votre maison via votre smartphone.

Avec littleBits, vous installez vous-même un système domotique sans devoir programmer quoi que ce soit. Une connexion internet suffit.

ictnews.be/one

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EN PRATIQUE | Changement de culture à l’Office National des Vacances Annuelles

Un déménagement sous le signe du NMT L’Office National des Vacances Annuelles (ONVA) met tout en œuvre afin de devenir une administration moderne organisée selon les principes du Nouveau Mode de Travail (NMT). Une solution globale doit concrétiser ces changements au niveau de l’aménagement du bâtiment, des RH et de l’IT.

À propos de l’Office National des Vacances Annuelles L’ONVA est responsable du paiement du pécule de vacances annuel de plus de 70 % des ouvriers belges (> 1 million de personnes) et des artistes non indépendants.

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n service depuis le début des années 80, les bureaux de l’ONVA accueillaient à l’époque plus de 600 fonctionnaires. Trente-cinq ans plus tard, les processus se sont automatisés et ont gagné en efficacité. Résultat : le bâtiment de 12.000 m² est aujourd’hui trop grand pour les 270 personnes qui y travaillent. Or, depuis l’arrivée en 2008 d’un nouvel administrateur général, l’ONVA rêve de devenir une administration moderne. Sander Bautmans, responsable de la communication de l’ONVA : “Frank Van Massenhove a voulu transformer notre service, comme il l’avait fait au SPF Sécurité sociale. Nous avons commencé par le bâtiment et exploré différentes pistes : rénover, déménager, partager des installations… Finalement, nous avons décidé d’emménager dans le centre de Bruxelles, dans un bâtiment historique qui est en train d’être rénové. En principe, nous pourrons nous y installer en octobre 2015.”

Culture d’entreprise Ce déménagement doit avant tout déboucher sur une nouvelle culture d’entreprise. “Certaines personnes travaillent de la même façon depuis 35 ans. Elles s’accrochent à leur statut et à une hiérarchie fortement ancrée dans les mentalités. Nous souhaitons changer cette culture. Le nouveau bâtiment est l’occasion de le faire. En outre, il consommera peu et polluera moins. C’est déjà ça de gagné.” Pour atteindre cet objectif, l’aménagement en open space est essentiel. “Les collaborateurs lambda côtoieront la direction, c’est un gros choc culturel.

Nous pourrons ainsi favoriser l’interaction et la collaboration entre les travailleurs. Pour cela, nous installerons des coffee corners auxquels chacun pourra se rendre spontanément. Nous introduirons aussi le principe du bureau dynamique, qui permet p. ex. d’organiser des réunions informelles dans notre restaurant.” Les RH jouent un rôle important dans cette transformation. L’ONVA vise à terme 90 % de collaborateurs mobiles et flexibles. Actuellement, ces derniers peuvent déjà télétravailler deux jours par semaine. “Les gens sont demandeurs et bénéficient naturellement des interventions nécessaires, p. ex. sous la forme d’une connexion internet.”

Un pilier majeur L’introduction du Nouveau Mode de Travail repose sur un autre pilier majeur : l’IT. Le système de messagerie instantanée fait actuellement l’objet d’un projet pilote. À terme, toute la communication sera centralisée via les communications unifiées (e-mail, chat, casques, webcams…). “Les collaborateurs n’auront plus de poste de travail fixe, mais devront être aussi facilement joignables qu’aujourd’hui. Le partage de documents leur permettra de travailler à distance sur un même projet. Nous disposerons aussi de la visioconférence, pour que chacun puisse assister aux réunions depuis son domicile.” Pour un service public qui traite chaque jour des informations confidentielles, une connectivité sécurisée est essentielle. Les collaborateurs et les visiteurs auront donc accès à un réseau wi-fi protégé dans tout le bâtiment. Enfin, tous les collaborateurs recevront un ordinateur portable, et les cadres une tablette. Avril 2015


“L’ONVA vise à terme 90 % de collaborateurs mobiles et flexibles.”

Anciennement Brand Manager dans le privé, Sander Bautmans a été engagé spécialement pour le projet. En tant que responsable de la communication, il participe à la réflexion stratégique avec la direction.

La participation de tous “Si nous voulons obtenir le soutien de chacun, il est important que notre personnel soit bien encadré lors de cette transformation. Au final, elle permettra aussi de répondre plus efficacement aux clients. Les économies imposées par le nouveau gouvernement ont aussi eu une influence, même si ce n’est pas ça qui nous a initialement poussés à agir. Tout le monde se rendait compte que ce bâtiment consommait énormément, qu’il était devenu trop grand et qu’il fallait intervenir”, conclut Sander Bautmans. La transformation de l’ONVA est le parfait exemple d’un passage au Nouveau Mode de Travail.

Atouts • Collaboration plus efficace • Meilleure communication interne • Satisfaction accrue des travailleurs • Réduction des frais (bâtiment peu énergivore) et de l’empreinte écologique • Consultance et formations pour une mise en œuvre réussie • Collaboration parfaite entre les départements IT, RH & Facilities

Plus d’infos Proximus propose un ensemble complet de solutions techniques, de services de support et de formations, qui garantissent la parfaite mise en œuvre des principes du Nouveau Mode de Travail à tous les niveaux : RH, IT et Facilities. Contactez votre account manager.

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SCOOP | Lu pour vous

Pourquoi lire ce livre ? Ce livre montre pourquoi le département ICT et le reste de l’entreprise ne semblent jamais parler la même langue, au point de ne pas se comprendre.

De quoi s’agit-il ? Bill Palmer a été promu ‘VP of IT Operations’ chez Parts Unlimited, une entreprise spécialisée dans la production de pièces automobiles, où les confl its internes sont monnaie courante. Alors que la concurrence gagne du terrain, Palmer doit mettre sur pied le Phoenix Project, un important programme ICT qui a déjà accumulé des années de retard et dépassé de plusieurs millions le budget qui lui avait été attribué.

Selon l’IDC, d’ici 2015, 60 % des CIO auront fait de DevOps leur premier outil pour faire face à la rapidité et à l’extension du cloud mobile et utiliseront des applications open source.

The Phoenix Project

A Novel about IT, DevOps and Helping Your Business Win Pourquoi le département ICT semble-t-il souvent en froid avec le reste de l’entreprise ? Comment éviter ça ? Un récit fictif sur des problèmes non moins réels.

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À propos des auteurs

À propos du livre

‘The Phoenix Project’ a été écrit par Gene Kim, en collaboration avec Kevin Behr et George Spafford, à qui l’on devait déjà ‘The Visible Ops Handbook’, un célèbre ouvrage consacré à l’implémentation de l’ITIL. Kim possède un bagage ICT, mais aussi de l’expérience en tant qu’entrepreneur. Il est fondateur de la société de logiciels Tripwire, dont il a été CTO jusqu’en 2010.

L’histoire que raconte ‘The Phoenix Project’ est écrite comme un roman. Sa structure rappelle celle de ‘Le but’, le célèbre livre de management d’Eliyahu Goldratt, qui dépeint également par le biais de la fiction des situations réelles que rencontre tout manager. Au travers de son histoire, Kim propose avec perspicacité une série de solutions et méthodes afin de résoudre les problèmes du monde professionnel de l’ICT.

Kim examine les possibilités de Development Operations (DevOps), une méthode de développement de logiciels où la communication et la collaboration jouent un rôle crucial. Ce livre se dévore : c’est une allégorie bourrée de situations bien connues et de personnages pleins de vie, avec une touche d’humour noir qui fait mouche.

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EN PRATIQUE | Le Club de Bruges se rapproche de ses supporters

Le wi-fi dans le stade

Le Club de Bruges intensifie l’interaction avec ses supporters, notamment via une app et les médias sociaux. À la découverte du premier stade connecté de la Jupiler Pro League.

À propos du Club de Bruges L’histoire du Club de Bruges remonte à 1891. Détenteur du matricule 3, le club possède un palmarès impressionnant : 13 titres nationaux, 10 coupes de Belgique et plus de 200 victoires dans 40 compétitions européennes.

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EN PRATIQUE | Le Club de Bruges se rapproche de ses supporters

Dagmar Decramer est économiste et a travaillé pendant cinq ans comme Business Development Manager chez Uplace, la société immobilière de Bart Verhaeghe, président du Club de Bruges. Depuis 2012, elle est Operations Manager du Club de Bruges.

L

e Club de Bruges rallie une très large communauté. Estimée à un demi-million de personnes, elle va des supporters assistant régulièrement aux matchs aux sympathisants vivant en Belgique ou à l’étranger . “Ces dernières années, nous avons véritablement innové dans la manière dont nous communiquons avec les différents types de fans”, explique Dagmar Decramer, Operations Manager du Club de Bruges. “Nous cherchons à avoir des contacts aussi personnels que possible.” Pour cela, le club utilise notamment une application lancée l’année dernière. “L’app fournit les bonnes infos aux bonnes personnes : des inconditionnels de la Blue Army au père de famille qui ne vient assister au match que le dimanche, en passant par le supporter qui suit 34

uniquement les rencontres à la télé. Nous veillons à ce que tout le monde soit toujours informé de la vie du club.”

Une communauté active Comme le montrent les statistiques, la communauté en ligne du Club de Bruges est bien active. En l’espace de quelques semaines, l’app a séduit 42.000 utilisateurs. En outre, le club possède 200.000 fans sur facebook et 47.000 abonnés sur Twitter. “Pour étendre l’interaction avec les fans, nous avons décidé d’installer le wi-fi à l’intérieur et aux alentours du stade Jan Breydel”, poursuit Dagmar Decramer. La tâche n’était pas simple, car l’infrastructure devait être capable de supporter une utilisation intensive aux moments d’affluence, lorsque le stade est plein. Le fait que les supporters sont amassés dans les tribunes a posé une

difficulté technique supplémentaire. À l’issue d’une analyse de marché, le Club de Bruges a retenu la proposition de Proximus, basée sur une solution Cisco pour le wi-fi dans les stades.

En ligne pendant la mi-temps Proximus a installé 400 points d’accès, à l’intérieur et aux alentours du stade. Le wi-fi est également disponible dans les cafétérias, dans les bureaux et sur la place des supporters juste devant le stade. Proximus a connecté les points d’accès à une boucle en fibre optique. “La première analyse de l’utilisation du wi-fi montre que les supporters se connectent en masse pendant la mi-temps”, confie Dagmar Decramer. “Ils vont sur facebook et Twitter, ou encore sur Sporza pour revoir des images de la rencontre.” Jusqu’à présent, le Club de Bruges a enregistré un Avril 2015


Schoenen Torfs fournit un wi-fi gratuit à ses clients

Réseau wi-fi avec

400 14.000 points d’accès pour

Du wi-fi entre les chaussures

utilisateurs simultanés

23

caméras de surveillance et

175

terminaux de paiement sans espèces

Atouts • Wi-fi gratuit à l’intérieur et aux alentours du stade • Service supplémentaire aux supporters • Support de l’interaction entre le club et sa communauté • Réseau en fibre optique, aussi pour les caméras de surveillance et les terminaux de paiement sans espèces

pic de 6.000 connexions simultanées. L’installation est prévue pour 14.000 utilisateurs. En outre, 23 caméras de surveillance et 175 terminaux de paiement sans espèces sont connectés au réseau. “Dans les cafétérias, les supporters paient à l’aide d’une carte de paiement électronique rechargée en ligne – ou sur place à un point de recharge.” Ce système est non seulement plus rapide et plus sûr, mais il fournit aussi au club des informations qui lui permettent de renforcer sa relation avec les supporters.

Plus d’infos Contactez votre account manager.

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Les visiteurs des magasins Schoenen Torfs disposent d’un accès gratuit à un réseau wi-fi, capable de supporter 500 utilisateurs par heure. L’entreprise s’était en effet rendu compte que les visiteurs étaient de plus en plus nombreux à venir essayer les chaussures en magasin avant de les commander sur la boutique en ligne. En outre, les clients font souvent appel au personnel du magasin parce qu’ils recherchent un modèle bien précis dont ils ont la photo sur leur smartphone. Proximus

a déployé une solution basée sur la technologie Fortinet dans les points de vente. La gestion et le contrôle de l’accès wi-fi sont centralisés au sein du département IT de l’entreprise. “Les magasins ont été dotés d’un pare-feu supplémentaire”, explique Raf De Leu, IT Network Manager de Schoenen Torfs. “Les clients accèdent au wi-fi via un réseau séparé.” Résultat : le trafic de l’entreprise passe par Proximus Explore, tandis que le trafic client est dirigé vers internet.

A.S.Adventure : le wi-fi au service de l’analyse des visites en magasin

Les ados exigent le wi-fi A.S.Adventure a équipé du wi-fi ses 45 magasins belges, ainsi que ses points de vente situés en France et au Luxembourg. “Nous offrons ainsi à nos collaborateurs une meilleure connectivité”, explique Johan Bernaerts, Group ICT manager d’A.S.Adventure. “Mais il va de soi que nous répondons aussi à une demande évidente de nos clients.” Les jeunes, notamment – sont assez demandeurs à ce niveau. “Les enfants à qui les parents demandent de les accompagner pour faire les courses

sont clairement plus enthousiastes lorsque le magasin est équipé d’une connexion wi-fi.” A.S.Adventure a opté pour une solution accessible de Cisco, mise en œuvre par Proximus. Les informations anonymes concernant les clients permettent à A.S.Adventure de connaître la fréquence des visites dans les magasins et d’identifier les sections les plus populaires. Pour l’utilisation du wi-fi, A.S.Adventure alloue maximum 20 % de la bande passante disponible sur son réseau Proximus Explore. 35


EN ÉQUIPE | Christophe Vanneste, le CIO de Mensura mène un projet d’externalisation

Christophe Vanneste est un consultant ICT expérimenté et a travaillé pour différentes entreprises belges et internationales, dont P&G, Canon, Fortis, Novartis et Exmar. Il est spécialisé dans l’optimisation des départements ICT effectués dans le cadre de restructurations majeures, de fusions, etc.

Jeff Geboers

David Sadin

Ronnie Van Weert

Mark Mayerson

Freddy Maetens

DE L’OUTSOURCING AU

PARTENARIAT Faire en sorte que l’ICT ne soit plus un poste de frais mais un atout majeur pour l’entreprise. Telle est la mission de Christophe Vanneste, CIO de Mensura. Un important contrat d’externalisation avec Proximus s’inscrit parfaitement dans cette stratégie.

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L

e groupe de services Mensura vient de fusionner avec Adhesia, un autre acteur du secteur. C’est l’une des raisons pour lesquelles l’entreprise a opté pour l’externalisation quasi totale de ses besoins en matière d’infrastructure ICT, explique son CIO, Christophe Vanneste. “Pour une entreprise comme la nôtre, l’infrastructure ICT constitue une composante majeure, mais ce n’est pas notre cœur de métier”, précise-t-il. “Beaucoup de choses sont en train de changer suite à cette fusion. Cela vaut donc la peine d’externaliser une partie de notre ICT.” Car qui dit fusion de deux entreprises dit aussi deux centres de données, dont l’un devient souvent superflu. Dans ce cadre, les dépenses de ce genre peuvent constituer un handicap

récurrent. Aussi la société a-t-elle décidé de renouveler, de renégocier et d’étendre le contrat conclu avec Proximus en 2007.

Externalisation des risques Cette externalisation a naturellement influencé le fonctionnement du département ICT. “D’un côté, c’est toute une équipe qui disparaît, mais de l’autre, cela nous facilite la vie”, estime Vanneste. “Avoir son propre centre de données, c’est bien plus que mettre une série de serveurs dans un local. Il faut garantir la continuité des activités, l’uptime, une disponibilité élevée, la redondance, les stratégies de back-up. Cela exige des ressources énormes (en matériel de toutes sortes, mais aussi en savoir-faire) et un budget gigantesque. De plus, nous

Avril 2015


externalisons aussi les risques, ce qui nous enlève une autre épine du pied.”

Convergence “Côté gestion d’équipe, la situation n’a pas énormément changé”, estime Vanneste. “Sa composition est plus ou moins restée la même. Ce qui ne signifie pas qu’il n’y a rien de nouveau. “La communication avec Proximus, p. ex., se fait beaucoup moins au cas par cas et est plus uniformisée. Des univers autrefois distincts, comme les logiciels, la téléphonie, la communication et l’ICT, sont beaucoup plus imbriqués les uns dans les autres et sont gérés par une seule et même équipe, chez nous comme chez Proximus.”

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Équipe Mensura-Proximus Chez Mensura, une équipe de cinq personnes – dont fait partie Christophe Vanneste – se charge de la communication avec Proximus. Des réunions opérationnelles, tactiques et stratégiques sont régulièrement organisées. “Il y a un échange constant d’informations”, explique Vanneste. “Nos collaborateurs et ceux de Proximus se connaissent très bien. Chacun dispose des mêmes infos au même moment et ce, à tous les niveaux. Et ça va très loin, cela concerne même les projets futurs et leur impact financier. C’est très important pour la qualité de nos services. Pour moi, c’est plus qu’un simple contrat d’externalisation, c’est un véritable partenariat.”

À propos de Mensura • Trois départements : Prévention et Protection au Travail (le principal département), Absentéisme et Allocations familiales. Depuis sa fusion récente avec Adhesia, l’entreprise compte 700 travailleurs. • Principal acteur en Belgique dans le secteur de la prévention et de la protection des travailleurs dans tous les domaines. • Aide les employeurs à contribuer à la santé, la sécurité et la disponibilité durable de leurs travailleurs.

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CONVERSATION | 7 questions à Ellen Van den Berghe, Digital Channels Manager à la Loterie Nationale

Ellen Van den Berghe Digital Channels Manager

“Survivre dix jours dans le désert ? Non, merci ! J’ai besoin de tendresse et de parler avec les gens qui m’entourent.”

à la Loterie Nationale Quelles sont vos principales réalisations professionnelles ? En tant que gestionnaire de projet à la Loterie Nationale, j’ai réussi avec mon équipe à développer en moins de 11 mois un nouveau site web qui sert de hub numérique, auquel les 35 canaux numériques ont été intégrés. Je suis aussi fière de ce que j’ai fait chez Intela à Londres : il s’agissait d’une start-up de 10 personnes. Maintenant, l’entreprise est rentable et compte 65 collaborateurs.

À côté de qui aimeriez-vous un jour vous retrouver dans un avion ? Quelle question lui poseriez-vous ?

Personnalité Ellen Van den Berghe est exigeante, mais elle divise aussi les gros projets en tâches réalisables pour ses collaborateurs. Elle fait volontiers office d’intermédiaire et transmet les remarques de manière positive. Pendant son temps libre, il lui arrive de s’enfermer dans sa cuisine pour préparer quelque chose de bon et de sain pour ses proches. Carrière Cette année Ellen a été désignée Young ICT Lady of the Year. Elle a rejoint la Loterie Nationale il y a deux ans, pour élaborer une stratégie de communication pour les canaux numériques. Vu sa fonction de Digital Channels Manager, l’IT fait partie de son quotidien. Auparavant, elle a été Head of Product Management d’Intela à Londres pendant 2,5 ans. Entreprise La Loterie Nationale a eu 80 ans l’année passée. Sa nouvelle structure de communication numérique doit lui permettre d’offrir un parcours client interrompu à ses joueurs. Son chiffre d’affaires annuel s’élève à environ 1,2 milliard d’euros. Collaborateurs La Loterie Nationale emploie plus de 400 collaborateurs, sans compter les travailleurs des 4.800 points de vente externes qui possèdent des terminaux. L’équipe de communication numérique compte 5 membres fixes, épaulés par une vingtaine d’externes. 38

Entre Richard Branson et Freddie Mercury : je voudrais savoir si le Richard Branson de Virgin Group est vraiment si arrogant, et si son arrogance est légitime. Je voudrais aussi lui demander comment il voit l’avenir dans 40 ans. Quant à Freddie Mercury, je lui demanderais quelle était la position de la société face à l’homosexualité avant, et ce qu’elle est maintenant. J’aimerais aussi savoir comment il a affronté sa séropositivité et comment les autres ont réagi.

À quelle marque êtes-vous fidèle depuis toujours ? Nesquik. C’est probablement la seule.

Qu’est-ce que vos collaborateurs ignorent à votre sujet ? J’ai l’esprit ouvert et je ne dissimule rien. Mais certains ignorent que j’ai fait du football en deuxième nationale et que j’ai joué de la flûte traversière pendant 13 ans.

Ce dont vous ne pouvez pas vous passer un seul jour ? Je dirais internet. Mais j’ai aussi besoin de contacts humains. Je ne survivrais jamais dix jours seule dans le désert. J’ai besoin de tendresse et de parler tous les jours avec mon entourage.

Que feriez-vous si vous n’exerciez pas ce métier ? J’aurais probablement un rôle similaire ailleurs. Si je n’étais pas mariée et si je n’attendais pas un enfant pour mai, je serais sans doute à Taïwan. Cette île est fascinante, avec toutes les nouvelles technologies qui y sont utilisées.

Quelle est votre app préférée du moment ? L’application ‘Todoist.com’, qui permet de faire des listes de tâches. J’utilise aussi l’espace de travail numérique ‘Evernote.com’ et bien sûr, l’application du Club de Bruges. Avril 2015


EN PRATIQUE | Walibi opte pour le digital signage

Une communication avec un impact direct

Benoît Gustin est chef de projet chez Walibi Belgium. Il a commencé sa carrière comme coordinateur d’événements et a exercé diverses fonctions opérationnelles.

Grâce au digital signage, Walibi communique de manière ultrarapide et flexible avec les visiteurs, qui profitent ainsi au mieux de leur journée dans le parc d’attractions de Wavre.

± 1,2 million de visiteurs par an et

800

collaborateurs par saison

sont informés au moyen de

11 écrans

Atouts • Communication rapide et efficace avec les visiteurs et le personnel • Informations actualisées et dynamiques en temps réel • Une visite plus agréable grâce à une meilleure répartition du public • Support des ventes de tickets et des actions spéciales

Plus d’infos Surfez sur www.proximus.be/digitalsignage ou contactez votre account manager.

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Walibi Parc d’attractions familial à Wavre, ouvert en 1975. Trois autres parcs ouverts depuis : deux en France et un aux Pays-Bas. Les quatre parcs accueillent 2,8 millions de visiteurs par an. Walibi appartient à la Compagnie des Alpes. Informer les visiteurs à tout moment Walibi souhaite informer ses clients de manière rapide et correcte. Pendant les événements, les périodes d’affluence ou les jours où les heures d’ouverture étaient modifiées, la communication relative aux possibilités offertes par le parc était limitée. La communication interne et la planification exigeaient aussi une automatisation, vu que les bureaux et la cafétéria sont répartis entre quatre bâtiments. Toutes les infos en temps réel Proximus a proposé une plateforme de digital signage. La plateforme tourne à 100 % dans le cloud. Les messages peuvent facilement être gérés et diffusés via smartphone. Deux grands écrans LED ont été installés sur la place centrale. Le parc compte aussi neuf autres écrans (46 pouces). Affichage des informations en temps réel. Des visiteurs et des collaborateurs mieux informés Walibi fournit des informations en temps réel sur le nombre de tickets restants pour les événements ou sur les temps d’attente aux attractions. Résultat : une meilleure répartition des visiteurs grâce à l’indication des zones moins fréquentées. Les informations importantes sont diffusées plus rapidement, p. ex. si un enfant est perdu dans le parc. Les visiteurs sont plus rapidement informés des changements au niveau des heures d’ouverture ou du début des événements. Communication interne efficace : via des écrans, la planification des effectifs, p. ex. 39


PROXIMUS | News

Geert Rottier nouveau Director Corporate Market L

e 2 janvier 2015, Geert Rottier est devenu le nouveau Director Corporate Market de Proximus. Geert était Managing Director chez HP Belgium & Luxembourg. Avant cela, il a travaillé dans le domaine de l’ICT, des ventes, du développement d’entreprise, de la gestion du changement et de la direction générale chez Konica, General Engineering & Technologies et EMC (Filepool). Au sein de Proximus, Geert assurera la direction des ventes et du marketing pour les secteurs corporate et public.

Première ‘Proximus’ Night of ICT

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e 11 décembre 2014, Tour & Taxis accueillait la Proximus Night of ICT. Cette année, l’événement était incontestablement axé sur le lancement de la nouvelle marque commerciale Proximus, regroupant tous les services fixes, mobiles, ICT et les solutions combinées. “La marque Proximus reflète notre envie d’être proche de nos clients”, a déclaré Dominique Leroy, CEO. “Le fait de n’avoir qu’une seule marque nous permet de mieux suivre l’évolution des besoins de notre clientèle et de la technologie”. Bart Van Den Meersche, Chief Enterprise Market Officer, a ensuite évoqué tout ce que Proximus a à offrir aux entreprises qui désirent surfer au mieux sur certaines tendances (Nouveau Mode de Travail, Workplace as-a-Service, Bring Your Own Device, big data, Internet of Things). Intermèdes visuels et walking dinner en fin de soirée étaient également au programme. > www.proximus.be/nightofict

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Proximus décroche trois ICT Channel Awards

‘Storygram’ En plein dans le mille

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roximus a été récompensé à trois reprises lors des Channel Awards 2015, un événement qui met à l’honneur les meilleurs acteurs ICT de Belgique. Pas moins de 500 représentants du secteur ont pris part au vote. Cette année, Proximus a été élu Best Telecom Carrier (pour la quatrième fois consécutive), Best Partner Program (pour la troisième année de suite) et Best Integrator, ex æquo avec RealDolmen. > www.channelawards.be/fr

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in 2014, Proximus donnait encore plus de force à son slogan ‘Infiniment proche’ en proposant à ses clients une app permettant l’envoi de cartes de vœux virtuelles. Le succès fut au rendez-vous : en décembre 2014, plus de 265.000 personnes ont reçu des vœux via Storygram. De plus, cette initiative a engendré 960.000 interactions, dont des clics, des ‘J’aime’ et des partages. Toujours disponible, Storygram propose deux nouvelles cartes d’anniversaire électroniques. Désormais, il est aussi possible d’envoyer une carte accompagnée d’une petite animation plutôt que d’une vidéo. > Téléchargez l’app Proximus Storygram.

Proximus, membre de l’alliance internationale Long Range L

Téléchargez l’app One pour l’édition numérique de ce magazine. Rendez-vous sur l’App Store, sur Google Play ou sur ictnews.be/one

a création de la ‘LoRa Alliance’ a été annoncée en janvier lors de l’International Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas. LoRa n’est autre que l’abréviation de Long Range, la technologie radio permettant le contrôle à distance d’objets usuels. L’objectif de la nouvelle alliance : garantir l’interopérabilité entre les opérateurs télécom et la standardisation de la technologie LoRa. Celle-ci offre de multiples possibilités pour l’Internet of Things (IoT), dans le cadre duquel des milliards d’objets et d’appareils sont connectés à internet. L’alliance LoRa compte parmi ses membres des fournisseurs de solutions IoT (IBM, Sagemcom, Cisco, Kerlink, Actility, IMST, Eolane, Microchip, MultiTech et Semtech), ainsi que les opérateurs de télécom qui déploieront cette technologie (Proximus, Bouygues Telecom et KPN). > www.lora-alliance.org

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CHRONIQUE | La domotique a-t-elle conquis nos agendas ?

Humeur du matin

06:00 La lumière s’allume lentement dans ma chambre. La clarté s’installe au fil des minutes. Je jurerais m’être fait réveiller par les premiers rayons du soleil. Aujourd’hui, je dois partir plus tôt pour aller chercher mon patron à l’aéroport. Mon agenda est intégré à mon système domotique. J’ai donc été réveillé à temps. 06:05 Mon radio-réveil se met en route. Je n’y échapperai pas : le son monte et monte jusqu’à ce que je l’éteigne. Je m’étire et sors du lit. En bas, la machine à café s’est mise en marche. 06:08 Il est temps de me tirer de ma torpeur. Direction la salle de bains. La lumière s’allume automatiquement et l’eau se met à couler.

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06:20 Me voilà revigoré. C’est l’heure de m’habiller. L’écran de ma garde-robe m’indique le temps qu’il fait et me recommande une tenue. Pas ma veste bleue préférée, car j’ai oublié d’aller la chercher au pressing. Le système connaît parfaitement le contenu de mon armoire. Simple, pratique et rapide. 06:25 Alors que je descends l’escalier, l’odeur du café vient me titiller les narines. Je rentre dans la cuisine et mets sur une assiette le pain qui vient de sortir du toasteur. Je prends la dernière bouteille de lait dans le frigo qui me demande si je veux en commander. Je réponds ‘oui’. On dirait bien que les frigos ont eux aussi leur mot à dire de nos jours. J’avale mon petitdéjeuner et mets mon assiette dans le lave-vaisselle. Il démarrera automatiquement ce soir ou cette nuit, lorsque l’électricité sera moins chère.

06:45 Je monte dans ma voiture qui est déjà chauffée. La vitre est dégivrée ; je pars directement. Le chemin vers l’aéroport a été programmé automatiquement. Ma voiture me salue lorsque je ferme la portière. “Bonjour ! Prêt à aller à l’aéroport ?” “Oui, donne-moi le trajet le plus rapide.” “Vous avez de la chance, vous ne perdez à aucun endroit plus de 15 minutes sur le ring de Bruxelles.” Un vrai coup de bol ! Je démarre, sors habilement de l’allée en marche arrière et me retrouve piégé par un camion qui bloque toute la rue. Et là, je me souviens soudain de la lettre des voisins : ‘travaux d’excavation’, ‘impossibilité de stationner’, ‘rue fermée’. Quelle idée de l’avoir jetée ! Il faut croire que tout n’apparaît pas encore comme par magie dans mon agenda…

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magazine

sur tablette et smartphone

Rendez-vous sur l’App Store ou sur Google Play et téléchargez l’application ‘One magazine’


“Grâce à la fiabilité de notre réseau, je peux dormir sur mes deux oreilles.” Avec Proximus Explore, votre entreprise peut poursuivre son activité sans soucis. • Réseau privé sécurisé, entièrement géré pour vous partout en Belgique • D’une extrême fiabilité, avec une disponibilité de 99,998% • Accès super rapide au réseau, disponible aussi via la fibre optique • Evolue avec la taille et les besoins de votre entreprise

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